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24/06/2019

Carême des Apôtres...

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Aujourd'hui nous sommes le 11 Juin selon le calendrier Julien, et c'est le début du Carême des Apôtres, jusqu'au 29 Juin selon le calendrier Julien (qui correspondra au 12 juillet selon le calendrier Grégorien)...

Cette année il est court... 

 


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16/06/2019

Deuil

=--=Publié dans la Catégorie "Ô Mort... Ô Mort..."=--=

 



Ma tendre épouse, Irina, est décédée cette nuit à 00h53.

Durant 1 an et demi elle s’est courageusement battue contre le crabe qui l’a dévoré doucement mais sûrement malgré toute sa ténacité et tout son courage pour tenir tête à la maladie. Cancer du poumon métastasé au cerveau en premier lieu, au foie ensuite... et probablement un peu partout après l’arrêt des traitements, lorsque le médecin m’a dit qu’il n’y avait plus rien à faire et que cette optique semblait la soulager tellement les traitements l’avaient vieillie et amoindrie en l’espace de quelques mois. Elle en avait assez et avait décidé de baisser les bras... même face à des traitements alternatifs que nous avons tenté jusqu’au bout mais que son épuisement ne lui a pas permis de prendre dans les règles.

Tout cela je l’ai tu en ces lieux, par pudeur et par retenue. Je ne voulais pas me faire plaindre, ni attirer des énergies tristes en direction de notre combat qui était déjà assez difficile comme ça.

Elle me laisse vide et désemparé, ravagé par la douleur… et nos beaux enfants le sont autant que moi. Ils ont perdu une maman qui les aimait à la folie, j’ai perdu la chair de ma chair, le souffle de mon souffle, ma compagne, mon amie, ma confidente à laquelle je pouvais tout dire, ne rien cacher. Nous partagions absolument tout. Elle savait être une amie pleine d’attention avec une réelle qualité d’écoute. Tout l’intéressait. Tout l’animait… du rire jusqu’à la révolte. Durant 34 années nous avons traversé quelques bourrasques… mais chacune d’entre elles fut abrégée par un Amour inconditionnel. Sa tendresse n’avait d’égal que sa beauté et sa dévotion. C’était une femme libre qui ne supportait pas les féministes. Elle savait se lever tôt et se mettre à l’ouvrage. Elle a fait ma gloire et mon bonheur et a rempli mon coeur de miel. J’aurais donné ma vie pour qu’elle conserve la sienne. Sans hésiter. Mais la Providence Divine en a décidé autrement et je ne sais pas, encore, ce qu’elle a voulu nous dire.

Elle avait la Foi, mais ces derniers temps celle-ci la rendait amère… et son parcours spirituel a été difficile, plein d’aléas et de chutes. Hier soir cependant, mon instinct m’a fait lui demander si elle voulait voir un prêtre. Orthodoxe ou Catholique. Selon son bon vouloir. La Catholicité, dont elle avait reçu le baptême dans son enfance, ne l’enchantait plus… et elle n’était pas assez rigide pour se joindre aux « tradis ». L’Orthodoxie lui parlait et la touchait, mais elle n’a pas eu le temps d’approfondir le courant qui est le mien, malgré un beau dialogue entamé avec mon prêtre et confesseur qui était venu la voir à la maison. Elle a opté pour un prêtre Catholique que je suis allé chercher aussitôt. Un brave africain, doux, au regard tendre et au verbe fleuri qui est venu à la maison un peu après 19h00. Elle s’est confessée, a pris la communion, toutes deux pour la première fois depuis plus de 30 ans… 35 peut-être… et a reçu l’onction pour les malades. Aussitôt après, alors qu’elle était depuis de nombreuses semaines sous assistance respiratoire et que sa face était tordue de douleur, une quiétude et une paix angélique se sont installées sur son visage durant quelques instants avant que les soubresauts de sa respirations saccadée ne reprennent.

Entourée par moi, notre fils, ma mère et une de ses soeurs, elle a brusquement cessé de respirer, nous laissant anéantis et transpercés de douleur.

