03/07/2011
Black Country Communion à Paris, au Bataclan, le 19 Juillet prochain...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Le 19 Juillet au Bataclan... Glenn Hughes, le surivant revenu de tout, la Légende... The Voice of Rock comme on le surnomme, au sein de Black Country Communion, en compagnie de pas n'importe qui... Jason Bonham à la batterie -- fils de feu-John Bonham -- Jason qui a occupé le poste de son père au sein de Led Zeppelin à diverses reprises lors de re-formations diverses du groupe légendaire pour des concerts occasionnels dont le fameux concert de Décembre 2007 au London 02 Arena pour le Ahmet Ertegun Tribute Concert qui a fait le bonheur des gens présents à cet événement comme des Bootlegers, Derek Sherinian aux claviers, et Joe Bonamassa à la guitare. A ne louper sous aucun prétexte... s'il reste des places.
No Quarter (Led Zeppelin Cover)
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DSK : The Messiah is back
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Ce que l'on sait de Nafissatou Diallo, la présumée victime de DSK
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On me fait savoir que le retournement de situation dans l'affaire DSK n'est pas commenté par mes soins. Je me défilerais, voyez-vous, et je ne donnerais pas le même traitement à Georges Tron qu'à DSK, bien que je n'ai rien écrit ou posté à propos du masseur de pieds. Et patati et patata... faut que ça blah-blate sans cesse histoire de se donner bonne conscience pour demeurer accroché à ses crispations idéologiques comme une larve de pou à un poil de cul. Alors allons-y, jetons aux pieds de ces pauvres gens de quoi défaire leurs postures car, quoi qu'il advienne à l'avenir de cette affaire sinistre impliquant Dominique the Sex Killer, en ce qui me concerne le débat est clos.
D'abord Georges Tron... c'est probablement une autre petite crapule perverse qui ne mérite qu'une chose : dégager de ses fonctions et être puni pour ses actes si tout dans son affaire se révèle être vrai, car on n'use pas de son pouvoir, fut-il énorme ou modeste, pour exercer une pression sur quelqu'un afin d'en obtenir les faveurs sexuelles. Je ne puis être plus clair.
Par contre, Georges Tron n'était pas candidat à la présidentielle, jusqu'à son affaire c'était un illustre inconnu que la majeur partie des français ne connaissait pas comme ils ne connaissent pas non plus les autres pervers qui font la une des médias lorsque ceux-ci les portent sous le feu désagréable des projecteurs en raison des saloperies qu'ils commettent. Il faut tout de même savoir que 40% des prisonniers en France le sont pour des délits ou crimes à caractères sexuels, ce qui est beaucoup.
En outre, les socialistes passant leurs temps à donner des leçons de morale à la terre entière, mettant en avant sans cesse la bonne vertu de gauche sensée sauver la collectivité... et bien non, je ne trouve pas que Dominique the Sex Killer soit une appellation exagérée, comme on a pu me reprocher d'en avoir usé et abusé, au pays de la caricature et de la critique politique... au pays de Voltaire. D'ailleurs, je ne sais même pas si je l'ai déjà précisé, mais il me faut en ce cas passer aux aveux, Dominique the Sex Killer est une trouvaille de ma douce Irina qui, en tant que femme, ne se laisse pas impressionner par les porcs en cravate siégeant au sommet du monde (FMI) et exigeant un droit de cuissage comme au temps lugubre de la prima nocte. J'exagère encore ? Poursuivons de ce fait.
Ce débat est totalement clos en ce qui me concerne car les têtes qu'ont fait les socialistes se suffisent à elles-mêmes... les têtes qu'ont fait les socialistes ET la sphère médiatico-politique en général parfaitement au courant du comportement de goujat, de gougnafier de Dominique the Sex Killer...
Ce qui s'est passé l'autre matin à New York a, au final, démontré diverses petites choses que nos abrutis d'analystes franchouillards perçoivent très bien mais ne parviennent pas à exprimer car ça leur écorche les lèvres que de le formuler pleinement comme ça leur écorcherait le cul d'avoir fait des excès de tables épicés la veille.
- Après avoir crié au coup monté afin de sauver Saint Dominique the Sex Killer lui-même sensé sauver la France, tout le monde s'est précipité dans l'autre camp d'analyse en proclamant que la victime ne pouvait qu'être honnête car africaine et musulmane. Leur seconde baudruche s'est effondrée en un seul claquement de doigt, un papillonnement de cil.
- Quoi que Robert Badinter puisse dire de la détestable Justice Américaine, il faut reconnaître que son mode de fonctionnement oeuvre avec une parfaite objectivité traitant de la même manière un puissant qu'un dealer local sans envergure ou un citoyen lambda américain. Dominique the Sex Killer a été traité, jusqu'à présent, de manière totalement impartiale contrairement à l'affirmation de ses aveugles défenseurs névrosés.
