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22/11/2008

Freedom...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

Trouvé chez "Thetrum Mundi" le texte qui suit...

 

"Mangez cinq fruits et légumes par jour.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
Respectez les limitations de vitesse.
Fumer provoque le cancer mortel du poumon.
Ne mangez ni gras ni sucré ni salé.
Dépistage du cancer du sein – plus de 50 ans, toutes concernées.
Arrêtez de fumer. Ne commencez pas.
Préservatif ou trithérapie ?
Buvez avec modération.
Faites du sport.
Devenez végétarien pour sauver la planète.
Ralentissez encore.
Tenez votre corps en forme. N’utilisez pas deux fois la même seringue.
Ralentissez le vieillissement de vos cellules.
Fumer provoque un vieillissement de la peau.
Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas.
Un jus de fruit chaque matin, c’est cinq années d’espérance de vie en plus.
Aider ses proches à partir dans la dignité, c’est difficile, mais maintenant c’est possible.
Libérez vous des soucis, vos obsèques sont assurées.
Préservez votre capital santé. Ne bronzez pas idiot : protégez-vous du soleil.
Fumer provoque l’impuissance.
Croquez la pomme en toute liberté avec l’Union Européenne.
Faire l’amour, c’est bien. En pensant au trou de la Sécu, c’est mieux. Sortez couverts. Ceci est un message de l’Assurance Maladie.
Vivez plus libre avec une meilleure prise en charge.
Si c’est viral, pas d’antibiotiques.
Dans une époque où la planète va manquer d’eau, la cellulite ne doit plus être une fatalité.
Les fibres favorisent votre transit intestinal.
Un Français sur trois souffre d’hémorroïdes. Elles pendent au nez des deux autres.
Ayez le geste qui sauve : mettez un préservatif.
Stress, cancer de la prostate, cancer colorectal, faites-vous dépister tôt.
Ne mangez ni gras ni sucré ni salé.
Faites recycler vos déchets grâce à la carte de donneur d’organes.
Pratiquer une activité physique adaptée à son âge, c’est conserver son capital santé.
Tenez votre corps en forme pour travailler jusqu’à 80 ans.
Viagra lutte pour le développement durable. Pas d’utilisation prolongée sans avis médical.
Drogue, tabac, alcool, sexe, travail : vous êtes addict, prenez contact avec nous.
Faire du sport après quarante ans nécessite un suivi médical.
Le tabac, l’alcool, la drogue, ça tue la vie.
Levez le pied, sauvez des vies.
Parce qu’un monde sans amour est impensable, la contraception, c’est important.
Ensemble, travaillons à une meilleure santé et gagnons quelques années d’espérance de vie.
Mourir en bonne santé, désormais, c’est possible.
Avortez en toute quiétude grâce au planning familial."

 

Ce qui m'a fait songer aussitôt à Radiohead...

"Fitter, happier, more productive,
comfortable,
not drinking too much,
regular exercise at the gym
(3 days a week),
getting on better with your associate employee contemporaries,
at ease,
eating well
(no more microwave dinners and saturated fats),
a patient better driver,
a safer car
(baby smiling in back seat),
sleeping well
(no bad dreams),
no paranoia,
careful to all animals
(never washing spiders down the plughole),
keep in contact with old friends
(enjoy a drink now and then),
will frequently check credit at
(moral) bank (hole in the wall),
favors for favors,
fond but not in love,
charity standing orders,
on Sundays ring road supermarket
(no killing moths or putting boiling water on the ants),
car wash
(also on Sundays),
no longer afraid of the dark or midday shadows
nothing so ridiculously teenage and desperate,
nothing so childish - at a better pace,
slower and more calculated,
no chance of escape,
now self-employed,
concerned (but powerless),
an empowered and informed member of society
(pragmatism not idealism),
will not cry in public,
less chance of illness,
tires that grip in the wet
(shot of baby strapped in back seat),
a good memory,
still cries at a good film,
still kisses with saliva,
no longer empty and frantic
like a cat
tied to a stick,
that's driven into
frozen winter shit
(the ability to laugh at weakness),
calm,
fitter,
healthier and more productive
a pig
in a cage
on antibiotics."

 

Et de fil en aiguille... j'ai songé à Daran...

"Il fait si bon dans la cuisine
J'adore l'odeur du pain grillé
Je m'amuse avec mes tartines
C'est plus gai
Mon chien fait le fou dans les fleurs
Le facteur apporte le courier
La maison respire le bonheur
Comme une publicité
Comme une publicité

Ma femme est extraordinaire
Mes enfants merveilleux
Mes amis francs et sincères
J'ai tout pour être heureux
J'ai tout pour être heureux
Il fait si bon dans ma voiture
Ma chemise est bien repassée
Rasé de près, ça me rassure
Comme une publicité

Je suis doué pour les affaires,
Mon sourire est bien accroché
Je considère ma secrétaire
Comme une publicité
Comme une publicité

Ma femme est extraordinaire
Mes enfants merveilleux
Mes amis francs et sincères
J'ai tout pour être heureux
Même le soleil est bleu
Demain sera comme hier
Comme une duplicité
Comme une duplicité

Et je fais semblant
Je fais semblant
D'y croire."

 

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21/11/2008

David Gilmour

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Reçu un message d'Eric James Guillemain, ancien compagnon d'infortune, chanteur au sein de Venice, dont j'ai tapissé les chansons de mes guitares sulfureuses et éthérées au temps de notre gloire locale d'un quart d'heure. Rigolade gigantesque et de peu d'importance malgré un service chevaleresque de 15 années. Il me dit, enthousiaste, ceci :

"Reçu ça par la poste.... Au paradis des âmes bien trempées :

 

David Gilmour, ici, est IMMENSE. L'intégrale de son dernier album solo en Live. Le reste c'est du pur Pink Floyd joué avec ferveur. A retenir la version mordante de "Time"...

