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31/08/2010

ALICE COOPER : “ School's out ” - 1972

=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=

Se reposer pour mieux travailler.
Mieux travailler pour gagner plus.
Gagner plus pour partir en vacances.
Partir en vacances pour se reposer...

Stop ! School's out for ever !

Et surtout...

 

podcast

Alice Cooper : School's Out.mp3

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

15:00 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Clones

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

"À la fin, chacun se jugeait soi-même selon le code unique sans plus solliciter la vigilance des autres, se déclarait coupable et s'enfermait dans sa propre prison intérieure, le coeur et l'âme transformés en cachot nu et lisse d'où le prisonnier volontaire sortait définitivement métamorphosé. Ainsi avaient péri, de nation en nation, le goût de la singularité, la soif des différences fondamentales et jusqu'à la merveilleuse haine qu'engendraient naguère nos bienfaisantes inégalités divines. Quelles que fussent sa race, sa culture et ses origines, le même type d'homme peuplait désormais les deux tiers de la planète et le plus effrayant, c'est qu'il semblait satisfait !"

Jean Raspail, Septentrion, 1979

 

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30/08/2010

Jocelyn Pook

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Penchez-vous sur le cas de Jocelyn Pook qui est, indiscutablement, avec Lisa Gerrard, une femme compositeur qui fait honneur à son sexe. Vous reconnaîtrez certaines musiques si vous êtes cinéphile.

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Abdennour Bidar : La lapidation, "preuve extrême de la logique de violence de l'islam"

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Abdennour Bidar, semble-t-il, ne craint pas la Fatwa.

 

En tant qu'intellectuel musulman, je dois prendre la responsabilité de dire cela haut et fort, en m'insurgeant contre cette sentence de lapidation au nom de la dignité de la personne humaine. Mais je ne saurais m'en tenir à cette indignation. Si en effet la pulsion totalitaire de la religion islamique trouve là l'une de ses expressions les plus inhumaines, il faut y voir simplement l'une des formes les plus radicales d'une logique générale qui a pris, au fil des siècles, le contrôle de la vie spirituelle des musulmans du monde. Hélas !, la religion islamique entière se nourrit de violence.

Prenons l'exemple le plus actuel, celui du mois de ramadan qui s'est ouvert le 11 août. Evidemment, nous paraissons ici au plus loin de l'affaire de la lapidation, et aujourd'hui en France l'on n'entend guère de critiques sur cette pratique du jeûne. Au contraire, s'est installée sur la question une sorte de consensus angélique. Nous aurions là un événement "entré dans la vie et ancré dans le calendrier de la nation" et nos médias semblent incapables de faire autre chose que de célébrer la convivialité, la solidarité, le caractère festif de cette période.

Soit, mais qui soulignera en contrepartie le caractère violent de ce jeûne total exigé de la part de tout pratiquant pubère du matin au soir pendant un mois entier ? De nombreux musulmans éludent la question en prétendant que, pour l'individu qui a la foi et qui est entouré d'autres musulmans solidaires dans leur jeûne, celui-ci est facile.

Comment peut-on avoir l'inconscience de prétendre cela ? Jeûner toute la journée, sans avoir même le droit de boire un peu d'eau, et ce pendant un douzième de l'année, constitue un exercice de privation radical et relève d'un ascétisme religieux de haut niveau que rien ne justifie d'ordonner à l'ensemble d'une communauté. La tradition n'exempte de cet effort supérieur que les malades, les femmes enceintes ou en période de menstruation et les voyageurs.

Mais force reste à la loi totalitaire qui ne reconnaît aucun droit au choix personnel : seul est reconnu comme vrai musulman celui qui jeûne. L'orthodoxie d'institution - les dignitaires - et l'orthodoxie de masse - le corps communautaire - exercent là sur les comportements une double surveillance et censure.

Il n'y a peut-être pas de commune mesure entre la pratique ignoble de la lapidation des femmes et celle du ramadan. Mais il y a entre elles ce rapport que le discernement doit savoir établir entre une radicalité générale et l'un de ses excès les plus extrêmes. Ici et là, ce qui se manifeste est une violence infligée à la personne humaine au nom de la religion. L'islam n'a pas commencé de dénouer le rapport qui unit la violence et le sacré.

Chacune de ses pratiques en porte la marque infamante, à des degrés certes très divers mais toujours repérables. Les cinq prières quotidiennes exigées à heure fixe ? Une violence morale faite au jugement personnel d'un être humain qui pourrait prétendre choisir les moments qu'il veut consacrer à sa vie spirituelle. Le pèlerinage à La Mecque ? Une violence symbolique et politique par laquelle l'islam mondial est maintenu inféodé à la tutelle du wahhabisme saoudien.

Il ne s'agit pas de condamner ces pratiques rituelles - jeûne, prière, pèlerinage - en tant que telles. Elles peuvent offrir un support efficace au besoin éprouvé par tel individu de mener une vie spirituelle (étant bien entendu que celle-ci peut aussi se conduire hors de tout champ religieux).

Mais qu'est-ce que les musulmans attendent pour les déclarer libres ? Contrairement à l'objection courante, cela n'atomiserait pas la communauté, mais la ferait passer de l'état clos de l'uniformité à l'état ouvert de la diversité. Et contrairement à une autre objection, cela ne détruirait pas l'autorité de Dieu, mais obligerait chaque conscience à aller chercher cette voix divine dans sa propre intériorité. Enfin, cela permettrait à l'islam de sortir de sa logique générale de radicalité et de violence dont la sentence de lapidation contre laquelle nous nous insurgeons aujourd'hui n'est qu'un extrême.

Si cette culture religieuse de l'islam ne change pas, elle continuera de se déconsidérer aux yeux du monde. Car de tels excès monstrueux ne peuvent évidemment pas surgir n'importe où et il serait trop facile de les considérer comme des phénomènes n'ayant - selon la formule consacrée par les bien-pensants - "rien à voir avec l'islam". Ils ne sont que la grimace la plus affreuse d'une religion qui passe son temps à se caricaturer elle-même. "Qui bene amat bene castigat", qui aime bien châtie bien.

Source : Journal Le Monde du 30/08/2010

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Newt Gingrich : Islam et USA

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Ces deux films sont à voir. Désolé, mais juste le premier des deux est sous-titré, ça apprendra aux autres d'avoir glandé à l'école durant les cours d'anglais.

On raconte (bruits de couloirs ?) que Newt Gingrich se prépare pour les prochaines primaires avant les présidentielles de 2012. C'est un républicain, bien entendu, et il n'épargne ni Obama, ni les intellectuels gauchistes américains qui nous dispensent leur rêve mou de bisounours à longueur de "Yes we can" et de "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" qui inspirait déjà beaucoup Jean Yanne 30 piges en arrière.


Islam et USA


Une mosquée à proximité de Ground Zero ?

En tout cas, une clarté comme celle-là, sortant de la bouche d'un homme politique fait cruellement défaut non seulement aux USA, mais de par chez nous aussi.

22:07 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/08/2010

Le vrai Franc-Parler de Tariq Ramadan

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Tariq Ramadan, lorsqu'il est loin des médias, a un franc-parler beaucoup plus détendu. Ce type est une vipère et ceux qui le suivent ne sont que vipères en puissance. Pour lui être "Français" n'est qu'une situation "géographique" et à la question "Que doit-on attendre d’un élu local ?" il répond que la communauté musulmane n’a pas besoin d’un élu dans certains domaines : "Avec ou sans l’élu on l’aura notre mosquée, avec ou sans l'élu on aura nos institutions."

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Abdelwahab Meddeb : "90% des musulmans sont bêtes."

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Abdelwahab Meddeb, un des ennemis jurés de Tariq Ramadan, n'a pas sa langue dans sa poche. Présent un moment sur YouTube, cet extrait a été retiré grâce à l'intervention de nos amis muslims qui se sont sentis quelque peu insultés. Toute vérité n'est pas bonne à dire.

 

Lien: "90% des musulmans sont bêtes"

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Dans la Caverne du Révérend du Rock...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Des nouvelles du Rev'. Après l'aventure King Size, The Rev' a quitté Peter Night Soul Deliverance, non sans avoir enregistré un magnifique album avant, dont je vous parlerai bientôt, et le groupe Margerin. Mais pourquoi donc ? Et bien pour se lancer dans une nouvelle aventure.


Cliquez sur la photo

Consultez les chroniques du Rev'. Chanson du jour ou Cinéma. That's serious business.

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27/08/2010

Stevie Ray Vaughan : Riviera Paradise

=--=Publié dans la Catégorie "Blues"=--=

Stevie Ray Vaughan. Mort le 27 Août 1990. 20 ans déjà... Souvenirs. Poussière du Texas.

Un morceau qui soigne... Riviera Paradise. Grandiose et énorme. inatteignable. Unique.

02:26 Publié dans Blues | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/08/2010

"Islam" veut bien dire "Soumission"... et non "Paix" !

