09/08/2010
Deftones : Diamond Eyes
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
To the edge 'till we all get off
I will take you away with me
Once and for all
Time will see us realign
Diamonds reign across the sky
Shower me into the same
Realm
Calculate I'll embrace hold on
(Come with me now)
Right away outer space with me
Once and for all
Time will see us realign
Diamonds reign across the sky
Shower me into the same
Realm
Time will see us realign
Diamonds reign across the sky
I will lead us to the same
Realm
When the coffin shakes
And the needle breaks
Come right away with me
Come on you're sick ?
Once and for all
Time will see us realign
Diamonds reign across the sky
Shower me into the same realm
Time will lead us to the same realm
I will lead us to the same realm
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Chino Moreno : "I don't like listening to people's problems -- I like music. Music has been smothered with that complaining since the early-'90s. It gets old. Instead of going to the opposite side of the spectrum and listening to Black Eyed Peas, which is just straight silly, I choose to listen to more instrumental music. I do very little singing about myself on this record. I love songs where I can totally take myself out of being human. I can sing about really odd things, and they don't necessarily have to pertain to me at all. It paints a picture. Those are the kind of lyrics I grew up with -- like The Cure. Really visual images and no storytelling."
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Il faut croire que le Verbe lui joue des tours... laisse glisser, ici et là, des fulgurances dont il ne doit pas même mesurer la portée.
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Vers la Limite jusqu'à ce que nous soyons tous enlevés
Je t'emmenerai au loin avec moi
Une fois et pour toutes
Le temps nous verra nous réaligner
Les diamants règnent à travers le ciel
Me lavant dans le même
Royaume
Prémédite, j'étreindrai, attends
(Viens avec moi maintenant)
Tout de suite hors de l'espace avec moi
Une fois et pour toutes.
Le temps nous verra nous réaligner
Les diamants règnent à travers le ciel
Me lavant dans le même
Royaume
Le temps nous verra nous réaligner
Les diamants règnent à travers le ciel
Je nous emmènerai dans le même
Royaume
Quand le cercueil tremble
Et l'aiguille casse
Viens tout de suite avec moi
Viens tu es malade
Une fois et pour toutes
Le temps nous verra nous réaligner
Les diamants règnent à travers le ciel
Me lavant dans le même Royaume
Le temps nous emmenera dans le même Royaume
Je nous emmènerai dans le même Royaume
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Nébuleuse MWC 922, enregistrée par les télescopes Palomar et Keck.
Comment se fait-il que cette nébuleuse ait une forme carrée ? Personne ne le sait vraiment.
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" Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël : à l'orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l'occident trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l'agneau. Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d'or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. La ville avait la forme d'un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle de l'ange ". Sainte Bible, Apocalypse 21 : 10-17
" [...] La muraille était construite en jaspe, et la ville était d'or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d'émeraude, le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d'hyacinthe, le douzième d'améthyste. Les douze portes étaient douze perles; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent... " Sainte Bible, Apocalypse 21 : 18-21
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Les signes s'amusent de nous...
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Deftones : Minerva
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
I get all...numb
When she sings it's over
Such a strange numb
And it brings my knees to the earth
And God bless you all
For the song you saved us...
You're the same...numb
When you sing it's over
Such a strange numb
It could bring back peace to the earth
So God bless you all
For the song you saved us...oh...
For the hearts you break, everytime you moan...
I get all...numb
We're the same... numb
And it brings our knees to the earth
So God bless you all
For the song you saved us... oh...
For the hearts you break, everytime you moan
And God bless you all on the earth...
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Je deviens... engourdi
Quand elle chante c'est fini
Si étrangement engourdi
Et ça me fait poser mes genoux à terre
Et que dieu vous bénisse tous
Pour la chanson qui nous a sauvés...
Tu es comme moi... engourdi
Quand tu chantes c'est fini
Si étrangement engourdi
Cela pourrait ramener la paix sur terre
Et que dieu vous bénisse tous
Pour la chanson qui nous a sauvés... oh...
Pour les coeurs que tu brises
A chaque fois que tu gémis...
Je deviens... paralysé
Nous sommes pareils... paralysé
Et ça nous fait poser genoux à terre
Et que dieu vous bénisse tous
Pour la chanson qui nous a sauvés... oh...
Pour les coeurs que tu brises
A chaque fois que tu gémis
Et que dieu vous bénisse tous sur terre...
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Deftones : Hexagram
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Quand Chino Moreno hurle... la souffrance existentielle est exorcisée... la catharsis fait son oeuvre... l'étrange poésie de Chino officie... peut-être a-t-il simplement tiré le Yi-King pour formuler l'intuition de jeu que la Vie a déposé en lui ? Les mauvaises langues diront qu'il a fumé par-delà toute mesure, ce qui ne serait pas faux. Mais qu'importe...
Paint the streets in white !
Death is the standard
Breach for a complex prize !
I think it's sweet of you
And your parents are proud...
But I would expect it from anyone
Now to protect life's indigenous sound !
Worship ! Play, Play
Worship ! Play ! Worship ! Play
How the streets they swell !
While the animals make their way through the crowds !
If you keep listening you can hear it for miles...
God, I trust everyone quicker with every faint smile !
Worship ! Play, Play
Worship ! Play ! Worship ! Play
And the crowd goes wild !
And the camera makes you seasick !
God it's so sweet of you and I know you're proud
And the car bomb hits quick click, faint smile !
It's the same sound... it's the same, same... sound....
And the crowd goes wild !
And the camera makes you seasick !
God it's so sweet of you and you know I'm proud
And the car bomb tick ticks with the same sound !
Its the same sound ! With the same sound...
Hexagram...
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Peindre les rues en blanc !
La Mort est le standard
Infraction pour un prix complexe !
Je pense que c'est gentil de ta part
Et tes parents sont fiers...
Mais je m'attendrais à ça de n'importe qui
Pour protéger à présent les sons indigènes de la vie
Adorer ! Jouer, jouer
Adorer ! Jouer ! Adorer ! Jouer
Combien transpirent les rues
Tandis que les animaux se fraient un chemin à travers les foules
Si tu persistes à écouter tu peux entendre ça sur des kilomètres alentours
Seigneur, J'ai bien plus vite confiance en n'importe qui doté d'un vague sourire
Adorer ! Jouer, jouer
Adorer ! Jouer ! Adorer ! Jouer
Et la foule devient sauvage
Et la camera te donne le mal de mer
Seigneur c'est gentil de ta part et je sais tu es fier
Et la voiture-bombe frappe vite en un déclic, vague sourire
C'est le même son... c'est le même, même... son
Et la foule devient sauvage
Et la camera te donne le mal de mer
Seigneur c'est gentil de ta part et tu sais que je suis fier
Et la voiture-bombe compte à rebours avec le même son !
C'est le même son ! Avec le même son...
Hexagramme...
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07/08/2010
Témoignage : Denis, policier à la BAC : "Le flic est un sous-citoyen"
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Denis est policier à la Brigade anticriminalité (BAC). Il fait partie des hommes envoyés en renfort à Grenoble où des policiers sont menacés de mort par des caïds de cité. Il a accepté de témoigner pour Le Point.fr sous couvert d'anonymat. Édifiant.
