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30/11/2011

The Band : The Shape I'm In

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The BAND

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La vie devenait de plus en plus féroce

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« On en finit même avec la semaine, si bien réglée: à présent, on imposait "les cinq jours continus", les membres d’une même famille avaient des jours de repos différents, le dimanche commun à tous fut liquidé. Le temps s’était lancé dans une telle course "en avant" qu’il en avait perdu son visage, cessant pour ainsi dire d’être. La vie devenait de plus en plus féroce. »

Alexandre Soljenitsyne, Nos Jeunes

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29/11/2011

Les hommes étaient partout les mêmes et il les plaignait

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« Pendant les années qu’il avait passées dans les campas, Ivan Grigoriévitch avait appris à connaître les faiblesses humaines. Maintenant, il voyait qu’elles étaient fort nombreuses des deux côtés des barbelés. Les souffrances ne faisaient pas que purifier. La lutte pour obtenir une gorgée supplémentaire de soupe ou pour se faire exempter d’une corvée était féroce et les faibles s’abaissaient à un niveau pitoyable. Maintenant qu’il était en liberté, Ivan Grogorévitch cherchait à deviner comment tel ou tel personnage hautain et fort soigné dans sa mise raclerait de sa cuiller les écuelles vides des autres ou trotterait autour des cuisines à la recherche d’épluchures et de feuilles de chou pourries, à la façon d’un chacal...

Foulés, écrasés par la violence, la sous-alimentation, le froid, la privation de tabac, les hommes métamorphosés en chacals des camps, cherchant de leurs yeux hagards des miettes de pain et des mégots couverts de bave, éveillaient en lui la pitié.

Les hommes des camps l’aidaient à comprendre les hommes en liberté. Il discernait chez les uns et chez les autres une même faiblesse, une même cruauté et une même peur.

Les hommes étaient partout les mêmes et il les plaignait. »

Vassili Grossman, Tout passe

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28/11/2011

L'Europe vue par les franchouillards

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Zéropa

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Voici nos parlementaires zéropéens en plein travail ! Edifiant !

 

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L’art de commander

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« Eh bien, Socrate, dit-il, les animaux apprennent à obéir par ces deux moyens : ils sont châtiés s’ils tentent de désobéir, ils sont bien traités s’ils montrent de la bonne volonté et de la docilité. Voici, par exemple, comment les poulains apprennent à obéir à ceux qui les dressent : lorsqu’ils sont dociles ils sont gratifiés de quelque friandise, lorsqu’ils se montrent indociles ils ont des désagréments jusqu’à ce qu’ils se plient à la volonté du dresseur. De même, les jeunes chiens qui sont si inférieurs à l’homme sous le rapport de l’intelligence et du langage apprennent pourtant de cette même façon à courir en rond, à faire la culbute et bien d’autres tours ; lorsqu’ils sont dociles, on leur donne quelque chose dont ils ont envie, s’ils ne font pas attention, on les châtie. Quant aux hommes, il est possible de les rendre plus obéissants rien qu’en usant de la parole, en leur montrant que leur intérêt est d’obéir ; pour les esclaves, la méthode d’éducation qui semble particulièrement convenir pour les bêtes est un très bon moyen pour leur apprendre à obéir. Si en flattant leurs appétits tu satisfais leur estomac, tu pourras en tirer beaucoup. Mais les natures qui ont de l’amour-propre sont aiguillonnées par les compliments : certaines natures ont soif de compliments, tout comme d’autres ont envie de nourriture ou de boisson. Tous ces procédés que j’emploie moi-même dans la pensée de rendre les gens plus dociles, je les enseigne à ceux dont je veux faire des régisseurs et je leur viens encore en aide de la façon suivante : je dois fournir à mes ouvriers des vêtements et des chaussures et je ne les fais pas faire tous pareils ; les uns sont moins bons, les autres meilleurs ; je puis ainsi récompenser les ouvriers les plus capables avec les meilleurs et donner les moins bons aux moins capables. Car je crois, Socrate, ajoutait-il, qu’il est tout à fait décourageant pour les bons ouvriers de voir que tout le travail est fait par eux, tandis que l’on traite tout comme eux ceux qui ne consentent ni à se donner de la peine, ni à courir un risque en cas de besoin. »

XENOPHON, Économique, XIII

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27/11/2011

Jimi HENDRIX : Power to Love

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Jimi aurait eu 69 ans aujourd'hui...

