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11/09/2025

Un système de fils barbelés, d'interdits...

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« Dans notre société, toute l'ambition, toute la concentration est de nous détourner, de détourner notre attention de tout ce qui est important. Un système de fils barbelés, d'interdits pour ne pas avoir accès à notre profondeur. C'est une immense conspiration, la plus gigantesque conspiration d'une civilisation contre l'âme, contre l'esprit. Dans une société où tout est barré, où les chemins ne sont pas indiqués pour entrer dans la profondeur, il n 'y a que la crise pour pouvoir briser ces murs autour de nous. La crise, qui sert en quelque sorte de bélier pour enfoncer les portes de ces forteresses où nous nous tenons murés, avec tout l'arsenal de notre personnalité, tout ce que nous croyons être. »

Christiane Singer, Du bon usage des crises

 

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10/09/2025

Il s'ennuyait, voilà tout

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« J'ai connu un homme qui a donné vingt ans de sa vie à une étourdie, qui lui a tout sacrifié, ses amitiés, son travail, la décence même de sa vie, et qui reconnut un soir qu'il ne l'avait jamais aimée. Il s'ennuyait, voilà tout, il s'ennuyait comme la plupart des gens. Il s'était donc créé de toutes pièces une vie de complications et de drames. Il faut que quelque chose arrive, voilà l'explication de la plupart des engagements humains. »

Albert Camus, La Chute

 

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09/09/2025

Ne pas laisser les événements ou les éléments décider à ma place...

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« Au fond, je n'ai peur de rien. Et je pense, j'en suis certain plutôt, que la peur est mauvaise conseillère. [...] 
La peur ne construit jamais... Elle n'est faite que pour être méprisée et, pourtant, aujourd'hui, elle est presque "cultivée". La peur, c'est la ligne Maginot, l'obscénité ! Il ne faut pas donner de place à la peur. L'un des grands privilèges de l'esprit, c'est de pouvoir piloter à peu près ce que l'on veut. La peur ne doit pas être prise en compte dans nos analyses et notre comportement -- on peut prendre en compte l'amour, la pitié... pas la peur. 

Aller au risque, c'est toujours emprunter la voie la plus dure, mais elle emmène quelque part. Les voies faciles n'emmènent nulle part. Je le pense et je l'applique. 

Le métier de marin est formidable : on est sur un élément que l'on ne contrôle pas bien et on se propulse avec un autre élément que l'on a la prétention et parfois le talent de contrôler. On ne peut survivre que si on est le patron : si on laisse soit l'un soit l'autre décider à sa place, on est mort. Ce que j'aime dans la vie, c'est décider, ne pas laisser les événements ou les éléments décider à ma place.
La navigation, donc, est un art de l'équilibre. Il ne faut jamais se laisser emmener par les éléments, il faut aller "avec", il faut tenter de les accompagner et de les comprendre. D'abord, je refuse toujours de me laisser emmener -- c'est un principe de vie !
Je ne veux pas qu'on m'emmène. C'est comme ça. Ce n'est pas négociable. D'ailleurs, dans la vie, les choses sont, en fait, assez peu négociables si l'on y regarde de près. »

Olivier de Kersauson, Le monde comme il me parle

 

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08/09/2025

Les sceptiques

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« Si la tolérance nait du doute, qu'on enseigne à douter des modèles et des utopies, à récuser les prophètes du salut, les annonciateurs de catastrophes. Appelons de nos vœux la venue des sceptiques s'ils doivent éteindre le fanatisme. »

Raymond Aron, L’opium des Intellectuels

 

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07/09/2025

Modern Times : Camille Paglia & Jordan B. Peterson

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La bureaucratie labyrinthienne de l’État

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« Aujourd'hui, les questions les plus importantes qui se posent pour le féminisme sont les suivantes : la femme est-elle une victime, mutilée par les horreurs de l’histoire, ou est-elle un agent capable et résilient, responsable de ses propres actions et de ses désirs ? Jusqu’à quel point l’État devrait-il intervenir afin de faire progresser l’avancée cruciale des femmes dans la société ? Les quotas imposés par la loi et autres traitements préférentiels sont-ils authentiquement progressistes, ou bien sont-ils réactionnaires, paternalistes et infantilisants ? Après avoir échappé à la dépendance aux pères et aux maris, les femmes devraient-elles maintenant transférer cet humiliant pouvoir à la bureaucratie labyrinthienne de l’État ? Ou, pour preuve de leur force et de leur courage, les femmes devraient-elles plutôt valoriser par-dessus tout la liberté, et ce, malgré la douleur et le risque qu'elle suppose ? »