P. S. : Un des derniers concerts de Rick Wright accompagné ici de sieur Phil Manzanera.

Et surtout qu'on ne vienne pas me dire que Gilmour cachetonne sur le nom des Pink Floyd.... Quand à ce stade d'une carrière on écrit encore des trucs pareils :"

Where We Start (Live Performance)

 

On An Island

 

Pour ma part, soudain, immense mélancolie, surtout durant le magnifique solo de guitare sur "On an Island"... Tout en finesse et émotion... et sans esbrouffe. 

 

Réécoutez l'album "On an Island"...

 

 

Revisitez, ici, le classique, "Dark Side Of The Moon"...

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15/11/2008

Léo Ferré : Il n'y a plus Rien...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Sublime et fascinante dérive poétique...

Léo Ferré
IL N'Y A PLUS RIEN


Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.

Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle.
C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.
Les amants de la mer s'en vont en Bretagne ou à Tahiti...
C'est vraiment con, les amants.

IL n'y a plus rien

Camarade maudit, camarade misère...
Misère, c'était le nom de ma chienne qui n'avait que trois pattes.
L'autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu'elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture.
Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens.
Camarade tranquille, camarade prospère,
Quand tu rentreras chez toi
Pourquoi chez toi?
Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d'Alésia ou du Faubourg
Si tu trouves quelqu'un qui dort dans ton lit,
Si tu y trouves quelqu'un qui dort
Alors va-t-en, dans le matin clairet
Seul
Te marie pas
Si c'est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée

Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs...
Tu pourras lui dire: "T'as pas honte de t'assumer comme ça dans ta liquide sénescence.
Dis, t'as pas honte? Alors qu'il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs?
Espèce de conne!
Et barre-toi!
Divorce-la
Te marie pas!
Tu peux tout faire:
T'empaqueter dans le désordre, pour l'honneur, pour la conservation du titre...

Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir!

Il n'y a plus rien

Je suis un nègre blanc qui mange du cirage
Parce qu'il se fait chier à être blanc, ce nègre,
Il en a marre qu'on lui dise: " Sale blanc!"

A Marseille, la sardine qui bouche le Port
Était bourrée d'héroïne
Et les hommes-grenouilles n'en sont pas revenus...
Libérez les sardines
Et y'aura plus de mareyeurs!

Si tu savais ce que je sais
On te montrerait du doigt dans la rue
Alors il vaut mieux que tu ne saches rien
Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, Citoyen!

Tu as droit, Citoyen, au minimum décent
A la publicité des enzymes et du charme
Au trafic des dollars et aux traficants d'armes
Qui traînent les journaux dans la boue et le sang
Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend
Et si tu veux la prendre elle te fera du charme
Avec le vent au cul et des sextants d'alarme
Et la mer reviendra sans toi si tu es méchant

Les mots... toujours les mots, bien sûr!
Citoyens! Aux armes!
Aux pépées, Citoyens! A l'Amour, Citoyens!
Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos ainés!
Les préfectures sont des monuments en airain... un coup d'aile d'oiseau ne les entame même pas... C'est vous dire!

Nous ne sommes même plus des juifs allemands
Nous ne sommes plus rien

Il n'y a plus rien

Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes!
Des poitrines occupées
Des ventres vacants
Arrange-toi avec ça!

Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle sur les plages reconverties et démoustiquées
C'est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d'être reconnu par ses admirateurs
Dieu est une idole, aussi!
Sous les pavés il n'y a plus la plage
Il y a l'enfer et la Sécurité
Notre vraie vie n'est pas ailleurs, elle est ici
Nous sommes au monde, on nous l'a assez dit
N'en déplaise à la littérature

Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche
A l'encyclopédie, les mots!
Et nous partons avec nos cris!
Et voilà!

Il n'y a plus rien... plus, plus rien

Je suis un chien?
Perhaps!
Je suis un rat
Rien

Avec le coeur battant jusqu'à la dernière battue

Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens:
"Apprends donc à te coucher tout nu!
"Fous en l'air tes pantoufles!
"Renverse tes chaises!
"Mange debout!
"Assois-toi sur des tonnes d'inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe

Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors,
Sors
Marche
Crève
Baise
Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme
Lâche ces notions, si ce sont des notions
Rien ne vaut la peine de rien

Il n'y a plus rien... plus, plus rien

Invente des formules de nuit: CLN... C'est la nuit!
Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit
Tu peux crever... Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.
Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le catéchisme ombilical.
C'est vraiment dégueulasse
Ils te tairont, les gens.
Les gens taisent l'autre, toujours.
Regarde, à table, quand ils mangent...
Ils s'engouffrent dans l'innommé
Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel!

La ponctuation de l'absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage: on rote et on arrête le massacre.
Sur les pistes de l'inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l'organe, du repu.

Mes plus beaux souvenirs sont d'une autre planète
Où les bouchers vendaient de l'homme à la criée

Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches
Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes
Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes...
Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter
Alors, becquetons!
Côte à l'os pour deux personnes, tu connais?

Heureusement il y a le lit: un parking!
Tu viens, mon amour?
Et puis, c'est comme à la roulette: on mise, on mise...
Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même
D'ailleurs, c'est ce qu'on fait!
Je comprends les joueurs: ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre...
Et ils mettent, ils mettent...
Le drame, dans le couple, c'est qu'on est deux
Et qu'il n'y a qu'un trou dans la roulette...

Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir

Te marie pas
Ne vote pas
Sinon t'es coincé

Elle était belle comme la révolte
Nous l'avions dans les yeux,
Dans les bras dans nos futals
Elle s'appelait l'imagination

Elle dormait comme une morte, elle était comme morte
Elle sommeillait
On l'enterra de mémoire

Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit!

