04/03/2011
Alphabeat : Fascination...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Pour bien commencer cette journée... un peu de légèreté... un soleil Pop... une bulle de Bubble Gum...
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03/03/2011
Ordure Marxiste
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Peuple mou
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Peuple mou, peuple de suicidés, à l'art triste, aux plaisirs noirs, malgré tant de dons du ciel et de la terre ; triomphe de la canaille, démagogie, "droit des poux de manger les lions", grèves, sociétés secrètes, élections truquées, déficits budgétaires, et ce palais : un claque-dent. »
Paul Morand, Lorenzaccio ou le retour du proscrit, in L'Europe galante, 1925
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02/03/2011
Frank Marino & Mahogany Rush : I'm a King Bee
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Ne confonds point l’amour avec le délire de la possession
=--=Publié dans la Catégorie "Citadelle : Saint-Exupéry"=--=
« Ne confonds point l’amour avec le délire de la possession, lequel apporte les pires souffrances. Car au contraire de l’opinion commune, l’amour ne fait point souffrir. Mais l’instinct de propriété fait souffrir, qui est le contraire de l’amour. Car d’aimer Dieu je m’en vais à pied sur la route boitant durement pour le porter d’abord aux autres hommes. Et je ne réduis point mon Dieu en esclavage. Et je suis nourri de ce qu’il donne à d’autres. Et je sais reconnaître ainsi celui qui aime véritablement à ce qu’il ne peut être lésé. Et celui-là qui meurt pour l’empire, l’empire ne le peut point léser. On peut parler de l’ingratitude de tel ou tel, mais qui te parlerait de l’ingratitude de l’empire ? L’empire est bâti de tes dons et quelle arithmétique sordide introduis-tu si tu te préoccupes d’un hommage rendu par lui ? Celui qui a donné sa vie au temple et s’est échangé contre le temple, celui-là aimait véritablement, mais sous quelle forme se pourrait-il sentir lésé par le temple ? L’amour véritable commence là où tu n’attends plus rien en retour. Et si se montre tellement important, pour enseigner à l’homme l’amour des hommes, l’exercice de la prière, c’est d’abord parce qu’il n’y est point répondu.
Votre amour est à base de haine car vous vous arrêtez dans la femme ou dans l’homme dont vous faites vos provisions et vous commencez de haïr, pareils à des chiens quand ils tournent autour de l’auge, quiconque lorgne votre repas. Vous appelez amour cet égoïsme du repas. A peine l’amour vous est-il accordé que là aussi, comme dans vos fausses amitiés, de ce don libre vous faites une servitude et un esclavage et commencez de la minute où on vous aime, à vous découvrir lésé. Et à infliger, pour mieux asservir, le spectacle de votre souffrance. Et certes vous souffrez. Et c’est cette souffrance même qui me déplaît. Et en quoi voulez-vous que je l’admire ? Certes, j’ai marché, quand j’étais jeune, de long en large sur ma terrasse sous les étoiles brûlantes à cause de quelque esclave enfuie où je lisais ma guérison. J’eusse levé des armées pour la reconquérir. Et, pour la posséder, j’eusse jeté à ses pieds des provinces, mais Dieu m’est témoin que je n’ai point confondu le sens des choses et n’ai jamais qualifié amour, même s’il mettait en jeu ma vie, cette recherche de ma proie. L’amitié je la reconnais à ce qu’elle ne peut être déçue, et je reconnais l’amour véritable à ce qu’il ne peut être lésé. Si l’on vient te dire : "Rejette celle-là parce qu’elle te lèse...", écoute-les avec indulgence, mais ne change point ton comportement, car qui a le pouvoir de te léser ? A tous tu répondras : "M’aimer, d’abord, c’est collaborer avec moi."
Et si l’on vient te dire : "Rejette-la, car tous tes soins sont inutiles...", écoute-les avec indulgence mais ne change point ton comportement, car tu as une fois choisi. Et si l’on peut te voler ce que tu reçois, qui détient le pouvoir de te voler ce que tu donnes ?
