17/04/2009
No Quarter...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
TOOL reprend magistralement Led Zeppelin... No Quarter
Spéciale dédicace à l'ami Spendius...
"Lock all the doors, and kill the lights.
No one's coming home tonight.
The sun beats down and don't you know?
All our lives are growing cold, oh...
They bring news that must get through.
To build a dream for me and you, oh.
Locked in a place where no one goes.
They ask no quarter
They have no quarter.
oh, hey, oh
Lock the door, kill the light
No one's coming home tonight
It's getting colder
Locked in a place where no one goes.
Lock the door, kill the light
No one's coming home tonight
They bring news that must get through.
Dying peace in me and you
oh
Locked in a place where no one goes.
We have no quarter
We have no quarter
We ask no quarter"
Et l'originale... par Led Zeppelin... merci.
"Close the doors, put out the light
You know they won't be home tonight
The snow falls hard and don't you know
The winds of Thor are blowing cold
They're wearing steel that's bright and true
They carry news that must get through
They choose the path where no-one goes
They hold no quarter,
They hold no quarter.
Oh...
Walking side by side with death
The devil mocks their every step
The snow drives back the foot that's slow
The dogs of doom are howling more
They carry news that must get through
To build a dream for me and you
They choose the path that no one goes
They hold no quarter,
They ask no quarter,
They hold no quarter,
They ask no quarter...they think about no quarter...With no quarter quarter.
Oh No..."
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04/04/2009
Mark Tschanz
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Mark Tschanz a déjà composé un grand nombre de musiques pour des productions hollywoodiennes et des séries ou documentaires TV, mais lorsqu'il se consacre à sa propre musique, ça sonne aussi...
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03/04/2009
Big & Rich
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Ceux qui pensent que la Country Music est juste une musique de péquenauds et de conducteurs de camions 'ricains qui versent une larme en écoutant Dolly Parton devraient revoir leur copie...
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31/03/2009
Pardonnez-leur Mozart car ils ne savent pas ce qu'ils font...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
La Parole est à ma douce Irina...
------------------------------------------------------------
Vu, la semaine dernière, à l’Opéra de Massy, Cosi fan tutte , troisième et dernière collaboration entre Mozart et Lorenzo da Ponte (après Les noces de Figaro et Don Giovanni). Une interprétation irréprochable quoique assez différente et certainement moins pointue que celle que j’ai l’habitude d’écouter. Ceci dit, Cécile Perrin (Fiordiligi), Patricia Fernandez (Dorabella), Antonio Figueroa (Ferrando), Thomas Dolié (Guglielmo), Lydia Mayo (Despina), Luciano Di Pasquale (Don Alfonso) et les Choeurs lyriques de Saint-Etienne ainsi que le Chef de chœur Laurent Touche ont tous fait une excellente prestation.
Pourrais-je en dire autant de la mise en scène ?…
Luigi di Gangi et Ugo Giacomazzi signent une mise en scène qui veut transposer l’œuvre de Mozart dans les années 70 « se référant vaguement à cette période mythique, à ses idéaux, à ses grandes luttes sociales, où le rôle de la femme se transforme, où on affirme poursuivre la liberté des sentiments et où les concepts de couple, relation, mariage, jalousie, sont bouleversés. (…) Comme les alchimistes cherchaient à reproduire dans une éprouvette la chimie du comportement de la nature, nous, en tant que réalisateurs - alchimistes dans ce Così fan tutte, chercherons à pénétrer dans le lien entre microcosme et macrocosme, entre les plus petits soubresauts du quotidien et les mouvements qui règlent l’ordre universel, entre la chimie des sentiments et la métaphysique.»
Voici comment tout cela se concrétise :
Un personnage énigmatique, une espèce de clown triste, se mouvant étrangement, émettant des bruits bizarres, occupe la scène 4 bonnes minutes dans un silence pesant (on se demande si le public ne va pas siffler…) et « introduit » cette superbe ouverture que les fidèles de Mozart connaissent bien (on ne comprend pas bien à quoi ça rime, mais enfin). Ce personnage sera présent tout le long de l’opéra, faisant des apparitions que l’on ne remarque pas toujours immédiatement (di Gangi et Giacomazzi ont-il voulu représenter là un Mozart qui assisterait à une de ses représentations ? (petit rappel : Cosi avait été créé le 26 janvier 1790 et les représentations avaient été arrêtées brusquement en février 1790 après le décès de Joseph II : on ferma alors les théâtres en signe de deuil et quand les salles rouvrirent, Cosi était presque totalement oublié.)).
Et puis un écran géant sur scène projetant non-stop tantôt des images abstraites, tantôt des images érotiques rappelant le jeu de séduction/attraction/répulsion qui se joue durant ces deux actes.
Di Gangi et Giacomazzi habillent enfin la scène et les personnages de lumières de toutes sortes, un collier lumineux aux cous de ces dames (symbolisant l’amour et la fidélité intacts de leurs amants partis à la guerre), des enseignes de mots tels que « nuages » qui descendent du plafond, un objet étrange lumineux (très lumineux) symbolisant l’antidote « mesmérien » qui sauve les deux « étrangers » du poison qu’ils auraient avalé (Franz-Anton Mesmer, contemporain de Mozart, est fondateur de la théorie du magnétisme animal, aussi connue sous le nom de mesmérisme. En 1773 il entreprend son premier traitement sur la base des idées d'un fluide universel. Y aurait-il là une allusion à la franc-maçonnerie ? peut-être), et ainsi, toutes sortes de luminaires/décors habillent les deux actes de Cosi.