 

 

JIMI HENDRIX

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BOB DYLAN : « I want you» (inédit du concert MTV unplugged - 1994)

=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=

 

Une des plus belles versions de "I want you", étrangement absente de l'album "Unplugged".
Un outtake de ce concert MTV dont on n'attendait pas grand chose,
et pourtant, là, behind the shades, la messe est dite :
le faux départ, le tempo mortuaire, la voix brisée...
Ce n'est plus le désir mercurial de "Blonde on Blonde" bien sur,
ni la fierté de l'amant blessé de "Blood on the tracks"...
Juste un homme à genoux, fatigué de chercher,
mais entouré d'amour par un groupe suspendu à ses lèvres.
Vieux Bob, si loin si proche, la steel guitar qui coule comme on pleure dans sa bière,
et le public prêt à le prendre dans ses bras, si jamais il trébuchait...

 

 

podcast

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

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Quand l'histoire est tronquée !

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Jean Sévillia évoque la complexité de l’Histoire. Lecture du passé, l’Histoire ne doit pas être jugée avec les mentalités d’aujourd’hui, mais doit tenir compte de celles de l’époque en question. 

 

Si vous voulez télécharger cette intervention de Jean Sévilla en fichier vidéo mp4, cliquez ici...

 

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En histoire aussi, la vérité rend libre

Famille chrétienne- 07/11/2011

Réponses de Jean Sévillia à un entretien sur les idées reçues en matière historique.

 

Comment se définit, en Histoire, le « politiquement correct » ?

     Globalement, il s’agit d’une lecture du passé commandée par l’idéologie actuellement dominante. Quelle est cette idéologie ? Celle d’un monde sans frontières, où les enracinements sont condamnés par principe ; d’un monde multiculturel, où toutes les civilisations sont déclarées égales ; d’un monde voué au libre-échange humain et matériel, où toute référence morale et métaphysique est bannie dès lors qu’elle paraît faire obstacle au libre-arbitre individuel. Dans la pratique, en France, le politiquement correct appliqué à l’histoire se traduit par un anti-occidentalisme systématique, par l’aversion à l’égard de notre héritage national, et surtou tpar une animosité non-dissimulée envers la présence du christianisme dans notre histoire, spécifiquement envers le catholicisme.

     Sur le plan méthodologique, le phénomène se traduit par trois procédés principaux. D’abord l’anachronisme : le passé est jugé à partir des critères du présent. Analyser le Moyen Age, par exemple, époque communautaire et sacrale, au nom des droits de l’homme et d’une vision sécularisée de la société, c’est s’interdire de comprendre la civilisation médiévale. Deuxième procédé : le manichéisme. Les bons sont opposés aux méchants, mais toujours selon les canons d’aujourd’hui. Troisième procédé, enfin, la simplification. Alors que l’histoire est le lieu de la complexité, le politiquement correct interprète le passé en fonction d’un ou deux facteurs explicatifs (le racisme, l’intolérance, etc.) tirés de l’arsenal idéologique contemporain.

     Lutter contre le politiquement correct en histoire, c’est tenter de retrouver la vérité d’une époque, que cette vérité soit ou non plaisante à nos yeux.

En 2003, vous avez écrit « Historiquement correct ». En 2011, vous publiez « Historiquement incorrect ». Y a-t-il une évolution ?

     Pas vraiment, puisque l’idéologie dominante est la même. Si l’on remontait plus haut dans le temps, des différences sensibles sauteraient aux yeux. Jusqu’aux années 1970, l’explication marxiste de l’histoire guidait de nombreux chercheurs. Je ne dis pas que le marxisme a disparu, mais celui-ci ne fait plus référence dans le monde de l’histoire. Entre 2003 et 2011, on note tout juste des inflexions dans le discours imposé. Mon Historiquement correct, il y a huit ans, faisait ainsi état de la polarisation du débat historique, dans les années 1990, autour des années d’occupation. La décennie 2000-2010 a plutôt été caractérisée par les polémiques concernant le bilan de la colonisation. Un durcissement s’observe actuellement, nourri par un véritable terrorisme intellectuel, autour de tout ce qui touche à l’histoire de l’islam.