"ON SE COUCHE DEVANT LES CAÏDS"
"Nos collègues de Grenoble ont leur nom et prénom tagués sur les murs du quartier de la Villeneuve. Et la seule réponse du ministère, c'est de les mettre au repos ou de les muter. Je suis dans la BAC depuis 10 ans. Aujourd'hui, je suis écoeuré. Une fois encore, on se couche devant les caïds. On nous a donné l'ordre de ne plus patrouiller en civil, de remettre nos uniformes pour ne pas être identifiés comme un flic de la BAC. C'est désastreux pour l'image. Les petits caïds se disent dans leur tête que les flics ont peur, qu'ils reculent. Parmi les policiers exfiltrés, il y a un major à deux mois de la retraite avec 15 ans de BAC derrière lui. C'est la honte."
"DE LA CHAIR À CANON"
"On se fout de la gueule des flics, on nous prend pour de la chair à canon. Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités ! La hiérarchie fait tout pour minimiser la gravité de la situation. Personne ne sait ce qu'est devenu l'agent de sécurité qui a failli prendre une balle. C'est l'omerta. Heureusement, l'info circule entre nous, via les portables."
"GILETS PARE-BALLES PÉRIMÉS"
"Le 22 juillet, je me suis pointé au travail à midi. J'ai appris qu'à 16 heures je devais être à Grenoble pour une mission de neuf jours. Si tu refuses, t'es muté dans un service de merde. Alors, tu pars risquer ta peau pour 1.800 euros par mois. Mon métier, c'est de protéger les biens et les personnes. Pas de me faire tirer comme un lapin par un crevard de cité. Notre véhicule affiche plus de 100.000 kilomètres au compteur, à l'intérieur, le chauffage est bloqué. Voilà l'état de la police aujourd'hui, en tout cas de la sécurité publique, dont je fais partie. Rien ne fonctionne normalement, ni les voitures, ni les ordinateurs. Certains ont des gilets pare-balles périmés. Même nos brassards de police sont usés jusqu'à la corde, j'ai un collègue qui a été obligé de repasser au marqueur la lettre P du mot police."
"CE N'EST PAS LES CAÏDS QUI VONT FAIRE LA LOI"
"J'entends certains dire il faut envoyer l'armée. Qu'on nous laisse agir, et ça ira très vite. Ce n'est pas une vingtaine de petits caïds qui vont faire la loi. Ces derniers jours, avec les renforts qui ont débarqué, les types se tiennent à carreau. Hormis quelques marioles qu'il faut savoir calmer. Hier, on est tombé sur un crevard de ce genre. Le type était au téléphone quand on s'est approché pour le contrôler. Je m'adresse à lui en le vouvoyant pour lui demander de mettre fin à sa conversation téléphonique, il me répond en me tutoyant : "Tu es qui toi pour me demander de m'arrêter de téléphoner. Personne ne me contrôle ici." Il a pris direct deux pièces de cinq francs (des gifles). Après, il nous disait : "Bonjour, merci et au revoir." Bien sûr que je me mets hors clous en agissant ainsi. Mais pourquoi devrait-on baisser la tête ? Si tous les flics agissaient ainsi, les problèmes seraient vite réglés. Pour moi, ça, ce n'est pas une bavure, c'est une démarche citoyenne. Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s'attaquer aux caïds, aux dealers, aux braqueurs. Quand un jeune de 20 ans roule dans une X6 qui coûte 120.000 euros et qu'il ne travaille pas, c'est à lui qu'il faut confisquer la voiture sur le bord de la route."
"SARKO NE SAIT PAS CE QUI SE PASSE"
"Il faut que la population sache que les policiers n'ont pas peur d'entrer dans les cités. Si nous n'y allons pas, c'est que nous avons ordre de ne pas y aller. Aujourd'hui, la hantise des autorités, c'est la bavure, l'émeute, l'embrasement. Mais à force de reculer, de renoncer, on arrive à des situations comme aujourd'hui. Un jour, on se réveille, c'est trop tard, c'est l'effet boomerang. Je ne crois pas que les conseillers de Sarko lui disent la vérité sur ce qui se passe. Il faudrait que tous ces délégués à la sécurité, préfets ou autres viennent tourner une nuit avec la BAC pour voir l'étendue des dégâts. On dit ici qu'un flic du Raid a eu dans la jumelle de son fusil un voyou perché sur un toit avec un lance-roquettes. Et qu'il n'aurait pas reçu l'ordre de tirer. Si j'avais été à sa place, j'aurais appuyé sur la détente. Et cela ne m'aurait pas empêché d'aller manger une pizza après. Est-ce qu'on attend qu'il pulvérise un fourgon de flic ?"
"LA PAROLE D'UN FLIC NE VAUT RIEN"
"Les flics vont se mettre à tirer. S'ils ne l'ont pas encore fait, c'est parce que la peur de perdre leur boulot est plus forte. Mais les flics en ont ras le bol. Après 15 ans de police, sans le moindre problème, je me suis retrouvé du jour au lendemain mis en garde à vue, perquisitionné à mon domicile parce qu'un crevard de cité, multirécidiviste, m'avait accusé de l'avoir agressé. Ce qui était faux. Mon service de nuit à peine terminé, je me suis retrouvé en garde à vue, puis mis en examen par le doyen des juges d'instruction. Pourtant, je suis un des flics les plus décorés de ma génération. Le doyen en question qui n'avait jamais mis les pieds dans un commissariat, ni même dans une voiture de flic m'expliquait comment il fallait que j'intervienne sur la voie publique. J'ai été suspendu durant neuf mois, privé de salaire. Je vivais avec 300 euros par mois. Si je ne me suis pas mis une bastos dans la tête, c'est parce que mes proches m'ont soutenu. Au bout du compte, j'ai été relaxé par le tribunal. La parole d'un flic aujourd'hui ne vaut rien. Ni devant un jeune de cité, ni devant un juge, ni devant un élu. Le flic est un sous-citoyen."
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06/08/2010
Et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil.
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« 16 Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l’Eternel. Et voici, à l’entrée du temple de l’Eternel, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l’Eternel et le visage vers l’orient; et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil.
17 Et il me dit: Vois-tu, fils de l’homme? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici? Faut-il encore qu’ils remplissent le pays de violence, et qu’ils ne cessent de m’irriter? Voici, ils approchent le rameau de leur nez.
18 Moi aussi, j’agirai avec fureur; mon oeil sera sans pitié, et je n’aurai point de miséricorde; quand ils crieront à haute voix à mes oreilles, je ne les écouterai pas. » Sainte Bible, Ézéchiel 8
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La Turquie dans l'Europe ?
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Je suppose que tout comme pour Aristote, nous devrions interdire prochainement l'étude, dans nos lycées, des "Mémoires d'Outre-Tombe" de Chateaubriand. Il est connu que nos élites n'aiment pas les visionnaires.
"Considérer la Turquie telle qu’elle était au règne de François Ier, comme une puissance utile à notre politique, c’est retrancher trois siècles de l’histoire.
Prétendre civiliser la Turquie en lui donnant des bateaux à vapeur et des chemins de fer, en disciplinant ses armées, ce n’est pas étendre la civilisation en Orient, c’est introduire la barbarie en Occident ; des Ibrahims futurs pourront ramener l’avenir au temps de Charles Martel, ou au temps du siège de Vienne… Je dois remarquer que j’ai été le seul, avec Benjamin Constant, à signaler l’imprévoyance des gouvernements chrétiens : un peuple dont l’ordre social est fondé sur l’esclavage et la polygamie est un peuple qu’il faut renvoyer aux steppes des Mongols.
