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31/10/2009

Grippe H1N1

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=


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28/10/2009

"Des Trois Métamorphoses", par Michael Lonsdale

=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=

03-Des Trois Métamorphoses.mp3

 

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26/10/2009

"Ici Finit le Premier Discours de Zarathoustra", par Michael Lonsdale

=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=

02-Ici Finit le Premier Discours de Zarathoustra.mp3

 

 

“Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c’est nous qui l’avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu’à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d’inventer ? La grandeur de cet acte n’est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d’eux ?”

Nietzsche, Le gai savoir, aphorisme 125.

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24/10/2009

"Ainsi Parlait Zarathoustra, Prologue", par Michael Lonsdale

=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=



01-Ainsi Parlait Zarathoustra-Prologue.mp3


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22/10/2009

Dyonisiaque est ma Serbie...

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=

Dyonisiaque est ma Serbie... après tout, nous avons été christianisés par des grecs.

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21/10/2009

Hitler ? Un prophète ?

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

No Comment ! Clair comme de l'eau de roche...

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20/10/2009

The Mission : Kingdom Come

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Desert rat cry me wolf
Shedding skin upon you lips
I pray
For the love of madness
For the hand that takes the grip
And we close our eyes
To forgive and forget
And we close our eyes
To forgive and forget
With bated breath for the kingdom come
With bated breath for the kingdom come

I build myself a brave asylum
And ask all the madmen to play host
And when the colours all fade away
It’s time for us to give the ghost
Give up the ghost

And we close our eyes
To dream a while
And we close our eyes
To dream a while
With bated breath for the kingdom come
With bated breath for the kingdom come

And while we’re talking in tongues
Of animal behaviour
With a flick of the wrist you could’ve broken my heart
And done yourself a favour
And I cry in the heat
For the promised and given
The hand I once would trust
Now for the love of heaven
You won’t see me
See me for dust

And we close our eyes
To love again
And we close our eyes
To love again
Love again

With bated breath for the kingdom come
With bated breath for the kingdom come
With bated breath for the kingdom come
With bated breath for the kingdom come

The Mission

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19/10/2009

The Mission : Tower Of Strength

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

You raise me up when I'm on the floor
You see me through when I'm lonely and scared
And I'm feeling true to the written word
And you're true to me and still I need more.
It would tear me apart to feel no one
ever cared for me
me
me

You are a tower of strength to me !

You stand firm and proud when the wind blows in your face
And when the sun shines in your eyes
you just turn your head away
To me
to me
to me

You are a tower of strength to me !

You rescue me
you are my faith
my hope
my liberty
And when there's darkness all around you shine bright for me.
You are the guiding light to me
to me
to me

You are a tower of strength to me !

You are a passionate heart when I lay in your embrace
And heaven is in your kiss
salvation lies just a touch away
To me
to me
to me

You are a tower of strength to me !

 


Tower Of Strength (Casbah Mix)

The Mission

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18/10/2009

The Mission : Heaven Sends You

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

I'll kiss the sleep from your eyes
I'll kiss you when the sun goes down
I'll kiss your until sunrise
I'll kiss the skin from your lips
And I'll kiss you on your fingertips
And I'll kiss you on the back of your neck
And I'll kiss you behind your ears
And I'll kiss away your tears and fears
And I'll kiss away those hurting years
And I'll kiss away those cruel dark hours
And I'll kiss the petals on your flower
I'll kiss you, Ill kiss you
I'll kiss you until heaven sends you

I'll kiss you between your toes
I'll kiss you on the bottom of your feet
I'll run my tongue across your back
I'll kiss you behind your naked knees
I'll kiss your breast, Ill drink your milk
I'll run my tongue between your lips
I'll kiss you, kiss you, kiss you on your sex
And I'll take you, take you, take you in my mouth
And I'll kiss you, kiss you until heaven sends you

The Mission

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Nain Pourpre et Royal...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Michael Jackson Bambi Frank Zappa est mort... reste Prince... nain par sa taille, certes, mais géant par son talent Pourpre et Royal... Ici, l'émission Le Grand Journal de Canal + débordée par le seul artiste capable de venir sur un plateau et d'installer l'ambiance d'un véritable concert en 4 morceaux...

Laissez le temps aux films de se charger.

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17/10/2009

L'Affaire des Bouquinistes

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

Petite chronique satirique sortie de l'excellente plume du jovial schtroumpf de la pompeuse réacosphère, XP... Trouvé, bien entendu, chez I Like Your Style... où d'autre ?

 

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“Si j’avais une province à punir, je la ferais gouverner par un philosophe.”

Frédéric II  ( 1712-1786 ) Roi de Prusse

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" Reuters

Selon certaines sources, un scandale concernant le Président Français François Mitterrand (1981-1995) serait a deux doigts d’éclater : l’ancien chef de l’état faisait les bouquinistes et passait de nombreuses journées à relire Chardonne et Barrès, si l’on en croit certains témoins qui ont tenu a garder l’anonymat.

D’après certains témoignages, le Président Mitterrand s’habillait tous les jours d’un chapeau mou de poète et d’une écharpe rouge pour aller se promener dans Paris, à la recherche d’éditions rares, alors que l’électeur et le contribuable l’avait mandaté pour qu’il travaille, se fasse un cul gros comme ça et s’avale des dossiers chiants comme la mort dans le silence d’un bureau.

Si le scandale était avéré, il s’agirait de la plus grande histoire d’emploi fictif de tous les temps, et les Français auraient élu sans le savoir un homme de lettre en lieu et place d’un Président de la République.

Le scandale qui se profile est énorme, chacun espère qu’il ne s’agit que de rumeurs malveillantes, mais il semblerait q’elles soient confirmées par un document de l’INA : François Mitterrand aurait accordé une interview de deux heures à Bernard Pivot, en prime time, pour évoquer les mérites comparés de Maupassant et de Zola, tandis que le nombre de chômeurs frisait déjà les trois millions.

Cette magouille épouvantable consistant à ce que des poètes se fassent élire ou nommer à des postes qui dépassent allégrement leurs compétences, Oscar Wilde l’a jadis résumé en rétorquant à son éditeur qui lui parlait de littérature quand lui, l’écrivain, était venu chercher un acompte : ”on ne peut pas se comprendre… je m’aperçois que vous êtes un poète, et que je suis un homme d’affaires”.

Ces pratiques perdurent-elle au sommet de l’État? Il semblerait que non. L’actuel chef de l’État, Nicolas Sarkozy, ne ferait pas les bouquinistes. Il travaillerait. Il tenterait même de faire nommer son fils à la tête de l’EPAD, le pôle de la défense, afin d’avoir un homme à lui à sa tête et d’avoir tous les dossiers qui concernent le poumon économique de la France sur son bureau le matin en arrivant.

Cependant, il existe encore dans l’opinion une propension à vouloir distribuer des emplois fictifs jusqu’au sommet de l’état et donner à des poètes déjantés des postes de gestionnaire tous gris, fâchés avec la syntaxe, copains avec Christian Clavier mais efficaces.

C’est ainsi qu’un taré néo-gaullien du nom de Villepin continue a faire du vent avec ses bras comme il fît jadis à la tribune de l’ONU pour réclamer du “souffle” dans la vie politique française, mot qui devrait théoriquement lui valoir une place en psychiatrie."

XP

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16/10/2009

The Mission : Wasteland

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

I still believe in God... but God no longer believes in me...

