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31/05/2009

Le Pacte

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La Formation de 1983 : de gauche à droite, Mohamed "Moho" Shemlek (Guitare), Bernie Bonvoisin (Chant), Clive Burr (Batterie), Norbert Krief (Guitare), Yves Brusco (Basse).

 

 

Les gars de TRUST ne voulaient pas entendre parler du bon Dieu ou du Diable, parfaitement athées, du moins à l'époque de l'enregistrement de ce disque (1982/83), ils souhaitaient juste réaliser une face conceptuelle avec 4 chansons racontant une histoire démoniaque, car le chanteur Bernie, alors, lisait quelques livres purement historiques qui traitaient du démonisme. Quelle ne fut pas leur surprise d'être confrontés à des phénomènes étranges durant tout l'enregistrement de cette face conceptuelle. Les appareils du studio d'enregistrement se déréglaient, des parties enregistrées s'effaçaient, etc... Rien de bien grave, mais suffisamment pour les faire flipper. Comme disent les anglo-saxons : "The Ghost is in the machine."

Je n'ai qu'une chose à vous dire... ne jouez pas avec le feu... Les paroles de Bernie, malgré quelques incohérences théologiques, l'affirment.

 

Purgatoire

Le jour succédait à une mauvaise nuit.
Tiraillé par l'angoisse qui devient folie,
Trop de contraintes le poussaient à signer,à se résigner,

Trop d'envies le poussaient à pactiser, pactiser,

Individu commun ne tenant pas en place,
Doué, intelligent, mais noyé dans la masse,
Jamais un mot plus haut que l'autre,
De peur de déranger l'autre.

Purgatoire seule issue face au dérisoire,
Purgatoire pour faire le vide, délaisser ma mémoire.

Ses fantasmes masquaient un monde inachevé,
Grouillant de pécheresses, d'argent, d'avidité,
Son avenir à lui avait dû fuir,
Fondant des raisonnements en fonction du passé,
La réalité tombe, l'inconnu prend sa place,
Et regarder en face son reflet dans la glace.

Purgatoire seule issue face au dérisoire,
Purgatoire pour faire le vide, délaisser ma mémoire.

Il avait le raisonnement, la simplicité des mots,
Les gens le respectaient modeste il était,
Homme obstiné, par le diable fasciné, il allait essayer,
Harmoniser ses idées ;
Il allait connaître la luxure,
La célébrité;
Il s'adresserait à Satan pour concrétiser,
un pacte est toujours sûr.

Purgatoire seule issue face au dérisoire,
Purgatoire pour faire le vide, délaisser ma mémoire.

 

Le Pacte

Tu m'as imploré, me voilà,
Genoux à terre devant ton roi.
J'ai daigné venir à toi,
Car tu as fais le premier pas.
Ton âme dépendra de moi,
Renonce à ton Dieu, à ta foi, à ses lois.
Verse ton sang et signe en bas,
Je te donne ma marque
Si tu signes mon pacte.

Je te suivrais pas à pas,
Plus rien ne te résistera,
De ma main je vais te guider,
De ta vie tu ne vas plus te soucier.

Chaque mot sonnait comme un ordre,
Il s'était déplacé précédé DE SA horde.
Serments, propagande diabolique,
Visages aux traits changeants, sataniques.
Mes yeux fiévreux luisants de cupidité,
Son masque anéantit toute ma volonté.
La foudre allait s'abattre sur terre,
Pour sceller le pacte et saluer Lucifer.

Sans remords je vais signer,
Respectueux de tes volontés,
La plus sordide des alliances,
Son savoir sera ma CONSCIENCE
Je te donne ma marque si tu signes mon pacte.

Le Sabbath pour moi fut célébré,
En l'honneur de mon acte et du sang versé.
Je serais protégé sur dix années,
Je serais riche, CELEBRE, adulé :
Mon maître dans toute sa bonté de son souffle me l'a assuré.
Sans au revoir, sans UN adieu, possesseur de mon âme de damné,
J'ai signé, j'ai signé.

Je te donne ma marque si tu signe mon pacte.

SIGNE !

 

La Luxure

Ton orgueil t'a aveuglé, et t'a conduit vers ta destinée.
Ton Dieu t'avait si pieusement édifié, mais désormais tu te retrouves damné.
Tout ce que tu as fait c'est à moi que tu le dois. Je t'offre la jouissance ici-bas
Moi ton maître je te démontre, toute l'étendue de mon pouvoir de mon savoir,
car tu as succombé aux même tentations, car Humain tu es,

la luxure est devenue ta passion.
Mon fanatisme et ma rigueur ont fait de toi un dépravé,
je me permets de te juger homme dépourvu de dignité.