Et si l’on vient te dire : "Ici, tu as des dettes. Ici, tu n’en as point. Ici, on reconnaît tes dons. Ici, on les bafoue", bouche-toi les oreilles à l’arithmétique.
Ainsi du temple où seul l’ami entre, mais innombrable. »
Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle
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01/03/2011
Johnny Winter : Be careful with a fool
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"Le Corps cette raison supérieure..."
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The ASHTONES: « Hammersmith Palais » (2009)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
Un des destinataires de mes "chansons du jour" m'écrit ceci :
"Bonjour Rev',
Triste nouvelle...
Le guitariste des Ashtones, Francis Collet, a trouvé la mort il y a quelques jours sur l'autoroute près de Beaune (où je travaille). Le groupe roulait sur l'autoroute, de retour de deux jours de concerts dans le sud, lorsque le guitariste qui conduisait, a reçu une balle perdue (des chasseurs qui tiraient à proximité de l'autoroute, un ricochet malheureux, semble-t-il).
Ironie du sort, ils avaient enregistré leur 1er album chez le Kaiser à Chagny (Kaiser Studio),
situé à quelques kms. Je me suis souvenu que tu leur avais consacré une chanson du jour l'année dernière..."
Et moi je souviens que j'avais découvert le groupe dans un bar à Beauvais il y presque deux ans, tout en retrouvant ce cher Rotringo qui assurait l'intérim à la basse à ce moment là... Je me souviens de ces deux guitares qui n'en faisaient qu'une, tellement synchrones, tellement puissantes... Je me souviens que je m'étais juré d'écrire quelque chose sur ce groupe qui repartait ensuite dans la nuit vers Lille, à bord d'un van de fortune... Je me souviens du silence poli ou géné en réaction à la diatribe de Rotringo et j'observe maintenant le concensus mou sur le net en général et Facebook en particulier à propos de la mort de Francis Collet... Certains de ceux qui lui "rendent hommage" aujourd'hui ne font que participer au "Bla Bla" général... Alors, je me souviens , je me rappelle :
27/02/2010 – ASHTONES: « Hammersmith Palais » (2009)
"Regardez un agenda des salles de France, toujours les mêmes merdes partout, bookées après que ces messioous soient allés faire leurs emplettes dans les showcases comme Bourges ou les Trans. Cette bande de chancres issue des sales cons qui, dans les années 80 et 90, ont "professionnalisé" les "musiques zactuelles", "labellisé" les "lieux de diffusion" et transformé une musique qui sentait la sueur et la rébellion en un tas de coureurs de star'ac' ou autres merdes. Je les vomis, ils me dégoûtent, ils sont trop nombreux et c'est pas demain la veille qu'ils vont descendre de leur petits paniers garnis de fonctionnaires des musiques électrifiées." Ainsi parle El Rotringo en 2010, un vieil ours pas si fatigué que ça, puisqu'il rempile avec les Ashtones et reprend sa basse pour foutre le feu un peu partout en France, en Allemagne et dans tous les endroits où on tolère encore un peu de bruit, de sueur et de fumée.
Si vous êtes dans le coin, le prochain happening aura lieu à La Chimère, à Lille, le 3 Mars, et vous pouvez aller embrasser l'animal de ma part, il ne mord pas.
Si c'est trop loin pour vous, le "old partner in crime " et ses collègues seront un jour ou l'autre près de chez vous pour séduire vos copines et leurs mamans à grands coups de riffs édentés et de sourires carnassiers !
Astones : Hammersmith Palais.mp3
Ici, un article avec le portrait de Francis Collet...
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...
00:28 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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28/02/2011
Honneur... Ernst Jünger
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
"Toute chose exquise est un présent du hasard, le meilleur en la vie est gratuit." Ernst Jünger
21:27 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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23/02/2011