There's a crystal view from my window
And I can see years to come
I live for the burn and the sting of pleasure
I live for the sword, the steel, and the gun
I can tear down the walls, storm them barricades
Run to the place where the frightened crawl
Desire lurks beyond good and evil
So dance on the graves where the hammer falls

Over this land
All over this wasteland
Over this land
All over this wasteland

You can touch, but please keep your distance
You're innocent and pure and with no shame
The spirit is willing, and the flesh is great
Your teasing your torment with the pleasure of pain

Over this land
All over this wasteland
Over this land
All over this wasteland

Heaven and Hell, I know them well
But I haven't yet made my choice
I'm feeling dead 'cause I'm shouting loud
And NO ONE can hear my voice
Walking the tightwire, can't look down
Strung out high, above you all
Faithful wind blows through this land
Howls my name, Hell is my fall.

Over this land
All over this wasteland
Over this land
All over this wasteland

 

The Mission

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07/10/2009

Afrique, bite des noirs et course vers la mort...

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

Pascal Sevran, paix à son âme, avait remué la merde à cause de ce passage tiré de son livre Le Privilège des Jonquilles paru au début de l'année 2006 : « Des enfants, on en ramasse à la pelle dans ce pays (le Niger) -est-ce un pays ou un cimetière ?- où le taux de fécondité des femmes est le plus élevé du monde, neuf enfants en moyenne par couple. Un carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leur bite, ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n’osera leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l’argent pour qu’ils puissent continuer à répandre, à semer la mort. »

Vous vous souvenez ? Toute la meute de chiens s'était jeté sur lui, espérant le mettre en pièces. Or, voici ce qu'en pense Rosnert Ludovic Alissoutin, sénégalais, dont j'avais déjà mis en ligne un article il y a deux jours :

« (…) Parmi les africains pauvres, ce sont les plus démunis qui font le plus d’enfants. Il est courant, voire trivial, de voir une femme à peine dotée d’une alimentation équilibrée, faire, sur des années successives, sept, huit, neuf et parfois dix enfants, mettant en péril sa propre vie et celle de sa progéniture. Cette tendance à banaliser la vie en s’entourant d’une pléthore de femmes et d’enfants qu’on est incapable de nourrir s’exporte allègrement en terre étrangère. Cherchant une explication au nombre accablant d’enfants dans les ménages africains polygames en France, Gaston Kelman constate que "dans la société d’origine des immigrés, la polygamie s’accompagne toujours d’un nombre important d’enfants. La contraception, même aujourd’hui, et a fortiori il y’a une douzaine d’années, est très peu pratiquée. Les coépouses se livrent une rude compétition: à qui aura le plus d’enfants".

Au lieu de travailler pour sortir le continent d’une misère honteuse, les Africains s’entretuent pour un morceau de territoire ou de pouvoir. Des candidats à l’émigration suicidaire s’égarent dans le désert marocain pour mourir affamés, s’offrent gracieusement aux requins dans l’océan ou tombent en pièces détachées à New York après s’être accrochés aux roues d’un avion depuis Dakar…

Beaucoup d’africains prennent le SIDA pour du bluff et adoptent aisément un comportement sexuel désinvolte qui terrasse des familles entières. Des maladies mortelles comme le paludisme ou l’angine sont souverainement banalisées ; le malade, convaincu d’être victime d’un mauvais sort, préfère se doter de mixtures magiques, d’incantations mystiques ou, si le mal persiste, de médicaments de la rue périmés, et ne se rend à l’hôpital que lorsqu’il a déjà sombré dans un double coma profond. L’argument du manque de moyen est irrecevable car l’Africain dépense spontanément des sommes énormes dans les cérémonies familiales.

Et la mort est si bien accueillie que le deuil est l’occasion de mangeailles festives. Quel que soit le niveau de pauvreté, dès l’annonce du décès, l’argent est immédiatement mobilisé pour louer des tentes et des chaises, tuer des bœufs, préparer des repas copieux pendant au moins huit jours successifs. Bref, on effectue des dépenses énormes qu’on refusait de faire pour sauver le malade qui vient de mourir. Dès après l’enterrement, les faux masques de tristesse tombent et on se rend au deuil aux heures de repas, avec de jolis boubous bien parfumés pour le transformer en un lieu de retrouvailles et de réjouissances. Dans certaines ethnies, à l’occasion des funérailles, on mange, danse et boit jusqu’à tomber d’ivresse à côté de la dépouille mortelle. Un Chef d’Etat africain n’a-t-il pas esquissé de joyeux pas de danse devant les caméras du monde entier à l’occasion des funérailles de son propre père ?

Si la géographie de la mort trouve son lieu de prédilection en Afrique, c’est bien en raison du comportement des africains eux même qui laissent perdurer l’inconscience, l’imprévoyance, l’ignorance, l'indolence et le fatalisme, illustres complices de la mortalité et de la morbidité. Cette absurdité ne peut être ignorée par ceux qui travaillent pour le développement et la libération de l’Afrique: "Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté doit commencer par leur garantir l’existence". Mais il faut avouer qu’il est bien difficile d’arrêter quelqu’un qui court à grande vitesse vers sa propre perte. »

COURSE VERS LA MORT, Rosnert Ludovic Alissoutin

Sortis de la bouche de Sevran, ou de la mienne... ces propos sont considérés par la bien-pensance d'aujourd'hui comme "douteux"... et "racistes"... mais là ils sortent de la bouche, ou de la plume, d'un Africain diplômé qui oeuvre pour le bien de son continent.

 

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06/10/2009

Vincent Courtillot : Réchauffement climatique ?


J'ai déjà abordé ces histoires de "réchauffement climatique" et surtout ici... je vous conseille de prendre le temps d'y jeter ou rejeter un oeil... parce que là, maintenant, on va passer un palier, n'est-ce pas...

Bon... alors Vincent Courtillot c'est un scientifique, un vrai, avec diplômes et tout et tout... du genre qui rigole pas quand il s'agit d'effectuer des calculs sensés résumer l'état climatique de notre planète. Les deux conférences, ici, sont longues pour les lecteurs de Télé-Star et probablement de Télérama... mais comme de toute façon ni les uns ni les autres ne me lisent. Elles sont longues mais sont des modèles du genre. Prenez le temps de visionner la première et d'entendre la deuxième, ça en vaut la peine. Nous sommes en droit de nous demander si cette affaire de "réchauffement climatique" n'est pas l'équivalent de la grippe A (H1N1) : un gros coup de marketing basé sur la peur pour nous faire marcher dans le rang. Car le Soleil a ses raisons que la Raison ignore...

Bon les scientifiques qui ne sont pas d'accord avec Vincent Courtillot ne manquent pas. Et toute cette guerre de chiffres et de statistiques laisse pantois le non scientifique comme moi qui cherche humblement la vérité. Je vous laisse juge...

 


Conférence à l'Université de Strasbourg

 

 

podcast
Conférence à l'Université de Nantes


 

"Le quatrième versa sa coupe sur le soleil. Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ; et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l'autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire."

Apocalypse, 16-8,9

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05/10/2009

« Sans papiers » ni dignité !

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

En fouillant dans les vieux articles du Grand Charles, je suis tombé sur cet excellent billet où il évoque une soirée... comment dire ?... africaine, une soirée des plus intéressante et, je l'avais oublié, dans les commentaires à son post, j'ai retrouvé un copier/coller que j'avais effectué alors, l'article date déjà de deux ans, d'un article de Rosnert Ludovic Alissoutin, docteur en droit sénégalais, qui tient des propos plein de bon sens et que je vous livre ici.