- Le système de défense américain, les moyens déployés par le RICHE accusé tendaient, dés le départ, à indiquer que les avocats de Dominique the Sex Killer trouveraient de la matière à décrédibiliser l’accusatrice. Comme tout repose sur la crédibilité des parties, l’accusation ne va pas se battre pour une plaignante non crédible après connaissance des dernières informations la concernant. Même si elle a été vraiment victime de Dominique the Sex Killer, chose qu'à présent seuls eux-deux sauront à tout jamais, si il y a "non-lieu". Et avec ce "non-lieu" éventuel nous arrivons au coeur de la sortie de cette méprisable affaire.
On nomme "non-lieu" l'abandon d'une action judiciaire en cours de procédure, par le juge, qui survient lorsque les éléments rassemblés par l'enquête ne justifient pas une action plus avant, j'y reviendrai. Le "non-lieu" se distingue ainsi de l'opportunité des poursuites.
- Les amis de Dominique the Sex Killer confondent à dessein, ici, la créance, la confiance, la fiabilité de Nafissatou Diallo, sa crédibilité, ou plutôt son manque de crédibilité avec l'innocence éventuelle de l’accusé. C'est très rigolo de la part des socialistes qui vont nous asséner de grands "on vous l'avait bien dit" pour se refaire une bonne conscience. En d'autres occasions, lorsqu'un accusé de droite, par exemple, s'en sort de la même manière, les socialistes ne lâchent jamais l'affaire et passent leur temps à remuer le couteau dans la plaie, à tort ou à raison. Je ne manquerai pas, quant à moi, de le faire aussi pour Dominique the Sex Killer chaque fois que l'occasion m'en sera donnée. Cette affaire, à mes yeux, n’a fait que mettre en lumière un fait déjà connu depuis longtemps et par tout le monde : DSK est un harceleur sexuel, un malade mental qui, tout brillant qu'il est, a besoin plutôt de se faire soigner entre quatre murs que d'avoir des postes de responsabilité nationale. Qu’il y ait "non-lieu" ici par manque de crédibilité de cette pauvre Nafissatou Diallo ne changera rien à ce fait.
- Prétendre que DSK serait lavé de tout soupçon, c’est, à défaut d'être crétin ou de faire preuve de débilité profonde, être parfaitement déloyal, scélérat et félon. Et ces adjectifs qualificatifs correspondent parfaitement aux socialistes. Car, que je sache, Nafissatou Diallo ne s'est pas violenté le vagin et l'anus toute seule, ni rompu un ligament à l'épaule par elle-même. Ses hématomes ne sont pas apparus par une opération vaudou magique. Les éléments médicaux l'ont affirmé tout comme Debré a pu affirmer que le Sofitel, où DSK avait ses habitudes, a étouffé précédemment d'autres affaires. Bien entendu chacun aimerait avoir les sources de Debré, bien qu'il n'y ait pas de fumée sans feu.
Que DSK soit un "obsédé sexuel", cela ne me dérange pas du tout. Qu'il aille dans les boîtes échangistes, ça le regarde. Sa légèreté est une affaire entre lui, sa bite et son épouse. Ces choses que j'évoque indiquent une tendance mais ne sont pas, à mes yeux, condamnables, si ce n'est par Dieu. Ce que l'on attend d'un responsable politique c'est qu'il s'attelle aux dossiers dont il a la charge avec des résultats et que ceux-ci soient efficients, qu'il baise à hue et à dia ne regarde que lui. En revanche, ce qui me dérange profondément, c'est le fait qu'il ait un comportement qui le conduise au harcèlement systématique pur et simple. L'affaire New Yorkaise a surtout fait remonter à la surface et révélé les choses suivantes :
2°) L'affaire de cette journaliste australienne
3°) L'affaire de la hongroise au FMI
4°) L'affaire des jeunes filles blacks et beurs de Sarcelles qui évoluaient dans l'entourage socialiste de DSK, quand monsieur le maire avait affaire aux parents ou aux familles proches qui débarquaient armés à la Mairie pour lui faire la peau, tellement il avait une attitude de pervers avec elles et que ses "pompiers" étaient obligés de gérer sans arrêt les humeurs sexuelles de môssieur.
5°) Le fatras bordélique des amis de DSK ayant pris sa défense envers et contre tous les principes de gauche qu'ils avancent depuis 40 ans.
6°) Les féministes ringardes, tendance "chiennes de gardes" qui ont crié au scandale se proclamant toutes noires, africaines pauvres, violées par des puissants, ici un juif par dessus le marché, qui se retrouvent face à leur guimauve crasse avec leur ridicule clitoris érectile entre les jambes à réaliser qu'elles ont défendu une magouilleuse, menteuse, liée à la mafia.