Elle n’a pas eu le temps de voir naître ses premiers petits enfants, car notre belle grande fille attend des jumeaux qui doivent naître dans les semaines qui viennent. Je n’entendrais pas dans notre vie familiale les cris de « Mamie ! Mamie ! » avec des petits bras tendus vers elle. Mais ses petits enfants la connaîtront et de là où elle est je sais que par ses prières elle veillera sur eux.

Mon Amour, prépare-moi une place… nous nous retrouverons un jour. Je t’aime.

Irina - 30/11/1963 - 16/06/2019

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15/06/2019

Conseil de médecin...

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14/06/2019

L'idéaliste...

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« Incurable. — L’idéaliste est incorrigible : si on le jette hors de son ciel il s’arrange avec l’enfer un idéal. Créez-lui une déception et vous verrez qu’il ne met pas moins d’ardeur à embrasser sa déception qu’il n’en mettait il y a peu de temps à se draper de son espérance. Dans la mesure où son penchant appartient aux grands penchants incurables de la nature humaine, il peut provoquer des destinées tragiques et devenir plus tard l’objet de tragédies : en cela il touche à ce qu’il y a d’incurable, d’inévitable, d’irrémissible dans la destinée et le caractère humains. »

Friedrich Nietzsche, "Opinions et Sentences mêlées" in Humain, trop humain, deuxième partie

 

 

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Gov't Mule - World Boss

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Gov't Mule

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La seule Ligne Claire...

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13/06/2019

Inimitié contre la lumière

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« Inimitié contre la lumière. — Si l’on fait comprendre à quelqu’un qu’au sens strict il ne peut jamais parler de vérité, mais seulement de probabilité et des degrés de la probabilité, on découvre généralement, à la joie non dissimulée de celui que l’on instruit ainsi, combien les hommes préfèrent l’incertitude de l’horizon intellectuel, et combien, au fond de leur âme, ils haïssent la vérité à cause de sa précision. — Cela tient-il à ce qu’ils craignent tous secrètement que l’on fasse une fois tomber sur eux-mêmes, avec trop d’intensité, la lumière de la vérité ? Ils veulent signifier quelque chose, par conséquent on ne doit pas savoir exactement ce qu’ils sont ? Ou bien n’est-ce que la crainte d’un jour trop clair, auquel leur âme de chauve-souris crépusculaire et facile à éblouir n’est pas habituée, en sorte qu’il leur faut haïr ce jour ? »

Friedrich Nietzsche, "Opinions et Sentences mêlées" in Humain, trop humain, deuxième partie

 

 

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Corruption...

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« Ce qui a été corrompu par l’abus que l’Église en a fait : 1) L’ascétisme : on a à peine encore le courage de mettre en lumière son utilité naturelle, son caractère indispensable au service de l’éducation de la volonté. Le monde absurde de nos éducateurs qui a présent à l’esprit "l’utile serviteur de l’État" comme schéma régulateur, croit s’en tirer avec l’ "instruction", le dressage du cerveau ; il ne possède même pas la notion qu’il y a quelque chose d’autre qui importe avant tout — l’éducation de la force de volonté ; on institue des examens pour tout, sauf pour ce qui est l’essentiel : savoir si on peut vouloir, si on peut promettre : le jeune homme termine son éducation sans avoir seulement un doute, une curiosité au sujet des problèmes supérieurs de l’évaluation de sa nature ; 2) Le jeûne : recommandable à tous les points de vue, — aussi comme moyen pour maintenir la subtile faculté de jouir de toutes les bonnes choses (par exemple s’abstenir de lectures, ne plus entendre de musique, ne plus être aimable ; il faut aussi avoir des jours de jeûne pour ses vertus) ; 3) Le "cloître" : l’isolement temporaire, en refusant sévèrement par exemple la correspondance : une façon de profonde méditation et de retour à soi-même, qui ne veut pas éviter les "tentations", mais les "influences" de l’extérieur ; une sortie volontaire du cercle, du milieu ; une mise à l’écart, loin de la tyrannie des excitations qui nous condamnent à ne dépenser nos forces qu’en réactions et qui ne permet plus à celles-ci de s’accumuler jusqu’à une activité spontanée (regardez donc de près nos savants : ils ne pensent plus que par réactifs, c’est-à-dire qu’il faut qu’ils lisent d’abord avant de penser) ; 4) Les fêtes. Il faut être très grossier pour ne pas ressentir comme oppression la présence des chrétiens et des valeurs chrétiennes car, grâce à eux, toute disposition solennelle s’en va au diable. Dans la fête il faut comprendre : la fierté, l’impétuosité, l’exubérance ; le mépris de toute espèce de sérieux et d’esprit bourgeois ; une divine affirmation de soi à cause de la plénitude et de la perfection animale, rien que des états en face desquels le chrétien ne peut pas dire un oui absolu. La fête c’est le paganisme par excellence. 5) Le découragement devant sa propre nature : le travestissement moral. — Le fait de ne pas avoir besoin de formule morale pour approuver une de ses propres passions donne la mesure pour savoir jusqu’à quel point quelqu’un, dans son for intérieur, peut dire oui à la nature, — jusqu’à quel point il lui faut avoir recours à la morale… 6) La mort. »

