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17/11/2022

Sobriété...

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16/11/2022

Repentir

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« L'AMI. — Que fais-tu là dans la poussière ?

— Je me voile la face et je pleure de honte. Comment est-il possible ? C'est moi qui ai fait cela. Le dégoût de moi-même s'empare de ma pensée. Je ne voudrais plus me montrer. Disparaître dans le repentir ; je serais heureux d'en avoir la faculté.

L'AMI. — Tu as tort. Le regret passif est une faute de plus. Un mauvais orgueil se cache dans cet étonnement d'avoir failli. Eh oui, c'est toi qui as fait cela ; tu feras bien de t'en souvenir, afin de ne pas mépriser les autres. Mais à quoi peut servir le dégoût de toi-même ? C'est du soin, du courage, de la clairvoyance et non du dégoût qu'il faut, pour guérir les malades.
Lève-toi, secoue-toi, essuie tes larmes pour y voir plus clair. Sois un homme, porte ta misère ! Dieu remet la faute ; toi répare, profite de la leçon, sème et laboure, veille et prie, marche et combats ! Malheur à ceux qui surissent dans les repentirs stériles et les molles tristesses ! Ils passent la moitié de leurs jours à se lamenter sur les fautes de l'autre moitié, et leur vie tombe inutile au gouffre du passé. »

Charles Wagner, L'ami - Dialogues intérieurs

 

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Un résumé de la Politique Française depuis 50 ans...

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15/11/2022

Beaux jours

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Gros obus et gros missiles

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Tomas Vytautas Raskevičius, député gay lituanien ardemment progressiste, candidat à la mairie de Vilnius.

Lui, il attend les gros obus et les gros missiles russes... à n'en pas douter...

 


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Le Dieu des pauvres pécheurs

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« L'AMI. — Dieu est grand, insondable, adorable, soit qu'il rayonne au front des étoiles ou sourie au calice des fleurs. Il est beau dans les nuits sombres et le jour éclatant ; plus beau dans la conscience des justes ; plus beau dans la pitié pour ceux qui souffrent. Mais il n'y a pas de Dieu comparable à celui des pauvres pécheurs. »

Charles Wagner, L'ami - Dialogues intérieurs

 

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Le péché

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« Le péché est un grand révélateur. "Leurs yeux furent ouverts, ils virent qu'ils étaient nus." Cela marque surtout une découverte misérable. Mais une vérité humaine d'ordre général est contenue dans cette constatation symbolique, comme dans ce vers d'un poète : Et nul ne se connaît, avant d'avoir souffert. La douleur d'avoir mal fait, ouvre un jour imprévu sur ce que nous sommes. Dans cette douleur nous est enseignée notre noblesse originelle, se trouve affirmée cette part d'initiative dans nos affaires qui est proprement notre liberté. Enfants de la seule poussière, résultats des seules forces mécaniques, nous ne connaîtrions pas la douleur d'avoir mal fait, parce qu'il n'y aurait pas pour nous de mal. Ne dites pas : c'est de l'atavisme. Car si ma douleur provient de mes ancêtres, des coutumes, de l'éducation, d'où donc la tenaient-ils ? Même implantée d'ailleurs, si la plante du repentir grandit au champ de nos âmes, c'est qu'elle y trouve de la nourriture. Et parfois, épouvanté par la grandeur du mal, j'ai repris courage, en pensant qu'après tout, il n'y avait pas de plus forte preuve d'une vie supéieure que lui. Comment dirions-nous : "Il fait nuit", si nous n'avions pas connu le jour ? Comment le mal existerait-il pour nous, si nous n'étions apparentés avec le bien ? Et ainsi cet abîme nous prouve qu'il en est un autre. Dans le sentiment même de la faute, poignant, tragique, est un sursum corda.

Celui qui n'a jamais tremblé devant le mal qu'il a fait, ni pleuré sur ses fautes passées, ignore toute une face du monde et de l'âme. Il est moins homme qu'un autre. Je ne puis me figurer ce que serait l'humanité sans péché. Elle perdrait du même coup, avec sa misère, ce grand charme de lutte, sa beauté principale. Je voudrais pouvoir mesurer toute la profondeur de vérité contenue dans cette exclamation de saint Augustin : "Félix culpa !" »

Charles Wagner, L'ami - Dialogues intérieurs

 

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Baguettes chinoises et papier Cul...

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14/11/2022

Temps brisé

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« — Mon temps est brisé en parcelles menues. Trop de soins et de soucis en réclament leur part. Grand est le nombre des importuns qui me gâtent des instants précieux. O, jours sans déchirure, jours d'une pièce où le travailleur peut tailler à l'aise, donner libre carrière à la pensée qui l'obsède ! jours de création, de paix, oublieux des heures rapides : et grandissant presque jusqu'à la taille de l'éternité, je vous aime et vous regrette. Quand donc pourrai-je vous revoir ?