Comme tristement exemplaire, vous évoquez l'affaire Gouguenheim, polémique sur ce que l'Occident médiéval doit aux Arabes...

     Après la publication de son livre Aristote au Mont-Saint-Michel, Sylvain Gouguenheim, enseignant à l’Ecole normale supérieure de Lyon, a subi une véritable chasse aux sorcières, visant rien moins qu’à obtenir son interdiction professionnelle. Tout cela au nom de la tolérance, bien entendu… Tout cela parce que ce médiéviste remettait en cause la vulgate aujourd’hui installée selon laquelle le passage de la culture antique vers l’Occident s’est opéré grâce aux philosophes arabes. Gouguenheim n’a fait que rappeler que le Moyen Age latin a travaillé directement sur les textes grecs, que certains de ces textes lui parvenaient par le canal de Byzance, que les traducteurs arabes, dans le monde musulman, étaient souvent des chrétiens, et que, globalement, le monde islamique n’a utilisé qu’une faible part de la pensée hellénique. Ce sont des faits historiquement établis, mais comme ils contreviennent au cliché d’une civilisation musulmane ouverte aux autres cultures, il devient interdit de les rappeler.

Vous traitez aussi bien des chrétiens et des juifs que de la France et de l'islam. Le traitement n'est pas exactement symétrique...

    Le christianisme est né du judaïsme. Leur séparation s’est faite dans la douleur, affrontement qui a laissé des traces durables des deux côtés. Dans un chapitre d’Historiquement incorrect, j’ai tenté de retracer jusqu’au XXe siècle cette relation difficile, mais en balayant certaines légendes : il n’est pas niable que la société de chrétienté a été dure pour les non-chrétiens, mais voir de l’antisémitisme partout dans le passé occidental est une simplification abusive. Il reste que chrétiens et juifs, héritiers et détenteurs d’un patrimoine commun, ont partie liée, ce sur quoi Jean-Paul II et Benoît XVI n’auront cessé d’attirer notre attention. Avec l’islam, la relation est radicalement différente pour les chrétiens : les textes sacrés ne sont pas les mêmes, la conception de l’homme et de la société non plus. La rencontre de la France et de l’islam s’est faite dans le cadre colonial, en posant des problèmes qui n’ont jamais été résolus. Après la liquidation des colonies, l’islam est resté par le canal de l’immigration. Un islam de France ou un islam européen est-il possible ? Une inconnue s’ouvre devant nous.

Vous parlez beaucoup de la France. N'est-ce pas le cœur du malaise ?

     Un pays qui doute de son identité au point d’être incapable de s’accorder pour la définir, comme on l’a constaté lors du débat de 2009-2010 sur l’identité nationale, est mal armé pour regarder son passé, et partant mal armé pour aborder l’avenir : pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient.

Le Président de la République inaugure bientôt un Musée de la Grande Guerre à Meaux. Or vous affirmez que nous ne comprenons plus cette période...

     L’intérêt pour la Première Guerre mondiale va croissant, mais l’univers mental des combattants de 14-18 nous est de plus en plus incompréhensible. A l’heure de l’Europe unie, comment comprendre la haine du « Boche » (haine qui était la même dans l’autre camp) ? A l’heure du « droit à », comment comprendre l’expression « faire son devoir » ? Dans une société d’abondance et de confort matériel, comment comprendre ce que ces hommes ont enduré et ont accepté d’endurer ? Alors le cinéma, le roman ou la bande dessinée font revivre la Grande Guerre, mais en prêtant aux Poilus une mentalité d’aujourd’hui : fraternité internationale, pacifisme, révolte contre l’ordre militaire. Historiquement, cela ne correspond pas à la réalité. Si mystérieux que cela nous paraisse, les hommes de l’époque ont consenti à cette guerre. On peut le déplorer et juger que 14-18 a été une guerre civile européenne, ce n’est qu'un jugement rétrospectif.

Dans votre livre, on voit qu'on fait souvent à l'Eglise et au christianisme des procès historiques. Ne sont-ils jamais justifiés ?

     L’Eglise est d’institution divine, mais elle est composée d’hommes qui sont par nature imparfaits. Il serait par conséquent absurde de prétendre que le passé de l’Eglise est sans tache. Regardons donc l’histoire de l’Eglise en face. Mais procédons comme des historiens authentiques et non comme des idéologues : examinons les sources, faisons-leur subir un examen critique, replaçons les faits dans leur contexte, analysons-les en les rapportant aux idées et aux mentalités du temps. Les pages sombres de la légende anticléricale s’éclairent alors d’un autre jour, même si, redisons-le, des moments de grande imperfection se repèrent dans l’histoire de l’Eglise, imperfection que l’Eglise, avec la force d’une institution qui traverse les siècles, a toujours su corriger. Les dérives de la Rome de la Renaissance ont provoqué la Réforme luthérienne, qui elle-même a suscité, par contrecoup, le renouveau spirituel de la Contre-réforme.

La condamnation de Galilée témoigne-t-elle ainsi de l'obscurantisme de l'Eglise ?

     Il est difficile de résumer en quelques mots une histoire aussi complexe que l’affaire Galilée, mais il faut retenir que l’astronome n’a pas été condamné en soi parce qu’il professait l’héliocentrisme : le chanoine Copernic avait déjà affirmé que la terre tourne autour du soleil, et ce sans être inquiété par les autorités ecclésiastiques. A Galilée, il était reproché de professer un système astronomique sans avoir les moyens de le prouver et en mêlant l’Ecriture sainte à l’affaire. Des considérations politiques sont également à l’origine du procès qui lui a été intenté. Mais l’Eglise de son époque n’était pas l’ennemie de la science. Elle ne l’a d’ailleurs jamais été.

En Histoire, la vérité finit-elle toujours par triompher du mensonge ?

     J’aimerais le croire, mais je n’en suis pas certain. Des mensonges, infiniment répétés, répercutés par l’école, les médias ou l’air du temps, finissent par s’imprimer profondément dans les esprits, et le travail nécessaire pour les démasquer est sans fin. Ce n’est pas une raison pour se décourager. D’autant que des victoires peuvent être remportées. Par exemple, si les crimes du communisme sont moins rappelés que ceux du nazisme, plus personne ne nie aujourd’hui les horreurs de Katyn ou du goulag, ce qui n’était pas le cas il y a encore trente ans. En histoire aussi, seule la vérité rend libre.

Propos recueillis par Jean-Marc Bastière

 

SOURCE

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...ça tient ses promesses...

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Esclave par Nature

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« Il est donc possible, disons-nous, d’observer d’abord dans tout vivant l’autorité d’un maître d’esclaves et celle d’un homme d’Etat, car l’âme commande au corps avec l’autorité d’un maître et l’intellect commande à l’appétit avec l’autorité d’un homme d’Etat ou d’un roi. Ici il est évident que la soumission à l’âme est aussi naturelle et avantageuse pour le corps que la soumission à l’intellect et à la partie raisonnable l’est pour la partie affective, tandis que leur égalité ou l’inversion de leurs rapports leur est à tous nuisible. Le même rapport se retrouve entre l’homme et les autres animaux : les animaux domestiqués ont une nature meilleure que les animaux sauvages et pour eux tous il vaut mieux être soumis à l’homme, car ils y trouvent leur sécurité. De plus la relation du mâle à la femelle est par nature celle de supérieur à inférieur, de gouvernant à gouverné ; ce principe s’applique nécessairement de même à tous les hommes. Tous les êtres donc qui sont aussi différents des autres que l’âme l’est du corps et l’homme de la brute (tel est le cas de tous ceux dont l’activité se réduit à user de leur corps et qui tirent par là le meilleur parti de leur être) sont par nature esclaves : mieux vaut pour eux, tout comme dans les cas mentionnés, être soumis à ce genre d’autorité. Ainsi celui-là est esclave par nature qui peut appartenir à un autre (aussi lui appartient-il en fait) et qui n’a part à la raison que dans la mesure où il peut la percevoir, mais non pas la posséder lui-même. Les autres animaux ne perçoivent pas la raison, mais obéissent à des impressions. Quant à leur utilité, la différence est mince : esclaves et animaux domestiques apportent l’aide de leur corps pour les besognes indispensables. »

ARISTOTE, Politique Tome I, Livre I, V, 6-9

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Pénétrer l'espace de ma transfiguration

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Ce qui importe, en premier lieu, c'est de parvenir à mobiliser mes forces, mobiliser ma rage d'être au monde avec amour. Je crains que cela ne puisse se trouver que dans l'Ombre du désespoir le plus brûlant. Et j'écris "brûlant" sans penser au feu du Désir. J'écris "brûlant" en pensant au souffre de l'Enfer. Et l'Enfer, semble-t-il, étend ses cercles concentriques jusqu'en nos terrestres contrées.

Il me faut transcender mes actes, pénétrer l'espace de ma transfiguration. La haute discorde, le conflit saint se situe bien là. Le désaccord qui accorde et élève.

Faits à l'Image de Dieu notre devoir est d'être des singularités luminescentes.

Chaque jour je me dois de parvenir à fonder une façon d'être seul au monde, même au milieu de la dense foule et de sa vulgaire promiscuité. Être seul avec soi-même mais délesté de sa néfaste charge. Millénaires de merde et lourdeur de la filiation. Être seul avec soi-même mais sous le bras de Dieu et son oeil souriant. Car être uniquement seul avec soi-même c'est déjà être avec le Diable.

Combien je suis fatigué d'avoir affaire à la tiédeur, à la triste ignorance... ou aux très nombreuses nuques raides qui ignorent à quel point c'est une guerre totale qui est engagée à l'intérieur, comme un cataclysme essentiel, primordial... avant la conflagration universelle externe. Et qu'il ne sert à rien de faire des phrases ou de lancer des anathèmes politiques puisque les seuls qui vaillent sont d'ordre spirituels et qu'ils sont déjà promulgués par Dieu et ses Nobles Anges. Les listes sont sans fin.

Quel abattement, quelle affliction, quelle amertume, que de mesurer l'angoisse, le chagrin, le désenchantement, le deuil et la douleur, la grisaille d'âme, la lassitude et la poussiéreuse mélancolie, la morose nostalgie, le serrement de coeur qui frappent tant de nobles êtres persuadés par l'aveuglement de leur orgueil, qu'ils évoluent sous les bons auspices de Dieu en personne alors qu'ils sont desséchés comme des sépulcres blanchis. Que d'agitation.

« Si quelqu'un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. » Matthieu 24 : 23,24

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Chrétiens d'Orient : la Mort ou l'Exil... (Canal + : Spécial Investigation)

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A regarder jusqu'au bout, si vous ne l'avez pas vu sur Canal + ...

 



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26/11/2011

Go ahead Punk ! Make my day !

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Il n’y a pas d’oeuvre civilisatrice sans amour

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« Il n’y a pas d’oeuvre civilisatrice sans amour, et celle de la France fut immense. Sans nos missionnaires, nos soldats, nos marins, nos découvreurs, nos administrateurs, et même nos commerçants, qui bâtirent l’Empire colonial français aujourd’hui disparu, des dizaines de millions d’individus sur cette terre ne seraient jamais sortis de la nuit. Et si certains y retournent aujourd’hui, c’est parce que nous ne sommes plus là pour éclairer leur chemin.

La France était un pays conquérant, certes, parce que c’était un pays fort et qui croyait en son destin. Ne suivez pas ceux qui vous disent qu’ il faut renier tout cela aujourd’hui. Soyez-en fiers, au contraire ! Pendant des siècles et des siècles, depuis la Première Croisade en 1095 jusqu’aux derniers combats d’Indochine et d’Algérie hier encore, la France a lancé les meilleurs des siens aux lointaines frontières du vaste monde. Pendant près de neuf cents ans, avec des fortunes diverses, elle s’est imposée aux quatre coins de la planète. Mais nos conquérants, toujours, pacifiques ou combattants, à l’échelle de leurs conquêtes, étaient tragiquement peu nombreux.

Combien se comptaient les Francs sous les murs de Jérusalem, le 15 juillet 1099 ? de 150 000 au départ, ils n’étaient plus que 12 000 et combattaient à un contre dix. Et c’est à un contre cinquante ou cent qu’ils se maintinrent en Terre Sainte pendant près de deux siècles ! Et les compagnons de Champlain, au Canada, pour fonder la Nouvelle-France, combien croyez-vous qu’ils étaient ? Quelques dizaines. Et les soldats de Lyautey, au Maroc ? Quelques milliers. Imaginez aussi la solitude de nos officiers, dans tel ou tel poste d’Afrique ou du Sahara, tenant des milliers de kilomètres carrés avec une demi-douzaine de tirailleurs ou de méharistes indigènes... et le drapeau. La force ? Non. Ou plutôt si : la seule force de la foi, celle qui soulève les montagnes.

Car il faut que vous appreniez ceci, même si l’on vous assure du contraire : ils apportaient une espérance, une autre vision de l’homme plus conforme à la charité et à la dignité, un souci du prochain jusque-là inconnu de ces peuples qu’ils soumettaient. »

Jean Raspail, Préface au livre de Henri Servien, Petite Histoire des colonies et missions françaises

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25/11/2011

25 Novembre 1970

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24/11/2011

Dialoguer avec les forces inconscientes

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« Nous avons vu que les forces inconscientes peuvent prendre le pouvoir et nous manipuler si nous refusons de les reconnaître et de dialoguer avec elles. Les personnes qui sont absolument convaincues d'être bonnes et justes, qui n'ont pas le moindre doute sur leur droiture et leur honnêteté sont celles qui risquent le plus d'être manipulées par leur ombre. Elles refusent de voir la part ténébreuse qui se cache en elles et n'ont pas compris que chaque acte comporte à la fois un côté lumineux et une face obscure. Le dévouement constant envers autrui, par exemple, est évidemment un acte digne d'admiration, mais il peut obéir à des motivations peu avouables. En aidant quelqu'un, on acquiert du pouvoir sur lui et on peut le rendre dépendant au point qu'il ne pourra plus se passer de nous. Les gens qui veulent aider les autres devraient impérativement apprendre à reconnaître leur ombre. Sans cette prise de conscience, ils risquent en toute bonne foi de commettre des dégâts parfois irréparables. Il en va évidemment de même pour toutes celles et ceux qui rêvent de changer le monde. »

Carl Gustav Jung, Le pouvoir du miroir

 


Martin Wittfooth - "Domini canis"

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Que des bonnes Nouvelles !

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En Israël, Salomon est assis à la terrasse d’un café, en train de lire un journal en arabe.

Moshé, un de ses amis qui se trouve dans la même brasserie, remarque cet étrange phénomène. Très contrarié, il s’approche de lui et dit :


« Salomon, avez-vous perdu votre esprit ? Pourquoi vous lisez un journal arabe ? »

- Salomon répond :

« Avant je lisais les journaux juifs, mais qu’ai-je trouvé ?

Juifs persécutés,

Israël est attaqué,

les Juifs disparaissent par l’assimilation,

les mariages mixtes,

et les Juifs vivent dans la pauvreté en Israël.



 Donc je suis passé au journal arabe

Maintenant je trouve : Les Juifs possèdent toutes les banques,

les Juifs contrôlent les médias,

les Juifs sont tous riches et puissants,

les Juifs gouvernent le monde,

50 % des «prix NOBEL» dans le monde ont été attribués à des Juifs...


Dans ce journal je ne trouve que de bonnes nouvelles !!! »

 

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23/11/2011

3D Porno

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C'est rigolo...

 


Cliquez sur la photo

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Poésie

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« Ainsi, le principe de la poésie est strictement et simplement l'aspiration humaine vers une beauté supérieure, et la manifestation de ce principe est dans un enthousiasme, une excitation de l'âme, – enthousiasme tout à fait indépendant de la passion qui est l'ivresse du cœur, et de la vérité qui est la pâture de la raison. Car la passion est naturelle, trop naturelle pour ne pas introduire un ton blessant, discordant, dans le domaine de la beauté pure, trop familière et trop violente pour ne pas scandaliser les purs désirs, les gracieuses mélancolies et les nobles désespoirs qui habitent les régions surnaturelles de la poésie. »

Charles Baudelaire, "Théophile Gautier" in "L'art romantique"

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22/11/2011

Paul Weller & Portishead : Wild Wood

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Paul Weller

 

Portishead

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Cubernesis

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« Bien loin d’être actif et producteur, travailleur qui s’y connaît et aménage son monde par son maniement, l’homme d’aujourd’hui est réactif, il répond à des signaux dont le flux annihile distance et proximité. Il est ainsi fondamentalement assisté par un dispositif technologique qui l’a dépossédé de tous ses savoir-faire, et en vérité, qui l’a dépossédé de sa propre existance : il suffit de supposer comme le faisait Heidegger que disparaissent soudainement de toute la surface de la terre tous les téléphones, radios et téléviseurs, et d’imaginer "la perplexité, l’ennui, le vide qui envahiraient d’un coup l’homme, venant bouleverser de part en part son quotidien" (Heidegger, Le Dispositif, GA 79, p. 39), pour mesurer à quel point l’homme est dépendant – au sens toxicologique du terme – de ce dispositif de transmission d’informations.

L’époque où le tout de l’étant est pris dans un tel flux de transissions d’informations est alors celle de l’informatique : mais l’informatique ne transmet des informations qu’en tant que celles-ci sont des signaux. Le terme d’informatique dissimule la nature réelle du signal, en le réduisant à une information en soi neutre : mais le signal n’est jamais simple donnée ; il n’est pas non plus signe, sa structure n’est pas le renvoi mais le commandement. "Commandement" en grec se disait cubernesis, d’où vient le mot "cybernétique". L’informatique est en réalité cybernétique. Née pendant la seconde guerre mondiale, développée pendant la guerre froide, la cybernétique est issue de recherches sur la défense anti-aérienne, et de la tentative pour émanciper la riposte des limites propres aux comportements humains. Ainsi le système anti-aérien mesure en continu la position et la vitesse des avions ennemis, prévoit leur trajectoire, transmet l’information au lance-missile le mieux placé, qui ajuste son tir et décide la mise à feu sans aucune intervention humaine : ce dispositif fournit la logique même de la cybernétique, c'est-à-dire la réduction de toute situation à une quantité d’informations, la transmission d’informations d’un appareil à l’autre, et la capacité de redéfinir un fonctionnement à partir des informations reçues. Il faut donc reconnaître avec Heidegger que la cybernétique constitue "la nouvelle science fondamentale" (Heidegger, La fin de la philosophie et la tâche de la pensée, GA 14, p. 72), c'est-à-dire le mode de constitution du tout de l’étant, et c’est ce qui permet ainsi de comprendre la prééminence de la signalétique : en étant exposé aux signaux, l’homme occupe aujourd’hui la fonction du lance-missile dans le système anti-aérien – il reçoit une quantité d’information, adapte son comportement en fonction de ces informations, et prend sa décision après un calcul de l’optimum, il n’est rien d’autre qu’un calculateur égotique.

Si donc la cybernétique se définit par l’automatisation des processus, elle se définit également par un nouveau rapport homme/machine, qui intègre les hommes dans des dispositifs de plus en plus complexes, dont ils ne sont que des pièces, les plus imparfaites parce que toujours susceptibles d’introduire la fatale "erreur humaine" dans le processus. La cybernétique est en cela a science du contrôle des vivants par la machine ; le moment cybernétique est celui de la fin de la différence entre vivant et machine par quoi se parachève l’indifférenciation de toutes choses propre à l’appareillement.

Heidegger à la fin de sa vie avait mi en garde contre la montée en puissance de la cybernétique : sur cette science, écrivait-il en 1967, "repose la possibilité de l’auto-régulation, l’automatisation d’un système moteur. Dans la représentation du monde par la cybernétique, la différence entre les machines automatiques et les êtres vivants est abolie […] L’homme lui aussi a sa place assignée dans cette uniformité du monde cybernétique". (Heidegger, "La provenance de l’art et la destination de la pensée", Cahier de l’Herne Heidegger, p. 88). »

Jean Vioulac, L’époque de la technique. Marx, Heidegger et l’accomplissement de la métaphysique

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21/11/2011

Kenny Burrell : Wavy Gravy

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KENNY BURRELL

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C’est la puissance de la technique qui fait régner partout la dimension unique

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« En fournissant les concepts pour une domination de plus en plus efficace de tout objet en général, la science fournit de ce fait des outils conceptuels qui peuvent aussi bien servir à la domination de l’homme. Bien plus, elle favorise une telle domination.
L’exploitation de l’homme, à cause même de la neutralité morale de la science devient un simple problème "technique" qui doit être résolu rationnellement.

"L’organisation scientifique, la division scientifique du travail", l’analyse qui consiste par exemple à décomposer la force de travail en petites unités de temps abstraites et interchangeables, relèvent de la même volonté de domination et d’efficacité rationnelle que la mathématisation de la nature. Il s’agit donc d’une quantification et on élimine ce qui n’est pas quantifiable.

