16/05/2010
Ils sont tellement de Gauche - (Première partie)
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Je suis tombé sur cette longue note chez et de Ygor Yanka. Elle est dense, précise, mais accessible, au pied léger, au sourire mi-figue mi-raisin et n'épargne guère nos chers gauchistes qui voient des salauds partout sauf chez eux. Je vous en conseille la lecture, quelles que soient vos opinions, ça vivifie.
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IL Y A CECI d’extraordinaire avec les gens de gauche qu’ils ne doutent jamais de leurs idées. Ils ne comprennent pas, parce qu’ils ne le peuvent pas, ne se remettant jamais en question, que l’on puisse être de droite sans être pour autant un abruti, un beauf et tout ce qu’on voudra dans le genre sous-développé. Ils n’ont que le mot tolérance à la bouche, mais ils ne tolèrent dans les faits que leurs amis politiques. Le reste, ce sont des chiens, des pédophiles ou des Nazis frustrés. Un grattage de rien du tout à la surface de leur très sensible épiderme prouve régulièrement qu’ils ne supportent le débat d’idées qu’entre eux, et sur des points de détail. Pour eux, l’immigration même massive est un bien et cela ne se discute pas. On voudrait bien savoir pourquoi c’est un bien, surtout quand cette immigration montre des signes de faible intégration, de violence ou de revendications sans contrepartie. On ne le saura pas. C’est un bien et basta ! Prétendre débattre d’un tel sujet, ô combien sensible pourtant, c’est se placer sur le terrain de l’extrême droite, c’est faire son lit. On évacue donc la discussion. Qui a l’outrecuidance d’insister sur la nécessité d’un débat se voit décorer des plus belles fleurs de la lancinante rhétorique de gauche : fascisme… nauséabond… heures sombres de notre histoire… Pétain, etc. Il y a comme ça des dizaines de sujets qu’il est préférable d’éviter si l’on ne tient pas à devenir le putois de la belle et parfumée assemblée : l’immigration, l’islam, les États-Unis, les homosexuels, le pape, l’autorité, la police, les Juifs…
À moins que d’être né dans une famille très ancrée à droite, qui n’a pas été, adolescent, jeune homme, naturellement de gauche ? Naturellement, parce que le jeune est tout entier tourné vers l’avenir, lui qui n’a pas encore de mémoire, à défaut de passé, de vécu. À 47 ans, je ne rêve pas d’en avoir 50. Ça viendra, mais je ne suis pas pressé. À 15 ans, on rêve d’en avoir 18 pour être majeur, donc libéré de la tutelle parentale, et pour passer le permis de conduire. À 18 ans, si on poursuit ses études au-delà du Bac, on a hâte de les achever pour entrer dans la vie active, décrocher le job de rêve, gagner confortablement sa vie, s’acheter une maison, fonder une famille, bref : s’installer, autrement dit durer. C’est alors que le temps vous rattrape, et la réalité. Vous avez 30 ans et vous voici devenu ce que vous exécriez au temps de l’acné : un bourgeois. Si vous êtes une mule de gauche, vous nierez bien entendu être un bourgeois. Ou si vous l’admettez du bout des lèvres, vous vous empresserez d’ajouter qu’en fait, si votre train de vie est celui d’un bourgeois totalement décomplexé, vous êtes un rebelle. Ouais, mon vieux. Un rebelle. Et vous l’êtes la plupart du temps à bas prix. Vous êtes un rebelle parce que vous avez l’indignation facile contre les mêmes crevures que toujours : Sarkozy, le CAC 40, le Vatican, la police, Israël, etc. Vous signez volontiers des pétitions en faveur des sans-papiers (vous n’aimez pas le mot clandestin), des sans-abris (vous n’aimez pas le mot vagabond), de Cesare Battisti (vous n’aimez pas le mot assassin), contre le Nabot (vous n’aimez pas l’expression le président de la République), contre la répression policière (vous n’aimez pas l’expression maintien de l’ordre public) ; vous êtes de toutes les manifestations « citoyennes », de toutes les marches blanches et de celles aux couleurs plus irisées de l’arc-en-ciel, et vous êtes de toutes les fêtes avec ballons multicolores, chars chamarrés, sono fracassante. Un rebelle pur et dur, quoi ! Autour de vous, sauf vos amis, que des moutons, quelques porcs, des beaufs, des cons, une armée de fachos. Vous ignorez à quel point vous êtes prévisible et conformiste.