 

 

« Sans papiers » ni dignité !

Quand l’Africain cessera t-il de fouiller dans le passé des excuses à son retard actuel et de mettre tous ses malheurs sur le dos des autres  ? Quand apprendra-t-il à rester chez lui pour travailler et retrouver un minimum de dignité sur la scène internationale ? Quand cessera-t-il de réclamer en terre étrangère, des droits qu’il n’a même pas chez lui ?

On peut certes, d’un point de vue idéaliste et avec la complicité de thèses humanistes, défendre l’idée selon laquelle la terre est le patrimoine commun de l’humanité et que tout individu devrait jouir de la liberté de s’établir à l’endroit de son choix, d’y fonder une famille et de participer à la vie nationale et locale. Mais la réalité juridique est tout autre : tout Etat a le droit souverain de s’organiser à sa guise et de déterminer les conditions d’entrée et de sortie sur son territoire qu’il est le seul à administrer, pourvu que les règles qu’il édicte n’entrent pas en contradiction avec la coutume internationale et ne violent pas une disposition d’un traité auquel il aurait souscrit. En l’occurrence, aucun principe de droit, aucune convention n’oblige un Etat à ouvrir ses frontières à tout candidat à l’immigration, y compris des aventuriers qui viennent aggraver les problèmes déjà complexes de chômage et de sécurité. Il faut avoir la franchise d’avouer que dans tous les pays du monde, riches ou pauvres, on préfère, et à juste titre, recevoir des migrants positifs apportant des investissements productifs ou une expertise fructueuse, plutôt que des poids morts que le contribuable national devra prendre en charge, le temps qu’il trouve du travail, si jamais il en trouve. C’est ainsi que, racisme ou pas, les meilleurs joueurs noirs en France sont spontanément naturalisés puis intégrés dans l’équipe nationale, s’ils acceptent. S’il en est ainsi, c’est parce qu’ils sont utiles. Et c’est de bonne guerre !

Il est vrai, par ailleurs, que certains gouvernements européens ont une lourde responsabilité dans l’envahissement de leur territoire par les Noirs et les Arabes, à l’image de la banlieue parisienne. Ils ont encouragé l’immigration comme palliatif au vieillissement de la main d’œuvre nationale et, s’étant rendu compte de la menace culturelle, cherchent à se débarrasser du trop plein d’étrangers.

Tout Etat a intérêt à protéger ses frontières. Dans certains Etats africains renfermant des potentialités touristiques, des voyous d’origine européenne notamment, ont profité de la pauvreté des masses pour développer la pédophilie, la prostitution irrégulière, l’homosexualité, le libertinage sexuel chez les adolescents et même le trafic d’organes. Les autorités de ces pays n’ont-ils pas intérêt à filtrer les entrées sur le sol national pour protéger la morale et les mœurs, quand bien même il s’agit de pays pauvres ? Reconnaissons aussi aux pays européens le droit de tamiser les entrées en provenance d’un continent dont on a régulièrement échos de bateaux qui se renversent avec des bilans macabres qu’on dissimule, des avions qui s’écrasent pour surcharge, des mauvais perdants aux élections qui mettent le feu sur de pauvres innocents, des soldats barbares qui violent des femmes déjà estropiées par des balles folles, des brigands à la tête des institutions étatiques qui pillent les impôts à vue d’œil, des hommes et des femmes au comportement sexuel désinvolte malgré les ravages du SIDA, etc.

Le racisme, la xénophobie et le nationalisme agressif existent bel et bien en France, mais les Africains y ont largement contribué. En effet, certains noirs n’honorent pas leur continent d’origine. On les voit s’entasser tel du bétail dans des chambrettes insalubres, foyers de bruits et d’odeur ou vendre à la sauvette, au pied d’un monument de dimension mondiale comme la Tour Eiffel, une bouteille d’huile de palme, un morceau de poisson séché, une statuette contrefaite et délabrée, bref, de la pacotille comparable à celle que nos ancêtres recevaient en échange de leurs propres frères… La propension viscérale à aller en Europe prend l’aspect d’une pathologie congénitale et incurable chez certains Africains. Les chefs d’Etat, par exemple, brillent par leur absence aux sommets africains convoqués pour trouver des solutions à des guerres et guérillas meurtrières sur le continent, mais se ruent comme des béni-oui-oui vers l’occident pour y assister à des sommets où ils sont généralement abusés.

Le racisme existe bel et bien en France mais l’Africain est bien mal placé pour le dénoncer car il y’a pire chez lui. Des expressions comme «gnac», «ndring», «gourgui» ou «mamadou» sont révélatrices d’un rejet à peine voilé de l’autre. Au Sénégal, le concept de «lak-kat» usité par l’ethnie wolof dominante est le témoin d’un complexe de supériorité qui alimente un sentiment semblable, dans le fond, à celui que des européens éprouvent, parfois inconsciemment, à l’égard des africains sur leur sol. Certains africains, à peine affranchis du tribalisme, préfèrent pousser leur enfant dans les bras d’un européen plutôt que de le voir convoler avec un partenaire casté.

Beaucoup d’africains organisés sous le triste vocable de « sans papiers » dénoncent férocement la xénophobie en France mais oublient de régler les problèmes qu’ils ont laissé dans leur pays natal. Le racisme africain prend l’aspect d’un ethnicisme sauvage et sanglant. La boucherie rwandaise n’est-elle pas un problème intra-africain de rejet de l’autre ? Que dire de sottise du Darfour, de l’esclavage en Mauritanie, des immigrés sénégalais au Gabon, déshabillés et parqués à l’air libre et sous le soleil pour être rapatriés ?

Si l’Union Africaine n’est réalisable que sur le papier, c’est parce que, au-delà du pouvoirisme des chefs d’Etat qui s’offrent en spectacle à travers des tiraillements et positionnements immatures de leadership autour du NEPAD, les peuples africains n’arrivent pas à s’entendre. Cette attitude n’est pas nouvelle car au moment de la colonisation, au lieu de partir d’un vol égal pour faire face à la pénétration étrangère, les africains s’entre égorgeaient pour des portions de territoire, ou pour réduire leurs propres frères à l’esclavage.

Une attitude plus responsable consiste à dire que tous les français doivent avoir les mêmes droits quelle que soit la couleur de leur peau. Ou encore, tout étranger détenteur d’un titre de séjour doit bénéficier pleinement et sans discrimination des droits que la loi lui accorde en tant que tel. Mais entrer clandestinement en territoire étranger et y réclamer des avantages est la plus triste des incohérences. Les auteurs de telles bassesses ne s’imaginent pas quelle honte ils infligent à leurs frères africains restés au pays pour faire avancer les choses. Que se passe-t-il de si grave en Afrique pour que des renégats sénégalais et maliens préfèrent risquer leur vie dans le désert marocain au lieu d’apporter leur contribution au développement de leur pays ? Et Gaston Kelman de placer une anecdote: « Un matin, pris de remords à cause du spectacle des Noirs qui immigrent vers l’Europe, les Occidentaux se réunissent à Bruxelles et décident que la meilleure façon d’arrêter l’immigration, c’est de rendre à l’Afrique ses richesses. Pour ce faire, les populations des deux continents permuteront: les blancs s’installeront en Afrique et les noirs occuperont l’Europe. Sitôt dit, sitôt fait! Dis ans plus tard, l’immigration reprend… dans l’autre sens ». Si la France ouvrait ses portes à tous les africains, elle rendrait un mauvais service d’abord à elle-même, puis à l’Afrique qui deviendrait alors un triste désert vu le nombre impressionnant de candidats à l’immigration, dont certains sont prêt à braver la mort dans les océans, les déserts et les airs. Parmi les sinistres leaders des mouvements de sans-papiers, certains se sont mystérieusement enrichis à travers des lobbies sous-marins et d’insondables réseaux d’intérêt.

