12/12/2013
Egalitarisme...
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Ce n'est pas la faute des immigrés si les Européens ne sont plus capables de donner au monde l'exemple d'un mode de vie qui leur soit propre !
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« Les partis politiques spécialisés dans la dénonciation anti-immigrés ne sont rien d'autre que des partis démagogiques petits-bourgeois, qui essaient de capitaliser sur les peurs et les misères du monde actuel en pratiquant la politique du bouc émissaire. L'expérience historique nous a montré vers quoi conduisent de pareils joueurs de flûte ! Il faut ici distinguer l'immigration et les immigrés. L'immigration est un phénomène négatif, puisqu'elle est elle-même le fruit de la misère et de la nécessité, et les sérieux problèmes qu'elle pose sont bien connus. Il est donc nécessaire de chercher, sinon à la supprimer, du moins à lui enlever le caractère trop rapide et trop massif qui la caractérise actuellement. Il est bien évident qu'on ne résoudra pas les problèmes du Tiers-monde en conviant ses populations à venir en masse s'installer dans les pays occidentaux ! En même temps, il faut avoir une vue plus globale des problèmes. Croire que c'est l'immigration qui porte principalement atteinte à l'identité collective des pays d'accueil est une erreur. Ce qui porte atteinte aux identités collectives, c'est d'abord la forme d'existence qui prévaut aujourd'hui dans les pays occidentaux et qui menace de s'étendre progressivement au monde entier. Ce n'est pas la faute des immigrés si les Européens ne sont plus capables de donner au monde l'exemple d'un mode de vie qui leur soit propre ! L'immigration, de ce point de vue, est une conséquence avant d'être une cause : elle constitue un problème parce que, face à des immigrés qui ont souvent su conserver leurs traditions, les Occidentaux ont déjà choisi de renoncer aux leurs. L'américanisation du monde, l'homogénéité des modes de production et de consommation, le règne de la marchandise, l'extension du marché planétaire, l'érosion systématique des cultures sous l'effet de la mondialisation entament l'identité des peuples beaucoup plus encore que l'immigration. »
Alain de Benoist, C'est-à-dire
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11/12/2013
Un dont la tête était si chargée de merde
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« En bas dans la fosse
Je vis des gens plongés dans des excréments
Qui semblaient venir de latrines humaines
Et pendant que des yeux j’examinais le fond
J’en vis un dont la tête était si chargée de merde
Qu’on ne pouvait voir s’il était laïque ou bien clerc. »
Dante Alighieri, La Divine Comédie, L'Enfer, Chant XVIII
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Des voitures nucléaires...
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Henri Michaux : Chant Seizième
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« Aujourd'hui, aujourd'hui de catafalque !
Voici qu'est venue l'époque du bafouement.
Le battu reçoit un chapeau, le chapeau Roi-Esclave.
L'albatros au large vol.
La corde à la patte, attend près d'un seau d'eau.
On a cousu nos frères dans des peaux d'anes.
On a cousu nos frères dans des peaux de porcs.
On a cousu nos frères dans des peaux de porcs.
Et on nous les a renvoyés pour demeurer avec nous.
Oh étranglement... »
Henri Michaux, Epreuves, Exorcismes, Marche sous le tunnel
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10/12/2013
Ceci n'est plus une femme...
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Rester seul...
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« Rester seul, délibérément, dans une société où chaque jour davantage votre intérêt évident est de vous agréger, c’est cette forme d’héroïsme que je vous convie ici à saluer. »
Henry de Montherlant, Textes sous une Occupation
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L’exigence sexuelle exprimée par le conformisme de la majorité
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« Aujourd’hui, la liberté sexuelle de la majorité est en réalité une convention, une obligation, un devoir social, une anxiété sociale, une caractéristique inévitable de la qualité de vie du consommateur. Bref, la fausse libération du bien-être a créé une situation tout aussi folle et peut-être davantage que celle du temps de la pauvreté.
En effet, premièrement : le résultat d’une liberté sexuelle “offerte” par le pouvoir est une véritable névrose généralisée. La facilité a créé l’obsession ; parce que c’est une facilité “induite” et imposée, découlant du fait que la tolérance du pouvoir ne concerne que l’exigence sexuelle exprimée par le conformisme de la majorité. Elle ne protège que le couple : et le couple a fini par devenir une condition de paroxysme, au lieu d’être un signe de liberté et de bonheur. […]
Autrefois le couple était béni, aujourd’hui il est maudit. Les conventions et les journalistes imbéciles continuent de s’attendrir sur “le bon petit couple” (comme ils disent abominablement) sans s’apercevoir qu’il s’agit là d’un pacte criminel. Et les mariages : autrefois, c’étaient des fêtes, et leur caractère d’institution – si stupide et sinistre – était moins fort du fait qu’il était institué par, précisément, un processus heureux et joyeux. Aujourd’hui, au contraire, les mariages ressemblent à de hâtifs rites funèbres. La cause de toutes les choses terribles que je suis en train de dire est claire : autrefois “l’espèce” devait lutter pour survivre et, par conséquent le nombre des naissances devait dépasser celui des décès. Aujourd’hui, par contre, “l’espèce”, si elle veut survivre, doit s’arranger pour que le nombre des naissances ne dépasse pas celui des décès. Et donc : chaque enfant qui naissait autrefois, représentant une garantie de vie, était béni, tandis que chaque enfant qui naît aujourd’hui, contribuant à l’autodestruction de l’humanité, est maudit. »
Pier Paolo Pasolini, Écrits corsaires
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La faute des banques...