Lorsqu’on rêve de s’émanciper de la tutelle familiale et éducative, on déteste évidemment l’autorité, dont la première de toutes, celle du père (vous ne savez pas encore que vous serez sans doute un père moins accommodant que le vôtre), ce père qui vous aime mais ne semble pas vouloir que vous grandissiez, du moins pas si vite, si bien qu’il vous humilie sans le vouloir, en vous regardant comme un enfant alors que vous avez quatre poils au menton depuis hier, que votre voix ressemble à celle d’un vilain canard, que vous vous êtes foulé le poignet à force de… hum. Et s’il vous humilie, même involontairement, c’est parce qu’il vous déteste, c’est parce qu’il se déteste en vous, c’est parce qu’il a sur vous du pouvoir (vous n’aimez pas le mot responsabilité) et forcément en abuse (vous reconnaitrez à 35 ans que votre père a été le meilleur père du monde). Vous haïssez aussi vos profs qui prétendent vous mettre dans le crâne des valeurs rétrogrades (vous n’aimez pas le mot savoir) dont vous n’aurez jamais besoin (mais à 40 ans, sur votre blog, vous publierez un émouvant billet sur M. Charlier, votre prof de français en sixième, un type bien, un peu sévère, mais juste, un poil autoritaire, mais rien d’excessif, et surtout, alors que ça vous faisait tellement chier à l’époque, il avait cet amour bizarre, parce que désuet, pour sa langue qu’il révérait et dont il s’échinait, le pauvre, à vous faire aimer les subtilités — vous préfériez alors le mot complication —, non pour vous tourmenter, par sadisme, mais pour former votre esprit à la critique, aux nuances langagières, à la sensibilité, toutes choses au final essentielles et grâce auxquelles vous êtes à présent un homme libre, au lieu d’être un citoyen vigilant, soit un délateur en puissance, un collabo tout entier requis par son obsession du monde tel qu’il le rêve, duquel serait banni tout qui ne pense pas comme lui dans le sens du Bon, du Bien, du Juste, de l’Équitable et autres fantasmes majusculaires). Oh ! je ne vous fais pas le reproche de vouloir bien faire, de désirer très fort réduire les injustices, de rétablir un peu d’humanité et de poésie dans ce monde de banquiers sans scrupules, de traders fous, de boursicoteurs frénétiques, de commerçants avides, de pollueurs, d’exploiteurs des ressources humaines et naturelles (sinon, je suis de votre côté, sauf que je vous déteste). Je vous fais le reproche de vouloir à toute force que la réalité épouse vos désirs, alors que, si, adulte, j’ai compris quelque chose de la vie, c’est que la dominait irréductiblement un principe duquel j’ai appris à tenir compte toujours, même quand cela me contrarie : la réalité, votre chère ennemie. Je compose avec la réalité, non contre elle. Elle peut certes m’agacer jusqu’au point d’ébullition, mais je ne la nie jamais. Je parle de la réalité dans les faits, et de l’homme dans sa nature. Il n’existe pas « d’homme bon par nature » et que la société aurait corrompu. La société a ses travers, mais c’est elle qui nous civilise. Un homme seul, sorti de la société, même né bon, c’est un sauvage ; il n’est pas méchant, mais cruel. Il ne connait pas la pitié, l’altruisme, la camaraderie ; s’il vous croise dans son bois, il n’aura de politesse à votre égard que celle de vous chasser (au mieux), de vous tuer (au pire) à des fins gastronomiques s’il n’a pas appris à chasser (et qui le lui aurait appris, avec un père fonctionnaire ?). Je plains les hommes, globalement médiocres, collectivement sots, voire mauvais — mais j’en suis un et je ne nie pas le fond de ma propre nature. Et si je rêve aussi parfois d’une humanité moins brutale et plus modeste, je ne pousse pas jusqu’au cauchemar de la vouloir sous la forme ailée des anges. Aux anges je préfère les barbares ; aux moutons, les loups ; aux poètes lyriques, les guerriers ; aux voyous, les flics ; à l’étranger, mon compatriote — sans que cela veuille dire que je sois xénophobe (je vis à l’étranger, et ma tant chère femme est du pays où je vis). Vous n’aimez dans l’humanité que son bon côté, quand elle opine comme vous. Je l’aime pour son ambivalence. L’ambivalence est une richesse, un tout. Vous n’acceptez pas l’homme tel qu’il est pourtant. Vous souhaitez l’appauvrir en l’amputant de ses gangrènes. Voilà ce qui nous différencie, et c’est ainsi que je ne puis être de gauche, bien que je sois progressiste socialement, et peut-être davantage que vous, puisque j’ai toujours su rester pauvre.
Notre adolescent, notre jeune homme déteste donc naturellement toute forme d’autorité, tout pouvoir (tout pouvoir est pour lui un abus de pouvoir). Les patrons ne sont pas des responsables ni des gérants d’entreprises, mais des exploiteurs éhontés. Les juges et le pouvoir politique marchent main dans la main, même quand ils s’opposent. Ne parlons pas du pouvoir spirituel, surtout s’il émane de Rome : un syndicat de défense des prêtres pédophiles, un lobby pour la propagation du sida. Les policiers ne sauraient prétendre à maintenir l’ordre public, vu qu’ils sont eux-mêmes des fauteurs de troubles ; et des racistes, toujours (sauf l’inspecteur N’Guma). Tous des Tontons Macoutes, au vrai. Ces hargnes mal articulées contre l’autorité (autorité n’est pas un gros mot, pas plus que père, professeur, patron, député, juge, prêtre ou policier) cachent en fait, plutôt mal, une souffrance : celle de n’être qu’un fils, un élève, un employé, un administré, un prévenu, etc., dans un monde où chacun rêve d’exercer son propre pouvoir, à petite ou grande échelle. Notre adolescent rage de n’avoir que bien peu de droits pour beaucoup de devoirs, mais dès qu’il est en mesure de commander à son tour, il ordonnera, et il faudra qu’on lui obéisse, sous peine de punition. La première victime de ce « martyr » devenant « bourreau » sera souvent son jeune frère, un plus faible que lui, une quelconque fille un peu rétive à son art malhabile de séduire ( «Viens me sucer, connasse ! »). S’il pousse son nouveau vice jusqu’à la tyrannie, il s’exonèrera de toute responsabilité (et donc, de tout pardon) en se désignant lui-même comme une victime (de son père, de son prof, du curé violeur de son enfance, de son patron, du flic qui, alors qu’il ne faisait que…, etc.). Une victime, n’est-ce pas, ça n’a que des droits. Venant d’une victime, tout mal est moindre, tout péché véniel. À ce tarif-là, il faut excuser Hitler et accabler ceux qui ne virent en lui qu’un peintre médiocre. Avoir souffert, souffrir, n’est en aucun cas une raison. C’est d’intelligence que le monde a besoin, non de compassion envers les sempiternels grincheux à qui la vie semble ne jamais sourire, parce qu’il est plus confortable d’être plaints que d’agir.
