02/12/2013
Une plaie mystérieuse au flanc de l’espèce
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« La luxure est une plaie mystérieuse au flanc de l’espèce. Que dire, à son flanc ? A la source même de la vie. Confondre la luxure propre à l’homme, et le désir qui rapproche les sexes, autant donner le même nom à la tumeur et à l’organe qu’elle dévore, dont il arrive que sa difformité reproduise effroyablement l’aspect. »
Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne
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Les formes les plus malheureuses de notre existence historique
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« Aujourd’hui où des îles polynésiennes noyées de béton sont transformées en porte-avions pesamment ancrés au fond des mers du Sud, où l’Asie tout entière prend le visage d’une zone maladive, où les bidonvilles rongent l’Afrique, où l’aviation commerciale et militaire flétrit la candeur de la forêt américaine ou mélanésienne avant même d’en pouvoir détruire la virginité, comment la prétendue évasion du voyage pourrait-elle réussir autre chose que nous confronter aux formes les plus malheureuses de notre existence historique ? Cette grande civilisation occidentale, créatrice des merveilles dont nous jouissons, elle n’a certes pas réussi à les produire sans contrepartie (…), l’ordre et l’harmonie de l’Occident exigent l’élimination d’une masse prodigieuse de sous-produits maléfiques dont la terre est aujourd’hui infectée. Ce que d’abord vous nous montrez, voyages, c’est notre ordure lancée au visage de l’humanité. »
Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques
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Il flottait autour de lui une odeur de guerre
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« Je n’oublierai jamais le jeune tankiste SS qui beurrait calmement son pain du plat de la lame de son poignard. Il ne nous regardait même pas. Il flottait autour de lui une odeur de guerre. De drap en sueur, de cuir, d’huile et de graisse tiède. Et s’il nous avait offert des poignards, des uniformes à notre taille et s’il nous avait assis aux commandes de l’énorme jouet, qu’eussions-nous fait de nos cahiers et de nos livres ? Un feu de joie, peut-être. Mais il était allemand comme est français, vingt ans plus tard, le parachutiste qui ne prête aucune attention aux enfants de ce village kabyle. Une fille s’est arrêtée pour regarder le SS à tête de mort. Il a levé les yeux, elle a baissé les siens et est partie toute droite et toute patriote. Il a souri en la suivant du regard. Est-ce que la fille ose penser qu’il est bien dommage et bien étrange que le mal soit si beau ? »
Jean Cau, Le meurtre d’un enfant
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Je me refusais à leur sous-éternité, à leurs certitudes de larves pétrifiées...
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« "Comment peut-on être Roumain ?” était une question à laquelle je ne pouvais répondre que par une mortification de chaque instant. Haïssant les miens, mon pays, ses paysans intemporels, épris de leur torpeur, et comme éclatants d’hébétude, je rougissais d’en descendre, les reniais, me refusais à leur sous-éternité, à leurs certitudes de larves pétrifiées, à leur songerie géologique. J’avais beau chercher sur leurs traits le frétillement, les simagrées de la révolte : le singe, hélas ! se mourait en eux. Au vrai, ne relevaient-ils pas du minéral ? Ne sachant comment les bousculer, les animer, j’en vins à rêver d’une extermination. On ne massacre pas des pierres. Le spectacle qu’ils m’offraient justifiait et déroutait, alimentait et écœurait mon hystérie. Et je ne cessais de maudire l’accident qui me fit naître parmi eux. »
Emil Cioran, La Tentation d’exister
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Machine à bourrer les crânes
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« La plus redoutable machine est la machine à bourrer les crânes, à liquéfier les cerveaux. Obéissance et irresponsabilité, voilà les deux Mots Magiques qui ouvriront demain le Paradis de la Civilisation des Machines. »
Georges Bernanos, La France contre les robots
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01/12/2013
Manipulation Gôchiste...
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Véritable bide, la manifestation de Méluche n'a pas été présentée comme telle par nos médias complices du systématique bourrage de crâne.
Voici comment on installe une belle manipulation pour faire croire dans le poste de télévision qu'il y avait foule...
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Anything the Government gives you...
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La mort, une chose de peu d’importance
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« Sur toute cette désolation régnait une suprême indifférence, juste une nuit qui prenait fin et un jour de plus qui commençait, et pourtant l’intimité secrète de ces collines, leur merveilleux silence consolateur, faisait de la mort une chose de peu d’importance. Vous pouviez toujours mourir, le désert demeurait là pour cacher le secret de votre mort, resterait là après vous pour recouvrir votre mémoire de vents sans âge, de chaleur et de froid. »
John Fante, Demande à la Poussière
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30/11/2013
Bio pur et dur... Décroissance...
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Communism doesn't work
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Imposition en France...