7°) Les aveux des amis proches de DSK qui redoutaient le pire.
Prions, à présent, chers soeurs et chers frères, que Dominique the Sex Killer, le Messie tant attendu par les socialistes qui ont la tête dans le cul depuis des lustres, revienne vite reprendre les affaires du PS en main afin de ridiculiser davantage son camp comme notre pays qui doit encore descendre avant un sursaut éventuel. Et qu'on ne me fasse plus chier avec ce nimbus.
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Aiguiser ses propres exigences
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ce qui importe n'est pas que nous vivions mais qu'il redevienne possible de mener dans le monde une vie de grand style et selon de grands critères.
On y contribue en aiguisant ses propres exigences. »
Ernst Jünger, Le Travailleur
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02/07/2011
Vladimir Dimitrijević, 1934-2011 : le passeur a passé
=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=
Dans les Années 1980, Vladimir Dimitrijevic, que ses amis – et même quelques ennemis – appelaient Dimitri et Pierre Gripari Mitia, fut l’enfant chéri de l’édition parisienne : « grand éditeur », courageux, on ne lui épargna pas les banalités.
Du courage, il en avait eu en quittant la Yougoslavie communiste à vingt ans en sachant que cela condamnait son père à la prison (qui se retrouva en cellule avec le célèbre dissident Milovan Djilas). Il traversa la frontière en chantant intérieurement Moulin Rouge de Georges Auric. Arrivé en Suisse, il fut d’abord footballeur – heureusement sans insister – libraire et fondateur des éditions L’Âge d’Homme (lui demander si cette enseigne avait pour origine un texte de Leiris amenait un sourire narquois, voire méprisant, sur ses lèvres).
Dans la décennie 1980, l’anticommunisme est à la mode : Dimitri est fêté pour oser publier Zinoviev, Grossman et Volkoff, fournissant ainsi des arguments et des armes de talent – et quel talent chez les trois ! – contre l’ « Empire du mal » soviétique. On lui doit notamment la découverte de l’immense Vie et Destin. Le reste de son catalogue est pourtant tout aussi remarquable, mais on a plus de mal – à cause du manque caractérisé de curiosité de la gent littéraire et aussi, il faut bien le dire, d’une diffusion quelque peu artisanale et même farceuse – à distinguer Haldas et les (auteurs ?) suisses, la traduction enfin intégrale de Oblomov et de nombreux slaves bien moins connus à l’époque : Biély, Leonov, Tisma, etc. Pour prix de ce qu’il apporte au combat antisoviétique, on le laisse publier le sulfureux Gripari1.
Dès la chute du Mur, Zinoviev et Dimitri découvrent le pot-aux-roses. Ils réalisent que l’empire du Bien ne voulait pas la chute du communisme, mais celle de la Russie et de son formidable potentiel heureusement bridé par le système. Zinoviev, Volkoff, Dimitrijevic et même Soljenitsyne sont démonétisés par ce que Revel a appelé « le regain démocratique ».
Démonétisé puis diabolisé, pour avoir eu le culot de défendre son peuple contre la destruction de la Yougoslavie par l’Allemagne, « le Vatican » ajoutait Dimitri l’orthodoxe, Vladimir persiste en continuant de publier des classiques slaves, des auteurs suisses et d’autres, de tous pays, de toutes confessions, et de toutes opinions. Oui ! Il a même publié des récits staliniens des années 1930 et 1940, quand cela servait la connaissance du monde slave. Envolé le « grand éditeur courageux », exit le « passeur ». Il n’est plus ne reste qu’un « épurateur ethnique », « un nationaliste serbe de la pire espèce ». Certes, les Serbes n’avaient aucun don pour la contre-désinformation, mais on aurait aimé que le « milieu » médiatique et littéraire (comme on parle du « milieu » corse » ou marseillais) s’intéressent, non seulement à la situation sur le terrain, mais encore au catalogue qui continuait de s’édifier.
Heureusement, de grands écrivains apportèrent leur soutien à Dimitri dans des livres collectifs que j’ai eu l’honneur de diriger.
Il est mort et l’on pardonne beaucoup aux morts. Je crois que, de nouveau, le catalogue de L’Âge d’Homme sera scruté et exploré par ce qui reste de francophones curieux.
Comment constitua-t-il ce catalogue ? En lisant. En lisant encore et encore, en étant lui-même curieux, et surtout, fait rare dans l’édition, en acceptant de recevoir, pendant ses courts passages à Paris, qui en faisait la demande.