Nous sommes bien là dans une vision gauchie de la société : une société uniquement composée d’oppresseurs et d’opprimés, de riches et de pauvres, d’exploiteurs et d’exploités, de loups et d’agneaux, etc. Comme s’il n’y avait dans la vie que des géants et des nains ! Comme s’il n’existait pas d’hommes de taille moyenne, d’ouvriers épanouis, de patrons bienveillants, de juges intègres, de politiciens honnêtes, de policiers prévenants !
Le jeune homme, qui vient d’arriver sur Terre et dont la mémoire se borne à trois souvenirs vieux du mois passé, est pressé d’étreindre l’avenir ; il est optimiste et arrogant. Le passé, tout ce qui date d’avant lui, doit disparaitre. Les vieux (pour un gamin, je suis un vieux) doivent s’effacer, se taire ; au mieux ils radotent, au pire ils déconnent. Ils sont ringards et rétrogrades, nous gonflent avec leurs souvenirs du temps de Mathusalem et leurs constants rappels du « bon vieux temps », à quoi ils opposent une défiance à peu près totale de l’avenir et de la nouveauté. Pour un jeune homme (le mien est un peu caricatural, j’en conviens, mais il n’est de portrait vrai que légèrement forcé), le monde d’avant sa naissance ne fait pas partie de son histoire, et les leçons que ses parents en tirent ne sont pas pertinentes pour lui — inutile donc de le bassiner avec des « conneries » d’un autre âge. La nostalgie ne l’atteint pas, ni l’ennui. Un rien le divertit, il court au plus futile. Sa vie n’est tellement rien encore qu’il la risque volontiers, et risque parfois celles des autres, par ivresse juvénile.
Notre sémillant jeune homme est sympathique et tolérant. N’ayant connu d’époques que celle qu’il vit présentement, il ne peut comparer hier et aujourd’hui pour se livrer à la réflexion que, décidément, le monde a bien changé, en pire ; tout va plus vite, trop vite — tellement vite qu’on peine à suivre. On construisait jadis pour des centaines d’années ; on ne construit plus que de hideux et très éphémères bâtiments sans âme, purement fonctionnels. Les hommes jadis se saluaient ; ils se bousculent et s’invectivent, pour des queues de cerises. Les femmes jadis ne nous jetaient pas comme désormais leurs sexes à la figure ; elles étaient modestes et prudentes, on les respectait pour ça. Un téléphone ne vibrait pas toutes les trente secondes sur la table de notre voisin au restaurant, un restaurant où nous pouvions après le repas fumer cigarette, cigare ou pipe sans le tourment d’offrir ce faisant à nos voisins, pour les dix générations à venir, un bataillon de cancers et de mômes prématurés ; itou dans les trains, les bureaux, jusqu’aux couloirs des hôpitaux. Nous regardions les petites filles avec un peu de concupiscence parfois, au lieu d’éviter à tout prix, comme maintenant, de croiser leurs regards, des fois que la folie les prendrait de voir en nous un pédophile et de le crier bien fort, à cause d’un bref sourire que nous lui aurions adressé, tant nous la trouvons charmante, sous le rapport de l’enfance ET de la féminité déjà si présente. Nous avons même connu le temps des voitures sans ceintures de sécurité, c’est dire si nous datons ! La télévision existait, en noir et blanc, puis en couleurs ; les animateurs manquaient bien un peu de charisme, ils ne riaient guère, mais ils ne parlaient point pour ne rien dire et demeuraient courtois, sans se croire tenus d’agresser leurs interlocuteurs à coups de questions oiseuses, voire indiscrètes, voire indécentes ; ils étaient des employés du service public, non des stars à la tête, à 35 ans, de boites de production employant quarante personnes, avec des salaires à côté desquels ceux des ministres (le summum de la richesse, de mon temps) semblent aussi dérisoires que les cinq sous abandonnés par une vieille dame dans la sébile d’un nécessiteux du voisinage. Et tant de choses qui furent, qui nous furent familières, avec lesquelles nous avons grandi, et que le progrès nous a volées. Nous ne les regrettons pas forcément, mais elles nous manquent, comme les cheveux lorsque nous les avons perdus, sans lesquels nous pouvons vivre toutefois. Elles nous manquent, parce qu’elles étaient de notre temps et que nous étions du leur ; elles ne nous ont jamais paru étranges. Étranges à notre regard, et suspects, tous ces objets nouveaux que la publicité nous vante et qui encombrent le monde sans rien apporter à l’âme humaine, qui ne sont d’ailleurs nouveaux, la plupart du temps, que sur le plan des formes, et dont nous nous passerions sans peine, dont nous nous lassons vite, comme d’une cigarette après trois bouffées. Ce monde de formes et de couleurs sans cesse mouvantes est source d’angoisse pour qui cherche non plus l’agitation et la distraction, mais la tranquillité et la concentration, voire le recueillement.