Il est bien difficile de prévoir quelle sera la conduite d’une race d’homme qui n’ont point les idées européennes. A la fois rusés comme des esclaves et orgueilleux comme des tyrans, la colère n’est jamais chez eux tempérée que par la peur.
En principe de grande civilisation, l’espèce humaine ne peut que gagner à la destruction de l’empire Ottoman : mieux vaut mille fois pour les peuples la domination de la croix à Constantinople que celle du Croissant… tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de Mahomet. On dit que le sultan actuel a fait des pas vers la civilisation… Depuis quand l’apprentissage machinal des armes est-il la civilisation ? C’est une faute énorme, c’est presque un crime, d’avoir initié les Turcs dans la science de notre tactique.
Vous ne voulez pas planter la croix sur Sainte Sophie ? Continuez de discipliner des hordes de Turcs, d’Albanais, de Nègres et d’Arabes, et, avant vingt ans peut-être, le croissant brillera sur Saint Pierre. Appellerez-vous alors l’Europe à une croisade contre des infidèles armés de la peste, de l’esclavage et du Coran? Il sera trop tard."
Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, Lettre à Madame Récamier, 1828
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Culture de Droite
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Une citation que j'ai trouvée chez la charmante Aphrodite, en résonances avec tout ce que l'ami XP nous dit depuis des années à propos des Gardiens de Vaches Diplômés. Ne me demandez pas de vous expliquer, z'aviez qu'à suivre. Ou alors adressez vous à l'intéressé.
Comme par chance j'ai abordé le concept de Paideia grâce au livre du même titre de Werner Jaeger qui analyse au scalpel le principe d'Areté je ne puis, quant à moi, que comprendre l'écart monumental qui existe entre le Savant et l'homme de caractère. Histoire de bien remuer la merde, il est bon de rappeler combien les musulmans apprécient les Savants et méprisent les hommes de caractère. Tout au long de leur histoire ils ont pourchassé ces derniers qui, probablement, ne faisaient pas assez de courbettes en direction de la Mecque.
"Au sens classique, la « culture » (pensons à Cicéron ou à Sénèque) n'eut pas le sens d'érudition, ni d'intellectualisme, mais le sens de formation de l'esprit et du caractère de la personne. Si elle recouvrait ce sens, alors se présenterait, pour une culture de Droite, le devoir d'indiquer des modèles ou idéaux humains, et ce dans une formulation susceptible de leur conférer une valeur normative et une réelle force de suggestion. On a vraiment grand besoin, aujourd'hui, de personnes qui ne bavardent pas, qui n'« écrivent » pas, qui ne discutent pas, mais qui commencent par être. Ces personnes en tireraient une autorité et un prestige, et cela produirait des effets difficilement réalisables par d'autres voies."
Julius Evola - Explorations, Ed. Pardès
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01/08/2010
The Amboy Dukes 2009
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Avant d'être la star du Hard Rock que l'on connaît, Ted Nugent, redoutable guitariste aux incessantes controverses (il chasse à l'arc et au fusil, milite pour la liberté du port d'arme, vote républicain et passe son temps à insulter tout ce que l'Amérique comporte de démocrate) a été membre d'un groupe de rock psychédélique légendaire dans les environs de Detroit, ville industrielle, où un certain son est né et a contribué fortement aux heures glorieuses de la musique populaire américaine : la Tamla Motown d'une part, mais aussi The MC5, The Stooges et le groupe, donc, du jeune Ted Nugent, The Amboy Dukes.
Le 17 Avril 2009 le groupe s'est reformé le temps de 3 chansons à l'occasion de la remise d'un titre honorifique aux Detroit Music Awards au Fillmore de Detroit. Les voici pour vous...
19:42 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Malika Sorel : Les enfants issus de l’immigration ont des problèmes identitaires profonds
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Norman Spinrad : « La guerre sainte a déjà commencé »
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Entrevue avec Norman Spinrad pour les gôchistes consensuels de Rue89... à l'occasion de la publication de son nouveau livre "Oussama".
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-- Depuis « He walked among us », vos romans sont centrés sur la religion et l'imposture (« Ralf », « Oussama »). La religion est-elle toujours l'opium du peuple, plus que le sexe et l'argent ?
Le mot « religion » peut signifier deux choses. D'une part, la recherche sincère de la vraie expérience transcendantale -le bouddhisme originel, le vrai islam soufi, le zen…
D'autre part, la religion hiérarchique, imposée, basée sur des règles : l'islam en Iran ou dans les régions talibanes, l'église catholique romaine : ici, religions et Etats ne sont toujours pas séparées. D'ailleurs, « la séparation de l'Eglise et de l'Etat » est plus ou moins une invention des révolutions américaine et française.
Ce genre de religion est effectivement de l'« opium du peuple ». Un des thèmes importants du livre est le contraste entre le vrai islam (un sentier vers l'éclaircissement spirituel) et l'islam tel qu'il est utilisé par gouvernements et les organisations terroristes, à des fins politiques.
-- Ou alors, la guerre contre le terrorisme est-elle le nouveau leurre, et le nouvel opium, des démocraties (donc du peuple) ?
Non, il y a juste une lutte entre les démocraties libérales modernes et les régimes d'esprit théocratique réactionnaire. Le terrorisme ne peut pas être une idéologie, c'est seulement une stratégie.
-- Quelles ont été les recherches sur l'islam effectuées par l'Occidental que vous êtes ?
Le Coran, évidemment. Et beaucoup, beaucoup de choses sur Internet. Une lecture-clé était « Hadj », de Michael Wolfe, dans lequel cet auteur américain raconte son pèlerinage à La Mecque.
-- « Oussama » met en scène une sorte de guerre froide à l'heure du pétrole : Etats-Unis contre Califat. Croyez-vous au choc des civilisations ?
Absolument ! L'affrontement des civilisations est le principal moteur de l'Histoire humaine. Les Européens face aux Amériques et à l'Afrique. Les Moghols islamiques en Inde. L'Occident face à la Chine et au Japon.
La moitié des romans de science-fiction écrits portent là-dessus. Et mes propres romans historiques, le « The Druid King », sur la confrontation de Rome et de la Gaule, et « Mexica », l'histoire de la conquête du Mexique par Cortez [non traduits en France, ndlr].
-- Une telle guerre sainte va-t-elle vraiment arriver selon vous ?
Elle a déjà commencé. Dans une forme ou une autre, depuis les croisades.
-- Quelles sont les différences générales que vous ressentez, entre l'attitude des peuples américain et français vis à vis de l'islam ?
Je crois que l'Amérique accepte davantage les religions minoritaires. Ou qu'ils ont plus d'indifférence envers elles. Qu'ils sont plus indifférents que les Français envers l'islam. Le vote d'une loi concernant le port d'un vêtement paraît ridicule pour un Américain.