Transbahutez vos idées comme de la drogue... Tu risques rien à la frontière
Rien dans les mains
Rien dans les poches

Tout dans la tronche!

- Vous n'avez rien à déclarer?
- Non.
- Comment vous nommez-vous?
- Karl Marx.
- Allez, passez!

Nous partîmes... Nous étions une poignée...
Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets d'imagination dans le passé
Écoutez-les... Écoutez-les...
Ça rape comme le vin nouveau
Nous partîmes... Nous étions une poignée
Bientôt ça débordera sur les trottoirs
La parlote ça n'est pas un détonateur suffisant
Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa gueule...
Toutes des concierges!
Écoutez-les...

Il n'y a plus rien

Si les morts se levaient?
Hein?

Nous étions combien?
Ça ira!

La tristesse, toujours la tristesse...

Ils chantaient, ils chantaient...
Dans les rues...

Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan
Et ceux de Mexico
Bras dessus bras dessous
Bien accrochés au rêve

Ne vote pas

0 DC8 des Pélicans
Cigognes qui partent à l'heure
Labrador Lèvres des bisons
J'invente en bas des rennes bleus
En habit rouge du couchant
Je vais à l'Ouest de ma mémoire
Vers la Clarté vers la Clarté

Je m'éclaire la Nuit dans le noir de mes nerfs
Dans l'or de mes cheveux j'ai mis cent mille watts
Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande
J'imagine le téléphone dans une lande
Celle où nous nous voyons moi et moi
Dans cette brume obscène au crépuscule teint
Je ne suis qu'un voyant embarrassé de signes
Mes circuits déconnectent
Je ne suis qu'un binaire

Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte
Il est tôt Lève-toi Prends du vin pour la route
Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis
Roule Roule mon fils vers l'étoile idéale
Tu te rencontreras Tu te reconnaîtras
Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans
La mue ça ses fait à l'envers dans ce monde inventif
Tu reprendras ta voix de fille et chanteras Demain
Retourne tes yeux au-dedans de toi
Quand tu auras passé le mur du mur
Quand tu auras autrepassé ta vision
Alors tu verras rien

Il n'y a plus rien

Que les pères et les mères
Que ceux qui t'ont fait
Que ceux qui ont fait tous les autres
Que les "monsieur"
Que les "madame"
Que les "assis" dans les velours glacés, soumis, mollasses
Que ces horribles magasins bipèdes et roulants
Qui portent tout en devanture
Tous ceux-là à qui tu pourras dire:

Monsieur!
Madame!

Laissez donc ces gens-là tranquilles
Ces courbettes imaginées que vous leur inventez
Ces désespoirs soumis
Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner VOS sous,
Avec les poumons resserrés
Les mains grandies par l'outrage et les bonnes moeurs
Les yeux défaits par les veilles soucieuses...
Et vous comptez vos sous?
Pardon.... LEURS sous!

Ce qui vous déshonore
C'est la propreté administrative, écologique dont vous tirez orgueil
Dans vos salles de bains climatisées
Dans vos bidets déserts
En vos miroirs menteurs...

Vous faites mentir les miroirs
Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes
Cravatés
Envisonnés
Empapaoutés de morgue et d'ennui dans l'eau verte qui descend
des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre
A un point donné
A heure fixe
Pour vos narcissiques partouzes.
Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître
Tellement vous êtes beaux
Et vous comptez vos sous
En long
En large
En marge
De ces salaires que vous lâchez avec précision
Avec parcimonie
J'allais dire "en douce" comme ces aquilons avant-coureurs et qui racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur et nivellateur qui empêche toute identification...
Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l'anonymat.

Les révolutions? Parlons-en!
Je veux parler des révolutions qu'on peut encore montrer
Parce qu'elles vous servent,
Parce qu'elles vous ont toujours servis,
Ces révolutions de "l'histoire",
Parce que les "histoires" ça vous amuse, avant de vous intéresser,
Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu'il s'en prépare une autre.
Lorsque quelque chose d'inédit vous choque et vous gêne,
Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place
Dans un palace d'exilés, entouré du prestige des déracinés.
Les racines profondes de ce pays, c'est Vous, paraît-il,
Et quand on vous transbahute d'un "désordre de la rue", comme vous dites, à un "ordre nouveau" comme ils disent, vous vous faites greffer au retour et on vous salue.

Depuis deux cent ans, vous prenez des billets pour les révolutions.
Vous seriez même tentés d'y apporter votre petit panier,
Pour n'en pas perdre une miette, n'est-ce-pas?
Et les "vauriens" qui vous amusent, ces "vauriens" qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les "vôtres" dans un drapeau.

Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras!
La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis.
Vous avez le style du pouvoir
Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes
Comme si vous parliez à vos subordonnés,
De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu'on vous montre du doigt, dans les corridors de l'ennui, et qu'on se dise: "Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper"
Soyez tranquilles! Pour la reptation, vous êtes imbattables; seulement, vous ne vous la concédez que dans la métaphore...
Vous voulez bien vous allonger mais avec de l'allure,
Cette "allure" que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière,
Et quand on sait ce qu'a pu vous coûter de silences aigres,
De renvois mal aiguillés
De demi-sourires séchés comme des larmes,
Ce ruban malheureux et rouge comme la honte dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage,
Je me demande comment et pourquoi la Nature met
Tant d'entêtement,
Tant d'adresse
Et tant d'indifférence biologique
A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères,
Depuis les jupes de vos femmes matrimoniaires
Jusqu'aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire,
Dans votre grand monde,
A la coupe des bien-pensants.