Robespierre, Hitler, Lénine
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
I. La révolution.
Marquant la naissance officielle de la modernité, c’est précisément la Révolution française qui a la première fait du massacre la conséquence rationnelle de l’énoncé d’un principe politique. La première tentative de génocide de l’histoire moderne eut la Vendée pour théâtre : 180 000 hommes, femmes, et enfants tués au seul motif d’être nés. Parlant des Vendéens, Couthon déclarait le 10 juin 1794 : « Il s’agit moins de punir que de les anéantir ». Vis-à-vis de leurs ennemis respectifs, réels ou supposés, les totalitarismes du XXè siècle ont réagi comme les révolutionnaire français : par la volonté d’extermination, avec toujours cette même idée que l’anéantissement de l’ennemi conditionne le salut du monde. Mais la Révolution française fut aussi la première à mobiliser les masses et à imposer à ses partisans politiques la rupture de tous leurs autres liens. La première également à parfaire le processus de destruction des corps intermédiaires, dans l’intention d’éliminer tout ce qui pouvait faire obstacle entre le pouvoir central et des individus atomisés.
II. Le totalitarisme.
Le fanatisme totalitaire, en même temps qu’il prolonge une intolérance de type proprement religieux, apparaît aussi comme profondément modelé par la modernité. Ce caractère moderne est visible d’emblée dans le communisme soviétique. Porté par l’optimisme radical de la théorie du progrès et par l’idée qu’il est possible de créer un homme nouveau qui règnera sur un monde transformé tel qu’il doit l’être, celui-ci adhère en effet pleinement au rationalisme et au scientisme des Lumières. On y retrouve l’affirmation prométhéenne qu’il n’y a pas de nature humaine, que le monde n’est qu’un objet de l’homme et que la terre entière peut être soumise au règne de la raison. La collectivisation, avec son corollaire obligé d’industrialisation, est elle-même éminemment moderne : la dékoulakisation vise avant tout à contraindre une classe paysanne « archaïque »à accepter les principes de la modernité.
Mais cette modernité est également présente dans le nazisme […]. Derrière un archaïsme de façade et une idéologie officielle qui n’a d’ailleurs jamais été véritablement unifiée, le régime hitlérien s’est largement employé à parfaire la modernisation de l’Allemagne. Il a, comme le communisme, importé massivement les méthodes du taylorisme et du fordisme – la différence étant que l’URSS n’est jamais sortie de la pénurie, tandis que la société allemande a déjà connu sous le IIIè Reich un début de consommation de masse –, rationalisé la production, donné à la technique une place de premier rang, favorisé le développement des grandes villes. Il se réclamait d’une mystique de « la terre et du sang », mais il a largement contribué à liquider la paysannerie allemande. Il chantait les vertus de la femme au foyer, mais il l’a mise massivement au travail.
L’Ecole de Francfort n’avait pas tort, de ce point de vue, de considérer que le nazisme n’aurait pas été possible sans le rationalisme des Lumières, qu’il prétendait pourtant combattre. La prééminence de la technique, la domination toujours plus grande du monde par l’homme et le règne de la subjectivité bourgeoise constituent selon T. Adorno et M. Horkheimer, un ensemble indissociable de la compréhension du système concentrationnaire. Le totalitarisme ne peut en effet apparaître que lorsque la connaissance a été identifiée à la « calculabilité du monde » et qu’on été supprimées toutes les structures « opaques » qui faisaient auparavant obstacle à la marche irrésistible vers la maîtrise totale. Dès 1939, Horkheimer écrivait que « l’ordre né en 1789 comme une route vers le progrès portait avec lui la tendance au nazisme ». Il ajoutait que le nazisme « est la vérité de la société moderne » et que le combattre « en référence à la pensée libérale revient à s’appuyer sur ce qui lui a permis de l’emporter ».
III. Aujourd'hui.
Le marché, la technique et la communication affirment aujourd’hui, avec d’autres méthodes, ce que les Etats, les idéologies et les armées affirmaient hier : la légitimité de la domination complète du monde. La fantasme de transparence et la maîtrise totale à l’œuvre dans les systèmes totalitaires est lui aussi toujours là. La société libérale continue à réduire l’homme à l’état d’objet en réifiant les rapports sociaux, en transformant les citoyens-consommateurs en esclaves de la marchandise, en ramenant toute valeur aux critères de l’utilité marchande. L’économique a repris aujourd’hui la prétention du politique à détenir la vérité ultime sur les affaires humaines.
