27/06/2022
Depuis qu'on fait la guerre au russe Poutine nos magasins sont en voie de soviétisation...
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La pauvreté, c'est vous qui la vivez c'est nous qui en vivons...
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Quand une spécialiste parle on l'écoute...
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Florilège...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
En 2017...
Et n'oublions pas, récemment, Hervé Le Bras, Le Lyssenko de la démographie française qui est également une épée en matière de prévisions électorales...
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End
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26/06/2022
Lundi Matin...
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25/06/2022
Qui a le mieux compris Marx ?
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24/06/2022
Burgers Vegans gratuits...
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23/06/2022
Retour à la réalité... chez les Baisonours...
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22/06/2022
Socialiste
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21/06/2022
Répandre
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20/06/2022
Orthodoxie : Début du Carême des Apôtres...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
"Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? Ce que Jésus ayant entendu, il dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.
Alors les disciples de Jean vinrent auprès de Jésus, et dirent : Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous, tandis que tes disciples ne jeûnent point ? Jésus leur répondit : Les amis de l'époux peuvent-ils s'affliger pendant que l'époux est avec eux ? Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront."
Sainte Bible - Nouveau Testament, Evangile selon Saint Matthieu 9 : 10-15
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19/06/2022
Génération EN MARCHE...
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De l'importance de la Lecture...
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18/06/2022
Aux Urnes ! Camarades !
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Propaganda
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17/06/2022
Prayer
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Il pensait que la fin du monde était proche
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« « Il avait de drôles d’idées, Schmidt. Il pensait que la fin du monde était proche. Il disait que tout finirait recouvert par les mouches, l’humanité ensevelie, les villes et les voitures, et même la tour Eiffel. Il n’était guère optimiste mais c’était un fameux mathématicien. Il avait calculé qu’un couple de mouches épargné par le froid et la prédation donnerait en six mois 4000 trillions de mouches, c’est-à-dire 4 000 milliards de milliards de mouches ou 4 000 millions de millions de millions de mouches, c’était comme on voulait, ce qui nous parlait le plus, moitié mâle, moitié femelle, et ce, à raison d’un peu plus d’une ponte par mois, soit sept pontes au total donnant chacune naissance à 200 larves, dont 100 larves femelles, chaque larve produisant elle-même 100 nouvelles larves femelles, et ainsi de suite. Le résultat précis de ce calcul savant était de 3 985 969 387 755 100 mouches qu’il arrondissait à 4 000 trillions de mouches pour ne pas être trop fastidieux. Il a repris le tas de cartes et a recommencé son jeu qui consistait à les poser une à une au milieu du lit.
— Une mouche mesure en moyenne 8 millimètres de long sur 5 de large et 4 d’épaisseur, récitait-il d’une voix monocorde. Sa surface est donc de 32 millimètres carrés et son volume de 128 millimètres cubes. Considérant que les terres émergées de notre planète ont une superficie de 149 millions de kilomètres carrés, les 4000 trillions, ou 4 000 milliards de milliards, ou 4 000 millions de millions de millions de mouches recouvriraient en six mois toute la surface de la terre d’une épaisseur d’un mètre. Oui, messieurs. Un mètre. En six mois. Un seul couple de mouches. On ne peut donc pas lutter, même avec la bombe atomique.
Il a posé son jeu sur ses cuisses, s’est mouché bruyamment dans ses doigts, les a essuyés sur ses draps, a repris sa partie.
« — Ce que je crains par-dessus tout, c’est que les mouches reprennent le cours de leur évolution biologique et qu’émerge une forme d’intelligence conduisant à un commandement unifié apte à bâtir une stratégie globale pour la conquête des terres émergées. Oui, cela, je le crains beaucoup. Après avoir revêtu un petit tricot blanc, comme l’a annoncé le prophète Jacques Spitz, elles attaqueraient nos villes et nos villages, viendraient pondre dans nos corps et nous dévoreraient de l’intérieur. Des centaines de milliers d’œufs agglomérés en gélatine blanchâtre, oui, oui. Les larves carnivores sont munies de crochets, voyez-vous, qui leur permettent de s’enfoncer dans la chair, s’enfoncer profondément, s’enfoncer encore, s’enfoncer toujours plus. La plaie se creuse et devient purulente, l’odeur de putréfaction ammoniaquée attire d’autres pondeuses, et bientôt les asticots pullulent et grossissent dans les corps et nous mangent le foie, la rate, la cervelle, sécrétant des substances toxiques qui nous infectent, si bien que l’on meurt en quelques jours dans d’atroces souffrances. Quand j’étais enfant, j’attrapais des mouches vivantes, je les mettais dans un petit cube d’eau au congélateur pendant huit jours, puis je faisais fondre la glace et je sortais la mouche de l’eau. Elle s’envolait après avoir séché ses ailes. Oui, telle est la vérité. Elle s’envolait. J’ai alors rejeté Dieu, songeant qu’il avait brisé l’alliance passée avec nous autres les hommes pour en bâtir une nouvelle avec les mouches, ce que je ne pouvais supporter car je crois profondément en notre bon droit, même si ce bon droit est aujourd’hui menacé et que personne ne veut l’entendre. »
Olivier Maulin, Gueule de bois
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Tutoriel
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16/06/2022
3 ans de vide immense...