Moi, je suis un bâtard.
Nous sommes tous des bâtards.
Ce qui nous sépare, aujourd'hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil
Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé.
Soyez tranquilles, Vous ne risquez Rien

Il n'y a plus rien

Et ce rien, on vous le laisse!
Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,
Nous, on peut pas.
Un jour, dans dix mille ans,
Quand vous ne serez plus là,
Nous aurons TOUT
Rien de vous
Tout de nous
Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,
Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,
Le sourire des bêtes enfin détraquées,
La priorité à Gauche, permettez!

Nous ne mourrons plus de rien
Nous vivrons de tout

Et les microbes de la connerie que nous n'aurez pas manqué de nous léguer, montant
De vos fumures
De vos livres engrangés dans vos silothèques
De vos documents publics
De vos règlements d'administration pénitentiaire
De vos décrets
De vos prières, même,
Tous ces microbes...
Soyez tranquilles,
Nous avons déjà des machines pour les révoquer

NOUS AURONS TOUT

Dans dix mille ans.

 

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13/11/2008

Mitch Mitchell - 1947-2008 - R. I. P.

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

Tristesse... j'apprends, à l'instant, que Mitch Mitchell, batteur du grand Jimi Hendrix, est mort.

 

 


 

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10/11/2008

"Das Lied der Deutschen" par Nico

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

 

"Das Lied der Deutschen" ou "Deutschlandliedpar Nico qui, provocatrice, chante les 3 couplets au lieu de se contenter du troisième qui, depuis la seconde guerre mondiale, est le seul officiel, les deux premiers ayant été interdits abolis.

"Deutschland, Deutschland über alles,
über alles in der Welt,
wenn es stets zu Schutz und Trutze
brüderlich zusammenhält.
Von der Maas bis an die Memel,
von der Etsch bis an den Belt,
Deutschland, Deutschland über alles,
über alles in der Welt !

Deutsche Frauen, deutsche Treue,
deutscher Wein und deutscher Sang
sollen in der Welt behalten
ihren alten schönen Klang,
uns zu edler Tat begeistern
unser ganzes Leben lang.
Deutsche Frauen, deutsche Treue,
deutscher Wein und deutscher Sang !

Einigkeit und Recht und Freiheit
für das deutsche Vaterland !
Danach lasst uns alle streben
brüderlich mit Herz und Hand !
Einigkeit und Recht und Freiheit
sind des Glückes Unterpfand;
blühe im Glanze dieses Glückes,
blühe, deutsches Vaterland."

Traduction :

"Allemagne, Allemagne au-dessus tout,
au-dessus de tout dans le monde,
quand sans cesse, pour sa protection et sa défense,
fraternellement elle est unie.
De la Meuse jusqu'au Niémen,
de l'Adige jusqu'au Petit Belt,
Allemagne, Allemagne au-dessus tout,
au-dessus tout au monde !

Les femmes allemandes, la fidélité allemande,
le vin allemand et le chant allemand
doivent dans le monde conserver
leur belle et ancienne sonorité,
nous enthousiasmer pour des actes nobles,
toute notre vie durant.
Femmes allemandes, fidélité allemande,
vin allemand et chant allemand !

Unité, droit et liberté
pour la patrie allemande !
Tendons tous vers cela
fraternellement, avec le cœur et la main !
Unité, droit et liberté
sont le gage du bonheur ;
Prospère dans l'éclat de ce bonheur,
Prospère, patrie allemande. (bis)"

 

 

 

 

 

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09/11/2008

Saxon : Crusader

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

Saxon, groupe britannique et fier de l'être.

 

"Crusader

(Who dares battle the Saracen)

Crusader, crusader, please take me with you
The battle lies far to the east
Crusader, crusader, don't leave me alone
I want to ride out on your quest
I'm waiting, I'm waiting, to stand by your side
To fight with you over the sea
They're calling, they're calling, I have to be there
The holy land has to be free

Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm

We're marching, we're marching, to a land far from home
No one can say who'll return
For Christendom's sake, we'll take our revenge
On the pagans from out of the east
We Christians are coming, with swords held on high
United by faith and the cause
The Saracen heathen will soon taste our steel
Our standards will rise 'cross the land

Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm

To battle, to battle, the Saracen hordes
We follow the warrior king
Onward, ride onward, into the fight
We carry the sign of the cross
Warlords of England, Knights of the Realm
Spilling their blood in the sand
Crusader, crusader, the legend is born
The future will honour your deeds

Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm

(Come Crusader let battle commence)

Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Crusader, the Lord of the Realm

Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Crusader, the Lord of the Realm"

 

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08/11/2008

Surfaholics

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Qu'on se le dise... l'Autriche n'a pas seulement accouché d'Adolf Hitler... prenez-en d'la graine.

 

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07/11/2008

I am a Patriot

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Composé et écrit par un second couteau de premier ordre, guitariste et pote de Bruce Springsteen en personne, Steve Van Zandt, dit Little Steven...


Little Steven

Mais interprété, ici, par Monsieur Jackson Browne


Jackson Browne

"I am a Patriot

And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday

I was walking with my brother
And he wondered what's on my mind
I said what I believe in my soul
Aint what I see with my eyes
And we cant turn our backs this time

I am a patriot
And I love my country
Because my country is all I know
I want to be with my family
The people who understand me
Ive got nowhere else to go

And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday

And I was talking with my sister
She looked so fine
I said, baby, what's on your mind ? 
She said, I want to run like the lion
Released from the cages
Released from the rages
Burning in my heart tonight

And I ain't no communist
And I ain't no capitalist
And I ain't no socialist
And I ain't no imperialist
And I ain't no democrat
And I ain't no republican
I only know one party
And it is freedom


I am, I am, I am
I am a patriot
And I love my country
Because my country is all I know

And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday"


...aux bobos qui continuent à se dissoudre...


...je prends date... moi je mets ma peau sur la table...

