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27/05/2025

Fillettes voilées : Villepin en flagrant délit de complaisance islamiste

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

CHRONIQUE. Pour notre chroniqueuse Fatiha Boudjahlat, Dominique de Villepin confond laïcité et complaisance. C’est la dignité de l’enfant qui est en jeu, pas la tolérance culturelle.

Par Fatiha Agag-Boudjahlat

 


L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin à Mulhouse le 16 mai 2025

 

Dominique de Villepin, interrogé ce week-end sur BFMTV, a une fois de plus démontré son zèle à défendre l'agenda des pays islamistes. À la question posée par Benjamin Duhamel sur le voilement des fillettes comme signe ou non de radicalisation ou d'intégrisme religieux, De Villepin a commencé par le sarcasme en répondant qu'il n'était pas couturier et qu'il ne souhaitait pas mesurer le tissu… Relancé, il affirme que la pratique religieuse en général et le voilement des fillettes en particulier relèvent de la sphère privée et convoque, à tort, tellement à tort…, la laïcité pour défendre la liberté de pratique religieuse. Il ne faudrait intervenir que s'il y avait coercition. La laïcité n'a rien à voir dans cette question sensible du voilement des fillettes, dont s'est emparé un groupe de travail sénatorial présidé par la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio . C'est bien le principe de dignité qu'il faut invoquer et interdire le voilement des fillettes, aussi bien que le ramadan pour les tout jeunes enfants, parce qu'il s'agit d'une exigence éducative disproportionnée. Les concours de Mini Miss, qui hypersexualisent le corps des fillettes tout autant que le voile, ont été interdits en France. Il n'y avait pourtant nulle coercition. Peut-on croire un instant que Dominique de Villepin méconnaisse les mécanismes de l'emprise et du cylindrage propres à toute éducation religieuse dans le milieu familial ? Un enfant ne cherche que l'approbation de ses parents. Si, en plus, lui est tenu depuis petit le discours de l'alternative entre la pureté et impureté, entre la pudeur et l'impudeur, entre le paradis gagné par l'orthopraxie religieuse et l'enfer comme réponse à toute autre pratique, comment imaginer qu'une enfant ne consente pas à ces pratiques qui nuisent à son développement psychologique ?

Dominique de Villepin utilise le joker culturel, comme si une pratique culturelle ne pouvait pas relever de l'intégrisme religieux… Faut-il aller dans son sens et dépénaliser l'excision, ou permettre le mariage précoce ? Il ne s'agit pas de nous montrer ouverts et tolérants vis-à-vis de mœurs, de pratiques culturelles ou religieuses que nous réprouvons et dont nous ne voudrions pas pour nos enfants, il s'agit d'avoir pour les enfants qui ne sont pas de culture occidentale le même niveau d'exigence de dignité que nous nourrissons et défendons pour nos enfants.

L'ancien Premier ministre essaie, et c'est encore un grand classique, de noyer le poisson islamiste en comparant le voilement des fillettes au port de la kippa… Outre le caractère rance de toujours faire croire au privilège juif qui les protégerait de toute critique, cette équivalence est fausse et stupide. La kippa signe la soumission à Dieu de celui qui la porte. Le voilement signe la soumission des filles aux hommes. Contrairement au voile, la kippa ne fait pas du corps des garçons un organe génital total. Si une fillette se voile, c'est qu'il est assumé qu'elle doit se dérober au regard masculin et s'inscrire dans la sainte trinité patriarcale : la fille-femme doit être pudique, discrète, et vierge. C'est ce que signifie le voilement, sans oublier qu'il rend la fillette ou la femme responsable et coupable de ce qu'elle pourrait susciter comme désir ou acte de la part des hommes, qui seraient tous des prédateurs pédophiles…

Il faut voiler les fillettes le plus tôt possible parce qu'elles s'y habitueront et ne se rebelleront pas. Nous devons les protéger en interdisant cette pratique. Ces parents se paient le paradis sur le dos de leurs enfants, leur fierté vaniteuse de montrer aux autres que leurs enfants sont de parfaits pratiquants ne doit pas nous lier les mains : nous devons protéger tout enfant de pratiques religieuses et culturelles intégristes. Le voilement ne fait pas de ces fillettes (et j'ai vu à Marseille un nourrisson dans les bras de son père porter un voile) des terroristes ou des radicalisées. Il fait d'elles un être vulnérable nécessitant une surveillance perpétuelle pour l'honneur de la famille. Cet honneur ne devrait jamais primer sur la dignité et l'intégrité des filles et des femmes.

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SOURCE : Le Point

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13:20 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

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