16/10/2025
Jugement
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15/10/2025
Cet enculé de Lénine
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14/10/2025
Le racisme est notre vieil ennemi intellectuel
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« Nous ne pouvions manquer, ici d’être particulièrement sensibles : le racisme est notre vieil ennemi intellectuel ; dès 1900, ses maîtres français et anglais, Gobineau, Vacher de Lapouge, Houston Chamberlain, avaient été fortement signalés par nous à la défiance des esprits sérieux et des nationalistes sincères[..].
J'ai, pour mon compte, toujours pris garde de séparer les réflexions sur l'hérédité politique et économique d'avec les généralisations vagues, aventureuses et captieuses sur la stricte hérédité physiologique.
Nous sommes des nationalistes. Nous ne sommes pas des nationalistes allemands. Nous n'avons aucune doctrine qui nous soit commune avec eux. Toutes les falsifications, tous les abus de textes peuvent être tentés : on ne fera pas de nous des racistes ou des gobinistes ; l’entreprise raciste est certainement une folie pure et sans issue »
Charles Maurras, L'Action française, 4 août 1939
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13/10/2025
Je vous refuse
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« Ah ! Vous ne tenez compte que des ensembles ! Cent mille hommes, voilà qui devient intéressant. C’est une statistique et les statistiques sont muettes ! On en fait des courbes et des graphiques, hein ! On travaille sur les générations, c’est plus facile ! Et le travail peut se faire dans le silence et dans l’odeur tranquille de l’encre. Mais je vous en préviens, un homme seul, c’est plus gênant, ça crie sa joie ou son agonie. Et moi vivant, je continuerai à déranger votre bel ordre par le hasard des cris. Je vous refuse, je vous refuse de tout mon être ! »
Albert Camus, L'Etat de Siège
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12/10/2025
Ce langage que je cherche de livre en livre
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« Compagnons inconnus, vieux frères, nous arriverons ensemble, un jour, aux portes de Royaume de Dieu. Troupe fourbue, troupe harassée, blanche de la poussière de nos routes, chers visages durs dont je n’ai pas su essuyer la sueur, regards qui ont vu le bien et le mal, rempli leur tâche, assumé la vie et la mort, ô regards qui ne se sont jamais rendus ! Ainsi vous retrouverai-je, vieux frères. Tels que mon enfance vous a rêvés. Car j’étais parti à votre rencontre, j’accourais vers vous. Au premier détour, j’aurais vu rougir les feux de vos éternels bivouacs. Mon enfance n’appartenait qu’à vous. Peut-être, un certain jour, un jour que je sais, ai-je été digne de prendre la tête de votre troupe inflexible. Dieu veuille que je ne revoie jamais les chemins où j’ai perdu vos traces, à l’heure où l’adolescence étend ses ombres, où le suc de la mort, le long des veines, vient se mêler au sang du coeur ! Chemins du pays d’Artois, à l’extrême automne, fauves et odorants comme des bêtes, sentiers pourrissants sous la pluie de novembre, grandes chevauchées des nuages, rumeurs du ciel, eaux mortes… J’arrivais, je poussais la grille, j’approchais du feu mes bottes rougies par l’averse. L’aube venait bien avant que fussent rentrés dans le silence de l’âme, dans ses profonds repaires, les personnages fabuleux encore à peine formés, embryons sans membres, Mouchette et Donissan, Cénabre, Chantal, et vous, vous seul de mes créatures dont j’ai cru parfois distinguer le visage, mais à qui je n’ai pas osé donner de nom — cher curé d’un Ambricourt imaginaire. Etiez-vous alors mes maîtres ? Aujourd’hui même, l’êtes-vous ? Oh ! je sais bien ce qu’a de vain ce retour vers le passé. Certes, ma vie est déjà pleine de morts. Mais le plus mort des morts est le petit garçon que je fus. Et pourtant, l’heure venue, c’est lui qui prendra sa place à la tête de ma vie, rassemblera mes pauvres années jusqu’à la dernière, et comme un jeune chef ses vétérans, ralliant la troupe en désordre entrera le premier dans la Maison du Père. Après tout, j’aurais le droit de parler en son nom. Mais justement, on ne parle pas au nom de l’enfance, il faudrait parler son langage. Et c’est ce langage oublié ; ce langage que je cherche de livre en livre, imbécile !comme si un tel langage louvait s’écrire, s’était jamais écrit. N’importe !Il m’arrive parfois d’en retrouver quelque accent… et c’est cela qui vous fait prêter l’oreille, compagnons dispersés à travers le monde, qui par hasard ou par ennui avez ouvert un jour mes livres. Singulière idée que d’écrire pour ceux qui dédaignent l’écriture ! Amère ironie de prétendre persuader et convaincre alors que ma certitude profonde est que la part du monde encore susceptible de rachat n’appartient qu’aux enfants, aux héros et aux martyrs.
Palma de Majorque
Janvier 1937 »
Georges Bernanos, Préface pour "Les Grands Cimetières sous la lune"
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11/10/2025
La différenciation
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« "Comment, vous employez encore le mot de race ? C'est donc que vous êtes raciste !" me dit en pâlissant, ce très jeune écrivain.
