27/11/2014
Immigration et Délinquance...
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Retournement d’un malheur en manifestation de la beauté pure
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« J’admire ce retournement d’un malheur en manifestation de la beauté pure. C’est un trait constant du meilleur de l’âme européenne qui transpose par exemple de grandes défaites en sagas, les Thermopyles ou Roncevaux, Waterloo ou Dien Bien Phu. Mais cette disposition d’esprit ne se cantonne pas aux épopées militaires. Notre littérature, de l’Antigone de Sophocle à La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, magnifie des destins tragiques et courageux. »
Dominique Venner, Un samouraï d'Occident, Le Bréviaire des insoumis
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I don't want to be controlled
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Morality
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La société qui peut lire son avenir dans son passé est une société en repos
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« Comme l’a souligné Marcel Conche, la société qui peut lire son avenir dans son passé est une société en repos, sans inquiétude. Sur cette permanence se fonde le sentiment de sécurité. Au contraire, les nouveautés, le “progrès” apporteront le trouble. À partir du moment où l’on rêve de cité idéale et de lendemains meilleurs, se trouve tué en chacun le contentement. Dès lors, domine le mécontentement de soi et du monde. Ce qui est figuré sur le bouclier d’Achille est au contraire une société heureuse, tout à la joie de vivre comme elle a toujours vécu. Les noces sont joyeuses, l’équité règne, l’amitié civique est générale. Quand la guerre survient, la cité attaquée fait front, tout le peuple se porte sur les remparts, l’ennemi n’a pas d’allié dans la place. »
Dominique Venner, Un samouraï d'Occident, Le Bréviaire des insoumis
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La source des énergies fondatrices...
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« La tradition n’est pas une addition composite. La tradition est la source des énergies fondatrices. Elle est l’origine. Et l’origine précède le commencement. Il en est ainsi pour tous les peuples, grands ou petits, qui ont duré dans leur être à travers le temps, Arabes, Basques, Hébreux, Japonais, Africains, Chinois… Et cela est vrai pour les Européens, riches de leurs petites patries et d’héritages qui sont les manifestations multiples de leur grande traditions princeps, chantée voici longtemps par les poèmes primordiaux de la Grèce antique. »
Dominique Venner, Un samouraï d'Occident, Le Bréviaire des insoumis
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Un esprit trop plein de choses...
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« A un visiteur européen très savant qui venait l’interroger, un maître zen lui versa du thé et continua une fois la tasse pleine jusqu’à la faire déborder. "Maître, ne voyez-vous pas que la tasse déborde ?" s’écria le visiteur. Ce à quoi le maître répliqua doucement : "Comment voulez-vous que je puisse vous enseigner quelque chose puisque votre esprit est semblable à cette tasse. Vous êtes venu avec un esprit trop plein de choses. Non pas pour apprendre mais pour critiquer, pour discuter. Donc je ne peux rien vous enseigner." Un tel propos peut heurter un esprit occidental formé au questionnement. Mais il est pourtant révélateur de la non-pensée du zen et de sa méthode éducative.
Voilà pourquoi chez les samouraïs, zen et entraînement aux armes s’interpénètrent tellement qu’on ne discerne plus ce qui revient à l’un ou à l’autre. De nombreux temples zen comportent une salle de méditation, le dojo qui est utilisé par les maîtres pour l’enseignement de leur art martial. Et ces maîtres peuvent être des moines zen, type monastique fort différent des moines chrétiens.
A la racine de tout, domine dans le zen le sentiment très fort que la beauté, l’équilibre, l’ordre et l’harmonie atteignent leur perfection dans la Nature. Avec quelques nuances, ce sentiment était également présent dans l’Antiquité européenne. Si l’ont compare les humains aux autres êtres de la Nature, plantes, animaux, oiseaux, poissons, ils semble souvent des handicapés. Rien n’est plus beau et inexplicable que le jaillissement d’une fleur au printemps. La jeune fille la plus gracieuse peut difficilement rivaliser avec de jeunes biches s’échappant à travers les bois dans une danse aérienne. Le guerrier le plus rapide est lent comparé au lion ou au léopard.
Explication du zen : les humains sont entravés par la raison. Loin d’apparaître comme une supériorité, pour le zen, la raison est donc un obstacle dont il importe de se libérer. La pensée s’interpose entre l’acteur et l’acte. La raison que les Occidentaux placent au-dessus de tout, apparaît comme le stade rudimentaire et grossier de la perception et de l’action. Pour agir avec l’aisance foudroyante du léopard, il faut échapper à la pensée en acquérant des automatismes parfaits.
