16/08/2014
A shortage of sand...
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Gouvernement et consommateur...
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15/08/2014
Ceci n'est plus une femme...
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Industrialists vs Government...
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One of the great mistakes...
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14/08/2014
Ceci n'est plus une femmes...
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Ils discutent comme s'il était question de convaincre...
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Jamais un peuple ne se détache de ce qui est véritablement la liberté...
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13/08/2014
Ceci n'est plus une femme...
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L'être abstrait et les êtres réels...
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Comme une eau souterraine
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je t'aimais. Je t'aime. je t'aimerais. Il ne suffit pas d'une chair pour naître. il y faut aussi cette parole. Elle vient de loin. Elle vient du bleu lointain des cieux, elle s'enfonce dans le vivant, elle ruisselle sous les chairs du vivant comme une eau souterraine d'amour pur. »
Christian Bobin, Le Très-Bas
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Les gens on les aime tout de suite ou jamais
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« J’ai déjà remarqué ça : les gens on les aime tout de suite ou jamais. Elle je l’aime tout de suite. Elle est infirmière. Elle revenait d’une tournée quand elle m’a trouvée dans son jardin. Elle fait des piqûres à gauche, à droite, dans la journée, parfois la nuit en cas d’urgence. L’argent des piqûres passe en disques.
Toute la maison est équipée : on met Wagner dans le salon et l’or du Rhin inonde aussitôt les chambres, le bureau, le salon, grâce à des hauts parleurs dissimulés dans chaque pièce. Comme ça, elle dit, je marche, je mange, je dors et je bouge dans cette musique. Les autres ont bien des chats ou des maris à la maison. Moi j’ai Wagner, Ravel ou Schubert. Partout présents et légers comme des vrais chats. »
Christian Bobin, La folle allure
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Le feu qui coule dans ses veines remonte aux yeux et rien pour les lèvres
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Mon père est comme un loup : le feu qui coule dans ses veines remonte aux yeux et rien pour les lèvres. Ma mère est comme une chatte, comme un moineau, comme du lierre, comme le sel, comme la neige, comme le pollen des fleurs. »
« Ma mère est folle, je crois. Je souhaite à tout les enfants du monde d’avoir des mères folles, les mères les mieux accordées aux coeurs fauves des enfants. »
Christian Bobin, La folle allure
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Beaucoup de songes...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Le sommeil restait une affaire privée, chacun chez soi, allongé entre les draps blancs, au fond d’une barque d’ombre. Le sommeil est comme l’enfance, impossible à partager sauf avec un loup. »
« Je suis pas sortie de l’hôtel depuis trois jours. Une mauvaise grippe. Non une très bonne grippe. Un peu de fièvre, beaucoup de songes. »
Christian Bobin, La folle allure
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Dans une vie normale, normalement perdue, normalement obscure à elle-même
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Dans une vie normale, normalement perdue, normalement obscure à elle-même, bien peu de choses passent, et pour les dire avec justesse il faut souvent des années et des années. »
« Il y avait quelque chose de pénible dans ce regard, un sale melange de désir et de mélancolie : je voudrais bien te baiser mais tu comprends, je suis coincé avec celle-là. »
Christian Bobin, La folle allure
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Les lois partent d'un lieu tellement éloigné de ceux où elles doivent s'appliquer...
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12/08/2014
Ceci n'est plus une femme...
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Organiser la tyrannie...
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Comment communiquer un message aux lecteurs sans se livrer de manière indiscrète ?
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Mais Fénelon dit aussi dans cette Méditation qu’il faut examiner si notre prochain accueillera sans en être scandalisé la libre simplicité avec laquelle nous devrions parler de nous-mêmes. Comment communiquer un message aux lecteurs sans se livrer de manière indiscrète ? Les choses se passent plus simplement pour un géomètre mais celui qui écrit obéit à des lois non écrites ce qu’il veut transmettre est douteux, fragile, et les lecteurs auxquels il s’adresse sont aussi fuyants que son propre message. Car le plus souvent l’intérêt que l’on porte à l’autre, notamment quand cet autre écrit, n’est pas l’expression de la sympathie, mais plutôt le fruit de la curiosité. La curiosité n’est friande que de détails biographiques, d’anecdotes plus ou moins piquantes, de potins, de souvenirs rares et de confidences. La curiosité est pointilliste elle est à l’écoute des faits divers et compose une chronique criblée de notules elle fonde ainsi une connaissance superficielle et dérisoire la curiosité feuillette d’un doigt désinvolte le livre de la biographie. Ce n’est pas l’amour, c’est le détective et c’est l’inspecteur de police qui ont affaire à des suspects et accumulent à leur sujet les renseignements. En vérité, la sympathie commence là où il n’y a plus de place pour la curiosité et disons plus c’est la curiosité qui barre la route à la sympathie. Si vous êtes curieux de moi, c’est que vous n’avez pas de sympathie pour moi. Si vous cherchez à savoir quelque chose sur moi, à glaner quelque détail scabreux, c’est que vous ne voulez pas me connaître. Oui, la curiosité s’oppose à la sympathie comme l’amateur à l’amant, comme la sélection à l’élection l’amateur trie, range et détaille les individus à la manière d’un collectionneur qui classe des échantillons dans une série abstraite ou un genre impersonnel. »
Vladimir Jankélévitch et Béatrice Berlowitz, Quelque part dans l’inachevé
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Il y a un nombre infini
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je sais qu’il y a un nombre infini, dit Pascal, mais je ne sais pas si ce nombre est pair ou impair. »
Vladimir Jankélévitch et Béatrice Berlowitz, Quelque part dans l’inachevé
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L’histoire attendait de moi que je nettoie après le passage de tout le monde
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ce que disait Tyler, comme quoi nous sommes la merde et les esclaves de l’histoire, c’est exactement ce que je ressentais.
(...)
Des milliers d’années durant, les êtres humains avaient baisé, déversé leurs ordures et leur merde sur cette planète, et aujourd’hui, l’histoire attendait de moi que je nettoie après le passage de tout le monde. Il faut que je lave et que je raplatisse mes boîtes de soupe. Et que je justifie chaque goutte d’huile moteur usagée. Et il faut que je règle la note pour les déchets nucléaires et les réservoirs à essence enterrés et les boues toxiques étalées sur les champs d’épandage d’ordures une génération avant ma naissance.
Je tenais le visage de m’sieur l’angelot comme un bébé ou un ballon de rugby au creux de mon bras et je le tabassais de mes jointures, je l’ai tabassé jusqu’à ce que ses dents crèvent ses lèvres. »
Chuck Palahniuk, Fight Club
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On fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je vois une génération entière qui travaille à des pompes à essence, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis, on n’a pas de but ni de vraie place ; on n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c’est nos vies. La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rock stars, mais c’est faux.
(...)
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté. »
Chuck Palahniuk, Fight Club
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Il n'y a pas de pourquoi
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Quant aux poètes, aux philosophes, aux savants qui se torturent l'esprit pour chercher la raison, le pourquoi de la vie, qui l'expriment en formules contradictoires, qui la débitent en préceptes opposés... ce sont des farceurs ou bien des fous... Il n'y a pas de pourquoi... »
Octave Mirbeau, Mémoire pour un avocat
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Un argument contre la liberté...
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11/08/2014
Ceci n'est plus une femme...
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