Il m’a fallu un peu de temps pour passer outre la mise en scène et ne me focaliser que sur l’interprétation et j’avoue que mon plaisir n’a pas été entier. Je ne comprends toujours pas « à quoi jouent » ces metteurs en scène, en quoi pensent-ils « enrichir » les œuvres de nos chers morts, nos chers génies, en quoi cette « touche personnelle » peut-elle mettre en valeur autre chose que leur propre ego ? Ne devraient-ils pas plutôt se mettre au service de Mozart, Molière ou Debussy (pour n’en citer que quelques uns) ? Ne devraient-ils pas être emplis d’humilité quand ils représentent ces chefs-d’œuvre ? Pourquoi ne peuvent-ils pas s’en empêcher ?! on pourrait y voir de la frustration.
À ce sujet, un excellent billet de Michel Onfray avait été mis en ligne sur son blog en février dernier et, comme disait Roland Barthes, « on échoue toujours à parler de ce qu’on aime » et là où j’échoue sans doute à parler de ce qui m’agace profondément, le sieur Onfray lui, y excelle (je dirais presque « comme d’habitude ! »).
Le voici (savourez) :
"DES NAINS JUCHES SUR DES GEANTS
Entre Caen et Argentan, alors que je rentre de mon cours à l’université populaire, j’écoute France Musique en voiture. Mes pensées divaguent dans la campagne normande. Un invité, dont je tairais le nom, (d’ailleurs le lendemain, jour d’écriture de cette chronique, je ne m’en souviens même plus après m’être promis pourtant de le mémoriser…), pontifie sur ses goûts. Peu importe d’ailleurs son patronyme sans importance, cet ego répandu dans la suffisance vaut comme symptôme de notre époque qui marche sur la tête.
Monsieur aime Don Giovanni de Mozart. D’ailleurs il l’a mis en scène et bientôt, rendez-vous compte, on pourra mesurer l’étendue de son génie à… Rouen. Péremptoire, Monsieur a fait sauter la dernière scène qui se présente comme un quintette vocal sublime parce qu’il n’aime pas les happy end et que la réconciliation des contraires du libertin désirée par le librettiste et le compositeur ne lui plaisent pas… Monsieur a remplacé le Commandeur, figure de la Loi, figure du Père, et, selon la volonté expresse de Mozart, fantôme du père de Dona Elvira tué par Don Juan lui même, par une femme nue… Monsieur a supprimé la damnation consubstantielle au drame lui-même et fait se suicider le héros par revolver, car il veut que Don Juan maîtrise son destin jusqu’au bout en décidant de sa mort…
Qui est ce Monsieur pour se permettre de corriger la copie de Mozart ? De tailler dans le vif du livret et de raturer la partition ? De mettre son goût et ses préférences en avant, au détriment d’un génie planétaire pris en otage par sa médiocrité ? Quelle est sa légitimité à traiter le grand librettiste et le sublime musicien comme des élèves d’une classe de primaire corrigés avec le crayon rouge de l’instituteur ? Qu’est-ce qui l’autorise à croire que sa volonté peut primer celle des gens qu’il est censé servir et dont il se sert comme un voyou ? Et que penser de ce mépris du public auquel on vend pour une œuvre de Mozart le sous-produit d’un minable ?
L’époque est désespérante à plus d’un titre. Mais elle est névrosée jusqu’à la moelle quand elle laisse libre cours à de quasi inconnus qui, non contents d’ignorer qu’ils n’égalent pas les génies qu’ils sont payés pour servir, affirment tout net qu’ils les dépassent en sabotant leur travail. La mise en scène semble souvent le refuge de médiocres qui, bouffis d’orgueil, remplis d’un ego surdimensionné, travaillés par le ressentiment de n’avoir pu être ni librettiste, ni compositeur, pensent qu’en massacrant le travail des autres, sous prétexte de propositions conceptuelles, ils surpassent ceux qu’ils ne parviendront jamais à égaler. Un nain juché sur les épaules d’un géant restera un nain. Mais notre époque vit de nains autoproclamés géants."
Et pour finir, je reprendrai ces mots de Onfray : époque en effet « désespérante et névrosée jusqu’à la moelle quand elle laisse libre cours à de quasi inconnus qui, non contents d’ignorer qu’ils n’égalent pas les génies qu’ils sont payés pour servir, affirment tout net qu’ils les dépassent en sabotant leur travail. »
Que cela ne vous dissuade surtout pas d’aller à l’opéra !
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22/03/2009
Social Distortion, le 8 Juin 2009 au Bataclan à Paris
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Spéciale Dédicace à mon frère des 1000 et 1 guerres... Bro' Vince.
Untitled
I'm heading down a lonely highway
I'm running down a one-way street
I wanna know are you going my way
is there some place quiet where we can meet
and friends they come and friends they go
but you were always by my side
And where it all ends I don't know
Don't cry no more just hold on tight
there was a time when I was desperate
Living in a town without a name
And when things got so dark and desolate
You taught me how to hide my shame
And kings and queens and millionaires
May never know what I have known
And thank the stars I'm the lucky one,
Thanks for the lessons that I have been shown
I feel rich, I feel power, and security
and when I'm weak, you are strong
Once in a lifetime, twice in eternity
And guess what? Nothing else matters anyways
Des punks qui ont d'excellentes fréquentations...
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17/03/2009
Enjoy the Fab Four...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
22 minutes... C'est court... ok... mais le son est aussi correct que le son de leurs albums de l'époque... et ça joue terriblement bien. Ringo Starr est un excellent batteur... il va bien falloir que le monde le reconnaisse, hmm ? Bon, on est à Stockholm... le 24 octobre 1963... à la radio, pour l'émission "Pop '63". En tout cas, les suédoises ont l'air bien contentes... ha !
Téléchargez les mp3... c'est gratuit.
02-I Saw Her Standing There.mp3
06-You Really got a hold on me.mp3
21:48 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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14/03/2009
Alain Bashung, repose en paix... Putain de crabe !