Tout ça pour dire ceci, que s’il est naturel d’aimer à vingt ans le mouvement, le bruit, la distraction, la nouveauté, le progrès dans les mœurs (je n’associe que malaisément la notion de mœurs avec celle de progrès, mais enfin…), la technique omniprésente et tous ces bidules qui émerveillent la jeunesse et flattent sa vanité, s’il est naturel d’être à vingt ans de gauche, c’est-à-dire de croire en la perfectibilité des hommes, de penser dur comme fer que l’Histoire a un sens — il est naturel aussi, l’âge venant, de ne plus ajouter foi à ces calembredaines et de virer réactionnaire, par soudaine allergie à une modernité qui nous insulte chaque jour en nous faisant sentir à quel point nous sommes des caves. Nous suivons le mouvement, nous accrochons jusqu’à un certain point, avant de tout lâcher pour nous concentrer sur l’essentiel, parce que le temps nous file entre les pattes, parce que nous n’avons que trop perdu d’heures à bavasser de rien avec personne, à nous occuper des affaires d’autrui, à nous indigner en pure perte contre les mêmes salades que toujours, à courir aux culs de toutes les filles, à récolter les tempêtes dont nous avons semé les vents. Nous ne sommes pas fatigués de vivre, bien au contraire. Nous avons pleinement conscience que notre vie, qui vous parait si misérable (écouter Purcell deux heures durant, faut-il être ringard !), est une belle et précieuse — et unique ! — chose, si bien que nous ne la risquons plus stupidement pour épater les copains et copines ; nous sommes plus attentifs à notre santé, tant physique que morale et intellectuelle, au point d’écarter sans barguigner toute nuisance réelle ou supposée (la publicité, un mauvais livre, une piètre émission, une femme sans tête — dût son corps être le rêve d’un sculpteur antique —, les ragots et les gugusses, les gens qui tournent autour du pot pour finalement accoucher d’une rumeur, les bavards férus de psychologie lacanienne et ceux qui bandent en relisant Heidegger, les moucherons bonimenteurs, les costumiers d’opérette et les forains disgraciés, les démarcheurs à domicile, les enfants, les Belges et autres calamités à deux, trois ou quatre pattes). Nous voulions tout, à vingt ans ; nous ne voulons plus qu’une chose vingt ans plus tard : qu’on cesse de nous emmerder, qu’on nous foute la paix.
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15/05/2010
Démocratie
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
"Je ne suis pas un démocrate et je professe l’inégalité, je pense même qu’il n’y a pas de salut hors du privilège et que le reste est un avortement recommencé. Le but de l’ordre se réduit à former une classe en état de tout maintenir et principalement les formes, l’Histoire nous enseigne que rien au monde n’y supplée et que les universités et les collèges ne sauraient remplacer les traditions qu’on hérite au sein d’une famille en état de les conserver : que ces familles disparaissent et ce qu’un peuple a de plus excellent s’évanouit. Les démocrates veulent que l’on prélude à chaque génération et que, de préférence, on parte du néant pour arriver à l’être, et je leur ferai remarquer l’absurde d’un système où l’on rejoue l’acquis avec la certitude de le perdre et brûle ses trésors sur l’autel de l’Envie, appelée par pudeur Justice. Un homme replongé dans une foule besogneuse se consume à ravoir ce qu’il pouvait avoir et s’épuise à gagner ce que l’idole de l’Egalité confisque : arts, lettres, politesse, urbanité, chevalerie et ce qu’on imagine de plus honorable, enfin ce tout ensemble où les raisons de vivre d’un grand peuple se ramassent et que ce peuple n’atteint qu’au travers de ses élus."
Albert Caraco, Le galant homme
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Robert Plant : Tin Pan Valley
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Toujours une forme incroyable l'ami Robert Plant... Les années n'ont pas entamé d'un iota ses qualités musicales.
I come from Tin Pan Valley and I'm moving right along
I live on former glory, so long ago and gone
I'm turning down the talk shows, the humor and the couch
I'm moving up to higher ground, I've found a new way out
There's parasols and barbeque's and loungers by the pool
The late night conversations filled with 20th century cool
My peers may flirt with cabaret, some fake the rebel yell
Me, I'm moving up to higher ground, I must escape this hell
Let me suspend my thirst for knowledge in your powder, sweat and sighs
A grudge of Christian women, a stain of spotless wives
A perfect destination inside a perfect world
I take the bottle to the baby, you take the hammer to the pearl
Like this
Oh like this
Like this
Oh like this
Every day's like Sunday, down here on memory lane
Salad days and no good ways can drive me quite insane
A cocktail clouded troubadour attempts to speak in tongues
He's said, “Enough, I'm through the door I'm moving right along
Along, along, along, along”
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Oh like this
Oh like this
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Le I-Pod du Pape
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Nos chers journalistes qui aiment tant conchier le Pape n'ont pas même voulu relever qu'il était très Rock and Roll, le Saint-Père, ce qui est une nouveauté, il faut bien le dire.