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Free Stuff
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Se sauver de la mort, c’est mourir
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« Tout était gris, de ce gris poussiéreux, minable, de ce gris de fin du monde qui est la couleur de l’hiver. Mais ce gris avait en plus la couleur morale de l’arrière. Je sentais partout cette quiétude sournoise, hypocrite, furtive, cette médiocrité qui se savoure. Cela commençait si près des premières lignes et ne finissait qu’à Brest. Sous cette couleur funèbre, il me semblait que depuis deux ans mon âme était morte lentement. Trop tard ; j’entrerais dans la paix avec une âme morte, car l’armistice allait venir. Encore quelques jours à attendre qu’on pouvait sans doute compter sur ses doigts et le tour serait joué. Se sauver de la mort, c’est mourir. »
Pierre Drieu la Rochelle, La Fin d’une guerre
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Faites confiance à l'état...
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29/11/2013
Ce ne sont plus des femmes...
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Les bêtes sont le Christ, pensais-je, et mes lèvres tremblent, mes mains en tremblent...
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« Les autres officiers, les camarades de Frédéric, sont jeunes aussi : vingt, vingt-cinq, trente ans. Mais tous portent sur leur figure jaune et ridée des signes de vieillesse, de décomposition, de mort. Tous ont l’œil humble et désespéré du renne. Ce sont des bêtes, pensé-je; ce sont des bêtes sauvages, pensé-je avec horreur. Tous ont, sur leur visage et dans leurs yeux, la belle, la merveilleuse et la triste mansuétude des bêtes sauvages, tous ont cette folie concentrée et mélancolique des bêtes, leur mystérieuse innocence, leur terrible pitié. Cette terrible pitié chrétienne qu’ont les bêtes. Les bêtes sont le Christ, pensais-je, et mes lèvres tremblent, mes mains en tremblent. Je regarde Frédéric, je regarde ses camarades; tous ont le même visage flapi et ridé, le même front dénudé, le même sourire édenté, tous ont le même regard de renne. Même la cruauté, la cruauté allemande est éteinte sur leurs visages. Ils ont l’œil du Christ, l’œil d’une bête. Et, brusquement, me revient à l’esprit ce que j’ai entendu raconter dès le premier moment où je suis arrivé en Laponie, et dont chacun parle à voix basse, comme d’une chose mystérieuse (c’est chose véritablement mystérieuse), ce dont il est interdit de parler. Il me revient à l’esprit ce que j’ai entendu raconter dès le premier moment où je suis arrivé en Laponie au sujet de ces jeunes soldats allemands, de ces Alpenjäger du général Dielt qui se pendent aux arbres dans l’épaisseur des forêts ou s’asseyent des jours et des jours au bord d’un lac, en regardant l’horizon, puis se tirent un coup de revolver dans la tempe, ou bien, poussés par une extraordinaire folie, sorte de fantaisie amoureuse, vagabondent dans les bois comme des bêtes sauvages, se jettent dans l’eau immobile des lacs, ou s’étendent sur un tapis de lichens, au-dessous des pins que le vent fait gronder, et attendent la mort, se laissent tout doucement mourir dans la solitude glaciale et distraite de la forêt. »
Curzio Malaparte, Kaputt
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J'imagine que les secours en argent iront surtout à quelques millionnaires
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[Après la destruction, le 8 mai 1902, de Saint-Pierre de la Martinique par l'éruption de la montagne Pelée]
« On a récolté près d'un million, pour la Martinique. Les malheureux en recevront-ils seulement un quarantième ? J'imagine que les secours en argent iront surtout à quelques millionnaires dont l'opulence a été plus ou moins entamée par le volcan et qui ont besoin de se refaire. Pour ce qui est des mourants de faim, on leur expédiera de la morue invendable, des farines avariées, des conserves en putréfaction, tous les rebuts et déchets des entrepôts de la France ou de l'Angleterre. Les fournisseurs nageront dans l'allégresse et les tenanciers de la Compassion publique achèteront des immeubles situés à d'énormes distances de tout cratère. »
Léon Bloy, Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne
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Ils s'en allaient, mornes, sans joie, et sans expression
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« Les gens n'avaient pas de figures, ou plutôt ils avaient tous la même figure. Ces hommes paraissaient enchaînés. Ils ne semblaient être conscients ni de l'espace, ni de l'ampleur. Ils s'en allaient, mornes, sans joie, et sans expression, presque comme des machines, des machines bien graissées, assouvies, au souffle rapide et frémissantes de vitalité, mais nullement vivantes. »
Ernst von Salomon, Les Réprouvés
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La haine envers soi équivaut à l’égoïsme
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« Pour ce qui est des autres, du monde environnant, il faisait continuellement et héroïquement effort pour les aimer, leur rendre justice, ne point leur faire de mal, car “aimer son prochain” était inscrit en lui aussi profondément que se haïr lui-même : ainsi, toute sa vie n’a-t-elle pas démontré qu’il est impossible d’aimer son prochain sans s’aimer soi-même, que la haine envers soi équivaut à l’égoïsme et engendre le même isolement sinistre, le même désespoir ? »
Hermann Hesse, Extrait de "La préface de l’éditeur" ( à propos de Harry Haller) en ouverture de Le Loup des steppes
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Ceci n'est plus une femme...