Friedrich Nietzsche, "Livre deuxième. Critique des valeurs supérieures" in La Volonté de Puissance

 

 

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L'Europe...

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12/06/2019

Mes cinq "Non"

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« Mes cinq "non"

1. Ma lutte contre le sentiment de la faute et l'introduction de l'idée de punition dans le monde physique et métaphysique, de même dans la psychologie, dans l'interprétation de l'histoire. Conviction que toute philosophie, toute évaluation ont été jusqu'à présent entachées de morale.

2. Mon identification et ma recherche de l'idéal traditionnel de l'idéal chrétien, même là où l'on a fait table rase de la forme dogmatique du christianisme. Le danger de l'idéal chrétien se trouve dans ses sentiments de valeur, dans ce qu'il peut se passer d'expressions concrètes: ma lutte contre le christianisme latent (par exemple dans la musique, dans le socialisme).

3. Ma lutte contre le XVIIIe siècle de Rousseau, contre sa "nature", son "homme bon", sa foi en la domination du sentiment, — contre l'amollissement, l'affaiblissement, la moralisation de l'homme : un idéal qui est né de la haine contre la culture aristocratique et qui, en pratique, est le règne du ressentiment déchaîné, inventé comme étendard pour la lutte ( — la moralité du sentiment de la faute chez le chrétien, la moralité du ressentiment, une attitude de la populace).

4. Ma lutte contre le romantisme, où convergent l'idéal chrétien et l'idéal de Rousseau, mais en même temps, avec un vague désir des temps anciens, de la culture sacerdotale et aristocratique, de la "virtù", de l' "homme fort", — quelque chose d'extrêmement hybride ; une façon fausse et contrefaite de l'humanité plus forte, qui estime, en général, les conditions extrêmes et voit en elles le symptôme de la force ("culte de la passion" ; une imitation des formes les plus expressives, furore espressivo, ayant son origine, non point dans la plénitude, mais dans la pauvreté). (Il y a pourtant, au XIXe siècle, des choses qui sont nées d'une plénitude relative, du bon plaisir : la musique sereine, etc... ; parmi les poètes il y a par exemple Stifter et Gottfried Keller qui donnent des signes d'une force plus grande, un bien-être intime. — Le grand essor des sciences et des inventions techniques, des sciences naturelles, des études historiques (?), est, à un point de vue relatif, un produit de la force, de la confiance en soi au XIXe siècle.)

5. Ma lutte contre la prédominance des instincts de troupeau, après que la science a fait cause commune avec eux; contre la haine intime dont on traite toute espèce de hiérarchie et de distance. »

Friedrich Nietzsche, "Livre quatrième : Discipline et sélection" in La Volonté de Puissance

 

 

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Les huit questions cardinales

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« Les formations typiques du moi : ou les huit questions cardinales. Savoir :

1) Si l'on veut être plus multiple ou plus simple.
2) Si l'on veut devenir plus heureux ou plus indifférent à l'égard du bonheur et du malheur.
3) Si l'on veut devenir plus satisfait de soi, ou plus exigeant et plus inexorable.
4) Si l'on veut se mettre à céder, à devenir plus humain, ou plus "inhumain".
5) Si l'on veut devenir plus sage ou plus tranchant.
6) Si l'on veut atteindre un but ou éviter tous les buts (comme fait par exemple le philosophe qui flaire dans chaque but une frontière, une retraite, une prison, une bêtise... ).
7) Si l'on veut être estimé davantage, ou craint davantage; ou plus méprisé.
8) Si l'on veut devenir tyran, ou séducteur, ou berger ou bête de troupeau. »

Friedrich Nietzsche, "Livre quatrième : Discipline et sélection" in La Volonté de Puissance

 

 

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Sacrifices...