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Alain Bashung, 1947-2009
Il reste qui ? Y'a quelqu'un là ?
20:10 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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23/02/2009
U2 / Get On Your Boots
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
J'attends d'entendre l'album... mais ce morceau est pas mal du tout.
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19/02/2009
Comme une capitulation lente...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Une seule chanson, « Goodnight tonight », par les Wings et on se sent vieux d’une longueur conséquente. La basse de Paul Mc Cartney me fait recevoir une trentaine d’années, d’un seul bloc, sur le coin de la gueule. D’un seul coup, la tronche en vrac. A croire qu’une part de moi-même, intime, cachée, que je ne considère même pas, n’a jamais quitté la fière adolescence, encore innocente et affamée de vivre, de conquérir, de donner l’assaut, de faire sonner l’attaque, assoiffée d’action, de marche enfiévrée et de mouvement, de frictions et de hasards lumineux. Vais-je vers mes 44 ans avec l’allégresse requise ?
Pour m’abandonner je me mets l’album de Tori Amos, « To Venus and Back » et je cherche en moi-même ce souffle perdu que la vie nous retire lentement mais surement. C’est comme un alcool sournois qui fait son travail dans nos bas-fonds, en secret, « une capitulation lente » aurait dit Jim Morrison.
04:05 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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07/02/2009
Neighborhood Bully
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Mon ancien complice, Eric James Guillemain, ex-chanteur de Venice, me fait parvenir from New York, cette chanson que je n'ai pas entendu depuis plus de 20 ans, depuis mes 18 ou mes 19 ans. Je la connaissais. Mais là, avec ce clip fabriqué maison, clip non officiel, le texte prend une dimension toute nouvelle par les temps qui courent... Savourez, les mécréants et les autres... Bob Dylan c'est la classe et la constance incarnées. Tenez-le vous pour dit. Définitivement.
Neighborhood Bully
Well, the neighborhood bully, he's just one man,
His enemies say he's on their land.
They got him outnumbered about a million to one,
He got no place to escape to, no place to run.
He's the neighborhood bully.
The neighborhood bully just lives to survive,
He's criticized and condemned for being alive.
He's not supposed to fight back, he's supposed to have thick skin,
He's supposed to lay down and die when his door is kicked in.
He's the neighborhood bully.
The neighborhood bully been driven out of every land,
He's wandered the earth an exiled man.
Seen his family scattered, his people hounded and torn,
He's always on trial for just being born.
He's the neighborhood bully.
Well, he knocked out a lynch mob, he was criticized,
Old women condemned him, said he should apologize.
Then he destroyed a bomb factory, nobody was glad.
The bombs were meant for him.
He was supposed to feel bad.
He's the neighborhood bully.
Well, the chances are against it and the odds are slim
That he'll live by the rules that the world makes for him,
'Cause there's a noose at his neck and a gun at his back
And a license to kill him is given out to every maniac.
He's the neighborhood bully.
He got no allies to really speak of.
What he gets he must pay for, he don't get it out of love.
He buys obsolete weapons and he won't be denied
But no one sends flesh and blood to fight by his side.
He's the neighborhood bully.
Well, he's surrounded by pacifists who all want peace,
They pray for it nightly that the bloodshed must cease.
Now, they wouldn't hurt a fly.
To hurt one they would weep.
They lay and they wait for this bully to fall asleep.
He's the neighborhood bully.
Every empire that's enslaved him is gone,
Egypt and Rome, even the great Babylon.
He's made a garden of paradise in the desert sand,
In bed with nobody, under no one's command.
He's the neighborhood bully.
Now his holiest books have been trampled upon,
No contract he signed was worth what it was written on.
He took the crumbs of the world and he turned it into wealth,
Took sickness and disease and he turned it into health.
He's the neighborhood bully.
What's anybody indebted to him for ?
Nothin', they say.
He just likes to cause war.
Pride and prejudice and superstition indeed,
They wait for this bully like a dog waits to feed.
He's the neighborhood bully.
What has he done to wear so many scars ?
Does he change the course of rivers ?
Does he pollute the moon and stars ?
Neighborhood bully, standing on the hill,
Running out the clock, time standing still,
Neighborhood bully.
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06/02/2009
Le seul excès c’est d’être
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Ecoutons Jimi Hendrix en relâchant nos muscles et en souriant, seuls, à l’air ambiant. Et tout de suite après Purple Haze prenons la porte dérobée avec Frank Sinatra, I got you Under my skin. Classe ivre et nonchalante. Voilà. C’est ce qui me reste quand chacun a représenté sur la scène de la vie ses petites crispations et ses certitudes socio-politiques qui permettent de vivre. La musique me restera, face à l’adversité du monde, et le Blues surtout, même si je le joue mal, comme mes seules échappatoires sensuelles, vivantes, qui me mettent en situation face à la multitude somnambule. Bande de sots, de moutons, de nains, de satisfaits, nous allons tous mourir. Saisissez l’amorce et vivez. Soyez amoureux. Vivez avec la mort, elle vous le rendra si bien. Vous avez beau la cacher elle ne disparaîtra pas par nos ridicules simulacres. Lisez. Caressez. Jouissez. Le seul excès c’est d’être.
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03/02/2009
Dans le désert de mon jour...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Je marche dans le désert de mon jour, dans la neige, mi fondante, mi verglas, comme dans le couloir d’un asile d’aliénés. Venez à moi, vous tous, déjà fantômes, que je scrute vos nerfs, que je m’abreuve de votre fange, vos éjaculations excrémentielles.
