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18/08/2011

Assommé, l’homme n’exprime plus rien

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« L’étouffement des désirs par la satisfaction des besoins, telle est l’économie sordide, découlant des facilités dont nous accablent les machines, qui viendra à bout de nos races. L’abondance de l’épicerie tue les passions. Bourrée de conserves, il se fait dans la bouche de l’homme une mauvaise chimie qui corrompt les vocables. Plus de religions, plus d’arts, plus de langages. Assommé, l’homme n’exprime plus rien. »

Pierre Drieu la Rochelle, Le jeune Européen

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17/08/2011

Rory gallagher : Calling Card

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Rory Gallagher

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Le monde moderne évolue vers la servitude totalitaire

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« Le monde moderne évolue vers la servitude totalitaire aussi sûrement qu’un fleuve va vers la mer, pour la raison très simple qu’un monde de mécanique doit devenir lui-même une mécanique, et une mécanique si compliquée, aux engrenages si nombreux et si délicats, que la présence d’un homme libre dans cette machinerie paraîtra tôt ou tard aussi menaçante qu’à l’intérieur du système solaire une planète soustraite par quelque miracle aux lois de la gravitation universelle.

Le monde moderne évolue vers le totalitarisme et il traîne après lui des troupeaux d’hommes qui croient le conduire alors qu’il les emporte. Les hommes ont fabriqué les machines, c’est entendu, ils sont donc, en un sens, les auteurs de la civilisation des machines. Mais c’est par esprit de lucre et de spéculation qu’ils se sont mis à multiplier les machines, beaucoup plus que par la passion du confort, car la passion du confort ne leur est nullement naturelle, comme on leur fait croire. Elle n’est entretenue en eux que par un immense effort, chaque jour plus gigantesque, de propagande et de publicité. C’est bien pourquoi, dès que se taisent un seul moment les voix innombrables qui jour et nuit, portées par les ondes, travaillent leur conscient et leur subconscient, ils ne rêvent que de camping au bord des fleuves, de nuits passées sous la tente, de forêts vierges ou de glaciers vertigineux, bleus comme le ciel. Ils ont multiplié les machines, et la multiplication des machines pose chaque jour de nouveaux problèmes plus difficiles à résoudre, dont chacun marque une étape vers le paradis exécrable où la liberté ne sera plus qu’une anomalie monstrueuse, un phénomène pathologique, où la liberté d’un seul individu devra être considérée comme une menace redoutable pour la collectivité tout entière.

Peut-être serait-il possible d’aller encore plus profond, de découvrir par exemple, que ce qui nous a le plus dangereusement déçus n’était pas le fait brutal de notre défaite de 1940, mais que cette défaite ait eu pour nous le sens fatal, augural, d’une décadence autrement grave, autrement irréparable que la décadence militaire. La machinerie nous a pris notre terre, la machinerie nous l’a rendue, nous avons été conquis par la machinerie, libérés par la machinerie, tout se passe comme si nous étions dans le monde de la machinerie une chose inerte, un poids mort. Si cette civilisation est valable, sommes-nous condamnés à rester ainsi à sa traîne, car aucun homme doué de bon sens ne saurait croire que notre retard puisse se rattraper, que nous serons capables de rivaliser demain avec d’énormes constructions économiques usurpant le nom de nations et auprès desquelles le Grand Reich lui-même paraîtra sans doute un jour singulièrement humain ? »

Georges Bernanos, Français, si vous saviez...

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16/08/2011

Rory Gallagher : I wonder who

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J'ai douze ans... je viens de découvrir John Lee Hooker, Muddy Waters et Memphis Slim, entre autres... à la discothèque municipale où je suis inscrit pour emprunter des disques, je demande à la dame derrière son comptoir si ça existe du Blues classique mais avec un son électrique comme celui-là : je lui montre l'album "In Rock" de Deep Purple. Elle me sourit, s'absente un instant et revient avec le disque de Rory Gallagher "Irish Tour", elle sort un des deux disques du double album, cherche, regarde attentivement, puis en pose un sur une des platines et monte le son. Ma mâchoire manque de toucher le sol dés l'introduction de la chanson de Muddy Waters, "I wonder who's gonna be your sweet man when i'm gone". Je repars avec le disque à la maison pour trois semaines. J'ai dû plus l'user en trois semaines que tous ceux qui l'avaient emprunté avant moi depuis des années. Ma vie n'a plus jamais été la même.