La luxure te provoque, la luxure t'as subjugué,

comme une diablesse aux yeux de princesse, la luxure t'as subjugué.

Et tu désirais des femmes et pour toi, et pour toi je les ai courtisées;
puis tu as voulu les posséder, et tes fantasmes je les ai réalisés.
Ton désir de richesse chez toi a engendré
une suite d'orgies sans te soucier du prix,
puis tu as obtenu la célébrité en laissant au rencard tous tes préjugés.
Peu importe la manière et la façon d'y arriver,
tu es un loup traqué dans sa tanière.
Mais cette fois l'agneau t'as roulé, et les rôles se sont inversés,
faisant de toi un pervers aux abois.

La luxure t'as séduit, en dépravé elle t'as réduit;
la luxure ton point faible, t'obsède, te possède.

Mais désormais tu te retrouve damné... damné... damné...

 

Le Jugement dernier

Je suis venu te chercher car notre pacte est enterré.
Je me suis fait accompagner de la mort pour t'emmener.
Voici venu le jugement dernier, humain rempli de vanité,
à toi de me témoigner ton sens de la fidélité.

Ton maître t'ordonne de le suivre, tu t'étais damné pour survivre,
inutile de faire marche arrière, Satan n'entend pas tes prières.

Fixité animale de ses yeux, prête à me pourfendre en deux,
la mort au visage de madone, doux comme un sourire de nonne.

Inutile de la séduire, elle est venue pour me détruire.
Mon maître tu peux être fier, elle non plus n'entend pas mes prières.

Ton maître t'ordonne de le suivre, tu t'étais damné pour survivre,
inutile de faire marche arrière, Satan n'entends pas tes prières.

Je t'ai fait vivre comme un roi, et tu trônais sans foi ni loi.
Tu t'es vautré dans la luxure, toi qui moisissais dans l'ordure.

Ton âme de damné va brûler, dans le brasier de l'éternité
Rien n'est comparable à l'enfer. Tu étais heureux dans la misère.

Ton purgatoire a été bon, grâce à ce mariage, cette fusion.
Inutile de faire marche arrière, Satan n'entend pas tes prières.
Ton maître t'ordonne de le suivre, tu t'étais damné pour survivre,
Inutile de faire marche arrière, Satan n'entends plus tes prières.

 

 

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26/05/2009

Sapho Chante Oum Kalsoum... un souffle qui vient de loin...

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Sapho nous indique la voie bien mieux que les blaireaux du Raï moderne qui m'indisposent au plus haut point. Je n'ai jamais pu apprécier ni Cheb Khaled, ni Cheb Mami, ni je ne sais quel autre Cheb plus crâneur que la fierté elle-même. Par contre Oum Kalsoum, Farid El Atrache, Mohamed Abdel Wahab m'ont toujours illuminé la tête d'éclairs et d'orchestrations denses, jusqu'aux larmes libératrices du Tarab. C'est que les larmes viennent facilement, les soirs d'ivresse quand la mélancolie se fait assassine. 

 

Ici, Sapho apporte les traductions des paroles en chaque début de partie comme si elle cherchait à indiquer la filiation poétique de ces mots qui remontent jusqu'aux temps pré-Islamiques, chez les tribus arabes qui pratiquaient l'Amour Courtois comme  les Banou-Odhra. Les Frères Musulmans n'ont d'ailleurs jamais aimé ces chanteurs épiques qui portaient un vrai souffle de vie contre leurs faces de momies haineuses. Je m'autorise cette digression rapide pour parler, par exemple, d'IMROU'L QAIS (500-540), celui qu'on nommait El Malik ed-Dillil (« Le roi toujours errant »). IMROU'L QAIS a vécu l'existence d'un Prince en s'adonnant aux voluptés du libertinage (bref, un gars qu'a toute mon estime de mec bien portant qui bande encore). Il s'adonne à la poésie assez jeune, y traitant de ses débauches avec un goût de la provocation bien connu. Du coup, son père le chasse à cause de sa plume trop osée, ce qui était indigne, paraît-il, d'une personne de son rang.


Anthologie, traduite et présentée par René R. Khawam (Edition Phébus)

 

Je cite mon anthologie concernant ce poète des temps pré-Islamiques : "Chassé par son père Houdjr, roi de Kinda, qui désapprouvait sa passion pour une fille des Banou-Odhra, la tribu où l'amour courtois était à l'honneur, le prince-poète erra de campement en campement à travers l'Asie mineure. Il connut de nombreux succès d'amour, même à Constantinople où Justinien le reçut avec pompe et libéralité. Lorsque son père mourut en combattant la révolte des Banou-Asad, dans l'Arabie Centrale, IMROU'L QAIS se mit en mesure de le venger. Il n'en continua pas moins à composer des poèmes -- avant de mourir empoisonné. On lui attribue les règles fixes auxquelles fut soumise après lui la poésie arabe. Il donna le modèle du poème appelé QASÎDA, dans lequel l'éloge de la tribu et le récit des exploits guerriers s'allient à un sentiment aigu de la rapidité de l'existence et de la vanité des liens dont s'embarrasse le coeur de l'homme. (...) Regard perspicace sur la réalité quotidienne, souffle épique, densité de l'expression, tout concourt à faire du "prince errant" un initiateur et un modèle."