 Ainsi, sans être lié explicitement à un projet politique, social ou économique déterminé, la science rend possibles toutes sortes de projets particuliers de domination. Comme elle contient implicitement la transformation de tout objet en instrument capable d’exécuter des opérations mesurables, elle contient aussi "l’instrumentalisation des hommes".

Sur le plan politique, l’esprit scientifique agit dans le sens du maintien et du renforcement de l’ordre établi et ce pour plusieurs raisons : il aide à formaliser, à rationaliser, à rendre plus fonctionnelles les institutions en place et les structures sociales existantes, sans évidemment les remettre en question ; d’autre part il affecte d’u coefficient d’irréalité et tend à rejeter toutes les idées qui ne peuvent pas être soumises au critère de l’objectivité mathématique.

Sur le plan social, la rationalité scientifique exige que la fonction de l’individu soit "contrôlée" et calculée, car il n’est pas rationnel qu’il puisse se déterminer lui-même librement sans entrer en conflit avec une organisation générale de la société.


 
 Ainsi il existe dans la société industrielle une relation étroite entre le caractère unidimensionnel de la science et celui du monde de la vie quotidienne. Pas plus que la science, la technologie ne peut être considérée comme "neutre", à partir du moment où l’on s’aperçoit qu’elle n’existe pas "à part" mais qu’elle définit un mode de pensée et d’existence sociale universelle. La technique est un horizon et une base pour la science elle-même : à plus forte raison, elle pénètre la vie sociale, la vie politique. Il y a une relation double : les hommes sont pris dans le processus technique et ils se comprennent à partir de lui. "Quand la technique devient la forme universelle de la production matérielle, elle circonscrit une culture toute entière ; elle projette une totalité historique, - un monde". C’est la puissance de la technique qui fait régner partout la dimension unique ; l’unidimensionnel, c’est la Technique. »

Michel Haar, L’homme unidimensionnel de Marcuse

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Du comportement "musulmanesque" des catholiques

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Le récent comportement "musulmanesque" de certains catholiques ne m'a convaincu que d'une seule chose : ils sont prêts à la dhimmitude. Ils s'entendront très bien avec leurs nouveaux maîtres puisqu'ils cultivent les mêmes réflexes et leur conversion suivra de près leur nouvelle soumission. Comment ne peuvent-ils comprendre, une fois pour toute, que les moissons du Seigneur ont commencé et qu'il faut les laisser suivre leur cours...

Voyez ce que souligne l'excellent Didier Goux sur son non moins excellent blog...

« Christianophobie par ici, cathophobie par-là, le champ lexical des médias cathos tourne en boucle. Encore une fois, nous nous mettons à la remorque culturelle et sémantique du monde. Dans une reconfiguration médiocre et branchée du terme de xénophobie, l'absurde concept d'homophobie fit son apparition. Nous nous sommes alors tous gaussés de cette façon de torturer la langue pour servir l'idéologie ambiante. Quelque temps après, c'est l'islam qui allait chercher, dans la sémantique homosexuelle, son droit à gémir et à se faire plaindre, comme communauté discriminée, en inventant l'islamophobie. Pas certain d'ailleurs que le prophète ait beaucoup aimé cet emprunt sémantique à la communauté gay. Et voilà que gogo catho veut lui aussi son droit à gémir et à se faire plaindre, et nous invente la cathophobie ou la christianophobie. Alors soyons clairs entre nous, ce bricolage conceptuel sonne complètement faux pour dire le rapport de Jésus au monde, de l'Église au monde, donc du chrétien au monde. Nous ne sommes pas une communauté en mal de reconnaissance qui se “victimise” pour exister. Le Christ ne se plaint pas d'être une victime, il choisit de l'être, et se donne librement par amour. Peut-on imaginer sainte Blandine dénoncer dans l'arène la cathophobie lyonnaise ! Aucun des martyrs n'a revendiqué le droit d'être aimé du monde, seulement celui d'aimer Jésus. Il ne s'agit pas ici de justifier les attaques contre le Christ ou l'Église, ou de justifier l'inaction des chrétiens mous ; il s'agit juste de se défaire d'une sémantique ridicule, menteuse, réductrice et manipulatrice, qui ne peut signifier ni l'Histoire du salut ni l'incommensurable amour de Dieu pour nous. »

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