L'Osservatore Romano, quotidien officiel du Vatican, a publié, en Février dernier, la liste des 10 albums que le Pape Benoît XVI apprécie le plus entre deux airs de Mozart (qu'il affectionne particulièrement pour la plus grande joie de Philippe Sollers et de la mienne)... Mazette, ça rigole pas ! C'est même du Serious Business !
1. "Revolver" des Beatles
2. "If I could only remember my name" de David Crosby
3. "The Dark Side Of The Moon" de Pink Floyd
4. "Rumours" de Fleetwood Mac
5. "The Nightfly" de Donald Fagen
6. "Thriller" de Michael Jackson
7. "Graceland" de Paul Simon
8. "Achtung baby" de U2
9. "Morning Glory" du groupe Oasis
10. "Supernatural" de Carlos Santana
Reprenons tous en choeur : "Pas de Boogie Woogie avant la prière du soir..."
The Beatles - Revolver (Part 1 of 4)
The Beatles - Revolver (Part 2 of 4)
The Beatles - Revolver (Part 3 of 4)
The Beatles - Revolver (Part 4 of 4)
David Crosby - If I Only Could Remember My Name
Pink Floyd - Dark Side Of The Moon (Part 1)
Pink Floyd - Dark Side Of The Moon (Part 2)
Pink Floyd - Dark Side Of The Moon (Part 3)
Pink Floyd - Dark Side Of The Moon (Part 4)
Pink Floyd - Dark Side Of The Moon (Part 5)
Fleetwood Mac - Rumours
Donald Fagen - The Nightfly
Michael Jackson - Thriller
Paul Simon - Graceland
U2 - Achtung Baby
Santana - Supernatural
Je n'ai pas trouvé "Morning Glory" d'Oasis... mes excuses.
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Merci à Bro' Eric James Guillemain de me l'avoir signalé...
00:10 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (3) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
14/05/2010
Téléphone Arabe
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Je ne saurais trop vous conseiller de lire ce petit article impeccable, signé par SK, une des plumes du Blog ILYS...
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Selon une dépêche AFP publiée dans Yahoo Actualité, lors de son discours du 13 Mai à Fatima au Portugal, le pape a, je cite:
affirmé qu’avortement et mariage homosexuel étaient parmi les “défis les plus insidieux et les plus dangereux” d’aujourd’hui.
Les guillemets nous suggèrent qu’il s’agit d’une citation directe du discours. Cette information est reprise telle quelle dans quasiment tous les sites d’information, notamment par Le Figaro, relayée dans Médiapart, Le Monde, Le Point, Les Echos, L’express, France Soir, le site d’Europe 1, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Corsematin etc…
D’autres n’hésitent pas à broder autour : “Le mariage gay fustigé au Portugal” pour Libération, rien de moins. “A Fatima, le pape s’en prend à l’avortement et au mariage gay” peut-on lire sur TF1 news.” Pour Benoit XVI : Avortement et mariage gay sont “insidieux et dangereux” ” titrent ensemble le Post et le Nouvel Obs, “Il a dénoncé avec force à Fatima l’avortement et le mariage homosexuel qui figurent selon lui parmi les “défis les plus insidieux et les plus dangereux” ” peut-on lire encore sur france2.fr.
Fichtre ! Le Pape s’en est encore pris à deux dogmes indiscutables et tabous.
Un lecteur pourrait avoir la curiosité de lire le discours entier de notre cher Panzer-Pape, il devrait bien y dénicher quelques perles réactionnaires bien juteuses…
On peut facilement trouver le discours complet du Pape du 13 Mai sur le site de La Croix ou sur Zenit. En voici un extrait qui contient la délicate expression en question, les “défis les plus insidieux et les plus dangereux” :
Que vos activités d’assistance, d’éducation ou de charité soient complétées par des projets de liberté qui promeuvent l’être humain, dans la recherche de la fraternité universelle. Se situe ici l’engagement urgent des chrétiens dans la défense des droits humains, attentifs à la totalité de la personne humaine dans ses diverses dimensions. J’exprime ma profonde appréciation pour toutes ces initiatives sociales et pastorales qui cherchent à lutter contre les mécanismes socio-économiques et culturels conduisant à l’avortement et qui tiennent clairement compte de la défense de la vie, de la réconciliation, et de la guérison des personnes blessées par le drame de l’avortement. Les initiatives qui ont pour but de sauvegarder les valeurs essentielles et premières de la vie, dès sa conception, et de la famille, fondée sur le mariage indissoluble entre un homme et une femme, aident à répondre à certains des défis les plus insidieux et les plus dangereux qui aujourd’hui s’opposent au bien commun. Ces initiatives constituent, avec beaucoup d’autres formes d’engagement, des éléments essentiels pour la construction de la civilisation de l’amour.