Camille Paglia, Provocations

 

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06/09/2025

Il faut rompre le charme

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« Le Progrès aujourd’hui a sa garde de gorilles, sa Terreur : Terreur, publicité et mystification. Qui nous exorcisera de cette fantasmagorie ? Il faut rompre le charme. Et dire ingénument, simplement : moi je suis contre ; les vraies valeurs, moi je les ai dans ma poche. »

Joseph Deltheil, Le Sacré Corps

 

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05/09/2025

Les vieux sentiments...

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« Je chante les vieux sentiments, la chair, l’honneur, le naïf bons sens, la sagesse, le cœur, les ruisseaux sur la mousse, le cosmos, le silence, tout ce qui est vierge, naturel, paléolithique. »

Joseph Delteil, La Deltheillerie

 

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04/09/2025

Une gauche confortable

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« Lasse de n'être pas reçue par les communistes, anxieuse de l'avenir, craignant la poigne des fascistes, la bourgeoisie vient de se créer une gauche confortable à son propre usage. »

Michel Déon, Lettre à un jeune Rastignac

 

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03/09/2025

Interminable naufrage...

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« Comme la plupart des hommes, j'ai raté ma vie sexuelle.
De cet interminable naufrage, je crois pourtant m'être moins mal tiré que d'autres. Je n'ai ni vice ni manie à révéler, ni même d'irrépressibles penchants à la sincérité qui me feraient avouer à une femme de quarante ans que je n'aime que les très jeunes filles, à une femme aux seins menus que je ne peux étreindre que celles qui en ont d'opulents, ou à une jolie personne que la beauté me fait peur. Rares d'ailleurs les femmes qu'on puisse dire belles, presque toutes étant en quelque sorte des laiderons qui s'ignorent, avant de tenter d'apporter en aimant la preuve du contraire ; plus rares les hommes qui aiment vraiment les femmes ; et quasi impossibles en fin de compte l'amour, le bonheur, le pur feu du désir. C'est d'ailleurs l'impossible qui gouverne les rapports amoureux. Quant à ce qu'on appelle la vie sexuelle, ce n'est que commodité de langage : rien d'autre, en fin de compte, que l'ombre portée sur autrui de nos songes d'enfants mélancoliques ou de chasseurs de la préhistoire. »

Richard Millet, Le goût des femmes laides

 

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02/09/2025

Où nous vivons

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« Nous sommes citoyens du royaume où nous sommes nés et où nous vivons ; de la ville où nous habitons ; de la société dont nous sommes partie ; et enfin nous sommes en quelque sorte citoyens de nous-mêmes et de notre coeur.

Car nos diverses passions, nos diverses pensées tiennent lieu d'un peuple avec qui il faut vivre. Et souvent il est plus facile de vivre avec tout le monde extérieur qu'avec ce peuple intérieur que nous portons en nous-mêmes. »

Jón Kalman Stefánsson, Entre Ciel et Terre

 

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01/09/2025

Les exécutants

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« Voilà bien l’essentiel : ce public si parfaitement privé de liberté, et qui a tout supporté, mérite moins que tout autre d’être ménagé. Les manipulateurs de la publicité, avec le cynisme traditionnel de ceux qui savent que les gens sont portés à justifier les affronts dont ils ne se vengent pas, lui annoncent aujourd’hui tranquillement que "quand on aime la vie, on va au cinéma". Mais cette vie et ce cinéma sont également peu de choses; et c’est par là qu’ils sont effectivement échangeables avec indifférence.

Le public de cinéma, qui n’a jamais été très bourgeois et qui n’est presque plus populaire, est désormais presque entièrement recruté dans une seule couche sociale, du reste devenue large: celle des petits agents spécialisés dans les divers emplois de ces «services» dont le système productif actuel a si impérieusement besoin : gestion, contrôle, entretien, recherche, enseignement, propagande, amusement et pseudo-critique. C’est là suffisamment dire ce qu’ils sont. Il faut compter aussi, bien sûr, dans ce public qui va encore au cinéma, la même espèce quand, plus jeune, elle n’en est qu’au stade d’un apprentissage sommaire de ces diverses tâches d’encadrement.