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Un article du Figaro d'hier. Merci à l'ami JC de me l'avoir signalé.

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Un musulman d'origine sénagalaise a été violemment pris à partie par plusieurs individus alors qu'il se trouvait en terrasse d'un bar. Deux semaines après les faits, il se trouve toujours hospitalisé.

Un déchainement de violences sous prétexte qu'il ne respectait pas la «tradition». Un père de famille de 45 ans, résidant à Lyon, a été pris a partie par plusieurs individus alors qu'il buvait tranquillement un café en terrasse, a révélé mardi Lepoint.fr. Motif : l'homme, un musulman d'origine sénégalaise, ne respectait pas la tradition du jeûne, normalement imposé par le ramadan qui a démarré le 11 août dernier.

Tout commence le vendredi 13 août. Hamara Diarra est tranquillement assis dans un café du centre-ville lorsqu'un homme vient le voir et lui reproche de ne pas respecter le ramadan en buvant un café avant la tombée du soleil. L'intéressé lui rétorque alors qu'il agit en fonction de ses croyances personnelles, rapporte un témoin de la scène. Une défense qui n'est pas du goût de son interlocuteur, qui appelle aussitôt en renfort «au moins trois amis», tous «d'origine maghrébine», indique la police.

Le quadragénaire est alors violemment agressé. Frappé à l'arrière du crâne par une bouteille en verre et une chaise, Hamara Diarra s'effondre sur le sol et est transféré d'urgence à l'hôpital. Les médecins sont contraints de lui faire une trépanation, soit un trou dans la boîte crânienne. Deux semaines après son agression, il se trouve toujours hospitalisé et n'a pas pu être interrogé. Son état est jugé stationnaire.

 

Une autre agression à Toulouse

 

Les enquêteurs sont toujours à la recherche des individus. Car si l'agression a bien été filmée par une caméra de surveillance, la qualité d'image est trop mauvaise pour permettre de les identifier. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire et les enquêteurs ont lancé un appel à témoins. Le gérant du café pourrait décider de témoigner sous X, par peur de représailles.

Le recteur de la Grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a vivement condamné cette agression. Ces individus «ne sauraient se prévaloir de la pratique ou non du jeûne de ramadan», a-t-il indiqué dans un communiqué. «Cette agression n'est en aucun cas compatible avec les principes religieux que professe l'islam. La Mosquée de Lyon rappelle que la religion demeure de la responsabilité du musulman face à son créateur et que lui seul à le pouvoir de juger chacun d'entre nous pour ces actes et sa pratique religieuse. Nul homme n'a le pouvoir de se substituer à lui».

Lepoint.fr fait part d'une autre agression du même type, survenue quelques jours plus tard à Toulouse. Une jeune femme a porté plainte après avoir été agressée dans une grande surface. Deux adolescents lui auraient violemment reproché d'acheter de la nourriture en plein ramadan. La jeune femme leur aurait alors expliqué être de confession juive, et non musulmane, ce qui n'a fait que redoubler l'agressivité des deux jeunes. Un vigile a assisté à la scène mais n'est pas intervenu. Interrogé par les enquêteurs sur les raisons de sa passivité, l'homme a indiqué qu'il respectait le ramadan et qu'il était donc pressé de partir «pour pouvoir s'alimenter, dès le coucher du soleil ».

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25/08/2010

Point Godwin

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

Il faut que la chute se poursuive. Nous marchons sur la tête mais personne ne s'en rend compte. Toute la Gôche bien-pensante se plaint du projet du Gouvernement de Sarkozy de supprimer la Nationalité Française aux délinquants commettant des délits très graves. Ah ! ça s'émeut et ça suinte de sentimentalisme, ça en appelle à la vigilance citoyenne face à la montée de l'hydre nazie. Les pauvres cons. Qu'un fascisme s'installe donc, ils verraient la différence et rappelleraient de leurs voeux la restauration de Sarkozy ou Le Pen au pouvoir. Le Front Populaire de 1938, c'est-à-dire la Gauche d'alors, prévoyait déjà que tout nouveau français naturalisé depuis moins de 10 ans et commettant un délit passible d'une année de prison seulement puisse être déchu de sa nationalité française. Mais Ségolène, tout sourire, s'en moque, elle préfère s'adonner à l'illumination de Balaam et convoquer les coeurs pour qu'ils pensent à la place des cervelles, et tous ses camarades de combat à sa suite. Pitres. Guimauve poisseuse. Utopistes qui nous préparent les bains de sang de demain.

Et il faut les voir, ces chiens, applaudir à l'arrestation d'un vieillard de 73 ans qui a eu le culot de tirer sur deux pauvres filles, issues de la diversité, qui tentaient de le cambrioler, en blessant une gravement au thorax. Et que disent-ils, nos bisounours ? Que le vieil homme aurait dû se laisser voler ! Vous le croyez ça ?
En attendant, quand une vieille mamie de 97 ans meurt une semaine après avoir été victime d'une agression violente chez elle, là, pas de bruit... personne n'en parle. Après tout, elle avait 97 ans cette vieille, elle a bien vécu, non ? Les ordures ! Comme j'aurais préféré qu'elle dégomme la tête des enfants de salauds qui s'en sont pris à elle. D'ailleurs si vous approchez de la cinquantaine pleurez d'avance sur vos vieux jours, puisque les agressions à l'encontre des retraités sont en augmentation. Autant le dire, ça nous promet des retraites heureuses entre le faible pécule que nous toucherons pour survivre et les attaques de crétins sanguinaires cherchant à s'en emparer.

Et Villepin, pauvre burne avec son verbe fleuri, qui se prend pour Lamartine ou Hugo et qui ne sera jamais ni l'un ni l'autre et encore moins De Gaulle qu'il ne fait que singer. Il collabore politiquement avec une femme qui déclare vouloir, en travaillant avec lui, servir la France et l'Algérie ! J'aimerais bien savoir comment réagirait l'opinion algérienne si un français d'origine, naturalisé algérien ou né en Algérie, prenait du service politique là-bas et déclarait vouloir servir l'Algérie et la France. Est-il nécessaire de faire des commentaires ?

Reste la suppression pure et simple de Louis XIV et de Napoléon Ier en cours d'Histoire au Collège. Remplacés par je ne sais quel enseignement sur les Aztèques, les Mayas, et les Empires Africains. Non qu'il y ait du mal à cela, mais comment faire tenir debout un peuple s'il ne connaît pas sa propre Histoire et n'apprends à en être fier quand de bonnes choses ont été réalisées et critique lorsque des erreurs ont été commises ? Nos dirigeants veulent des chiens qui tendent la patte, peut-être pour donner raison à Houria Bouteldja qui traite les blancs de sous-chiens ? Toujours est-il que c'en est fini des batailles de l'Empereur, perdues ou gagnées, à présent nous allons nous édifier en nous confrontant à l'Empire Africain du Monomotapa qui va nous émerveiller avec ses... euh... grandes inventions.

podcast

Tentez d'en parler, vous recevrez les points Godwin adéquats. C'est toujours la même histoire. Le Gôchiste de base qui demeure désespérément de Gôche (j'ai entendu ça, oui, et ça m'a fait marrer cette volonté de demeurer attaché contre la Raison elle-même à un système politique qui a prouvé depuis belle lurette qu'il ne pouvait fonctionner en rien) ne sait trouver d'autres mots que "fasciste", "raciste" sitôt que l'on évoque les problèmes que j'ai mentionné ci-dessus. C'est un niveau d'argumentation implacable.
Le Gôchiste a une affection toute particulière pour les apophtegmes abstraits, les verdicts croupis, les clichés ressassés sans rumination, les antiennes momifiées, les expressions insignifiantes, les slogans faciles, les devises creuses qui font office chez lui de pensée. Il aime faire perdre au langage toute substance, comme le désiraient déjà les nazis et les éminences soviétiques. C'est ainsi qu'Adorno eut le culot de déclarer qu'après Auschwitz il n'était plus possible de faire de la poésie. Autrement dit, après Auschwitz et les Goulags, autant le dire, à voir où le langage en est, on peut décréter que Hitler et Staline ont gagné. A part ça, il n'y a aucun lien psychologique entre le nazisme et le communisme. Le langage n'est plus du tout le lieu du sens mais celui où ça blablate, le poulailler où les significations se perdent et expirent. "Fascîîîîsteuh" ! Vacuité et Néant plutôt. Et ça prolifère au point où le Gôchiste qui n'est qu'un sinistre petit bourgeois qui s'ignore, ou feint de l'ignorer, clame des choses dont il méprise la portée et qui sera celle-ci : des massacres et des affrontements se préparent et je rêve d'avance de voir leurs mines défraîchies au jour "j" lorsqu'ils crieront aux barbus déterminés qu'ils sont pour l'amitié entre les peuples, qu'ils ne sont pas racistes, toussa toussa... avant que la lame ne s'abatte sur leurs gosiers.