Seigneur Dieu, je ne sais pas même si tu existes, je palpe ton absence dans l’étoffe de la réalité comme une présence suprême. Est-ce toi qui m’a placé sur ce chemin infernal que je ne puis éviter ? Pourquoi m’acculer au blasphème ? J’ai tant besoin d’un vif amour. Et ma force est inexistante face à ton abîme céleste.
Ô torture.
Sauvé par le Duke Ellington orchestra, "The Hawk talks", puis Eric Clapton, "Layla", en version acoustique.
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01/02/2009
The Rolling Stones : Wild Horses
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
5min06sec
"Childhood living is easy to do
The things you wanted I bought them for you
Graceless lady you know who I am
You know I cant let you slide through my hands
Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, couldnt drag me away
I watched you suffer a dull aching pain
Now you decided to show me the same
No sweeping exits or offstage lines
Could make me feel bitter or treat you unkind
Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, couldnt drag me away
I know I dreamed you a sin and a lie
I have my freedom but I dont have much time
Faith has been broken, tears must be cried
Lets do some living after we die
Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, well ride them some day
Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, well ride them some day"
(Jagger/Richards)
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13/01/2009
Serge Gainsbourg : La Noyée
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Tu t'en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.
De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.
Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit
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05/01/2009
Rocker de droite ?
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Le texte de cette Chanson, composée pour cette reformation hasardeuse de Bijou, reformation appelée Bijou SVP, est signée Didier Wampas...
Avec l'image... c'est mieux...
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22/11/2008
Freedom...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Trouvé chez "Thetrum Mundi" le texte qui suit...
"Mangez cinq fruits et légumes par jour.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
Respectez les limitations de vitesse.
Fumer provoque le cancer mortel du poumon.
Ne mangez ni gras ni sucré ni salé.
Dépistage du cancer du sein – plus de 50 ans, toutes concernées.
Arrêtez de fumer. Ne commencez pas.
Préservatif ou trithérapie ?
Buvez avec modération.
Faites du sport.
Devenez végétarien pour sauver la planète.
Ralentissez encore.
Tenez votre corps en forme. N’utilisez pas deux fois la même seringue.
Ralentissez le vieillissement de vos cellules.
Fumer provoque un vieillissement de la peau.
Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas.
Un jus de fruit chaque matin, c’est cinq années d’espérance de vie en plus.
Aider ses proches à partir dans la dignité, c’est difficile, mais maintenant c’est possible.
Libérez vous des soucis, vos obsèques sont assurées.
Préservez votre capital santé. Ne bronzez pas idiot : protégez-vous du soleil.
Fumer provoque l’impuissance.
Croquez la pomme en toute liberté avec l’Union Européenne.
Faire l’amour, c’est bien. En pensant au trou de la Sécu, c’est mieux. Sortez couverts. Ceci est un message de l’Assurance Maladie.
Vivez plus libre avec une meilleure prise en charge.
Si c’est viral, pas d’antibiotiques.
Dans une époque où la planète va manquer d’eau, la cellulite ne doit plus être une fatalité.
Les fibres favorisent votre transit intestinal.
Un Français sur trois souffre d’hémorroïdes. Elles pendent au nez des deux autres.
Ayez le geste qui sauve : mettez un préservatif.
Stress, cancer de la prostate, cancer colorectal, faites-vous dépister tôt.
Ne mangez ni gras ni sucré ni salé.
Faites recycler vos déchets grâce à la carte de donneur d’organes.
Pratiquer une activité physique adaptée à son âge, c’est conserver son capital santé.
Tenez votre corps en forme pour travailler jusqu’à 80 ans.
Viagra lutte pour le développement durable. Pas d’utilisation prolongée sans avis médical.
Drogue, tabac, alcool, sexe, travail : vous êtes addict, prenez contact avec nous.
Faire du sport après quarante ans nécessite un suivi médical.
Le tabac, l’alcool, la drogue, ça tue la vie.
Levez le pied, sauvez des vies.
Parce qu’un monde sans amour est impensable, la contraception, c’est important.
Ensemble, travaillons à une meilleure santé et gagnons quelques années d’espérance de vie.
Mourir en bonne santé, désormais, c’est possible.
Avortez en toute quiétude grâce au planning familial."
Ce qui m'a fait songer aussitôt à Radiohead...
"Fitter, happier, more productive,
comfortable,
not drinking too much,
regular exercise at the gym
(3 days a week),
getting on better with your associate employee contemporaries,
at ease,
eating well
(no more microwave dinners and saturated fats),
a patient better driver,
a safer car
(baby smiling in back seat),
sleeping well
(no bad dreams),
no paranoia,
careful to all animals
(never washing spiders down the plughole),
keep in contact with old friends
(enjoy a drink now and then),
will frequently check credit at
(moral) bank (hole in the wall),
favors for favors,
fond but not in love,
charity standing orders,
on Sundays ring road supermarket
(no killing moths or putting boiling water on the ants),
car wash
(also on Sundays),
no longer afraid of the dark or midday shadows
nothing so ridiculously teenage and desperate,
nothing so childish - at a better pace,
slower and more calculated,
no chance of escape,
now self-employed,
concerned (but powerless),
an empowered and informed member of society
(pragmatism not idealism),
will not cry in public,
less chance of illness,
tires that grip in the wet
(shot of baby strapped in back seat),
a good memory,
still cries at a good film,
still kisses with saliva,
no longer empty and frantic
like a cat
tied to a stick,
that's driven into
frozen winter shit
(the ability to laugh at weakness),
calm,
fitter,
healthier and more productive
a pig
in a cage
on antibiotics."
Et de fil en aiguille... j'ai songé à Daran...