Vladimir Dimitrijevic avait beaucoup de défauts mais ils étaient consubstantiels à sa passion d’éditer. Je ne lui en reproche qu’un seul : il aimait le football. Ce n’est rien par rapport au monument à la littérature européenne qu’il a érigé de son vivant. Et en mourant le jour de l’anniversaire de la bataille de Kosovo, il a confirmé la dimension mythique de son œuvre et de sa vie.
- Pierre Gripari (1925-90), écrivain, ancien communiste qui fut proche de la Nouvelle Droite ↩
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Par Alain Paucard, Via Causeur : Le passeur a passé
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L'Europe a décliné dans le moment où elle a douté d'elle-même, de sa vocation et de son droit.
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« La civilisation européenne s'écroule et on ne la remplace par rien, voilà la vérité. A la place de ces immenses épargnes accumulées de civilisation, d'humanités, de spiritualité, de sainteté, on offre de déposer un chèque sans provision, signé d'un nom inconnu, puisqu'il est celui d'une créature encore à venir. Nous refusons de rendre l'Europe. Et d'ailleurs on ne nous demande pas de la rendre, on nous demande de la liquider. Nous refusons de liquider l'Europe. Le temps de liquider l'Europe n'est pas venu, s'il doit jamais venir. Il est vrai que le déclin de l'Europe ne date pas d'hier, nous le savons. Mais nous savons aussi que le déclin de l'Europe a marqué le déclin de la civilisation universelle. L'Europe a décliné dans le moment où elle a douté d'elle-même, de sa vocation et de son droit. »
Georges Bernanos, L'Esprit Européen - 1946
« Dès que je prends la plume, ce qui se lève tout de suite en moi, c’est mon enfance, mon enfance si ordinaire, qui ressemble à toutes les autres, et dont pourtant je tire tout ce que j’écris comme une source inépuisable de rêves. »
Georges Bernanos, Correspondance inédite, t. II, Combat pour la liberté
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01/07/2011
FLYING BURRITOS BROTHERS : « Wild Horses » (1970)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
Et voilà juillet à nouveau :
"...la froideur du carrelage sur les pieds nus au petit matin, lorsqu'on se levait cet été là, et qu'on mettait sur l'électrophone la galette de vinyle noire, pour faire résonner jusque dans la cuisine l'intro de "Can't you hear me knocking". Les chocos BN trempés dans le café au lait et cette drôle de voix qui chante des histoires de fleurs mortes, de sucre marron et de chevaux sauvages."
Keith Richards et Gram Parsons à la villa Nellcote, été 1971
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...
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L'ennui
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« Je me disais donc que le monde est dévoré par l'ennui. Naturellement, il faut un peu réflechir pour se rendre compte, ça ne se saisit pas tout de suite. C'est une espéce de poussière. Vous allez et venez sans la voir, vous la respirez, vous la mangez, vous la buvez, et elle est si fine, si ténue qu'elle ne craque même pas sous la dent. Mais que vous vous arrêtiez une seconde, la voilà qui recouvre votre visage, vos mains. Vous devez vous agiter sans cesse pour secouer cette pluie de cendres. Alors, le monde s'agite beaucoup.»
Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne
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30/06/2011
La belle vie
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La structure sociale légaliste
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« La société occidentale s'est choisie l'organisation la plus appropriée à ses fins, une organisation que j'appellerais légaliste. Les limites des droits de l'homme et de ce qui est bon sont fixées par un système de lois ; ces limites sont très lâches. Les hommes à l'Ouest ont acquis une habileté considérable pour utiliser, interpréter et manipuler la loi, bien que paradoxalement les lois tendent à devenir bien trop compliquées à comprendre pour une personne moyenne sans l'aide d'un expert. Tout conflit est résolu par le recours à la lettre de la loi, qui est considérée comme le fin mot de tout. Si quelqu'un se place du point de vue légal, plus rien ne peut lui être opposé ; nul ne lui rappellera que cela pourrait n'en être pas moins illégitime. Impensable de parler de contrainte ou de renonciation à ces droits, ni de demander de sacrifice ou de geste désintéressé : cela paraîtrait absurde. On n'entend pour ainsi dire jamais parler de retenue volontaire : chacun lutte pour étendre ses droits jusqu'aux extrêmes limites des cadres légaux.
J'ai vécu toute ma vie sous un régime communiste, et je peux vous dire qu'une société sans référent légal objectif est particulièrement terrible. Mais une société basée sur la lettre de la loi, et n'allant pas plus loin, échoue à déployer à son avantage le large champ des possibilités humaines. La lettre de la loi est trop froide et formelle pour avoir une influence bénéfique sur la société. Quand la vie est tout entière tissée de relations légalistes, il s'en dégage une atmosphère de médiocrité spirituelle qui paralyse les élans les plus nobles de l'homme.
Et il sera tout simplement impossible de relever les défis de notre siècle menaçant armés des seules armes d'une structure sociale légaliste. »
Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage, Discours de Harvard, 8 juin 1978
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TEENAGE FAN CLUB : « The Concept » (1991)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
L'été arrive, et brusquement, on a toujours 15 ans.
Seize ans, c'est pour demain. Sweet little sixteen, carrément.
Soudain, on a envie de chansons adolescentes, et d'écouter ces voix blanches égréner des chapelets de " I didn't want to hurt you ", litanie sans fin d'amours brisés et éternels.
Des remords, des regrets.
Et déja, la nostalgie de cet été qui vient à peine de commencer...
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...
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29/06/2011
Blonde
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A la berlinoise
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« Quand les chefs sont aussi bornés dans la présomption, aussi épais et aussi intellectuellement infantiles que leur garde du corps, cela ne peut que sombrer dans le ridicule. On vit des prophètes, venus parfois des grandes écoles – le plus souvent du corps de réserve de l’armée – régner sur une bonne dizaine de personne qu’ils faisaient défiler dans les rues en uniforme de fantaisie après les avoir harangués à la romaine ou à la berlinoise, en excommunier la moitié, soupçonner l’autre moitié d’hérésie et se retrouver seul en gardien sourcilleux de leur orthodoxie. Les exclus formaient des groupes dissidents ; et au sein de ces petites Eglises, le même jeu recommençait, engendrant une infinité de sectes, qui se détestaient et de sectaires qui se promettaient mutuellement la potence. Monarques sans sujets, dictateurs sans entourages, maître de partis sans troupes, ils toisaient le monde du haut de leur pyramide sans assise et ils rêvaient dans la solitude de leur caporalisme de sauver l’Europe et l’aryanité. »
Pol VANDROMME, L’Europe en chemise. L’extrême-droite dans l’entre-deux-guerres
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28/06/2011
Pro Macintosh
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Ce n’est point une véritable vie que cette perpétuelle agitation des poussières individuelles modernes
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« Non, ce n’est point du mouvement, ce n’est point du mouvement véritable, ce n’est point une véritable vie que cette perpétuelle agitation des poussières individuelles modernes ; ce n’est point une véritable vie que cette vaine, stérile, perpétuelle, poussiéreuse agitation ; ce n’est point du véritable travail ; ce n’est point une véritable égalité que cette uniformité d’inutilité miséreuse. »
Charles PEGUY, Par ce demi-clair matin, Gallimard, Pléiade, t. II
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27/06/2011
Checklist
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Fossiles
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« Les cathédrales considérées comme des fossiles endormis dans nos villes comme sous des sédiments tardifs. Mais nous sommes fort loin de déduire de ces proportions la vitalité qui se conjuguait avec elles et qui les a formées. Ce qui a vécu sous des apparences multicolores et ce qui les a crées, est plus loin de nous que les ammonites de la période crétacée ; et nous avons moins de peine à nous représenter un saurien d’après un os trouvé dans une carrière schisteuse. On pourrait également dire que les hommes d’aujourd’hui regardent ces œuvres comme un sourd voit les formes de violons ou de trompettes. »
Ernst Jünger, Jardins et routes
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26/06/2011
Je crois à tout ce que la foule aujourd'hui nie
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Crédo
Je crois à tout ce que la foule aujourd'hui nie
aux puissances du ciel et à l'humanité,
à tout ce qui se vêt de rêve ou de beauté,
à l'esprit éternel, à l'âme et au génie.
Je crois à l'amour pur et à la poésie,
à la calme sagesse, à la simple bonté;
puisque l'Idéal, seul, est la Réalité,
je crois à tout ce qui fait l'ordre et l'harmonie.
C'est qu'en moi, dans mon cœur de candide croyant,
je sens vivre à jamais une force divine.
Le doute n'atteint pas le dieu pur dans l'enfant.
Et c'est parce que tout m'enchante et m'illumine,
que je ne sais point croire aux puissances de l'or,
et que je ne crois pas au néant de la mort !
Jean Delville, Les Splendeurs méconnues
L'Artiste en dérive subit bien souvent de troublantes influences.
Lire en ligne, Les Splendeurs méconnues
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Mais nous serons forts, mon âme
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« Oui mon âme, tout cela que tu vois, c’est la vie, tout ce que tu examines en soupirant, c’est la vie. Restons nous deux, cent ans et plus, restons les bras sur la balustrade, le corps appuyé au bastingage, la prudence bien affûtée, restons et résignons-nous. Ne descendons pas dans cette mélopée, ne nous confondons pas à ce bruit d’âmes fausses, de cœurs mangés aux vers, d’esprits vénéneux. Oui, restons ensemble, toi au milieu de moi et moi autour de toi, toi souffrant et moi luttant. Fermons parfois les yeux, essayons de mettre entre la rue et nous, entre les autres et nous, des océans de lyrisme muet, des remparts bourrelés de coton hydrophile. Revenons à pas lents vers les souvenirs de l’école buissonnière, chuchotons tous deux à pas de loup des images glanées dans la lente adolescence. Mon âme, on nous a roulés dans la poussière des faux serments, on nous a promis non pas seulement des récompenses auxquelles nous ne tenions pas, mais des gentillesses, des " myosotis d’amour ". On nous a laissé croire qu’on souriait, qu’on nous aimait, que les mains qui se glissaient dans nos mains étaient propres et sans épines. O glissade des déceptions et des tortures! Il n’y eut jamais pour nous ni justes effusions ni paumes sincères. On voulut même nous séparer, et te briser au fond de moi, mon âme, comme un élixir dans une coquille.
J’ai vu mentir les bouches que j’aimais ; j’ai vu se fermer, pareils à des ponts-levis, les coeurs où logeait ma confiance ; j’ai surpris des mains dans mes poches, des regards dans ma vie intérieure ; j’ai perçu des chuchotements sur des lèvres qui ne m’avaient habitué qu’aux cris de l’affection. On a formé les faisceaux derrière mon dos, on m’a déclaré la guerre, on m’a volé jusqu’à des sourires, des poignées de main, des promesses. Rien, on ne nous a rien laissé, mon âme. Nous n’avons plus que la rue sous les yeux et le cimetière sous les pieds. Nous savons qu’on plaisante notre hymen désespéré. Nous entendons qu’on arrive avec des faux de sang et de fiel pour nous couper sous les pieds la dernière herbe afin de nous mieux montrer le sentier de la fosse.
Mais nous serons forts, mon âme. Je serai le boulon et toi l’écrou, et nous pourrons, mille et mille ans encore, nous approcher des vagues ; nous pourrons nous accouder à cette fenêtre de détresse. Et puis, dans le murmure de notre attente, un soir pathétique, quelque créature viendra. Nous la reconnaîtrons à sa pureté clandestine, nous la devinerons à sa fraîcheur de paroles. Elle viendra fermer nos yeux, croiser nos bras sur notre poitrine. Elle dira que notre amour, tout cet amour qu’on n’a pas vu, tout cet amour qu’on a piétiné, qu’on a meurtri, oui, que notre amour n’est plus que notre éternité.
Alors, mon âme, tandis que je serai allongé et déjà bruissant, tu iras t’accouder à la fenêtre, tu mettras tes beaux habits de sentinelle, et tu crieras, tu crieras de toutes tes forces. »
Léon-Paul Fargue, Haute Solitude
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La Fouine & co... une Chance pour la France
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
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La fête devait être belle, enfin c’est que s’efforçaient de croire les naïfs et les ordures qui nient le réel. 10 ans de festival c’est un cap. Pour l’occasion le député-maire de Palaiseau avait mis les petits plats dans les grands : une scène rap derrière la mairie avec La Fouine en vedette, une grande scène Raphaël et Jimmy Cliff. 21 heures, la Fouine arrive sur scène. Des bandes allogènes de Massy et Longjumeau venues avec l’intention d’en découdre s’en prennent à la police dès les premières notes de musique. La police municipale coude à coude avec les fonctionnaires du commissariat ont fort à faire. Des renforts de la Bac de Massy et de la Bac départementale viennent compléter le dispositif. Mais ça ne suffit pas. Les échauffourées se multiplient, les secouristes arrivés sur place sont également pris pour cibles. Les bouteilles de bière volent, des jeunes gens venus faire la fête sont tabassés gratuitement. Des renforts détachés des compagnies départementales d’intervention aident au nettoyage. Quant à l’artiste, voyant que tout part en vrille, il s’attache à ramener le calme en entonnant : « ce soir j’égorge un flic, c’est l’aïd ».
Le concert du mustélidé marocain terminé, certains excités décident de ne pas en rester là et viennent s’incruster dans le concert de Jimmy Cliff. A peine arrivés, la bagarre éclate à nouveau. Les policiers nationaux et municipaux interviennent. Ils sont à nouveau la cible de projectiles qui pleuvent dru. Les secouristes sont à nouveau pris pour cible. Cette fois-ci les chiens sont lâchés sur les excités, ce qui permettra l’interpellation de plusieurs individus. Comme d’habitude, on a pu voir la grande cohérence des petits bobos locaux qui sont répandus en imprécations contre la police violente qui frappe injustement des « jeunes ».
Pour ma part, il me semble que les citoyens de Palaiseau devraient s’interroger sur la responsabilité du député-maire qui ne pouvant ignorer la nature de l’artiste qu’il entend programmer maintient son choix.
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Via Le Petit Conservateur Palaisien
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Pourquoi cette longue bataille mené par l’Eglise contre le plaisir ?
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Charles Maurras me disait un jour, "Depuis le stupide XIX eme siècle, le quatrième commandement a pris, aux yeux de l’Eglise, une place d'une importance vraiment disproportionnée." Pourquoi l’Eglise tient elle le sexe pour rival ? Veut elle donner asile à toux ceux que le sexe effraie ou déçoit ? »
« Pourquoi cette longue bataille mené par l’Eglise contre le plaisir (sexuel, sensuel, intellectuel même) ?
Il n’y a pas de puritanisme dans les Evangile et le misogynie de St Paul n’explique pas tout. Sans doute le plaisir sensuel, même sous les formes de la danse, du spectacle, des excès de table et de boisson ; apparut-il très tôt comme un rival. C’était une erreur. Les sens et la foi ont des domaines différents. Les sens ne peuvent pas combler le désir de l’absolu. Ce n’était pas de l’interdit jeté sur eux que la religion pouvait attendre sa victoire mais de la déception, de la satiété et de l’insatisfaction qui sont au bout du chemin. »
« Mes bons pères, Messieurs les prêtres des Eglises Chrétiennes, voici donc ce que vous venez de découvrir : la parole divine (a-t-on encore le droit de dire divine ?), la parole divine des Evangiles était bonne, mais elle a été empoisonnée tout prêt de la Source, détournée de son sens par les ratiocinateurs théologiens, par les serviteurs du pouvoir, par les démagogues de l’imagerie pieuse, par l’Eglise historique souillée de toutes les impureté temporelles. Sous la conduite de l’Eglise, le christianisme a dévié très tôt du bon chemin pour aller vers l’imbécillité, la servilités ou le fanatisme. Il a encensé et justifié toutes les tyrannies, il s’est fait tyran lui même, massacreur d’Ariens, de Musulmans, de Juifs, de Cathares, massacreur catholique de réformés , massacreur réformé de catholiques, inspirateur des Dragonnades, bénisseur des bouchers avides Cortès ou Pizarre, complice des commerçants, dispensateur d’opium au peuple, inventeur de faux dogmes, propagateur de toutes mystifications qui ont fait depuis 20 siècles le jeu des possédants et détourné les pauvres de la sainte révolte, fomentateur de guerre et briseur de grève. Vous avez découvert que quand même les créations qui ont fait sa gloire, même à Chartres, même à Cluny – pourquoi ce luxe ? - même à Cîteaux – pourquoi cet ascétisme mutilant ? - même avec St Vincent de Paul et cette charité qui n’est que la plus sournoise façon de refuser la justice, l’histoire de votre Eglise, l’histoire de votre foi n’avait été qu’une longue suite d’erreurs, ou plutôt une seul erreur, une énorme et scandaleuse erreur, la trahison systématique, l’inversion bimillénaire du vrai message évangélique et de ce jeune prophète, barbu comme notre jeunesse, qui fut sans doute crucifié, qui ne ressuscita sans doute pas, de cet annonciateur de Karl Marx venu un peu trop tôt.
Mais, mes bons pères, messieurs les prêtres, cette Eglise. Fourvoyée depuis sa naissance, cette bimillénaire erreur devenu Eglise, c’est elle qui vous a appelés, c’est elle qui vous a donné son enseignement, c’est librement que vous avez choisi d’aller vers elle, c’est elle qui vous qualifie pour parler au monde, elle qui vous a donné vos fonctions, et les titres qui vous confère une autorité particulière. Si vous n’êtes pas de ceux qu’elle a mandaté, vous n’êtes rien, vous n’êtes rien que par elle.
Cet amoncellement, cette montagne de cruautés, de compromissions, d’hypocrisies, de complicité, cette montagne bimillénaire d’erreurs que vous dénoncez aujourd’hui, c’est la chaire d’où vous vous adressez au monde. Si votre Eglise est ce que vous dites, vous êtes vous même discrédité ou du moins sans crédit particulier. Votre parole est celle de n’importe qui. »
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25/06/2011
Traite Blanche arabo-musulmane
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Si l'on excepte la traite "négrière" que j'ai déjà abordée en ces lieux en d'autres occasions... rappelez-vous...
...les musulmans, non contents de menacer sans cesse jusqu'au XIX ème siècle tout le bassin méditerranéen afin de s'emparer d'esclaves occidentaux, montaient parfois par les voies maritimes jusqu'en Islande pour s'adonner à des razzias sur les populations scandinaves. Récemment la chaîne du câble Histoire a consacré une série de documentaires remarquables sur cette question qui dérange et irrite tous les bien-pensants qui veulent continuer à croire que l'homme blanc et uniquement lui serait l'unique responsable des malheurs de l'humanité. Je vous propose de les voir.