Et voilà ce qu'il écrit... de l'Amour Courtois avant l'heure, mêlé à des allusions libertines franches :

"Arrêtons-nous et pleurons au souvenir de l'aimée.
Maison près du banc de sable entre Dakhoul et Harmal,

Toudiha et Miqrat, les vents du Nord et du Midi
leur étoffe ont tissé mais n'ont point effacé sa trace.

Mes compagnons près de moi ont arrêté leurs montures,
disant :"Maîtrise-toi et fuis cette affliction mortelle."

Ma guérison, amis, c'est de laisser couler mes larmes
mais doit-on s'affliger d'une trace effacée ?

N'as-tu pas courtisé Oumm-al-Houwayrith avant elle,
et puis encore la belle Oumm-al-Rahab à Ma'sal ?

Quand elles se levaient, des effluves de musc partout
se répandaient, parfum d'oeillet porté par le zéphyr.

En les quittant, d'abondantes larmes avaient coulé
jusqu'à ma gorge et mon ceinturon en était mouillé

Oui, plus d'un jour parfait d'elles tu as pu obtenir,
et surtout, parmi ces jours, celui de Darah-Djouldjoul.

(...)

Je suis entré un jour dans le palanquin d'Ounayza...
"Malheur !Tu vas me forcer d'aller à pieds, me dit-elle"

et entre temps le palanquin ployait avec nous deux...
et puis : "Descend, IMROU'L QAIS, tu fatigues ma bête."

Et moi de lui répondre :" Va, laisse filer sa longe,
ne m'éloigne pas, de grâce, de ton fruit qui distrait...

J'ai visité des femmes comme toi, et même enceintes,
qui ont laissé leur nourrisson entouré d'amulettes...

S'il pleurait, de moitié se tournaient vers lui, et mon soc
les pourfendait tranquillement, sans être détourné."

L'une un jour se refusa sur la colline de sable,
s'obligea de rompre, par un serment indissoluble.

Doucement ! ô Fâtima, après ta coquetterie,
modère-toi, même si la rupture est décidée.

Cela t'a-t-il séduite de voir ton amour me tuer,
de constater que mon coeur t'obéit sans murmurer ?

Si quelque créature t'a poussé à me haïr
sépare nos habits : tu verras qu'unique en est la trame."

 

C'est bien cette poésie-là qui survécu à l'islamisation et qui, selon mon anthologie, put fleurir en particulier dans le sud de l'Espagne, loin du centre du Califat, "en marge des sentiers de la vertu héroïque toute une poésie qui ne jure que par l'Amour, et que l'on dira "courtoise" avant la lettre (c'est elle, d'ailleurs, à travers les poètes arabes de l'Espagne, qui finira par influencer -- et par dégrossir -- le beau parler des troubadours du Pays d'Oc). Ainsi donc, dés le VIIème siècle, les preux chevaliers de l'Orient ne dédaignent pas d'avouer qu'ils portent au coeur la blessure d'amour."

L'autre manière qu'a eu l'Amour Courtois pour s'imposer en Europe Chrétienne c'est grâce probablement au seul génie véritable qu'a eu le monde musulman celui de la transmission du savoir et des écrits venus du monde greco-latin antique, écrits oubliés par l'Occident après la chute de l'Empire et les invasions barbares successives. Et une oeuvre qui a contribué à l'apparition de l'Amour Courtois mais qui n'est pas de création arabe et encore moins islamique c'est le livre nommé "Les Métamorphoses" d'Ovide et surtout l'Ars amatoria (L'art d'aimer) du même auteur que les arabes en débarquant sur le sol européen avaient dans leurs bagages intellectuels. Mais ils ne l'ont pas inventé de bout en bout.

L'Amour Courtois est donc une manière d'aimer et de célébrer l'Amour qui existait déjà du temps d'Ovide, et dans l'Arabie aux temps pré-Islamiques. Les conquêtes musulmanes n'ont fait qu'entraîner derrière elles certaines pratiques avec les populations qu'elles drainaient aux 4 coins du monde. 