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L'Oeuvre de l'Historien Jacques Heers

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

Cette émission du Canal Académie retrace le parcours de l'Historien Jacques Heers. Il en profite pour briser quelques préjugés, comme dans le texte que je vous propose plus bas.

podcast

Pour rebondir, d'une certaine façon, sur le long extrait du Journal de Maurice G. Dantec, que j'ai mis en ligne il y a quelques jours, voici un texte de Jacques Heers consacré à la légende de la transmission du Savoir Antique par le monde arabo-musulman durant le moyen-âge.

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A en croire nos manuels, ceux d’hier et plus encore ceux d’aujourd’hui, l’héritage de la Grèce et de Rome fut complètement ignoré dans notre monde occidental, de la chute de l’empire romain et du développement du christianisme jusqu’à la «Renaissance» : nuit du Moyen Âge, mille ans d’obscurantisme !

Et d’affirmer, du même coup, que les auteurs de l’Antiquité ne furent connus que par l’intermédiaire des Arabes, traducteurs appliqués, seuls intéressés, seuls capables d’exploiter et de transmettre cette culture que nos clercs méprisaient.

Parler d’«Arabes» est déjà une erreur. Dans les pays d’islam, les Arabes, lettrés et traducteurs, furent certainement bien moins nombreux que les Persans, les Egyptiens et les chrétiens de Syrie et d’Irak. La plupart des textes grecs ont d’abord été traduits en langue syriaque, parler araméen de la ville d’Edesse, qui a largement survécu à l’islam et ne disparaît qu’au XIIIe siècle. Au temps d’al Ma’mum, septième calife abbasside (813-833), Hunan ibn Isbak, le plus célèbre des hellénistes, hôte privilégié de la Maison de la Sagesse à Bagdad, était un chrétien. Il a longtemps parcouru l’Asie Mineure pour y recueillir des manuscrits grecs, qu’il traduisait ou faisait traduire sous sa direction. Nos livres parlent volontiers des savants et traducteurs de Tolède, qui, au temps des califes de Cordoue, auraient étudié et fait connaître les auteurs anciens. Mais ils oublient de rappeler que cette ville épiscopale - comme plusieurs autres et nombre de monastères - était déjà, sous les rois barbares, bien avant l’occupation musulmane, un grand foyer de vie intellectuelle toute pénétrée de culture antique. Les clercs, demeurés chrétiens, très conscients de l’importance de transmettre cet héritage, ont tout simplement poursuivi leurs travaux sous de nouveaux maîtres.

On veut nous faire croire aux pires sottises et l’on nous montre des moines, copistes ignares, occupés à ne retranscrire que des textes sacrés, acharnés à jeter au feu de précieux manuscrits auxquels ils ne pouvaient rien comprendre. Pourtant, aucun témoin, aux temps obscurs du Moyen Age, n’a jamais vu une bibliothèque livrée aux flammes et nombreux sont ceux qui, au contraire, parlent de monastères rassemblant d’importants fonds de textes anciens. Il est clair que les grands centres d’études grecques ne se situaient nullement en terre d’islam, mais à Byzance. Constantin Porphyrogénète, empereur (913-951), s’est entouré d’un cercle de savants, encyclopédistes et humanistes ; les fresques des palais impériaux contaient les exploits d’Achille et d’Alexandre. Le patriarche Photius (mort en 895) inaugurait, dans son premier ouvrage, le Myriobiblion, une longue suite d’analyses et d’exégèses d’auteurs anciens. Michel Psellos (mort en 1078) commentait Platon et tentait d’associer le christianisme à la pensée grecque. Nulle trace dans l’Église, ni en Orient ni en Occident, d’un quelconque fanatisme, alors que les musulmans eux-mêmes rapportent nombre d’exemples de la fureur de leurs théologiens, et de leurs chefs religieux contre les études profanes. Al-Hakim, calife fatimide du Caire (996-1021), interdisait les bijoux aux femmes, aux hommes, les échecs, et aux étudiants, les livres païens. A la même date, en Espagne, al-Mansour, pour gagner l’appui des théologiens (musulmans), fit brûler par milliers les manuscrits grecs et romains de la grande bibliothèque de Cordoue. L’Occident chrétien n’a connu aucune crise de vertu de ce genre.
Les « Arabes » ont certainement moins recherché et étudié les auteurs grecs et romains que les chrétiens. Ceux d’Occident n’avaient nul besoin de leur aide, ayant, bien sûr, à leur disposition, dans leurs pays, des fonds de textes anciens, latins et grecs, recueillis du temps de l’empire romain et laissés en place. De toute façon, c’est à Byzance, non chez les « Arabes », que les clercs de l’Europe sont allés parfaire leur connaissance de l’Antiquité. Les pèlerinages en Terre sainte, les conciles œcuméniques, les voyages des prélats à Constantinople maintenaient et renforçaient toutes sortes de liens intellectuels. Dans l’Espagne des Wisigoths, les monastères (Dumio près de Braga, Agaliense près de Tolède, Caulanium près de Mérida), les écoles épiscopales (Séville, Tarragone, Tolède), les rois et les nobles, recueillaient des livres anciens pour leurs bibliothèques. Ce pays d’Ibérie servait de relais sur la route de mer vers l’Armorique et vers l’Irlande, où les moines, là aussi, étudiaient les textes profanes de l’Antiquité.

Peut-on oublier que les Byzantins ont, dans les années 550, reconquis et occupé toute l’Italie, les provinces maritimes de l’Espagne et une bonne part de ce qui avait été l’Afrique romaine ? Que Ravenne est restée grecque pendant plus de deux cents ans, et que les Italiens appelèrent cette région la Romagne, terre des Romains, c’est-à-dire des Byzantins, héritiers de l’empire romain ?

Byzance fut la source majeure de la transmission

Rien n’est dit non plus du rôle des marchands d’Italie, de Provence ou de Catalogne qui, dès les années Mille, fréquentaient régulièrement les escales d’Orient, et plus souvent Constantinople que Le Caire. Faut-il les voir aveugles, sans âme et sans cervelle, sans autre curiosité que leurs épices ? Le schéma s’est imposé, mais c’est à tort. Burgundio de Pise, fils d’une riche famille, a résidé à Constantinople pendant cinq années, de 1135 à 1140, chez des négociants de sa ville. Il en a rapporté un exemplaire des Pandectes, recueil des lois de Rome, rassemblé par l’empereur Justinien, conservé pieusement plus tard par les Médicis dans leur Biblioteca Laurenziana. Fin helléniste, il a traduit les ouvrages savants de Gallien et d’Hippocrate et proposa à l’empereur Frédéric Barberousse un programme entier d’autres traductions des auteurs grecs de l’Antiquité. Cet homme, ce lettré, qui ne devait rien aux Arabes, eut de nombreux disciples ou émules, tel le chanoine Rolando Bandinelli, qui devint pape en 1159 (Alexandre III).

Rendre les Occidentaux tributaires des leçons servies par les Arabes est trop de parti pris et d’ignorance : rien d’autre qu’une fable, reflet d’un curieux penchant à se dénigrer soi-même.

Jacques Heers, Nouvelle Revue d’Histoire, n° 1, juillet-août 2002

 

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24/08/2010

Paix et Sécurité

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

"Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple : Paix ! paix ! disent-ils. Et il n'y a point de paix." Sainte Bible, Jérémie 8 : 11

"(...) Ah ! Seigneur Eternel ! Voici, les prophètes leur disent: Vous ne verrez point d'épée, Vous n'aurez point de famine; Mais je vous donnerai dans ce lieu une paix assurée.
Et l'Eternel me dit : C'est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes ; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d'ordre, Je ne leur ai point parlé; Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, Des tromperies de leur coeur, qu'ils vous prophétisent."
Sainte Bible, Jérémie 14 : 13-14

"Ces choses arriveront parce qu'ils égarent mon peuple, En disant: Paix ! quand il n'y a point de paix. Et mon peuple bâtit une muraille, Et eux, ils la couvrent de plâtre." Sainte Bible, Ézéchiel 13 : 10

"Quand les hommes diront: Paix et sécurité ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point." Sainte Bible, 1 Thessaloniciens 5 : 3

Paix et Sécurité

Paix et Sécurité II

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23/08/2010

Didier Long : Christianisme et Capitalisme

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

Une piste de réflexion...