Au réalisme et aux accomplissements de ce fameux système, on peut déjà connaître les capacités personnelles des exécutants qu’il a formés. Et en effet ceux-ci se trompent sur tout, et ne peuvent que déraisonner sur des mensonges. Ce sont des salariés pauvres qui se croient des propriétaires, des ignorants mystifiés qui se croient instruits, et des morts qui croient voter. »

Guy Debord, In girum imus nocte et consumimur igni

 

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31/08/2025

Philippe Muray - Après la fin du monde

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Un excellent résumé et une excellente analyse de l'oeuvre de Philippe Muray...

 

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30/08/2025

"Une armée de fourmis"...

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« C’est parce que l’approche probabiliste a une portée totalisante qu’elle peut devenir régime ("regimen" : action de gouverner), et qu’il est essentiel d’en appréhender les formes, conséquences et prérequis.

Après avoir dépassé un premier seuil en étant appliquée à des domaines non scientifiques, elle semble en passe d’en franchir un second que l’on pourrait qualifier d’ "industrialisation de la probabilité". Pour reprendre le vocabulaire d’Ivan Illich, il y a de bonnes raisons de croire que nous nous dirigeons vers un nouveau monopole radical du probabilisme.

Au même titre qu’il est devenu extrêmement difficile de se passer de voiture aujourd’hui, il ne sera peut-être plus décemment possible d’échapper aux probabilités demain sans dégrader sérieusement sa qualité de vie.

Pourquoi parler de dégradation ? Parce que loin des fantasmes d’une société toute réglée, réflexive, "liquide", automatisée, où il ne resterait aux individus qu’à jouir, loin de ce rêve aseptisé, c’est davantage une prison algorithmique que la Silicon Valley nous prépare.

Ce qui se dessine, c’est une société où la majorité des aspects de nos vies seraient assistés – pour ne pas dire pris en main – par des algorithmes. Société de l’évaluation permanente produisant une réalité normée, tordue par la loi inhumaine des statistiques. Servitude allégorique dont on retient moins la dimension répressive que celle de l’enfermement – un enfermement imperceptible, enchaînement de l’individu à des outils et interface paramétrant toujours davantage son existence.
"Une armée de fourmis, guidée par ses prédictions, améliore des millions de petites décisions" (Eric Siegel).
Vision optimiste, car, en réalité, le projet des entreprises qui conçoivent ces algorithmes n’est pas tant d’améliorer, mais plutôt de se substituer à la décision humaine, ou de la contrôler autant que possible – tant que l’on peut conserver une apparence de liberté.

Individuellement, nos existences sont déjà plongées dans des écosystèmes de manipulations qui demain nous pousseront à consommer, influeront nos goûts, favoriseront les comportements vertueux et culpabiliseront les comportements considérés à risque.
Au niveau collectif, l’autonomie, la capacité d’auto-institution de la société, sera peu à peu transférée à des dispositifs rationnels et plus efficaces.

En définitive, renoncer à la maîtrise de nos vies par nous-mêmes, c’est accepter le contrôle de nos existence par des tiers ; contrôle doux, subtil, emprise plus incitative que répressive, dont la force réside dans son apparence inoffensivité.

Alors que toutes les pensées vont à "Big Brother vous surveille", c’est davantage un "Big Mother veille sur vous qui s’annonce". »

Philippe Vion-dury, La nouvelle servitude volontaire. Enquête sur le projet politique de la Silicon Valley

 

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18/08/2025

"Palaestina ex Monumentis Veteribus Illustrata"

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Afin de tenter de donner quelques pistes de réflexions aux pathétiques idéologues de Drôâte comme de Gôche qui, en dignes petits commissaires politiques, vomissent mille et une inepties à propos de la "Palestine" (un nom romain donné à la Judée afin d’éviter d’évoquer "Israël")… je présente, ici, un résumé des principaux faits rapportés dans Le livre d’Adriaan Reland, philologue et géographe hollandais du XVII ème siècle (1676-1718), "Palaestina ex Monumentis Veteribus Illustrata", écrit en latin en 1695 et publié à Utrecht en 1714 par un géographe hollandais, qui explora la région vers 1690.

Un abrégé :

— Les terres étaient pour leurs très grande parties vides, abandonnées et seuls les centres de population primaires étaient peuplés à Jérusalem, Acre, Safed, Jaffa, Tibériade et Gaza.