On constate aussi que, dans les sociétés libérales, la normalisation n’a pas disparu, mais changé de forme. La censure par le marché a remplacé la censure politique. Les dissidents ne sont plus déportés ni fusillés, mais marginalisés, maintenus à l’écart ou réduits au silence. La publicité a relayé la propagande, et le conformisme prend la forme de la pensée unique. « L’égalisation des conditions » dont Tocqueville craignait qu’elle ne fasse surgir un nouveau despotisme, engendre mécaniquement la standardisation des goûts, des sentiments, des mœurs. Les habitudes de consommation façonnent de manière de plus en plus uniforme les comportements sociaux. Les modes de vies singuliers disparaissent peu à peu.
A. de Benoist, Communisme et nazisme. 25 réflexions sur le totalitarisme, Paris, Le Labyrinthe, 1998, pp. 117-122 et 139.
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Quand l'AFP dit "non"...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
En me rendant sur la partie administrative de mon Blog, je tombe là-dessus...
"Votre blog a fait l'objet d'une plainte de l'AFP concernant des articles que vous avez publié sans en avoir l'autorisation et listés ci-dessous. Ces articles ont été retirés de la publication et sont à présent en mode brouillon. Vous ne devez pas remettre en ligne ces contenus faute de quoi nous serons amenés à fermer l'accès à votre blog, conformément aux CGU. Articles retirés : http://incarnation.blogspirit.com/archive/2008/02/25/salam-aleykoum-les-mecreants.html, http://incarnation.blogspirit.com/archive/2008/09/19/paix-et-prosperite-salam.html"
Splendide. Les articles en question, en fait, renvoyaient à des informations de l'AFP ou reprenaient un article du Nouvelle Observateur qui reprenait lui-même des informations de l'AFP. Le tout encore trouvable gratuitement partout sur le Net. D'ailleurs je mettais mes sources en liens par respect et pour indiquer ma bonne foi. Et on me demande de virer les articles en question... mieux... on les vire pour moi. Big Brother veille. Quant aux articles en question, ils traitaient des émeutes islamistes au Danemark, ainsi que de l'autorisation d'épouser les jeunes fillettes de 7 ou 9 ans en Islam pour "faire comme le Prophète". Tout de même curieux.
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16/02/2011
Les 14 commandements de Charles J. Sykes à l'attention des jeunes branleurs...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Trouvé chez la charmante Crevette. D'après mon ex-camarade vénitien, Eric qui vit aux USA, les élèves de France devraient apprendre ce qui suit par coeur. Mouaiff ! Leurs parents devraient peut-être le faire avant eux... tout cela me semble bien difficile. Au début je me suis dit : "on voit l'écart monumental qui existe entre la Gauche américaine et la Gôche française". Ben oui, sur la toile ces "commandements" sont attribués à Bill Gates... Bill Gates a soutenu Obama lors des dernières élections américaines. Il a certes déjà donné du pognon aussi bien aux démocrates qu'aux républicains, mais sans doute est-ce par esprit démocratique. En tout cas, en créateur et entrepreneur, il sait ce qu'est la réalité et c'est bien à celle-ci que nous sommes sensés préparer nos jolies têtes blondes au lieu de leur parler des "35h00", de bosser moins et de réclamer plus, de la retraite à 60 ans, et toutes ces conneries sociétales qui nous pétrifient sur place, nous interdisent d'avancer. Bonne bourre les malandrins. Bon... je ne sais pas d'où provient ce "Hoax", car c'en est un... mais ça n'est pas très grave car cela ne change rien aux propos qui sont tenus. Ces "11 commandements" qui circulent sur la toile sont, en fait, tirés des "50 règles" de Charles J. Sykes qui a écrit, entre autre, des articles pour "American Thinker". Merci à Scalp de me l'avoir signalé. Après une courte recherche (je ne me suis pas encore transformé en "spécialiste de Charles J. Sykes), il s'avère que ces "11 commandements" sont tirés d'un livre intitulé : "50 Rules kids won't learn in school", au sein duquel Charles J. Sykes nous apprend que l'enseignement politiquement correct de l'école n'est pas assez formateur. Autrement dit, nos jolies petites têtes blondes (ou rousses ou brunes, je suis pas raciste) ne sont pas prêtes à affronter la réalité comme il se doit. Déjà des esclaves avant que d'être adultes. Life is sweet.