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Une chose me choque dans votre pays, c’est votre jalousie égalitaire
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« Les batteries s’endorment, le major Parker répond à des questionnaires de la brigade ; les ordonnances apportent le rhum, le sucre et l’eau bouillante ; le colonel met le gramophone à la vitesse 61 et le docteur O’Grady parle de la révolution Russe.
- Il est sans exemple, dit-il, qu’une révolution ait laissé au pouvoir après elle les hommes qui l’avaient faite. On trouve cependant encore des révolutionnaires : cela prouve combien l’histoire est mal enseignée.
- Parker, dit le colonel, faites passer le porto.
- L’ambition, dit Aurelle, n’est tout de même pas le seul mobile qui fasse agir les hommes ; on peut être révolutionnaire par haine du tyran, par jalousie et même par amour de l’humanité.
Le major Parker abandonna ses papiers.
- J’ai beaucoup d’admiration pour la France, Aurelle, surtout depuis cette guerre, mais une chose me choque dans votre pays, si vous me permettez de vous parler sincèrement, c’est votre jalousie égalitaire. Quand je lis l’histoire de votre révolution, je regrette de n’avoir pas été là pour boxer Robespierre et cet horrible fellow Hébert. Et vos sans-culottes…Well, cela me donne envie de m’habiller de satin pourpre brodé d’or et d’aller me promener sur la place de la Concorde.
Le docteur reprit :
- L’amour de l’humanité est un état pathologique d’origine sexuelle qui se produit fréquemment à l’époque de la puberté chez les intellectuels timides : le phosphore en excès dans l’organisme doit s’éliminer d’une façon quelconque. Quant à la haine du tyran, c’est un sentiment plus humain et qui a beau jeu en temps de guerre, alors que la force et la foule coïncident. Il faut que les empereurs soient fous furieux quand ils se décident à déclarer ces guerres qui substituent le peuple armé à leurs gardes prétoriennes. Cette sottise faite, le despotisme produit nécessairement la révolution jusqu’à ce que le terrorisme amène la réaction.
- Vous nous condamnez donc, docteur, à osciller sans cesse de l’émeute au coup d’état ?
- Non, dit le docteur, car le peuple anglais, qui avait déjà donné au monde le fromage de Stilton et des fauteuils confortables, a inventé pour notre salut à tous, la soupape parlementaire. Des champions élus font désormais pour nous émeutes et coups d’état en chambre, ce qui laisse au reste de la nation le loisir de jouer au cricket. La presse complète le système en nous permettant de jouir de ces tumultes par procuration. Tout cela fait partie du confort moderne et dans cent ans, tout homme blanc, jaune, rouge ou noir refusera d’habiter un appartement sans eau courante et un pays sans parlement. »
André Maurois, Les silences du colonel Bramble
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09/12/2013
La conscience tranquille
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« C’est triste des gens qui se couchent, on voit bien qu’ils se foutent que les choses aillent comme elles veulent, on voit bien qu’ils ne cherchent pas à comprendre eux, le pourquoi qu’on est là. Ça leur est bien égal. Ils dorment n’importe comment, c’est des gonflés, des huîtres, des pas susceptibles, Américains ou non. Ils ont toujours la conscience tranquille. »
Louis Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit
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Un ours dans l'arbre...
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« Ecoutez maintenant une histoire vraie : c’est aux Indes que j’ai tué pour la première fois une femme… Oui oui, une femme… J’étais parti pour chasser le tigre quand en traversant la nuit un village perdu dans la jungle, un vieil indigène m’arrête :
- Sahib, sahib, un ours !
Et il me fait voir dans l’arbre une masse noire qui bougeait. J’épaule vivement, je tire, la masse s’abat dans un bruit de branches cassées, et je trouve une vieille femme que j’avais démolie pendant qu’elle cueillait des fruits. Un autre vieux moricaud, le mari, m’accable d’injures ; on va chercher le policeman indigène. Je dus indemniser la famille : cela me coûta des sommes folles, au moins deux livres.