"Il fait si bon dans la cuisine
J'adore l'odeur du pain grillé
Je m'amuse avec mes tartines
C'est plus gai
Mon chien fait le fou dans les fleurs
Le facteur apporte le courier
La maison respire le bonheur
Comme une publicité
Comme une publicité
Ma femme est extraordinaire
Mes enfants merveilleux
Mes amis francs et sincères
J'ai tout pour être heureux
J'ai tout pour être heureux
Il fait si bon dans ma voiture
Ma chemise est bien repassée
Rasé de près, ça me rassure
Comme une publicité
Je suis doué pour les affaires,
Mon sourire est bien accroché
Je considère ma secrétaire
Comme une publicité
Comme une publicité
Ma femme est extraordinaire
Mes enfants merveilleux
Mes amis francs et sincères
J'ai tout pour être heureux
Même le soleil est bleu
Demain sera comme hier
Comme une duplicité
Comme une duplicité
Et je fais semblant
Je fais semblant
D'y croire."
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21/11/2008
David Gilmour
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Reçu un message d'Eric James Guillemain, ancien compagnon d'infortune, chanteur au sein de Venice, dont j'ai tapissé les chansons de mes guitares sulfureuses et éthérées au temps de notre gloire locale d'un quart d'heure. Rigolade gigantesque et de peu d'importance malgré un service chevaleresque de 15 années. Il me dit, enthousiaste, ceci :
"Reçu ça par la poste.... Au paradis des âmes bien trempées :
David Gilmour, ici, est IMMENSE. L'intégrale de son dernier album solo en Live. Le reste c'est du pur Pink Floyd joué avec ferveur. A retenir la version mordante de "Time"...
P. S. : Un des derniers concerts de Rick Wright accompagné ici de sieur Phil Manzanera.
Et surtout qu'on ne vienne pas me dire que Gilmour cachetonne sur le nom des Pink Floyd.... Quand à ce stade d'une carrière on écrit encore des trucs pareils :"
Where We Start (Live Performance)
On An Island
Pour ma part, soudain, immense mélancolie, surtout durant le magnifique solo de guitare sur "On an Island"... Tout en finesse et émotion... et sans esbrouffe.
Réécoutez l'album "On an Island"...
Revisitez, ici, le classique, "Dark Side Of The Moon"...
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15/11/2008
Léo Ferré : Il n'y a plus Rien...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Sublime et fascinante dérive poétique...
Léo Ferré
IL N'Y A PLUS RIEN
Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.
Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle.
C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.
Les amants de la mer s'en vont en Bretagne ou à Tahiti...
C'est vraiment con, les amants.
IL n'y a plus rien
Camarade maudit, camarade misère...
Misère, c'était le nom de ma chienne qui n'avait que trois pattes.
L'autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu'elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture.
Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens.
Camarade tranquille, camarade prospère,
Quand tu rentreras chez toi
Pourquoi chez toi?
Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d'Alésia ou du Faubourg
Si tu trouves quelqu'un qui dort dans ton lit,
Si tu y trouves quelqu'un qui dort
Alors va-t-en, dans le matin clairet
Seul
Te marie pas
Si c'est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée
Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs...
Tu pourras lui dire: "T'as pas honte de t'assumer comme ça dans ta liquide sénescence.
Dis, t'as pas honte? Alors qu'il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs?
Espèce de conne!
Et barre-toi!
Divorce-la
Te marie pas!
Tu peux tout faire:
T'empaqueter dans le désordre, pour l'honneur, pour la conservation du titre...
Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir!
Il n'y a plus rien
Je suis un nègre blanc qui mange du cirage
Parce qu'il se fait chier à être blanc, ce nègre,
Il en a marre qu'on lui dise: " Sale blanc!"
A Marseille, la sardine qui bouche le Port
Était bourrée d'héroïne
Et les hommes-grenouilles n'en sont pas revenus...
Libérez les sardines
Et y'aura plus de mareyeurs!
Si tu savais ce que je sais
On te montrerait du doigt dans la rue
Alors il vaut mieux que tu ne saches rien
Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, Citoyen!
Tu as droit, Citoyen, au minimum décent
A la publicité des enzymes et du charme
Au trafic des dollars et aux traficants d'armes
Qui traînent les journaux dans la boue et le sang
Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend
Et si tu veux la prendre elle te fera du charme
Avec le vent au cul et des sextants d'alarme
Et la mer reviendra sans toi si tu es méchant
Les mots... toujours les mots, bien sûr!
Citoyens! Aux armes!
Aux pépées, Citoyens! A l'Amour, Citoyens!
Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos ainés!
Les préfectures sont des monuments en airain... un coup d'aile d'oiseau ne les entame même pas... C'est vous dire!
Nous ne sommes même plus des juifs allemands
Nous ne sommes plus rien
Il n'y a plus rien
Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes!
Des poitrines occupées
Des ventres vacants
Arrange-toi avec ça!
Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle sur les plages reconverties et démoustiquées
C'est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d'être reconnu par ses admirateurs
Dieu est une idole, aussi!
Sous les pavés il n'y a plus la plage
Il y a l'enfer et la Sécurité
Notre vraie vie n'est pas ailleurs, elle est ici
Nous sommes au monde, on nous l'a assez dit
N'en déplaise à la littérature
Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche
A l'encyclopédie, les mots!
Et nous partons avec nos cris!
Et voilà!
Il n'y a plus rien... plus, plus rien
Je suis un chien?
Perhaps!
Je suis un rat
Rien
Avec le coeur battant jusqu'à la dernière battue
Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens:
"Apprends donc à te coucher tout nu!
"Fous en l'air tes pantoufles!
"Renverse tes chaises!
"Mange debout!
"Assois-toi sur des tonnes d'inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe
Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors,
Sors
Marche
Crève
Baise
Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme
Lâche ces notions, si ce sont des notions
Rien ne vaut la peine de rien
Il n'y a plus rien... plus, plus rien
Invente des formules de nuit: CLN... C'est la nuit!
Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit
Tu peux crever... Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.
Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le catéchisme ombilical.
C'est vraiment dégueulasse
Ils te tairont, les gens.
Les gens taisent l'autre, toujours.
Regarde, à table, quand ils mangent...
Ils s'engouffrent dans l'innommé
Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel!
La ponctuation de l'absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage: on rote et on arrête le massacre.
Sur les pistes de l'inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l'organe, du repu.
Mes plus beaux souvenirs sont d'une autre planète
Où les bouchers vendaient de l'homme à la criée
Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches
Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes
Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes...
Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter
Alors, becquetons!
Côte à l'os pour deux personnes, tu connais?
Heureusement il y a le lit: un parking!
Tu viens, mon amour?
Et puis, c'est comme à la roulette: on mise, on mise...
Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même
D'ailleurs, c'est ce qu'on fait!
Je comprends les joueurs: ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre...
Et ils mettent, ils mettent...
Le drame, dans le couple, c'est qu'on est deux
Et qu'il n'y a qu'un trou dans la roulette...
Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir
Te marie pas
Ne vote pas
Sinon t'es coincé
Elle était belle comme la révolte
Nous l'avions dans les yeux,
Dans les bras dans nos futals
Elle s'appelait l'imagination
Elle dormait comme une morte, elle était comme morte
Elle sommeillait
On l'enterra de mémoire
Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit!
Transbahutez vos idées comme de la drogue... Tu risques rien à la frontière
Rien dans les mains
Rien dans les poches
Tout dans la tronche!
- Vous n'avez rien à déclarer?
- Non.
- Comment vous nommez-vous?
- Karl Marx.
- Allez, passez!
Nous partîmes... Nous étions une poignée...
Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets d'imagination dans le passé
Écoutez-les... Écoutez-les...
Ça rape comme le vin nouveau
Nous partîmes... Nous étions une poignée
Bientôt ça débordera sur les trottoirs
La parlote ça n'est pas un détonateur suffisant
Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa gueule...
Toutes des concierges!
Écoutez-les...
Il n'y a plus rien
Si les morts se levaient?
Hein?
Nous étions combien?
Ça ira!
La tristesse, toujours la tristesse...
Ils chantaient, ils chantaient...
Dans les rues...
Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan
Et ceux de Mexico
Bras dessus bras dessous
Bien accrochés au rêve
Ne vote pas
0 DC8 des Pélicans
Cigognes qui partent à l'heure
Labrador Lèvres des bisons
J'invente en bas des rennes bleus
En habit rouge du couchant
Je vais à l'Ouest de ma mémoire
Vers la Clarté vers la Clarté
Je m'éclaire la Nuit dans le noir de mes nerfs
Dans l'or de mes cheveux j'ai mis cent mille watts
Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande
J'imagine le téléphone dans une lande
Celle où nous nous voyons moi et moi
Dans cette brume obscène au crépuscule teint
Je ne suis qu'un voyant embarrassé de signes
Mes circuits déconnectent
Je ne suis qu'un binaire
Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte
Il est tôt Lève-toi Prends du vin pour la route
Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis
Roule Roule mon fils vers l'étoile idéale
Tu te rencontreras Tu te reconnaîtras
Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans
La mue ça ses fait à l'envers dans ce monde inventif
Tu reprendras ta voix de fille et chanteras Demain
Retourne tes yeux au-dedans de toi
Quand tu auras passé le mur du mur
Quand tu auras autrepassé ta vision
Alors tu verras rien
Il n'y a plus rien
Que les pères et les mères
Que ceux qui t'ont fait
Que ceux qui ont fait tous les autres
Que les "monsieur"
Que les "madame"
Que les "assis" dans les velours glacés, soumis, mollasses
Que ces horribles magasins bipèdes et roulants
Qui portent tout en devanture
Tous ceux-là à qui tu pourras dire:
Monsieur!
Madame!
Laissez donc ces gens-là tranquilles
Ces courbettes imaginées que vous leur inventez
Ces désespoirs soumis
Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner VOS sous,
Avec les poumons resserrés
Les mains grandies par l'outrage et les bonnes moeurs
Les yeux défaits par les veilles soucieuses...
Et vous comptez vos sous?
Pardon.... LEURS sous!
Ce qui vous déshonore
C'est la propreté administrative, écologique dont vous tirez orgueil
Dans vos salles de bains climatisées
Dans vos bidets déserts
En vos miroirs menteurs...
Vous faites mentir les miroirs
Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes
Cravatés
Envisonnés
Empapaoutés de morgue et d'ennui dans l'eau verte qui descend
des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre
A un point donné
A heure fixe
Pour vos narcissiques partouzes.
Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître
Tellement vous êtes beaux
Et vous comptez vos sous
En long
En large
En marge
De ces salaires que vous lâchez avec précision
Avec parcimonie
J'allais dire "en douce" comme ces aquilons avant-coureurs et qui racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur et nivellateur qui empêche toute identification...
Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l'anonymat.
Les révolutions? Parlons-en!
Je veux parler des révolutions qu'on peut encore montrer
Parce qu'elles vous servent,
Parce qu'elles vous ont toujours servis,
Ces révolutions de "l'histoire",
Parce que les "histoires" ça vous amuse, avant de vous intéresser,
Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu'il s'en prépare une autre.
Lorsque quelque chose d'inédit vous choque et vous gêne,
Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place
Dans un palace d'exilés, entouré du prestige des déracinés.
Les racines profondes de ce pays, c'est Vous, paraît-il,
Et quand on vous transbahute d'un "désordre de la rue", comme vous dites, à un "ordre nouveau" comme ils disent, vous vous faites greffer au retour et on vous salue.
Depuis deux cent ans, vous prenez des billets pour les révolutions.