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28/11/2013
Douleur d’ignorer ce qu’est le mystère du monde
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« Douleur d’ignorer ce qu’est le mystère du monde, douleur de ne pas être aimé des autres, douleur de subir leur injustice, douleur de sentir la vie peser sur nous, nous étouffant, nous emprisonnant, douleur des rages de dents, des pieds pris dans des chaussures trop étroites - qui saurait dire laquelle de toutes ces douleurs est la plus forte, en nous-mêmes, à plus forte raison chez les autres, ou chez les être vivants en général ? »
« Cruauté de la souffrance - savourer la douleur même, car nous savourons alors notre propre personnalité, consubstantielle à la souffrance. C’est le dernier refuge sincère pour la faim de vivre et la soif de jouir. »
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Sentir sans posséder, c’est conserver, parce que c’est extraire de chaque chose son essence
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« L’amour, le sommeil, la drogue et les stupéfiants sont des formes d’art élémentaires, ou plutôt, des façons élémentaires de produire le même effet que les siens. Mais amour, sommeil ou drogues apportent tous une désillusion particulière. L’amour lasse ou déçoit. Après le sommeil, on s’éveille, et tant qu’on a dormi, on n’a pas vécu. Les drogues ont pour prix la ruine de l’organisme même qu’elles ont servi à stimuler. Mais, en art, il n’y a pas de désillusion, car l’illusion a été admise dès le début. En art il n’est pas de réveil, car avec lui on ne dort pas — même si l’on rêve. En art, nul prix ou tribut à payer pour en avoir joui. Le plaisir que l’art nous offre ne nous appartient pas, à proprement parler : nous n’avons donc à le payer ni par des souffrances, ni par des remords. Par le mot art, il faut entendre tout ce qui est cause de plaisir sans pour autant nous appartenir : la trace d’un passage, le sourire offert à quelqu’un d’autre, le soleil couchant, le poème, l’univers objectif. Posséder, c’est perdre. Sentir sans posséder, c’est conserver, parce que c’est extraire de chaque chose son essence. »
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27/11/2013
La vie que nous vivons est un désaccord fluide
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« La vie que nous vivons est un désaccord fluide, une moyenne enjouée. Nous sommes satisfaits parce que nous sommes capables – alors même que nous pensons, que nous sentons – de ne pas croire à l’existence de l’âme. Dans ce bal masqué où se passe notre vie, l’agrément des costumes nous suffit, car le costume est tout. Nous sommes esclaves des couleurs et des lumières, nous entrons dans la ronde comme dans la vérité, et nous ignorons tout du froid glacial de la nuit extérieure, de notre corps mortel sous les oripeaux qui lui survivront, de tout ce que, seuls avec nous-mêmes, nous croyons constituer notre être essentiel, mais qui n’est en fin de compte que l’intime parodie de ce que nous croyons être notre vérité. »
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J’ai perdu le monde
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« Réfléchissant à tout cela, si je regarde autour de moi, pour voir si la réalité apaise ma soif, ce que je vois, ce sont des maisons sans expression, des figures sans expression, des gestes sans expression. Pierres, corps ou idées – tout cela est mort. Tous les mouvements sont arrêtés – en un même arrêt dans lequel ils se figent tous. Rien ne me dit rien. Rien ne m’est connu, non que je le trouve bizarre, mais parce que je ne sais ce que c’est. J’ai perdu le monde. Et tout au fond de mon âme – seule réalité de cet instant – il y a une douleur intense et invisible, une tristesse semblable au bruit d’un homme pleurant dans une pièce obscure. »
« L’art est une esquive de l’action, ou de la vie. L’art est l’expression intellectuelle de l’émotion, distincte de la vie qui est elle-même l’expression volitive de l’émotion. Tout ce qu’il nous est impossible d’avoir, d’oser ou d’obtenir, nous pouvons le posséder en rêve, et c’est avec ce rêve que nous faisons de l’art. Parfois l’émotion est si forte que, même réduite à l’action, cette action ne peut la satisfaire ; du surplus de cette émotion, privé d’expression dans la vie réelle, naît alors l’oeuvre d’art. Il y ainsi deux sortes d’artistes : celui qui exprime de ce qu’il ne possède pas, et celui qui exprime le surplus de ce qu’il a possédé. »
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26/11/2013
Un dégoût anonyme de tous les sentiments
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« Mais ce qui nous en reste, sans nul doute, c’est un dégoût de la vie et de toutes ses actions, une lassitude anticipée de tous les désirs et de toutes leurs manifestations, un dégoût anonyme de tous les sentiments. Dans ces heures de subtile mélancolie, il nous devient impossible, même en rêve, d’être amoureux, d’être héroïque, d’être heureux. Tout cela est vide, jusque dans l’idée de ce qu’il est. Tout cela nous est dit dans une autre langue, incompréhensible, suite sonore de syllabes qui ne prennent aucune forme dans notre esprit. La vie est creuse, notre âme est creuse, le monde entier est creux. Tous les dieux meurent, d’une mort plus profonde que la mort. Tout est plus vide que le vide. Tout se réduit à un chaos de choses inexistantes. »
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