En France, la population est à 10% musulmane, et une bonne partie résiste à l'intégration culturelle. L'islam est donc une question sérieuse, et plus tendue. Pour le Français non-musulman, ça peut être un danger pour la cohérence culturelle française. C'est beaucoup plus politique qu'aux Etats-Unis, où il y a un fort préjugé contre les Arabes, pas contre leur religion elle-même.
-- Comment vous sentez-vous dans la France de Sarkozy ? Et dans les Etats-Unis d'Obama ?
Je ne crois pas qu'il y ait une « France de Sarkozy, », mais plutôt un Sarkozy en France. Bien que je n'admire quasiment rien de son programme politique, j'admire vraiment sa spontanéité, sa volonté pour reconnaître ses erreurs, ses changements soudains. Je crois qu'il a montré une assez bonne maîtrise de la crise financière. Et il est très bon à la télé.
Un exemplaire d' "Oussama" lui a été envoyé, à lui ou à son cabinet, et j'ai reçu un mot de remerciement avec sa signature manuscrite. Je ne sais pas s'il a lu le roman.
Les Etats-Unis d'Obama, c'est une région sinistrée, mais pas du tout à cause d'Obama. Après tout, on lui a donné deux guerres et une catastrophe économique comme héritage de Bush.
-- Que pensez-vous de lui, et de son rapport à l'islam ?
Je crois qu'Obama a fait des efforts significatifs pour courtiser l'islam et les musulmans.
Mais tout est basé sur une admiration fantaisiste que les gens ont pour lui. Tout le monde pense qu'il a toujours raison, qu'il est intelligent et persuasif et que donc, puisqu'il a si raison et est un si bon orateur, il sera en mesure de persuader les islamistes de suivre sa voix. Rien n'est plus éloigné de la vérité.
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Robert Redeker : La burqa contre la civilisation
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La burqa est un signe politique bien plus que religieux. Toute politique passe par une sémiologie, une manipulation des signes. Arme psychologique aux mains de l’islam politique, autrement dit l’islamisme, la burqa fait figure d’élément de propagande : montrer aux foules que l’islam politique est bel et bien présent, au coeur du monde occidental, qu’il s’étend de façon irrésistible.
Dans cette perspective, la burqa est aussi un marqueur de territoire : montrer aux autochtones que leur territoire ne leur appartient plus totalement.
Donner une visibilité à l’islam politique, tel est le sens de la burqa. Défendre et développer le port de la burqa s’inscrit dans une stratégie : rendre visible l’islam politique.
Dès lors, interdire la burqa ne revient pas à porter atteinte à la liberté de penser et de croire, mais à infliger une défaite à cet islam politique.
Anthropologiquement, la burqa représente pourtant le contraire de la visibilité : elle rend invisibles les femmes. Elle les escamote, les fait disparaître du jour, les expulse de la lumière. Ce dispositif s’exerce par un double jeu autour du “voir” : d’un côté faire voir l’idée, la force de l’islam politique, et de l’autre effacer celles qui portent dans l’espace public cette idée, les femmes, les rendre invisibles en les couvrant d’une bâche. Certains signes religieux soulignent la foi, l’accompagnent dans l’espace public, réussissant à donner un vêtement à l’âme, redoublant la visibilité de la personne, de son corps, de son visage, par la visibilité de sa spiritualité. La kippa, la croix chrétienne, le costume d’un moine ou d’une moniale, et même le hidjab (le voile ou foulard musulman qui ne cache pas le visage) y parviennent. La burqa, au contraire, ne souligne rien : elle élimine la femme du regard d’autrui, la désincarne radicalement pour ne laisser paraître qu’une terrible abstraction, celle du pouvoir temporel d’une idée délirante. Bref, la burqa déspiritualise autant qu’elle désincarne.
Emmanuel Levinas nous l’a enseigné : l’être humain se définit par le visage. Chaque enfant, chaque homme, chaque femme identifie sa personne, dans ce qu’elle a de plus original, avec son visage. C’est avant tout sur le visage qu’apparaît le moi. Vivre en être humain revient à jouer le jeu de l’échange des visages. Mieux : l’échange des visages forme l’humanité comme communauté. Nous montrons nos visages pour être reconnus par les autres comme appartenant à la famille humaine. Le “je” et le “tu” naissent du dialogue des visages, dia logue fondateur qui précède le dialogue verbal. La burqa soustrait le visage à la visibilité, l’élimine. Caveau de tissu, elle détruit chez la femme qu’elle ensevelit le droit d’appartenir à la communauté humaine dans la mesure même où elle lui interdit d’entrer dans la sphère du dialogue.
L’homme, la femme et l’enfant sont, à la différence des animaux et à la ressemblance des divinités, des êtres d’apparition. Rien ne symbolise plus profondément la nature apparaissante des humains que les visions de la vierge Marie – qui n’est pas une déesse, mais une femme – à Lourdes et à Fatima. Nous nous apparaissons les uns aux autres. Le visage se détache de l’horizon, ou bien de la foule anonyme, fait fond sur l’indifférencié pour nous regarder, nous sourire, nous parler. Et le corps suit. Mais, recouverte par la burqa comme un tas de gravats sur un chantier, la femme a été volée de son visage et de son corps. Elle n’est plus qu’une forme inhumaine, vague et sombre. La burqa n’est pas seulement le sépulcre de la femme, mais de l’humanité.
Rendant visible l’islamisme et invisibles les femmes, la burqa n’est pas compatible avec la conception française – et, plus largement, européenne – de la civilisation. Dans un roman visionnaire, écrit au début du siècle passé, l’Auberge volante, Chesterton imagine l’islamisation de l’Angleterre, la constitution d’un Londonistan, l’imposition de la charia, la fermeture des pubs, c’est-à-dire de l’âme britannique, malheurs permis par la tyrannie d’un politiquement correct humanitaire. Rebarbarisante, déshumanisante, la burqa, qui veut ôter le féminin de l’ordre du monde, est le cheval de Troie du danger perçu dans les années 1910 par Chesterton : l’islamisation des sociétés européennes, la victoire de l’islam politique. C’est pourquoi cette interdiction sur le territoire national s’avère fondamentalement – en fonction des fondamentaux de la civilisation française – légitime, malgré les récriminations de quelques-uns.
Robert Redeker, philosophe
Source : Valeurs Actuelles
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Robert Redeker est toujours sous la menace d'une fatwa en provenance d'une certaine religion d'Amour, de Tolérance et de Paix, depuis 2006.
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30/07/2010
Elisabeth Lévy Vs Martin Hirsch
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Pour rebondir sur la déclaration de Martin Hirsch que j'avais évoqué ici, voici l'intervention d'Elisabeth Lévy, hier soir sur RTL... tranchante.
23:42 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Immigration : Michèle Tribalat, une femme courageuse...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Michèle Tribalat, Max Gallo, Jean-Louis Bourlanges étaient les invités de l’émission "L’Esprit Public" sur France Culture le 25 Juillet dernier.
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29/07/2010
Islam, Islamisme même combat
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
A considérer, une fois encore, les propos mielleux des bisounours sur le plateau.
Je conseille aux gôchistes chiasseux de jeter un oeil dans l'excellent livre de Jack-Alain Léger, "A contre-Coran"...
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28/07/2010
Immigration, Gauche et Patronat...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Un certain Patronat et une certaine Gauche, main dans la main...