 

L’idéal judéo-chrétien de liberté, d’égalité et de fraternité est pour Didier Long fondateur de la civilisation du capitalisme, où la cupidité et le cynisme n’ont pas de place car ils en sont des perversions. Il l'évoque dans son livre, "Capitalisme et Christianisme"... et dans cette émission de Canal Académie.

podcast

 

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19/08/2010

UNCLE TUPELO : Satan, your kingdom must come down

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Satan, your kingdom must come down
Satan, your kingdom must come down
I heard the voice of Jesus say
Satan, your kingdom must come down

Gonna pray until they tear your kingdom down
Gonna pray until they tear your kingdom down
I heard the voice of Jesus say
Satan, your kingdom must come down

Gonna shout until they tear your kingdom down
Gonna shout until they tear your kingdom down
I heard the voice of Jesus say
Satan, your kingdom must come down

UNCLE TUPELO

 

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17/08/2010

L'héritage de l'Islam... par Maurice G. Dantec

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

Tiré du troisième pavé du Journal de Maurice G. Dantec, Le Théâtre des Opérations, 2002-2006, American Black Box, le long texte que je vous donne ici est à lire de bout en bout. Les notes données en fin de texte sont celles-là mêmes que Dantec attribue au site internet "Réfractaires" qui malheureusement n'existe plus, et la note n°: 2 renvoie à un lien internet qui ne fonctionne plus non plus. Pour le reste, ce sont des références tirées de livres. Je vous donne néanmoins ces notes telles quelles. Afin de permettre au lecteur d'approfondir par lui-même ce qu'il lit, j'ai mis des liens sur les noms propres essentiels ou sur les notions importantes chaque fois que cela m'a été possible. C'est moi qui ai souligné certaines parties du texte quand j'ai estimé qu'il était bon d'appuyer ce qui y était dit. Bonne lecture.

 

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"Retrouvé sur le site Réfractaires :

L’islam a permis de développer une civilisation riche, basée sur la spiritualité.

Les Arabes et les musulmans sont apparus sur la scène du monde en 630 P.C. Quand les armées de Muhammad ont commencé leur conquête du Moyen-Orient il s’agissait d’une conquête militaire, utilisant la force, et non d’une entreprise de missionnaires. Elle avait été autorisée par une déclaration de Jihad contre les « Infidèles » que les musulmans pouvaient convertir et assimiler de force.
Très peu de communautés indigènes du Moyen-Orient ont survécu à ces invasions, comme cela a été le cas des Assyriens [1], des Juifs, des Arméniens et des Coptes d’Égypte.
Par la conquête du Moyen-Orient, les Arabes ont placé ces communautés sous un système de dhimmitude (voir Islam and Dhimmitude, de
Bat Ye’Or), où les communautés ont été considérées en tant que minorités religieuses (chrétiens juifs et zoroastriens). Ces communautés ont dû payer un impôt (appelé un Jizzya en arabe) qui était, en fait, une pénalité pour être non musulman, et qui se montait, en général, à 80% en période de tolérance et jusqu’à 150% en période d’oppression. Cet impôt avait été conçu pour forcer ces communautés à se convertir à l’islam.

Les architectes arabes ont conçu des bâtiments défiant les lois de la pesanteur.

Les lignes de l’architecture arabe comprennent de nombreux dômes et voûtes.
Les progrès scientifiques nécessaires à ces réalisations sont fréquemment attribués aux Arabes. Pourtant, cette percée architecturale, fondamentale pour employer une forme parabolique au lieu d’une forme sphérique dans ces structures, a été faite par les Assyriens, plus de mille trois cents ans plus tôt, comme démontré par les sources archéologiques.
Un exemple frappant : Sainte-Sophie de Constantinople a été inaugurée en 537. Elle se caractérise par une gigantesque coupole haute de 56 mètres et de 32 mètres de diamètre. Elle fut transformée en mosquée en 1453. Elle représentait un défi architectural pour les musulmans. Plusieurs architectes turcs furent exécutés pour n’avoir pas réussi à égaler Sainte-Sophie.
Le plus grand architecte ottoman,
Koca Mimar Sinan (1491-1588), un janissaire (chrétien d’origine, converti de force à l’islam pour devenir soldat d’élite), écrit dans ses mémoires : « Les architectes de quelque importance en pays chrétiens se prétendent bien supérieurs aux musulmans, parce que ceux-ci n’ont jamais rien réalisé qui puisse se comparer à la coupole de Sainte-Sophie. Grâce à l’aide tu Tout-Puissant et à la faveur du Sultan, j’ai néanmoins réussi à bâtir, pour la mosquée du sultan Selim, une coupole dépassant celle de Sainte-Sophie de quatre aunes pour le diamètre et de six pour la hauteur. » En réalité, il se trompait (volontairement ?) dans ses dimensions. De plus, il avait atteint ce résultat en insérant d’inesthétiques barres de fer horizontales dans le creux des arcades des demi-coupoles latérales, afin de neutraliser les poussées latérales provoquées par la grande coupole. La mosquée de Selim à Edirne, jamais surpassée ultérieurement par un architecte musulman, fut terminée en 1575, plus d’un millénaire après Sainte-Sophie ! Il fallut deux fois plus de temps pour la construire que pour terminer son modèle.

Sainte Sophie, Constantinople

Les mathématiciens arabes ont créé l’algèbre et les algorithmes qui ont permis l’avènement de l’informatique.

Les bases fondamentales des mathématiques modernes ont été établies, non pas des centaines mais des milliers d’années avant l’islam, par les Assyriens et les Babyloniens qui connaissaient déjà le concept de zéro, le théorème de Pythagore, ainsi que de nombreux autres développements.
D’autre part, la mathématique indienne se manifeste brillamment dès le ve siècle avec
Aryabhata, premier grand mathématicien et astronome indien, et apparaît indépendante de celle des Grecs. Un autre mathématicien indien, Brahmagupta, est sans doute le premier, dans des calculs commerciaux, à user des nombres négatifs pour signifier les pertes et les profits et à les utiliser en algèbre en énonçant la règle des signes [2]. Il emploie dans ses calculs les chiffres décimaux (graphisme très proche de nos chiffres actuels dits « arabes ») et principalement le zéro dont l’apparition en Inde, tout particulièrement dans l’œuvre de Brahmagupta, est un pas de géant en algèbre [3].
L’Inde subira les invasions musulmanes et les Arabes adopteront les travaux des mathématiciens indiens. C’est ainsi que ces importants travaux indiens en mathématique, que les musulmans se sont appropriés
[4], seront transmis par les Arabes (Maures) lors de leurs invasions en Andalousie (sud de l’Espagne). Les chiffres de notre système décimal (1 à 9) dits « arabes » ne furent introduits en Europe que vers l’an 1000.

Les savants arabes ont étudié le corps humain et ont découvert de nouveaux traitements.

Une écrasante majorité de ces médecins (99%) étaient des Assyriens. Aux ive, ve et vie siècles, les Assyriens ont commencé une traduction systématique des connaissances grecques en assyrien. D’abord, ils se sont concentrés sur les travaux religieux, mais ensuite la philosophie et la médecine. Socrate, Platon, Aristote, Galien et beaucoup d’autres ont été traduits en assyrien, et de l’assyrien en arabe. Ce sont ces traductions arabes que les Maures ont apportées avec eux en Espagne, que les Espagnols ont traduites en latin et ont diffusé dans l’ensemble de l’Europe, induisant la période de la Renaissance.
Dès le vie siècle, les Assyriens avaient commencé à exporter de nouveau à Byzance leurs propres travaux sur la science, la philosophie et la médecine. Dans le domaine de la médecine,
la famille assyrienne de Bakhteesho a produit neuf générations de médecins et a fondé la grande école médicale de Gundeshapur (Iran). En outre, dans le secteur de la médecine, le manuel de l’Assyrien Hunayn-Ibn-Ishaq sur l’ophtalmologie, écrit en 950, est resté le manuel de référence sur le sujet jusqu’en 1800.
Dans le domaine de la philosophie, le travail assyrien du
philosophe Edessa a développé une théorie de physique qui a rivalisé avec la théorie d’Aristote et qui a cherché à remplacer la matière par des forces (mécanique quantique).
Un des plus grands accomplissements assyriens du ive siècle a été la fondation de la première université au monde,
l’école de Nisibis, qui a eu trois départements : théologie, philosophie et médecine. Elle est devenue un aimant et un centre du développement intellectuel dans le Moyen-Orient. Les statuts de l’école de Nisibis, qui ont été préservés, sont devenus le modèle sur lequel la première université italienne a été établie [5]. Quand les Arabes et l’islam ont envahi le Moyen-Orient en 630, ils ont rencontré six cents ans de civilisation chrétienne assyrienne, avec un héritage riche, une culture fortement développée, et des établissements d’études avancés. C’est cette civilisation qui est devenue la base de la civilisation arabe.

Les astronomes arabes ont étudié le ciel, nommé les étoiles, et préparé le terrain à l’exploration de l’espace.