— La très vaste majorité de la population était juive (descendants de ceux qui avaient réussis à échapper à la déportation romaine après la destruction du Second Temple ainsi que de ceux, rares, qui étaient parvenus à revenir sur leur Terre Sainte, en se plaçant sous la protection du Sultan Ottoman auquel appartenait la région). Presque tous les autres habitants étaient chrétiens arabophones descendants des premiers convertis de la région qui étaient à l’origine soit juifs, soit assyro-chaldéens. Très peu de musulmans, principalement des Bédouins. Bédouins dont un grand nombre, de nos jours, ont la nationalité israélienne.

— La seule exception était Naplouse (maintenant Shechem), où environ 120 personnes de la famille musulmane Nashash vivaient aux côtés d'environ 70 "Samaritains ».

— À Nazareth, capitale de la Galilée, environ 700 personnes, toutes chrétiennes.

— À Jérusalem, il y avait environ 5.000 personnes, pour la plupart des Juifs, avec quelques chrétiens.

— En 1695, il était parfaitement admis par tout le monde que les racines du pays étaient juives.

— Il n'y avait pas une seule colonie en Palestine avec des origines arabes en son nom.

La plupart des colonies avaient des origines hébraïques, certaines avaient des origines grecques ou latines, qui avaient été adaptées en noms arabes qui n'avaient aucune signification dans la langue arabe. Par exemple, des noms comme Acre, Haïfa, Jaffa, Naplouse, Gaza ou Djénine n'avaient aucune racine philologique ou historique arabe. Je rappelle que Adriaan Reland était Philologue.

— Reland mentionne que les musulmans étaient essentiellement des ouvriers saisonniers de l'agriculture ou de la construction venus dans les villes.

— À Gaza vivaient environ 550 personnes, la moitié étant juive et l’autre moitié chrétienne. Les Juifs se sont engagés dans une agriculture réussie, y compris les vignes, les olives et le blé, tandis que les Chrétiens étaient impliqués dans le commerce et le transport.

— À Tibériade vivaient des Juifs, mais leurs occupations ne sont pas précisées, à part pour leurs activités de pêche traditionnelles dans la mer de Galilée.

— Dans le village d'Umm al-Fahm il y avait une petite église maronite, avec une dizaine de familles, toutes chrétiennes (une cinquantaine de personnes).

L’ouvrage de Reland réfute, par les faits, les théories sur les "traditions palestiniennes" et le "peuple palestinien" et rapporte très peu de liens entre cette terre et les Arabes, qui ont même adopté le nom latin de la terre (Palestine) et l'ont revendiqué comme leur.

Enfin, histoire de dire les choses jusqu’au bout, voici ce qu’affirme le Coran lui-même :

122 Ô enfants d'Israʾil (Israël), rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés et que Je vous ai favorisés par-dessus le reste du monde (de leur époque). (Sourate 2 : 122)

20 (Souvenez-vous) Lorsque Musa (Moïse) dit à son peuple : « Ô, mon peuple ! Rappelez-vous le bienfait d'Allah sur vous, lorsqu'Il a désigné parmi vous des prophètes. Et Il a fait de vous des rois. Et Il vous a donné ce qu'Il n'avait donné à nul autre aux mondes.
21 Ô mon peuple ! Entrez dans la terre sainte qu'Allah vous a prescrite. Et ne revenez point sur vos pas [en refusant de combattre] car vous retourneriez perdants.
(Sourate 5 : 20-21)

104 Et après lui, Nous dîmes aux enfants d'Israʾil (Israël): « Habitez la terre. » Puis, lorsque viendra la promesse de la (vie) dernière, Nous vous ferons venir en foule. (Sourate 17 : 104)


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La livre "Palaestina ex Monumentis Veteribus Illustrata" est disponible, en Latin, sur Books.Google.fr

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16/08/2025

L’héritage

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« L’héritage des Barbares s’est mélangé à l’esprit chrétien pour former ce produit unique, inimitable, parfaitement homogène, qu’on a nommé la chevalerie. »

Simone Weil, L’Enracinement

 