Non seulement j'en use, ayant été élevé dans ce vocabulaire là par des gens chez lesquels je n'ai jamais entendu nulle dévalorisation d'autrui quant à sa couleur de peau, mais je ne suis pas certain que les races n'aient pas besoin d'exister en tant que telles, ni que les autres races aient tant d'amour pour la nôtre qu'elles veuillent lui ressembler en s'y assimilant par le métissage. La différenciation est un plaisir incomparable et l'indifférenciation source de violence. »
Richard Millet, L'Opprobre
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10/10/2025
Dilemme
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« Le seul choix qui s'offre apparemment à nous, c'est de réduire en poussière les maisons, faire éclater les entrailles des hommes et déchiqueter des corps d'enfants avec des explosifs, ou bien de nous laisser réduire en esclavage par des gens à qui ce genre d'activité répugne moins qu'à nous. Jusqu'ici, personne n'a proposé de solution pratique pour échapper à ce dilemme. »
George Orwell, Essais, articles, lettres, volume I
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09/10/2025
Le foyer où l’on naquit, le coin de terre où l’on grandit
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« Voyez-vous, disait le vieux Capitaine en frappant sur la table, vous ne savez pas, vous autres, ce qu’est le Drapeau. Il faut avoir été soldat, il faut avoir passé la frontière et marché sur des chemins qui ne sont pas ceux de la France, il faut avoir été éloigné du pays, sevré de toute parole qu’on a parlé depuis l’enfance, il faut s’être dit, pendant les journées d’étapes et de fatigues, que tout ce qui reste de la Patrie absente, c’est le lambeau de soie aux trois couleurs françaises qui clapote là-bas au centre du Bataillon ; il faut n’avoir eu dans la fumée du combat, d’autres points de ralliement que ce morceau d’étoffe déchirée, pour comprendre, pour sentir tout ce que renferme dans ses plis cette chose sacrée qu’on appelle le Drapeau.
Le Drapeau, mes amis, sachez le bien, c’est, contenu dans un seul mot, rendu palpable dans un seul objet, tout ce qui fut, tout ce qui est la vie de chacun de nous : le foyer où l’on naquit, le coin de terre où l’on grandit, le premier sourire de l’enfant, la mère qui vous berce, le père qui vous gronde, la première larme, les espoirs, les rêves, les chimères, les souvenirs ; c’est toutes ces joies à la fois, toutes enfermées dans un mot, dans un nom, le plus beau de tous, la Patrie.
Le Drapeau, c'est l'honneur du régiment, ses gloires, ses titres, flamboyants en lettres d'or sur ses couleurs foncées qui portent des noms de victoire. C'est comme la conscience des braves gens qui marchent à la mort de ses plis, c'est le devoir dans ce qu'il y a de plus sévère et de plus fier, représentant ce qu'il a de plus grand, une idée flottante dans un étendard. Aussi, étonnez-vous qu'on l'aime, ce Drapeau parfois en haillons et qu'on se fasse, pour lui, trouer la poitrine ou broyer le crâne. »
Jules Claretie, Le drapeau
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08/10/2025
Sourire jusqu'au bout...
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07/10/2025
Christianisme affirmatif...
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06/10/2025
Deux classes d'individus...
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05/10/2025
Une Patrie
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« Une collectivité politique qui n’est plus une patrie pour ses membres cesse d’être défendue pour tomber plus ou moins rapidement sous la dépendance d’une autre unité politique ; là où il n’y a pas de patrie , les mercenaires ou l’étranger deviennent les maîtres. »
Julien Freund, Qu’est-ce que la politique ?
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04/10/2025
Émerveillement et sérénité
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03/10/2025
Un condiment subalterne...
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02/10/2025
Un super fascisme
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01/10/2025
Ironically...
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30/09/2025
Réclusion forestière
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29/09/2025
Les parcelles vivants...
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28/09/2025
Notre plus grand ennemi...
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27/09/2025
La Gauche Halal
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Les occidentaux...
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26/09/2025
Quel bien ?
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25/09/2025
La crainte du qu'en-dira-t-on idéologique
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« L'obstacle à l'objectivité de l'information, en démocratie, n'est plus — ou très peu — la censure. Ce sont les préjugés, la partialité, ainsi que les haines entre partis politiques et familles intellectuelles qui altèrent et pervertissent les jugements, voire même les simples constatations.
Plus encore que la conviction, c'est la crainte du qu'en-dira-t-on idéologique qui tyrannise et bride la liberté d'expression. Lorsqu’il n’y a plus de censure, ce qui paralyse le plus, c’est le tabou. »
Jean-François Revel, La connaissance inutile
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24/09/2025
Juste après ces derniers mots
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« J’ai vu ce qu’était la folie. Une douleur incommensurable, aussi inquantifiable que le vide. Et je me suis rappelé les derniers mots de Maurice Pialat. J’étais allé le voir, c’était la fin, il était à peine conscient. À un moment, il s’est réveillé. Je l’ai entendu dire, faiblement : "Ah, Gérard, tu es là… tu vois, on n’est pas grand-chose." Puis il est retombé dans son coma. Comme s’il rentrait en lui-même. Et il a murmuré une dernière chose : "Tu sais, il faut faire attention aux femmes." Et c’était fini. Il est mort juste après ces derniers mots. »
Gérard Depardieu, Ailleurs
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23/09/2025
Nous habitons notre visage sans le voir
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« Personne ne se voit tel qu'il paraît aux autres. Nous habitons notre visage sans le voir, mais nous exposons cette partie du corps au premier venu qui nous croise dans la rue. Nous nous regardons dans la glace, mais celle-ci reflète nos traits à l'envers. De plus, les pressions et les convenances de la société nous ont obligés à porter un masque pour cacher nos émotions, nos fatigues et nos désillusions. C'est pourquoi les visages ouverts des enfants nous émeuvent par leur innocence.
Quand nous nous regardons, nous ne voyons pas seulement nos traits, mais aussi notre caractère, car le portrait que nous faisons de nous-mêmes est d'ordre psychologique plutôt que visuel. C'est la raison pour laquelle nous ne nous reconnaissons que rarement sur une photographie. »
Gisèle Freund, Portrait d'Ecrivains et d'Artistes
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