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Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent

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« Je regarde avec beaucoup plus de stupeur encore les catholiques que la lecture, même distraite, de l’Évangile ne semble pas inciter à réfléchir sur le caractère chaque jour plus pathétique d’une lutte qu’annonce pourtant une parole bien surprenante, qu’on n’avait jamais entendue, qui fût d’ailleurs restée, jadis, parfaitement inintelligible : "Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent". »

Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune

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15/08/2011

Rory Gallagher : Off the handle

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La légende raconte qu'un jour un journaliste demanda à Jimi Hendrix quel effet cela lui faisait d'être le meilleur guitariste du monde et celui-ci lui répondit : "I don't Know, go ask Rory Gallagher."

 

Rory Gallagher

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La caillera

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En guise de réflexion, à l'attention de nos camarades gauchistes qui défendent les émeutiers de Londres comme ils avaient défendu, auparavant, les émeutiers français, nos pépites, nos "Chances pour la France", nos valeureux laissés-pour-compte, nos "socialement défavorisés"...

Qu'auraient pensé Marx et Engels eux-mêmes de nos héros brûlant des voitures ?

 

« Le lumpenprolétariat qui, dans toutes les grandes villes, constitue une masse nettement distincte du prolétariat industriel, pépinière de voleurs et de criminels de toute espèce, vivant des déchets de la société, individus sans métier avoué, rôdeurs, gens sans aveu et sans feu, différents selon le degré de culture de la nation à laquelle ils appartiennent, ne démentant jamais le caractère de lazzaroni. »

Karl Marx - La lutte des classes en France


« Le lumpenprolétariat - cette lie d'individus déchus de toutes les classes qui a son quartier général dans les grandes villes - est, de tous les alliés possibles, le pire. Cette racaille est parfaitement vénale et tout à fait importune. Lorsque les ouvriers français portèrent sur les maisons, pendant les révolutions, l'inscription : "Mort aux voleurs !", et qu'ils en fusillèrent même certains, ce n'était certes pas par enthousiasme pour la propriété, mais bien avec la conscience qu'il fallait avant tout se débarrasser de cette engeance. Tout chef ouvrier qui emploie cette racaille comme garde ou s'appuie sur elle, démontre par là qu'il n'est qu'un traître. »

Karl Marx & Friedrich Engels - La social-démocratie allemande

 

Et Guy Debord ? Voici ce qu'il disait, en 1966, des émeutes raciales de Watts (Los Angeles, Californie, USA) :

« Les Noirs de Los Angeles, comme les bandes de jeunes délinquants de tous les pays avancés, mais plus radicalement parce qu’à l’échelle d’une classe globalement sans avenir, d’une partie du prolétariat qui ne peut croire à des chances notables de promotion et d’intégration, prennent au mot la propagande du capitalisme moderne, sa publicité de l’abondance. Ils veulent tout de suite tous les objets montrés et abstraitement disponibles, parce qu’ils veulent en faire usage. De ce fait ils en récusent la valeur d’échange, la réalité marchande qui en est le moule, la motivation et la fin dernière, et qui a tout sélectionné. »

Guy Debord - L'Internationale Situationniste, Janvier 1966

 

Enfin, Jean-Claude Michéa, qu'on aurait du mal à situer à droite :