"Ne jamais fixer son esprit sur la pointe du sabre, le geste, les yeux de l’adversaire, ou la cible" disent les maîtres épéistes. La règle est de voir sans voir, de percevoir sans fixer son attention, de pressentir et non de parer une attaque. "Tout l’art consiste à s’exercer au point que l’adversaire devienne transparent, que l’intention de son attaque soit perçue avant l’attaque…" Pour prendre une comparaison triviale et réductrice, c’est un peu à cela que, dans leur registre, parviennent les conducteurs d’automobiles expérimentés ou les virtuoses du ski… Les arts martiaux sont cependant loin de se limiter à l’apprentissage de réflexes. Comme le montre l’exemple du Kendo, ils comportent une part fort de religiosité. »
Dominique Venner, Un samouraï d'Occident, Le Bréviaire des insoumis
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Reconstituer vos forces
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« Chaque jour, quelques instants de lecture. Mettez-vous en retrait, non pour fuir le monde, mais pour reconstituer vos forces et faire le plein d'énergie. Ce que faisait Marc Aurèle, chaque soir en campagne, après la marche ou le combat, pour rédiger ses Pensées. Comme lui, s'affranchir chaque jour, même pendant quelques minutes, des contraintes imposées par de multiples obligations. »
Dominique Venner, Un samouraï d'Occident, Le Bréviaire des insoumis
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People who pay no price for being wrong
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Political Language
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26/11/2014
Comme une barrière entre moi et l’autre côté
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« La gratuité a disparu de nos moeurs, malheureusement. On trouve de moins en moins de gens disposés à agir “pour rien”, à accomplir un acte désintéressé, un acte pur — un de ceux qui ont pourtant un énorme pouvoir. La France traverse une période de terrible vulgarité louisphilipparde, tout y est corrompu par l’argent, il n’y a plus d’élégance morale. Dans les milieux où je vais parfois, il n’y a que trois sujets de conversation : la vie privée d’abord (qui couche avec qui), la grande politique vue à travers les petits intérêts (la dernière parole du Président va faire baisser nos intérêts), et la vantardise (j’ai récemment ridiculisé monsieur Untel). Bref, c’est la grossièreté. Mais ce n’est pas là mon milieu. Ce n’est même pas la bourgeoisie traditionnelle : je n’ai jamais entendu parler de tout cela chez mes parents.
Il semble d’autre part, que les gens soient rassurés par le fait d’arrêter leurs contours. Le résultat, c’est qu’ils bloquent leurs possibilités en fixant certaines limites. Moi, au contraire, quand j’ai l’impression que quelque chose en moi est figé, stable, arrêté, c’est la panique. Comme une barrière entre moi et l’autre côté. Je n’aime pas les habitudes, le cadre qui a déjà vécu : je déménage tout le temps, c’est une manie. La vie matérielle m’ennuie à un point qui frise la maniaquerie. Lorsqu’on me demande ce qu’il faut faire pour le dîner, cela me plonge dans des abîmes de perplexité, d’ennui, d’angoisse. »
Françoise Sagan, Je ne renie rien, Entretiens 1954-1992
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Bureaucrat's way...
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Tas de boyaux, tas d’esclaves !
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« Même le jour de la fin du monde, on n’oublierait pas l’électeur ! Il a d’ailleurs les chefs qu’il mérite. La classe ouvrière ? Tas de boyaux, tas d’esclaves ! Ça fait la grève pour cinq sous de plus par semaine, que l’État et les patrons leur reprendront le lendemain. Mais il n’y en aura pas un pour se révolter contre l’abattoir, pour dire non aux bouchers ! »
Lucien Rebatet, Les Épis Mûrs
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Trouver la grande issue
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« Je vois notre art brûler dangereusement les étapes, tout essayer sans en tirer les conséquences, courir tout droit à une impasse. Je pense souvent, et je ne suis pas le seul, que tout est fichu, que toutes les agrégations possibles ont été employées, qu’il n’y a plus d’avenir que pour la fausse note systématique ou le contrepoint détérioré, un triste avenir ! Mais voilà vos partitions. Et je me dis que je ne suis qu’une vieille bête, qu’il y a encore des forces magnifiques, pour secouer les barreaux, trouver la grande issue, qu’il y en a toujours eu, qu’il y en aura toujours. »
Lucien Rebatet, Les Épis Mûrs
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Le siècle de la camelote
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« Plus que de la laideur, à mon avis, le XXe siècle fut le siècle de la camelote. Et rien n’en témoigne mieux que tous ces pavillons qui éclosent le long de toutes les routes et à l’entrée de toutes les villes, petites ou grandes. Ce ne sont pas des maisons, ce sont des idées de maisons. Elles témoignent pour une civilisation qui ne croit plus à elle-même et qui sait qu’elle va mourir, puisqu’elles sont bâties pour ne pas durer, pour dépérir, au mieux pour être remplacées, comme les hommes et les femmes qui les habitent. Elles n’ont rien de ce que Bachelard pouvait célébrer dans sa poétique de la maison. Elles n’ont pas plus de fondement que de fondation. Rien dans la matière qui les constitue n’est tiré de la terre qui les porte, elles ne sont extraites de rien, elles sont comme posées là, tombées d’un ciel vide, sans accord avec le paysage, sans résonance avec ses tonalités, sans vibration sympathique dans l’air. »
Renaud Camus, Du sens
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Corporatism is not Capitalism...
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25/11/2014
Fais-toi un coeur de pierre
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« -- Je n'encaisse pas le mensonge de ces gens qui se battent soi-disant pour organiser le bonheur des autres. Le leur peut-être aussi, non ?