On voit bien que c’est très différent de ce que l’AFP prétend et qui a été ensuite repris en coeur par l’ensemble des médias. En aucun cas la prétendue “citation” en question est authentique. On peut bien sûr l’interpréter avec plus ou moins de mauvaise foi, extrapoler, mais jamais le Pape n’a prononcé ce qui a ensuite été présenté comme parole d’Evangile.
Alors quoi, c’était si dur de vérifier ses informations en consultant le discours complet d’un seul click ? Qu’est ce que cela prouve ?
Que les journalistes sont des fainéants incapables, des nuls, que l’info tourne en boucle comme une folle, que chacun recopie les âneries du voisin, et que personne, à aucun moment n’a la conscience professionnelle de vérifier ce que tout le monde finit par répéter comme des automates stupides. Pourquoi cette info s’est répandue comme un feu de brousse ? parce qu’elle satisfait leurs préjugés. Le discours du Pape au Portugal a été encore une fois l’occasion pour les médias de démontrer leur effarante incurie, l’inanité de leur petit monde incestueux avec ses idées obligatoires, son jargon formaté et ses préjugés grotesques. On pourrait y voir une preuve supplémentaire de leur connivence dans la manipulation la plus grossière et la plus écoeurante. Mais en vérité, s’il y a connivence, c’est bien dans la bêtise et la nullité.
Qu’ils crèvent.
-SK-
Source : Téléphone Arabe.
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Tea Party : Halcyon days
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Un groupe bien injustement sous estimé...
alone, left here in dust
amidst my fears and doubts
life's shattered dreams I could have
done without
now chthonic life has set its sights on
making me a slave to its ways
i wait for return
until then my soul it burns
and it burns only for you...
i'll be with you soon...
night it falls on me endlessly
i search for you in this blindness
a prodigy of lust and loss
'till sleep comes down
i can't explain, but disdain remains
suome treason i can't reason
they left me here for dead my dear
barely breathing, but i'm still breathing
now i see a light
i figure it's shining from above
i think they've finally come
the halcyon days
and i'll be with you soon...
I'm crawling now up
towards the sound
of vengeance moving swiftly
i've conquered fear
i've shed my tears
now i'm seething, and i'm still breathing
and I'll be with you soon...
now i see a light
I think its shining from above
i think they've finally come
the halcyon days
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13/05/2010
Incultes antiracistes !
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Je suis tombé là-dessus, ça date un peu... mais c'est incroyablement révélateur de la crasseuse connerie ambiante !
« ...SOS Racisme veut porter plainte contre la Mairie d’Orange pour "incitation à la haine raciale". L'association dénonce les affiches promouvant le marché de Noël de la ville,du 28 au 31 décembre. Au second plan, y sont visibles des croix gammées, symboles du régime nazi. La Ville a tenu a dégonfler la polémique. "La salariée qui a fait l'affiche s'est servie de Photoshop (logiciel de retouche d'image ndlr). Parmi les nombreuses photos, elle a retenu la photo d'un tissu traditionnel indien et il semblerait que dessus il y ait des croix gammées puisque la croix gammée en Inde a un sens", a expliqué André-Yves Beck, directeur de la communication. « Les affiches vont être retirées, il n'y a pas de quoi faire un sketch, a-t-il tranché. » L'explication ne satisfait pas l'assocation antiraciste, qui maintient sa plainte. « J'ose espérer que le procureur de la République de Carpentras et le préfet de Vaucluse vont donner aussi une suite,parce que c'est inadmissible », s'est indigné Me Patrick Gontard, avocat de SOS Racisme. Le sujet est d'autant plus sensible que la ville d'Orange est dirigée depuis 1995 par Jacques Bompard, ancien du Front National puis du Mouvement pour la France... »
L'Express - 20 novembre 2009
Finkielkraut a raison, l'antiracisme est devenu le communisme du XXIème Siècle. Si ces cons s'écoutaient ils iraient s'en prendre à un bon paquet de peuples à travers le monde qui usent de ce symbole sans la moindre arrière-pensée. Qui donc leur fera fermer leur sale gueule ?
Et comment ? Les juifs aussi seraient des Nazis ?
22:15 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (7) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
12/05/2010
42 ans de Rolling Stones
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Dix photographes des Rolling Stones exposent leurs photos à la boutique Renoma (Paris XVIe) jusqu'au 17 juillet. Dans "Story of", 42 ans d'histoire du groupe mythique sont mis en image (1964-2006). De Mick Jagger à Tanger à Keith Richards sur la scène de Milan, en passant par Brian Jones au London Palladium !
Keith Richards... rimbaldien... au Maroc...
Keith Richards... gamin espiègle...
Brian Jones... dandy... Keith Richards - Charlie Watts
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11/05/2010
Rémi Brague, le philosophe qui prend au sérieux le « fait religieux »
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Une émission passionnante du Canal Académie recevant Rémi Brague.
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Face à moi-même
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Chardonne a dit : « Laissez l’homme en face de lui-même, vous ne pouvez le punir d’avantage. » Vrai pour 9,9 personnes sur 10. Depuis peu, seul, face à moi-même, j’éprouve à nouveau une curieuse puissance. Je bois du Vin. Mange avec appétit. La fatigue a même un penchant à devenir une jouissance. Et puis je me lève, m’étire, souris et me mets en chasse.
