02/02/2010
Le Journal "Le Monde" démasqué...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
A l'heure de la controverse sur l'identité nationale, beaucoup feignent d'oublier que la France, depuis près de 150 ans, est une terre d'immigration. Au XIXe siècle, alors que ses voisins envoyaient des millions d'émigrants vers l'Amérique, la France accueillait déjà des travailleurs venus de toute l'Europe et cette politique s'est poursuivie tout au long du XXe siècle. Ce brassage qui a transformé en profondeur le visage de la France a fait de l'Hexagone l'un des pays les plus multiculturels du monde. La France, résume l'historien Gérard Noiriel, est ainsi devenue "l'Amérique de l'Europe".
En 1891, la France comptait ainsi plus d'un million d'étrangers venus de Belgique, d'Italie, d'Allemagne, d'Espagne ou de Suisse. "Ils seront rejoints dans l'entre-deux-guerres par les Polonais, les Russes et les Arméniens, écrivent Catherine Borrel et Patrick Simon dans Histoires de familles, histoires familiales (INED, 2005). La reconstruction et le décollage économique des années 1950 et 1960 verront les flux d'émigration s'intensifier." La France des "trente glorieuses" accueille alors des Algériens, des Portugais, des Marocains et des Tunisiens.
Au début des années 1970, alors que la crise pétrolière se profile, l'immigration de travail qui avait nourri les flux migratoires de l'après-guerre est rigoureusement encadrée : suspension de l'immigration des salariés, instauration d'une politique de retours volontaires (le "million Stoleru"), expulsion de ceux que l'on n'appelle pas encore les sans-papiers.
Sous l'effet de ces restrictions, les flux migratoires se stabilisent : la France compte 4 millions d'étrangers en 1982, 4,1 millions en 1990, 4,3 millions en 1999, 5 millions en 2006, soit entre 7,4 % et 8 % de la population française. Un chiffre étonnamment stable : contrairement à ce que l'on croit souvent, la proportion d'immigrés ne varie guère depuis le début des années 1980. Associée à un taux de fécondité record - le plus élevé de l'Europe des Vingt-Sept -, cette stabilisation des flux migratoires fait aujourd'hui de la France une exception par rapport à ses voisins. Selon Eurostat, l'immigration contribue à hauteur de 20 % à la croissance de la population française, contre 60 % en Irlande, 70 % au Danemark, 75 % en Belgique et... 86 % en Espagne ! "Dans l'Europe des Vingt-Sept, la croissance démographique est principalement due à l'immigration, sauf en France, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne", constate Giampaolo Lanzieri dans une note d'Eurostat.
Si l'immigration s'est stabilisée, son visage, en revanche, s'est transformé. Aux jeunes célibataires venus du Maghreb pour travailler en usine dans les années 1970 se sont substitués peu à peu des femmes et des enfants accueillis dans le cadre du regroupement familial. "Au fil du temps, les raisons de migration ont changé et, depuis 1974, elles ont essentiellement trait à des motifs familiaux", soulignent Olivier Monso et François Gleizes, dans une étude publiée en novembre par l'Insee. Les pays d'origine, eux aussi, se modifient : les immigrés viennent de terres de plus en plus lointaines, comme l'Afrique subsaharienne et l'Asie du Sud-Est.
Cette longue histoire de l'immigration française a donné naissance à un phénomène que la plupart de ses voisins ignorent : l'émergence de deuxièmes, voire de troisièmes générations d'immigrés. "Le reste de l'Europe, à l'exception de la Suisse et, dans une moindre mesure, de l'Allemagne fédérale, ne connaît pas au même degré ce phénomène, écrit François Héran dans Le Temps des immigrés. L'Angleterre a longtemps pratiqué des échanges intenses avec les pays du Commonwealth peu propres à stabiliser les secondes générations. Au sud de l'Europe, l'immigration est trop récente pour que le problème se pose."
Au fil des décennies, ces deuxièmes, voire troisièmes générations ont façonné en profondeur le visage de l'Hexagone, laissant croire à beaucoup de Français que l'immigration ne cessait de croître. Selon les travaux de Catherine Borrel et Patrick Simon, la France comptait ainsi, en 1999, 4,5 millions de descendants d'immigrés : la deuxième génération représentait alors 7,7 % de la population totale, soit presque autant que la première génération (7,4 %). Au total, sur les 58 millions d'habitants que comptait la France en 1999, près de 9 millions étaient soit des immigrés, soit des descendants d'immigrés.
L'origine de cette deuxième génération reflète l'histoire des vagues migratoires françaises : la deuxième génération italienne est de loin la plus nombreuse (22,6 %), devant l'algérienne (14,1 %), l'espagnole (12,9 %), la portugaise (10,4 %) et la marocaine (9,1 %). "On voit tout juste apparaître les deuxièmes générations d'Afrique subsaharienne et turque, qui, dans les années à venir, occuperont une place plus importante", soulignent Catherine Borrel et Patrick Simon. En 1999, elles ne représentaient respectivement que 5,6 % et 3,4 % des deuxièmes générations.
La singularité de la France réside dans cette longue histoire, qui a fait du brassage l'une des constantes de notre politique démographique : au fil des décennies, elle a créé des deuxièmes, des troisièmes, voire des quatrièmes générations qui ont diversifié l'origine des Français. "Près d'un Français sur quatre a au moins un grand-parent immigré et l'on arriverait sans peine à un Français sur trois avec une génération de plus", estime ainsi François Héran. Selon l'ancien directeur de l'Institut national d'études démographiques (INED), l'immigration, sans être jamais massive comme elle l'est en Espagne depuis quelques années, a constitué une "infusion durable".
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L'article qui suit est une réponse à l'attention d'Anne Chemin, par Michèle Tribalat - Démographe
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Michèle Tribalat au Monde : « Vérifiez vos chiffres sur l'immigration »
Michèle Tribalat - Démographe (INED)
Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’Institut national des études démographiques, et spécialiste de l'immigration, a été choquée du traitement sinon manipulateur du moins maladroit des chiffres par Anne Chemin, journaliste du Monde. Elle réagit dans cette tribune, également envoyée au Monde, pour remettre un peu les faits sur leurs pieds. Marianne2.fr a proposé à Anne Chemin, journaliste auteur de l'article, de répondre ici même à Michelle Tribalat.
J’aimerais revenir sur le dossier du Monde du 4 décembre intitulé Le nouveau visage de la France, terre d’immigration.
Il y est écrit : « Sous l’effet de ces restrictions, les flux migratoires se stabilisent : la France compte 4 millions d’étrangers en 1982, 4,1 millions en 1990, 4,3 millions en 1999, 5 millions en 2006, soit entre 7,4 % et 8 % de la population française ».
Tout d’abord, il ne s’agit pas d’étrangers mais d’immigrés. Autre précision, les chiffres cités sont ceux de la France métropolitaine. Mais passons.
Entre 1982 et 2006, l’augmentation, qui se produit presque entièrement sur la dernière période, est de 25%. Décrire cette évolution comme une stabilisation est proprement mensonger. L’indicateur de fécondité, qui est passé de 1,66 en 1993 à 2,0 aujourd’hui, d’après les chiffres publiés par l’Insee, s’est accru de 20 %. Qui oserait parler d’une stabilisation ? Voilà un graphique qui permet de connaître l’évolution de la proportion d’immigrés en France de manière un peu plus objective et qui couvre près de 100 ans, puisque l’article du 4 décembre n’hésite pas à remonter très loin en arrière.
Le commentaire honnête de cette évolution est, qu’après une phase de stabilisation qui dure, si l’on prend les chiffres des recensements au pied de la lettre, de 1975 à 1999, la France a renoué avec l’immigration étrangère, ce qui a porté la proportion d’immigrés à 8,2 % en 2006 (et non pas 8 %). On pourrait même ajouter qu’en 2006 la France connaît la proportion d’immigrés la plus forte de son histoire. Par ailleurs, il faut avoir une pratique cohérente des arrondis. Il faut choisir. C’est soit 7 % à 8 %, soit 7,4 % à 8,2 %, mais pas 7,4 % à 8 %.
Je vous propose de voir l’évolution de l’accroissement annuel moyen, en termes relatifs .

Note de lecture : entre 1921 et 1926, la proportion d’immigrés s’est accrue en moyenne de 9 % par an.
La vérité est que l’on a renoué, depuis le milieu des années 1990, avec un régime migratoire qui, en termes quantitatifs, a plus à voir avec le pic 1968-75 qu’avec les années précédentes. On se demande bien d'ailleurs comment la France aurait pu rester cette « terre de brassage » dont il est question dans l’article s’il ne s’était rien passé depuis la guerre. Il est vrai que, comme il est écrit, près d’un habitant sur quatre a, non pas un grand-parent, mais au moins un parent ou un grand-parent immigré. Je suis l’auteur de l’estimation (Tribalat M., « Une estimation des populations d’origine étrangère en 1999 », Population, 59 (1), 2004).
Le plus grave reste à venir.
L’infographie qui illustre l’article du Monde fait le départ entre les régions d’origine qui montent et celles qui baissent. Il y aurait donc trois régions qui monteraient (l’Afrique noire, la Turquie et l’Asie du Sud-Est) et trois régions qui baisseraient (l’Algérie, le Portugal et la Tunisie). L’emploi de l’article « les » ne laisse aucun doute sur l’exclusivité ou l’exemplarité de ces évolutions. L’emploi du temps présent en souligne l’actualité. On ne parle pas des régions qui ont monté ou qui ont baissé, mais des régions qui montent ou qui baissent.
Première critique : On ne peut parler de la période récente (ce que laisse entendre l’emploi du présent) en arrêtant la série à 1999, c’est-à-dire il y a dix ans. Il n’est pas difficile d’avoir des données plus récentes, que l’on trouve en ligne sur le site de l’Insee pour le premier janvier 2005. Ce n’est pas 2009 mais enfin c’est moins vieux que 1999. Je vous présente donc les histogrammes que l’on aurait dû voir dans votre journal sur les régions en hausse.
Et de manière beaucoup plus atténuée :
Voici maintenant les histogrammes des pays en baisse :
Pourquoi avoir oublié le Maroc ?
Pourquoi avoir tronqué la série, au prix de contresens absolus ?
Entre 1999 et 2005, le nombre d’immigrés d’Algérie au augmenté de 105 000 personnes, soit un accroissement de 18 %. Bon, c’est vrai que, pour Le Monde, au-dessous de 25 % c’est une stabilisation. Dans ce cas, pourquoi mettre en exergue des évolutions aussi plates que celle qui a affecté la population immigrée originaire de Tunisie ? D’après Le Monde, le nombre d’immigrés de Tunisie, qui passe de 202,5 milliers en 1982 à 201,5 milliers en 1999, a baissé (-0,5 %), alors que la population immigrée se stabilise en augmentant de 25 % !
Voilà un véritable exercice pédagogique de la part du Monde.
Quant à l’utilisation du solde migratoire, j’ai écrit de nombreuses fois ce que j’en pensais. Je n’y reviendrai pas. Que Le Monde, habituellement présenté comme le journal de référence en France, se soit livré à pareil montage est désespérant.
Cet article du 4 décembre montre que les bons sentiments et la volonté pédagogique de redresser l’opinion publique qui pense mal conduisent à des catastrophes. Ils conduisent à piétiner la déontologie minimale de tout journaliste qui se respecte dont le devoir est d’informer et non de consoler ou de rassurer.
Le Monde vient de faire la démonstration que les chiffres peuvent être manipulés et, à l’opposé de ses intentions sans doute, conforte ainsi ceux qui pensent que les médias ne disent pas la vérité sur la question de l’immigration. Cet article est manifestement l’illustration de ces mensonges qui entretiennent la méfiance dans l’opinion publique.
Source : Marianne
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Les uns et les autres sont des loups dans la bergerie.
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Un passage des Evangiles devrait clouer le bec à tous ceux qui se disent chrétiens et qui vomissent leur petite haine dangereuse et sans conscience claire.
Mt 25:31-
" Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire.
Mt 25:32-
Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs.
Mt 25:33-
Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
Mt 25:34-
Alors le Roi dira à ceux de droite : "Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde.
Mt 25:35-
Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli,
Mt 25:36-
nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. "
Mt 25:37-
Alors les justes lui répondront : "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer,
Mt 25:38-
étranger et de t'accueillir, nu et de te vêtir,
Mt 25:39-
malade ou prisonnier et de venir te voir ?"
Mt 25:40-
Et le Roi leur fera cette réponse : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. "
Mt 25:41-
Alors il dira encore à ceux de gauche : "Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges.
Mt 25:42-
Car j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire,
Mt 25:43-
j'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m'avez pas visité. "
Mt 25:44-
Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour : "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir ?"
Mt 25:45-
Alors il leur répondra : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. "
Mt 25:46-
Et ils s'en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle. "
Autant la mièvrerie des chrétiens post-Vatican II en arriverait à me dégoûter du Christ si je n'avais plongé mon nez dans la Bible, autant les poussiéreuses convictions d'un grand nombre de droitistes traditionalistes ou identitaires ne me donnent aucunement l'envie de faire partie de leur clan. D'un côté comme de l'autre le pathos hurle sa détermination à avoir raison. Il n'y a pas d'équilibre, pas de Sagesse ni d'authentique charité dans leurs idéologies arrêtées. Tous statufiés dans leurs convictions, se cognent la poitrine en criant "moi" et puis "nous", mais ils se chient dessus comme si ils oignaient leurs fonds de couches d'une huile sacramentelle. Les uns et les autres sont des loups dans la bergerie.

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01/02/2010
Stone Temple Pilots : Sex or Violence
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
I used to love you now I don't care
Now I turn around, you're everywhere
So you can chew me up and spit me out
You're just the little bitch I cared about
I know you can see me
But you don't believe me
I know that you're lonely
Time will tell and time is hell
No sex or violence
No morbid silence
Forever sleeping
You won't stop breathing
You hold me captive and it's not fair
Progressed insanity is everywhere
You used to love me but you kicked me out
My head is wandering so knock me out
I keep my head afloat I'm drowning in
The muddy water pulls me down again
I used to love me but I hate me now
I'm just a little bitch I cared about
No sex or violence
No morbid silence
Forever sleeping
You won't stop breathing
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Art de Vivre
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
La Fontaine me sauve de toutes les crispations et gesticulations voraces ambiantes, il me sauve de toutes les certitudes qui alourdissent considérablement alors qu'elles ne sont que poussière de faux rêves. Quelques vers vifs comme ceux qui suivent et je songe à la promesse, jadis, que fut ce pays nommé France, le pays des francs, autant le dire, le pays des hommes libres.
"J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique,
La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien
Qui ne me soit un souverain bien,
Jusqu'aux sombres plaisirs d'un coeur mélancolique...
Papillon du Parnasse, , et semblable aux abeilles,
Je suis chose légère et vole à tout sujet ;
Je vais de fleur en fleur et d'objet en objet."
J'aime cette idée que Dieu fut heureux en ce pays dont le nom est aussi un beau prénom de femme.
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31/01/2010
Hell
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Un épuisement m'enserre l'âme. La merde, la crasse, la tripe sur la page du journal gratuit. Evocation des bébés congelés. Chômeurs prévus dans les mois à venir. De poursuivre l'énumération me dégoûte d'avance. Triste continuation de la liste non exhaustive d'hier. Cette jolie planète a vraiment besoin d'une purge.

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30/01/2010
Prêchi-prêcha
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On peut venir me raconter ce qu'on veut sur le "Débat sur l'Identité Nationale", je suis personnellement très content qu'il ait été lancé pour une seule raison : il fait tomber le masque de tous nos merdeux gôchistes qui conchient le pays dans lequel ils vivent. Ils prennent leurs airs outrés sur les plateaux de télévision, dans les médias et viennent donner des leçons à la France Profonde. Tandis que le MRAP lance sa campagne de sensibilisation contre le racisme sur la toile en mélangeant tout et n'importe quoi, les intransigeants foireux, les jansénistes antisémites avec Riposte Laïque, ils en viennent dans leur semblant de rapport (en fichier PDF) à faire tenir à votre serviteur des propos qu'il n'a jamais eu, voyez page 85. Les potes de Mouloud ne sont plus à ça près, passons. Tout ça c'est la même détermination qui ne vise qu'un seul but : détruire ce pays, son histoire, ses valeurs, sa mémoire, coloniser les consciences et pas seulement celles-ci.
Lorsque Jamel Debbouze en vient à s'exprimer sur "l'identité nationale" c'est unique de bêtise crasseuse. Jamel, arrête la branlette communautariste vieux, contente-toi de faire le comique demeuré, ça te va bien, ou le comédien à l'occasion. Dans "Zonzon" t'étais pas mal. Mais en sortir des comme ça : "La France a aussi un nouveau visage et il ressemble étrangement au mien, il faut que ça rentre dans les cerveaux." Des menaces ? "La burqa est un épiphénomène qui concerne 250 personnes." Exemple type de Taqya. Jamel, aurais-tu pris des cours avec Tariq ? Et alors le top : "L'Islam est en Europe depuis 3000 ans." Et ta mère, Jamel, elle te prépare des pieds de cochon grillés ?
La preuve par l'image.
Grosse grosse fatigue.
Mais ils croient quoi, tous ? Que les mangeurs de porc vont fermer leurs gueules ? Elles se fourent le doigt dans l'oeil jusqu'au coude les gestapettes bourrées de loukoums.
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Grosse fatigue
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

Le climat se dérègle. La politique internationale s'obamanise. Les enfants sont extrêmement violents dès la maternelle. Le Sud, clandestinement, monte au Nord. La courtoisie et l'élégance s'effritent. La pensée est, partout, tripale et de moins en moins neuronale. L'économie mondiale a une grosse grippe doublée d'une chiasse à n'en plus finir. La Corée du Nord rote en public. Bagdad pète d'une joie mortuaire dix fois par jour. L'Afghanistan s'auto-encule ad vitam eternam. Les islamistes éjaculent leur foutre de sang en proclamant "inchallah" ! Life is sweet.
Grosse fatigue.

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29/01/2010
Ach ! La Race des Seigneurs...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Leni Riefenstahl et un guerrier Nouba
"À peine arrivons-nous dans une colonie que nous y construisons des jardins et des hôpitaux pour les indigènes. Cela me met en rage ! La femme blanche est dégradée au service des Noirs, et la prêtraille s'y ajoute avec sa fabrication des anges. Toutes ces cajoleries aboutissent à faire détester les Allemands. C'est un comble ! Pour les indigènes, c'est une brimade. Ils ne comprennent pas. Le remerciement, c'est qu'ils nous considèrent comme des pédants qui ont plaisir à manier la matraque."
Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker, éd. Presses de la cité, 1969, 19 février 1942, p. 197

Leni Riefenstahl et un guerrier Nouba
Sacrée Leni, sacré Adolf, malgré votre collaboration, vous n'étiez pas faits pour vous comprendre...
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28/01/2010
Femme soumets-toi !
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Smile
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
"Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que vent."
George Orwell

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27/01/2010
Burqua
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No Comment. Faites-vous votre opinion...
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Les Racines Chrétiennes de l'Europe
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Van Rompuy insiste sur les racines chrétiennes de l'Europe
Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a insisté sur les racines chrétiennes de l'Europe, dans un discours prononcé lundi à Paris, à l'occasion d'un colloque de l'Alliance française.
"Les deux premiers moment d'unification européenne ont été, d'abord, la Chrétienté latine du Moyen-Age, puis la République des Lettres du 18e siècle", a-t-il affirmé.
"Du 12e au 15e siècle, la chrétienté latine était unie religieusement et donc culturellement. Partout en Europe, la foi chrétienne structurait la vie quotidienne. Pensez aux prêtres qui célébraient la même liturgie dans la même langue (...). Partout, les gens de culture utilisaient le Latin et disposaient des mêmes références intellectuelles. (...) Partout, les écoles et les universités avaient le même programme. Partout, dans les arts plastiques, la tapisserie et la peinture, l'inspiration venait des mêmes modèles", a-t-il détaillé.
La Renaissance, suivie du Siècle des Lumières constitue le deuxième mouvement d'unification européenne, selon M. Van Rompuy. Mais ici aussi, le président du Conseil européen insiste sur l'aspect chrétien de l'héritage. "On oublie souvent que la Renaissance, la science et la philosophie modernes, sont nées dans un cadre chrétien. A part quelques exceptions, dont Galilée, avec le consentement de l'Eglise. La raison se développa avec Saint Thomas d'Aquin au 13e siècle, qui redécouvrit Aristote, un penseur non-chrétien", a-t-il dit.
Dans son discours, qui porte sur plusieurs autres questions culturelles, M. Van Rompuy évoque aussi la tension, inhérente à l'Europe, entre la défense de la diversité et la prétention à l'universalité. "D'un côté, nous sommes les héritiers d'une grande diversité culturelle et linguistique. De l'autre, nous sommes les défenseurs de valeurs universelles des droits de l'homme et de la démocratie, ainsi que les promoteurs de la science et de la technologie", note-t-il.
Cette tension touche selon lui à l'identité même des citoyens et des Etats européens. "Les Etats membres de notre Union veulent être ensemble. Ils ne veulent pas être un. (...) En tant que président du Conseil Européen, je m'efforcerai donc de bien gérer cette tension entre l'unité et la diversité, tant sur le plan politique, que sur le plan culturel".
Dans une anecdote introductive, Herman Van Rompuy revient également sur son propre apprentissage du français, "dans la rue". "Mes parents étaient flamands et m'ont élevé dans leur langue. Toutefois, pour jouer dans la rue avec les garçons de mon âge, il fallait bien que je me débrouille en français. C'est ainsi que, avant de devenir la langue de Voltaire, au collège, le français était pour moi la langue des terrains de football", a-t-il raconté.
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Dieu connaissait la chanson par cœur...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« En Californie, il y avait de vieilles femmes avec un drôle de regard convaincues que la fin du monde était pour bientôt, ou encore que des hommes de l’espace n’allaient pas tarder à atterrir pour le Jugement dernier. On avait le choix entre les Vénusiens, les Martiens, Jésus-Christ, quand ce n’étaient pas des gens avec douze bras, des Indiens à la peau bleue. Sodome et Gomorrhe avaient été détruites par une bombe atomique larguée d’une fusée.
Jamie entendit le faible ronflement de la plus petite des deux sœurs, qui était censée prier. Dieu connaissait la chanson par cœur et ne prit même pas la peine de la réveiller. Surgie de nulle part, la rose aux couleurs vives était réapparue et elle l’étranglait à deux mains dans son sommeil. »
Denis Johnson – La Débâcle des anges

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26/01/2010
La Tolérance de l'Islam
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Ce qui dicte la vision du monde des musulmans, c’est que l’humanité entière doit respecter les impératifs de leur religion, alors qu’ils ne doivent eux-mêmes aucun respect aux religions des autres, puisqu’ils deviendraient alors des renégats méritant l’exécution immédiate. La “tolérance” musulmane est à sens unique. Elle est celle que les musulmans exigent pour eux seuls et qu’ils ne déploient jamais envers les autres. Soucieux de se montrer tolérant, le pape a autorisé, encouragé même, l’édification d’une mosquée à Rome, ville où est enterré Saint Pierre. Mais il ne saurait être question de contruire une église à La Mecque, ni nulle part en Arabie Saoudite, sous peine de profaner la terre de Mahomet. En octobre 2001, des voix islamiques, mais aussi occidentales, ne cessèrent d’inviter l’Administration américaine à suspendre les opérations militaires en Afghanistan durant le mois du ramadan, qui allait commencer à la mi-novembre. Guerre ou pas guerre, la décence - disaient les bien-intentionnés - impose certains égards pour les fêtes religieuses de tous. Belle maxime, sauf que les musulmans s’en tiennent pour les seuls exemptés. En 1973, l’Egypte n’a pas hésité à attaquer Israël le jour même du Kippour, la plus importante fête religieuse juive, guerre qui est restée dans l’histoire précisément sous l’appellation la “guerre du Kippour”.

Le deuxième volet du mythe de l’islam tolérant consiste à soutenir hautement que le gros des populations musulmanes désapprouve le terrorisme, et au premier rang l’immense majorité des musulmans résidents ou citoyens des pays démocratiques d’Europe ou d’Amérique. Les muphtis ou recteurs des principales mosquées en Occident se sont fait une spécialité de ces assurances suaves. Après chaque déferlement d’attentats meurtriers, par exemple en France en 1986 et en 1995, ou après la fatwa ordonnant de tuer Salman Rushdie en 1989 ou Taslima Nasreen en 1993 pour “blasphème”, ils n’ont pas leurs pareils pour garantir que les communautés religieuses dont ils ont la charge spirituelle sont foncièrement modérées. Dans les milieux politiques et médiatiques, on leur emboîte avec empressement le pas, tant la crainte nous étrangle de passer pour racistes en constatant simplement les faits. Comme le dit encore Ibn Warraq, “la lâcheté des Occidentaux m’effraie autant que les islamistes.”
Ainsi, le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui, dans son numéro du 12 septembre 2001, publie un reportage sur l’atmosphère de liesse qui a régné durant toute la soirée du 11 dans le XVIIIe arrondissement de Paris, où vit une importante communauté musulmane. “Ben Laden, il va tous vous niquer ! On a commencé par l’Amérique, après ce sera la France.” Tel était le type de propos “modérés” adressés aux passants dont le faciès semblait indiquer qu’ils n’étaient pas maghrébins. Ou encore : “Je vais faire la fête ce soir car je ne vois pas ces actes [les attentats de New York et de Washington] comme une entreprise criminelle. C’est un acte héroïque. Ca va donner une leçon aux Etats-Unis. Vous, les Français, on va tous vous faire sauter.”
Ce reportage du Parisien n’a eu d’équivalent dans aucun autre organe de la presse écrite et fut passé sous silence par la quasi-totalité des médias. En tout cas, auditeur assidu, chaque matin, des diverses revues de presse radiophoniques, je ne l’ai entendu mentionner dans aucune d’entre elles, sauf erreur, ce 12 septembre.
Malgré l’imprécision des statistiques, on considère que la population vivant en France compte entre quatre et cinq millions de musulmans. C’est la communauté musulmane la plus nombreuse d’Europe, suivie, loin derrière, par celles d’Allemagne et de Grande-Bretagne. Si “l’immense majorité” de ces musulmans était modérée, comme le prétendent les muphtis et leurs suiveurs médiatico-politiques, il me semble que cela se verrait un peu plus. Par exemple, après les bombes de 1986 puis de 1995, à Paris, qui tuèrent plusieurs dizaines de Français et en blessèrent bien davantage, il aurait bien pu se trouver, sur quatre millions et demi de musulmans, dont une bonne part avait la nationalité française, quelques milliers de “modérés” pour organiser une manifestation et défiler de la République à la Bastille ou sur la Canebière. Nul n’en a jamais vu l’ombre.
En Espagne, des manifestations rassemblant jusqu’à cent mille personnes ont souvent eu lieu en 2001 pour honnir les assassins de l’ETA militaire. Elles se sont déroulées non seulement dans l’ensemble du pays, mais au Pays basque même, où les manifestants pouvaient craindre des représailles, quoique les partisans des terroristes y fussent effectivement très minoritaires, comme l’ont encore prouvé les élections régionales de novembre 2000.
Si, au rebours, les musulmans modérés en France osent si peu se manifester, la raison n’en serait-elle pas qu’ils savent que ce sont eux les minoritaires au sein de leur communauté et non les extrémistes ? Voilà pourquoi ils sont modérés… avec modération.

Il en va de même en Grande-Bretagne, où l’on vit, en 1989, les musulmans, pour la plupart d’origine pakistanaise, se déchaîner pour hurler à la mort contre Salman Rushdie, mais où l’on ne vit aucun d’entre eux protester contre ces cris barbares. Après le 11 septembre, tel porte-parole qualifié des musulmans britanniques, El Misri, définit les attentats contre les World Trade Center comme des actes de “légitime défense”. Tel autre, Omar Bakri Mohammed, lança une fatwa ordonnant de tuer le président du Pakistan, coupable d’avoir pris position en faveur de George Bush contre Ben Laden. Chacun a eu beau tendre l’oreille, personne n’a entendu la moindre foule “modérée” islamo-britannique protester dans les rues contre ces appels au meurtre, parcqu’il n’en existe aucune, pas plus qu’il n’y a de foule “modérée” islamo-française. La notion que “l’immense majorité” des musulmans fixés en Europe serait modérée se révèle n’être qu’un rêve, ce qui fut mis spectaculairement en lumière durant les deux mois qui suivirent les attentats contre les Etats-Unis.
Jean-François Revel, de l'Académie Française, "L'obsession antiaméricaine", Plon, 2002

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24/01/2010
Homme, blanc et hétérosexuel
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
J'ai découvert ce texte sur ce site... Pas mal du tout... Vais suivre cette affaire de près. Allez-y jeter un oeil, pour l'instant il n'y a que deux articles. Les propos qui y sont tenus je les fais miens.
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Déclinez votre identité
Homme, blanc et hétérosexuel. Ça commençe mal, je sais. Je fais partie de la catégorie des gens qui doivent s'excuser à peu près 24 heures par jour. Le souci c'est que j'aime pas m'excuser, moi. Au contraire. Je suis du genre à faire enrager les connards qui écoutent Tryo et les pétasses qui écoutent Yelle dès que j'ouvre la bouche.
Mais ce n'est pas tout. Parfois, lorsque je fais pleurnicher du gauchiste, je m'attire involontairement la sympathie des petits fils à papa - je les appelle des "Jean Sarkozy" - et autres militants UMP avec pull sur les épaules dont la réflexion politique globale se résume à "Les 35 heures ? mais quelle idée ignoble !". Enfer et damnation.
Et quand j'envoie chier toute cette faune républicaine, il reste les militants de l'extrême. Droite, bien entendu. Ce sont peut-être les pires de tous.
Je ne peux pas voir le catholique conservateur et sa moraline dégoulinante, celle qui fait qu'on écrase des pays entiers sous des bombes ou qu'on vous emmerde lors d'un dîner parce que vous avez dit que Sasha Grey vous faisait bander. Même pas, juste parce que vous avez dit "bander" en réalité. L'immonde ressentiment chrétien.

Un peu moins détestable, mais pathétique quand-même, l'identitaire fasciste. Ce mec qui ponctue chacune de ses phrases par "youpin" et qui en lisant un Céline antisémite et génial - dans cet ordre, c'est important - déduit qu'il est génial d'être antisémite. Et ça le plus souvent sans réellement lire Bardamu, en plus. Son style, ses jaillissements et ses fulgurances, sont insupportables au skinhead qui a besoin de trucs carrés, bien rangés, un Etat fort pour jouer le rôle que sa maman n'a su assumer autrefois.
Il y a aussi le type qui délire sur le "c'était mieux avant", l'intellectuel, celui qui pense que l'éternel retour nietzschéen c'est remonter dans des charettes pour pas polluer la planète, celui qui s'extasie devant la "virilité islamique", celui qui te mettrait au poteau pour avoir laissé couler l'eau en te lavant les dents, parce que lui il se lave le moins souvent possible, il pense aux africains, et il n'a pas de télé parce que ça rend con.
Et de l'autre côté il y a l'homme à la mode, le moderne, qui lui vit bien avec son temps et qui "ne voit pas le problème". Celui qui se sent bien dans le mouvement du progrès, qui tous les jours raconte ce qu'il fait sur Twitter via son Iphone, parce que Facebook c'est déjà has been, celui pour qui entrer dans une église pour autre chose qu'un mariage ou un enterrement est inconcevable. Celui pour qui tout paysan qui aime sa terre est un pauvre con risible et tout ouvrier est méprisable.
Sans oublier l'ouvrier lui-même, qui ne mérite aucune forme de respect dû à sa classe sociale (quelle expression dégoutante déjà...), faut pas déconner. Le brave homme, le drapeau tricolore, la France qui se lève tôt, rien à foutre. La plupart de ces gens sont un tas de fumiers pas seulement stupides mais aussi vils, avides et lâches que n'importe quel étudiant en école de commerce, la seule différence étant leurs comptes en banque.
Tous ces gens n'ont rien en commun dans le fond, mais ce sont les mêmes. Leurs idées sont souvent opposées, mais ce n'est pas là que cela se joue. C'est à leur façon de parler, de rire, de pleurer, de baiser, d'aimer et de détester même. C'est la forme qui les trahit, et qui les réunit. On nous dit qu'il ne faut pas juger sur les apparences, mais il n'y a rien de plus faux. Il faut au contraire y attacher la plus haute importance, et si elles vous trompent c'est que vous n'avez pas bien regardé.
Apparemment, il est à la mode de décliner son identité. Alors je vais le faire ici, sur ce blog. Je vais écrire régulièrement ce qu'il se passe dans mon pays, dans ma rue, et même dans mon cerveau. Vous pourriez vous en foutre mais vous auriez tort, je suis extrêmement intéressant.
Je disais donc, je suis né homme, blanc et hétérosexuel. Je sais, ça commence mal.
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01:48 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (5) |
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23/01/2010
Le vieux a encore fait caca...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Le vieux, comme dit l'ami XP, a encore fait caca...
09:02 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) |
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22/01/2010
L’exil jusqu’à Dieu
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Toute époque est une aventure. Je suis un aventurier. Bonne époque pour moi que mon époque. Je connaissais déjà les courses d’autos, la cocaïne, l’alpinisme. Je trouvais dans cette campagne désolée, abstraite, le sport d’abîme que je flairais depuis longtemps.
Patrouilles, guerre de mines, camaraderie bestiale et farouche, gloire sordide.
Je me gorgeais de cette ivresse de la terre ; c’était une gésine frénétique ininterrompue dans les râles, les jurons, la peur qui lave les boyaux. Ce qui exultait depuis longtemps dans ma jeunesse, enfin je le distinguais entièrement dans mes poings aussi nettement que mes dix doigts.
Les races hurlaient leur génie altéré.
La violence des hommes : ils ne sont nés que pour la guerre, comme les femmes ne sont faites que pour les enfants. Tout le reste est détail tardif de l’imagination qui a déjà lancé son premier jet. J’ai senti alors un absolu de chair crue, j’ai touché le fond et j’ai étreint la certitude. Il ne fallait pas sortir de la forêt : l’homme est un animal dégénéré, nostalgique.
De cette fureur du sang sortit ce qui en sort à coup sûr, un élan mystique qui, nourri de l’essentiel de la chair, rompit toutes les attaches de cette chair et me jeta, pure palpitation, pur esprit, dans l’extrême de l’exil jusqu’à Dieu. »
Le jeune Européen. 1927

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21/01/2010
Fascisme IV
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
"Fasciste ! Que cette insulte est douce à mes oreilles affûtées par la musique des écrivais maudits !... J’ai suffisamment étudié cette épithète pour en assumer les conséquences. Dans notre époque fascistissime, tout ce qui n’est pas fascistement dans la ligne postgauchiste est taxé de fascisme : logique."
Marc-Edouard Nabe - Nabe’s dream
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20/01/2010
Fascisme III
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
"Le fascisme théorique a été écrasé en Europe mais la politique et l'économie mondiales sont sorties facsisées de cet écrasement."
Raymond Abellio - Assomption de l'Europe

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19/01/2010
Fascisme II
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
"Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé ” la société de consommation “, définition qui paraît inoffensive et purement indicative. Il n’en est rien. Si l’on observe bien la réalité, et surtout si l’on sait lire dans les objets, le paysage, l’urbanisme et surtout les hommes, on voit que les résultats de cette insouciante société de consommation sont eux-mêmes les résultats d’une dictature, d’un fascisme pur et simple. Dans le film de Naldini, on voit que les jeunes étaient encadrés et en uniforme… Mais il y a une différence : en ce temps là, les jeunes, à peine enlevaient-ils leurs uniformes et reprenaient-ils la route vers leurs pays et leurs champs, qu’ils redevenaient les Italiens de cinquante ou de cent ans auparavant, comme avant le fascisme.
Le fascisme avait en réalité fait d’eux des guignols, des serviteurs, peut-être en partie convaincus, mais il ne les avait pas vraiment atteints dans le fond de l’âme, dans leur façon d’être. En revanche, le nouveau fascisme, la société de consommation, a profondément transformé les jeunes; elle les a touchés dans ce qu’ils ont d’intime, elle leur a donné d’autres sentiments, d’autres façons de penser, de vivre, d’autres modèles culturels. Il ne s’agit plus, comme à l’époque mussolinienne, d’un enrégimentement superficiel, scénographique, mais d’un enrégimentement réel, qui a volé et changé leur âme. Ce qui signifie, en définitive, que cette ” civilisation de consommation ” est une civilisation dictatoriale. En somme, si le mot de ” fascisme” signifie violence du pouvoir, la ” société de consommation ” a bien réalisé le fascisme."
Écrits corsaires - Pier Paolo Pasolini
08:04 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (4) |
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18/01/2010
James Ellroy : "Je suis de droite"...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Une interview menée de main de maître par un James Ellroy sans langue de bois, comme à son habitude... à voir de bout en bout.
"I am conservative by temperament. I disapprove of criminal activity. I am very solidly and markedly on the side of authority. The truth is I would rather err on the side of too much authority than too little." James Ellroy

19:50 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) |
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Fascisme
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
"Le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle antifascisme."
"Il n’y a pas de pire conformisme que celui de gauche, surtout, naturellement, quand c’est adopté par la droite."

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17/01/2010
Humain tellement humain...
=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=

« La démence, chez l’individu, est quelque chose de rare, - chez les groupes, les partis, les peuples, les époques, c’est la règle. »
Par delà le bien et le mal - Nietzsche
"L'homme a besoin de ce qu'il y a de pire en lui s'il veut parvenir à ce qu'il a de meilleur."
Ainsi parlait Zarathoustra - Nietzsche
07:27 Publié dans Friedrich Nietzsche | Lien permanent | Commentaires (0) |
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16/01/2010
Nous faisons Dieu
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
"Je sais que sans moi Dieu ne peut vivre un instant, suis-je réduit à rien, il doit rendre l'esprit."

Voyez aussi, impérativement, ceci : Angelus Silesius par Marcel Brion...
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15/01/2010
Je te pète la rondelle... puis tu vas te faire exploser...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Les islamistes, on le sait à présent, sont des malades gens plein de bonté. Leur dernière trouvaille, pour pousser leurs "kamikazes" au suicide serein : les violer préalablement (qu'ils soient femmes ou hommes) pour, les ayant humiliés et déshonorés, les pousser au désespoir jusque dans l'acceptation de la mort. Il suffisait d'y penser.
La vie est merveilleuse...
Je me doutais bien que les barbus avaient l'esprit fortement perturbé sur le plan sexuel...

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