En fait, ces astronomes n’étaient pas des Arabes mais des Chaldéens et des Babyloniens (sud de l’Irak actuel) qui, pendant des millénaires, ont été des savants réputés. Ces peuples ont été arabisés et islamisés de force, tellement rapidement que, dès le viiie siècle, ils avaient disparu complètement.
Autre exemple :
« En l’année 156 (722 apr. J.-C.)
le calife Al-Mânsûr reçut en audience un homme originaire de l’Inde, qui connaissait à fond le calcul appelé "Sindhind", relatif aux mouvements des étoiles. Cet homme avait, de plus, avec lui, dans un livre comprenant douze chapitres, des équations astronomiques faites au moyen de sinus droits calculés à un quart de degré près, des procédés divers pour prédire l’avenir d’après les éclipses solaires et lunaires et les ascensions des signes zodiacaux, etc. Il disait que c’était là le résumé des sinus astronomiques attribués à un monarque indou appelé Kabagar, calculés à une seconde près.
Al-Mânsûr ordonna de traduire ce livre en arabe et d’en tirer un traité que les Arabes prendraient comme ouvrage fondamental dans l’étude des mouvements stellaires.
Muhammad al-Fazârî se chargea de ce travail et tira de ce livre l’ouvrage connu chez les astronomes, sous le titre d’As-Sindhind al Kabîr (‘’le Grand Sindhind’’) : ce mot signifie en sanscrit ‘’temps infini’’. Les savants de cette époque se servirent de ce traité jusque sous le règne d’al-Ma’mûn. À ce moment, al-Khwarizmi en fit un abrégé pour ce prince et en tira sa table fameuse dans tout le monde musulman. »
(Source : traduction de Les catégories des nations, de l’écrivain du xie siècle
Saïd).

La dette de la civilisation occidentale vis-à-vis de l’islam.

Cette interprétation de l’histoire résulte des recommandations issues en septembre 1968 par « l’Académie de Recherche islamique ». Cette conférence recommande la publication détaillée, en plusieurs langues, de la mise en évidence de la civilisation islamique, en ce qui concerne les Droits de l’Homme, et de la comparer avec la civilisation occidentale. La conférence recommande la préparation d’une études historique et scientifique expliquant l’impact de la civilisation musulmane et son enseignement sur les mouvements politiques, sociaux et religieux en Occident, depuis la Renaissance [6].
Par conséquent, de nombreux travaux ont été publiés, tout au long de ces dernières vingt années, par de distingués spécialistes de la culture arabe, qui magnifient la contribution islamique à la civilisation européenne.
Pour les musulmans, si la culture étrangère ne peut pas être détruite, elle est appropriée, et les historiens révisionnistes prétendent qu’elle est et était arabe, comme c’est le cas de la plupart des « accomplissements » arabes cités ci-dessus. Par exemple, les textes arabes d’histoire au Moyen-Orient enseignent que les Assyriens étaient des Arabes, un fait qu’aucun savant chercheur n’affirmerait, et qu’aucun Assyrien vivant n’accepterait.
Toute contestation du principe de supériorité islamique par les dhimmis, que ce soit par l’émancipation ou par la libération de leur pays, constitue un blasphème et une source amère d’humiliation et de rancœur. Et ce même comportement répétitif a continué d’exister après que l’oumma, avec ses propres philosophes et intellectuels, a développé une brillante civilisation.
L’un des principes de base de l’islam est enraciné dans le dogme de perfection de l’oumma, perfection qui la lie à l’obligation sacrée de diriger le monde entier.
Tout emprunt à une autre civilisation est interdit, puisque la perfection n’emprunte pas de l’imperfection sans s’abîmer elle-même. Les musulmans sont donc engagés dans une campagne de destruction et d’appropriation des cultures et des communautés, des identités et des idées. Partout où cette population rencontre un non-musulman, l’exemple de la destruction des statues bouddhistes en Afghanistan, ou de celle de Persépolis, par l’Ayatollah Khomeyni. C’est un modèle de comportement qui s’est inlassablement reproduit, depuis l’arrivée de l’islam, il y a mille quatre cents ans, et qui est amplement décrit dans les sources historiques.

Il est hors de doute que la civilisation islamique, telle que nous la connaissons, n’aurait tout simplement pas existé sans héritage grec [7].
Les traducteurs étaient principalement des chrétiens
[8].
Comme le rappelle
Ibn Khaldun, les Arabes n’ont pas joué un rôle important dans le développement des connaissances scientifiques de l’islam : « Il est étrange que, à de très rares exceptions, les musulmans qui ont excellé dans les sciences religieuses et intellectuelles ne sont pas des Arabes… »
La science dans l’islam n’est pas restée exclusivement aux mains des musulmans, même après l’arabisation. La contribution des chrétiens et des juifs était si active que le fons vitae d’
Ibn Gabirol (Avicebron) passait pour le travail d’un musulman, jusqu’au xixe siècle, quand Munk découvrit que son auteur était juif [9].

Je suis, pour ma part, en train d’étudier une histoire des sciences arabes en trois volumes et je constate en effet :
1) que les sources indiennes, chaldéo-babyloniennes, assyriennes, grecques, perses, égyptiennes, voire juives, de la science arabe ne peuvent être contestées, même par des historiens arabo-musulmans. Vers l’an 600, les Arabes pré-islamisés n’étaient encore qu’un peuple de Bédouins et de marchands. On ne note la présence d’aucun fait marquant dans le domaine des sciences qui puisse venir d’Arabie avant la grande conquête du viie siècle, et disons même plutôt avant celle des premières dynasties établies, c’est-à-dire aux viiie et ixe siècles. Il n’y a plus rien ou presque après 1300.
2) En revanche, la CONQUÊTE militaire éclair des années 630-680 permet à ce peuple de semi-nomades du désert d’accéder d’un coup aux merveilles du monde antique, devenu chrétien : culture helléno-chrétienne, philosophies platonicienne et pré-socratique, architecture byzantine, astronomie chaldéo-babylonienne, mathématiques indiennes et grecques, chimie venue des Perses et des Égyptiens, etc.
3)
Les Arabes islamisés furent donc de grands pillards et de grands synthétiseurs. Leur rôle ne doit pas être amoindri mais ne peut en aucun cas passer pour ce qu’il n’est pas.

 

Il faut également, en cette même époque de révisionnisme cool, et furieusement tendance, c’est-à-dire masochiste-nihiliste, il faut aussi, alors que les Croisades sont vouées aux gémonies par des armadas de crétins instruits d’articles de journaux, et que tout le monde a oublié la splendeur des deux siècles de prospérité amenés par les États latins d’Orient, oui, il faut donc parler un peu plus précisément de cette « religion de paix et de tolérance ».
Petit rappel du passé :

VIIe siecle

à partir de 622 : banditisme organisé par Muhammad depuis Médine (Arabie Saoudite), bataille de Badr où Muhammad et ses affidés tuent 70 hommes et ramènent un imposant butin, multiples assassinats politiques contre les adversaires du Prophète, nombreuses attaques de juifs de la région.
627 : extermination par l’armée de Muhammad de la tribu juive des Bann Qurayza (600 à 900 personnes).
• 634 : invasion de la Syrie par
Abu Bakr, mort de 4 000 habitants défendant leurs terres entre Gaza et Césarée. Campagne de Mésopotamie : 600 monastères détruits, moines tués, Arabes monophysites convertis ou tués, extermination de la population d’Elam et notables exécutés à Susa.
• 634-638 : invasion de Jérusalem avec destruction d’églises, pillages provoquant en 639 une famine qui fait des milliers de morts.
• en Arménie, massacre de la population d’Euchaita.
• Assyrie dévastée, grandes destructions dans la région de Daron, au sud-ouest du lac Van (Turquie), nouvelles exactions en 642 avec massacres et esclavage.
• de 639 à 642 le général musulman
Amr Ibn Al’As envahit l’Égypte. L’Égypte ne lui suffit pas et pour cela il tenta de coloniser la Makuria, un royaume chrétien indépendant.
• 643 : conquête de Tripoli par Amr, pillage, esclavage des femmes et des enfants au profit de l’armée arabe.
• 652 à 1276 : envoi annuel d’esclaves de la Nubie vers Le Caire.
• Carthage rasée et habitants exécutés, de même en Anatolie (Turquie), Mésopotamie, Syrie, Iran et Irak.
• fin VIIe siècle : conquête de l’Égypte par Amr b. al As, massacre de tous les habitants de Behnesa près de Rayum ainsi qu’à Fayoum, Aboit, Nikin.

VIIIe siecle

• 704-705 : des nobles arméniens sont rassemblés dans les églises de Saint-Grégory à Naxcawan et Xram sur l’Azaxis et brûlés vifs.
• 712 : conquête de Sind en Inde par
Muhammad b. Qasim, massacres au port de Debal (embouchure de l’Indus) pendant trois jours, entre 6 000 et 16 000 personnes tuées à Brahminabad.
• 722 : destruction de couvents et d’églises en Égypte.
• 745 : le général Omar, le nouveau gouverneur d’Égypte, intensifie la persécution des chrétiens, mais le roi Cyriacus de la Makuria réussit à stopper cette nouvelle attaque.
• 781 : sac d’Éphèse (Turquie), 7 000 Grecs déportés.
VIIIe siècle : monastères hindous de Kizil détruits.