Pensez à monter le son, si nécessaire, sur le petit écran que vous visionnez.
Partie 1/3 : Aux mains des Barbaresques
Partie 2/3 : Pirates de Méditerranée
Partie 3/3 : Le prisonnier Cervantès
Voyez aussi l'article proposé par ce blog...
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Un Besoin Pressant ?
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Misérable et sans loi
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Une liberté destructrice et irresponsable s'est vue accorder un espace sans limite. Il s'avère que la société n'a plus que des défenses infimes à opposer à l'abîme de la décadence humaine, par exemple en ce qui concerne le mauvais usage de la liberté en matière de violence morale faites aux enfants, par des films tout pleins de pornographie, de crime, d'horreur. On considère que tout cela fait partie de la liberté, et peut être contrebalancé, en théorie, par le droit qu'ont ces mêmes enfants de ne pas regarder er de refuser ces spectacles. L'organisation légaliste de la vie a prouvé ainsi son incapacité à se défendre contre la corrosion du mal.
L'évolution s'est faite progressivement, mais il semble qu'elle ait eu pour point de départ la bienveillante conception humaniste selon laquelle l'homme, maître du monde, ne porte en lui aucun germe de mal, et tout ce que notre existence offre de vicié est simplement le fruit de systèmes sociaux erronés qu'il importe d'amender. Et pourtant, il est bien étrange de voir que le crime n'a pas disparu à l'Ouest, alors même que les meilleurs conditions de vie sociale semblent avoir été atteintes. Le crime est même bien plus présent que dans la société soviétique, misérable et sans loi. »
Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage, discours de Harvard, 8 juin 1978
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24/06/2011
Jamais deux sans trois...
23:10 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La démission est allée trop loin
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« J’ai bien peur que non. Et cela pour plusieurs raisons. La toute première, c’est que la France n’est plus une société homogène et structurée. Le corps social du pays n’est plus sain. Qu’est ce qu’un corps social sain ? Une population qui sait conserver la mémoire du passé et des combats collectifs qui ont été menés. Ce n’est plus le cas de notre pays. La transmission ne se fait plus et les commémorations les plus solennelles font plutôt rire qu’autre chose. Qu’il s’agisse de la fête nationale, le 14 Juillet, ou du souvenir des deux guerres mondiales, le 11 novembre et le 8 mai, de la guerre d’Indochine, ou de celle d’Algérie, de moins en moins de Français se sentent concernés.
Je souhaite vivre encore dans une société française fière de ses racines et de sa spécificité. Et ce n’est pas une question de couleur de peau. C’est une question d’état d’esprit, d’attitude. Aujourd’hui, défendre l’identité française vous fait souvent suspecter d’être un suppôt du Front national, ce qui n’est absolument pas le cas en ce qui me concerne. J’ai du respect pour un Le Pen, tout comme pour Arlette Laguillier parce que tous deux sont adeptes de ma devise « Être et durer » !
La seule protection réellement efficace qui vaille, c’est de sortir la France de son inertie, de sa surdité et de son aveuglement.
Je ne cesse de l’écrire tout au long de ces pages, la France est entrée dans un processus de déliquescence. J’ai l’impression tenace que, si le cours des choses ne change pas radicalement, le pays va à sa perte. Qu’il est en voie de désagrégation et que ce n’est pas son identité seule qui est menacée, mais bel et bien jusqu’à son existence. Et je le répète, sans craindre de lasser le lecteur, la France va traverser une crise très profonde, à la fois politique, économique et surtout, morale.
C’est donc à un réarmement moral du pays que je veux appeler en rédigeant ces pages, afin de conjurer la menace qui risque de nous engloutir corps et biens. Je pourrais, sur les affaires, rédiger des livres entiers. Mais en résumé, que faut il retenir de ce constat ? Tout simplement que, pour sortir la France de sa torpeur, l’une des toutes premières conditions est de restaurer la morale publique dans le pays.
Morale publique sans laquelle rien ne peut être fait de durable, car les Français n’ont plus confiance dans les hommes qui les gouvernent actuellement. Ils les prennent pour des margoulins et croient que ces responsables politiques pensent d’abord à eux, avant de se soucier du bien commun et du sort de leurs concitoyens.
Nos dirigeants doivent être des gens propres, irréprochables, ce ne sera qu’à cette seule condition qu’on pourra au moins les écouter et les prendre au sérieux.
La démission est allée trop loin, dans tous les domaines, pour que la France n’ait pas besoin d’un choc salvateur, susceptible de lui permettre de retrouver sa vraie vocation. »
Général Bigeard, Adieu ma France
22:22 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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