Dans les pays occidentaux, les africains en situation irrégulière cherchent à se donner bonne conscience sous l’ombre de théories fallacieuses sur l’égalité. L’égalité n’est possible qu’entre des éléments se trouvant dans la même situation. Elle est proportionnelle et non mathématique. Un étranger ne pourra jamais avoir les mêmes droits, ni les mêmes devoirs, que les citoyens d’un pays.

Le plus grave c’est ce que cette masse, courant comme des captifs vers le mirage européen, n’ont certainement pas pour préoccupation l’intérêt de leur pays. Tout au contraire, ils développent, en général, une attitude anti-patriotique et égocentrique. En effet, lorsqu’ils amassent un peu d’argent dans les chantiers, morgues, restaurants et supermarchés, ils ne reviennent chez eux que pour prendre une ou deux épouses et acheter des biens ostentatoires au détriment d’investissements multiplicateurs et générateurs d’emplois.

Ce n’est pas parce qu’on est africain qu’on doit refuser de reconnaître la responsabilité des africains dans l’attitude de rejet de la France. Beaucoup d’africains se sont offusqués du discours des autorités françaises selon lequel la polygamie est source de violence, mais ils savent parfaitement que cette affirmation est absolument vraie aussi bien en France qu’en Afrique, quelle que soit le sentiment inavoué qu’elle cache. La polygamie, lorsqu’elle est pratiquée avec désinvolture et sans conscience – et c’est malheureusement souvent le cas – favorise la rivalité et donc l’adversité des enfants de mères différentes, développe une compétition souvent malsaine, mystique et violente entre les co-épouses, initie les enfants à des scènes de violence, et, surtout, coupe le père d’une gestion de proximité des besoins naturels et incompressibles de ses enfants.

Les Africains en situation irrégulière errant en Europe et aux Etats Unis sont donc invités à cesser d’humilier la race noire de rentrer chez eux. Ne vaut-il pas mieux souffrir chez soi que hors de chez soi ? L’Afrique est un continent où tout est à refaire. Elle a besoin de l’engagement de ses fils et non de la fuite des cerveaux et des compétences. Il est vrai que la rapacité, l’amateurisme et l’autoritarisme des gouvernants n’encouragent pas à rester, mais est-ce une raison pour fuir  ? Qui développera notre chère Afrique si tous les cerveaux et les bras valides émigrent vers l’occident  ?

Les fraudeurs Africains, illégalement introduits dans les pays occidentaux doivent être punis, et sévèrement, aussi bien par leur pays d’origine que par l’Union Africaine qui doit aussi se poser comme garante de la dignité du peuple noir.

Rosnert Ludovic Alissoutin

 

Le site de Rosnert Ludovic Alissoutin semble, malheureusement, ne plus fonctionner...

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04/10/2009

The Cross

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Avant de tourner "Témoin de Jéhovah", Prince, dont la musique a toujours été parcourue d'une forte charge de quête spirituelle, avait écrit cette chanson belle et simple... que les sulfureux Laibach ont repris à leur sauce.

 

 

Black day, stormy night
No love, no hope in sight
Don't cry, he is coming
Don't die without knowing The Cross


Ghettos 2 the left of us
Flowers 2 the right
There'll be bread 4 all of us
If we can just bear The Cross

Sweet song of salvation
A pregnant mother sings
She lives in starvation
Her children need all that she brings

We all have our problems
Some are BIG, some are small
Soon all of our problems
Will be taken by The Cross

 

 

Black day, stormy night
No love, no hope in sight
Don't cry 4 he is coming
Don't die without knowing The Cross

Ghettos 2 the left of us
Flowers 2 the right
There'll be bread 4 all, y'all
If we can just, just bear The Cross, yeah

We all have our problems
Some are BIG, some are small
Soon all of our problems, y'all
Will be taken by The Cross

The Cross

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03/10/2009

La France a-t- elle besoin de l’immigration ?

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Est-ce que la France a encore besoin d’immigration ? Non, répond Robert Albarèdes, homme de gauche et laïc convaincu, dans une série d’articles mis en ligne par le site Riposte laïque. Voir les articles, ici (1/4), là (2/4), encore là (3/4) et enfin ici (4/4)

De quoi dégoûter Jacques Attali.

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Partie 1 :

 

L’immigration participe du renforcement du système capitaliste libéral - L’immigration clandestine - A qui profite les trafics - La démographie - Le nombre d’immigrés - De l’immigration du travail à l’immigration de peuplement - Le surchomage des immigrés réguliers -

 

Partie 1 : podcast

 


Durée : 23 mn

 

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Partie 2 :

 

Le coût de l’immigration - Les difficultés d’intégration - volonté européenne de démantèlement des Nations par les régions - Communautarisme - Les gauchistes : idiots utiles du capitalisme sur le dos de l’armée de réserve du capital - Les raisons du vote ouvrier en faveur du FN - Les solutions : régularisation ou moratoire ? - Assimilation - Les débouchés politiques ?

 

Partie 2 : podcast

 


Durée : 16 mn

 

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Trouvé chez La Luette

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01/10/2009

Histoire d’une alliance entre l’islamisme et le National-Socialisme

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« Nous avons laissé la question de l’islam flotter trop longtemps, car nous sommes tolérants et bien paresseux. Il faut, de temps à autre, courir le risque de se voir coller une étiquette moins flatteuse, car il y a certaines choses pour lesquelles on ne doit pas montrer de tolérance. »

Margrethe II, reine du Danemark

 

 

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Partie 1 :

Durée : 19 mn

La brigade Nord africaine- El Maadi- Henri Laffond-La Handschard- La phalange Nord Africaine de Doriot- les mouvements d’indépendance algérienne et les manifestations anticoloniales- Sétif.

 

Partie 1 : podcast


Durée : 19 mn

 

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Partie 2 :

Durée : 26 mn

Les Fréres musulmans et Hassan el Banna - Le grand Mufti de Jérusalem - La Palestine - La religion et le Nazisme - Sadate, Nasser, Khomeiny, le nationalisme arabe et le National Socialisme - Arafat, neveu du grand Mufti de Jérusalem, Hadj Amine Husseini

 

Partie 2 : podcast


Durée : 26 mn

 

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Partie 3 :

Durée : 17 mn

La résurgence de l’islamisme et les "héritiers" d’Hadj Amine Husseini - l’alliance entre l’extrême gauche et les mouvements islamistes - Georges Habache, l’extrême gauche et le banquier Nazi François Genoux - Les négationnistes : l’exemple de Garaudy, de la gauche à l’islamisme - La politique américaine au proche et moyen Orient. L’avenir du conflit israelopalestinien.