L’histoire fut vite connue à vingt milles à la ronde. Et pendant plusieurs semaines, je ne pus traverser un village sans que deux ou trois vieux se précipitent :
- Sahib, sahib, un ours dans l’arbre !
Je n’ai pas besoin de vous dire qu’ils venaient d’y faire monter leurs femmes. »
André Maurois, Les silences du colonel Bramble
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Ceci n'est plus une femme...
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MON Fric...
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Il faut tenir ou mourir
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« Nous voici à Memel, nous les rescapés d’un moment ; Nous y sommes parvenus avec des camions tirés à bras d’hommes, avec des tanks locomotives qui tiraient derrière eux un convoi dont on les aurait crus incapables. Nous sommes parvenus au fond des choses. Tout ce qui possède encore un semblant de vie mécanique ou humaine, avance encore, oubliant ses plaies, bénissant le ciel de ce sursis de misère. Les bombardements ne ralentissent que ceux qui meurent d’une façon définitive. Les morts d’angoisse continuent à avancer, le regard flamboyant, parmi ceux qui s’écroulent et qui jalonnent la piste.
Memel vit encore sous ses flammes, sous son ciel opaque de fumée, sous ses ruines. Memel vit sous le vrillement des chasseurs bombardiers russes, sous celui de l’artillerie lourde, sous l’épouvante et la neige qui voltige.
Mais, une fois de plus, le vocabulaire est de peu d’aide pour exprimer ce que mes yeux ont pu voir. J’ai l’impression, finalement, que tout ce jeu de syllabes a été mis au point pour décrire des choses futiles. Une fois de plus, rien parmi les mots ne peut exprimer la fin de la guerre en Prusse. J’ai connu l’exode en France devant les troupes Allemandes auxquelles j’ai été incorporé ensuite, j’ai vu les mamans réclamer du lait dans des fermes paisibles, j’ai vu des chariots renversés, j’ai même été une fois mitraillé aux alentours de Montargis. Mais je ne garde de ceci qu’une toute petite inquiétude assez grisante, un peu comme d’un voyage qui n’a pas été tout seul. Et puis il faisait beau. Ici il fait froid, il neige et tout alentour est détruit. Les réfugiés meurent par milliers sans que quiconque puisse leur venir en aide. Les Russes, lorsqu’ils ne sont pas occupés par un contact avec nos troupes, poussent devant eux une marée de civils. Ils tirent au canon et foncent avec leurs chars parmi la masse épouvantée et pétrifiée. Ceux qui auront un peu d’imagination essaieront de brosser un tableau de ce que je tente d’expliquer. Jamais cruauté ne fut si pleinement atteinte, jamais le terme horreur ne parviendra à signifier ici ce qu’il veut dire.
Oui, nous sommes dans l’impasse de Memel. Dans ce demi cercle d’environ vingt kilomètres de diamètre, adossé à la Baltique dont la houle grise et froide roule sous le brouillard impénétrable. Dans ce demi cercle se rétrécissant sans cesse, qui tiendra on ne sait par quel miracle une grande partie de l’hiver. Dans ce demi cercle, harcelé par les bombardements continus et par les attaques permanentes venant des lignes Russes qui grossissent progressivement au fur et à mesure que les nôtres diminuent. Parmi des milliers et des milliers de réfugiés, dont la désolation ne pourrait être mentionnée par aucun commentaire suffisant, et qui attendent d’être évacués par la voie des mers avant que les troupes ne le soient vers la mi-décembre.
Memel en ruine ne peut ni abriter ni contenir cette importante partie de la population Prussienne qui s’est réfugiée dans son enceinte. Cette population à laquelle nous ne pouvons apporter que des secours virtuels, paralyse nos mouvements, endigue notre système de défense déjà si précaire. Dans le demi cercle de défense, vibrant du tonnerre des explosions qui couvrent les cris de toutes sortes, troupes anciennement d’élites, unités du Volkssturm, mutilés réengagés dans les services d’organisation de défense, , femmes, enfants, nourrissons et malades sont crucifiés sur la terre qui gèle, sous un toit de brouillard qu’illuminent les lueurs des incendies, sous le blizzard qui frôle d’une caresse froide l’avant dernier acte de la guerre. Les rations de nourriture sont si maigres que ce qui est occasionnellement distribué en une journée pour cinq personnes ne suffirait plus aujourd’hui à la collation d’un écolier. Des appels à l’ordre et aux restrictions sont sans cesse diffusés à travers la brume qui masque en partie le drame. De nuit comme de jour, des embarcations de toutes sortes quittent Memel avec un chargement maximum de monde. De nuit et surtout de jour, l’aviation soviétique les harcèle. Les énormes files de réfugiés, que l’on essaie vainement de recenser et qui s’avancent vers les pontons d’embarquement, offrent des cibles immanquables aux pilotes moujiks. Les impacts ouvrent des espaces épouvantables parmi la foule hurlante qui plie et meurt sous les coups, mais demeure sur place avec l’espoir féroce d’embarquer prochainement. On encourage à la patience, on invoque une fois encore le problème des super restrictions. En fait on propose à ces gens martyrisée de jeûner, en attendant la délivrance. Le drame est si grand que l’héroïsme devient banalité. Des vieillards se suicident, des femmes également, des mères de famille abandonnent leurs enfants à une autre mère en la priant de faire bénéficier son enfant de la ration qui lui aurait été accordée. Une arme ramassée prés d’un soldat tué fera l’affaire. L’héroïsme se mêle au désespoir. On encourage les gens en leur parlant de demain, mais ici tout perd de son importance.