07:05 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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L’UDC demande aux Suisses ce qu'ils pensent des étrangers
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
En Suisse, l’UDC a annoncé mardi le lancement d’une consultation populaire sur la politique d’asile et des étrangers en Suisse. Tous les ménages recevront cette semaine un questionnaire à renvoyer, s’ils le désirent, jusqu’au 31 octobre.
Encore un truc qui va faire tousser...
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27/07/2010
Elle n'a pas de science, t'vois ?
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Mon passage préféré, c'est lorsque le franchouillard converti et extatique déclare qu'apprendre l'Histoire à l'école, ça ne sert à rien, et les Mathématiques non plus. 2 + 2 = 4, OK. Mais les fractions, toussa toussa, à quoi ça sert mon frère ? Cela me rappelle une discussion avec un barbu à mon travail, il y a 7 ans de ça, l'année de la canicule meurtrière, auquel j'avais cité Omar Khayyam. Le zigue avait rétorqué, sur un ton méprisant : "Pfff ! C'est un intellectuel !" En plus, il manie déjà bien le couteau, le blaireau dans le reportage, on le sent prêt à couper autre chose que du mouton, Bismillah ! "Tu aimes les raccourcis Nebo !" Ah oui ? En êtes vous si sûr ?
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Stevie Ray Vaughan : Tin Pan Alley
=--=Publié dans la Catégorie "Blues"=--=
En la matière on n'a jamais fait mieux depuis, quoi qu'on en dise. Sens de la nuance, du détail, connexion complète entre les musiciens, vocabulaire fleuve des notes, grâce perceptible et sensibilité aristocratique texane déchirante. Et le pire, c'est que la structure mise à part, c'est de l'improvisation pure et inspirée... par Dieu ou par le Diable... à vous de voir.
Stevie Ray Vaughan : Tin Pan Alley (Part 1)
Stevie Ray Vaughan : Tin Pan Alley (Part 2)
19:23 Publié dans Blues | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les faux affranchis
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
"Moi ce qui me les casse, c'est les faux affranchis, les pétroleurs syndiqués et les anars inscrits à la sécurité sociale. Ça prend la bastille et ça se prostitue dans des boulots d'esclaves. Ah! ils sont beaux les réformateurs du monde." Michel Audiard in "Archimède le clochard"
18:35 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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23/07/2010
7 enfants sur 10
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Claude Dilain, le maire de Clichy-sous-Bois : "A Clichy, en classes de primaire, 7 enfants sur 10 ne parlent pas français !"
22:31 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (3) | |
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Xavier Raufer : "Qui sont les vrais pauvres dans ce pays ?"
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Il faut les comprendre, ils sont d'origine misérable, ils sont au chômage, c'est pour cela qu'ils basculent dans la délinquance. Ah bon ? Xavier Raufer, criminologue universitaire, n'est pas du tout d'accord et la dernière étude sérieuse publiée lui donne raison.
Il serait peut-être temps que le bon sens revienne dans les consciences délavées de nos chers concitoyens franchouillards qui continuent à faire l'autruche en se noyant sous le miel de leurs lieux-communs.
22:25 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un jour on regrettera l’Europe
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Pour compléter quelque peu la dense intervention que Renaud Camus a faite dans son entretien au site CAUSEUR que j'ai repris chez moi pour votre plaisir hier, voici un article d'un certain Ahmed Al-Sarraf, écrit pour le journal koweitien Al-Qabas et repris par Courrier International, mais disponible uniquement pour leurs abonnés. Je remercie l'ami JC pour me l'avoir fait parvenir ce jour.
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"L'Europe est parfois appelée le Vieux Continent, mais elle reste la mère de la civilisation moderne, le centre de la culture mondiale et l'incarnation de la conscience internationale. L'Europe, et surtout l'Europe occidentale, joue le role humaniste qui a fait sa réputation et combat le sous-développement en ouvrant grand les bras aux miséreux, aux maltraités et aux opposants pourchassés par des dictateurs. Quand elle défend son identité et sa façon de vivre, nous n'avons pas le droit de nous en offusquer. Elle ne fait que défendre la démocratie et les libertés individuelles contre une pensée religieuse, celle de l'islamisme. Il faut etre objectif pour comprendre les réactions de colère des Européens face à "l'assaut culturel et humain" musulman. Au bout d'une ou deux générations, le monde entier, et le monde arabe en premier lieu, regrettera l'Europe telle qu'elle avait été jusque là. Celle-ci aura été transformée sous l'effet de l'immigration musulmane. Les Européens ont donc raison de s'inquiéter. Mettons-nous à leur place : dans les pays du Golfe, ne nous inquiétons-nous pas de l'influence exercée par les immigrés asiatiques sur nos propres modes de vie ?
Les ghettos musulmans prolifèrent autour des grandes villes européennes, le voile s'y est banalisé, le niqab y progresse jour apres jour et les mosquée y attirent plus de monde que les églises. Il y aurait quarante cinq millions de musulmans en Europe, ce qui ne serait pas si grave s'ils voulaient vraiment s'intégrer. Or beaucoup soutiennent le principe des attentats, les crimes d'honneurs sont courants et les femmes se voient souvent traitées par leurs familles comme si elles étaient encore dans leur pays d'origine. C'est effrayant de voir que ceux qui ont fui les dictatures politiques, militaires ou religieuses voudraient transformer l'Europe en quelque chose qui ressemblerait à ce a quoi ils cherchaient a échapper. Nous écrivons cela simplement afin de nous élever contre la victimisation qui accompagne la défense du droit des musulmans a vivre conformément à leurs convictions. Cela est d'autant plus inacceptable que nous-memes, dans notre propre pays, nous refusons a toutes les minorités, y compris aux Européens, de simplement respirer et ne cessons de vouloir leur imposer nos choix."
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20:34 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (7) | |
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22/07/2010
Pour faire des Français, il faut de l’héritage et du désir
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Un entretien de Renaud Camus avec Elisabeth Lévy et Cyril Bennasar du site CAUSEUR. Normalement l'entretien n'est accessible qu'aux abonnés... mais je l'ai chopé grâce à l'excellent Didier Goux, dans un premier temps, puis je me suis aperçu qu'il était disponible intégralement sur le Forum du Parti Politique créé par Renaud Camus, le Parti de l'in-nocence. Je suggère aux lecteurs éventuels de Gôche de lire l'entrevue jusqu'au bout avant de prendre des airs de vierge effarouchée et de crier, comme c'est à leur habitude, au Fâââââscîîîîîîsmeuh !
Un instant d'intelligence qui donne une bouffée d'air pur. Je vous le donne en lecture ici.
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« Pour faire des Français, il faut de l’héritage et du désir »
Entretien avec Renaud Camus
Publié le 20 juillet 2010 à 13h00
-- Pour que cela ait un sens d’être français, il faut qu’il y ait des étrangers. Mais vous savez que ce ne sont pas des catégories figées : l’Histoire montre qu’on peut devenir français alors qu’il est sans doute presque impossible de devenir japonais. Donc, notre première question est simple : qu’est-ce qu’être français ? Cela a-t-il à voir avec l’ethnie (ou la race), la culture, le mode de vie, les droits, les devoirs ? Autrement dit, peut-on « fabriquer des Français » avec n’importe qui ou y a-t-il, selon vous, des populations inassimilables ?
-- Toutes les populations sont inassimilables. Il en va de l’acculturation et de l’assimilation comme de l’éducation : elles ne peuvent pas faire l’économie de l’individu. Ce sont des hommes et des femmes et des enfants qui peuvent être assimilés au sein d’un peuple, pas des peuples, surtout quand ces peuples ont une forte réalité, une culture, une civilisation, une langue, une religion, une puissance en dehors de la nation censée les assimiler. Pourquoi se renonceraient-ils eux-mêmes ? Deux éléments créent des Français et peuvent en créer encore : l’héritage (la naissance, l’ethnie, la race, les ancêtres, l’appartenance héréditaire) et le désir (la volonté, l’élection particulière, l’amour d’une culture, d’une civilisation, d’une langue, d’une littérature, des mœurs, des paysages). On peut certes être français par la culture, par Montaigne, par Proust, par Manet, par la montagne Sainte-Victoire, par le pain, par le vin, par la langue : encore faut-il les connaître et les aimer, et d’abord les désirer.
-- Concernant l’immigration arabo-musulmane, vous parlez de « contre-colonisation », ce qui revient à affecter un coefficient forcément négatif à des mouvements migratoires qui sont aujourd’hui une réalité planétaire (et on peut aisément expliquer que les candidats à l’émigration se tournent naturellement vers l’ancien colonisateur dont ils connaissent la langue et les coutumes). Comment justifiez-vous ce terme provocateur ?
-- Rien n’est plus éloigné de mon esprit que la provocation. Face à la réalité historique à laquelle nous sommes confrontés, il s’agit bien de cela ! Mais si vous voulez, je veux bien dire « colonisation » tout court. Après tout, la Suisse, l’Autriche, la Suède n’ont jamais colonisé personne (enfin, pour le dire vite…), et ils ne sont guère moins colonisés à présent que la France. Le terme de « colonisation » est beaucoup plus adéquat à la situation actuelle qu’il ne l’est à l’ère dite « coloniale », pour laquelle il constitue une sorte d’abus de langage. Sauf en Algérie et bien avant cela au Canada, la France ne « colonisait » pas, au sens propre, et je ne le dis pas pour diminuer ses torts : elle conquérait, elle fondait un empire, elle ne transférait pas sa population. L’ère dite « coloniale », et que mieux vaudrait appeler « impériale » fut une brève parenthèse vite refermée. Tandis que la colonisation actuelle, dans l’autre sens, mérite bien mieux son nom, étymologiquement. Elle est d’ailleurs de conséquence mille fois plus grave, puisqu’elle implique ce que le parti de l’In-nocence appelle le « Grand Remplacement », d’une population par une ou plusieurs autres. C’est de très loin le phénomène le plus important de l’histoire contemporaine, et peut-être de toute l’histoire du territoire appelé France. Il ne s’agit pas, cette fois, pour le peuple colonisé, de perdre son indépendance un moment : il s’agit de disparaître, de s’effacer, de se dissoudre et même, par le biais des champions de l’antiracistisme, d’être persuadé qu’il n’a jamais existé, qu’il a rêvé son histoire et son existence même.
-- Vous observez qu’une partie des immigrés et des Français d’origine immigrée se définit aujourd’hui par une forme d’hostilité à la France. Mais ne sommes-nous pas collectivement responsables de cette situation ? Si nos Français « issus de » ne se reconnaissent pas comme Français, n’est-ce pas dû au fait que la culture française n’est plus, comme elle l’a été dans le passé, un cadeau et un privilège qui justifiait que les arrivants abandonnent volontiers leur propre culture ?
-- C’est la culture et l’éducation en général qui ne sont plus un privilège et un cadeau. À ce propos, on a sans doute insuffisamment réfléchi à ce qu’impliquait ce terme d’« obligatoire » un beau jour accolé à l’instruction publique. L’éducation et la culture ne sont plus perçues comme des objets de désir, comme désirables en soi, mais comme des obligations, autant dire comme des corvées. C’est la raison pour laquelle le parti de l’In-nocence, dans son programme pour l’éducation, propose, ne serait-ce qu’à titre provisoire, et face à l’impasse actuelle, une sécession en faveur d’une éducation fondée sur un triple volontariat, des professeurs, des parents et des élèves eux-mêmes : faire en sorte que ceux qui désirent une véritable éducation ne soient plus empêchés de la recevoir, et de la prodiguer, par ceux qui ne la désirent pas, qui veulent même s’en prémunir par tous les moyens.
Cela dit, vous avez parfaitement raison. La contre-colonisation n’aurait pas été possible sans l’effondrement culturel dû, pour la plus grande part, au désastre du système éducatif. Un peuple qui connaît son histoire et qui sait ses classiques ne se laisse pas mener béatement dans les poubelles de l’Histoire en se trémoussant mollement dans la sonorisation de tout, obligatoire elle aussi. L’enseignement de l’oubli, l’inoculation scolaire de l’inculture, la bêtification de masse étaient les conditions indispensables du Grand Remplacement.
-- Vous savez bien que de nombreux Français de souche récente n’aspirent qu’à se fondre dans le paysage, mais que, malgré leurs efforts, ils se heurtent à une forme de refus : ils font des études (au prix d’efforts considérables), respectent la loi et, à l’arrivée, se font retoquer à leurs entretiens d’embauche, contrôler au faciès dans le métro et on en passe… Comprenez-vous leur amertume, voire leur ressentiment ? Ne faisons-nous pas payer à la majorité les méfaits d’une minorité qui habille d’un vague vernis islamiste la culture des gangs américains ?
-- L’amertume et le ressentiment sont les leviers de la conquête. Je ne doute pas qu’ils n’aient quelques fondements véritables, mais enfin ceux-là ne sont rien auprès de la masse de nocence, de nuisance, d’agressivité, d’« incivilité », comme on dit joliment, dont certains Français de souche récente, pour reprendre votre expression, semblent tenir à s’assurer le quasi-monopole, pour ne rien dire des non-Français de vieille souche. Si amertume et ressentiment il devait y avoir, il me semble qu’ils ne devraient pas être en priorité de ce côté-là. Voilà un peuple qui se fait tout petit et se serre pour accueillir toujours plus d’étrangers, lesquels se précipitent chez lui tout à fait volontairement, pour la plupart, et c’est lui qui se fait traiter de raciste, et autres insultes et agressions quotidiennes, motivées par l’« amertume » et le « ressentiment ». Il aurait bien de quoi être amer. Le plus triste est qu’il ne le soit guère, trop hébété pour l’être par la grande déculturation et par le philtre d’oubli antiracististe, à l’absorption duquel se réduit désormais la transmission scolaire.
Cela dit, qu’il y ait des bonnes volontés déçues, parmi les Français de souche récente, ce n’est que trop vrai, hélas. Ce serait précisément la tâche d’un antiracisme véritable, et qui ne serait pas un procédé d’aveuglement systématique face à ce qui arrive, d’apprécier les êtres en tant qu’êtres et les groupes en tant que groupes, sans interférences.
-- Vous observez, pour la déplorer, une « malédiction » française : dans le champ politique, les seuls défenseurs de la culture française ont un discours ambigu ou franchement déplaisant sur la Seconde Guerre mondiale ou sur les races. Mais compte tenu de notre expérience historique qui a vu l’amour de la nation virer au nationalisme, peut-il en aller autrement ? Si nous sommes condamnés à choisir entre « francophobes » et « racistes », ne vaut-il pas mieux en finir avec ces identités mortifères ?