 

Partie 3 : podcast


Durée : 17 mn

 

 

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Trouvé chez La Luette

 

« Ce n'est pas l'homme qui exige de Dieu sa liberté, mais Dieu qui exige de l'homme qu'il soit libre car cette liberté est le signe de la dignité de l'homme, créé à l'image de Dieu. »

La liberté selon Dostoievsky, "L'idée russe", Nicolas Berdiaev

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29/09/2009

L'Iran va-t-il vers une République Laïque ?

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L'Iran va-t-il vers une République Laïque ?

 

Partie 1 : podcast


Durée : 23 mn

 

Partie 2 : podcast


Durée : 20 mn

 

 

Trouvé chez La Luette

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27/09/2009

Malika Sorel : "Le Puzzle de l'Intégration".

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Malika Sorel, que j'ai découvert grâce à des commentaires de XP et denis l. chez ILYS, est une femme courageuse dont l'action, espérons-le, ne sera pas qu'un coup d'épée dans l'eau.

Certes, sa démarche est celle d'une républicaine convaincue, ce qui ne peut satisfaire pleinement tous les "réacs" de la blogosphère... mais si vous saviez où ça me titille... ça m'en touche une sans remuer l'autre, comme on disait en Chiraquie.

 

Pour entendre l'émission entière, voyez ICI...

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Et puis en fouillant sur le net, j'ai trouvé cet entretien...

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A/ La République incriminée . 1/4

Présentation/ la pénalisation du débat public / les problèmes d’intégration : la faute à la République ?

Durée : 11 mn

podcast

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B/ Halte à pénitence ! 2/4

Culpabilisation / victimisation / les dérives idéologiques de la gauche et de l’extrème gauche / la violence : des raisons socio-économiques ? / Un référent culturel différent.

Durée : 20 mn

podcast

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C/ La discrimination positive : quelles conséquences ? 3/4

Définition et exemple de discrimination positive / le comptage ethnique : une solution moderne ? / Le commmunautarisme et les nouveaux privilèges / les carences d’une bonne représentativité politique et sociale.

Durée : 18 mn

podcast

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D/ Identité et insertion. 4/4

Intégration et insertion ?!? / Droit du sol / Ministère de l’identité / L’école : le creuset républicain sacrifié / les discours incantatoires des pseudo-républicains.

Durée : 18 mn

podcast

Entretien trouvé ICI... chez La Luette... dont je conseille le parcours, fort intéressant et bourré de petites informations intelligentes et réjouissantes.

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Voyez également cet entretien avec Malika Sorel sur le site de L'Observatoire du Communautarisme.

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26/09/2009

22 ans de mariage

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Anniversaire de mariage. 22 ans. Et bientôt 25 ans, en Mars prochain, qu'Irina me supporte. Et certains jours je suis insupportable. Ma douceur en est douloureuse de ne pouvoir la couronner comme je le souhaite. Mais qu'importe. Nous sommes de ces couples, forts rares m'a-t-on certifié en maintes occasions, qui se comprennent sans se parler, du coup qui évitent de parler pour ne rien dire. Un regard et le temps devient un marbre qui arrête son écoulement. Nous connaissons le prix des choses, le prix des épreuves traversées, la Liberté assumée qui étouffe les êtres à systèmes aux certitudes lavasses, conventionnels ou élaborateurs de fastidieuses théories. Ses seuls yeux me sourient et sa souffrance me déchire. Sa joie m'élève. Nous vieillissons bien. Nous vieillirons ensemble. Car la Vie est la plus forte et que nous conjuguons avec elle, respectueusement, malgré nos erreurs d'écoliers et nos déviances décadentes.

"Le mariage est et restera le voyage de découverte le plus important que l'homme puisse entreprendre." Sören Kierkegaard

"Le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l'habitude." Honoré de Balzac

mit diesem Herz hab ich die Macht
die Augenlider zu erpressen
ich singe bis der Tag erwacht
ein heller Schein am Firmament
Mein Herz brennt

 

 

 

 

 

 

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23/09/2009

La nouvelle extrême-droite, par Jean Robin

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Trouvé ce livre gratuit chez ILYS

En guise de réflexion...

Voyez ici...


 

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07/09/2009

Dieu est mort

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« La plus inouïe des littératures est résultée de ce blocus. C'est à se demander, vraiment, si Sodome et Gomorrhe que Jésus, dans son Évangile, a déclarées "tolérables", ne furent pas saintes et d'odeur divine, en comparaison de ce cloaque d'innocence.

Le grand jour approche ! -- La vie n'est pas la vie, -- Le Seigneur est mon partage, -- Où en sommes-nous ? -- L'éclair avant la foudre, -- L'horloge de la passion, -- Le ver rongeur, -- Gouttes de rosée, -- Pensez-y bien ! -- Le beau soir de la vie, -- L'heureux matin de la vie, -- Au ciel on se reconnaît, -- L'échelle du ciel, -- Suivez-moi et je vous guiderai, -- La manne de l'âme, -- L'aimable Jésus, -- Que la religion est donc aimable ! -- Plaintes et COMPLAINTES du Sauveur, -- La vertu parée de tous ses charmes, -- Marie, je vous aime, -- Marie mieux connue, -- Le catholique dans toutes les positions de la vie, etc. Tels sont les titres qui sautent à l'oeil, aussitôt qu'on regarde une boutique de livres dévots.

Et il ne faudrait pas se hâter de croire à d'insignifiantes plaquettes. L'aimable Jésus, à lui seul, a trois volumes. La bêtise de ces ouvrages correspond exactement à la bêtise de leurs titres. Bêtise horrible, tuméfiée et blanche ! C'est la lèpre neigeuse du sentimentalisme religieux, l'éruption cutanée de l'interne purulence accumulée en un douzaine de générations putrides qui nous ont transmis leur larcin !

Une inqualifiable librairie de la rue de Sèvres vend ceci, par exemple : Indicateur de la ligne du ciel. Un tout petit papier de la dimension d'un paroissien, pour y être inséré comme une pieuse image. La première page offre précisément la vue consolante d'un train de chemin de fer, sur le point de s'engouffrer dans un tunnel, au travers d'une petite montagne semée de tombes. C'est "le tunnel de la mort" au-delà duquel se trouve "le Ciel, l'Éternité bienheureuse, la Fête du Paradis". Ces choses sont expliquées en trois pages minuscules de cette écriture liquoreusement joviale, que le journal le Pèlerin a propagée jusqu'aux derniers confins de la planète, et qui paraît être le dernier jus littéraire de la saliveuse caducité du christianisme. On prend son billet d'aller sans retour, au guichet de la Pénitence, on paie en bonnes oeuvres, qui servent en même temps de bagages, il n'y a pas de wagons-lits, et les trains les plus rapides sont précisément ceux où l'on est le plus mal. Enfin, deux locomotives : l'amour en tête, et la crainte en queue. "En voiture, Messieurs, en voiture !" Le bienveillant opuscule nous laisse malheureusement ignorer si les dames sont admises, s'il leur est accordé de faire un léger persil, ou s'il est loisible d'organiser des bonneteaux, comme dans les trains de banlieue. Ce candide blaguoscope n'a l'air de rien, n'est-ce pas ! C'est le hoquet de l'agonie pour la Foi chrétienne, d'abord, ensuite pour toute la spiritualité de ce monde qu'elle a engendré, dont elle est l'unique substrat, et qui ne lui survivra pas un quart d'heure. Mais que penser d'un clergé qui tolère ou encourage cette pollution du troupeau qu'on lui a confié, qui prend pour de l'humilité l'enfantillage du crétinisme le plus abject, et que la plus timidement conjecturale hypothèse de l'existence d'un art moderne transporte d'indignation ?

Retranché dans les infertiles glaciers du siècle de Louis XIV, les plus hautes têtes contemporaines ont passé devant lui, sans mieux obtenir qu'un outrage ou une dédaigneuse constatation. Des écrivains de la plus curative magnitude se sont offerts pour infuser un peu de sang jeune à la carcasse desséchée de leur aïeule. Ils en ont été reniés, maudits, placardés d'immondices : -- C'est vous qui êtes centenaires et décrépits ! leur crie-t-elle de sa gueule vide, et le seul grand artiste qui ait honoré sa boutique depuis trente ans, Jules Barbey d'Aurevilly, est mis au pilon sur un ordre formel de l'Archevêché de Paris.

Il est vrai qu'elle a ses grands écrivains, l'Église gallicane tombée en enfance ! Elle arbore, par exemple, au plus haut de sa corniche, un évêque non moindre que le schismatique Dupanloup, dont les écoeurantes grisailles sur l'Éducation la font clignoter, comme si c'étaient des torrents de pourpre. Ce porte-mitre, qui fut la honte de l'épiscopat le plus médiocre qu'on ait jamais vu, est considéré comme un porte-foudre intellectuel par ceux-la même qui méprisent l'étonnante bassesse de son caractère. De Pavone Lupus factus, disait-on à Rome pendant le Concile, en décomposant le nom de Mademoiselle sa mère. On a beau savoir l'insolence tyrannique et l'incurie pleine de faste de ce pasteur aux douze vicaires généraux, qui ne put jamais résider dans son diocèse, on a beau connaître la turpitude de ses intrigues politiques et l'immonde hypocrisie du révolté qui trahissait l'Église universelle, en protestant de son désir filial de "ne pas exposer le Pape à l'humiliation d'un vote incertain", n'importe ! on le vénère comme un maître, et la dysenterie littéraire de ce Trissotin violet, dont le plus infime journaliste hésiterait à signer les livres, passe, dans le monde catholique, pour le débordement du génie.

 

Infiniment au dessous de ce prélat, resplendissant comme elles peuvent, des améthystes inférieures, et des subalternes crosses : les Landriot, les Gerbet, les Ségur, les Mermillod, les La Bouillerie, les Freppel, infertiles époux de leurs églises particulières et glaireux amants d'une muse en fraise de veau qui leur partage ses faveurs.

Puis des soutaniers sans nombre : les Gaume, les Gratry, les Pereyve, les Chocarne, les Martin, les Bautain, les Huguet, les Norlieu, les Doucet, les Perdrau, les Crampon, tout un fourmillement noir sur la rhétorique décomposée des siècles défunts. On peut en empiler cinquante mille de ces cerveaux, et faire l'addition. Le total ne fournira pas l'habillement complet d'une pauvre idée.

Du côté des laïques, on exhibe à l'admiration du bon fidèle un assortiment considérable de cuistres guindés comme des pendus et arides comme les montagnes de la lune, tels que Poujoulat, Montalembert, Ozanam, Falloux, Cochin, Nettement, Nicolas, Aubineau, Léon Gautier, historiens ou philosophes, hommes politiques ou simples conférenciers. C'est la voix lactée du firmament littéraire. Ces roussins de l'esthétique religieuse ont confisqué la pensée humaine et l'ont coffrée dans la geôle obscure des petites convenances et des solennelles rengaines du grand siècle. Nul n'est admis à subsister sans leur permission, et le plus grand art qui fut jamais, le Roman moderne, en qui s'est résorbée toute conception, est jugé comme rien du tout, quand ils apparaissent.

Mais le phénix d'entre ces volailles, c'est Henri Lasserre, le Benjamin du succès. Il devient inutile de regarder les autres, aussitôt que ce virtuose entre en scène, puisqu'il résume, en sa personne l'onction des pontifes, le pédantisme chenu des hauts critiques et la graisseuse faconde des hagiographes. Il ajoute à ces dons si rares le surcroît tout personnel d'une suffisance de Gascon à décourager toutes les Garonnes. C'est un commis-voyageur dans la piété, un Gaudissart du miracle, qui place, mieux que pas un, ses petites guirlandes virginales en papier d'azur. Aussi, la plus incontinente fortune s'est hâtée d'accourir vers cet audacieux accapareur, qui débitait la Vierge Marie dans les boutiques et dans les marchés. Il n'a fallu rien moins que le triomphe presque divin de Louis Veuillot pour contre-balancer un tel crédit, -- et le pur contemplatif, Ernest Hello, est mort ignoré, dans le resplendissement de leurs gloires.

Il est vrai encore que la même main rémunératrice retient, sur le coeur fossile de cette Église hantée du néant, le vétuste Pontmartin, rossignol de catacombes dont l'eunuchat réfrigère opportunément, les préhistoriques ardeurs. Il n'est pas moins véritable qu'on ramasse à la bouche du collecteur, où il sophistiquait le guano, un Léo Taxil, désormais adjudant de Dieu et tambouriné prophète.

Enfin, les pasteurs des âmes fertilisent de leurs bénédictions la bonne presse, instituée par Louis Veuillot pour l'inexorable déconfiture des établissements de bains de la pensée. Après cela, porte close. Haine, malédiction, excommunication et damnation sur tout ce qui s'écartera des paradigmes traditionnels...

"Le clergé saint fait le peuple vertueux, -- a dit un homme puissant en formules, -- le clergé vertueux fait le peuple honnête, le clergé honnête fait le peuple IMPIE." Nous en sommes au clergé honnête et nous avons des prédicateurs tels que le P. Monsabré.

On a fait à ce misérable la réputation d'un grand orateur. Or, ce piètre thomiste, cet écolâtre exaspérant, systématiquement hostile à toute spontanée illumination de l'esprit, n'a ni une idée, ni un geste, ni une palpitation cordiale, ni une expression, ni une émotion. C'est un robinet d'eau tiède en sortant, glacée quand elle tombe. Et il lui faut toute une année pour nous préparer ces douches !

Il se trouve des naïfs que cette vacuité stupéfie. Mais c'est comme cela qu'on les fabrique tous, depuis longtemps, les annonciateurs du Verbe de Dieu !

Une glaire sulpicienne qu'on se repasse de bouche en bouche depuis deux cents ans, formée de tous les mucus de la tradition et mélangée de bile gallicane recuite au bois flotté du libéralisme ; une morgue scolastique à défrayer des millions de cuistres ; une certitude infinie d'avoir inhalé tous les souffles de l'Esprit-Saint et d'avoir tellement circonscrit la Parole que Dieu même, après eux, n'a plus rien à dire. Avec cela, l'intention formelle, quoique inavouée, de n'endurer aucun martyre et de n'évangéliser que très peu de pauvres ; mais une condescendante estime pour les biens terrestres, qui refrène en ces apôtres le zèle chagrin de la remontrance et les retient de contrister l'opulente bourgeoisie qui pavonne au pied de leur chaire. Tout juste la dose congrue, -- presque impondérable, -- de bave amère, sur les délicates fleurs du Grand Livre, pour lesquelles fut inventée la distinction laxative du précepte et du conseil. Enfin l'éternelle politique régénératrice, l'inamovible gémissement sur les spoliations de la Libre Pensée et l'incommutable anxiété de péroraison sur l'avenir présumé de la chère patrie... Quand on entend autre chose, c'est qu'on a la joie d'être sourd ou l'irrévérencieuse consolation de dormir.

Le P. Monsabré est incontestablement le sujet le plus réussi, et les bonnes maisons où se conditionne l'article travaillent, présentement, à lui manufacturer d'innombrables émules. Il y a bien aussi un autre courant qu'il faudrait appeler Didonien, où la médiocrité d'âme paraît plus complète encore et le génie plus absent. Car ils sont de divers paillons, les bateleurs, dans l'Ordre dominicain tel que l'a confectionné ce trombone libérâtre de Lacordaire. Ils ont tous, plus ou moins, la nostalgie du boniment. Mais le Didon, qui ne se satisfait pas d'être une bouche du néant, et qui va prostituant sa robe de moine sur les tréteaux du cabotinisme international, nous sortirait du clergé honnête pour nous mener droit aux soutaniers apostats ou schismatiques, -- ce qui serait évidemment moins décisif, comme sputation à la Face endurante du Christ !

Quant aux autres serviteurs de l'autel et à la masse entière des fidèles, c'est inexprimable et confondant.

On se serre, on se tient les coudes, on s'empile en fumier d'imbécillité et de lâcheté. On se précipite au Rien de la pensée, pour échapper à la contamination du libertinage ou de l'incrédulité.

En même temps, par un repli tout orthodoxe, on met soigneusement à profit l'impiété du siècle pour allonger quelque peu la corde des prescriptions ecclésiastiques. L'Église ayant réduit à presque rien la rigueur de ses pénitences, dans l'espoir toujours déçu d'un plus prompt retour des brebis folâtres qu'elle a perdues, les moutons demeurés fidèles utilisent, en gémissant au fond du bercail, les regrettables concessions de leurs pasteurs et toutes les pratiques suivent la même pente, l'époque n'étant pas du tout à l'héroïsme des oeuvres surérogatoires.

Jamais, d'ailleurs, il ne fut autant parlé d'oeuvres. S'occuper d'oeuvres, être dans les oeuvres, sont des locutions acclimatées, significatives de tout bien, quoiqu'elles aient l'air, dans leur imprécision, d'impliquer, au moral, un protestantisme limitrophe des plus imminents. Les catholiques, en effet, entendent et pratiquent la charité, l'amour de leurs frères indigents, à la manière protestante, c'est-à-dire avec ce faste usuraire qui exige l'entier abandon préalable de la dignité du Pauvre, en échange des plus dérisoires secours. Il est presque sans exemple qu'un de ces chrétiens gorgés de richesses ait pris dans ses bras son frère ruisselant de pleurs, pour le sauver en une seule fois, en payant sa rançon d'une partie de son superflu.

Cela ressemble même à une politique. "Vous aurez toujours des pauvres parmi vous", dit l'Évangile, et cette parole effrayante, qui condamne les détenteurs, est précisément l'occasion du sophisme de cannibales qui procure leur sécurité. Dieu a réglé qu'il y aurait toujours des pauvres, afin que les riches se consolassent pieusement de ne l'être pas, en se résignant à la nécessité providentielle de ne pas diminuer leur nombre.

Il leur faut donc des pauvres pour s'attester à eux-mêmes, au meilleur marché possible, la sensibilité de leurs tendres coeurs, pour prêter à la petite semaine sur le Paradis, pour s'amuser enfin, pour danser, pour décolleter leurs femelles jusqu'au nombril, pour s'émotionner au champagne sur les agonisants par la faim, pour laver d'un bol de bouillon les fornications parfumées où les plus altissimes vertus peuvent se laisser choir.

On serait forcé d'en faire pour eux s'il n'y en avait pas, car il leur en faut pour toutes les circonstances de la vie, pour la joie et pour la tristesse, pour les fêtes et pour les deuils, pour la ville et pour la campagne, pour toutes les attitudes d'attendrissement que les poètes ont prévues. Il leur en faut absolument, pour qu'ils puissent répondre à la Pauvreté : Nous avons NOS pauvres, et, d'un geste lassé, se détourner de cette agenouillée lamentable, que le Sauveur des hommes a choisie pour son Épouse et dont l'escorte est de dix mille anges.

Il se peut que le Dieu terrible, Vomisseur des Tièdes, accomplisse, un jour, le miracle de donner quelque sapidité morale à cet écoeurant troupeau qui fait penser, analogiquement, à l'effroyable mélange symbolique d'acidité et d'amertume que le génie tourmenteur des Juifs le força de boire dans son agonie.

Mais il faudra, c'est fort à craindre, d'étranges flambées et l'assaisonnement de pas mal de sang pour rendre digérables, en ce jour, ces rebutants chrétiens de boucherie.

Il faudra du désespoir et des larmes, comme l'oeil humain n'en versa jamais, et ce seront précisément ces mêmes impies tant méprisés par eux, du haut de leurs dégoûtantes vertus, -- mais justement désignés pour leur châtiment, saintement élus pour leur confusion parfaite, -- qui les forceront à les répandre !...

En attendant, le Christ est indubitablement traîné au dépotoir.

Cette Face sanglante de Crucifié qui avait dardé dix-neuf siècles, ils L'ont rebaignée dans une si nauséabonde ignominie, que les âmes les plus fangeuses s'épouvantent de Son contact et sont forcées de s'en détourner en poussant des cris.

Il avait jeté le défi à l'opprobre humain, ce Fils de l'homme, et l'opprobre humain L'a vaincu !

Vainement, Il triomphait des abominations du Prétoire et du Golgotha, et du sempiternel recommencement de ces abominations du Mépris. Maintenant, Il succombe sous l'abomination du RESPECT !

Ses ministres et Ses croyants, éperdus de zèle pour l'Idole fétide montée de leurs coeurs sur Son autel, L'ont éclaboussé d'un ridicule tellement destructeur, nous ne disons pas de l'adoration, mais de la plus embryonnaire velléité d'attendrissement religieux, que le miracle des miracles serait, à cette heure, de Lui ressusciter un culte.

Le songe tragique de Jean-Paul n'est plus de saison. Ce n'est plus le Christ pleurant qui dirait aux hommes sortis des tombeaux :

-- Je vous avais promis un Père dans les cieux et Je ne sais où Il est. Me souvenant de ma promesse, Je L'ai cherché deux mille ans par tous les univers, et Je ne L'ai pas trouvé et voici, maintenant, que Je suis orphelin comme vous.

C'est le Père qui répondrait à ces âmes dolentes et sans asile :

-- J'avais permis à Mon Verbe, engendré de Moi, de Se rendre semblable à vous, pour vous délivrer en souffrant. Vous autres, Mes adorateurs fidèles, qu'ils a cautionnés par Son Sacrifice, vous venez Me demander ce Rédempteur dont vous avez contemné la fournaise de tortures et que vous avez tellement défiguré de votre amour qu'aujourd'hui, Moi-même, Son Consubstantiel et Son Père, Je ne pourrais plus Le reconnaître...

Je suppose qu'Il habite le tabernacle que Lui ont fait ses derniers disciples, mille fois plus lâches et plus atroces que les bourreaux qui L'avaient couvert d'outrages et mis en sang.