Il touchait le sujet secret de mes débats. Je me mis alors à parler avec une ivresse emphatique.
-- Les anarchistes, qui discutent avec eux-mêmes bien plus profondément que les chrétiens et qui se rendent malades à force de sincérité, ont parfaitement découvert ce mensonge. Ils ont tellement peur de leur volonté de puissance que, pour lui supprimer tout aliment, ils imaginent un type de société où le commandement serait inutile. C'est un mensonge encore plus raffiné, dis-je avec force, bien que la démonstration de ce dernier point m'échappât.
-- La volonté de puissance est dans l'homme avant d'être dans la société, et c'est pour cela que les anarchistes ont mauvaise conscience. Ce sont de perpétuels candidats au suicide, mais des candidats ignorants... J'ai horreur de ces gens-là, dit-il. »
« Fais-toi un coeur de pierre, et mets le feu dedans. »
Raymond Abellio, Les Yeux d'Ezéchiel sont ouverts
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...you'd be arrested !
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L'époque qui vient veut l'ultime confrontation de la terre et du ciel
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« L'éclat de la lumière qu'un être est capable de tirer de soi en se meurtrissant aux silex de la route se mesure à l'épaisseur de la nuit, à la profondeur des abîmes dans lesquels il peut avancer sans sombrer. »
« L'époque qui vient veut l'ultime confrontation de la terre et du ciel, de l'amour profane et de l'amour sacré, dans une même horreur, l'horreur de l'absence, le sentiment du vide, le besoin de passer de l'autre côté du vide. Seuls comprendront cela, le moment venu, ceux qui vivent sans cesse, au fond d'eux-mêmes, dans la tentation de la mort. »
Raymond Abellio, Les Yeux d'Ezéchiel sont ouverts
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Quand la chair souffre, l'esprit s'enfuit
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« Il n'est pas communément accordé à l'homme d'être tout entier reçu, esprit et chair, dans ses moments solennels où son destin se fixe, et d'assister, à la fois acteur et spectateur, à son propre vertige, à son cruel enfantement. On a les yeux plus ou moins ouverts. Quand la chair souffre, l'esprit s'enfuit. Quand elle exige, il ne sait d'abord que ce taire. Heureux celui qui finit par abolir en lui cette insupportable distance entre ce qu'il est et ce qu'il devient ! »
Raymond Abellio, Les Yeux d'Ezéchiel sont ouverts
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Les idées mêmes de bonheur et de malheur me semblent également futiles
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« Quand il m'arrive de m'interroger sur le peu de temps qui nous est donné pour vivre et pour nous bourrer d'expériences qui en vaillent la peine, l'innombrable foule des petites difficultés et des petites satisfactions qui constituent la trame de la vie se perd dans une sorte de lointain gris et indistinct, et les idées mêmes de bonheur et de malheur me semblent également futiles. »
Raymond Abellio, Les Yeux d'Ezéchiel sont ouverts
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On se sent tellement en avance sur l'immense majorité des mammifères !
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« L'état de singe intellectuel a ceci de particulier qu'on s'y connaît de mieux en mieux comme singe. Cet état n'est pas si méprisable. On se sent tellement en avance sur l'immense majorité des mammifères ! Tellement grandi par la sincérité ! »
« La pensée de la violence, quand elle s'ajoute à l'image de la beauté, est celle qui peut le plus bouleverser un adolescent. »
Raymond Abellio, Les Yeux d'Ezéchiel sont ouverts
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Temporary government program...
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24/11/2014
A Government big enough...
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Pour l’anarchie ou pour l’aristocratie
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« Nous autres, ne pouvons avoir le choix qu’entre deux attitudes, nous déclarer pour l’anarchie ou pour l’aristocratie. Elles abhorrent l’une et l’autre la fiente égalitaire. Je professerais volontiers que le régime le plus propice à l’épanouissent de notre espèce à nous et à l’accomplissement de son oeuvre, seuls buts qui nous importent, serait celui d’un despotisme vigoureux et éclairé. Je suis d’ailleurs convaincu qu’il est purement utopique de l’espérer d’ici longtemps, et ce n’est pas mon affaire d’y travailler. Régis, lui, arrive à être catholique et démocrate. Car ses penchants pour l’Action Française ne me leurrent point. J’ai aperçu les individus de sa secte : la démocratie est leur raison d’être, ils y collent comme la sangsue, ils en promènent sur eux les relents nauséabonds. Il suffit d’ailleurs de dire catholique pour dire : démocratie. Qui a trempé dans la fange du fraternitarisme évangélique et n’a pas éprouvé le besoin de s’en laver à grands seaux dès l’âge de raison, celui-là se fait citoyen de l’universelle démocrasouille : entendons par là, le gigantesque parti des intestins, des boy-scouts, de Lourdes, de Wilson-les-couilles-gelées, des séminaristes à bérets, des quakeresses du Kansas. La démocratie, c’est la barbarie, au sens romain du mot. »
Lucien Rebatet, Les Deux Étendards
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