Vous seriez même tentés d'y apporter votre petit panier,
Pour n'en pas perdre une miette, n'est-ce-pas?
Et les "vauriens" qui vous amusent, ces "vauriens" qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les "vôtres" dans un drapeau.
Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras!
La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis.
Vous avez le style du pouvoir
Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes
Comme si vous parliez à vos subordonnés,
De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu'on vous montre du doigt, dans les corridors de l'ennui, et qu'on se dise: "Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper"
Soyez tranquilles! Pour la reptation, vous êtes imbattables; seulement, vous ne vous la concédez que dans la métaphore...
Vous voulez bien vous allonger mais avec de l'allure,
Cette "allure" que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière,
Et quand on sait ce qu'a pu vous coûter de silences aigres,
De renvois mal aiguillés
De demi-sourires séchés comme des larmes,
Ce ruban malheureux et rouge comme la honte dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage,
Je me demande comment et pourquoi la Nature met
Tant d'entêtement,
Tant d'adresse
Et tant d'indifférence biologique
A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères,
Depuis les jupes de vos femmes matrimoniaires
Jusqu'aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire,
Dans votre grand monde,
A la coupe des bien-pensants.
Moi, je suis un bâtard.
Nous sommes tous des bâtards.
Ce qui nous sépare, aujourd'hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil
Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé.
Soyez tranquilles, Vous ne risquez Rien
Il n'y a plus rien
Et ce rien, on vous le laisse!
Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,
Nous, on peut pas.
Un jour, dans dix mille ans,
Quand vous ne serez plus là,
Nous aurons TOUT
Rien de vous
Tout de nous
Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,
Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,
Le sourire des bêtes enfin détraquées,
La priorité à Gauche, permettez!
Nous ne mourrons plus de rien
Nous vivrons de tout
Et les microbes de la connerie que nous n'aurez pas manqué de nous léguer, montant
De vos fumures
De vos livres engrangés dans vos silothèques
De vos documents publics
De vos règlements d'administration pénitentiaire
De vos décrets
De vos prières, même,
Tous ces microbes...
Soyez tranquilles,
Nous avons déjà des machines pour les révoquer
NOUS AURONS TOUT
Dans dix mille ans.
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13/11/2008
Mitch Mitchell - 1947-2008 - R. I. P.
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Tristesse... j'apprends, à l'instant, que Mitch Mitchell, batteur du grand Jimi Hendrix, est mort.
23:48 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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10/11/2008
"Das Lied der Deutschen" par Nico
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
"Das Lied der Deutschen" ou "Deutschlandlied" par Nico qui, provocatrice, chante les 3 couplets au lieu de se contenter du troisième qui, depuis la seconde guerre mondiale, est le seul officiel, les deux premiers ayant été interdits abolis.
"Deutschland, Deutschland über alles,
über alles in der Welt,
wenn es stets zu Schutz und Trutze
brüderlich zusammenhält.
Von der Maas bis an die Memel,
von der Etsch bis an den Belt,
Deutschland, Deutschland über alles,
über alles in der Welt !
Deutsche Frauen, deutsche Treue,
deutscher Wein und deutscher Sang
sollen in der Welt behalten
ihren alten schönen Klang,
uns zu edler Tat begeistern
unser ganzes Leben lang.
Deutsche Frauen, deutsche Treue,
deutscher Wein und deutscher Sang !
Einigkeit und Recht und Freiheit
für das deutsche Vaterland !
Danach lasst uns alle streben
brüderlich mit Herz und Hand !
Einigkeit und Recht und Freiheit
sind des Glückes Unterpfand;
blühe im Glanze dieses Glückes,
blühe, deutsches Vaterland."
Traduction :
"Allemagne, Allemagne au-dessus tout,
au-dessus de tout dans le monde,
quand sans cesse, pour sa protection et sa défense,
fraternellement elle est unie.
De la Meuse jusqu'au Niémen,
de l'Adige jusqu'au Petit Belt,
Allemagne, Allemagne au-dessus tout,
au-dessus tout au monde !
Les femmes allemandes, la fidélité allemande,
le vin allemand et le chant allemand
doivent dans le monde conserver
leur belle et ancienne sonorité,
nous enthousiasmer pour des actes nobles,
toute notre vie durant.
Femmes allemandes, fidélité allemande,
vin allemand et chant allemand !
Unité, droit et liberté
pour la patrie allemande !
Tendons tous vers cela
fraternellement, avec le cœur et la main !
Unité, droit et liberté
sont le gage du bonheur ;
Prospère dans l'éclat de ce bonheur,
Prospère, patrie allemande. (bis)"
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09/11/2008
Saxon : Crusader
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Saxon, groupe britannique et fier de l'être.
"Crusader
(Who dares battle the Saracen)
Crusader, crusader, please take me with you
The battle lies far to the east
Crusader, crusader, don't leave me alone
I want to ride out on your quest
I'm waiting, I'm waiting, to stand by your side
To fight with you over the sea
They're calling, they're calling, I have to be there
The holy land has to be free
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm
We're marching, we're marching, to a land far from home
No one can say who'll return
For Christendom's sake, we'll take our revenge
On the pagans from out of the east
We Christians are coming, with swords held on high
United by faith and the cause
The Saracen heathen will soon taste our steel
Our standards will rise 'cross the land
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm
To battle, to battle, the Saracen hordes
We follow the warrior king
Onward, ride onward, into the fight
We carry the sign of the cross
Warlords of England, Knights of the Realm
Spilling their blood in the sand
Crusader, crusader, the legend is born
The future will honour your deeds
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm
(Come Crusader let battle commence)
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Crusader, the Lord of the Realm"
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08/11/2008
Surfaholics
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Qu'on se le dise... l'Autriche n'a pas seulement accouché d'Adolf Hitler... prenez-en d'la graine.