 

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03/11/2008

Venus in Furs

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Venus in Furs(Words & Music : Lou Reed)

Shiny, shiny, shiny boots of leather
Whiplash girlchild in the dark
Clubs and bells, your servant, don't forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart

Downy sins of streetlight fancies
Chase the costumes she shall wear
Ermine furs adorn the imperious
Severin, severin awaits you there

I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears

Kiss the boot of shiny, shiny leather
Shiny leather in the dark
Tongue of thongs, the belt that does await you
Strike, dear mistress, and cure his heart

Severin, severin, speak so slightly
Severin, down on your bended knee
Taste the whip, in love not given lightly
Taste the whip, now plead for me

I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears

Shiny, shiny, shiny boots of leather
Whiplash girlchild in the dark
Severin, your servant comes in bells, please dont forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart"

"La vie ne vaut que par la jouissance ; qui jouit quitte la vie avec peine ; qui souffre et manque de tout, salue la mort comme une amie. Mais qui veut jouir doit prendre la vie purement au sens antique : il ne doit pas s’effaroucher de se plonger dans la débauche, fût-ce aux dépens d’autrui ; il doit toujours être impitoyable ; il doit atteler autrui à son char ou à sa charrue, comme une bête de somme. Aux hommes qui, comme celui-ci — elle me désigna — éprouvent de la volupté, de la jouissance à se faire les esclaves de leur semblable, qui, loin de regretter leur servitude, en sont heureux et partagent les joies qu’ils causent, ne demandez pas d’aller librement à la mort. Quant au maître, il doit toujours se dire : "S’ils m’avaient en main, comme je les ai, ils agiraient de même envers moi et je devrais payer leurs jouissances de ma sueur, de mon sang, voire de mon âme !" Tel était le monde antique : jouissance et cruauté, liberté et esclavage, ont, de tout temps, marché de conserve ; les hommes qui veulent vivre comme les dieux de l’Olympe, doivent avoir des esclaves qu’ils jettent dans les viviers, des gladiateurs qu’ils font combattre à leurs somptueux festins et qui ne font rien d’autre que de se tirer un peu de sang !" (Leopold von Sacher-Masoch, La Vénus à la fourrure).


Leopold von Sacher-Masoch

 

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09/10/2008

Paul Williams

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Deux perles à écouter sans modération, composées par Paul Williams pour le film de Brian de Palma, Phantom of the Paradise, inspiré du Mythe Romantique Faustien ainsi que de l'oeuvre de Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra mais transposé, ici, dans l'univers dépravé du Rock and Roll.


Paul Williams


Paul Williams

 

"Faust

I was not myself last night
Couldn't set things right
With apologies or flowers
Out of place as a cryin' clown
Who could only frown
And the play went on for hours
And as I lived my role
I swore I'd sell my soul
For one love who would stand by me
And give me back the gift of laughter
One love who would stand by me
And after making love we'd...

Dream a bit of style
We'd dream a bunch of friends
Dream each others smile
And dream it never ends

I was not myself last night
In the morning light
I could see the change was showing
Like a child who was always poor
Reaching out for more
I could feel the hunger growing
And as I lost control
I swore I'd sell my soul
For one love who would sing my song
And fill this emptiness inside me
One love who would sing my song
And lay beside me while we'd...

Dream a bit of style
We'd dream a bunch of friends
Dream each others smile
And dream it never ends

All my dreams are lost and I can't sleep
And sleep alone could ease my mind
All my tears have dried and I can't weep
Old emotions
May they rest in peace and dream
Dream a bunch of friends - rest in peace
And dream, dream it never ends"

 

 

"Phantom's Theme
(Beauty and the Beast)


Half asleep I
Hear a voice
Is it only in my mind ?
Or is it someone
Calling me
Someone I failed and left behind?

To Work it out I let them in
All the good guys and the bad guys
That I've been
All the devils that disturbed me
And The angels that defeated them somehow
Come together in me
Now

Face to face I greet the cast
Set in silence we
Begin
Companions in an empty room
I taste their victory
And sin

To work it out I let them in
All the good
Guys and the bad guys that I've been
All the devils
That disturbed me
And the angels that defeated them
Somehow
Come together in me now

A tale of beauty
And the beast
I defend my soul from those who would accuse me
I share the famine and the feast
I have been the
World and felt it turning
Seen the jester yearning to amuse
Me

Like a circus on parade
Seldom close enough to
See
I wander through an angry crowd
And wonder what
Became of me

To work it out I let them in
All the
Good guys and the bad guys that I've been
All the
Devils that disturbed me
And the angels that defeated them
Somehow
Come together in me now"

 

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24/09/2008

Hollywood Bitch

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Scott Weiland : "I’m still a practicing Catholic, and it’s an interesting dichotomy: I haven’t lived my life like a perfect Catholic, but I don’t think you have to. I believe in the Devil: I experienced some very bizarre things when I was in the height of my addiction — popped a cork in the genie bottle and felt the Devil — not, like, literally Satan, but energy from that side of the spectrum."






"Hollywood Bitch

You're on the outside
You're lookin' in
You're takin' pictures of what you never been
So kill to kill
So ya wanna die ?
You're burnin' slowly - with seven lives

Blow up the bitch with the firecracker smile
Switchblade in her suitcase
Loves to drive 'em wild
So kill to kill
Yeah ya gonna die
everybody's searchin' - every single night

You'll never keep it cause you sold yourself
And by the way
You'll never lose it cause you never had it
It's all the same

Rock star life - turn on the switch
Hollywood bitch - so fake that it seems real
she goes again


She's from the "Westside", she's lookin' thin
She fills her body with what she'll never be
So kill to kill
So you wanna die?
Everybody's searchin - every single night

You'll never keep it cause you sold yourself
And by the way
You'll never lose it cause you never had it
It's all the same

Rock star life - turn on the switch
Hollywood bitch - so fake that it seems real
she goes again"


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23/09/2008

Happy Birthday Boss...