« Si l’on parle en, effet, de l’intégration à une société, c’est-à-dire de la capacité pour un sujet de s’inscrire aux différentes places que prescrit l’échange symbolique, il est clair que cette fraction modernisée du Lumpen n’est pas, "intégrée", quelles que soient, par ailleurs, les raisons concrètes (familiales et autres) qui expliquent ce défaut d’intégration. S’il s’agit, en revanche, de l’intégration au système capitaliste, il est évident que la Caillera est infiniment mieux intégrée à celui-ci (elle a parfaitement assimilé les éloges que le Spectacle en propose quotidiennement) que ne le sont les populations, indigènes et immigrées, dont elle assure le contrôle et l’exploitation à l’intérieur de ces quartiers expérimentaux que l’État lui a laissés en gérance. En assignant à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal), la Caillera se contente, en effet de recycler, à l’usage des périphéries du système, la pratique et l’imaginaire qui en définissent le Centre et le Sommet. L’ambition de ses membres n’a, certes, jamais été d’être la négation en acte de l’Économie régnante. Ils n’aspirent, tout au contraire, qu’à devenir les golden boys des bas-fonds. Calcul qui est tout sauf utopique. Comme l’observe J. de Maillard, "sous nos yeux, l’économie du crime est en train d’accomplir la dernière étape du processus : rendre enfin rentable la délinquance des pauvres et des laissés pour compte, qui jadis était la part d’ombre des sociétés modernes, qu’elles conservaient à leurs marges. La délinquance des pauvres, qu’on croyait improductive, est désormais reliée aux réseaux qui produisent le profit. Du dealer de banlieue jusqu’aux banques de Luxembourg, la boucle est bouclée. L’économie criminelle est devenue un sous-produit de l’économie globale, qui intègre à ses circuits la marginalité sociale." »

Jean-Claude Michéa - L'enseignement de l'ignorance

 

Les citations de Marx & Engels et Michéa, je les ai trouvées via Le Petit Conservateur Palaisien

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Ce ne sont pas les communistes ni les sacrilèges qui ont mis le Seigneur en croix

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« Vous pouvez rigoler, chers frères, ce ne sont pas les communistes ni les sacrilèges qui ont mis le Seigneur en croix. Ca ne vous frappe pas que le bon Dieu ait réservé ses malédictions les plus dures à des personnages très bien vus, exacts aux offices, observateurs rigoureux du jeûne, et beaucoup plus instruits de leur religion – sans reproche – que la plupart des paroissiens d’aujourd’hui ? »

Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune

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14/08/2011

Jimi Hendrix - Big Mama Thornton - Elvis Presley : Hound Dog

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Double clin d'oeil de Jimi Hendrix à Elvis Presley pour avoir popularisé cette "Race Music" (comme on l'appelait avant qu'un disc jockey juif new-yorkais amoureux de la musique noire, Alan Freed, ne la nomme "Rock and Roll") , certes, mais surtout à Big Mama Thornton qui créa la chanson en question bien avant Elvis et qui n'était connue qu'au sein de la communauté noire.

 

 

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Bonheur

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il peut pleuvoir et tempêter, ce n'est pas cela qui importe, souvent une petite joie peut s'emparer de vous par un jour de pluie et vous inciter à vous retirer à l'écart avec votre bonheur. Alors on se redresse et on se met à regarder droit devant soi, de temps à autre on rit silencieusement et on jette les yeux autour de soi. A quoi pense-t-on? A une vitrine éclairée dans une fenêtre, à un rayon de soleil dans la vitrine, à une échappée sur un petit ruisseau, et peut-être à une déchirure bleue dans le ciel. Il n'en faut pas davantage. »

Knut Hamsun, Pan

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13/08/2011

Viens !