Je suis comme le coursier prêt à fournir sa course et qui part plein d'entrain. A peine a-t-il fait dix pas, une main brutale l'arrête, coupant et saccadant son effort. Il suivait son élan : il doit le réprimer. Et sitôt qu'il est parvenu à se retenir, un coup de fouet lui enjoint de démarrer. Que peut bien devenir son ardeur, soumise à un semblable régime ?

L'AMI.-— Il est démoralisant en effet ; mais dans cet esclavage même, il reste une place à la liberté intérieure. Si, malgré tes efforts, tu ne peux trouver que des miettes de temps à consacrer au labeur aimé, ramasse pieusement ces miettes. Le temps est si précieux ; les moindres morceaux en sont bons. Et, pour qui sait les utiliser, les heures acquièrent une capacité singulière. Il en est où peuvent se condenser des années et des siècles. N'as-tu pas quelquefois, en cherchant la lumière sur ces hauteurs, rencontré la brume ? Les lointains se cachaient ; c'est à peine si tu voyais ton chemin, condamné à tâter chaque caillou du pied et du bâton, pour ne pas choir en marchant. Puis de temps à autre le rideau se déchirait, se renfermant aussitôt. Mais de cette vision rapide quelle impression profonde te demeurait ? Rappelle-toi le jour où les souliers pesants de terre détrempée, le dos chargé d'averses successives, les yeux, depuis des heures noyés de froides brumes, nous avons, entre deux loques de nuages gris, vu briller un coin de ciel bleu ! Rappelle-toi, dans un regard de soleil, sur l'Alpe immense, des millions de pensées sauvages et de renoncules d'or ! Cette minute ne payait-elle pas toute la peine de la journée ? N'eût-elle pas perdu d'être plus longue ? Crois-moi, la vie, envisagée sous un certain point de vue, c'est l'art de saisir l'occasion furtive, de tailler un vêtement dans une chute.

Le sculpteur trouve un fragment de marbre et en tire un chef-d'oeuvre.
Sur un débris de papier retiré du panier, le poète, en une heure sans emploi, trace un chant immortel.
Ramasse et agence les pierres qui gisent pêle-mêle dans cette gorge de montagne ! Tu en feras une cathédrale.
La terre n'est-elle pas faite d'un fragment du soleil, et l'homme d'une parcelle de l'infini ?
Courage donc ! dans les quelques moments perdus qui te restent, mets ton âme ! Tu n'auras rien à regretter.

Pourvu que dans cette pauvre goutte de temps descendant au gouffre, un éclair de beauté, un sourire de bonté se reflète en passant ! »

Charles Wagner, L'ami - Dialogues intérieurs

 

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Rappel à l'ordre

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Nos amis Vegans sont créatifs...

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"Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux", disait Guy Debord.

 


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13/11/2022

Détresse

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« L'AMI. — Paix sur toi ! D'où te vient ce visage défait, pourquoi ces mains lasses ?

— J'ai le coeur déchiré par la grande douleur de vivre. Mon être n'est qu'une blessure. Toute existence m'apparaît rongée par le néant. Les vivants me font l'effet d'ombres ; leurs pensées, de rêves ; leurs entreprises, de chimères. Notre peine est infinie. Pour peser nos charges, il n'est pas de balance; nos souillures dépassent l'imagination même, et nos forces, que sont-elles ? Le choc d'un roseau contre les monts granitiques. Peut-il y avoir encore de la joie dans une semblable vie ? De la confiance en l'avenir, pour qui n'est sûr de rien ? L'homme a-t-il un lendemain ?

Nous sommes pareils aux fourmis dont le passant, distrait ou brutal, disperse la demeure d'un coup de pied. Les pauvrettes courent, peinent, ramassent les débris, sauvent les blessés, restaurent les galeries dévastées. A peine ont-elles fini, qu'un autre coup de pied anéantit le fruit de tant d'efforts. Je ne me sens plus la force de recommencer. Assis ôur les ruines, je pleure et j'envie la paix pro- fonde des morts.

L'AMI. — Laisse-moi pleurer avec toi ; je les comprends, mon fils, tes larmes. Elles roulent brûlantes sur ma joue depuis des siècles. Pauvre humanité, battue par tous les vents, que de fois tes souffrances accumulées m'ont fendu l'âme ! Vos lassitudes me sont sacrées. Je voudrais mettre mes mains sous vos pieds sanglants, vous porter sur mes bras, comme une mère, vous chanter des berceuses qui font oublier la peine.