Qu'importe, je reproduis ici les "commandements" en question, car ils valent la peine d'être lus et j'y ajoute 3 autres "commandements" qui ne figuraient pas dans la liste chopée chez la Crevette qu'après enquête j'ai trouvé sur la toile. Enjoy !
Règlement 1 : La vie est injuste, habituez vous !
Règlement 2 : Le monde se fout de votre amour-propre. Le monde s'attendra à ce que vous accomplissiez quelque chose AVANT que vous ne vous félicitiez vous-même.
Règlement 3 : Vous ne gagnerez pas $60,000 l'an en sortant de l'école. Vous ne serez pas vice-président avec cellulaire fourni avant d'avoir gagné ces deux privilèges.
Règlement 4 : Si vous croyez que votre professeur est dur avec vous, attendez d'avoir un patron.
Règlement 5 : Travailler dans une friterie n'est pas s'abaisser, vos grands-parents avaient un mot différent pour ça : ils appelaient ça une opportunité.
Règlement 6 : Si vous gaffez, CE N'EST PAS LA FAUTE DE VOS PARENTS, arrêtez de chialer et apprenez de vos erreurs.
Règlement 7 : Avant que vous naissiez, vos parents n'étaient pas aussi ennuyeux qu'ils le sont maintenant, ils sont devenus comme ça en payant vos factures, en nettoyant vos vêtements et à vous entendre raconter combien bons et cools vous vous croyez. Ainsi, avant de sauver les forêts tropicales des parasites de la génération de vos parents, commencez donc par faire le ménage dans la garde-robe de votre propre chambre.
Règlement 8 : Votre école s'est peut-être débarrassée du système gagnant-perdant, mais PAS LA VIE. Dans certaines écoles, on a aboli les notes de passage et on vous donne autant de chances que vous voulez d'obtenir la bonne réponse. Ceci ne ressemble d'aucune façon à la vraie vie.
Règlement 9 : La vie n'est pas divisée en semestres. L'été n'est pas une période de congé et très peu d'employeurs sont disposés à vous aider à VOUS TROUVER, faites ça sur votre propre temps.
Règlement 10 : La télévision n'est pas la vraie vie. Dans la vraie vie, les gens quittent le café et vont travailler.
Règlement 11 : Soyez gentils avec les 'nerds', il y a de bonnes chances que vous en ayez un pour patron.
Règlement 12 : Fumer ne vous donnera pas l'air "cool". Il vous donnera l'air con. La prochaine fois que vous êtes de sortie, regardez un gamin de 11 ans avec un mégot dans la bouche. C'est ce à quoi vous ressemblez devant n'importe quelle personne de plus de vingt ans. Et c'est du pareil au même lorsqu'il s'agit de vous "exprimer" avec des cheveux violets et/ou des piercings.
Règle n ° 13 : Vous n'êtes pas immortels. (Voir l'article n ° 12.) Si vous avez l'impression que vivre vite, mourir jeune et laisser un beau cadavre est romantique, vous n'avez manifestement pas vu récemment un de vos semblables refroidi.
Règle n ° 14 : Profitez de tout ça tant que vous pouvez. Bien sûr, les parents sont une douleur, l'école est ennuyeuse, et la vie est déprimante. Mais un jour, vous vous rendrez compte combien c'était merveilleux d'être un enfant. Peut-être devriez-vous commencer dès maintenant. Vous êtes les bienvenus.
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13/02/2011
Les cieux nous vomissent
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Céline, au milieu de ses vociférations à l'égard des juifs et des francs-maçons, dans son dernier pamphlet mis à l'index, "Les beaux draps", soudain vous fait tomber de ces phrases qui sauvent un peu son âme de sa dérive hasardeuse, perles précieuses dans un égout puant :
"Une telle connerie dépasse l'homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer, sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s'accomplit.
Nous crevons d'être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent."
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10/02/2011
Luther antisémite
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Bon, pendant qu'on y est, interdisons le Protestantisme !