 

Il y avait également JAMIL, mort en 701 de notre ère, Poète nomade, il appartient à la tribu des Banou-Odhra, encore, dépositaires de l'ancienne poésie courtoise qui ne pouvaient aimer sans mourir d'amour, c'est-à-dire prêt à se battre pour. Il célébra la jeune et belle Bouthayna dont il ne put obtenir la main. Ses vers comptent parmi les plus tendres de la poésie arabe.

"Encore enfant
je me suis lié
par le désir d'elle,
et ce désir avec moi
n'a cessé de croître en âge
jusqu'à ce jour,
et d'augmenter en force
et en intensité.

J'ai donc dilapidé
ma vie,
en attendant qu'elle veuille bien
m'accorder ses dons ;
et, en elle,
mes jours nouveaux,
je les ai transformés
en guenilles fatiguées.

Puissé-je enfin
passer une seule nuit
avec toi
à Wadi'l-Qoura' !
Alors je m'estimerai
heureux.

Car auprès d'elle
et de ses compagnes,
les propos les plus bénins
me seraient
un sourire,
et tout assassiné
deviendrait
un martyr."

 

Mais à présent, faisons silence et écoutons le chant splendide qui provient de cet âtre. Montez le son...

 

 

Oum Kalsoum

 

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23/05/2009

Daniel Darc - La Pluie Qui Tombe

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Un Survivant...

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22/05/2009

The Joe Perry Project - East Coast, West Coast

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Entre 1979 et 1984, Joe Perry n'a plus exercé ses talents au sein d'Aerosmith. Mais alors, que faisait-il ? Et bien il menait, dans un désordre sous came, un groupe qui, à défaut de remplir les stades comme sa formation initiale, a mis le feu dans les petites salles et les clubs des USA. De quoi survivre le temps que les membres d'Aerosmith se réconcilient et relancent, en sa compagnie, leur carrière avec le succès que l'on connaît...

Joe Perry Project - East Coast, West Coast

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10/05/2009

Bob Dylan & Johnny Cash / Girl From The North Country

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Grand moment... Bob Dylan et Johnny Cash interprètent Girl From The North Country...

 

Well, if you're travelin' in the north country fair,
Where the winds hit heavy on the borderline,
Remember me to one who lives there.
She once was a true love of mine.

Please see for me if her hair hangs long,
If it rolls and flows all down her breast.
Please see for me if her hair hangs long,
That's the way I remember her best.

Well, if you go when the snowflakes storm,
When the rivers freeze and summer ends,
Please see if she's wearing a coat so warm,
To keep her from the howlin' winds.

So if you're travelin' in the north country fair,
Where the winds hit heavy on the borderline,
Remember me to one who lives there.
She once was a true love of mine.

 

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07/05/2009

Bo Diddley, Muddy Waters, Little Walter - My Babe

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Certes... elle est très bien cette version par le King... blanche et fiévreuse... mais je lui préfère, de loin, cette version sublime de négritude par Bo Diddley, Muddy Waters et Little Walter que m'a fait découvrir mon frère des 1000 et 1 guerres psychiques, Bro' Vince...

Laissons une partie de la réacosphère se renfrogner dans ses crispations racistes et écoutons en sirotant un bon Jack Daniel's...

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05/05/2009

Doyle Bramhall II - Green Light Girl

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Doyle Bramhall II, fils de Doyle Bramhall père, n'est pas seulement le guitariste chanteur d'ARC ANGELS. Il a été guitariste, aussi, de Roger Waters et, également, du grand Eric Clapton

 

Ici, avec Eric Clapton... 

Notez que la particularité de ce guitariste est d'être gaucher et de jouer avec une guitare de droitier dont il n'a pas inversé les cordes, du coup ses cordes sont à l'envers... de quoi embrouiller un guitariste normalement constitué quand il tente de déchiffrer son jeu flamboyant.

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04/05/2009

Arc Angels - Too Many Ways To Fall

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03/05/2009

ARC ANGELS : Living in a dream

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Les Arc Angels reviennent... 

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22/04/2009

Live : Lakini's Juice

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LIVE, Lakini's Juice

 

it was an evening i shared with the sun
to find out where we belong
from the earliest days
we were dancing in the shadows
.
more wine 
cuz i got to have it
more skin 
cuz i got to eat it
.
inside the outside
by the river
used to be so calm 
used to be so sane
I rushed the lady's room
took the water from the toilet 
washed her feet and blessed her name
more peace
is such a dirty habit
.
slow down, we're too afraid
.
let me ride 
let me ride 
burn my eyes
let me ride

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17/04/2009

No Quarter...

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TOOL reprend magistralement Led Zeppelin... No Quarter

Spéciale dédicace à l'ami Spendius...