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11/06/2019

Varsovie - Va dire à Sparte

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Inapte aux heures de tes beaux jours
Va dire au vent d'hiver
D'emporter avec lui
Ce geste qui fut nous
Va dire aux étincelles va dire au fil de l'eau
Comment nous sommes partis
De rien jusqu'à tout prendre
L'attente au col d'un corridor
Pour unique exercice
Recompter jusqu'à dix
Espérer qu'on nous sorte
Va dire à Roncevaux va dire à Orléans
Comment tout s'est vanné
Dans un écart sous vide

Va dire aux amours mortes
Que rien ne meurt si bien
Que celui qui s'adapte
À l'idée qu'on s'en fait
Va dire à ces Cadets qui tombèrent sous les balles
Quels sons font les rafales
Qu'on nous vante aujourd'hui
Les moiteurs alcalines
De cent putains malades
D'un bordel-hôpital qu'on exploite à crédit
Rien ne tourne à demain sinon le point du jour
Où la beauté s'étrangle à nos cordes tendues

Relaps au feu du contre-jour
Va dire aux soirs d'automne
Qu'il ne tient qu'à l'averse
D'exaucer nos suppliques Va dire aux coups du sort
Va dire aux corps célestes
À Gérard de Nerval
Et sa tour abolie
L'attente au col du corridor
Pour unique exercice
Retenter jusqu'à dix
Espérer qu'on nous sorte
Va dire à Roncevaux
Va dire à Orléans
Comment tout s'est vanné
Dans un écart sous vide

Va dire aux amours mortes
Que rien ne meurt si bien
Que celui qui s'adapte
À l'idée qu'on s'en fait
Va dire à ces Cadets qui tombèrent sous les balles
Quels sons font les rafales
Qu'on nous vante aujourd'hui
Les moiteurs alcalines
De cent putains malades
D'un bordel-hôpital qu'on exploite à crédit
Rien ne tourne à demain sinon le point du jour
Où la beauté s'étrangle à nos cordes tendues

Va dire à Sparte aux temps qui restent à nos chairs disparues
Va dire au chœur qui nous servait par quel mal se distingue
La candeur du monarque
Sous le feu qui le flingue
Le sentiment d'avoir été mais n'avoir pas vécu

Que reste-t-il de l'étendard sans le joug qui l'excite
Ce territoire accidenté sur le bord de l’Europe
Cet autre toi mort à Verdun sous le soleil oblique
Ces mots d’amour sur le plancher quand on claquait la porte
Ces forteresses aux quatre vents tournées sur l’Atlantique
Trois camarades partis trop tôt sans l'invincible escorte
L'hémorragie qui t'a vu naître à la mélancolie
L'écorce vide et l'offertoire où l'esprit frappe encore
Et cette fille qui s'est perdue car tout s'écrit trop vite
Saura ton nom

Sœur à ton ombre

Tout cœur qui compte à la surface repousse un temps l'abîme
Tu t'inscriras tel qu'en toi-même à l'encre des récoltes
D'autres sont là prêts à se fendre attendant qu'on s'explique
Agir devant souffrir en ordre et soigner sa révolte

Va dire à Sparte
Nous n'avons conçu qu'un seul crime
Nous n'avons compté qu'un seul tir
Sous un cercle d'argent
Va dire à Sparte
S'il n'y a rien d'autre après la nuit
S'il n'y a rien d'autre que la nuit
Seuls nos actes en suspens
Va dire à Sparte
S'il n'y a rien d'autre que la nuit
S'il n'y a rien d'autre que la nuit
S'il n'y a rien d'autre que

Tout cœur qui compte à la surface repousse un temps l'abîme
Tu t'inscriras tel qu'en toi-même à l'encre des récoltes
D'autres sont là prêts à se fendre attendant qu'on s'explique
Agir devant souffrir en ordre et soigner sa révolte

 

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Gardez-vous des gens bonasses ! Leur fréquentation affaiblit...

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« Un jeune garçon brave et vigoureux aura un regard ironique si on lui demande : "Veux-tu devenir vertueux ?" — mais il ouvrira les yeux tout grands si on lui demande : "Veux-tu devenir plus fort que tes camarades ?"

 

Comment devient-on plus fort ? — Se décider lentement et tenir avec opiniâtreté à tout ce que l'on a décidé. Tout le reste s'ensuit.

Les natures subites et les natures variables : deux catégories chez les faibles. Ne pas se confondre avec eux : sentir la distance — à temps !

Gardez-vous des gens bonasses ! Leur fréquentation affaiblit. Toute fréquentation est bonne lorsque l'on y aiguise les armes que l'on a dans les instincts. Toute ingéniosité consiste à mettre à l'épreuve sa force de volonté... Voir là ce qui distingue, et non pas dans le savoir, la finesse et l'esprit...

Il faut apprendre à temps à commander, tout aussi bien qu'à obéir. Il faut apprendre l'humilité, le tact dans l'humilité : c'est-à-dire qu'il faut distinguer et vénérer là où l'on est humble : et il faut distinguer et vénérer avec confiance...

 

De quoi pâtit-on le plus douloureusement ? De son humilité ; de ne pas avoir écouté ses propres besoins; de se confondre avec d'autres ; de se considérer petitement ; du manque de subtilité pour suivre ce que conseille l'instinct. — On pâtit de ce manque de vénération à l'égard de soi-même par toutes sortes de dommages : santé, bien-être, fierté, sérénité, liberté, fermeté, courage. Plus tard, on ne se pardonne jamais ce manque d'égoïsme véritable : on s'en sert comme d'un argument, on doute de son véritable ego... »

Friedrich Nietzsche, "Livre quatrième : Discipline et sélection" in La Volonté de Puissance

 

 

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Se faire partout des ennemis...

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« Qu'est-ce qui est noble ? — Il faut avoir sans cesse à se représenter soi-même. Il faut chercher des situations où l'on a, sans cesse, besoin d'attitudes. Il faut laisser le bonheur au grand nombre, je veux dire le bonheur considéré comme paix de l'âme, comme vertu, confort, épicerie anglo-angélique à la Spencer. Il faut chercher instinctivement pour soi de lourdes responsabilités. Il faut chercher à se faire partout des ennemis, même de soi-même. Il faut s'opposer au grand nombre, non par des paroles, mais par des actes. »

Friedrich Nietzsche, "Livre quatrième : Discipline et sélection" in La Volonté de Puissance

 

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La discipline et la responsabilité individuelle

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10/06/2019

Rammstein - Ausländer

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Sa misère...

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« J'aime les malheureux qui ont honte de leur malheur, qui ne déversent pas sur la rue leurs vases pleins de misère ; qui gardent au fond de leur cœur et sur la langue assez de bon goût pour se dire : "Il faut garder en honneur sa misère, il faut la cacher..." »

Friedrich Nietzsche, "Livre quatrième : Discipline et sélection" in La Volonté de Puissance

 

 

 

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L'Européen de l'avenir

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« Aspect général de l'Européen de l'avenir : celui-ci considéré comme l'esclave le plus intelligent, très travailleur, au fond très modeste, curieux jusqu'à l'excès, multiple, amolli, faible de volonté, — un chaos cosmopolite de passion et d'intelligence. Comment une forte espèce saurait-elle se dégager de lui ? Une espèce au goût classique ? Le goût classique, c'est la volonté de simplification, d'accentuation, de visibilité du bonheur, la volonté de réaliser l'épouvantable, le courage de la nudité psychologique ( — la simplification est la conséquence de la volonté d'accentuation ; la visibilité du bonheur et aussi de la nudité, une conséquence de la volonté de réaliser l'épouvantable... ). Pour s'élever de ce chaos à cette organisation, il faut être contraint par une nécessité. Il ne faut pas avoir le choix : disparaître ou s'imposer. Une race dominatrice ne peut avoir que des origines terribles et violentes. Problème: où sont les barbares du XXe siècle ? Il est évident qu'ils ne seront visibles et qu'ils ne se consolideront qu'après d'énormes crises socialistes, — ce seront les éléments qui seront capables de la plus grande dureté à l'égard d'eux-mêmes et qui pourront se porter garants de la volonté la plus persistante... »

Friedrich Nietzsche, "Livre quatrième : Discipline et sélection" in La Volonté de Puissance

 

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Déclaration Universelle des Droits Naturels

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09/06/2019

Révélations sur l'affaire Mamoudou Gassama : les scientifiques prennent la parole !