« Le diable avec son groin angélique, dévore ce qui est secrété des ouvertures orales et anales des Juifs ; ceci est en effet son plat favori, dont il se gave comme une truie derrière la haie. »
Martin Luther, Vom Schem Hamphoras und das Geschlecht Christi, 1543
« Tout d'abord, mettre le feu à leurs synagogues ou écoles et enterrer ou couvrir de saleté tout ce qui ne brûlera pas, de façon que personne ne puisse jamais revoir une de leurs pierres ou leur cendre.
En second, je conseille que leurs maisons soient rasées et détruites. En trois, je conseille que tous leurs livres de prières et écrits talmudiques, qui servent à apprendre une telle idolâtrie, leurs mensonges, leurs malédictions et leurs blasphèmes, leur soient retirés. En quatre, je conseille que leurs rabbins aient l'interdiction d'enseigner sous peine de perdre la vie. En cinq, je conseille que les sauf-conduits sur les grands chemins soient abolis complètement pour les Juifs. En six, je conseille que l'usure leur soit interdite, et que toutes les liquidités et trésors d'or et d'argent leur soient confisqués…de tel argent ne doit pas être utilisé…de la [manière] suivante… Si un Juif se convertit sincèrement, on doit lui remettre. En sept, je recommande que l'on mette un fléau, une hache, une houe, une pelle, une quenouille ou un fuseau entre les mains des jeunes et forts Juifs ou Juives et qu'on les laisse gagner leur pain à la sueur de leur front. Car ce n'est pas juste qu'ils doivent nous laisser trimer à la sueur de nos faces, nous les damnés Goyim, tandis qu'eux, le peuple élu, passent leur temps à fainéanter devant leur poêle, faisant bombance et pétant, et en plus de tout cela, faisant des fanfaronnades blasphématoires de leur seigneurie contre les Chrétiens, à l'aide de notre sueur. Non, nous devons expulser ces fripons paresseux par le fond de leur pantalon. Si nous voulons laver nos mains du blasphème des Juifs et ne pas partager leur culpabilité, nous devons nous séparer d'eux. Ils doivent être conduits hors de notre pays" et "nous devons les conduire comme des chiens enragés. »
Martin Luther, Von den Jüden und iren Lügen, 1543
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06/02/2011
Gary Moore, rest in peace
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Gary Moore - 1952-2011
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03/02/2011
Action par la Mort...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Par destruction de ces rêves ultimes, j'entends la perception de deux vérités cachées: à savoir que la fleur de mensonge dont rêve l'homme d'action n'est autre qu'une fleur artificielle; et, d'autre part, que la mort étayée par le mensonge dont rêve l'art ne confère d'aucune manière de faveurs spéciales. En bref, le double cheminement vous coupe d'un quelconque salut par le rêve: les deux secrets qui n'avaient aucune vocation à être ainsi confrontés se connaissent l'un l'autre. Unis dans un seul corps, il faut accepter sans faillir.L'effondrement des principes ultimes de la vie et de la mort.
Peut-être voudra-t-on s'enquérir s'il est possible à chacun de vivre cette dualité en pratique. Heureusement, il est extrêmement rare que la dualité revête sa forme absolue; c'est l'espèce d'idéal dont la réalisation signifierait sa fin immédiate. Car le secret de cette dualité ultime, intimement discordante, est, bien qu'elle puisse sans cesse hypothéquer l'avenir sous forme d'une vague appréhension, qu'elle ne sera jamais mise à l'épreuve qu'à l'instant de la mort. Alors, juste au moment où le double idéal sans salut est sur le point de se réaliser, celui dont l'esprit est préoccupé de cette dualité devra trahir l'idéal de part ou d'autre. Puisque c'était la vie qui le tenait lié à l'impitoyable perception de cet idéal, il va trahir cette perception une fois parvenu face à la mort. Sinon, la mort lui serait insupportable. »
Yukio Mishima, Le Soleil et l'Acier
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02/02/2011
Savoir Mourir
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Mishima, scénarisant son Suicide Rituel qu'il mit à exécution quelque temps après !
« L’homme qui sait mourir ne sera jamais esclave. »
Sénèque
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31/01/2011
L'Individuum
=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=
« Dans la glorification du "travail", dans les infatigables discours sur la "bénédiction du travail", je vois la même arrière-pensée que dans les louanges des actes impersonnels et conformes à l’intérêt général : la crainte de tout ce qui est individuel. On se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail - c’est-à-dire de ce dur labeur du matin au soir - que c’est là la meilleure police, qu’elle tient chacun en bride et qu’elle s’entend vigoureusement à entraver le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance. Car le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l’amour et à la haine, il place toujours devant les yeux un but minime et accorde des satisfactions faciles et régulières. Ainsi, une société où l’on travaille sans cesse durement, jouira d’une plus grande sécurité : et c’est la sécurité que l’on adore maintenant comme divinité suprême. - Et voici (ô épouvante !) que c’est justement le "travailleur" qui est devenu dangereux ! Les "individus dangereux" fourmillent ! Et derrière eux il y a le danger des dangers - l’individuum ! »
Friedrich Nietzsche, Aurore
23:11 Publié dans Friedrich Nietzsche | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Oisiveté
=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=
« Il y a une sauvagerie toute indienne, particulière au sang des Peaux-Rouges, dans la façon dont les Américains aspirent à l’or ; et leur hâte au travail qui va jusqu’à l’essoufflement - le véritable vice du nouveau monde - commence déjà, par contagion, à barbariser la vieille Europe et à propager chez elle un manque d’esprit tout à fait singulier. On a maintenant honte du repos ; la longue méditation occasionne déjà presque des remords. On réfléchit montre en main, comme on déjeune, les yeux fixés sur le courrier de la Bourse, - on vit comme quelqu’un qui craindrait sans cesse de « laisser échapper »quelque chose. "Plutôt faire n’importe quoi que de ne rien faire" - ce principe aussi est une corde propre à étrangler tout goût supérieur. Et de même que toutes les formes disparaissent à vue d’œil dans cette hâte des travailleurs, de même périssent aussi le sentiment de la forme, l’oreille et l’œil pour la mélodie du mouvement. La preuve en est dans la lourde et grossière précision exigée maintenant partout, chaque fois que l’homme veut être loyal vis-à-vis de l’homme, dans ses rapports avec ses amis, les femmes, les parents, les enfants, les maîtres, les élèves, les guides et les princes, - on n’a plus ni le temps, ni la force des cérémonies, pour la courtoisie avec des détours, pour tout esprit de conversation, et, en général, pour tout otium. Car la vie à la chasse du grain force sans cesse l’esprit à se tendre jusqu’à l’épuisement, dans une constante dissimulation, avec le souci de duper ou de prévenir : la véritable vertu consiste maintenant à faire quelque chose en moins de temps qu’un autre. Il n’y a, par conséquent, que de rares heures de probité permise : mais pendant ces heures on est fatigué et l’on aspire non seulement à « se laisser aller », mais encore à s’étendre lourdement de long en large. C’est conformément à ce penchant que l’on fait maintenant sa correspondance ; le style et l’esprit des lettres seront toujours le véritable "signe du temps". Si la société et les arts procurent encore du plaisir, c’est un plaisir tel que se le préparent des esclaves fatigués par le travail. Honte à ce contentement dans la "joie" chez les gens cultivés et incultes ! Honte à cette suspicion grandissante de toute joie ! Le travail a de plus en plus la bonne conscience de son côté : le penchant à la joie s’appelle déjà "le besoin de se rétablir", et commence à avoir honte de soi-même. "On doit cela à sa santé" - c’est ainsi que l’on parle, lorsque l’on est surpris pendant une partie de campagne. Oui, on en viendra bientôt à ne plus céder à un penchant vers la vie contemplative (c’est-à-dire à se promener, accompagné de pensées et d’amis) sans mépris de soi et mauvaise conscience. - Eh bien ! autrefois, c’était le contraire : le travail portait avec lui la mauvaise conscience. Un homme de bonne origine cachait son travail quand la misère le forçait à travailler. L’esclave travaillait accablé sous le poids du sentiment de faire quelque chose de méprisable : - "le faire" lui-même était quelque chose de méprisable. "Seul au loisir (otium) et à la guerre (bellum) il y a noblesse et honneur" : c’est ainsi que parlait la voix du préjugé antique ! »
Friedrich Nietzsche, Le gai savoir, IV, § 329, Loisirs et oisiveté,
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30/01/2011
Go ahead Punks ! Make my day !