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15/08/2025

Contre vents et marées

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« Depuis 1947, la plupart des gouvernements européens (ou de souche européenne en Amérique du Nord) soutiennent – à part le Parti républicain aux États-Unis, ce qui n’est pas un hasard, puisque les États-Unis ont été conçus comme un "Nouvel Israël" par les pionniers –, soutiennent, donc, les Arabo-musulmans contre vents et marées. Comme je l’écris dans mon recueil d’aphorismes à paraître, Courts-circuits, la figure du "prolétaire" qui a disparu en Occident, a été remplacée par le "bon Palestinien". Depuis 1947, quand même !, soit deux ans après Auschwitz, les gouvernements européens (ou euro-américains) appuient sans discussion la "cause arabe" contre l’État d’Israël. Ce n’est donc pas un hasard si cet antisémitisme, latent depuis la Révolution française en Europe, se camoufle sous l’appellation "antisionisme". Il a suffi que les Juifs, par la force des armes, il faut bien le rappeler, arrachent leur terre ancestrale – la Terre d’Israël ! – à ce qui n’était pas encore le Hamas. Je nomme le Hamas : on peut parler des Frères musulmans, de la République théocratique chiite, du califat sunnite, tout ça en fin de compte, c’est la même chose. »

Maurice G. Dantec, La Quatrième Guerre mondiale nous est déclarée : Entretien avec Maurice G. Dantec (revue Égards, avril 2016)

 

 

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13/08/2025

Le dernier chant ???

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12/08/2025

Le Diable...

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06/08/2025

Parler sans jamais exprimer une idée...

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« Il avait aussi cette faculté merveilleuse de pouvoir, cinq heures durant, et sur n’importe quel sujet, parler sans jamais exprimer une idée. Son intarissable éloquence déversait, sans un arrêt, sans une fatigue, la lente, la monotone, la suicidante pluie du vocabulaire politique, aussi bien sur les questions de marine que sur les réformes scolaires, sur les finances que sur les beaux-arts, sur l’agriculture que sur la religion. »

Octave Mirbeau, Le Jardin des supplices

 

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31/07/2025

Jacques Hogard : "J'ai protégé un monastère serbe d'une attaque terroriste albanaise !"

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et

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15/07/2025

Les Thénardier

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« Ces êtres appartenaient à cette classe bâtarde composée de gens grossiers parvenus et de gens intelligents déchus, qui est entre la classe dite moyenne et la classe dite inférieure, et qui combine quelques-uns des défauts de la seconde avec presque tous les vices de la première, sans avoir le généreux élan de l'ouvrier ni l'ordre honnête du bourgeois. C'étaient de ces natures naines qui, si quelque feu sombre les chauffe par hasard, deviennent facilement monstrueuses. Il y avait dans la femme le fond d'une brute et dans l'homme l'étoffe d'un gueux. Tous deux étaient au plus haut degré susceptibles de l'espèce de hideux progrès qui se fait dans le sens du mal. Il existe des âmes écrevisses reculant continuellement vers les ténèbres, rétrogradant dans la vie plutôt qu'elles n'y avancent, employant l'expérience à augmenter leur difformité, empirant sans cesse, et s'empreignant de plus en plus d'une noirceur croissante. Cet homme et cette femme étaient de ces âmes-là. »

Victor Hugo, Les Misérables

 

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12/07/2025

“Qui dit humanité veut tromper.”

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« L’humanité en tant que telle ne peut pas faire la guerre, car elle n’a pas d’ennemi, du moins sur cette planète. Le concept d’humanité exclut le concept d’ennemi parce que l’ennemi lui-même ne laisse pas d’être un homme et qu’il n’y a là aucune distinction spécifique. Le fait que certaines guerres soient menées au nom de l’humanité ne constitue pas une réfutation de cette vérité simple, mais seulement un renforcement de la signification politique.

Quand un État combat son ennemi politique au nom de l’humanité, ce n’est pas une guerre de l’humanité mais bien plutôt une de celles où un État donné affrontant l’adversaire cherche à accaparer un concept universel pour s’identifier à celui-ci (aux dépens de l’adversaire), comme on abuse d’autre part de la paix, de la justice, du progrès et de la civilisation en les revendiquant pour soi tout en les déniant à l’ennemi.

Le concept d’humanité est un instrument idéologique particulièrement utile aux expansions impérialistes, et sous sa forme éthique et humanitaire, il est un véhicule de l’impérialisme économique. On peut appliquer à ce cas, avec la modification qui s’impose, un mot de Proudhon : “Qui dit humanité veut tromper.” »

Carl Schmitt, La notion du politique

 

 

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19/06/2025

La terre et le commerce

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18/06/2025

Consommateurs...

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