IXe siecle

• 831 : le roi Zakaria, le nouveau monarque de la Makuria, s’inquiète à cause des chasseurs musulmans d’esclaves qui envahissent son pays (l’actuel Soudan).
• 832 : massacre de
coptes en basse Égypte suite à leur révolte contre une taxation discriminatoire.
• 838 : prise d’Amorion et esclavage des vaincus.
• 852-855 : persécutions en Arménie.
• 884 : couvent de Kalilshn à Bagdad pillé et détruit.
IXe siècle : conversions forcées à Harran, massacre de chrétiens à Séville.

Xe siecle

• 903 : 22 000 chrétiens rendus esclaves à Thessalonique.
• 924 : église et couvent de Marie à Damas détruits ainsi que des milliers d’églises en Égypte et en Syrie.
• vers l’an mil : pillages et destruction en Inde par
Mahmud de Ghazni, 50 000 hommes tués lors de la bataille de Sommath.

XIe siecle

• 1004 : Mahmud envahit Multan (Pakistan), conversions forcées dans la région de Ghor.
• 1010 : Mahmud envahit le royaume de Dawud de Multan.
• 1010 à 1013 : des centaines de juifs tués dans le sud de l’Espagne.
• 1016 : juifs chassés de Kairouan (Tunisie).
• 1033 : massacre de 6 000 juifs à Fez (Maroc).
• 1064 : conquête de la Géorgie et de l’Arménie par
Alp Arslan, massacres et esclavage.
• 1066 : 4 000 juifs tués à Grenade (Espagne).
• 1076 : Kumbi Kumbi, la capitale du Ghana, est détruite par les envahisseurs musulmans, la population réduite en esclavage.
XIe siècle : massacre de juifs à Fez et Grenade.

XIIe siecle

• 1126 : chrétiens espagnols déportés au Maroc par les Almoravides.
• vers 1150 : persécutions à Tunis.
• 1165 et 1178 : conversions forcées au Yémen pour les juifs.
• 1192 : dans l’État de Bihar (est de l’Inde),
Muhammad Khiji massacre des moines bouddhistes et rase une grande bibliothèque, destruction de temples à Sarnath près de Bénarès.
• 1198 : conversions forcées à Aden pour les juifs.
XIIe siècle : massacres de juifs en Afrique du Nord par
les Almohades.

XIIIe siecle

• vers 1200 : persécutions envers les bouddhistes.
• 1232 : massacre de juifs à Marrakech.
• 1268 : massacre lors de la conquête d’Antioche (Turquie) par
Baybars.
• 1274 : les musulmans de l’Égypte subjuguée commencent à coloniser et à détruire l’
Alwa, la Makuria et la Nobatia, les trois royaumes antiques chrétiens en Afrique. Les peuples de ces nations, autrefois indépendantes et rayonnantes, sont  vendus comme esclaves.
• 1291 et 1318 : conversions forcées des juifs à Tabriz (nord-ouest de l’Iran).
xiiie siècle :
près de Damas (Syrie), la population de Safad est décapitée par le sultan Baybars.

XIVe siecle

• 1333 et 1334 : conversions forcées des juifs à Bagdad (Irak).
• 1351 :
Firuz Chah dirige le nord de l’Inde : 180 000 esclaves dans la ville, destruction de temples hindous.
XIVe au XVIIe siècle :
prélèvement d’un cinquième des fils des familles de l’aristocratie chrétienne en Grèce, Serbie, Bulgarie, Arménie et Albanie, soit environ entre 8 000 et 12 000 personnes par an.

XVe siecle

• 1400 : Tamerlan dévaste Tbilissi (Géorgie).
• 1403 : nouvelle expédition de Tamerlan en Géorgie, massacres, destruction de villes et villages.
• début XVe siècle : en Mésopotamie, massacre de 4 000 personnes à Sivas (Turquie), 10 000 à Tus, 100 000 à Saray (Turquie), 90 000 à Bagdad (Irak) et 70 000 à Ispahan (Iran).

XVIIe siecle

• 1622 : persécutions contre les juifs en Perse.
• moitié xviie siècle : conversions forcées des juifs en Perse.
• 1679-1680 : destruction de temples à Udaipur, Chitor, Jaipur par Aurangzeb (nord de l’Inde).
XVIIe siècle : conversions forcées en Anatolie (Turquie).

XVIIIe siecle

• 1770 à 1786 : les juifs expulsés de Djeddah (Arabie Saoudite) se réfugient au Yémen.
• 1790 : massacre de juifs à Tétouan (Maroc).

XIXe siecle

• 1828 : massacre de juifs à Bagdad.
• 1834 : pillage à Safed.
• 1839 : conversions forcées et massacre de juifs à Meshed (Iran).
• 1840 : massacre de juifs à Damas.
• 1867 : massacre de juifs à Barfurush.
1894, 1895 et 1896 : massacre de 250 000 Arméniens par les Turcs.

XXe siecle

1904 et 1909 : 30 000 Arméniens tués à Adana.
• 1915 :
fin du génocide des Arméniens par les Turcs, plus d’un million de morts.

Entre 650 et 1905, des rapports évaluent que plus de vingt millions d’Africains ont été vendus en tant qu’esclaves par les musulmans. Il est intéressant de remarquer que la majorité de ces vingt millions d’esclaves n’était pas constituée par des hommes, mais par des femmes et des enfants qui sont plus vulnérables.

À ces chiffres, on peut rajouter maintenant le conflit israélo-palestinien depuis la seconde intifada : trois fois plus de civils juifs tués que de civils arabes, la guerre du Liban (massacres de chrétiens équivalant à des dizaines de Sabra et Chatila), l’Afghanistan des talibans, l’Irak de Saddam Hussein, l’Algérie des GIA ou de la Sécurité militaire (deux vent mille morts en douze ans), le Nigeria et ses exactions continuelles depuis sa « décolonisation », je passe sur le Soudan, l’Indonésie, le Pakistan, la Malaysia…
Il est à peu près aussi concevable aujourd’hui de critiquer l’Islam qu’il l’était de critiquer le communisme dans les années 1960 et 70.
Le seul changement, mais il est notable, c’est qu’il est désormais interdit par la loi republicaine de critiquer une religion qui s’est donné pour but l’asservissement général de l’humanité.
De plus en plus les points de jonction « théologiques » entre le gnosticisme islamique, l’universalisme socialiste et l’occultisme nazi s’éclairent : communisme du désert, gangstérisme clanique usurpant la charge des prophètes, la religion de Mahomet est aussi le premier programme de nationalisation de Dieu.
L’Islam n’est en fait rien d’autre que l’invention de la modernite.
Un protonazisme qui devait influencer pernicieusement toute la pensée mécaniste postchrétienne, jusqu’à ce qu’elle parvienne à sa perfection moderne, au xxe siècle, avec Hitler, ce Mahomet du Tyrol.

Tout illuminisme est un mécanisme accompli.

Il n’y a aucun moderne (post-quelque chose aujourd’hui) qui ne soit au fond de lui déjà prêt à la conversion plus ou moins forcée, ou dans le meilleur des cas à s’acquitter de la Jyzzia, pour conserver son statut de dhimmi, de « protégé ».
Les conquérants islamiques furent les premiers à institutionnaliser la discrimination religieuse : ils furent les inventeurs du concept de l’ « étoile jaune ». Chrétiens et juifs étaient considérés comme citoyens de seconde zone, leur vie ne tenait jamais qu’à un fil. Lors de la christianisation de l’Europe, aucun païen n’eut à souffrir de persécution — ce fut plutôt l’inverse — et lorsque après 313 (édits de Milan par Constantin) l’Empire devient chrétien, les païens ne furent aucunement rejetés hors de la société et moins encore exécutés, ou asservis en dhimmis. Ils furent convertis, par la grâce des saints missionnaires qui sillonnèrent le continent en tous sens, de l’Irlande à la Volga, de la Méditerranée à la Baltique, et dont le Verbe était si plein de la Lumière même du Logos qu’ils convertissaient sur leur passage des peuplades entières, leurs noblesses, leurs rois, sans jamais, jamais, tirer le sabre, mais au contraire en préférant se faire couper la tête plutôt que de renier leur foi.
C’est cela un martyr, par un teen-ager qu’on fait passer de la console Nintendo au pilotage-suicide d’avions de ligne, via les sourates du Coran.

Notes

[1] Les Assyriens se sont installés la première fois à Nineveh, une des villes assyriennes principales, en 5000 A.C.N., ce qyu est 5 630 ans avant que les Arabes ne soient venus dans ce secteur. Même le mot « Arabe » est un mot assyrien, signifiant « Occidental ».
[2]
http://chronomath.irem.univ-mrs.fr
[3] Victor J. Katz, A History of Mathematics, an Introduction, Addison-Wesley Educational Publishers, 1999.
[4] Neugebauer, L’Histoire des mathématiques babyloniennes.
[5] Arthur Voobus, Les Statuts de l’École de Nisibis.
[6] Islam et Dhimmitude, Bat Ye’or, Madison — Teaneck, Fairleigh Dickinson University Press, Lancaster, UK : Gazelle Book Services Ltd., 2002.
[7] Rosenthal, The Classical Age of Islam, Londres, 1975, p.13.
[8] Ibn Warracq, Pourquoi je ne suis pas musulman, p. 317.
[9] Ibn Warracq, ibid., p. 329.
Von Grunebaum, Islam. Essays in the Nature and Growth of a Cultural Tradition, Chicago, 1955, p. 114.
Renan, L’Islamisme et la science, conférence donnée à la Sorbonne le 29 mars 1883, Bâle, Bernheim, 1883."
@réfractaires.org

Maurice G. Dantec – Le théâtre des opérations, 2002-2006 – American Black Box

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En guise de Complément :

Fichier PDFL'APPORT DE L'INDE AUX MATHÉMATIQUES ARABES

Lien en "Cache"TRADUCTION ET TRANSMISSION SCIENTIFIQUES AUX VIIIe-Xe SIÈCLES

...et puis voici un petit film qui ne dure que 7 minutes 16 secondes...

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16/08/2010

Ce peuple mystique

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=

En Serbie, le 7 Octobre 2006, à l'occasion des 800 ans du Monastère de Zica, une liturgie extraordinaire s'y tint et fut retransmise en direct à la télévision. La plupart des évêques et souverains serbes du Moyen-Âge furent consacrés et couronnés en ce lieu avant la chute du Royaume Serbe sous l'invasion Ottomane à la fin du XIVème siècle. En voici un extrait télévisé. J'ai traduit, du mieux que j'ai pu, les interventions des commentateurs... mais ce qui me touche le plus c'est le Chant des moines à la Gloire de Dieu. Jamais je n'ai pu entendre une telle ferveur humaine dans la liturgie Catholique et je n'attends qu'une seule chose c'est que mes amis catholiques viennent me contredire à ce sujet.

Commentaire à 1min29-2min41

Précisément, nous entendons la cantillation de l'Hymne des Chérubins, cantillation effectuée par les moines du Monastère de Kovilje et la "Chorale Antique" de Moïse Petrovitch. L'Hymne des Chérubins est un Chant primordial qui est adressée aux croyants, à tous ceux présents à ce rassemblement, les invitant à abandonner le moindre souci de la vie de tous les jours à l'instant Saint de la Liturgie afin de recevoir le Christ-Tsar qui vient par l'Eucharistie et non pas simplement du pain et du vin qui en eux-même ne sont pas saints. Les paroles de l'Hymne des Chérubins nous l'indiquent bien mieux puisqu'elles disent : "Nous qui, mystiquement, sommes l'icône des chérubins, et qui en l'honneur de la Trinité vivifiante chantons l'hymne trois fois sainte, déposons tout souci du monde afin d'accueillir le Tsar de toutes choses escorté par les ordres angéliques, Alléluïa, Alléluïa, Alléluïa."

Commentaire à 7min26 jusqu'à à la fin

--Il faudrait peut-être donner quelques explications supplémentaires.
--Bien-sûr. C'est ici quelque chose qui de la meilleure des façons exprime la grande Joie des Chrétiens dans le service même de Dieu, faisant ressortir des instants particulier de ce service dans le sens où ces instants sont une sorte de paroxysme et d'une autre façon, cela montre la joie qu'il peut y avoir dans chaque liturgie car la Foi Chrétienne est avant tout une Foi de Joie. Pour quelle raison ? Chaque Chrétien Orthodoxe appartient à l'Eglise car il croit, et le montre par sa vie, témoignant, que le Seigneur Jésus Christ, afin de nous sauver nous les hommes, est descendu des Cieux avec l'aide de l'Esprit-Saint en le sein de la Vierge Marie et s'est fait homme. Il a vécu avec les hommes sur terre, a été crucifié et est ressuscité, a ainsi vaincu la Mort et par là, à nous les chrétiens, il a montré le chemin. Descendant du Ciel sur terre puis par son Ascension remontant au Ciel, il nous a montré la voie sur laquelle nous devons marcher. Cette voie même si elle semble à beaucoup de gens difficile, épineuse, triste et pleine de souffrance, cette voie est toujours placée sous le signe de la Joie de la Résurrection. Et ceci, la Liturgie, en chacun de ses instants, en chacune de ses parties, le montre de la meilleure manière qui soit. Mais bien entendu, le summum de tout ceci sera la Communion par tous ceux qui seront aptes à la recevoir.

 

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14/08/2010

Ce peuple qui ne se donnera pas - II

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=


La Vierge Marie tissait une broderie
Elle tissait une broderie, une robe divine
Elle tissait une broderie, une robe divine
Dans le Château blanc sur la table d'or

Elle s'assoupit un peu, faisant un étrange rêve
La vigne s'est penché du Ciel clair
Du Ciel clair jusqu'à son sein blanc
Et le rêve lui fit savoir qu'elle mettrait au monde un fils

Mettrait au monde un fils, Emmanuel
Emmanuel, Dieu est avec les hommes
La Vierge Marie tissait une broderie
Elle tissait une broderie, une robe divine

La Vierge Marie tissait une broderie

 

A propos des images vues dans le clip...

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13/08/2010

Ce peuple qui ne se donnera pas...

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=

Une chanson comme celle-ci, en France, ne passerait jamais ni à la radio ni à la télévision. Interprétée par le groupe de musique traditionnelle Stupovi (Les Piliers), cette chanson chante et célèbre pas moins que la résurrection du Christ.

Le texte dit :

Peuple réjouis toi, et toutes les nations entendez :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !
Dansez étoiles et chantez montagnes :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !

Murmurez forêts et soufflez vents :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !
Mers proclamez et bêtes rugissez :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !

Frétillez abeilles et oiseaux chantez :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !
Anges debout ! Triplez cette chanson :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !

Le Ciel s'est rabaissé pour que la terre monte :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !
Sonnez cloches, annoncez à tout le monde :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !

Gloire à toi Seigneur TOUT t'est possible !
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !

 

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Entre deux femmes...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

"Notre situation entre deux femmes a quelque ressemblance avec un jugement de Salomon - où nous serions tout à la fois le juge et l'enfant. Il faut nous donner à celle qui ne veut pas nous partager."

Second Journal de Paris, Journaux de guerre 1939-1948 (1965), Ernst Jünger

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11/08/2010

Cuisine sale, cuisine propre

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Trouvez-moi un homme qui vit seul et dont la cuisine est propre en permanence, et neuf fois sur dix je vous montrerai un homme tout à fait détestable.

Trouvez-moi un homme qui vit seul et dont la cuisine est sale en permanence, et six fois sur dix je vous montrerai un homme exceptionnel.

Charles Bukowski

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Ta Gueule !

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

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Blindside : Pitiful

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Je les avais déjà évoqués il y a un bon moment (plusieurs années ? Je ne sais plus...) mais l'envie me prend de vous offrir le mp3 de ce morceau emblématique.

Blindside est un groupe de Metal Scandinave. Jusque là tout baigne. Mais ils sont chrétiens, ce qui est plus surprenant. Cela ne les a pas empêchés de rencontrer un grand succès en Suède et aux alentours... et même de se construire son public dans les pays anglo-saxons. Si vous pratiquez l'anglais, je vous laisse juge de cette superbe chanson...

podcast

as I recall when my stomach turned
and I was hiding away from myself
away from you
like nothing (but something) was terribly wrong
and I admit that I was only waiting for the right time (night time)
the right moment for you to look away
(though you never did I pretended for a while)
so I could walk where I don't belong

I remember every word you said
come back in time come back
and I remember I'd soon be dead
pitiful so pitiful

but I know as they hammered those nails
into your beautiful hands
your eyes they tried to search for mine
but I look away
now your eyes are the only thing that can save me
I'm still afraid of them piercin'
you're breaking into my prison
just pretended for a while
my soul is dying and I won't look away

I remember every word you said
come back in time come back
and I remember I'd soon be dead
pitiful so pitiful

pitiful
pitiful
pitiful
pitiful
so pitiful

and I remember every word you said
this time I won't look away
and I remember every word you said
and this time I won't look away

and I remember every word you said
come back in time come back
and I remember I'd soon be dead
pitiful so pitiful

and I remember every word you said (pitiful)
come back in time come back (pitiful)
and I remember I'd soon be dead (pitiful)
pitiful so pitiful

 

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10/08/2010

Dominique Fernandez : « Les Russes ont une religion : la culture ! »

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Entretien avec Dominique Fernandez de l’Académie française qui balaye quelques idées reçues.
« Les Russes ont une religion : la culture ! »

Dominique Fernandez, auteur du Dictionnaire amoureux de la Russie, revient sur la fascination qu’il éprouve pour le peuple russe. Il préfère ainsi parler et célébrer l’extraordinaire « âme slave », qui englobe et dépasse la notion même de religion.