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Le Boss a 59 piges aujourd'hui. Happy Birthday.

LA chanson qui tue... musique... texte... interprétation.



"The River


I come from down in the valley
where mister when you're young
They bring you up to do like your daddy done
Me and Mary we met in high school
when she was just seventeen
We'd ride out of that valley down to where the fields were green

We'd go down to the river
And into the river we'd dive
Oh down to the river we'd ride

Then I got Mary pregnant
and man that was all she wrote
And for my nineteenth birthday I got a union card and a wedding coat
We went down to the courthouse
and the judge put it all to rest
No wedding day smiles no walk down the aisle
No flowers no wedding dress

That night we went down to the river
And into the river we'd dive
Oh down to the river we did ride

I got a job working construction for the Johnstown Company
But lately there ain't been much work on account of the economy
Now all them things that seemed so important
Well mister they vanished right into the air
Now I just act like I don't remember
Mary acts like she don't care

But I remember us riding in my brother's car
Her body tan and wet down at the reservoir
At night on them banks I'd lie awake
And pull her close just to feel each breath she'd take
Now those memories come back to haunt me
they haunt me like a curse
Is a dream a lie if it don't come true
Or is it something worse
that sends me down to the river
though I know the river is dry
That sends me down to the river tonight
Down to the river
my baby and I
Oh down to the river we ride"


Puis Bruce met le feu...



"Dancing in the dark

I get up in the evening
and I ain't got nothing to say
I come home in the morning
I go to bed feeling the same way
I ain't nothing but tired
Man I'm just tired and bored with myself
Hey there baby, I could use just a little help

You can't start a fire
You can't start a fire without a spark
This gun's for hire
even if we're just dancing in the dark

Message keeps getting clearer
radio's on and I'm moving 'round the place
I check my look in the mirror
I wanna change my clothes, my hair, my face
Man I ain't getting nowhere
I'm just living in a dump like this
There's something happening somewhere
baby I just know that there is

You can't start a fire
you can't start a fire without a spark
This gun's for hire
even if we're just dancing in the dark

You sit around getting older
there's a joke here somewhere and it's on me
I'll shake this world off my shoulders
come on baby this laugh's on me

Stay on the streets of this town
and they'll be carving you up alright
They say you gotta stay hungry
hey baby I'm just about starving tonight
I'm dying for some action
I'm sick of sitting 'round here trying to write this book
I need a love reaction
come on now baby gimme just one look

You can't start a fire sitting 'round crying over a broken heart
This gun's for hire
Even if we're just dancing in the dark
You can't start a fire worrying about your little world falling apart
This gun's for hire
Even if we're just dancing in the dark
Even if we're just dancing in the dark
Even if we're just dancing in the dark
Even if we're just dancing in the dark
Hey baby"

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17/09/2008

Richard Wright... R.I.P.

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Richard Wright est mort le 15 septembre.







Repose en paix.

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15/09/2008

Henri Salvador : Blouse du dentiste

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Découvrez Henri Salvador!


Ou téléchargez-la en fichier mp3 ci dessous...

Blouse du Dentiste (.mp3)





Paroles de Boris Vian...



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11/09/2008

De Profundis

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De Profundis (Out of the Depths of Sorrow)... album : Spleen & Ideal (1985)




Découvrez Dead Can Dance!



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07/09/2008

Gluecifer

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Dommage que le groupe soit dissout car, comme on dit, ça envoyait du bois...

Anyway... Enjoy !


Gluecifer : Car Full Of Stash (Live)


Gluecifer : Take it (Live)


Gluecifer : Here Come The Pigs


Gluecifer : A Call From The Other Side


Gluecifer : Dingdong Thing

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06/09/2008

Danko Jones

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Danko Jones ouvriront pour Motörhead le 26 Novembre prochain au Zénith de Paris... I'll be there.

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22/08/2008

Break on through to the other side... chantaient les Doors...

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"MATONS DE PANURGE

Défendre la littérature comme la seule liberté précaire encore plus ou moins en circulation, implique que l'on sache exactement ce qui la menace de partout. Même s'ils sont légion, les ennemis de la littérature sont également nommables et concrets. Les pires, bien sûr, logent aujourd'hui dans le cœur de la littérature, où ils sont massivement infiltrés, corrompant celle-ci de leur pharisaïsme besogneux, de leur lyrisme verdâtre, de leurs bonnes intentions gangstériques et de leur scoutisme collectiviste en prolégomènes à la tyrannie qu'ils entendent exercer sur tout ce qui, d'aventure, ne consentirait pas encore à s'agenouiller devant leurs mots d'ordre, ni à partager leur credo d'hypocrites. Sous leur influence, l'écrit lui-même est devenu une prison. Ils contrôlent jour et nuit les barreaux de la taule. Ils dénoncent sur-le-champ les plus petites velléités de rébellion ou seulement d'indépendance. Ces surveillants nuisent en troupeau : ce sont les matons de Panurge."


Exorcismes spirituels I Philippe Muray




Ô ma Rédemption, tu tardes à venir. J’ai mon orgueil à tuer et mon vin à tirer. Je boirai ma coupe à la fête de mes noces. J’ai besoin d’une pluie purificatrice. J’ai besoin d’un soleil vivifiant, que ses caresses m’irradient de forces et d’assurance. Un soleil grec. Odeurs de pin et de mer de ma jeunesse. Chair salée par le vent sous le regard des jolies filles. Friture de poisson et pastèques rafraichissantes. L’œil de Dieu sondeur et son sourire infini. Corps svelte. Esprit tranchant. Âme légère. Bénédiction.

Je rêve d’une ivresse sobre.