Pour toutes vos meurtrissures, je vous aime. Mais je vous admire encore davantage à cause de votre long courage.
Accablés, brisés, sur le chemin aride et sous un ciel de feu, que vous marchiez encore malgré tout, je ne sais rien de plus beau. Si des créatures idéales, pures, heureuses, vivent rayonnantes de perfection,cela est conforme à l'ordre. Mais que vous et vos enfants, tordus par le mal, endoloris, rongés de fièvres, empoisonnés de pestilences physiques et morales, vous vous traîniez encore vers le but ; que dans la poussière où vous terrasse la mort, vous plantiez la bannière de l'Espérance ; que dans l'ombre opaque vous gardiez la Foi, cela est sublime, divin. Ni la splendeur des soleils, ni l'hymne des créations, ne me retiennent plus. J'ai détourné mes yeux des visions olympiennes ; ils n'ont plus de regards que pour vos calvaires. Viens, pèlerin fatigué, usé de veilles et de luttes ! Pose ta tête sur mon coeur ; laisse-moi garder ton sommeil comme on garde un trésor ! Qu'il soit doux, profond, réparateur ! Et que, de mes mains caressant ton front brûlant, de tout mon être penché sur le tien, descende en toi le sentiment d'une immense Pitié inclinée sur les hommes !

...Il dort. Combien de questions le sommeil résout ! Heureux ceux qui peuvent encore dormir ! Endormi, le prisonnier est libre, le malade guéri, l'exilé revenu au foyer. Il y a des accablements devant lesquels tout essai de réconfort est vain et toute parole impie. Leur ouvrir les bras, c'est ce que l'heure demande : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés !"

Lassitudes mortelles, prostrations, mornes solitudes où plus rien ne luit, vous me rappelez la fin douloureuse de tant de martyrs des justes causes.

L'effoit démesuré a tout épuisé : la bonne volonté, le courage, la patience et même la faculté de souffrir. C'est la défaite, le naufrage. A l'horizon de l'âme, les astres se sont couchés ; la nuit est descendue dont on n'attend plus d'aurore. Les vaincus ont bu le calice jusqu'à la lie; ils se sont étendus dans la poussière, l'oeil vide, avec cette impression dernière et horrible que tout était fini : "Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?"

Leurs bras se sont tendus vers le secours ; il n'est pas venu. Ils ont compté sur Quelqu'un, caché sous le voile de ce monde visible, et ce Quelqu'un ne s'est pas montré. Pareil à l'homme oublieux de sa parole, il a manqué à l'heure décisive...

Et pourtant ! Dieu des vaincus, s'ils ont cru en Toi, quelle démonstration de ton attrait puissant ! Comme la boussole vers le nord, leur conscience gravitait vers ta lumière. Ils ont cru en Toi plus qu'à la vie, plus qu'à la mort, plus qu'aux réalités que touchent les mains, que les yeux contemplent. Leur poussière encore te proclame.

Dieu des vaincus ! si la trace de tes pas s'est imprimée au front des étoiles, si la nature en fleurs en a gardé comme un parfum, si l'immensité n'est qu'un reflet de ta grandeur, il est un lieu où tu dois être plus qu'ailleurs : c'est celui où tombèrent tes enfants accablés par des luttes et des épreuves surhumaines. Ailleurs tu envoies tes messagers, ici tu es toi-même. Ici ta présence brûle comme en un foyer. Ces vaincus sont les pierres d'attente d'un monde plus beau. En eux réside ce qui demeurera, quand tout le reste aura disparu comme une vapeur. Aussi, quand ils sont descendus au gouffre, ceux qui restent en entendent monter une voix qui dit : " Je suis là."

Leur mort enfante de la vie ; leur tombe dégage de la lumière, leurs os fleurissent, pareils à la verge d'Aaron, et partout où ils furent terrassés, germent comme des semailles sur les sillons, l'espérance invincible, le courage que rien n'abat. »

Charles Wagner, L'ami - Dialogues intérieurs

 

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Ne pas oublier...

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Jérôme

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Salut, cher Jérôme ! Les entreprises bossant dans la rénovation éco-compatibles recherchent du personnel en permanence qu'elles ne trouvent pas tellement les bancs des Facs en sociologie sont encombrées de crétins incapables d'abstraction mentale, misérables en syntaxe et marmonant comme des singes savants de la conceptualisation de caniveau... un peu comme toi ici.
Je te propose, de fait, d'aller passer un CAP de chauffagiste... ou dans l'électricité, et d'aller, ainsi, foutre tes putains d'idées progressistes au bout de ta visseuse !

 


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Modérateurs

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François

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31 000 000

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Ocean Viking

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Club de Vacances

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12/11/2022

Electrique...

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11/11/2022

Le fameux "en même temps"...

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Un ami sur Facebook affirmait : "On est d’accord pour le dire : pris individuellement, Le Maire, Le Gendre, Schiappa, Borne, et consorts, ce sont des brêles, des machines à débiter 200 conneries à l’heure.