 

"Lock all the doors, and kill the lights.
No one's coming home tonight.
The sun beats down and don't you know?
All our lives are growing cold, oh...
They bring news that must get through.
To build a dream for me and you, oh.

Locked in a place where no one goes.

They ask no quarter
They have no quarter.

oh, hey, oh

Lock the door, kill the light
No one's coming home tonight

It's getting colder 
Locked in a place where no one goes.

Lock the door, kill the light
No one's coming home tonight

They bring news that must get through.
Dying peace in me and you

oh

Locked in a place where no one goes.

We have no quarter
We have no quarter
We ask no quarter"

 

Et l'originale... par Led Zeppelin... merci.

 

"Close the doors, put out the light
You know they won't be home tonight 
The snow falls hard and don't you know 
The winds of Thor are blowing cold
They're wearing steel that's bright and true
They carry news that must get through 

They choose the path where no-one goes
They hold no quarter,
They hold no quarter.
Oh...

Walking side by side with death
The devil mocks their every step
The snow drives back the foot that's slow
The dogs of doom are howling more
They carry news that must get through 
To build a dream for me and you
They choose the path that no one goes 
They hold no quarter, 
They ask no quarter,
They hold no quarter,
They ask no quarter...they think about no quarter...With no quarter quarter.
Oh No..."

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04/04/2009

Mark Tschanz

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Mark Tschanz a déjà composé un grand nombre de musiques pour des productions hollywoodiennes et des séries ou documentaires TV, mais lorsqu'il se consacre à sa propre musique, ça sonne aussi...


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03/04/2009

Big & Rich

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Ceux qui pensent que la Country Music est juste une musique de péquenauds et de conducteurs de camions 'ricains qui versent une larme en écoutant Dolly Parton devraient revoir leur copie...

 

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31/03/2009

Pardonnez-leur Mozart car ils ne savent pas ce qu'ils font...

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La Parole est à ma douce Irina...

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Vu, la semaine dernière, à l’Opéra de Massy, Cosi fan tutte , troisième et dernière collaboration entre Mozart et Lorenzo da Ponte (après Les noces de Figaro et Don Giovanni). Une interprétation irréprochable quoique assez différente et certainement moins pointue que celle que j’ai l’habitude d’écouter. Ceci dit, Cécile Perrin (Fiordiligi), Patricia Fernandez (Dorabella), Antonio Figueroa (Ferrando), Thomas Dolié (Guglielmo), Lydia Mayo (Despina), Luciano Di Pasquale (Don Alfonso) et les Choeurs lyriques de Saint-Etienne ainsi que le Chef de chœur Laurent Touche ont tous fait une excellente prestation.

 

Pourrais-je en dire autant de la mise en scène ?…

Luigi di Gangi et Ugo Giacomazzi signent une mise en scène qui veut transposer l’œuvre de Mozart dans les années 70 « se référant vaguement à cette période mythique, à ses idéaux, à ses grandes luttes sociales, où le rôle de la femme se transforme, où on affirme poursuivre la liberté des sentiments et où les concepts de couple, relation, mariage, jalousie, sont bouleversés. (…) Comme les alchimistes cherchaient à reproduire dans une éprouvette la chimie du comportement de la nature, nous, en tant que réalisateurs - alchimistes dans ce Così fan tutte, chercherons à pénétrer dans le lien entre microcosme et macrocosme, entre les plus petits soubresauts du quotidien et les mouvements qui règlent l’ordre universel, entre la chimie des sentiments et la métaphysique.»

Voici comment tout cela se concrétise :

Un personnage énigmatique, une espèce de clown triste, se mouvant étrangement, émettant des bruits bizarres, occupe la scène 4 bonnes minutes dans un silence pesant (on se demande si le public ne va pas siffler…) et « introduit » cette superbe ouverture que les fidèles de Mozart connaissent bien (on ne comprend pas bien à quoi ça rime, mais enfin). Ce personnage sera présent tout le long de l’opéra, faisant des apparitions que l’on ne remarque pas toujours immédiatement (di Gangi et Giacomazzi ont-il voulu représenter là un Mozart qui assisterait à une de ses représentations ? (petit rappel : Cosi avait été créé le 26 janvier 1790 et les représentations avaient été arrêtées brusquement en février 1790 après le décès de Joseph II : on ferma alors les théâtres en signe de deuil et quand les salles rouvrirent, Cosi était presque totalement oublié.)).

Et puis un écran géant sur scène projetant non-stop tantôt des images abstraites, tantôt des images érotiques rappelant le jeu de séduction/attraction/répulsion qui se joue durant ces deux actes.