Un jour de pluie, les nuages bas, la clarté qui perce par endroit, je marche sans parapluie par les rues crasseuses. Je suis dans le flux du temps, dans la pulsation du rêve, la cervelle brulée par la lucidité. Cruel est ce songe. L’immédiateté se dérobe aisément à nos sens parce que refusant de puiser en nous, nous quémandons un enchantement lointain.

La lourdeur du corps
Et le feu à l’intérieur.
Couler malgré tout.
Chercher le gouffre.
Car c’est la nuit
Et il faut dormir.

J’écris dans la nuit, souvent. À cette heure où le silence, jamais total, fait un bruit d’insectes lointains. Bruissement du système d’aération. Soupir de Marie qui dort. La pensée se contracte, se rétracte, s’enroule et se déroule. Malgré moi, une plainte joyeuse, un chuintement de prière. Un spasme d’exil. Comment nommer quelque chose de vaste avec une langue pure et réduite ? Puis le réfrigérateur de la cuisine se met en marche et me ramène à la réalité première. Alors je me verse un picon-bière et allume une cigarette. Demain, au travail, mon esprit reclus s’adaptera à la tombe. Durant la pause, seul dans mon coin, je tracerai sur une feuille, ou dans ce carnet qui me sert de soupape de sécurité, ô fidèle compagnon, quelques phrases rugueuses pour mettre à jour, comme en une fouille archéologique des vestiges inconnus, des mots-mirages de mon désert en friche.

Douleur au coude.
Douleur aux lombaires.
Douleur atroce à la mâchoire.
Mes articulations sont hantées.

Je regroupe dans la douleur les fragments de moi-même. Je l’aime ce carnet qui contient mon désert, mais je sais instinctivement qu’il n’est qu’un subterfuge.

Écrire résout-il quelque chose ?

Écrire m’aide, en tout cas, à ne pas me déposséder de moi-même. Parvenir à conserver, dans l’écrin de ma conscience, comme un diamant vulgaire qu’il convient de purifier, de tailler, la meilleure part de moi-même.


Il faut, à présent, une musique de générique de fin, histoire de couler dans le sommeil profond, le sommeil du sommeil, le sommeil vermeille et doux, le sommeil de miel qui enrobe et nourrit, la porte dérobée qui me fait ignorer les matons de panurge...

Passer de l'autre côté...



"Exit Music (For A Film)

Wake.. from your sleep
The drying of your tears
Today we escape, we escape

Pack.. and get dressed
Before your father hears us
Before all hell breaks loose

Breathe, keep breathing
Don't lose your nerve
Breathe, keep breathing
I can't do this alone

Sing.. us a song
A song to keep us warm
There's such a chill, such a chill

You can laugh
A spineless laugh
We hope your rules and wisdom choke you
Now we are one in everlasting peace

We hope that you choke, that you choke
We hope that you choke, that you choke
We hope that you choke, that you choke"



Radiohead



Et la magnifique version Jazz, instrumentale, qu'en a faite Brad Meldau, sublime pianiste, lumineux et sensible...

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16/08/2008

La chute d'un Géant...

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Le 21 Juin 1977...25 jours avant sa mort...



"Unchained melody


Oh, my love, my darling,
I've hungered for your touch,
A long, lonely time.
And time goes by, so slowly,
And time can do so much.
Are you still mine?
I need your love.
I need your love.
God spend your love to me.

Lonely rivers flow to the sea, to the sea,
To the open arms of the sea, yeah
Lonely rivers sigh, wait for me, wait for me,
I'll be coming home, wait for me.

Oh, my love, my darling,
I've hungered, hungered for your touch,
For love. Lonely time.
And time goes by, so slowly,
And time can do so much,
Are you still mine?
I need your love.
I need your love.
God spend your love to me."


A propos de la chanson...

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10/08/2008

It's the end of the world as we know it and i feel fine...

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Vu chez Ilys :

"Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.

Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d’empires coulés à pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins; descendus au fond inexplorable des siècles avec leurs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs sciences pures et appliquées, avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leurs classiques, leurs romantiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose. Nous apercevions à travers l’épaisseur de l’histoire, les fantômes d’immenses navires qui furent chargés de richesse et d’esprit. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, après tout, n’étaient pas notre affaire.

Élam, Ninive, Babylone étaient de beaux noms vagues, et la ruine totale de ces mondes avait aussi peu de signification pour nous que leur existence même. Mais France, Angleterre, Russie… ce seraient aussi de beaux noms. Lusitania aussi est un beau nom. Et nous voyons maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la même fragilité qu’une vie. Les circonstances qui enverraient les œuvres de Keats et celles de Baudelaire rejoindre les œuvres de Ménandre ne sont plus du tout inconcevables : elles sont dans les journaux."


Paul Valery (1919), La crise de l'esprit


Voici la fin du monde... montez le son et dansons...


REM


"It's the end of the world as we know it and i feel fine...

That's great, it starts with an earthquake, birds and snakes,
an aeroplane - Lenny Bruce is not afraid.
Eye of a hurricane, listen to yourself churn,
world serves its own needs, dummy serve your own needs.
Feed it off an aux speak,, grunt, no, strength,
The ladder starts to clatter with fear fight down height.
Wire in a fire, representing seven games, a government for hire and a combat site.
Left of west and coming in a hurry with the furies breathing down your neck.
Team by team reporters baffled, trumped, tethered cropped.
Look at that low playing!
Fine, then.
Uh oh, overflow, population, common food, but it'll do.
Save yourself, serve yourself. World serves its own needs, listen to your heart bleed dummy with the rapture and the revered and the right - right.
You vitriolic, patriotic, slam, fight, bright light, feeling pretty psyched.

It's the end of the world as we know it.
It's the end of the world as we know it.
It's the end of the world as we know it and I feel fine.