Mais l’exploit, c’est d’avoir réussi à les faire jouer tous dans la même équipe, sans mourir de honte (ou de rire jaune) à chacune de leurs interventions…

L’entraîneur est vraiment un champion. Il doit posséder un radar."

 


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10/11/2022

Allo ! Sandrine ??

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09/11/2022

Schisme

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« Mes frères se mordent et se déchirent entre eux. S'ils correspondent ensemble de loin, c'est par anathèmes et flèches empoisonnées... Et moi je les aime tous. Quel supplice ! Il me semble qu'ils s'entre-dévorent dans mon coeur.
Oh ! le schisme des esprits, l'horrible déchirure qui traverse jusqu'en ses fibres le tissu de l'humanité ! Elle m'a scindé comme une étoffe. Les lambeaux vivants aspirent à se rejoindre. Du sein des divisions, je tends les bras vers des amis inconnus. Je voudrais briser les obstacles, franchir les abîmes, et je souffre, je souffre !

L'AMI. — Sort douloureux ! Un autre le partage. C'est Celui qui, sur eux tous, fait lever son soleil et descendre sa rosée. En cette compagnie, console-toi ! Mais que ta peine ne soit point stérile ! Dans toute douleur vaillante, un monde nouveau s'élabore et lentement mûrit pour l'avenir.
Bâtis-la dans ton âme, la haute cité de paix, en pleine rumeur des batailles, au milieu des cris de discorde ! Unis, en secret, ce que sépare le monde ! Élargis ta pensée ; transforme dans ton for intérieur, les rivalités en collaboration ! Ramène, associe, fusionne, garde la Foi et prépare l'Unité ! »

Charles Wagner, L'ami - Dialogues intérieurs

 

 

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Soumission...

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08/11/2022

Vilaines gens

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« L'AMI. — Te voilà donc, l'âme froissée, déchiré partout comme à coups de griffes. Sur tes vêtements, de la boue ; sur ta figure, du sang. Tu reviens d'entre tes semblables, comme si tu sortais des mains des brigands. Oh ! les vilaines gens !

— Et c'est cette espèce que tu prétends me faire aimer !

L'AMI. — Pauvre enfant, je te comprends, je te plains. Fuir à jamais leur commerce, voilà ton légitime désir. Comment en serais-je surpris ? Hideuse est leur méchanceté. Quel mensonge de te les présenter comme aimables et dignes d'être aimés !

— Alors, laisse-les-moi mépriser et haïr.

L'AMI. —Au mal qu'ils t'ont fait, pourquoi en ajouter un autre ? Mépriser est une souffrance ; haïr fait mal. Mépriser, c'est effacer du livre de vie ; peser et trouver trop léger, examiner et jeter au rebut. Peux-tu prendre ton prochain et le rejeter sans souffrir ? Ne vis-tu pas d'espérance ? Mépriser est un acte de désespoir. Et haïr aussi. Celui qui hait, excommunie, et livre à la perdition. Peux-tu, sans frémir de douleur, prononcer la suprême sentence, déclarer quelqu'un perdu ?

— Ils sont incorrigibles.

L'AMI. — Le seraient-ils, les malheureux, pourquoi, s'ils coulent à l'abîme tout seuls, suspendre à leur cou la pierre de ton mépris ?

— Soit, je détournerai d'eux mon regard et les oublierai.

L'AMI. — Tu le détourneras, mais ce sera pour déplorer leur sort. Ce sort, peux-tu l'oublier ? N'est-ce pas la grande ombre qui voile toute lumière ? Quel malheur d'être méchant et pestiféré ! Un seul sentiment est possible devant cette calamité : la Pitié. Ne les plains-tu pas ? Ne sont-ils pas à plaindre ?

— Ils sont à plaindre, et, somme toute, je les plains, mais à quoi bon ?

L'AMI. — Plaindre vaut mieux que mépriser et haïr, c'est plus vrai et plus juste. Ils se moquent de ta pitié. Mais il est bon que tu l'éprouves, bon pour toi, pour la cause humaine. Avoir pitié c'est garder l'espérance, et implique que tout n'est pas perdu.

— Hélas l je ne vois que de la nuit et pas une étoile. La méchanceté humaine est insondable comme l'abîme, impossible à déplacer comme les montagnes.

L'AMI.— Regarde l'abîme et dis : je ne sais qui le comblera. Regarde la montagne et dis : Je ne sais qui l'abaissera. Mais aie pitié du méchant. Et lentement, le sentier de la pitié te conduira plus loin, vers des hauteurs où l'on comprend que les abîmes sont comblés et les montagnes enlevées. »

Charles Wagner, L'ami - Dialogues intérieurs

 

 

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