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Un an après... Révélations sur l'affaire Mamoudou Gassama : les scientifiques prennent la parole !

 


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Émission spéciale "Mamoudou Gassama : Que s’est-il réellement passé ?" Est-ce possible qu'un enfant de 3 ans chute d'un étage et puisse se rattraper à la rambarde du balcon du dessous? Pourquoi n'y a t-il pas eu d'enquêtes ? Des scientifiques et avocats prennent la parole dans l'émission d'André Bercoff dans tous ses états sur Sud Radio.

Valéry Rousseau : "Un enfant qui chute d’un étage pèse 120Kgs selon les lois de Newton"

André Bercoff s'interroge sur ce qui s'est réellement passé il y a un an lorsque Mamoudou Gassama a sauvé la vie d'un enfant, rue Marx-Dormoy dans le XVIIIe arrondissement. Il s'étonne notamment qu'il n'y ait pas eu d'enquête ou si peu, et que le mot d'ordre ait été : "Circulez, y'a rien à voir !"

Le scientifique Valéry Rousseau, professeur à l'Université de Loyola aux USA a publié un calcul sur un site scientifique (https://arxiv.org/pdf/1807.05502.pdf...) qui démontre qu'il est, selon les lois de la physique, impossible qu'un enfant chute d'un étage et se rattrape à la rambarde du balcon de l'étage du dessous. André Bercoff lui donne la parole.

"Un enfant qui chute d’un étage pèse 120Kgs selon les lois de Newton"...

Florence Vivès : une chute d'un étage... ses mains auraient été pulvérisées

Un avis que partage Florence Vivès, docteur en physique, inspecteur nucléaire à l'ONU :

"Une chute d'un étage... ses mains auraient été pulvérisées (...) On ne va tout de même pas remettre en question les lois de la physique et donc celles qui régissent l'univers qui nous entoure, pour satisfaire au desiderata de la bien-pensance, nous explique t-elle."

Florence Rault : "Dans cette histoire, on est dans le miracle permanent, personne ne se pose de question, aucune expertise n'est demandée, ce qui est étonnant"...

Pour Me Florence Rault, avocate pénaliste au barreau de Paris, cette affaire pose des questions :

"Personne ne s'est demandé comment un tel miracle a pu se produire. Oui, on peut parler de miracle, on y croit ou on n'y croit pas, mais c'est vrai que lorsqu'on écoute les experts, ça paraît assez difficile d'imaginer que cet enfant ait pu, comme ça, dégringoler d'un étage, se rattraper comme un acrobate aguerri sans perdre ses tongs, ne présenter aucune blessure... Or si tant est que cela se soit déroulé comme on le dit, il aurait dû présenter des blessures aux mains et certainement aux pieds. Tout ça me semble très improbable."

Elle poursuit son explication :

"C'est un joli conte de fée. Un enfant a été miraculeusement sauvé, c'est formidable. Et on a un jeune garçon qui a escaladé la façade de cet immeuble de manière incroyable (...) Mais pour autant, une fois qu'on a tous donné dans l'émotion et qu'on a tous compati, c'est vrai que des questions se posent.

Il est surprenant qu'il n'y ait pas eu, au minimum, une information d'ouverte. On l'entend à longueur d'ondes. Dès qu'il se passe le moindre fait quelconque, une information est ouverte, le procureur s'exprime et réclame que justice soit faite (...). Là miraculeusement. Dans cette histoire, on est dans le miracle permanent, personne ne se pose de question, aucune expertise n'est demandée, ce qui est étonnant."

Selon André Bercoff, ce qui a été frappant, c'est que tout a été clos dans l'émotion. Mais est-ce que c'est comme cela que l'on opère, habituellement ? "Normalement non", répond Me Rault.