Et les martyres assistent bien souvent au suicide de leurs semblables sans presque intervenir. Certains, dans un accès de démence qui atteint je ne sais quel stade, vont se tuer sur les silos de morts qu’une aide civile regroupe par endroits. Peut-être pour faciliter la tâche de cette entraide. La capitulation, quelle qu’elle soit, mettrait un terme à cette effroyable panique. Mais le russe a inspiré une telle terreur, manifesté une telle cruauté que l’idée n’effleure plus personne. Il faut tenir, tenir, coûte que coûte, puisque nous serons finalement évacués par la mer. Il faut tenir ou mourir. »
Guy Sajer (alias Guy Mouminoux alias Dimitri), Le soldat oublié
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08/12/2013
Ceci n'est plus une femme...
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Il n’y a pas de conscience collective
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« Il n’y a pas de conscience collective. Une collectivité n’a pas de conscience. Lorsqu’elle paraît en avoir une, c’est qu’il y subsiste le nombre indispensable de consciences réfractaires, c’est-à-dire d’hommes assez indisciplinés pour ne pas reconnaître à l’État-Dieu le droit de définir le Bien et le Mal. »
Georges Bernanos, La France contre les robots
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Moraline Socialiste II...
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Les hommes politiques durent se mettre à exercer des métiers honnêtes
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« Que sont devenus les gouvernements ? demandais-je.
-La tradition veut qu'ils soient tombés petit à petit en désuétude. Ils procédaient à des élections, ils déclaraient des guerres, ils établissaient des impôts, ils confisquaient des fortunes, ils ordonnaient des arrestations et prétendaient imposer la censure mais personne au monde ne s'en souciait. La presse cessa de publier leurs discours et leurs photographies.
Les hommes politiques durent se mettre à exercer des métiers honnêtes ; certains devinrent de bons comédiens ou de bons guérisseurs. »
Jorge Luis Borges, Utopie d'un homme qui est fatigué
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L'argent...
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Mandela le communiste...
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07/12/2013
Staline ou Mao, ça avait plus de gueule tout d'même...
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Je me demande si ça leur fait du bien par devant ou par derrière ? Leur responsable en communication, en tout cas, c'est d'la balle !
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Love Parade Forever...
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Le coût de l'éducation...
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06/12/2013
Nous vivons l'émergence d'un nouvel ordonnancement
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« L'idée selon laquelle nous pourrions parvenir à la "fin de l'histoire", caractérisée par le triomphe planétaire de la rationalité marchande, en généralisant le mode de vie et les formes politiques de l'Occident libéral est fausse. Nous vivons au contraire l'émergence d'un nouveau "nomos de la Terre", un nouvel ordonnancement des relations internationales. L'Antiquité et le Moyen Age avaient vu se développer inégalement de grandes civilisations autarciques. La Renaissance et l'Age classique furent marqués par l'émergence et la consolidation des États-nations en concurrence pour la maîtrise de l'Europe, puis du monde. Le XXe siècle a vu se dessiner un ordre bipolaire où s'affrontaient le libéralisme et le marxisme, la puissance thalassocratique américaine et la puissance continentale soviétique. Le XXIe siècle sera marqué par l'avènement d'un monde multipolaire articulé autour de civilisations émergentes : européenne, nord-américaine, ibéro-américaine, arabo-musulmane, chinoise, indienne, japonaise, etc. Ces civilisations ne supprimeront pas les anciens enracinements locaux, tribaux, provinciaux ou nationaux : elles s'imposeront en revanche comme la forme collective ultime à laquelle les individus pourront s'identifier en deçà de leur humanité commune. Elles seront probablement appelées à collaborer en certains domaines pour défendre les biens communs de l'humanité, notamment écologiques. Dans un monde multipolaire, la puissance se définit comme la capacité de résister à l'influence des autres plutôt que d'imposer la sienne. L'ennemi principal de ce plurivers de grands ensembles autocentrés est toute civilisation qui se prétend universelle, se croit investie d'une mission rédemptrice et veut imposer son modèle à toutes les autres. »
Alain de Benoist, Manifeste pour une nouvelle droite
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