Di Gangi et Giacomazzi habillent enfin la scène et les personnages de lumières de toutes sortes, un collier lumineux aux cous de ces dames (symbolisant l’amour et la fidélité intacts de leurs amants partis à la guerre), des enseignes de mots tels que « nuages » qui descendent du plafond, un objet étrange lumineux (très lumineux) symbolisant l’antidote « mesmérien » qui sauve les deux « étrangers » du poison qu’ils auraient avalé (Franz-Anton Mesmer, contemporain de Mozart, est fondateur de la théorie du magnétisme animal, aussi connue sous le nom de mesmérisme. En 1773 il entreprend son premier traitement sur la base des idées d'un fluide universel. Y aurait-il là une allusion à la franc-maçonnerie ? peut-être), et ainsi, toutes sortes de luminaires/décors habillent les deux actes de Cosi.

Il m’a fallu un peu de temps pour passer outre la mise en scène et ne me focaliser que sur l’interprétation et j’avoue que mon plaisir n’a pas été entier. Je ne comprends toujours pas « à quoi jouent » ces metteurs en scène, en quoi pensent-ils « enrichir » les œuvres de nos chers morts, nos chers génies, en quoi cette « touche personnelle » peut-elle mettre en valeur autre chose que leur propre ego ? Ne devraient-ils pas plutôt se mettre au service de Mozart, Molière ou Debussy (pour n’en citer que quelques uns) ? Ne devraient-ils pas être emplis d’humilité quand ils représentent ces chefs-d’œuvre ? Pourquoi ne peuvent-ils pas s’en empêcher ?! on pourrait y voir de la frustration.

À ce sujet, un excellent billet de Michel Onfray avait été mis en ligne sur son blog en février dernier et, comme disait Roland Barthes, « on échoue toujours à parler de ce qu’on aime » et là où j’échoue sans doute à parler de ce qui m’agace profondément, le sieur Onfray lui, y excelle (je dirais presque « comme d’habitude ! »).

Le voici (savourez) :

"DES NAINS JUCHES SUR DES GEANTS

Entre Caen et Argentan, alors que je rentre de mon cours à l’université populaire, j’écoute France Musique en voiture. Mes pensées divaguent dans la campagne normande. Un invité, dont je tairais le nom, (d’ailleurs le lendemain, jour d’écriture de cette chronique, je ne m’en souviens même plus après m’être promis pourtant de le mémoriser…), pontifie sur ses goûts. Peu importe d’ailleurs son patronyme sans importance, cet ego répandu dans la suffisance vaut comme symptôme de notre époque qui marche sur la tête.

Monsieur aime Don Giovanni de Mozart. D’ailleurs il l’a mis en scène et bientôt, rendez-vous compte, on pourra mesurer l’étendue de son génie à… Rouen. Péremptoire, Monsieur a fait sauter la dernière scène qui se présente comme un quintette vocal sublime parce qu’il n’aime pas les happy end et que la réconciliation des contraires du libertin désirée par le librettiste et le compositeur ne lui plaisent pas… Monsieur a remplacé le Commandeur, figure de la Loi, figure du Père, et, selon la volonté expresse de Mozart, fantôme du père de Dona Elvira tué par Don Juan lui même, par une femme nue… Monsieur a supprimé la damnation consubstantielle au drame lui-même et fait se suicider le héros par revolver, car il veut que Don Juan maîtrise son destin jusqu’au bout en décidant de sa mort…

Qui est ce Monsieur pour se permettre de corriger la copie de Mozart ? De tailler dans le vif du livret et de raturer la partition ? De mettre son goût et ses préférences en avant, au détriment d’un génie planétaire pris en otage par sa médiocrité ? Quelle est sa légitimité à traiter le grand librettiste et le sublime musicien comme des élèves d’une classe de primaire corrigés avec le crayon rouge de l’instituteur ? Qu’est-ce qui l’autorise à croire que sa volonté peut primer celle des gens qu’il est censé servir et dont il se sert comme un voyou ? Et que penser de ce mépris du public auquel on vend pour une œuvre de Mozart le sous-produit d’un minable ?

L’époque est désespérante à plus d’un titre. Mais elle est névrosée jusqu’à la moelle quand elle laisse libre cours à de quasi inconnus qui, non contents d’ignorer qu’ils n’égalent pas les génies qu’ils sont payés pour servir, affirment tout net qu’ils les dépassent en sabotant leur travail. La mise en scène semble souvent le refuge de médiocres qui, bouffis d’orgueil, remplis d’un ego surdimensionné, travaillés par le ressentiment de n’avoir pu être ni librettiste, ni compositeur, pensent qu’en massacrant le travail des autres, sous prétexte de propositions conceptuelles, ils surpassent ceux qu’ils ne parviendront jamais à égaler. Un nain juché sur les épaules d’un géant restera un nain. Mais notre époque vit de nains autoproclamés géants."