=--=Publié dans la Catégorie "Ô Mort... Ô Mort..."=--=
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Le 4 juin dernier, nous nous rendions, ma mère, mon fils et la maman de ma défunte épouse, au Baptême de mes petits-enfants, Milo et Elsa, organisé par leurs parents, ma fille Laura et son Compagnon Vincent, en la Paroisse Orthodoxe de Saint Sava, à Paris. Nous avions décidé de nous y rendre en Voiture Uber, les déplacements de la maman de ma défunte épouse étant plus difficiles que de par le passé. L'âge exige ses droits et nous rappelle combien notre passage ici-bas est tout aussi dérisoire que nos accomplissements et combien nous devons faire preuve de dévotion et d'abnégation pour prendre soin de nos ainés.
L'événement me rappelait également combien était vide mon existence depuis le 16 juin 2019 et la Naissance au Ciel de ma bien aimée, car si il manquait quelqu'un pour se tenir à mes côtés, c'était bien Irina, sa force, son amour inconditionnel et sa délicate affirmation.
Je me trompais. Elle était avec nous.
Irina n'était pas une fanatique irrationnelle de Cyndi Lauper, mais je me souviens qu'il y avait trois chansons de l'artiste en question qu'elle écoutait avec une délectation festive et joyeuse à la moindre occasion. Pour se filer la pêche, quand elle faisait du sport (et elle en faisait), quand elle était nostalgique de sa jeunesse et des années 80 (elle l'était parfois)... et pour me taquiner. Je me saisissais, en effet, de la moindre occasion où elle faisait surgir ces trois chansons dans les enceintes de notre chaîne Haute Fidélité pour la chambrer, faire le zouave ou me mettre à danser frénétiquement (moi qui suis une bille en danse), ce qui la faisait rire à s'en écrouler sur le canapé.
En nous installant dans le Uber, conduit par un brave antillais à l'accent coloré et à la politesse irréprochable, la Radio nous saisit de son émission : Radio Nostalgie. Et nous eûmes droit à la suite, comme par un heureux hasard (ben voyons... je ne crois pas au hasard dans de telles circonstances) non pas à une, non pas à deux, mais carrément aux trois chansons de Cyndi Lauper qu'Irina aimait...
Si ça ce n'est pas un signe... je ne sais pas ce que c'est... Car ça a aussitôt hurlé dans mon coeur : "Tu vois ? Je suis là avec vous. Pour nos enfants et nos petits-enfants. Ne t'inquiète pas. D'ailleurs tu t'inquiètes trop. Il y a plein de choses que tu ne fais pas comme il faut. Tu traînes la jambe. Tu peux mieux faire. Bouge. Tu n'es pas seul. Ecoute les paroles des chansons."
Je me suis concentré sur les paroles de ces trois chansons de Cyndi Lauper. Les trois seules de l'artiste qu'Irina écoutait de son vivant à fond la caisse, dont je n'avais jamais calculé les mots énoncés auparavant. Et je me suis mis à pleurer à l'arrière de la voiture comme un gosse perdu tellement chaque mot m'atteignait avec une dimension que je ne soupçonnais pas.
Il y a plein de choses que je dois changer dans ma vie. Je sais que je suis un naze. Je fais de mon mieux, pécheur et indigne que je suis. Et Dieu qui sonde les coeurs et les reins sait... il sait même ce que j'ignore... il me connaît mieux que moi-même.
Trois années de vide dans mon existence. Et trois années que tu m'accompagnes et nous accompagnes dans ce mystère qu'est la Vie par-delà la Mort d'une façon que nous ne soupçonnons même pas.
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15/06/2022
Elle m’a fini à coups de latte, cette gouine...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Une infirmière lisait Santé pour tous en soupirant derrière son guichet. Je suis allé faire couler trois cafés à la machine, j’en ai filé un aux copains, on s’est assis.
(...)
— Arrête donc de lire ce magazine de tarte, espèce de boudin blanc ! Tous ces mensonges, conso, psycho, bien-être, spa ! Envie d’évasion ? masque aux concombres ? problème de vulve ? Vous êtes donc si connasses, les femmes ? Pires que les chevaux dans les œillères ! Régimes "ventre plat" 100 % plaisir ! la première fois, j’ai frissonné ! je le trompe et alors ? Lave-toi la moule au savon karité !
Elle s’est levée d’un bond, a contourné le guichet. Elle était grande, forte, plutôt charpentée, nordique ! Elle faisait craquer ses doigts !
— Boudin blanc ? Connasse ? Moule karité ? Ma parole, t’as des lacunes en culture générale. Simone de Beauvoir, ça te parle ? J’organise des visites guidées de l’hôpital, tu veux un ticket ?
Elle m’a collé une tortonne de la mort ! Pif ! J’ai volé à l’autre bout de la salle d’attente. Elle m’a rejoint ; une autre ! Paf ! J’ai retraversé la salle… Et puis encore une autre ! Pif ! Les patients en lambeaux tournaient la tête, comme au tennis. Une dernière ! Paf ! Je me suis écrasé le nez dans le plexiglas, toutes les étoiles de l’univers… Elle m’a fini à coups de latte, cette gouine. Mais je gueulais toujours, pardi ! Une corne de brume dans la brume, voilà ce que j’étais. Vigile tout en haut sur le mât… la France de demain qui s’esquisse dans les chandelles… les planches de bois, les tôles, les excréments, les caravanes… les rats ! Et le silence, les ricanements, le luxe insolent, le gros caca. Où sont les journalistes ? En voyage presse aux Bahamas ? En interview avec Michel Drucker ? Que pensez-vous de Schopenhauer, monsieur le génie ? Vraiment ? Et Mickey Mousse avec ses grandes oreilles ? Hihihi ! Et puis chialer sur l’Africain, ça oui, dès qu’il a une rage de dents ! Mais la misère d’ici, va te faire foutre ! Trop blanche, trop polie, trop populo-puliste ! Si ça se trouve, il l’a cherché, son fumier, le bidet-qui-pue ! Il l’expie, son histoire ! Elle visait les côtes, la Suédoise, elle me traitait de pourri à bite, de macaque, d’homoncule à testicules ! Finalement, elle m’a laissé pour mort. Elle est retournée tranquillement derrière son comptoir et s’est remise à la lecture. J’ai repris mes esprits, me suis tâté les côtes, les bras, la mâchoire. Mes noix étaient toujours dans le pantalon, c’est toujours ça. »
Olivier Maulin, Gueule de bois
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Fluorescents
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14/06/2022
Et si la mort n'existait pas ?
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Arnaque
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Une raison et une sagesse toute célestes
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« 28. Un jour que j'étais à table auprès du supérieur, il se pencha tout doucement vers moi et me dit à l'oreille : "Voulez- vous que dans un vieillard d'une extrême vieillesse je vous fasse voir une raison et une sagesse toute célestes ?" Comme je lui fis signe que je le désirais et le lui demandais, il appela un bon père nommé Laurent; il était placé à une autre table. Ce respectable moine avait déjà passé quarante-huit ans dans le monastère; c'était le second prêtre en dignité dans l'église de la communauté. Il se rendit aussitôt auprès de son supérieur, se mit à genoux, selon la coutume de la maison, pour recevoir sa bénédiction; puis il se leva pour prendre ses ordres, mais l'abbé ne lui dit rien, et le laissa debout devant la table, sans lui rien donner à manger. Or tout cela se faisait au commencement du repas. Enfin il demeura près d'une heure au moins, immobile et sans mouvement; ce qui me causait une telle confusion, que je n'osais regarder ce bon père tout blanc de vieillesse : car il avait quatre-vingts ans. Il resta donc en cet état jusqu'à la fin du repas, sans que l'abbé lui dit un seul mot. Quand le repas fut fini, son supérieur lui commanda d'aller trouver Isidore, ce grand pénitent dont nous avons parlé, et de lui réciter ce paroles du psalmiste : "J'ai attendu longtemps le Seigneur, et je ne me suis point lassé de l'attendre." (Ps 39).
29. Or, comme je suis très malicieux, je ne manquais pas de chercher l'occasion de parler à ce vénérable vieillard, pour lui demander à quoi il pensait pendant qu'il était ainsi debout devant la table. "Je regardais, me répondit-il, Jésus Christ dans la personne de mon supérieur; aussi ne considérais-je pas le commandement qui m'était imposé comme venant d'un homme, mais comme venant de Dieu; c'est pourquoi, mon cher père Jean, j'étais bien loin de croire que j'étais debout auprès d'une table, autour de laquelle étaient assis de simples mortels; mais me figurant être devant l'autel du Seigneur, je Lui adressais, selon mon pouvoir, de ferventes prières; et je peux vous assurer qu'il ne m'est pas même venu dans l'esprit une mauvaise pensée contre mon supérieur, tant est grande la confiance que j'ai en lui, et tant est forte l'affection que je lui porte; car, ajouta-t-il, "l'amour ne pense mal de personne" (1 Cor 13). Au reste, mon Père, sachez bien que le démon ne trouve plus d'issue pour entrer dans un coeur qui s'est dévoué et consacré entièrement à la simplicité, à l'innocence et à la bonté. »
Saint Jean Climaque, "Quatrième degré - De la bienheureuse et toujours louable Obéissance - Histoire de Laurent" in L'échelle sainte
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