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07/11/2008
I am a Patriot
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Composé et écrit par un second couteau de premier ordre, guitariste et pote de Bruce Springsteen en personne, Steve Van Zandt, dit Little Steven...
Little Steven
Mais interprété, ici, par Monsieur Jackson Browne
Jackson Browne
"I am a Patriot
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday
I was walking with my brother
And he wondered what's on my mind
I said what I believe in my soul
Aint what I see with my eyes
And we cant turn our backs this time
I am a patriot
And I love my country
Because my country is all I know
I want to be with my family
The people who understand me
Ive got nowhere else to go
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday
And I was talking with my sister
She looked so fine
I said, baby, what's on your mind ?
She said, I want to run like the lion
Released from the cages
Released from the rages
Burning in my heart tonight
And I ain't no communist
And I ain't no capitalist
And I ain't no socialist
And I ain't no imperialist
And I ain't no democrat
And I ain't no republican
I only know one party
And it is freedom
I am, I am, I am
I am a patriot
And I love my country
Because my country is all I know
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday"
...aux bobos qui continuent à se dissoudre...
...je prends date... moi je mets ma peau sur la table...
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03/11/2008
Venus in Furs
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Venus in Furs(Words & Music : Lou Reed)
Shiny, shiny, shiny boots of leather
Whiplash girlchild in the dark
Clubs and bells, your servant, don't forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart
Downy sins of streetlight fancies
Chase the costumes she shall wear
Ermine furs adorn the imperious
Severin, severin awaits you there
I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears
Kiss the boot of shiny, shiny leather
Shiny leather in the dark
Tongue of thongs, the belt that does await you
Strike, dear mistress, and cure his heart
Severin, severin, speak so slightly
Severin, down on your bended knee
Taste the whip, in love not given lightly
Taste the whip, now plead for me
I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears
Shiny, shiny, shiny boots of leather
Whiplash girlchild in the dark
Severin, your servant comes in bells, please dont forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart"
"La vie ne vaut que par la jouissance ; qui jouit quitte la vie avec peine ; qui souffre et manque de tout, salue la mort comme une amie. Mais qui veut jouir doit prendre la vie purement au sens antique : il ne doit pas s’effaroucher de se plonger dans la débauche, fût-ce aux dépens d’autrui ; il doit toujours être impitoyable ; il doit atteler autrui à son char ou à sa charrue, comme une bête de somme. Aux hommes qui, comme celui-ci — elle me désigna — éprouvent de la volupté, de la jouissance à se faire les esclaves de leur semblable, qui, loin de regretter leur servitude, en sont heureux et partagent les joies qu’ils causent, ne demandez pas d’aller librement à la mort. Quant au maître, il doit toujours se dire : "S’ils m’avaient en main, comme je les ai, ils agiraient de même envers moi et je devrais payer leurs jouissances de ma sueur, de mon sang, voire de mon âme !" Tel était le monde antique : jouissance et cruauté, liberté et esclavage, ont, de tout temps, marché de conserve ; les hommes qui veulent vivre comme les dieux de l’Olympe, doivent avoir des esclaves qu’ils jettent dans les viviers, des gladiateurs qu’ils font combattre à leurs somptueux festins et qui ne font rien d’autre que de se tirer un peu de sang !" (Leopold von Sacher-Masoch, La Vénus à la fourrure).
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09/10/2008
Paul Williams
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Deux perles à écouter sans modération, composées par Paul Williams pour le film de Brian de Palma, Phantom of the Paradise, inspiré du Mythe Romantique Faustien ainsi que de l'oeuvre de Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra mais transposé, ici, dans l'univers dépravé du Rock and Roll.
Paul Williams
Paul Williams
"Faust
I was not myself last night
Couldn't set things right
With apologies or flowers
Out of place as a cryin' clown
Who could only frown
And the play went on for hours
And as I lived my role
I swore I'd sell my soul
For one love who would stand by me
And give me back the gift of laughter
One love who would stand by me
And after making love we'd...
Dream a bit of style
We'd dream a bunch of friends
Dream each others smile
And dream it never ends
I was not myself last night
In the morning light
I could see the change was showing
Like a child who was always poor
Reaching out for more
I could feel the hunger growing
And as I lost control
I swore I'd sell my soul
For one love who would sing my song
And fill this emptiness inside me
One love who would sing my song
And lay beside me while we'd...
Dream a bit of style
We'd dream a bunch of friends
Dream each others smile
And dream it never ends
All my dreams are lost and I can't sleep
And sleep alone could ease my mind
All my tears have dried and I can't weep
Old emotions
May they rest in peace and dream
Dream a bunch of friends - rest in peace
And dream, dream it never ends"
"Phantom's Theme
(Beauty and the Beast)
Half asleep I
Hear a voice
Is it only in my mind ?
Or is it someone
Calling me
Someone I failed and left behind?
To Work it out I let them in
All the good guys and the bad guys
That I've been
All the devils that disturbed me
And The angels that defeated them somehow
Come together in me
Now
Face to face I greet the cast
Set in silence we
Begin
Companions in an empty room
I taste their victory
And sin
To work it out I let them in
All the good
Guys and the bad guys that I've been
All the devils
That disturbed me
And the angels that defeated them
Somehow
Come together in me now
A tale of beauty
And the beast
I defend my soul from those who would accuse me
I share the famine and the feast
I have been the
World and felt it turning
Seen the jester yearning to amuse
Me
Like a circus on parade
Seldom close enough to
See
I wander through an angry crowd
And wonder what
Became of me
To work it out I let them in
All the
Good guys and the bad guys that I've been
All the
Devils that disturbed me
And the angels that defeated them
Somehow
Come together in me now"
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