Et pour finir, je reprendrai ces mots de Onfray : époque en effet « désespérante et névrosée jusqu’à la moelle quand elle laisse libre cours à de quasi inconnus qui, non contents d’ignorer qu’ils n’égalent pas les génies qu’ils sont payés pour servir, affirment tout net qu’ils les dépassent en sabotant leur travail. »

Que cela ne vous dissuade surtout pas d’aller à l’opéra !

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22/03/2009

Social Distortion, le 8 Juin 2009 au Bataclan à Paris

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Spéciale Dédicace à mon frère des 1000 et 1 guerres... Bro' Vince.

 

Social Distortion

 

Untitled

I'm heading down a lonely highway
I'm running down a one-way street
I wanna know are you going my way
is there some place quiet where we can meet
and friends they come and friends they go
but you were always by my side
And where it all ends I don't know
Don't cry no more just hold on tight
there was a time when I was desperate
Living in a town without a name
And when things got so dark and desolate
You taught me how to hide my shame
And kings and queens and millionaires
May never know what I have known
And thank the stars I'm the lucky one,
Thanks for the lessons that I have been shown


I feel rich, I feel power, and security
and when I'm weak, you are strong
Once in a lifetime, twice in eternity
And guess what? Nothing else matters anyways

 

Des punks qui ont d'excellentes fréquentations...


...avec Bruce Springsteen...

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17/03/2009

Enjoy the Fab Four...

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22 minutes... C'est court... ok... mais le son est aussi correct que le son de leurs albums de l'époque... et ça joue terriblement bien. Ringo Starr est un excellent batteur... il va bien falloir que le monde le reconnaisse, hmm ? Bon, on est à Stockholm... le 24 octobre 1963... à la radio, pour l'émission "Pop '63". En tout cas, les suédoises ont l'air bien contentes... ha !

Téléchargez les mp3... c'est gratuit.

 

01-Introduction.mp3

02-I Saw Her Standing There.mp3

03-From me to You.mp3

04-Money

05-Roll Over Beethoven.mp3

06-You Really got a hold on me.mp3

07-She Loves You

08-Twist and Shout.mp3

09-Interview.mp3

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14/03/2009

Alain Bashung, repose en paix... Putain de crabe !

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Alain Bashung, 1947-2009

 

 

Il reste qui ? Y'a quelqu'un là ?

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23/02/2009

U2 / Get On Your Boots

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J'attends d'entendre l'album... mais ce morceau est pas mal du tout.

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19/02/2009

Comme une capitulation lente...

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Une seule chanson, « Goodnight tonight », par les Wings et on se sent vieux d’une longueur conséquente. La basse de Paul Mc Cartney me fait recevoir une trentaine d’années, d’un seul bloc, sur le coin de la gueule. D’un seul coup, la tronche en vrac. A croire qu’une part de moi-même, intime, cachée, que je ne considère même pas, n’a jamais quitté la fière adolescence, encore innocente et affamée de vivre, de conquérir, de donner l’assaut, de faire sonner l’attaque, assoiffée d’action, de marche enfiévrée et de mouvement, de frictions et de hasards lumineux. Vais-je vers mes 44 ans avec l’allégresse requise ?

Pour m’abandonner je me mets l’album de Tori Amos, « To Venus and Back » et je cherche en moi-même ce souffle perdu que la vie nous retire lentement mais surement. C’est comme un alcool sournois qui fait son travail dans nos bas-fonds, en secret, « une capitulation lente » aurait dit Jim Morrison.

 

 

 

 

 

Si la sélection "Tori Amos" ne fonctionne pas, vous pouvez tenter de l'entendre par ici...

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07/02/2009

Neighborhood Bully

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Mon ancien complice, Eric James Guillemain, ex-chanteur de Venice, me fait parvenir from New York, cette chanson que je n'ai pas entendu depuis plus de 20 ans, depuis mes 18 ou mes 19 ans. Je la connaissais. Mais là, avec ce clip fabriqué maison, clip non officiel, le texte prend une dimension toute nouvelle par les temps qui courent... Savourez, les mécréants et les autres... Bob Dylan c'est la classe et la constance incarnées. Tenez-le vous pour dit. Définitivement. 

 

 

Neighborhood Bully

Well, the neighborhood bully, he's just one man,
His enemies say he's on their land.
They got him outnumbered about a million to one,
He got no place to escape to, no place to run.
He's the neighborhood bully.

The neighborhood bully just lives to survive,
He's criticized and condemned for being alive.
He's not supposed to fight back, he's supposed to have thick skin,
He's supposed to lay down and die when his door is kicked in.
He's the neighborhood bully.