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10/05/2010
Givors : des enfants dans un extrême danger sous le voile islamique
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
La famille Bouzid est accusée de maltraitance sur ses enfants. Le mari et la femme comparaissaient hier devant le tribunal correctionnel de Lyon.
Une caricature de religion. Même pas drôle. Hier, deux parents comparaissent face au tribunal correctionnel de Lyon pour privation de soins et non respect de scolarisation. Au bout de six heures de débats, le procureur Samuel Afchain requiert quatre ans de prison, dont deux ferme, contre Baroudi Bouzid, 47 ans, le père, un an avec sursis contre la mère, ainsi qu'une privation des droits civils et de famille.
« Ils ont fait délibérément le choix de priver leurs enfants des soins nécessaires », souligne le magistrat, pour qui « les principes religieux ne peuvent en aucun cas justifier les infractions à la loi française. » Vêtus de noir de la tête au pied, l'homme un turban sur la tête, la femme gantée, les yeux invisibles jusqu'à ce que la présidente du tribunal lui demande de lever son voile, les prévenus semblent sortis d'un autre monde, ancestral, décalé, isolé. Et c'est bien ce qui a fait le malheur de leurs cinq enfants. En 2002, un médecin donne l'alerte, évoque une situation « d'extrême danger ». Le petit garçon, âgé de cinq ans et demi, a la taille d'un enfant d'un an et demi.
Il ne tient pas sur ses jambes, des os sont brisés, il ne parle pas, n'est jamais allé à l'école. Des enquêtes successives découvrent une famille en complète autarcie. Le père affiche « une conviction religieuse musulmane orthodoxe ». Il ne travaille pas, s'en prend aux institutions qui lui cherchent des noises mais « accepte très bien les avantages sociaux », note un expert.
A Givors, l'appartement n'a pas un meuble. Des versets sont peints sur les murs. Et les vitres sont couvertes de papier plus ou moins opaque. Face à l'état de santé désastreux des enfants, les médecins pensent d'abord à une maladie génétique. A l'audience, les parents veulent encore y croire. La réalité est plus simple, tout aussi cruelle : ils souffrent de rachitisme, faute de lumière. Les enfants ont été placés. « Ils reprennent progressivement goût à la vie grâce à une incroyable énergie des services sociaux », plaide pour eux Me Béatrice Canton-Debat. « Elle n'a pas voulu délibérément faire du mal à ses enfants », dit Jérémy Brill, pour défendre la mère avant que son confrère Simon Oeriu n'ait la rude tache de plaider l'inconfortable cause du père. Jugement en délibéré.
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Une Paix de Guerrier
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Ma main se saisit du stylo. Le regard se perd. Dans mon cercle visuel et tactile l’action prime. Je crois que ça y est : quelque chose de terrible, de violent est en train d’éclore et j’ai cette force en moi pour recevoir même l’horreur.
Je respire encore malgré la transe intérieure qui me défait.
Je suis en marge de tout. Je veux, souriant, partir même hors la marge. Plus loin. Je sais que je vais en emmerder plus d’un… plus d’une.
Mon écriture doit, coûte que coûte, dépasser le monde tout en retrouvant ce rapport au monde qu’adolescent j’entretenais comme un enchantement féerique.
Journal intime de l’incarnation. La forme de l’énoncé, bien que difficile, bien que plus haute que moi, en provenance d’ailleurs, de je ne sais où, hors la loi, s’impose à moi comme la seule juste mesure. Curieux mystère.
Je me sens traversé par quelque chose.
Les mots tissent une toile où l’Univers entier vient se prendre comme une proie délicate. Je n’en suis que conscient. J’organise et hiérarchise un peu ce qui me parvient. C’est tout.
Parvenir à ce point où je serai affranchi de toute dépendance. En tant qu’écrivain faire sourdre l’écriture par chaque lettre, chaque ponctuation ou… absence de ponctuation (c’est la même chose). Sentir le souffle, le mouvement vif du sang, la gravité des étoiles, le sperme, les algues… Tout.
M’affranchir de toute figuration et non-figuration, de toute abstraction, de tout formalisme. Le signe appelle un sens. Le sens est porteur de signe. Rien n’est pré-évalué. Tout tombe, là, comme un couperet ou une caresse certaine.
J’aspire à une paix intérieure qui, une fois bien établie, pourrait me faire avancer vers absolument TOUT. Et vivre ce TOUT comme une authentique JOUISSANCE.
Je veux bien poursuivre mon apprentissage de la rumination, mais pas être paisible comme les vaches. La paix dont je parlais est une paix de guerrier.
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09/05/2010
Coke & Alcohol
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Vos gueules les meufs et écartez les jambes !
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
No Comment !
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08/05/2010
Mécréants...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
No Comment !
Merci à Lafouine de me l'avoir signalé...