-- Cette malédiction n’est pas seulement française : on peut l’observer dans plusieurs autres pays d’Europe. On dirait parfois − c’est triste à dire − que seuls ceux auxquels leur marginalité idéologique et morale a permis d’échapper au philtre d’hébétude de l’antiracisme dogmatique se rendent compte de ce qui arrive. Mais après tout, il s’est passé la même chose pour la liberté sexuelle : n’en ont bénéficié d’abord que les prostituées, les scandaleux, les gens « perdus de mœurs », comme on disait, ceux qui n’avaient rien à perdre, pour qui la morale ne comptait pas. Que cette liberté sexuelle fût au contraire une exigence morale, comme la vérité, n’est apparu que plus tard. C’est ce qui me frappe le plus dans ce rapt de la morale auquel se livrent les antirascististes, qui la voudraient toute à eux. On dirait que l’exigence de vérité ne fait pas partie de leur morale. Ils décrivent un monde et un homme faux, imaginaires, mensongers, que la réalité dément jour après jour. Et pourtant ils sont sûrs que la morale est à eux et qu’en face d’eux, il n’y a que des criminels, comme ils disent. Or une morale qui fait fi de la vérité, qui met sur les yeux un bandeau pour ne pas voir ce qui survient et contredit ses préceptes, cette morale-là n’est pas une morale, c’est une niaise idéologie, dont les conséquences peuvent être désastreuses (et elles le sont).
-- Dans cette perspective, l’affaire de « l’apéro saucisson-pinard » a clairement soulevé la question des alliances : des « hyper-laïques » de gauche ont choisi de mener le combat avec des « identitaires ». Peut-on défendre la France avec n’importe qui ? Vous sentez-vous proches des « identitaires » qui se voient comme une communauté de « descendants de Gaulois », ce qui, au passage, exclut les « Français-Crémieux » que nous sommes de la nation ?
-- L’apéro saucisson-pinard n’est pas exactement ma tasse de thé, vous vous en doutez. Il était organisé par Riposte laïque, auquel je ne vois pas grand-chose à reprocher. De Gaulle lui-même ne s’est pas montré trop choosy quand il s’est agi de défendre la France. Cela dit, et si c’est ce que vous voulez me faire dire, je n’ai aucune espèce de sympathie pour les néo-nazis, les skinheads, les antisémites et les nostalgiques de la Collaboration. J’ai toujours été dans l’autre camp. En revanche, je ne vois pas pourquoi les Français d’origine française et tous ceux qui se fantasment comme descendants de Gaulois seraient les seuls, parmi nous, à n’avoir pas le droit de se penser comme un peuple, comme une culture, comme une tradition, une hérédité, une histoire. Dans l’appartenance nationale, il faut faire toute sa place au désir, au désir d’appartenance ; mais il n’est pas question d’exclure pour autant l’héritage, la naissance, l’ascendance ; sans quoi l’on tombe dans le pur hermogénisme, selon le terme que j’ai proposé dans Du sens, par opposition au cratylisme et en référence au Cratyle : dans la convention pure, dans l’illusion administrative, dans le règne du coup de tampon, dans l’in-culture parce que la culture c’est toujours, aussi, la culture des ancêtres et la présence des morts. Aucun peuple ne peut subsister sans référence à l’ascendance, et les contre-colonisateurs le savent bien, qui ne songent pas un instant à abdiquer la leur, mais voudraient que nous abdiquions la nôtre, en quoi ils sont d’ailleurs largement entendus. Il ne faut exclure aucun des deux termes : ni l’appartenance par l’hérédité, ni l’appartenance par le désir (et dans le cas des « Français-Crémieux », pour reprendre votre expression, par contribution majeure à la culture nationale).
-- Pensez-vous que l’islam pose un problème spécifique et presque insoluble par nature, autrement dit que l’idée d’un islam de France est une vertueuse illusion ? Dans le fond, ne seriez-vous pas simplement islamophobe, comme on dit aujourd’hui ?
-- D’abord, je déteste ce procédé des phobie-ceci phobie-cela, qui est une façon de réduire des opinions souvent parfaitement légitimes à un dérangement de l’esprit. L’islam est une religion, je ne suis pas fou des religions en général, du moins quand elles sont un pouvoir politique direct. L’islam est aussi une civilisation qui a produit, en architecture, en poésie, dans les arts décoratifs, en musique, certains des plus beaux accomplissements de l’humanité. Maintenant, il y a quelque chose de très troublant dans le fait, constamment relevé, que, dans l’espace islamique, il n’y a pour ainsi dire que des dictatures ou des régimes autoritaires, comme si cette civilisation était incompatible avec l’état politique de la liberté ordonnée, avec l’État de droit, avec le moins pour le plus qu’impliquent, pour chacun, le contrat social et ce que le parti de l’In-nocence appelle le « pacte d’in-nocence ». On dirait que ceux qui relèvent de cette civilisation − pris en masse, bien entendu, je ne parle pas d’individus − sont ingouvernables, sinon par la tyrannie. On dirait que le pacte d’in-nocence, qui pourtant peut seul fonder la liberté, le bien-être et la prospérité, leur est inaccessible parce qu’indésirable ; que seule a d’attrait la nocence, au contraire, revêtue des oripeaux du ressentiment, qui crée les moyens de sa perpétuation indéfinie. Je dirais, comme Lévi-Strauss, que ce type de société n’a pas de séduction à mes yeux. Qu’il s’exerce dans ses zones géographiques traditionnelles, très bien, mais je n’éprouve pas de plaisir à le voir se substituer, dans nos contrées, au type de société et d’état politique traditionnel, car je ne crois pas qu’il lui soit supérieur. Or il s’y substituera nécessairement puisque les immigrés, très étrangement, paraissent n’avoir de cesse qu’ils aient reconstitué dans leurs pays d’immigration le type de société qui leur a fait fuir leur pays d’origine. Bien entendu, ils ne s’en rendent pas compte : ils croient qu’ils peuvent avoir le meilleur de ceci et le meilleur de cela, sans les inconvénients, les charges, les devoirs, les contraintes qu’impliquent les avantages qui les ont attirés. Mais ce n’est évidemment pas possible.
-- Quel argument pouvez-vous opposer à ceux qui disent : « Nous sommes la deuxième religion, ou la deuxième communauté de France et cela nous donne des droits. » Après tout, la démocratie, c’est la démographie − « Combien de divisions ? » Au nom de quoi refuserions-nous à une partie des Français le droit de faire évoluer nos mœurs ? Et pourquoi le changement ne serait-il pas un enrichissement ?
-- Parce que les peuples ne veulent pas mourir, en général, malgré les pulsions suicidaires qui semblent animer ceux de l’Europe. Quant à la démocratie, elle ne peut pas désirer, elle aussi, sa propre mort. On nous dit qu’elle n’est pas possible en Algérie ou en Tunisie parce qu’elle amènerait immédiatement une terreur et une tyrannie pires que celles qui sévissent déjà. Il est certain que la pensée politique va bien devoir s’interroger rapidement sur les limites qu’il convient de lui impartir, ne serait-ce que pour la confiner au domaine politique. Comme Hélène de Troie, la plus belle femme du monde qui, selon le poète, a détruit les villes, détruit les armées, détruit les vaisseaux, la démocratie sortie de son lit, transposée dans des domaines où elle n’avait que faire, a déjà détruit les structures familiales, détruit la culture, détruit les systèmes d’éducation, aboli la transmission, effacé les manières de table, la courtoisie et la douceur de vivre, ruiné la civilisation. Dès lors qu’on lui laisse absolument libre cours, qu’on l’affranchit de l’histoire, de la géographie, de la culture, de la nature, du bon sens, de la common decency, on ne voit pas pourquoi elle ne détruirait pas les nations, ni ne subjuguerait les peuples. Les Chinois sont déjà majoritaires au Tibet.
-- Quoi qu’il en soit, en supposant que votre pessimisme soit justifié, dès lors que le problème n’est pas l’immigration étrangère, mais l’intégration des Français d’origine étrangère, que faire ?
-- Réagir, résister, refuser. Ceux de ces Français d’origine étrangère qui disent « les Français » pour parler des habitants traditionnels du pays qu’ils conquièrent par leur nombre, par leur masse, comprendraient très bien qu’on leur résistât quand ils veulent imposer ici leur société d’origine. C’est le contraire qui les stupéfie et d’ailleurs les emplit de mépris : qu’on leur abandonne sans une larme et sans une protestation ce beau royaume. Ils sont comme ces adolescents que désespère et désempare et rend toujours plus exigeants, plus emplis de ressentiment, l’absence de toute règle qu’on leur oppose. On pourrait au moins commencer par les prendre au mot quand ils renient la nationalité française et font allégeance à d’autres drapeaux, ce dont je crois comprendre que ce n’est pas rare.
-- Dans notre héritage, il y a l’universalisme des Lumières. Votre idée de ce qu’est un peuple ne lui tourne-t-elle pas le dos ?
-- Dans notre héritage, il y a bien autre chose que les Lumières, même si elles en font incontestablement partie ; bien autre chose que leur universalisme, qui dans l’ensemble du legs ne me paraît pas le plus précieux, c’est vrai. Quoiqu’il en soit nous avons le droit de faire des choix, et la France ne commence pas aux Lumières. Un peuple n’est pas une idée, même s’il peut avoir des idéaux. Un peuple qui ne serait qu’une idée serait perdu — c’est peut-être ce qui nous perd.
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19/07/2010
It’s not Christmas time anymore it’s Armagideon
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Si vous sortez la Ganja, allez-y doucement ! Back to the Roots !
Another band... same shit !
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17/07/2010
Trnopolje : Manipulation et mensonge
=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=
Vous vous souvenez de ces photos ? Le camp de concentration de Trnopolje ?
En l'espace de quelques jours, quand elles parurent dans les journaux occidentaux dans les années 90, toute l'Europe de l'Ouest devint anti-serbe. Le moindre serbe fut considéré, à compter de ce jour, comme un SS en puissance dormante, prêt à se salir les mains sans le moindre regret pour égorger du musulman, violer de la musulmane et exécuter du croate. Et les albanais n'allaient pas tarder non plus. Les fins analystes l'affirmaient. D'ailleurs si les serbes n'étaient des SS en puissance, ils étaient au moins des bolcho-communistes, alors qu'une poignée d'années avant l'intelligentsia entière les considéraient comme des "socialistes à visage humain" au paradis de Tito.
Pour ma part, ayant grandi dans l'ombre du camp de la mort, authentique celui-là, de Jasenovac où les fascistes croates exterminaient joyeusement, durant la seconde guerre mondiale, juifs, tziganes et serbes, je me disais que les serbes que je savais bien capables de commettre des exactions et des saloperies diverses en temps de guerre ne commettraient pas la folie de se calquer sur ce que leurs frères ennemis (les croates) avaient pu commettre à l'égard de leurs aïeux une cinquantaine d'années auparavant. La manipulation médiatique a cet avantage que par la puissance des images elle en parvient à insinuer le doute même au sein de personnes possédant un peu d'esprit critique et ne prenant pas pour argent comptant tout ce qu'on leur donne. J'ai lu des choses comme celle-ci dans ma jeunesse : "Je voudrais faire de la philosophie à la manière des vaches. De la rumination. Mais des exercices de rumination, ce n'est pas du yoga . Il n'y a qu’un auteur qui a su faire de la rumination, c'est Nietzsche. Nietzsche avait comme animal sacré la vache. Il disait que les vaches étaient les vaches du ciel, or la rumination, pour lui ça consistait à lancer un aphorisme et à le lire deux fois. C'est la nécessité de ruminer quelque chose. C'est nécessaire pour ma clarté à moi. Je veux complètement, mais vraiment me répéter, et reprendre en me répétant." C'est de Gilles Deleuze. Et ça vaccine contre la connerie et le somnambulisme.
Bien entendu, Trnopolje est encore présenté par de nombreux articles sur la toile comme un lieu mis en place pour les viols, les massacres, les meurtres à grande échelle. Mais à la vérité tout a démarré bien différemment. Allez, à présent, le faire entendre.
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Maintenant, que l'on ne se méprenne pas. Les serbes de Bosnie-Herzégovine, dans le cadre de la guerre, ont commis bien des saloperies, à commencer par le massacre de Srebrenica, encore qu'il faudrait dénouer ici les tenants et les aboutissants de cette sinistre affaire et notamment le rôle tenu par les hommes de Naser Oric qui commandait une armée de musulmans qui fomentaient de violentes agressions ainsi que des massacres à l'encontre de la population serbe aux alentours de Srebrenica, de nuit, puis qui se réfugiaient dans la ville à l'aube pour être gardés par les "soldats de la paix" de l'ONU... jusqu'au jour où le Général Mladic ne pouvant plus contenir la colère de ses hommes a pénétré de force dans la cité refuge où les bosniaques se regroupaient. Je n'ai jamais pu comprendre comment un soldat pouvait s'adonner à un comportement génocidaire et avoir le culot d'aller, ensuite, se signer dans une église en embrassant croix et icônes. Mais la conscience est un mystère qui ne sera résolu qu'au jour du jugement, n'est-ce pas ? Par contre, nos médias occidentaux ont oublié un peu vite les saloperies qui furent commises dans le camp d'en face. Personne ne parle, par exemple, des camps de Gabela, celui de Heliodrom, celui de Vojno, ou celui de Dretelj. A croire que les Balkans ne furent la proie que des serbes conquérants et que les autres populations de l'ex-Yougoslavie ne furent que des parangons de vertu et d'amabilité. Je ne saurais trop conseiller à nos chers défenseurs des musulmans de Bosnie d'aller lire ou relire quelques unes des déclarations d'Alija Izetbegovic, ce président présenté comme démocrate, que les musulmans et les croates portèrent au pouvoir en décembre 1990 par les urnes en Bosnie, ce qui contribua à déclencher la jolie guerre que tout le monde croit connaître, à tort.
Si vous avez le temps, ce fichier "pdf" est intéressant aussi à consulter, car il montre l'art et la manière de la manipulation...
17:14 Publié dans Serbie... Ô ma Serbie... | Lien permanent | Commentaires (5) | |
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