Six o'clock - TV hour. Don't get caught in foreign towers.
Slash and burn, return, listen to yourself churn.
Locking in, uniforming, book burning, blood letting.
Every motive escalate. Automotive incinerate.
Light a candle, light a votive. Step down, step down.
Watch your heel crush, crushed. Uh-oh, this means no fear cavalier.
Renegade steer clear! A tournament, a tournament, a tournament of lies.
Offer me solutions, offer me alternatives and I decline.

It's the end of the world as we know it.
It's the end of the world as we know it. (It's time I had some time alone)
It's the end of the world as we know it (It's time I had some time alone) and I feel fine.
(I feel fine)

It's the end of the world as we know it. (It's time I had some time alone)
It's the end of the world as we know it. (It's time I had some time alone)
It's the end of the world as we know it (It's time I had some time alone) and I feel fine.

The other night I dreamt of knives, continental drift divide. Mountains sit in a line
Leonard Bernstein. Leonid Brezhnev. Lenny Bruce and Lester Bangs.
Birthday party, cheesecake, jelly bean, boom!
You symbiotic, patriotic, slam book neck, right? Right.

It's the end of the world as we know it. (It's time I had some time alone)
It's the end of the world as we know it. (It's time I had some time alone)
It's the end of the world as we know it (It's time I had some time alone) and I feel fine.

It's the end of the world as we know it.
It's the end of the world as we know it.
It's the end of the world as we know it (It's time I had some time alone) and I feel fine.

It's the end of the world as we know it. (It's time I had some time alone)
It's the end of the world as we know it. (It's time I had some time alone)
It's the end of the world as we know it (It's time I had some time alone) and I feel fine.

It's the end of the world as we know it. (It's time I had some time alone)
It's the end of the world as we know it. (It's time I had some time alone)
It's the end of the world as we know it (It's time I had some time alone) and I feel fine..."

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09/08/2008

King's X : Summerland

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"For it is one thing to see the land of peace from a wooded ridge... and another to tread the road that leads to it." affirme la citation de Saint Augustin en introduction du clip. Mais je vous donne la citation entière et en français s'il vous plaît :

"Oui, autre chose est d’apercevoir du haut d’un roc sauvage la patrie de la paix, sans trouver le chemin qui y mène, et de s’épuiser en vains efforts, par des sentiers perdus, pour échapper aux embûches de ces fugitifs, déserteurs de Dieu , guerroyant contre l’homme sous la conduite de leur prince tout ensemble lion et dragon; autre chose, de suivre la véritable route, protégée par l’armée du souverain empereur, où n’osent marauder les transfuges de la milice céleste : car cette voie ils l’évitent comme un supplice. Et ma substance s’assimilait merveilleusement ces vérités : à la lecture du moindre de vos apôtres (I Cor. XV, 9), je considérais vos oeuvres, et j’admirais (Habac. III, 2)." Saint Augustin, Les Confessions, Livre VII, Chapitre XXI.



"Summerland in my past
Days were full and i knew it would last
I never thought there was anything else but you
Summerland
The wind is getting cold
Summerland
You're finally getting old
Not much time
There's much to do
Look ahead and walk on through
No one's taking sides this time it's you
Summerland
Your sky can still be blue
Summerland
Always in love with you"

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06/08/2008

Blindside : "Pitiful"

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Blindside, groupe aimé par certains, haï par beaucoup. Pourquoi ? Parce que c'est un groupe chrétien... et qu'il désarçonne d'autant plus que sa musique est bien foutue et intelligente.



" Pitiful


As I recall with my stomach turning
I was hiding away from myself, away from you
Like nothing, though something was terribly wrong
And I admit that I was only waiting for the right time
Night time, the right moment for you to look away
Though you never did, I pretended for a while
So I could walk where I dont belong

And I remember every word you said
Come back in time, come back
And I remember I would soon be dead
Now so pitiful, so pitiful

But I know, as I hammered those nails into your beautiful hands
Your eyes still try to search for mine, but I look away
Now your eyes are the only thing that can save me
Im still so afraid of them piercing
You're breaking into my prison,
Just pretended for a while
My soul is dying
I wont look away

And I remember every word you said...

I'll remember every word you said
This time I won't look away"

 

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26/07/2008

Qui se souvient de Fixed Up ?

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Spéciale dédicace à mon frère des 1000 et 1 guerres, Bro' Vince du groupe Wolfoni... frangin avec lequel j'ai brûlé une partie de ma jeunesse... en écoutant Fixed Up.

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14/07/2008

Stranglers : European Female

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"I knew she was a feline
She moved with ease and grace
Her green eyes they held mystery
No emotion on her face

European female she is here

She speaks her lips are kissing
The air around her face
I don't always understand her
But I love her air and grace

European female she is here

The European female's here
We'll be together for a thousand years
And do you really fear
That you might fall

I saw her in the Strasse
And in the Rue as well
Pursued her in the high street
She had me in her spell

European female she is here

The European female's here
We'll be together for a thousand years
And do you really fear
That you might fall"

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09/07/2008

Rush : Free Will

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"There are those who think that life
Has nothing left to chance
With a host of holy horrors
To direct our aimless dance

A planet of playthings
We dance on the strings
Of powers we cannot perceive
The stars arent aligned ---
Or the gods are malign
Blame is better to give than receive

You can choose a ready guide
In some celestial voice
If you choose not to decide
You still have made a choice


You can choose from phantom fears
And kindness that can kill
I will choose a path that's clear
I will choose free will

There are those who think that they've been dealt a losing hand
The cards were stacked against them ---
They werent born in lotus-land

All preordained
A prisoner in chains
A victim of venomous fate
Kicked in the face
You can't pray for a place
In heaven's unearthly estate

Each of us
A cell of awareness
Imperfect and incomplete
Genetic blends
With uncertain ends
On a fortune hunt
Thats far too fleet..."


(Words by neil peart, music by geddy lee and alex lifeson)

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