09:27 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Elton John interdit en Egypte
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Selon le Guardian, le concert qu'Elton John devait donner en Egypte est annulé selon la volonté de Mounir al-Wasimi, le président du syndicat égyptien des musiciens, seul autorisé à donner ou non son accord pour que des musiciens étrangers puissent jouer dans le pays. La raison ? "Un homosexuel qui veut interdire les religions, qui proclame que le prophète Issa (ndlr : le nom coranique de "Jésus") était homosexuel, qui appelle les pays du Moyen-Orient à autoriser l’homosexualité et qui prône la liberté sexuelle ne peut pas se produire ici." a t-il déclaré.
C'est vrai qu'il dit des conneries ce cher Elton... mais, moi, ça ne m'empêche pas d'écouter sa musique plutôt que de me taper les versets du Coran... que j'ai, par ailleurs, déjà lu.
Thanx à Bivouac...
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07/05/2010
Abécédaire Houellebecq
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Grâce à un commentaire chez Ilys, j'ai trouvé ces vidéos simples mais néanmoins sympathiques...
Houellebecq de A à Z : A comme Allemand
Houellebecq de A à Z : C comme Communisme
Si vous souhaitez voir les autres vidéos disponibles de la série... allez Là...
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STP 2010
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Après 7 années d'absence discographique, Stone Temple Pilots are back ! Le nouvel album éponyme sort le 25 mai prochain... voici le premier single.
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06/05/2010
Europe
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05/05/2010
Quel malheur !
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04/05/2010
Portrait, Alain Finkielkraut
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
L'excellent Didier Goux m'a précédé sur ce coup... mais je me dois de mettre en ligne aussi ce portrait de qualité d'Alain Finkielkraut que France 5 a diffusé il y a quelques jours, un samedi soir, et que j'avais eu la chance de voir.
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03/05/2010
King's X... And the just and the unjust all walk side by side...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Flies and Blue Skies
There's a thought in my mind
And there's nothing not far behind
There's a road there's a path
There's a freeway and there's a map
There are flies and blue skies
And the just and the unjust all walk side by side
There's a fog in my mind
And there's nothing not far behind
There is wrong there is right
There is peace and there's a fight
There is life there is death
And the difference between either one is one single breath
There are flies and blue skies
And the just and the unjust all walk side by side
KING
You are the one
Who causes me pain
You are the one
Who causes me grief
You are the one
Who lied to me
It won't be long soon you will see
King is coming
King is coming...
You are the one
Who magnifies hate
You are the one
Who distorts our love
You are the one
Disguised as a saint
It won't be long your kingdom will quake
King is coming
King is coming...
Go To Hell
I don't wanna go to hell
Nobody in their right mind wants to
But very few have done the things they have to do
To get to the promised land
15:33 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (1) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La diversité - une chance pour le monde ?
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Hervé Juvin nous apporte quelque éclairage sur le concept de diversité. Diversité qui n'est pas celle que l'on croit.
07:00 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
02/05/2010
03-Phil Phillips & The Twilights: "Sea of love" (1959) , à propos de "20 000 lieues sous les mers", de Richard Fleischer (1954)
=--=Publié dans la Catégorie "Une Chanson, Un Film, par The Reverend..."=--=
Autant vous prévenir tout de suite : c’est un film de mecs.
En effet, hormis les deux charmantes femmes de petite vertu aperçues dans la première minute du récit, accrochées au bras de Kirk Douglas, la seule présence féminine du film sera celle d’une otarie élégamment baptisée Esmeralda par notre homme à la fossette qui tue.
Donc, de l’action encore de l’action, et point de grande histoire d’amour en vue, à moins qu’on considère comme telle les relations du grand Kirk avec le pinnipède des mers du Sud, pour le moins équivoques.
Mais qui va s’en plaindre ? Pas nous, d’autant plus que c’est Richard Fleischer qui s’y colle pour la réalisation, et qui tempère drôlement les tentatives lénifiantes de la production disneyenne (l’otarie déjà évoquée), nous montrant clairement sa sympathie avouée pour le diabolique Nemo, magnifiquement interprété par James Mason, beau et dangereux comme un Dieu, face à un professeur Arronnax (Paul Lukas), aussi chiant qu’un instituteur de la troisième République. En face, il y a donc Douglas père, une espèce de Dionysos lunaire, passant son temps à chanter des rengaines insupportables sur une guitare de fortune, et à picoler de l’alcool à 90° avec son otarie préférée.
Et puis Peter Lorre, au jeu improbable et à l’accent indéfinissable, jamais complètement remis de son interprétation de M le maudit, et qui passera ses 20 années d’exil hollywoodien à endosser des rôles impossibles.
Mais il y a aussi des cannibales, une pieuvre géante, des batailles navales, et le polo marin à rayures rouges hyper sexy de Kirk, le tout filmé en Cinemascope et technicolor.
Un parfait repoussoir pour ceux qui pensent que le cinéma doit absolument véhiculer du vécu, du vraisemblable, du réaliste, bref, que c’est un peu débile d’imaginer un grand singe tomber amoureux d’une poupée blonde, ou bien de voir un clochard prendre la place d’un dictateur.
Conséquemment, deux heures de bonheur pour les autres qui, comme moi, placent « Les Vikings » du même Fleischer au rang de chef-d’œuvre absolu.
Ah ! S’il avait pu réaliser un film de gladiateurs...
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...
18:15 Publié dans Une chanson, un film... par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Destroy and honnor
07:04 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook