29/05/2011
Jimmy Page & Robert Plant : The Window
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Watching through the window
Oh, staring at the rain
Watching all the time go
Relive all my pain
[scat singing]
So many in the sky, the red
sky - rain all aglow
I've learned my lesson hard - oh, no
Here I am, ho-ho - the tears falling down
Hey-hey, ho-ho - the years go rolling down
Tears go on, tears go on together
Together - together
Oh, looking through the window
Staring at the rain
Oh, watching all the time go
Tears fall down like rain
Oh, watching at the window
Staring at the rain
Oh, watching as the time go
See my life go pour the rain on down
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28/05/2011
Inégalités scolaires
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Cette pitoyable posture franchouillarde qui consiste à voir de la stigmatisation en lieu et place de chaque vérité exposée simplement. Claude Guéant y est allé de sa déclaration concernant la scolarité de nos "Chances pour la France". Il faut bien, Sarkozy est déjà en campagne et l'UMP chie dans son froc car son électorat sourit de plus en plus à Marine Le Pen, les ouvriers ne sont pas les seuls.
Pourtant il a raison le Guéant... Les résultats de l’enquête PISA 2009 menée par l'OCDE aboutissent au même constat. PISA est une enquête menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les 34 pays membres de l’OCDE et dans de nombreux pays partenaires.
Ici : Le Rapport PISA 2009.PDF, voir, concernant la déclaration de Claude Guéant, la page 72 du document.
L’écart de résultat quant à la réussite entre les élèves nés en France de parents français et ceux nés en France de parents étrangers reste très important. Il est de 60 points en France contre 43 en moyenne pour les autres pays de l’OCDE. Selon les critères de l'organisme un écart de 40 points équivaut à un retard d’une année scolaire complète. Ainsi en France, les élèves issus de l’immigration accumulent en moyenne un retard d’un an et demi.
La Gôche, une fois de plus, aime à pousser des cris d'orfraie dés que l'on tente d'aborder de front les problèmes qui minent notre société. Alors poursuivons un peu... ça en vaut la peine.
Les élèves issus de la première génération ont deux fois plus de risques, si ce n'est plus, de compter parmi les élèves peu performants en France. La situation s’améliore un peu pour les élèves de la deuxième génération, mais les écarts restent très élevés puisque 35% des élèves n’atteignent pas le niveau 2 de l’enquête PISA (seulement 17 % pour les autochtones et 42 % pour les élèves de la première génération). Le niveau 2 est considéré comme le seuil de compétence, selon l’ascendance autochtone ou allochtone. C’est le niveau à partir duquel les élèves commencent à démontrer qu’ils possèdent les compétences en compréhension de l’écrit qui leur permettront de participer à la vie de la société de manière efficace et productive, selon le fichier PDF dont je vous ai mis le lien.
Faisons quelques comparaisons, voulez-vous ?
Tous les pays membres de l’OCDE font face à des phénomènes d’immigration : en Nouvelle-Zélande, au Canada et en Suisse, entre 20 % et 25 % des élèves sont issus de l’immigration, 30% au Liechtenstein, 39% à Hong-Kong et 70% à Macao (Chine), tout comme à Dubaï, 70% de même. 40% au Luxembourg et 46% au Qatar. Cependant, on s'en serait douté, sauf la Gôche qui préfère vociférer, aucun de ces pays ne connaît le même taux d’échec scolaire que la France parmi les populations issues de l’immigration. Il convient probablement de considérer les natures différentes de ces immigrations sur le plan social et économique, en tout cas c'est à ça que nous invitent les résultats de l'enquête PISA. La Grande Bretagne, Le Portugal, l'Espagne, la Finlande, la Grèce, l'Italie, l'Irlande et la France ne pratiquent pas des politiques migratoires sélectives. Au contraire, les USA, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande favorisent les plus qualifiés. Il n'est guère étonnant que l'écart de résultat entre les élèves autochtones et ceux issus de l'immigration y soit beaucoup plus faible.
L’échec des enfants en question n’est pas systématiquement une fatalité, mais encore faudrait-il avoir le courage d’en faire le constat afin de pouvoir y apporter des solutions. En pratiquant la politique de l’autruche, les partis politiques, les syndicats et les associations de Gôche qui excellent dans ce sport ne contribuent qu'à se donner bonne conscience, mais ne viennent aucunement en aide aux élèves concernés.
Pour faire face à ce défi des solutions sont à chercher, à la fois, à travers une politique migratoire mieux encadrée (il faudrait diminuer les flux migratoires de manière drastique, voire les supprimer pour un temps donné), dans une politique d’assimilation radicale dans ses principes (mais ce pays devrait cesser de se renier), ainsi que dans un accompagnement éducatif renforcé sans qu'il sombre non plus dans l'Assistanat scolarisé à outrance. Si les enfants n'apprennent pas dés l'école qu'il leur faut fournir un effort individuel pour y arriver comment parviendront-ils à s'orienter, par la suite, dans la vie ?
Demeurent, ensuite, d'autres problèmes qui sont tellement délicats que le simple fait de les chuchoter provoque le hérissement de toutes les pensées en kits qui s'en retrouvent toutes chamboulées dans leurs protocoles de cogitations, si on peut parler ainsi. Mais personnellement je ne me gène pas pour les aborder dans la mesure où l'Europe est loin de remporter la Palme d'Or en matière de QI et, au sein de l'Europe, moi qui suis d'origine serbe encore moins. Vous verrez qu'un coup d'oeil sur la carte vous donnera l'explication de ces propos que je viens de tenir, avec une réelle ironie mais néanmoins très sérieusement.
Cliquez sur l'image : Répartition de l'échelle des Quotients Intellectuels sur notre jolie planète...
Le scientifique James Dewey Watson provoqua un scandale, en 2007, lorsqu'il publia un ouvrage dans lequel il argumente l’inégalité des races qui composent l’espèce humaine, mais peut-être devrais-je dire "ethnies" en lieu et place du mot "races" sinon on va se jeter sur moi et procéder à la lapidation qui convient. Mais je persiste, je ne vais pas baisser la tête devant nos dégarnis du bulbe sous prétexte qu'ils deviennent hystériques, mais que voulez-vous, je suis de sang serbe, j'ai donc un QI dans les chaussettes (dans les 85, selon l'étude) en comparaison à nos gauchistes franchouillards intelligents qui doivent atteindre les 100. Voyez la carte, surtout si vous êtes français, vous devriez être capables de situer la Serbie sans aller enquêter sur Wikipédia.
Car voilà, James Dewey Watson n'est pas n'importe quel scientifique. Biochimiste et généticien, il est le co-découvreur de la structure de l'ADN, pas moins, il a obtenu le prix Nobel de médecine en 1962 pour sa contribution à cette découverte fondamentale en compagnie de Maurice Wilkins et Francis Crick. Et entre 1962 et 2007 il a eu le temps d'approfondir la question, n'est-ce pas ? Ses travaux prolongent ceux de John Philippe Rushton, de Richard Lynn, ou ceux, communs, de Richard J. Herrnstein et Charles Murray dont ils ont publié les conclusions dans leur ouvrage controversé "The bell curve". Il faut comprendre que les controverses en question tiennent plus de l'idéologie que du constat scientifique. Pour vous donner une idée de la chose, je me souviens avoir entendu un jour Caroline Fourest dire, de mémoire, que "même s'il était prouvé scientifiquement que les races existaient, elle préférerait ne pas y souscrire par posture idéologique, ce afin d'oeuvrer à l'unité du genre humain plutôt qu'à sa division." Voilà qui est louable. Remercions-la. En comparaison, James Dewey Watson tient des propos tout autres, de ce genre : « Il n'y a aucune raison de s'attendre à ce que les capacités intellectuelles de peuples séparés géographiquement dans leur évolution aient évolué de manière identique. Notre volonté de distribuer des pouvoirs intellectuels égaux, comme une sorte de dotation universelle, cette volonté ne sera pas suffisante pour qu'il en soit ainsi. » ("Évitez les gens ennuyeux", 2007). Ce qui a plutôt tendance à l'inquiéter, James Dewey Watson, car l'idée selon laquelle nous nous vaudrions tous sur tous les plans, par la grâce de ce relativisme culturel qui s'est installé depuis les barbaries nazis de la seconde guerre mondiale afin de ne faire aucune vague, histoire de bien enfouir La Bête Immonde au lieu de lui faire face (et en oubliant, au passage, qu'elle peut réellement resurgir lorsqu'on s'y attend le moins... je suis yougoslave, que voulez-vous ?, j'ai un nez pour ces saloperies, ça n'est pas le Général Mladic qui me contredira), nous empêche de trouver des solutions pour venir véritablement en aide aux pays sous développés. James Dewey Watson a déclaré au "Sunday Times" qu'il était « fondamentalement pessimiste quant à l'avenir de l'Afrique » car « toutes nos politiques d'aide sont fondées sur le fait que l'intelligence des Africains est la même que la nôtre alors que tous les tests disent que ce n'est pas vraiment le cas ». Inutile de vous décrire la levée de bouclier générale ! Une armada de mielleux en colère, la bien-pensance sous cocaïne !
Par-delà les provocations salutaires de James Dewey Watson, quelques 52 grands scientifiques de très haut niveau ont défendu sur le plan scientifique l'ouvrage "The Bell Curve" qui rejoint les conclusions du Prix Nobel en publiant une tribune dans le Wall Street Journal.
Je vous propose donc quelques pistes de réflexion pour vous faire votre propre opinion et comprendre qu'il ne s'agit aucunement, ici, de faire de la stigmatisation envers qui que ce soit, mais bien plutôt de prendre en compte ce que nous dit la science qui, chacun devrait le savoir, est en constante évolution et en perpétuel déplacement. Si ontologiquement il y a une égalité parfaite entre tous les hommes, quelle que soit leurs origines raciales ou autres, il est évident qu'ils sont également conditionnés sur des générations et des générations par leurs lignées (Freud et Jung nous l'ont assez rappelé), leurs environnements, leurs Cultures, leurs milieux sociaux, leurs valeurs religieuses et éthiques, leurs gènes porteurs d'une profonde mémoire. Au lieu d'y voir de la discrimination haineuse, il faudrait plutôt y voir une possibilité de complémentarité hiérarchisée, car s'il n'y a pas de hiérarchisation (même relative), je propose à nos chers bobos gôchistes tellement assurés de leurs convictions de partir vivre auprès des papous, des aborigènes d'Australie, des indiens d'Amazonie ou des touaregs du désert histoire de mettre en pratique leurs conceptions égalitaristes. Je leur garantie quelques rires jaunes et beaucoup de désagréables surprises.
Mais je le répète, je fais de mon mieux, je n'ai qu'un petit QI de serbe. Voyez la carte, bon Dieu !
Consultez sur Scribd le livre RACE, ÉVOLUTION ET COMPORTEMENT, Une perspective sur l'histoire de vie par le Professeur J. Philippe Rushton
L'article de John Philip Rushton et Arthur Robert Jensen intitulé "La très dérangeante vérité de James Watson : réalisme racial et illusion moraliste".
En anglais, "RACE DIFFERENCES IN INTELLIGENCE" par Richard Lynn
En fichier PDF, à télécharger directement sur votre disque dur, la tribune dans le Wall Street Journal des 52 scientifiques de renom international qui ont pris la défense du livre, controversé par nos bisounours hystériques, "The Bell Curve"
Enfin... pour une autre piste... Un reportage qui est passé sur ARTE il y a un certain temps...
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R. I. P. : Gil Scott-Heron (1949-2011)
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Gil Scott Heron, poète urbain et précurseur fondamental du Rap (lorsque celui-ci avait encore une conscience sociale), est mort hier à 62 ans.
The Television will not be televised
You will not be able to stay home, brother
You will not be able to plug in, turn on and cop out
You will not be able to lose yourself on skag
And skip out for beer during commercials
Because the revolution will not be televised
The revolution will not be televised
The revolution will not be brought to you by Xerox
In 4 parts without commercial interruptions
The revolution will not show you pictures of Nixon
Blowing a bugle and leading a charge by John Mitchell
General Abrams and Spiro Agnew to eat hog maws
Confiscated from a Harlem sanctuary
The revolution will not be televised
The revolution will not be brought to you by the
Schaefer Award Theater and will not star Natalie Woods
And Steve McQueen or Bullwinkle and Julia
The revolution will not give your mouth sex appeal
The revolution will not get rid of the nubs
The revolution will not make you look five pounds thinner
Because the revolution will not be televised, Brother
There will be no pictures of you and Willie May
Pushing that shopping cart down the block on the dead run
Or trying to slide that color TV into a stolen ambulance
NBC will not be able predict the winner at 8:32
Or report from 29 districts
The revolution will not be televised
There will be no pictures of pigs shooting down
Brothers on the instant replay
There will be no pictures of pigs shooting down
Brothers on the instant replay
There will be no pictures of Whitney Young
Being run out of Harlem on a rail with a brand new process
There will be no slow motion or still life of Roy Wilkens
Strolling through Watts in a red, black and green
Liberation jumpsuit that he had been saving
For just the proper occasion
Green Acres, The Beverly Hillbillies and Hooter ville Junction
Will no longer be so damned relevant
And women will not care if Dick finally gets down with Jane
On search for tomorrow because black people
Will be in the street looking for a brighter day
The revolution will not be televised
There will be no highlights on the eleven o'clock news
And no pictures of hairy armed women liberationists
And Jackie Onassis blowing her nose
The theme song will not be written by Jim Webb
Francis Scott Key, nor sung by Glen Campbell, Tom Jones
Johnny Cash, Englebert Humperdink or the Rare Earth
The revolution will not be televised
The revolution will not be right back after a message
About a white tornado, white lightning, or white people
You will not have to worry about a dove in your bedroom
The tiger in your tank or the giant in your toilet bowl
The revolution will not go better with Coke
The revolution will not fight the germs that may cause bad breath
The revolution will put you in the driver's seat
The revolution will not be televised, will not be televised
Will not be televised, will not be televised
The revolution will be no re-run brothers
The revolution will be live
---------------------------
La version de Gil Scott Heron du thème emblématique que popularisa Robert Johnson dans sa chanson à lui... ici dans un tout autre climat... mais tout aussi sombre.
Early this morning
when you knocked
upon my door (2x)
An I say
Hello Satan
I believe its time to go
Me and the Devil
Walking side by side (2x)
And I'm gonna see my woman
'til I get satisfied
See See
You don't see why
Like you'a dog me 'round
*Now babe you know I ain't do it like that
Say I
Don't see why
people dawging me around
It must be that old old evil spirit
that spirit drop me down in your ground
you may
bury my body
down by the highway side
*I don't really care where you bury me when I'm gone
I'm gone
you may bury my body
down by the highway side
So my old evil spirit
can greyhound
bus that ride
--Bonus part
Standing
in the ruins of another black mans life
Or flying through the valley
separating day and night
I am am Death,
Cried the Vulture,
for the people of the light
Caron brought his raft
from the sea that sails on souls
and I saw the scavenger departing
taking warm hearts to the cold
he knew the ghetto was a haven
for the meanest creature ever known
in a wilderness of heart break
in a desert of despair
Evil's clarion of justice
shrieks a cry of naked terror
taking babies from their mamas
leaving grief beyond compare
so if you see the vulture coming
flying circles in your mind
remember their is no escaping
for he will follow close behind
only promise me a battle
a battle
for your soul and mind
and mine
and mine
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Dsk, révélateur d'une Omerta française ?
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
DSK : Les hypocrites qui n'ont rien dit
Ils sont beaux les donneurs de leçons gauchiasses qui méprisent les riches...
Arroseurs en racisme arrosés, Quand les amis de DSK nous révèlent la gauche telle qu’elle est... chez Liberty Vox
Déjeuners secrets avec la presse : l’autre scandale de l’affaire DSK ?
Domenach désemparé face à Zemmour...
Dsk, révélateur d'une Omerta française ?
Affaire DSK : Sarkozy refuse de prendre parti
Affaire DSK : la femme qui embarrasse le PS
La campagne 2012 est plombée à moitié pour le PS par l’affaire DSK
Le PS se cherche un supplément d'âme
Au PS, les langues se délient…
Dominique the Sex Killer gérait son cheptel...
L'ACQUITTEMENT POUR VIOL QUI POURRAIT INTÉRESSER DSK
17:15 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ma seule arme, l'écriture
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Sur mon chemin de pèlerinage intérieur, ma Métanoïa si difficile, ma confrontation avec moi, moi-même et "Je", avec le Diable, autant le dire, pour accéder de la Maladie à la santé, de l'agnostique dérive à la fermeté de la Foi, je n'ai comme arme unique pour structurer ma méditation, ma réflexion et ma prière que l'Ecriture, la musique me faisant défaut pour raison de nerf cubital coincé et fourmillements dans les doigts handicapants.
« Tyrannique, l'écriture était le tout, la quête mythique qui régénère et désintègre, l'acte de violence et la génuflexion, la splendeur et le simulacre, la transfiguration et le rictus : "une Guerre des mondes" sans cesse recommencée, une odyssée où le cerveau, tout comme la sonde pénétrant les espaces, rencontre queues de comètes et trous noirs, fournaises solaires et blocs de méthane sale, continuant d'émettre cependant, antennes, caméras et systèmes de régulation tout entiers tournés vers le Verbe, afin d'en retrouver, qui sait, la divinité. »
Yves Adrien, 2001, une Apocalypse Rock
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27/05/2011
Ses anciens admirateurs l'accueillirent aux cris de "Vendu ! Fasciste !"
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Sur les collines qui entourent Woodstock, les villages sont des havres de repos pour les bergers et les paysans du matin, ceux qui descendent vers les vignes, qu'on aperçoit à flanc de coteau.
Le Soleil se lève sur Upper Byrdcliffe. La Maison des Dylan retrouve ses activités quotidiennes. Le jardinier traverse le parc en poussant sa brouette de mauvaises herbes. Les chiens s'étirent au soleil, mais ils ne dorment que d'un oeil.
Bobby s'occupe de sa terre. Il répare la clôture du poulailler, ausculte les vieux arbres malades, traverse la terrasse, s'installe sous les lourdes branches d'un tilleul.
"La seule chose qui m'émeuve vraiment, c'est de me réveiller chaque matin, d'être en vie et de commencer un nouveau jour." Les enfants sont levés depuis longtemps. Jesse galope dans les allées du parc, se prend pour un oiseau, tape dans un ballon, ouvre les bras, imite l'aéroplane, se jette dans les buissons en poussant des cris d'indien, surgit à l'improviste sur la terrasse et se retrouve sur les genoux de son père.
Une vie calme et claire. Sara écoute de la musique dans le salon. Bob reconnaît un vieil air du folklore californien. Albert Grossman apparaît tout à coup dans l'allée, son blouson de toile sur l'épaule. Bob a été prévenu par téléphone. Il attendait la visite de son imprésario. A l'ombre des arbres du parc, la discussion tournera autour des droits d'auteur, des pourcentages, du contrat signé par Dylan pour un livre qu'il n'a plus envie de voir paraître (1), des propositions de la M.G.M. -- un vague projet de film -- et surtout de John Wesley Harding, que Grossman n'aime pas.
"Mon petit vieux, va faire un tour à San Francisco, Berkeley, Sausalito et regarde où ils en sont tous, l'acide, l'expérience cosmique, le rock électrique, un véritable volcan ! C'est du feu qui déferle sur ce putain de pays... et toi tu grattes ta guitare en sourdine pour chanter tes âneries chrétiennes. Ca n'intéresse personne, vieux, personne !"
L'altercation est violente, Grossman demande simplement à Dylan de jeter sa Bible aux orties, d'avaler de la mescaline ou du L.S.D. et de venir faire rugir sa guitare, comme à l'époque de Blonde on Blonde, pour être dans le coup et faire rentrer des dollars.
Bob vient de comprendre qu'il n'a plus rien à faire avec l'empire Grossman, qu'il ne renouvellera pas son contrat.
"Tu es pratique, Grossman, trop pratique pour être heureux un jour. Tu es une marionnette. Rien d'autre qu'une marionnette.
-- Mais, petit, tu as un nom à défendre. Tu étais le meilleur, le plus grand !
-- Le plus grand par rapport à quoi ? Monte au sommet d'une montagne, ou escalade une tour de Manhattan. Tu me vois passer sur le trottoir en bas. Suis-je grand, Grossman, vu de cette hauteur ?
-- Ton nom vaut une fortune.
-- Une fortune ! Craque une allumette, que devient cette fameuse fortune ? On a tout dit, Grossman. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi, mais le jeu s'arrête ici. Toi et moi, on n'ira pas plus loin."
C'est ainsi que Bob Dylan se sépara d'Albert Grossman, son imprésario et protecteur.
Grossman descendit l'allée en maugréant. Là-haut, le ciel ne s'était pas assombri, les arbres jouaient toujours les mêmes jeux d'ombres sur la terrasse, les enfants se poursuivaient de l'autre côté du bassin, Sara écoutait toujours de la musique californienne dans le salon. La discussion des deux hommes n'avait rien changé. Ce qui prouvait qu'elle était sans importance... comme toutes les discussions d'adultes installés dans des rôles.
Pour bien montrer qu'il vivait en marge des modes et des courants musicaux de son époque, Bob Dylan enregitra un nouvel album, Nashville Skyline, avec le chanteur Johnny Cash, bien connu pour ses opinions conservatrices. Les critiques se déchaînèrent : Dylan, dans la peau d'un gentleman farmer, chantait aux côtés de Johnny Cash !
Dylan répondra : "Dans ce disque, je n'ai pas cherché à atteindre autre chose que moi-même." Lui-même, c'est-à-dire le retour à la vie tranquille, le calme des grands espaces, et l'amour de Sara et ses enfants.
Ils apparaissent sur la pochette du disque, en costume, et les cheveux courts, déchaînant l'horreur de ses anciens admirateurs qui l'accueillirent aux cris de "Vendu ! Fasciste !" »
(1) "Tarentula", qui paraîtra en mai 1971.
Jean-Paul Bourre, Bob Dylan, Vivre à plein
« there is no right wing
or left wing...
there is only one up wing
an' down wing »
Bob Dylan, 11 Outlined Epitaphs, 1964
18:16 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (3) | |
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DSK : Envoyé Spécial – France 2 – 26/05/2011
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DSK : La Victime présumée, Nafissatou Diallo, chercherait un dédommagement
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Par les infréquentables de "François de Souche" on découvre quelques vidéos...
Glucksmann met les pieds dans le plat
Quand on vous dit que tout le monde savait...
En février 2010, lors de l'émission "La revue de presse des 2 ânes", Jean Glavany faisait de l'humour... révélateur...
DSK défendu par une actrice italienne de films X... qui affirme avoir couché avec lui... Natasha Kiss...
Crispation entre les avocats de DSK et le procureur
La Victime présumée, Nafissatou Diallo, chercherait un dédommagement
La luxueuse résidence de DSK suscite le malaise au PS ... la preuve par l'image...
Si vous voulez visitez en 3D la "prison de luxe" de DSK
Au PS, les députés strauss-kahniens ont le blues... ce qui nous fait une belle jambe.
14:43 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Jimmy Page & Robert Plant : Most High
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Who guards the truth
Oh lord most high
A frightened dove in a starless sky, oh-oh, oh oh oh
So high, most high, so high
Who hides the east from the blind man's eye
In the land of peace
Where the righteous cry, oh-oh, oh oh oh
So high, most high, so high
Where are the words? I'm the king
Who moves the stars and then the sun
To the light where my spirit was born
Bring this wanderer home
While mercy sleeps in the hearts of liars
And the olive tree is consumed by fire, oh-oh, oh oh oh
So high, most high, so high
Where are the words? I'm the king
Who moves the stars and then the sun
To the light where my spirit was born
Bring this wanderer home, come on, come on, come on
When David's seed talks
Through his paper crown
And he spits hot steel
See all the kids fall down
Ohhh yeah, mmm
So high, most high, so high, Oh oh yeah
Oh oh
Come on, come on, come on
Come on, come on, come on
Come on, come on, come on
Come on, come on, come on
Better hurry, hurry
Better hurry, hurry
Better hurry, hurry
Most high, most high high high
Most high, so high, so high
So high
"Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant." (Psaumes 91 : 1)
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"Toutes les consolations religieuses de la négativité sont infantiles."
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
J'ai lu ceci qui m'a remué en confirmant ce que je pense :
« Toutes les consolations religieuses de la négativité sont infantiles. L'espoir d'un "ciel" qui ne connaîtrait pas la coupure des transcendances n'est qu'une inversion imaginaire de cette négativité et en quelque sorte sa confirmation. Mais les consolations blasphématoires de cette même négativité sont également infantiles, elles ne sont que la compréhension ultra-négatives des précédentes.
On ne peut réellement sortir de la négativité qu'en y fondant consciemment une positivité non associable, et celle-ci ne peut consister qu'en l'expérimentation et la connaissance de la loi de croissance de la négativité elle-même et de la positivité associée. »
Raymond Abellio, Assomption de l'Europe, Chapitre : Déterminisme et Liberté dans l'activité ineffable du "je"
Une fois de plus on en revient à l'essentiel postulat écrit dés le premier Livre de la Bible, la Genèse, au premier Chapitre, versets 26 et 27 :
« Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. »
Puisque nous sommes faits à l'image de Dieu, nous nous devons de chercher à transcender les faits et la lecture que nous en avons. Pour nous consacrer au Bien Suprême et nier le Mal dans ce qu'il a de plus abominable il nous faut bien aller par-delà Bien et Mal dans notre appréhension du monde en même temps que dans chacun de nos actes. Mais cette attitude qui organise son acte n'est pas donnée à tout le monde, puisque nous sommes porteurs de péché depuis l'Exil et la Chute, mais quelques rares "élus", pèlerins de l'indicible, peuvent comprendre et agir en conséquence, la Grand Nombre, la Triste Multitude, ne peut que se soumettre ou se caler sur le Décalogue et mener une vie simple aux perceptions littérales et binaires.
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26/05/2011
Lemmytude
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Ian Fraser "Lemmy" Kilmister, un des derniers rocker libre... 66 ans et toujours vivant.
Un p'tit morceau pour terminer avec un texte qui dit tout...
If you like to gamble, I tell you I'm your man
You win some, lose some, it's - all - the same to me
The pleasure is to play, it makes no difference what you say
I don't share your greed, the only card I need is
The Ace Of Spades
The Ace Of Spades
Playing for the high one, dancing with the devil,
Going with the flow, it's all a game to me,
Seven or Eleven, snake eyes watching you,
Double up or quit, double stakes or split,
The Ace Of Spades
The Ace Of Spades
You know I'm born to lose, and gambling's for fools,
But that's the way I like it baby,
I don't wanna live forever,
And don't forget the joker!
Pushing up the ante, I know you've got to see me,
Read 'em and weep, the dead man's hand again,
I see it in your eyes, take one look and die,
The only thing you see, you know it's gonna be,
The Ace Of Spades
The Ace Of Spades
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DSK, Agent de la CIA selon Reuters... et autres broutilles
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
L'affaire DSK se poursuit.
Barack semble embarrassé devant l'assaut de Dominique envers son épouse. Etait-il au courant, le président au prix Nobel ?
Alors que la désense de DSK, a tenté d'abord de le disculper en invoquant un déjeuner qui l'aurait empêché d'avoir croisé la femme de chambre, voilà que l'ADN semble indiquer un tout autre scénario qui frise l'humour noir...
Les loufoques de French Carcan ont regroupé les interventions des auditeurs de Daniel Mermet qui ont leur opinion à propos de la sinistre affaire...
DSK, agent de la CIA, ? selon REUTERS
La maison d'où DSK va attendre et préparer son jugement...
La Sex Crimes Unit mène l'enquête dans l'affaire DSK
Les livres sur DSK, qui devaient paraître, déprogrammés à la chaîne
"LA Défense de DSK" avancent 2 scénarios à MATCH ET à L'OBS, glauque et insultant.
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Obtenir enfin le mutisme du Bourgeois, quel rêve !
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je commence aujourd’hui, 30 septembre, sous l’invocation de saint Jérôme, auteur de la Vulgate, appariteur de tous les Prophètes, inventoriateur plein de gloire des Lieux Communs éternels.
Est-ce là manquer de respect à cet étonnant docteur que l’Eglise honore du titre de Maximus, et que le Concile de Trente a implicitement déclaré le Notaire de l’Esprit-Saint ? Je ne le crois pas.
De quoi s’agit-il, en effet, sinon d’arracher la langue aux imbéciles, aux redoutables et définitifs idiots de ce siècle, comme saint Jérôme réduisit au silence les Pélagiens ou Lucifériens de son temps ?
Obtenir enfin le mutisme du Bourgeois, quel rêve !
L’entreprise, je le sais bien, doit paraître fort insensée. Cependant je ne désespère pas de la démontrer d’une exécution facile et même agréable.
Le vrai Bourgeois, c'est-à-dire, dans un sens moderne et aussi général que possible, l’homme qui ne fait aucun usage de sa faculté de penser et qui vit ou paraît vivre sans avoir été sollicité, un seul jour, parle besoin de comprendre quoi que ce soit, l’authentique et indiscutable Bourgeois est nécessairement borné dans son langage à un très petit nombre de formules.
Le répertoire des locutions patrimoniales qui lui suffisent est extrêmement exigu et ne va guère au-delà de quelques centaines. Ah ! si on était assez béni pour lui ravir cet humble trésor, un paradisiaque silence tomberait aussitôt sur notre globe consolé !
Quand un employé d’administration ou un fabricant de tissus fait observer, par exemple : "qu’on ne se refait pas ; qu’on ne peut pas tout avoir ; que les affaires sont les affaires ; que la médecine est un sacerdoce ; que Paris ne s’est pas bâti en un jour ; que les enfants de demandent pas à venir au monde, etc., etc., etc.", qu’arriverait-il si on lui prouvait instantanément que l’un ou l’autre de ces clichés centenaires correspond à quelque Réalité divine, a le pouvoir de faire osciller les mondes et de déchaîner des catastrophes sans merci ?
Quelle ne serait pas la terreur du patron de brasserie ou du quincaillier, de quelles affres le pharmacien et le conducteur des ponts et chaussées ne deviendraient-ils pas la proie, si tout à coup, il leur était évident qu’ils expriment, sans le vouloir, des choses absolument excessives ? que telle parole qu’ils viennent de proférer, après des centaines de millions d’autres acéphales, est réellement dérobée à la Toute-Puissance créatrice et que, si une certaine heure était arrivée, cette parole pourrait très bien faire jaillir un monde ?
Il semble d’ailleurs, qu’un instinct profond les en avertisse. Qui n’a remarqué la prudence cauteleuse, la discrétion solennelle, le morituri sumus de ces braves, léguées par les siècles et qu’ils transmettront à leurs enfants ?
Quand la sage-femme prononce que "l’argent ne fait pas le bonheur" et que le marchand de tripes lui répond avec astuces que, "néanmoins, il y contribue", ces deux augures ont le pressentiment infaillible d’échanger ainsi des secrets précieux, de se dévoiler l’un à l’autre des arcanes de vie éternelle, et leurs attitudes correspondent à l’importance inexprimable de ce négoce.
Il est trop facile de dire ce que paraît être un lieu commun. Mais ce qu’il est, en réalité, qui pourra le dire ?
Pourquoi, autrement, me serais-je recommandé à saint Jérôme ? Ce grand personnage ne fut pas seulement le consignataire pour toujours de la Parole qui ne change pas, des Lieux Communs pleins de foudres de la Très-Sainte Trinité. Il en fut surtout l’interprète, le commentateur inspiré.
Avec une autorité beaucoup plus qu’humaine, il enseigna que Dieu a toujours parlé de Lui-même exclusivement, sous les formes symboliques, paraboliques ou similitudinaires de la Révélation par l’Ecriture, et qu’il a toujours dit la même chose de milles manières.
J’espère que ce Docteur sublime daignera favoriser de son assistance un pamphlétaire de bonne volonté qui serait si heureux de mécontenter, une fois de plus, la populace de Ninive, éternellement "incapable de distinguer sa droite de sa gauche", - et de la mécontenter à un tel point que des colères inconnues se déchaînassent.
Ce résultat serait obtenu, sans doute, si la céleste douceur ne m’était pas refusée d’établir, en l’irréfutable argumentation d’une dialectique de bronze, que les plus inanes bourgeois sont, à leur insu, d’effrayants prophètes, qu’ils ne peuvent pas ouvrir la bouche sans secouer les étoiles, et que les abîmes de la Lumières sont immédiatement invoqués par les gouffres de leur Sottise. »
Léon BLOY, Exégèse des Lieux Communs, Préface, 1913
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25/05/2011
J'ai rencontré Jean-Paul Bourre
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
J'ai rencontré Jean-Paul Bourre, hier, enfin, après toutes ces années durant lesquelles j'ai écouté, certaines nuits avec une fascination évidente, ses bourlingues métaphysiques sur "Radio Ici et Maintenant", et après avoir lu ses livres avec une jubilation certaine. Nous avons bu un coup à la terrasse d'un café sur la Rue de Rennes à Paris, en compagnie d'Irina, avons évoqué Venise et par la même occasion VENICE, avant de parler de son dernier livre, "Ca' Dario".
Ce que nous savons, lui et moi, c'est qu'il est des cieux vénitiens, des rues mystiques aux dorures florentines, des silences qui s'organisent en bandes-sons magnétiques et font s'égrener le temps en méditatives missives monacales autorisant le déplacement d'un point à un autre par le chemin le plus court : celui de l'immobilité offerte, ouverte et accueillante dans l'enracinement sublime d'une terre qui respecte ses morts. Des choses nous séparent, mais pour mieux nous unir. Il m'a parlé du paganisme et je n'ai pas eu le temps de lui dire que les dieux anciens, du moins ceux dans leur positivités lumineuses, n'étaient, à mes yeux, que les préfigurations amoindries des infinis noms du Dieu Unique, de ses qualités, de ses figurations idéelles, symboliques ou réelles et, surtout, des perceptions que les humbles ont eu de lui avant la Révélation Christique. Mais peut-être en aurai-je l'occasion un jour, car mon seul Luxe, par les temps qui courent, semble bien être Dieu et lui seul.
18:35 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | |
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Darondo, un précurseur de Prince
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Mesdames... cette musique va vous mettre dans tous vos états, d'avance j'en suis désolé...
William Pulliam, dont le nom d'artiste fut Darondo a été une comète flamboyante de la Funk & Soul Music, juste le temps de... 3 modestes singles... Il est de retour.
Sa mère lui achète une guitare pour ses huit ans, et il copie d'abord le jazzman Kenny Burrell, avant de rejoindre quelques amis au sein d'un groupe de musique juste pour le fun, histoire de reprendre les tubes de la Black Music des sixties. Puis, toujours de manière désinvolte, il grave 3 singles pour des labels différents de la Bay Area. Ça n’est pas le grand succès mais il arrive quand même à faire la première partie de James Brown à San Francisco et à enregistrer une dizaine de titres dont les bandes, aujourd'hui, doivent moisir dans les caves d'une maison de disque quelconque... avant de se consacrer à son activité principale à l’époque : "Pimp"... autrement dit "maquereau". Activité que l'intéressé nie avoir menée.
Cette activité lucrative lui fait gagner le surnom de "Rolls Royce", en raison de la voiture de la même marque qu’il conduit dans les rues de San Francisco et lui fait côtoyer Sly Stone tout en menant la "grande vie" pendant une dizaine d’années.
Dans les années 70, il lâche tout pour voyager. Angleterre , îles Fidji, France, Porto Rico, Venezuela, Mexique. Il revient aux USA où il présente quelques shows TV sur le câble dans la Bay Area de San Francisco ("Darondo's Penthous", il y présente des clips ; puis une émission pour les enfants "Tapper the Rabbit") grâce auxquelles il retrouve une certaine notoriété de par sa personnalité excentrique.
Lassé par la télévision, Darondo repart quelques temps dans les îles Fidji où il rencontre sa femme puis, à son retour en Californie, prend une autre direction professionnelle et décide de faire de la musicothérapie dans les hôpitaux de la région !!! Ajourd’hui bien qu'à la retraite, il a été retrouvé en 2006 par Ubiquity Records, par l'entremise du DJ londonien Gilles peterson qui n'a cessé de jouer son single "Didn't I" lors de ses émissions sur la BBC Radio 1 program, ce qui lui a permis de terminer quelques enregistrements qui accompagnent la réédition de ces 3 premiers singles sur l’album "Let my People Go".
Mélange de stupre, de luxure et de sainteté, ce falsetto animal qui psalmodie et pleure mais n'ignore pas les joies de la chair. Du Prince avant l'heure. De la torture joyeuse, entre Rédemption et Péché, entre "Let my people go" et "Legs".
On en vient à regretter que le monsieur n'ait eu une carrière digne de ce nom, mais sa réponse est simple : "It was mostly me, just having a good time with a real good hobby,It wasn't about money but about having fun. Something I just liked to do. Maybe your dream is to be James Brown or Frank Sinatra but those were just mostly dreams to me."
A découvrir.
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Michel Onfray : La Philosophie comme construction de soi et hédonisme solaire...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Michel Onfray, invité d'honneur du Bois Fleury- 11/09/2010
Partant de son parcours personnel et puisant dans son travail de philosophe, le créateur de l'Université Populaire de Caen met en lumière le caractère essentiel de la démarche philosophique et démontre ainsi en quoi le savoir est un pouvoir.
[Source : www.mollat.com]
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24/05/2011
DSK : Tout le monde savait, personne ne disait rien !
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
C'est, au moins, tout l'entourage immédiat de DSK qui devrait rendre des comptes dans cette affaire, plus quelques hauts pontes du Parti Socialiste, car tous se sont cloîtrés derrière un mutisme digne des pires raclures mafieuses se soumettant à la Loi du Silence.
Dans une entrevue accordée au Figaro, Christophe Dubois, l'auteur de "Sexus politicus" dénonce les pressions qu'il a subies de la part de l'entourage de DSK.
« DSK avait un besoin effréné et systématique de séduire ! »
DSK et ses proches : Ramzi Khiroun, Anne Hommel, Anne Sinclair, Gilles Finchelstein et Stéphane Fouks

En 2006, vous publiez avec votre confrère Christophe Deloire «Sexus politicus», une enquête inédite qui met en lumière l'appétit de séduction des hommes de pouvoir. Pour vous, écriviez-vous à l'époque, Dominique Strauss-Kahn est le prototype du Sexus politicus. Que vouliez-vous dire ?
CHRISTOPHE DUBOIS - Si la séduction est au cœur du système politique et si la conquête du pouvoir n'est pas sans rapport avec la conquête des femmes, il nous est apparu très vite, à mesure que nous enquêtions, que Dominique Strauss-Kahn était une version XXL du Sexus politicus. Les témoignages qu'on nous livrait, parfois même sans que nous les sollicitions, révélaient que DSK avait un besoin obsessionnel, effréné et systématique de séduire.
Dans le chapitre que vous consacrez à celui qui était alors candidat à la primaire PS de 2007, vous évoquez le rôle de Ramzi Khiroun, l'un des conseillers en communication de DSK. Que cherche-t-il à faire?
C'est suffisamment rare pour être noté. C'est même la première et unique fois dans ma carrière que cela se produit: le conseiller en communication de Dominique Strauss-Kahn devance nos sollicitations. Ramzi Khiroun a eu vent de notre projet de livre et s'en inquiète. Par qui? Comment? Je n'en sais rien. Mais de manière très claire, il veut nous rencontrer afin de savoir ce que nous savons, histoire de nous mettre une amicale pression et de jouer éventuellement les démineurs. Ce ne sera que le début d'une succession de mises en garde.
Plus tard, alors que nous achevions l'écriture de notre enquête et que le livre allait être publié, ce sont les avocats de DSK qui se sont manifestés, nous menaçant, si jamais nous attentions à la vie privée de leur client. Ce qui les inquiétait, c'est qu'ils pressentaient, à juste titre, que nous allions être les premiers à écrire noir sur blanc des faits qui se susurraient dans les rédactions, mais que personne n'avait osé écrire, que nous allions révéler l'existence de notes blanches des RG concernant Dominique Strauss-Kahn, et surtout, que nous allions évoquer le cas d'une jeune journaliste agressée sexuellement par DSK. Reste que ces pressions n'ont pas abouti, parce que nous étions certains de ce que nous avancions. D'ailleurs, en dépit des menaces répétées de l'entourage de DSK, nous n'avons pas été poursuivis.
Vous êtes en effet les premiers à révéler l'affaire Tristane Banon, du nom de cette jeune journaliste et écrivain que Dominique Strauss-Kahn aurait agressé sexuellement en 2002. Pourtant, écrivez-vous, «dans les arcanes du pouvoir, tout le monde savait». Comment expliquez-vous ce silence?
Aujourd'hui, tout le monde semble découvrir que Dominique Strauss-Kahn avait parfois, envers les femmes, des attitudes qui relevaient davantage du pénal, et que son besoin de séduction ne relevait pas seulement du caractère aphrodisiaque du pouvoir. Mais dès 2002, ses amis politiques, son entourage savaient le rapport problématique que DSK entretenait avec les femmes. D'ailleurs, Laurent Fabius et François Hollande, à tour de rôle, ont fait en sorte que cette jeune fille, dont ils connaissaient la mère, une élue socialiste, ne porte pas plainte pour tentative de viol et contribue à ce que tout se règle à l'amiable et sans bruit. Mais la presse aussi était au courant et n'a rien dit.
Dominique Strauss-Kahn, selon-vous, bénéficiait d'une certaine complaisance médiatique ?
Je le pense, oui. Ce n'est pas une appréciation subjective. De manière très factuelle, nous avons constaté, lorsque le livre est sorti, et alors que nous avons bénéficié d'une très grande couverture médiatique, des bonnes feuilles ayant été publiées, que les infos concernant Dominique Strauss-Kahn n'ont jamais fait l'objet d'une seule ligne dans les médias. Cela confinait à l'omerta. Il aura fallu attendre cinq ans pour qu'on découvre que l'on avait écrit des choses intéressantes sur le patron du FMI. Sans vouloir faire le procès en non-curiosité des journalistes, je pense que l'affaire DSK va changer la donne. Elle doit, en tout cas, nous interroger sur notre responsabilité de journalistes et sur la manière dont nous faisons notre travail. Le faire à moitié, s'en tenir aux éloges, c'est trahir notre métier.
Christophe Dubois est Journaliste, coauteur avec Christophe Deloire de Sexus politicus, Albin Michel.
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L'ADN de DSK
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Les nouvelles sont fraîches chaque jour dans cette sordide affaire.
L'ADN de DSK retrouvé sur les vêtements de la plaignante
Une nouvelle journaliste affirme avoir été agressée par DSK...
DSK sort de son silence: « Je serai blanchi. »
L'épouse de DSK, Anne Sinclair, suspend son blog
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Philippe Sollers, l'Isolé Absolu
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Méprisez-le si ça vous chante, mais voici une occasion pour vous de le découvrir...
Filmé à l'île de Ré, à Venise et à New York, Philippe Sollers poursuit avec André S. Labarthe un dialogue inattendu où l'écrivain montre une facette très différente de sa personnalité, mieux connue comme figure du milieu littéraire parisien. Centré sur l'écriture, dans des lieux de solitude, ce portrait dégage une image insolite de l'écrivain.
Tandis que sont rappelées en voix off les oeuvres principales, au fil du dialogue, Philippe Sollers lit quelques textes et feuillette ses manuscrits. Sa prédilection pour le XVIIIème siècle est évoquée à Venise, magnifiquement filmée par le réalisateur.
« Avec Sollers, l'isolé absolu, André S. Labarthe a approché au plus juste "le plus reconnu et le plus combattu, le plus sollicité et le plus secrètement haï, le plus turbulent et le plus gênant, le plus incontrôlable et donc le plus intolérable, bref, le moins localisable des écrivains contemporains." Un Sollers inédit, délibérément filé hors les murs et à contre-courant. Loin de l'imagerie convenue, pléthorique, de la scène parisienne et spectaculaire, inépuisable terrain d'observation sociale. Peu d'éléments d'archives, hormis quelques photos et deux extraits significatifs où Philippe Sollers déploie son Paradis saisi frontalement par Jean-Paul Fargier en 1983.
L'écriture, la littérature, le style sont au centre du propos de ce film inscrit dans la fluidité d'une triade lumineuse entre Sud-Ouest, Ouest et Sud. Constante mentale où l'œuvre de Sollers prend sa respiration, géographie intime et lieux d'intimes convictions - "Nager dans l'encre... être à la mesure de l'eau ; lorsque le souffle, et le poignet, et la main, le vent et l'eau sont à égalité". L'île de Ré, ancrage familial ; New-York, fréquentée depuis plus de vingt-cinq ans, où le temps dérive "en particules accélérées" ; Venise enfin, cette cité "toute entière conversation sacrée" où Sollers a débarqué à l'automne 1963.
Une rencontre musicale, joueuse, éveillée, émargée de silences communs. Complice à bonne distance, Labarthe y campe "le type au chapeau", trimballant en fil rouge une vache contrapuntique (symbole de l'anecdotique, de l'artifice participant du spectacle). Tout au long du tournage (de juillet à décembre 1997), à l'écart du travail filmique, Patrick Messina s'est lové dans les replis de cet échange " avec une souplesse assez étrange", relèvera Sollers. "Je ne me suis jamais fait photographier comme Messina l'a fait. Avec André, avec Patrick, on s'est mis ensemble dans la situation d'une expérience clandestine et on a pris tout le temps nécessaire." Illustration de cette équipée singulière à travers son inventaire photographique ; scandé par les dialogues, extraits ou en marge du film entre l'écrivain et le cinéaste. »
Valérie Cadet in "Bataille, Sollers, Artaud" Filigranes Editions 2002
Philippe Sollers - 1/2
Philippe Sollers - 2/2
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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23/05/2011
Antonio Caldara : Missa Dolorosa - Gloria
18:07 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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DSK : récapitulation
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Une petite récapitulation de cette foudroyante actualité mettant en scène un Parangon de la vertu, socialiste et défenseur de la veuve et de l'orphelin, des travailleurs, des proscrits, des pauvres et des immigrés, pourfendeur des riches exploiteurs capitalistes, qui aurait pu être notre Président de la République... et qui fut, en vérité, un "maître" du monde libidineux et obsédé sexuel, sans compassion pour les faibles et méprisant envers les femmes... Dominique the Sex Killer.
Voici les liens essentiels à consulter ou à reconsulter...
DSK : DOMINIQUE the SEX KILLER
La chute de DSK : la fin des 30 calamiteuses ?
DSK : la chute annoncée de toute la Gauche ?
DSK : une ancienne victime parle au milieu du bal des faux-culs
DSK : la Valse sordide se poursuit...
DSK : les derniers mots de l'homme libre... "Quel beau cul !"
Exclusif ! DSK : l'explication de Gôche
DSK : la fortune de l'hypocrite
Spéciale dédicace aux complotistes... DSK : ceux qui complotent sans cesse sont ses amis
DSK aurait invité la réceptionniste du Sofitel dans sa chambre, selon CNN
Selon Jamel Debbouze : "DSK ? Tout ça pour une femme de ménage !"
La "Victime présumée" de DSK tremblait, crachait et voulait vomir...
France, Usa : en matière de viol, la nuit et le jour...
DSK : Pression sexuelle et ADN...
17:05 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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DSK : Pression sexuelle et ADN...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Les résultats ADN confirmeraient la présence de sperme sur les vêtements de la femme de chambre...
Et ce cher Jean-Paul Huchon, président PS de la Région Ile-de-France, qui en rajoute dans le ridicule en plein festival de Kahn Cannes... par solidarité pour son camarade socialiste en résidence surveillée à New York.
12:51 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Johann Joseph Fux : Kaiserrequiem (missa pro defunctis)
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Soleil de la Civilisation Occidentale. Sens de la Métaphysique jusque dans la Musique qui autorise de sourire même à la Mort sans crainte aucune.
Johann Joseph Fux (1660 - 1741), Kaiserrequiem (missa pro defunctis)
1/9
I. Requiem aeternam
2/9
II.Kyrie eleison
3/9
III. Dies irae
IV. Quantus tremor
V. Tuba mirum
VI. Mors stupebit
VII. Liber scriptus
VIII. Rex tremendae
IX. Recordare
X. Juste judex
4/9
XI. Preces meae
XII. Inter oves
XIII. Confutatis
XIV. Oro supplex
XV. Lacrimosa
5/9
XVI. Libera me
XVII. Largo from Canon a due
6/9
XVIII. Domine Jesu XIX. Sed signifer
XX. Hostias
7/9
XXI. Sanctus
XXII. Benedictus
XXIII. Hosanna
XXIV. Adagio from Sonata terza
8/9
XXV. Agnus dei
9/9
XXVI. Lux aeterna
12:23 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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... de la merde !
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Mais n'avez-vous pas remarqué que depuis 1930, avec quelques exeptions qui confirment la règle, tout ce qui se dit artiste est de la merde... Pensez-vous donc que ceux qui croient à quelque chose puissent seulement envisager d'être subventionnés par un État et, réciproquement, qu'un État puisse envisager sérieusement de subventionner ceux qui croient en quelque chose ? Vous croyez-vous toujours au temps de Louis II de Bavière ? N'avez-vous pas remarqué que depuis 1930 toutes les formes classiques de l'art sont usées et que c'est la seule raison de l'absence de jeunes talents là ? Que voulez-vous qu'un jeune talent aille faire là ? N'avez-vous pas remarqué que lorsque notre époque enfante une individualité indiscutable par le style, c'est un Besse ou un Mesrine... [ou de nos sombres jours un Durn ou un John Hinckley Jr] ? N'avez-vous pas remarqué qu'il y a des raisons historiques qui ressortissent à l'histoire de l'art moderne pour cela ? Ignorez-vous que vers 1930 une dizaine de jeunes hommes dans la force de l'âge en sont morts volontairement après avoir porté leur suicide à la boutonnière ? Ignorez-vous que l'on n'écrit pas impunément après Joyce, que l'on ne peint pas impunément après Malévitch, que l'on n'écrit pas impunément de musique après Schoenberg, que l'on ne peut se dire impunément artiste après Dada, à moins justement de signer un pacte avec le diable ? Croyez-vous donc que de tels artistes aient tant souffert seulement pour permettre à des petits merdeux stipendiés de faire leur petit caca littéraire ou leur petit pipi pictural ? »
Jean-Pierre Voyer, Lettre au pédé mondain Hocquenghem
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