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Attentat fascistoïde en Scandinavie... émeutes en Grande-Bretagne... économie qui vacille... et commentaires de toutes sortes à ne plus savoir où donner de la tête... ça n'est rien. C'est juste le même merdier qui se poursuit.
Rien ne va se dissoudre d'avantage. Tout va continuer comme avant. Et c'est tant mieux. Il faut que les moissons du Seigneur se fassent.
Ce que j'apprécie particulièrement avec le système capitaliste marchand (moi qui ai pratiqué largement le système communiste d'un pays aujourd'hui défunt), c'est que vous pouvez rester chez vous en lisant la Bible ou l'Intégrale de Dostoïevski sans que l'on vienne vous faire chier. Ou la Somme Théologique de Saint Thomas d'Aquin si ça vous chante. Un pays Capitaliste Marchand vous autorise largement à être situationniste... les publicitaires l'ont compris le mieux puisqu'ils sont, dans la forme, des situationnistes par excellence... le défilé Gould pour le bicentenaire de la révolution, l'homo-festivus tant analysé par Muray sont autant de minables tentatives pour un situationnisme médiocre mais qui existe... nous avons la banalité, l'exiguïté, l'insuffisance, la pauvreté, la bassesse que nous méritons.
Désormais, et depuis un moment déjà, les émeutes elles-mêmes font partie intégrante du système. Les hommes et femmes de bonnes volonté n'ont qu'une seule chose à faire, et ça n'est certainement pas la révolution (chaque révolution est elle-même orchestrée... si ce n'est par la volonté clairement humaine, du moins par l'Egrégore créé de toutes pièces psychiques par la Multitude, souvent sur plusieurs générations... le Diable y a sa part à jouer et il y excelle...) c'est de préserver ce qu'il y a à préserver et qui fait de nous des membres de l'Humanité appelée à s'élancer vers le Divin au moment voulu, lorsque l'épée flamboyante se présentera au seuil du jugement et si le Très-Haut daigne nous recevoir avec son Amour au sein de la Céleste Ieroushalaîm. Bref... il nous faut juste veiller et dire sans cesse : "Viens".

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Jimi Hendrix : Hear my train a coming

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L'unique...

 

Jimi Hendrix

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12/08/2011

Entretien avec Raymond Abellio par Philippe PISSIER & Jérémie A. WEISH

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

Ce sont les vacances... je suis fatigué et suis un gros flemmard. Vous avez Google, alors débrouillez-vous. En ce moment je préfère m'occuper de guitares et d'amplis. Ne me demandez pas qui sont Philippe PISSIER & Jérémie A. WEISH, je n'en sais absolument rien. Raymond Abellio, par contre, est un romancier et philosophe controversé et subtil, complexe et, vous l'aurez remarqué, peu connu. De lui j'ai lu, il y a une vingtaine d'années "Les Yeux d'Ezéchiel sont ouverts", "La Fosse de Babel" et "Assomption de l'Europe". Cet auteur a eu une influence prépondérante sur Maurice G. Dantec, selon les propres mots de ce dernier, ces dix dernières années. Il aborde, ici, lors de cette longue entrevue fleuve, sa conception de l'ésotérisme et de la "clef" qu'il aurait trouvée et qui permettrait une approche nouvelle, selon lui, de toute la réalité et de toutes les matières sensées étudier celle-ci. Comprenez ce que vous pouvez.

01-Esoteriste.mp3

02-De la Structure Absolue.mp3

03-Outil.mp3

04-ADN.mp3

05-Autres Types de Structures Absolues.mp3

06-Méthode Scientifique.mp3

07-Le Chant du Cygne de l'Esotérisme.mp3

08-Einstein a dit tres clairement.mp3

09-Il a pris le système solaire... .mp3

10-Ceux qui cherchent.mp3

11-Fabre d'Olivet.mp3

12-Surprises extraordinaires.mp3

13-Phénoménologie Zen.mp3

14-Outil.mp3

15-Physique avancée.mp3

16-Hasard.mp3

 

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01-Un homme comme Capra.mp3

02-Textes et Connexions.mp3

03-Etat de vertige.mp3

04-Hirsch est resté régénéré.mp3

05-Il se passe des choses.mp3

06-Exemple de calcul foudroyant.mp3

07-Il y a des matheux qui ne mettent plus en cause la clef.mp3

08-Espace, formule.mp3

09-Véds, coïncidences.mp3

10-La Science est inachevable.mp3

11-Astrologie, état second

12-Moi Transcendental.mp3

13-Quand Hoyle dira... .mp3

14-Costa de Beauregard-Jury.mp3

15-Calculs de Charon.mp3

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21:12 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (5) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Buddy Guy and Junior Wells : Hoodoo Man

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Buddy Guy

 

Junior Wells

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Un idéal du passé

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« Les difficultés inédites et croissantes que l’entreprise éducative rencontre au sein de nos sociétés ne sont en rien des difficultés de méthode qu’une « modernisation » bien comprise permettrait de résoudre. Elles sont des difficultés de principe que les réformes mirifiques destinées à les traiter se bornent invariablement à amplifier, faute de les reconnaître pour ce qu’elles sont. Elles tiennent au stade atteint par l’individualisation du processus. Elles représentent d’ailleurs un remarquable révélateur des contradictions inhérentes à l’articulation de l’individu et de la société dans sa configuration actuelle, très au-delà de l’éducation. Il est entendu que l’éducation a pour fin de former l’individu, de le pourvoir de moyens aussi larges que possible d’exercer une indépendance aussi complète que possible. C’est l’originalité de l’enseignement moderne que d’avoir systématisé cette visée. Mais à partir du moment où l’on met cette indépendance au point de départ, comme si elle relevait de l’état de nature, où l’on prétend en faire le ressort même des acquisitions, on rend profondément problématique la construction culturelle de cette indépendance. On s’interdit, en effet, de poser la culture ou les savoirs dont il s’agit d’acquérir la maîtrise, dès à commencer par la langue, d’extériorité, d’englobement par rapport à l’individu, de telle sorte qu’il ne peut que rester au dehors de ce qu’il lui faudrait s’incorporer et s’approprier. On fabrique en fait des dépendants à prétentions d’indépendance. Une situation révélatrice, encore une fois, d’une relation plus générale à l’appartenance collective, qui tend à devenir impensable aux individus, dans leur volonté d’être des individus, alors qu’ils en dépendent plus que jamais. Nous ne sommes probablement qu’au début de nos peines, au regard de la régression qui s’annonce. La diffusion des Lumières, que nous avions la candeur de croire automatiquement associée aux progrès de la démocratie, pourrait vite se révéler un idéal du passé. »

Marcel Gauchet, La démocratie contre elle-même

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11/08/2011

Sonny Boy Williamson II : Nine below zero

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Concernant la controverse de son nom, car il y a en a une, voyez :

Sonny Boy Williamson I

et...

Sonny Boy Williamson II

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Race des Seigneurs - VIII

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Membre de la "Race des Seigneurs" : Crétin mongoloïde pathologique de premier échelon : L'Unité du Sang ! Sa nuque raide le proclame.

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Amitié

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« Oui, ma mère, je sais qu´il a fait tout ce que j´ai demandé, le dieu Olympien.
Mais à quoi est-ce que cela me sert ? Maintenant qu´il est mort, l´ami qui était le mien,
Mon Patrocle, celui qui de tous les compagnons m´était le plus cher,
Ah ! Aussi cher que ma tête ! Je l´ai perdu, Hector l´a immolé dans la poussière,
Il l´a dépouillé de ses belles armes, de ses armes merveilleuses à contempler !...
Que je meure tout de suite, s´il est écrit que je ne puis porter
Secours à mon ami qui a été tué, qui a été tué loin de la terre où étaient les siens.
Et qui ne m´a pas trouvé pour que dans le malheur je fusse son soutien !
Aujourd´hui donc, il est clair que je ne reverrai pas les rives de ma patrie,
Pas plus que je n´ai su être la lumière du salut pour Patrocle ou pour mes amis,
Pour aucun de ceux des miens que le divin Hector a abattus par centaines,
Tandis que moi, je me tenais inactif près des bâtiments, poids inutile sur la plaine,
Moi qu´aucun Grec pourtant, dans sa cotte de bronze, n´égale dans la bagarre,
Même si quelques uns sont meilleurs que moi dans les palabres !
Aujourd´hui donc, j´irai jusqu´à ce que je tienne le meurtrier d´une tête si chère,
Je tuerais Hector, et la mort ensuite, je la recevrai,
Le jour où Zeus et les autres immortels voudront bien me la donner. »

Homère, L'Iliade, chant XVIII

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10/08/2011

Rory Gallagher : Too Much Alcohol

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Cet irlandais savait jouer le blues traditionnel noir américain comme personne...