"Ce qui me choque aussi, au-delà du fait qu'il n'y ait pas eu la moindre question posée sur la chute elle-même, je me rends compte que, dans tout un tas d'autres circonstances, la moindre défaillance des parents entraîne l'intervention de l'aide sociale à l'enfance, des éducateurs, des juges pour enfants...".

"Oui, le père a été sanctionné vite fait bien fait et, en même temps, on ne lui a pas retiré son enfant ou fait en sorte que des mesures soient prises pour l'accompagner dans sa parentalité. L'enfant a été mis dans une situation de danger extrême, malgré tout. Il est tout de même resté accroché, risquant une mort certaine (...). On est vite passé sur le rôle du père et sa défaillance. On ne sait pas du tout, aujourd'hui, ce que fait cet enfant ni comment le père s'en débrouille."

 

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SOURCE : SUD Radio

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Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

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Un énorme rouage

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« Il y a nécessité à démontrer qu'une consommation toujours plus grande d'hommes et de quantités humaines, qu'une "machinerie" des intérêts et de productions toujours plus enchevêtrée se complètent par un mouvement de réaction. J'entends par ce mouvement une mise à part de l'excédent de luxe de l'humanité : c'est là que doit naître à la lumière une espèce plus forte, un type supérieur, qui est soumis à d'autres conditions de conservation et de formation que l'homme de la moyenne. Mon idée, mon symbole pour ce type est, comme on sait, le mot "surhumain".

Sur ce premier chemin que l'on peut maintenant embrasser complètement du regard naît l'assimilation, l'aplatissement, la chinoiserie supérieure, l'humilité des instincts, la satisfaction dans l'amoindrissement de l'homme, — une sorte d'immobilité dans le niveau de l'homme. Lorsque nous serons parvenus à cette administration générale et économique de la terre qui nous attend inévitablement, l'humanité, en tant que mécanisme, pourra trouver au service de celle-ci son sens le plus propre : — car elle sera alors un énorme rouage, composé de pièces toujours plus petites, d'une "adaptation" toujours plus subtile, qui rendra de plus en plus superflus tous les éléments qui commandent et dominent; étant devenue un ensemble d'une force énorme dont les différents facteurs représentent des forces minimales et des valeurs minimales.

En opposition à cet amoindrissement, à cette adaptation de l'homme, à cette utilité plus spécialisée, un mouvement contraire est nécessaire — la production de l'homme synthétique qui résume et justifie, de l'homme pour qui cette machinisation de l'humanité est une condition d'existence, car c'est sur cette base qu'il pourra inventer sa forme supérieure d'exister...

Il a besoin de l'antagonisme de la masse, il a besoin des hommes "nivelés" et du sentiment de distance à l'égard de ceux-ci ; il se place sur eux, il vit sur eux. Cette forme supérieure de l'aristocratisme est celle de l'avenir. — Au point de vue moral, cette machinerie générale, cette solidarité de tous les rouages représentent un maximum dans l'exploitation de l'homme : mais elles supposent qu'il y a des hommes en faveur de qui cette exploitation a un sens. Dans l'autre cas, elle ne serait effectivement qu'un amoindrissement général dans la valeur du type homme, — un phénomène de régression d'une grande allure.

— On voit que ce que je combats, c'est l'optimisme économique : comme si, avec les dépenses croissantes de tous, l'utilité de tous devait aussi croître nécessairement. Le contraire me semble être le cas : les dépenses de tous se résument en un déficit général : l'homme s'amoindrit — de sorte que l'on finit par ne plus savoir à quoi a bien pu servir cet énorme processus. Un pourquoi ? un nouveau pourquoi ? — c'est là ce dont l'humanité a besoin. »

Friedrich Nietzsche, "Livre quatrième : Discipline et sélection" in La Volonté de Puissance

 

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Sacré Yannick !

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Ce dessin date du début des années 80, au moment où Yannick Noah remporta le tournoi de Roland-Garros. Serait-il possible aujourd'hui ? J'en doute !

 


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Philippe Vuillemin

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Accomplissement...

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Un monde où une femme peut être un homme et un homme une femme est un monde accompli...