- Propos recueillis par Jean-Pierre Saccani

La France accueille l’Année de la Russie. Que vous inspire cette célébration et l’exposition « Sainte Russie » qui a lieu au Louvre ?
-- La religion représente pour moi une petite partie de la Russie. Mais elle est inséparable de Byzance, de l’histoire russe. Moi, j’aime surtout Saint-Pétersbourg, une ville créée par Pierre le Grand, un tsar opposé à l’Église, hostile aux patriarches. On y trouve peu d’églises, les grands centres sacrés sont Kiev, Moscou. Il faut aussi se rendre dans des villes comme Souzdal, qui est une merveille. Là, vous avez des monastères, des églises magnifiques… Il y a une douzaine de villes qui constituent « l’Anneau d’or », au nord-est de Moscou. L’atmosphère y est merveilleuse. J’ai vu les deux grands musées d’icônes de Novgorod et de Pskov, ce sont les plus importants avec la galerie Trétiakov à Moscou.

Quel jugement portez-vous sur cet art sacré ?
-- Il ne faut pas oublier que, jusqu’à Pierre le Grand, l’art est uniquement religieux. C’est magnifique, même pour un mécréant comme moi. Il existe une production énorme, quelques grands artistes se distinguent du lot. Les canons sont stricts et fixes, et ne laissent pas au peintre une grande possibilité d’expression. D’ailleurs, il ne devait pas s’exprimer, il passe derrière son sujet… Il y a de très grandes œuvres, très belles. La Trinité de Roublev est absolument magique, je la regarde comme un Raphaël ! Une icône est une œuvre de foi et non un œuvre d’art à l’origine. Dieu est représenté de manière plus sombre, la magnificence est dans l’architecture. Il faut voir encore, sur « l’Anneau d’or », la ville de Vladimir. Les monastères le long du fleuve, dans la campagne, sont somptueux, c’est une vision extraordinaire.

Comment avez-vous été frappé par cette passion pour la Russie ?
-- J’ai toujours été attiré par la Russie, je ne voulais pas y aller durant la période communiste parce qu’il fallait voyager embrigadé, en groupe, et je n’aime pas ça. J’ai fait une exception en 1986 : je suis allé voir à Moscou Pelléas et Mélisande. Moscou était une ville horrible, sale et laide ! Aujourd’hui, c’est prodigieusement différent et je suis émerveillé par ces transformations.
Depuis 1993, je vais en Russie au moins une fois par an. J’ai bien sûr été très frappé par l’évolution économique, j’ai vu les files d’attente, la pénurie… Et aujourd’hui les magasins sont bien achalandés, on trouve une classe moyenne, des supermarchés partout. Tout le monde ne vit pas bien en Russie, mais il y a une hausse du niveau de vie indéniable. Moscou est très spectaculaire à ce niveau, New York paraît désuet à côté ! On sent une telle puissance. Et puis ils n’hésitent pas à démolir les choses laides, comme le Rossia, cet ancien hôtel soviétique, une espèce de verrue.

Une évolution qui se traduit aussi par un retour du fait religieux, notamment la restauration des édifices…
-- Hélas, ils ont reconstruit l’horrible église Saint-Sauveur, détruite par Staline. C’est hideux, nouveau riche, de l’or, du marbre partout… C’est pire que le Sacré-Cœur. En même temps, des petites églises de quartier ressurgissent, elles sont d’ailleurs assez jolies. J’y entre toujours et je suis frappé de voir de nombreux jeunes assister aux offices. Mais je n’évolue pas dans un milieu très religieux en Russie, mes amis ne sont pas vraiment concernés. À « Sainte Russie », je préfère le terme « Âme russe ». Il englobe et dépasse la religion, cela correspond plus à un sentiment de la vie en Russie. C’est la vie, un chant, une atmosphère, que l’on peut trouver dans un champ, une ville, une église…

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la Russie ?
-- La Russie connaît la démocratie depuis vingt ans à peine, on vit encore une période de transition. Tout ne va pas changer en une génération ! Il ne faut pas oublier que le pays a toujours connu l’oppression, les tsars n’étaient pas de grands démocrates et la police secrète n’est pas une invention de Staline. Lorsque j’entends nos politologues clamer : « Il n’y a pas de liberté, Poutine est épouvantable ! », je pense que ces gens-là ne comprennent rien ! Moi, j’écoute mes amis russes, des gens éclairés, des intellectuels. Ils disent ne pas aimer leur Premier ministre tout en reconnaissant qu’il est l’homme de la situation. Nous avons du mal à comprendre que la liberté n’est pas le premier souci des Russes. Le modèle démocratique de 1789 est valable pour des petits pays occidentaux, mais il n’est pas universel ! On ne peut pas gouverner la Russie comme la France. Le mot « liberté » n’entre pas dans les valeurs russes : convivialité, hospitalité, oouverture, partage sont des mots beaucoup plus importants. Regardez la Tchétchénie et relisez Tolstoï : rien de nouveau ! Il y a cent cinquante ans c’était déjà le même problème avec des montagnards rebelles à tout pouvoir. Dans Tolstoï, il y a une scène extraordinaire où Nicolas I dit : « Il faut les exterminer ! »

Comment jugez-vous la dimension religieuse de la littérature russe ?
-- La dimension religieuse est présente chez les grands écrivains, mais de diverses manières. Pouchkine est très tourné vers l’Occident, cela ne le marque pas. Gogol subit une sorte de conversion, devient un peu fou et brûle ses écrits. Tolstoï est très intéressant : c’est un seigneur russe de campagne relié à la religion et il a été excommunié par l’Église orthodoxe. Il avait une foi certaine, mais en dehors de l’Église. Je lis tout ce qui paraît aujourd’hui — je suis soumis à la traduction, hélas — et je constate que la religion est absente. Ce n’est plus un grand thème, c’est une composante de la vie courante, mais on retrouve le destin, la tragédie, les grandes interrogations sur l’Homme. J’aime aller écouter les chœurs de moines dans les églises, les voix sont magnifiques. Il est amusant de constater qu’aucun compositeur n’a écrit de requiem ou de messe. Les Russes ont une religion : celle de la culture. Elle connaît un dynamisme énorme, dans tous les domaines. L’édition bouge beaucoup, vous avez quantité d’éditeurs qui se créent puis disparaissent. Que ce soit dans la culture ou dans les mœurs, la Russie est soumise à de multiples influences, tant orientales qu’occidentales, mais c’est un bloc. C’est le seul pays qui ait vaincu Napoléon, puis Hitler, je pense qu’elle vaincra la vulgarité occidentale qui l’envahit actuellement. Elle a une force de « congélation » qui la préserve, c’est une telle immensité.

La Russie aurait-elle pu rejeter son passé et sa culture ?
-- Non, c’est trop ancré et trop immense. Prague, que j’ai adorée, est devenue horrible avec ses hordes de touristes, ses crêperies, ses chaises en plastique… C’est pire que la place du Tertre ! À Saint-Pétersbourg, vous avez un McDonald : il a l’architecture d’une église orthodoxe, la Russie résiste. On retrouve toujours la vieille Russie si on cherche un peu. Ce qui m’émerveille le plus c’est la force, l’importance de la vie culturelle. On trouve 80 théâtres à Moscou, toujours pleins, six salles d’opéra… L’amour de la musique, du spectacle, de la littérature est toujours là. Les prix sont bas et on peut assister à des concerts, des pièces et des lectures extraordinaires. En Russie, on lit encore des poèmes dans les cafés ! Les Russes sont des gens qui ont des choses à dire, il n’y a pas d’art pour l’art, de petites choses, c’est un peuple qui est pétri de douleurs, de grands destins, de grandes histoires. Nous sommes futiles à côté, avec notre petit cinéma, nos petits tempéraments…

 

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Source : Numéro "Beaux Arts", Les Splendeurs de la Sainte Russie

 

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09/08/2010

Deftones : Rocket Skates

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

You're red, soaking wet.
I'm right next to you.
You're red, soaking wet.
Lets writhe, let me see you trip.
One move that will keep you wet.
Let's fall in a long sadistic trance.
Put the keys in our hands.

Guns. Razors. Knives.
(Fuck with me)
Guns. Razors. Knives

You're red soaking wet.
I'm right next to you.
You're red, soaking wet.
Lets sail in this sea of charms.
Lets drown underneath the stars.
Lets drink with our weapons in our hands.
Lets sleep in this trance.

Guns. Razors. Knives.
(Fuck with me)
Guns. Razors. Knives

You're red soaking wet.
I'm right next to you.
You're red soaking wet.

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Je vous souhaite un bon trip...

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