 

Rory Gallagher

16:12 Publié dans Blues | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Race des Seigneurs - VII

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Membre de la "Race des Seigneurs" : Crétin mongoloïde pathologique de premier échelon : benêt déterminé à sauver l'Occident !

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Une attaque à main armée se passe dans une sorte de brouillard

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« Une attaque à main armée se passe dans une sorte de brouillard, enfin pour ce qui me concerne. Tout autour tout semble comme ralenti et les bruits comme atténués. Alors que, au contraire, en vous, c'est la grande accélération, on entend son cœur battre, le sang couler dans ses veines. Tous vos gestes semblent plus rapides, plus condensés, on a chaud, les mains transpirent dans les gants en caoutchouc. On sort de la bagnole, on fait les premiers pas, la destinée semble s'accélérer. À quelques mètres on ne voit que la porte d'entrée. On aimerait trouver une raison pour ne pas y aller. Le cœur se serre en repensant furtivement aux derniers bras de femme qui nous ont aimé, notre esprit se met en position de fœtus. […] Si un jour on me juge pour ce crime, tout un cérémonial sera mis en place, des années d'instruction, deux jours d'assises où je serai sans doute traité de dangereux-criminel-professionnel. Quel est le cinéaste abruti qui a pu faire croire à tous que braquer pouvait être une profession? Même les voyous ont fini par le croire. »

Jean Chauma, Bras Cassés

Voyez aussi ceci... pour comprendre qui est Jean Chauma...

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Tom Jones : it's not unusual

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C'est la nuit... avant que le jour ne se lève... dansons...

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09/08/2011

Jean-Philippe Rameau - Nouvelles Suites de Pièces de Clavecin (1728) - in A minor - VII. Gavotte avec les Doubles de la Gavotte

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Je veux, le temps de cette courte pièce, défendre Rameau contre les tenants de l'Esprit des Lumières d'alors qui ne voyaient en lui que le représentant d'un style classique et d'un temps agonisant qui se devait de finir. Je n'y entends, quant à moi, que sourire et délicatesse et soleil dessus la France, pays où Dieu, jadis, fut heureux. Je suis probablement fou mais qu'importe.

 

 

JeanPhilippe Rameau

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Race des Seigneurs - VI

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Membre de la "Race des Seigneurs" : Crétin mongoloïde pathologique de premier échelon : regard de gosse paumé...!

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Enoch Powell

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Lorsque les émeutes dans nos quartiers dits "populaires" consumaient la France il n'y a pas si longtemps (2005 et 2007), nos médias propagandistes nous montraient le quartier londonien de Tottenham comme un exemple à suivre. On avait le culot, en dignes représentants de l'homo sovieticus d'y envoyer nos jeunes étudiants afin de les fondre dans la bien-pensance consensuelle.

 

A présent, et tandis qu'une partie de Londres brûle et que le brasier s'étend aux alentours (ayant démaré précisément à Tottenham... les émeutes et les pillages se propagent vers Bristol, Birmingham et Liverpool)... souvenons-nous des prédictions d'Enoch Powell que tout le monde, en son temps, bien entendu, traita de raciste et de fasciste pour s'interdire de penser...

 


Partie 1/4

 


Partie 2/4

 


Partie 3/4

 


Partie 4/4

 

J'avais déjà eu l'occasion de proposer ce reportage il y a quelques années... mais puisqu'il faut enfoncer le clou.

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