The neighborhood bully been driven out of every land,
He's wandered the earth an exiled man.
Seen his family scattered, his people hounded and torn,
He's always on trial for just being born.
He's the neighborhood bully.

Well, he knocked out a lynch mob, he was criticized,
Old women condemned him, said he should apologize.
Then he destroyed a bomb factory, nobody was glad.
The bombs were meant for him.
He was supposed to feel bad.
He's the neighborhood bully.

Well, the chances are against it and the odds are slim
That he'll live by the rules that the world makes for him,
'Cause there's a noose at his neck and a gun at his back
And a license to kill him is given out to every maniac.
He's the neighborhood bully.

He got no allies to really speak of.
What he gets he must pay for, he don't get it out of love.
He buys obsolete weapons and he won't be denied
But no one sends flesh and blood to fight by his side.
He's the neighborhood bully.

Well, he's surrounded by pacifists who all want peace,
They pray for it nightly that the bloodshed must cease.
Now, they wouldn't hurt a fly.
To hurt one they would weep.
They lay and they wait for this bully to fall asleep.
He's the neighborhood bully.

Every empire that's enslaved him is gone,
Egypt and Rome, even the great Babylon.
He's made a garden of paradise in the desert sand,
In bed with nobody, under no one's command.
He's the neighborhood bully.

Now his holiest books have been trampled upon,
No contract he signed was worth what it was written on.
He took the crumbs of the world and he turned it into wealth,
Took sickness and disease and he turned it into health.
He's the neighborhood bully.

What's anybody indebted to him for ?
Nothin', they say.
He just likes to cause war.
Pride and prejudice and superstition indeed,
They wait for this bully like a dog waits to feed.
He's the neighborhood bully.

What has he done to wear so many scars ?
Does he change the course of rivers ?
Does he pollute the moon and stars ?
Neighborhood bully, standing on the hill,
Running out the clock, time standing still,
Neighborhood bully.

 

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06/02/2009

Le seul excès c’est d’être

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Ecoutons Jimi Hendrix en relâchant nos muscles et en souriant, seuls, à l’air ambiant. Et tout de suite après Purple Haze prenons la porte dérobée avec Frank Sinatra, I got you Under my skin. Classe ivre et nonchalante. Voilà. C’est ce qui me reste quand chacun a représenté sur la scène de la vie ses petites crispations et ses certitudes socio-politiques qui permettent de vivre. La musique me restera, face à l’adversité du monde, et le Blues surtout, même si je le joue mal, comme mes seules échappatoires sensuelles, vivantes, qui me mettent en situation face à la multitude somnambule. Bande de sots, de moutons, de nains, de satisfaits, nous allons tous mourir. Saisissez l’amorce et vivez. Soyez amoureux. Vivez avec la mort, elle vous le rendra si bien. Vous avez beau la cacher elle ne disparaîtra pas par nos ridicules simulacres. Lisez. Caressez. Jouissez. Le seul excès c’est d’être.


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03/02/2009

Dans le désert de mon jour...

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Je marche dans le désert de mon jour, dans la neige, mi fondante, mi verglas, comme dans le couloir d’un asile d’aliénés. Venez à moi, vous tous, déjà fantômes, que je scrute vos nerfs, que je m’abreuve de votre fange, vos éjaculations excrémentielles.

Seigneur Dieu, je ne sais pas même si tu existes, je palpe ton absence dans l’étoffe de la réalité comme une présence suprême. Est-ce toi qui m’a placé sur ce chemin infernal que je ne puis éviter ? Pourquoi m’acculer au blasphème ? J’ai tant besoin d’un vif amour. Et ma force est inexistante face à ton abîme céleste.

Ô torture.

Sauvé par le Duke Ellington orchestra, "The Hawk talks", puis Eric Clapton, "Layla", en version acoustique.

 


 


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01/02/2009

The Rolling Stones : Wild Horses

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5min06sec

 

"Childhood living is easy to do
The things you wanted I bought them for you
Graceless lady you know who I am
You know I cant let you slide through my hands

Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, couldnt drag me away

I watched you suffer a dull aching pain
Now you decided to show me the same
No sweeping exits or offstage lines
Could make me feel bitter or treat you unkind

Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, couldnt drag me away

I know I dreamed you a sin and a lie
I have my freedom but I dont have much time
Faith has been broken, tears must be cried
Lets do some living after we die

Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, well ride them some day

Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, well ride them some day"

 

(Jagger/Richards)

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13/01/2009

Serge Gainsbourg : La Noyée

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Tu t'en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.

De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.

Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit

 

 

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05/01/2009

Rocker de droite ?

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Le texte de cette Chanson, composée pour cette reformation hasardeuse de Bijou, reformation appelée Bijou SVP, est signée Didier Wampas...

Avec l'image... c'est mieux...

 

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