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Seek & Destroy !
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L'extase brève et fugitive
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« L'extase brève et fugitive de l'acte amoureux, sa flambée passagère dans l'ardeur du désir, son extinction rapide, c'était pour lui le fond de toute expérience humaine, c'était devenu le symbole de toutes les joies et de toutes les souffrances de la vie. Il pouvait s'abandonner à cette détresse, à ce frisson en présence des choses qui passent avec la même passion qu'à l'amour ; et cette mélancolie, elle aussi, était de l'amour, elle aussi était de la volupté. Tout comme la jouissance d'amour, à l'instant le plus délicieux de son épanouissement suprême, est sûre de décroître l'instant d'après et de disparaître dans la mort, de même la solitude de l'âme et l'abandon à la mélancolie sont sûrs de faire place soudain au désir, à une nouvelle adhésion à la vie et à sa face lumineuse. La mort et la volupté ne font qu'un. La Mère de la vie ; on pouvait dire aussi que c'était la tombe, la putréfaction. »
Herman Hesse, Narcisse et Goldmund
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29/01/2011
Le Bourgeoisisme
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Le bourgeoisisme lui-même, en tant qu'état humain qui subsiste à perpétuité, n'est pas autre chose qu'une aspiration à la moyenne entre les innombrables extrêmes et antipodes de l'humanité. Prenons pour exemple une de ces paires de contrastes telle que le saint et le débauché, et notre comparaison deviendra immédiatement intelligible. L'homme a la possibilité de s'abandonner entièrement à l'esprit, à la tentative de pénétration du divin, à l'idéal de la sainteté. Il a également la possibilité inverse de s'abandonner entièrement à la vie de l'instinct, aux convoitises de ses sens, et de concentrer tout son désir sur le gain de la jouissance immédiate. La première voie mène à la sainteté, au martyre de l'esprit, à l'absorption en Dieu. La seconde mène à la débauche, au martyre des sens, à l'absorption en la putrescence. Le bourgeois, lui, cherche à garder le milieu modéré entre ces deux extrêmes. Jamais il ne s'absorbera, de s'abandonnera ni à la luxure ni à l'ascétisme ; jamais il de sera un martyr, jamais il ne consentira à son abolition : son idéal, tout opposé, est la conservation du moi ; il n'aspire ni à la sainteté, ni à son contraire, il ne supporte pas l'absolu, il veut bien servir Dieu, mais aussi le plaisir ; il tient à être vertueux, mais en même temps à avoir ses aises. Bref, il cherche à s'installer entre les extrêmes, dans la zone tempérée, sans orage ni tempêtes violentes, et il y réussit, mais au dépens de cette intensité de vie et de sentiment que donne une existence orientée vers l'extrême et l'absolu. On ne peut vivre intensément qu'aux dépens du moi. Le bourgeois, précisément, n'apprécie rien autant que le moi (un moi qui n'existe, il est vrai, qu'à l'état rudimentaire). Ainsi, au détriment de l'intensité, il obtient la conservation et la sécurité ; au lieu de la folie en Dieu, il récolte la tranquillité de la conscience ; au lieu de la volupté, le confort ; au lieu de la liberté, l'aisance ; au lieu de l'ardeur mortelle, une température agréable. Le bourgeois, de par sa nature, est un être doué d'une faible vitalité, craintif, effrayé de tout abandon, facile à gouverner. C'est pourquoi, à la place de la puissance, il a mis la majorité ; à la place de la force, la loi ; à la place de la responsabilité, le droit de vote. »
Herman Hesse, Le Loup des Steppes
19:13 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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L'internationale Socialiste dignement représentée...
16:36 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Jimi Hendrix : All Along The Watchtower
16:14 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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