 


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Diagnostic Prophétique

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« Pourquoi les faibles sont victorieux

En somme les malades et les faibles sont plus compatissants, plus "humains" — ; les malades et les faibles ont plus d'esprit, ils sont plus changeants, plus multiples, plus divertissants, — plus méchants; ce sont les malades qui ont inventé la méchanceté. (Une précocité maladive se rencontre souvent chez les rachitiques, les scrofuleux et les tuberculeux). L'esprit est le propre des races tardives : les juifs, les Français, les Chinois. (Les antisémites ne peuvent pas pardonner aux juifs d'avoir de l'esprit — et de l'argent. Les antisémites — c'est un nom que se donnent les "déshérités").

Les malades et les faibles ont eu pour eux la fascination, ils sont plus intéressants que les bien portants ; le fou et le saint — les deux espèces d'homme les plus intéressantes... ayant quelque parenté avec le "génie". Les grands "aventuriers et criminels" et tous les hommes, avant tout les mieux portants, sont malades à certaines époques de leur vie ; — les grands mouvements de l'âme, les passions de la puissance, l'amour, la vengeance, sont accompagnés de troubles profonds... Et pour ce qui est de la décadence, tout homme qui ne meurt pas trop tôt la représente presque à tous les points de vue — il connaît donc aussi, par expérience, les instincts qui en font partie. Pour la moitié de presque toute vie humaine l'homme est décadent.

Il y a aussi la femme ! Une moitié de l'humanité est faible, essentiellement malade, changeante, inconstante, — la femme a besoin de la force pour s'y cramponner, il lui faut une religion de la faiblesse qui la glorifie, comme s'il était divin d'être faible, d'aimer et d'être humble, — la femme règne si elle parvient à subjuguer les forts. La femme a toujours conspiré avec les types de la décadence, avec les prêtres, contre les "puissants", les "forts", les hommes —. La femme met à part les enfants pour le culte de la piété, de la compassion, de l'amour ; — la mère représente l'altruisme d'une façon convaincante...

Il y a encore la civilisation qui va en augmentant. Elle apporte nécessairement avec elle l'augmentation des éléments morbides, la psycho-névrose et la criminalité. Il se forme une espèce intermédiaire, l'artiste, séparé de la criminalité en action, par la faiblesse de volonté et la crainte sociale, il n'est pas encore mûr pour la maison d'aliénés, mais il étend avec curiosité ses antennes dans les deux sphères. C'est un curieux produit de la culture, cet artiste moderne, peintre, musicien, avant tout romancier, qui emploie pour caractériser sa façon d'être le terme très impropre de ce "naturalisme"...
Le nombre des déments, des criminels et des "naturalistes" augmente : c'est le signe d'une culture grandissante qui s'avance à pas de géant, — c'est-à-dire que le rebut, les déchets, les excréments prennent de l'importance — le courant descendant tient le pas.

Il y a enfin le brouillamini social, conséquence de la Révolution, de l'établissement des droits égaux, de la superstition de "l'égalité entre les hommes". On voit se confondre les représentants des instincts de décomposition (du ressentiment, du mécontentement, de la destruction, de l'anarchisme, du nihilisme), avec ceux d'esclavage, de lâcheté, de ruse, les instincts canailles des couches longtemps maintenues en bas ; tout cela se mêle au sang de toutes les classes : après deux ou trois générations la race est méconnaissable, — tout est encanaillé. De tout cela résulte un instinct général qui se dirige contre le choix, contre les privilèges de tout ordre, et cet instinct agit avec tant de puissance et de sûreté, il est si dur et si cruel dans la pratique, que les privilégiés eux-mêmes finissent par se soumettre de fait. Ce qui veut se maintenir dans la puissance flatte la populace, travaille avec la populace, est forcé d'avoir la populace de son côté, — les "génies" avant tout : ils deviennent les hérauts des sentiments, qui servent à enthousiasmer la masse, — le ton de pitié, la vénération même en face de tout ce qui souffre, de tout ce qui a vécu bas, méprisé, persécuté, ce ton s'élève au-dessus de tous les autres tons (types : Victor Hugo et Richard Wagner). — La montée de la populace signifie encore une fois la montée des valeurs anciennes... »

Friedrich Nietzsche, "Livre quatrième : Discipline et sélection" in La Volonté de Puissance

 

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