SI VOUS AVEZ BESOIN DE MON FILS, CHERCHEZ-LE DANS LES ORDURES. »

Léon Bloy, Le Désespéré

 

 

« Et cependant, tandis qu’ils consolaient les affligés, réconfortaient les opprimés et les désespérés, soutenaient les débiles, offraient aux individus atteints dans leur santé mentale et aux furieux le refuge des cloîtres ou des asiles, que durent-ils faire au surplus, pour travailler par principe et avec bonne conscience à la conservation de tous les êtres malades et souffrants, c’est-à-dire, en fait et en vérité, à la détérioration de la race européenne ? Mettre sens dessus dessous toutes les valeurs, voilà ce qu’ils durent faire ! Et brider les forts, débiliter les grandes espérances, calomnier le bonheur qui vient de la beauté, pervertir tout ce qui est orgueilleux, viril, conquérant, dominateur, tous les instincts qui appartiennent au type humain le plus élevé et le plus accompli en y introduisant l’incertitude, les tourments de conscience, le goût de se détruire muer même tout attachement à la terre et à la domination de la terre en haine de la terre et des choses terrestres. Voilà la tâche que l’Eglise s’est prescrite et qu’elle devait se prescrire, jusqu’à ce que s’imposât enfin son ordre des valeurs, où les idées de "renoncement au monde", de "mortification des sens" et d’"homme supérieur" se confondent en une seule notion. Si on pouvait embrasser d’un seul coup d’œil, avec le regard ironique et indifférent d’un dieu épicurien, la comédie étrange et douloureuse, à la fois subtile et grossière, du christianisme européen, on ne finirait pas de s’étonner et de rire : ne semble-t-il pas qu’une seule volonté a régné sur l’Europe depuis dix-huit siècles, et que cette volonté était de transformer l’homme en un avorton sublime ? »

Nietzsche, Par delà bien et mal

 

 

« CHRÉTIEN ET ANARCHISTE. — Lorsque l’anarchiste, comme porte-parole des couches sociales en décadence, réclame, dans une belle indignation, le "droit", la "justice", les "droits égaux", il se trouve sous la pression de sa propre inculture qui ne sait pas comprendre pourquoi au fond il souffre, — en quoi il est pauvre en vie… Il y a en lui un instinct de causalité qui le pousse à raisonner : il faut que ce soit la faute à quelqu’un s’il se trouve mal à l’aise… Cette "belle indignation" lui fait déjà du bien par elle-même, c’est un vrai plaisir pour un pauvre diable de pouvoir injurier — il y trouve une petite ivresse de puissance. Déjà la plainte, rien que le fait de se plaindre peut donner à la vie un attrait qui la fait supporter : dans toute plainte il y a une dose raffinée de vengeance, on reproche son malaise, dans certains cas même sa bassesse, comme une injustice, comme un privilège inique, à ceux qui se trouvent dans d’autres conditions. "Puisque je suis une canaille tu devrais en être une aussi" : c’est avec cette logique qu’on fait les révolutions. Les doléances ne valent jamais rien : elles proviennent toujours de la faiblesse. Que l’on attribue son malaise aux autres ou à soi-même — aux autres le socialiste, à soi-même le chrétien — il n’y a là proprement aucune différence. Dans les deux cas quelqu’un doit être coupable et c’est là ce qu’il y a d’indigne, celui qui souffre prescrit contre sa souffrance le miel de la vengeance. Les objets de ce besoin de vengeance naissent, comme des besoins de plaisir, par des causes occasionnelles : celui qui souffre trouve partout des raisons pour rafraîchir sa haine mesquine, — s’il est chrétien, je le répète, il les trouve en lui-même… Le chrétien et l’anarchiste — tous deux sont des décadents. — Quand le chrétien condamne, diffame et noircit le monde, il le fait par le même instinct qui pousse l’ouvrier socialiste à condamner, à diffamer et à noircir la Société : Le "Jugement dernier" reste la plus douce consolation de la vengeance, — c’est la révolution telle que l’attend le travailleur socialiste, mais conçue dans des temps quelque peu plus éloignés… L’ "au-delà" lui-même — à quoi servirait cet au-delà, si ce n’est à salir l’ "en-deçà" de cette terre ?… »

Friedrich Nietzsche, Crépuscule des idoles

 

"SI VOUS AVEZ BESOIN DE MON FILS, CHERCHEZ-LE DANS LES ORDURES." Léon Bloy

MOFO

Looking for to save my save my soul
Looking in the places where no flowers grow
Looking for to fill that God shaped hole
Mother...mother sucking rock and roll (Mother...)

Holy dunc, spacejunk coming in for the splash
(Been around the back...been around the front)
White dopes on punk staring into the flash
(Been around the back...been around the front)
Looking for the baby Jesus under the trash
(Been around the back...been around the front)

Mother...mother sucking rock and roll (Mother...)
Mother [scat singing] rock and roll (Mother...)

Mother...mother...mother...
Mother...mother...mother...

Mother...am I still your son
You know I've waited for so long to hear you say so
Mother...you left and made me someone
Now I'm still a child, no one tells me no

Looking for a sound that's going to drown out the world
(Been around the back...been around the front)
Looking for the father of my two little girls
(Been around the back...been around the front)
Got the swing got the sway got my straw in lemonade
(Been around the back...been around the front)
Still looking for the face I had before the world was made
(Been around the back...been around the front)

Mother...mother sucking rock and roll (Mother...)
Bubble popping sugar dropping rock and roll (Mother...)
Mother...mother suck, yeah, fuck yeah (Mother...)

Mother...mother...mother...
Mother...mother...mother...

Soothe me mother
Move me father
Fool me brother
Woo me sister
Soothe me mother
Rule me father
Show me mother
Show me mother
Show me mother
Show me mother
Show me mother
Show me mother



Music : U2
Lyrics : Bono and The Edge

23:22 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (11) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

01/09/2009

Une certaine Extrême-Gauche se réveille...

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Une certaine extrême-gauche se réveille à propos de l'Islamofascisme...

Emission très intéressante diffusée sur Radio Libertaire, avec deux membres de "Riposte Laïque". L'animateur anarchiste de l'émission est trop crispé à mon goût... mais ça et là de belles vérités tombent.

 

podcast

 

En cliquant sur "Podcast", vous pouvez télécharger l'émission en fichier mp3 pour l'écouter chez vous quand bon vous semble, si vous ne désirez pas utiliser le lecteur en ligne.

 

Trouvé chez "Riposte Laïque"...

11:06 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (5) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

31/08/2009

Patriotisme

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

"AP. — Certains éditorialistes ont regretté que vous ayez exalté le nationalisme allemand.
GdG. — Ça doit être des MRP, ou des socialistes. Ils ne voient pas les réalités. Leurs internationalisme les aveugle.
AP. — Vous ne craignez pas qu’on vous taxe vous-même de nationalisme ?
GdG. — Mais non ! Ce que nous faisons n’a rien à voir avec le nationalisme. Le sentiment national est naturel à toutes les nations, à tous les pays. Il est aussi naturel que l’amour filial ou que l’affection familiale. Il est souhaitable qu’une nation veuille vivre, se défendre et se perpétuer. Un peuple n’est bien dans sa peau que s’il forme une nation indépendante. Le nationalisme, ça consiste à affirmer sa propre nation au détriment des autres. Le nationalisme, c’est de l’égoïsme. Nous, ce que nous voulons, c’est que tous les peuples affirment leur sentiment national."

Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, tome I

 

17:32 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook