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05/08/2013

Ce qui fait une Nation, c'est l'habitude de vivre ensemble...

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« Ce qui fait une Nation, c'est l'habitude de vivre ensemble.

La frontière a un sens précis quand des hommes savent qu'au-delà du poteau cessent des moeurs, des coutumes, des souvenirs auxquels ils sont attachés... »

Jacques Bainville, Les conséquences politiques de la paix

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Libre de travailler plus ou pas...

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J’imaginai le premier matin du temps

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« Alors la piété emplit mon âme. J’imaginai le premier matin du temps. J’imaginai mon dieu confiant son message à la peau vivante des jaguars qui s’accoupleraient et s’engendreraient sans fin dans les cavernes, dans les plantations, dans les îles, afin que les derniers hommes le reçoivent. J’imaginai ce réseau de tigres, ce brûlant labyrinthe de tigres, répandant l’horreur dans les prés et les troupeaux, pour conserver un dessin. La cellule adjacente contenait un jaguar. Dans ce voisinage j’aperçus la confirmation de ma conjecture et une secrète faveur. »

Jorge Luis Borges, "L’Écriture du Dieu", in L’Aleph

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04/08/2013

Des ânes au Gouvernement...

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Jacques Bainville, un prophète de la politique

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Une émission du Canal Académie...

 

Fabrice d’Almeida dialogue avec Christophe Dickès à propos de sa biographie de Bainville...

 

podcast

 

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Des temps de fer

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Il fut un temps où les royalistes savaient de quoi ils parlaient... refusant le collectivisme, aimant le désintéressement autant que la Libre-Entreprise Capitaliste... et sachant allier l'intelligence d'analyse à l'assurance de leurs convictions.

Brillant Bainville...

« Nous avançons chaque jour un peu plus vers des temps qui seront véritablement des temps de fer, où il ne sera plus permis à personne de travailler que pour gagner sa vie. L'industrie de l'homme, la longue accumulation de ses épargnes avaient formé le capital, qu'il faudrait appeler non pas l'odieux mais le divin capital, et grâce auquel il pouvait parfois se soustraire à la dure loi qui l'oblige à gagner son pain à la sueur de son front. C'est à la méditation que ne viennent pas troubler les soucis de l'existence, c'est au travail désintéressé que sont dûs la plupart des progrès et des enrichissements de l'esprit. M. Maurice Barrès disait à propos de son héros Roemerspacher, fils de braves gens de Lorraine : Bénissons l'économie et le labeur des grands-pères qui permettent au petits-fils d'étudier et de réfléchir librement. Ainsi l'Eglise, tutrice de la civilisation, fondait les instituts où ses clercs, assurés de la vie, travaillaient en paix pour les lettres et pour la science.

Aujourd'hui la démocratie poursuivant son oeuvre barbare chasse les ordres qui étudient et qui méditent à l'abri du cloître. Les Bénédictins iront poursuivre sur le sol étranger leur grand inventaire des richesses littéraires de la France (1). Mais en même temps qu'elle dissout les Congrégations et qu'elle les spolie, la démocratie détruit lentement les aisances familiales, ruine les fortunes moyennes qui ont facilité tant d'oeuvres d'art, de réflexions, de découvertes impossibles à monnayer.

Dans la société collectiviste, vers laquelle nous marchons, une loi d'airain cent fois plus dure et plus impitoyable que celle des salaires nous obligera à n'entreprendre que les seules occupations reconnues et rétribuées. C'en sera fait de tout travail indépendant, de toute recherche peut-être vaine; c'en sera fait surtout de toute vie d'ami des arts ou de la sagesse. Il ne sera plus possible à de nouveaux Meurice de servir pieusement et pour l'honneur la gloire des Victor Hugo.

Toute occupation désintéressée sera formellement impossible. Et ce sera la fin de tout art et de toute science. Car les travaux de l'esprit sont ceux qui veulent le plus grand désintéressement. »

Jacques Bainville, Journal, Tome I (1901 à 1918), note du 4 juillet 1903

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03/08/2013

Se dire antifasciste est un excellent moyen de faire carrière…

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Excellente entrevue d'Alain de Benoist pour Boulevard Voltaire...

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Vous vous êtes déjà exprimé sur Boulevard Voltaire à propos de la langue française. Vous en avez souligné le déclin et, surtout, les mauvais usages. Dites-en plus…

Kŏngzĭ, alias Confucius, disait : « Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté. » La perte du sens des mots fait partie de l’effondrement général des repères qui caractérise notre époque. D’où l’importance des définitions. Si l’on ne s’accorde pas sur ce que les mots désignent, il n’y a plus de débat possible, mais seulement un dialogue de sourds. Beaucoup de nos contemporains emploient déjà un mot pour un autre, ce qui traduit leur confusion mentale. Mais les mots sont aussi des armes, et le flou sémantique en est une autre. Il vise avant tout à discréditer ou à délégitimer. Employés de façon systématiquement péjorative, certains mots deviennent des injures (populisme, communautarisme, par exemple). La novlangue orwellienne alimente les polémiques à la façon d’une technique d’ahurissement. On ne peut répondre à cette dérive qu’avec une exigence de rigueur.

Alors, prenons quelques exemples. « Extrême droite » ? En quoi est-elle extrême ? En quoi est-elle de droite ?

Il y a chez les politologues deux écoles pour traiter de l’« extrême droite ». Les uns y voient une famille « extrêmement de droite », qui se borne à radicaliser des thématiques attribuées à tort ou à raison à la droite. Les autres préfèrent l’analyser à partir de la notion d’extrémisme, ce qui ne fait guère avancer les choses car cette notion est elle-même problématique (où commence-t-elle ?). Dans le discours public actuel, l’« extrême droite » est un concept attrape-tout, dont l’usage ressortit à une simple stratégie de délégitimation. Il est évident que, dès l’instant où l’« extrême droite » peut aussi bien désigner un sataniste néonazi qu’un catholique réactionnaire, un gaulliste souverainiste et un nostalgique de Vichy, un adversaire de l’avortement et un partisan de l’eugénisme, un national-bolchevique et un contre-révolutionnaire, un monarchiste et un défenseur convulsif de la laïcité, une telle expression est vide de sens. Elle n’a aucune valeur heuristique, phénoménologique ou herméneutique. À ceux qui l’emploient, il faut seulement demander quel contenu ils lui donnent, à supposer bien sûr qu’ils soient capables de le faire. La plupart en sont incapables.

Antifascisme sans fascistes ? Ce dernier est mort depuis 1943 avec le putsch du maréchal Badoglio. On continue pourtant à nous faire peur avec…

Il n’existe aucune définition scientifique du fascisme qui fasse l’unanimité chez les spécialistes. En toute rigueur, le mot ne s’applique qu’au ventennio mussolinien et, par extension, aux mouvements des années 1930 qui ont cherché à l’imiter. Le nazisme, fondé sur le racisme et l’antisémitisme, qui furent étrangers au fascisme jusqu’en 1938, constitue un cas tout à fait à part. La désignation du mouvement hitlérien comme « fascisme allemand » appartient à la langue du Komintern, c’est-à-dire de Staline. Bien entendu, on ne peut parler des « idées fascistes », ni les stigmatiser, sans en avoir lu les principaux théoriciens : Giuseppe Bottai, Giovanni Gentile, Carlo Costamagna, Berto Ricci, Alfredo Rocco, Ugo Spirito, Sergio Panunzio, etc. Le fascisme associe des thématiques qui ne lui appartiennent pas en propre (et qui me sont pour la plupart totalement étrangères), mais ce qui lui appartient en propre, c’est de les avoir réunies d’une manière spécifique. Le plus important est de bien voir qu’il est lié à une époque. Indissociable de l’expérience des tranchées, caractéristique de l’ère des masses, le fascisme n’est pensable que sous l’horizon de la modernité. Né de la guerre (la Première Guerre mondiale), il est mort de la guerre (la Seconde). Son souvenir peut susciter ici ou là des nostalgies pittoresques, comme l’épopée napoléonienne ou la résistance des Chouans, mais il n’est plus d’actualité à l’époque postmoderne.

Le « fascisme » est devenu aujourd’hui un mot passe-partout, susceptible lui aussi de désigner n’importe quoi : fascisme vert, fascisme rose, sans oublier le fascisme islamique (l’« islamo-fascisme », pour parler comme les néoconservateurs américains qui ont créé cette chimère). On a même inventé des dérivés comme « fascisant » ou « fascistoïde ». Les Allemands parlent à juste titre de Gummiwort, de « mot-caoutchouc ». Quant à l’« antifascisme », qui prête à sourire, sa principale différence avec l’antifascisme des années 1930, c’est qu’il est absolument sans danger. Se dire antifasciste à l’époque du fascisme réel, c’était prendre un risque sérieux. Aujourd’hui, c’est un excellent moyen de faire carrière en s’affichant d’emblée comme un adepte de l’idéologie dominante. Il y a quelques années, voulant protester contre des expulsions d’immigrés clandestins, des hurluberlus étaient venus manifester près de la gare de l’Est en pyjamas rayés. Ils ressemblaient moins à des déportés qu’à des zèbres.

Tout « anti » court par ailleurs le risque de tomber dans la spécularité. Pierre-André Taguieff a bien montré comment l’antiracisme manifeste une propension certaine à « raciser » les racistes, réels ou supposés. Il en va de même de l’antifascisme, de l’anticommunisme, de l’anti-islamisme, etc. Comme le disait en substance Aristote, il n’y a de contraires que du même genre. On devrait méditer pendant quelques heures sur cette observation.

Anticommunisme sans communistes ? Même punition, même motif… Là, le « socialo-communisme » fait frémir les lecteurs du Figaro. Mais c’est un peu le même théâtre d’ombres…

Le fascisme est en partie né d’une réaction au bolchevisme. L’époque des communismes est comme celle des fascismes : elle est derrière nous. Le Parti communiste français est devenu un parti social-démocrate, et le « dernier pays communiste du monde », la Chine, est aujourd’hui l’un des agents les plus actifs du capitalisme mondial. On peut même se demander si ce pays a jamais été vraiment communiste et si le maoïsme n’a pas été avant tout un radical avatar du vieux despotisme asiatique. Se dire aujourd’hui fasciste ou antifasciste, communiste ou anticommuniste, c’est avancer en regardant dans le rétroviseur. C’est surtout se tromper d’époque et, de ce fait, rester aveugle aux problématiques qui s’annoncent. Les militaires ont une invincible tendance à concevoir les prochaines guerres sur le modèle de celles qu’ils ont connues. Les civils ont du mal à penser un monde où ils n’ont jamais vécu. Il n’y a pire défaut pour quiconque veut entreprendre une action sociale ou politique que de n’avoir pas conscience du moment historique qui est le sien.

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SOURCE : ICI

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Cette tâche où fourbir l’imagination en vue de la mort et du danger

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« L'élan romantique, à partir de l'adolescence, avait toujours été en moi une veine cachée, n'ayant de signification qu'en tant que destruction de la perfection classique (...) En l'espèce, je chérissais un élan romantique vers la mort, tout en exigeant en même temps comme véhicule un corps strictement classique (...). Me manquaient, en bref, les muscles qui convenaient à une mort tragique. »

 

 « Deux voix différentes nous appellent sans cesse. L’une du dedans, l’autre du dehors. Celle qui appelle du dehors, c’est le devoir quotidien. Si la partie de l’esprit qui répond à l’appel du devoir correspondait exactement à la voix du dedans, c’est alors qu’on connaîtrait le bonheur suprême. »

 

« Je comprends maintenant que, depuis longtemps, elle me hélait de loin, cette tâche où fourbir l’imagination en vue de la mort et du danger acquiert la même signification que fourbir le métal de l’épée ; seule ma faiblesse et couardise m’avaient fait l’éviter. »

 

Yukio Mishima, Le Soleil et l’acier

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02/08/2013

Jacques Bainville : "La Revanche de Kossovo"

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« La revanche de Kossovo

Soulevant un instant les lourds soucis de l'heure présente, la méditation doit s'arrêter sur ces champs de bataille de l'Orient où les armes prennent leur revanche de désastres séculaires. Honte aux esprits obtus et aux imaginations pauvres qui nient que "les vivants soient de plus en plus gouvernés par les morts" ! Honte aux intelligences mesquines pour qui est invisible la chaîne qui relie les générations d'un même peuple ! En pénétrant dans Uskub reconquise, le dernier soldat de l'armée serbe savait qu'il entrait dans la ville qui, voilà six cents ans, était la capitale de ses aïeux. En battant les Turcs au Champ-des-Merles (Kossovo, en langue slave), le plus humble des fantassins de Serbie savait qu'il prenait la revanche d'une bataille perdue par les siens cinq cent vingt-trois ans plus tôt.

C'est ainsi que l'Histoire et le passé règlent la vie du monde moderne.

Seulement, si la nation serbe s'est réveillée après des siècles d'oppression et de sommeil, si elle s'est mise tout entière au service de l'idée de revanche, si le nationalisme est devenu sa règle de vie, il ne faudrait pas se figurer tout de suite que ces choses-là se sont faites toutes seules et par création spontanée. Comme à tous les grands mouvements de même nature qu'enregistrent les annales de l'espèce humaine, il a fallu d'abord les gardiens de la flamme, et puis des excitateurs qui furent des philosophes, des savants, des intellectuels, avant que le constructeur politique, puis le soldat, apportassent les conditions du succès définitif.

Aux nations qui prennent leur revanche, il faut d'abord des esprits nobles et désintéressés, mainteneurs de la tradition, qui ne laissent pas succomber l'idée. Il faut ensuite que des poètes, des écrivains capables de susciter cette élite enthousiaste qui arrache les peuples à leur torpeur, recueillent l'idée conservée dans les sanctuaires et lui rendent la vigueur de la nouveauté et de la jeunesse. Ni l'un ni l'autre de ces deux éléments n'a fait défaut à la Serbie.

Si brave soit-elle, la race serbe eût peut-être oublié qu'elle avait un jour été libre, glorieuse et prospère, et que l'Empire de son tsar Douchan avait été comparé à l'Empire de Charlemagne. Vaincue par le Turc, elle risquait d'être à jamais absorbée par le vainqueur. Sa noblesse n'avait-elle pas donné en grand nombre le signal du ralliement et de l'apostasie en se convertissant à l'Islam pour garder ses biens ? Mais le prêtre, affranchi des intérêts matériels, veillait. Il fut, durant des siècles, le dépositaire du patriotisme et de la foi.

Comme l'a très bien dit un historien enthousiaste, M. Jaffre du Ponteray : "Au temps où les vieux rois serbes couvraient le pays de monastères, ils ne se doutaient guère qu'ils élevaient des refuges aux débris de leur nation et qu'en assurant à leur dépouille mortelle un abri contre le vandalisme des siècles, ils assuraient aussi la survivance de leur race. A côté de la lampe qui devait brûler nuit et jour au-dessus de leurs tombeaux, l'Eglise serbe a pieusement entretenu le foyer d'où a jailli l'étincelle patriotique : sous son toit, la vie nationale, à l'abri de la tourmente, a pu se sauvegarder proscrite, mais intacte. C'est elle qui, malgré la servitude et l'ignorance obligatoire, a preservé la patrie serbe de la mort politique et morale."

Alimentée à cette source, la poésie populaire des gouslars empêcha que le souvenir de la patrie pérît au coeur de ce pauvre peuple de paysans et de porchers. Souvent, même, elle le poussa à la révolte contre l'oppresseur. Et voilà qu'un jour, l'idée nationale passe des monastères à l'Université, des bandes rustiques aux philologues et aux historiens. Le patriotisme serbe s'instruit, s'illumine, acquiert une puissance de propagande et de propulsion invincible en devenant principe de pensée et d evie pour les classes éclairées.

Déjà l'érudition, la philologie et l'archéologie avaient été, en Allemagne, à l'origine de la guerre d'indépendance contre Napoléon et devaient conduire un jour la monarchie prussienne à fonder, sur ses victoires, l'unité allemande. Les nationalismes slaves connurent les mêmes débuts et observèrent la même méthode. Leur réveil, selon le mot si juste de Pypine, l'historien de la littérature slave, fut d'abord une "découverte archéologique".

Oui, le slavisme n'était, pour commencer, que des doctrines, des livres, une idée. L'idée allemande n'était pas autre chose avec Fichte. Elle se réalisa, elle devint un fait à Waterloo d'abord, à Sadowa et à Sedan, ensuite. Le sort reservé à l'idée serbe ne devait pas être différent. L'Allemand Bruckner, étudiant le mouvement intellectuel d'où est sorti le nationalisme slave, écrivait avec raison, voilà déjà bien longtemps : "La science qui a servi de pont aux Russes avec les Serbes et les Slovènes, devient un moyen d'accomplir des destinées politiques et nationales."

Ces destinées, conçues par des savants, des philosophes et des poètes, des rois les accomplissent en ce moment sous nos yeux, au son du canon et à la tête de leurs armées. N'oublions pas et sachons comprendre la leçon du Champ-des-Merles. »

Jacques Bainville, L'Action française, 31 octobre 1912

 

Voyez également ICI...

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J’aime la destruction autant que l’équilibre

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« J’aime la destruction autant que l’équilibre. Plus exactement, le concept d’un équilibre contrôlé et construit dans le but exclusif de sa propre destruction finale, est ma conception dramatique et même esthétique fondamentale. »

Yukio Mishima, La tentation du Drame

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Communisme et Socialisme

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Etait-ce la mort qu’il attendait ? Ou bien une furieuse ivresse sensuelle ?

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« Etait-ce la mort qu’il attendait ? Ou bien une furieuse ivresse sensuelle ? L’une et l’autre paraissaient s’entrelacer comme si l’objet de ce charnel désir eût été la mort elle-même. »

 

« Mourir solitaire sur le champ de bataille, mourir sous le beau regard de sa femme... n’allait-il pas mourir à la fois de ces deux morts, réaliser leur impossible unité, douceur pour laquelle il n’est pas de mots ? Tous les instants de sa mort seront observés par ces yeux admirables [...]. »

 

« Il fut frappé, comme d’une chose incroyable, qu’au milieu d’une aussi terrible souffrance, ce qui pouvait être regardé pût encore être regardé et que ce qui existait pût exister encore. »

 

« [...] chaos absolu [...], comme si l’univers, ivre, titubait [...] »

 

« Reiko voyait son mari accéder à un autre univers où l’être se dissout dans la douleur, est emprisonné dans une cellule de douleur et nulle main ne peut l’approcher. Mais elle, Reiko, n’en éprouvait aucune. Sa peine n’était pas cette douleur. Si bien qu’elle eut l’impression qu’on avait élevé une haute et cruelle paroi de verre entre elle et son mari. »

Yukio Mishima, Patriotisme

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01/08/2013

Notre impuissance à posséder la vie

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« Si le signe de l'époque est la confusion, je vois à la base de cette confusion une rupture entre les choses, et les paroles, les idées, les signes qui en sont la représentation. [..] On juge un civilisé à la façon dont il se comporte, et il pense comme il se comporte ; mais déjà sur le mot de civilisé il y a confusion ; pour tout le monde un civilisé cultivé est un homme renseigné sur des systèmes, et qui pense en systèmes, en formes, en signes, en représentations. [..] Toutes nos idées sur la vie sont à reprendre à une époque où rien n'adhère plus à la vie. Et cette pénible scission est cause que les choses se vengent, et la poésie qui n'est plus en nous et que nous ne parvenons plus à retrouver dans les choses ressort, tout à coup, par le mauvais côté des choses ; et jamais on n'aura vu tant de crimes, dont la bizarrerie gratuite ne s'explique que par notre impuissance à posséder la vie. »

Antonin Artaud, Le Théâtre et son double

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Pour conserver leur magnifique sentiment de supériorité morale

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« Jean Baudrillard avait relevé qu’il existait SOS-Baleines et SOS-racisme, les premiers voulaient sauver les baleines, et les seconds sauver les racistes, pour conserver leur magnifique sentiment de supériorité morale. (…) La race pure était le projet délirant de Hitler ; la religion du métissage est le Graal de notre époque. »

Eric Zemmour

 

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Source : ICI

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Mourir en pleine effusion de l'espérance...

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« Celui qui, un soir de désastre, piétiné par les lâches, désespérant de tout, brûle sa dernière cartouche en pleurant de rage, celui-là meurt, sans le savoir, en pleine effusion de l’espérance. L’espérance c’est de faire face. »

Georges Bernanos, Français, si vous saviez

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Suisse : la très bonne santé économique de ce pays libéral

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31/07/2013

"Caucase 2000 & Europe 3000"

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Térrorisme islamiste : la Bosnie, point de départ du plan Europe !

 

Les leaders islamiques radicaux sont arrivés à la conclusion que la création d’une infrastructure terroriste dans les Balkans était un facteur déterminant afin de transposer l’opposition et la guerre des terroristes en Europe, en Russie, en Israël et un peu plus tard aux USA. Sahid Émir Musa Ajzi, vétéran de l’Afghanistan et étroitement lié aux talibans et à Al-Qaïda, a été désigné pour créer cette base et cette structure. Il n’a aucun grade officiel. Ce militaire chevronné est responsable des recrues de type « blanc européen ».

 

La Bosnie, l’Albanie, le Kosovo, la Macédoine, le sud de la Serbie, le Monténégro devraient à terme devenir un unique pays islamique. C’est la première phase de la conquête de l’Europe selon le plan « Europe 3000 ». Selon ce dernier, l’Europe doit devenir un pays musulman (de l’Oural à la Grande-Bretagne). Ce plan se déroule par étape et est basé sur la tactique « violence et haine ». D’immenses enclaves musulmanes vont être créées dans les banlieues de la majorité des grandes villes européennes, y compris les russes. L’objectif est de réunir prochainement ces enclaves pour créer des centres musulmans unifiés.

La deuxième phase de ce plan s’appelle « Caucase 2000 ». L’OTAN va s’élargir vers l’Est et aura sous son contrôle la mer Caspienne, qui sera placée sous l’égide militaire et politique de la Turquie. Washington et Istanbul auront sous leur tutelle tout le monde islamique et vont le contrôler avec vigilance. Ils vont donc contrôler la plus grande partie des réserves mondiales de pétrole et ses voies de transport vers l’Europe et vers l’autre côté de l’océan. La « ceinture verte » sera créée aux environs de la Russie et de la Chine, et ses relations avec l’Europe passeront par Istanbul, que les Américains transformeront en principale force militaire de la région.

Parallèlement, il a été décidé de recruter et de former des terroristes de type slave de Bosnie et d’Albanie. Ces combattants, ressemblant extérieurement à n’importe quel Européen, pourront se déplacer dans le monde entier sans problème, sans éveiller de soupçons chez les policiers et les services de renseignement. Ils pourront aussi librement entrer en Ciscaucasie. On les appelle les « diables blancs ». Ils sont parfaitement préparés au Djihad en Europe et en Russie.

Cependant, ces « combattants de type slave » restent pour le moment en réserve. Ils attendent leur heure, afin d’accomplir la volonté d’Allah. Ils sont tous kamikazes et sont prêts à mourir en martyrs pour la liberté et le Coran. Le noyau dur de ces nouveaux cadres est constitué de musulmans bosniens et de recrues de Tchétchénie et du Caucase.

La préparation de ces terroristes à lieu dans un « lieu sûr » : en « terre albanaise » (Albanie, Kosovo et une partie de la Macédoine). Ils agissent sous couvert de l’Armée nationale albanaise (l’ex-Armée de libération du Kosovo).

Encore aujourd’hui en Bosnie, des organisations humanitaires formellement interdites et se trouvant dans la liste noire américaine des groupes terroristes sont en activité. Il s’agit de "Idealna buducnost Bosne", des fonds "Al-Haramain" et "Al Nashab Al-Aksa", de "Jemiat Al- Furkan" et de "Taibah Al- Furkan". Les services de renseignement locaux ferment les yeux sur cela et les organisations "humanitaires" financées par les musulmans se multiplient. Des centaines de millions de dollars circulent sur leurs comptes chaque année. Cela suffit amplement à payer les salaires, à recruter des partisans et à créer des centres religieux ou militaires. Ces moyens financiers sont également utilisés dans le trafic de narcotique et pour l’achat d’armes pour les points chauds. Il reste jusqu’à deux mille combattants islamiques en Bosnie centrale. Un réseau de camps est clandestinement en activité. À l’intérieur, les jeunes musulmans suivent une préparation religieuse et une formation au tir et au sabotage de trois mois.

Les terroristes ainsi préparés sont acheminés via des agences de tourisme et des organisations « humanitaires ». Les extrémistes islamiques formés en Bosnie-Herzégovine s’installent dans le Caucase, en Afghanistan, ou en Europe et aux USA, où ils vivent légalement...

Konstantine Katchaline


Note de Veterans Jobs Center :

Et dire que 116 soldats français sont morts en ex-Yougoslavie, engagés dans les casques bleus ou autres forces d'interposition. On l'oublie trop souvent, pour aider le peuple bosniaque... et voilà les remerciements, Choukran !

La guerre de Yougoslavie sont une série de conflits violents dans les territoires de l'ancienne République fédérale socialiste de Yougoslavie entre 1991 et 2001. Deux séries de guerres se succèdent, affectant les six républiques de la défunte République fédérale socialiste de Yougoslavie. On parle aussi de « Guerre dans les Balkans », « Guerre d’ex-Yougoslavie » . Mais aussi de Guerre de religion l’identité entre appartenance nationale et confessionnelle étant la seule distinction. Cette guerre opposa différents groupes ethniques ou nations de l’ex-Yougoslavie. Ses causes sont religieuses, politiques, économiques, culturelles et ethniques. Les guerres furent les plus meurtrières en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

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SOURCE : VETERANS JOBS CENTER

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Brétigny, mensonge d'Etat...

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 J'ai trouvé cet article intéressant sur ce Blog... je le reproduis ici intégralement... à lire impérativement... 

 

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Source :

Vous trouverez sur le site Metula News Agency (Mena), un témoignage crédible et édifiant d’un policier qui a participé aux événements qui ont immédiatement suivi le déraillement du train à Brétigny.

L’article complet, intitulé : « Il n’y a pas que les trains qui déraillent en France« , est consultable ici, en voici des extraits ci-dessous :

« Faute de témoignages de première main, il était objectivement impossible de dire si des pillages en bandes avaient suivi le déraillement du train ou si un pickpocket avait seulement bousculé un pompier par inadvertance. La machine à faire taire de l’Etat français s’était mise en branle et elle paraissait efficace ».

A la Ména, nous nous sommes bien gardés de prendre parti, ne versant pas volontiers dans les accusations sans fondements. Dès samedi, dérangés par les versions contradictoires, l’abysse qui les sépare, ainsi que par la gravité des faits inférés, nous nous sommes mis en quête d’indices, ne sachant pas, à priori, qui disait la vérité, mais convaincus que quelqu’un mentait.

Notre témoin est fiable pour plusieurs raisons. D’abord, ceux qui nous l’ont présenté sont des gens bien, que j’avais côtoyés pendant que je couvrais les émeutes de la cité de la Villeneuve à Grenoble en 2010. Ils m’avaient déjà, à l’époque, permis de diffuser la vérité [voir "Grenoble ou le cimetière des rêves", sur le site d’un syndicat de policiers] sur ces troubles. Ensuite, son récit se tient, il est logique, ne contient aucune contradiction et s’illustre de détails difficiles à inventer. Et finalement, il suffit presque de voir et d’entendre ce policier de carrière, parlant sans crainte et sans préjugés, pour se persuader qu’il ne nous mène pas en bateau.

Ce nouveau témoignage permet d’établir que Manuel Valls, Frédéric Cuvillier et le Préfet Fuzeau ont menti aux Français, qu’ils ont décidé de dissimuler un crime terrible, et que, pour parvenir à leur fin, en plus de mentir, ils n’ont pas hésité à corrompre des fonctionnaires de l’Etat, à brandir des menaces et à infliger des pressions sur d’honnêtes professionnels disant la vérité, dans le but unique qu’ils la taisent.

Plus que cela, la situation générale décrite par notre intervenant dépeint un univers apocalyptique ignoré par la majorité de mes compatriotes, qui présente un état de déliquescence mafieuse et de désagrégation sociale et sécuritaire auxquelles il est difficile d’imaginer des remèdes. Et contre lesquelles l’Etat de droit ne fait rien ou si peu, à part, peut-être, s’efforcer de cacher leur existence.

J’évoque aux oreilles de M. Damien (appelons-le ainsi) la difficulté que nous avons eue à recueillir le narratif d’un témoin oculaire des faits.

Damien : »C’est normal, tout est cloisonné. La compagnie de CRS qui est intervenue à Brétigny a été spécialement rassemblée par son commandant et a reçu l’ordre de ne rien dire, de ne rien raconter aux proches de ce qui s’était passé, car il ne s’est rien passé ! »

La Ména : »Il ne s’est réellement rien passé ? »

Damien : »Il y a eu un attroupement de jeunes des banlieues autour des victimes, des blessés et des morts, qui leur ont fait les poches. Ils se sont également livrés à des vols et des rackets sur les secouristes ».

Cela s’est déroulé »en champ ouvert », selon l’expression que nous utilisons, pas en champ fermé, devant les yeux de tout le monde, pas en petit comité.

La Ména : »Les autorités parlent d’un seul secouriste qui se serait fait dérober son téléphone ».

Damien : « C’est totalement faux. D’ailleurs, si on n’avait volé qu’un seul téléphone, comment y aurait-il eu quatre interpellations ? Ils se mettent maintenant à quatre pour chouraver un portable ? Il y a eu de nombreux vols et plus encore de tentatives de vols sur les secouristes ».

Et il y a eu un affrontement en règle CRS-jeunes. Au départ, ils étaient une quinzaine, vingt peut-être ; lors de l’affrontement, leur nombre a pratiquement doublé. Les hommes ont dû faire usage de la force et de petites grenades DMP, à la fois fumigènes et lacrymogènes. Nous avons essuyé des jets de pierres et de canettes nourris.

La Ména : »Pourquoi ne les avez-vous pas appréhendés ? »

Damien : »A quoi ça sert, j’ai envie de vous dire à quoi ça sert ! Récemment, nous en avons serrés qui venaient de dégrader une voiture de RER et qui avaient racketté les passagers, ils n’ont eu que du sursis. A quoi ça sert ? »

Ils sont arrivés juste après le déraillement, se sont jetés sur les personnes qui se trouvaient au sol – je ne sais pas si elles étaient blessées ou mortes -, en tout cas, ils se sont jetés sur elles, les ont fouillées et ont commencé à leur faire les poches.

Dans un premier temps, on a cru qu’ils s’approchaient des victimes pour donner un coup de main aux secouristes, mais nous nous sommes très vite rendu compte qu’ils étaient en train de les dépouiller.

Et on a classé cela sans suite. Comme ils ne veulent pas que ça se sache, c’est classé sans suite. Eh oui !

La Ména : »Les gens dans la gare, les passagers qui n’étaient pas blessés n’ont rien vu, rien dit, rien fait ? »

Damien : »Vous savez, mademoiselle, les gens qui sont dans les gares, ce sont des locaux, des gens habitant les cités, les environs, les banlieues. Ils connaissent parfaitement la chanson. Ils savent très bien qu’ils doivent fermer leur gueule, point barre. Ils n’ont rien vu, rien entendu ».

Ils savent pertinemment que s’ils s’indignent ou s’ils contestent, il s’en prendront plein la figure, il se feront prendre à partie. S’ils sont identifiés par les jeunes, ils savent très bien que leur voiture brûlera. Les voitures ne brûlent pas par hasard dans les banlieues, mademoiselle, ce sont des otages mécaniques aux mains des jeunes pour forcer les braves gens au silence.

Vous savez, les gens d’aujourd’hui se taisent. J’ai souvent vu cela quand quelqu’un se fait prendre à partie ; ils sont quatre ou cinq sur lui et personne ne bouge – la loi du silence. Les gens passent à côté, personne ne lève le petit doigt.

La Ména : »Oui mais de là à voler des morts et des blessés ? »

Damien : »Moi je ne suis pas étonné, cela ne me surprend pas plus que ça, connaissant la mentalité des mecs des banlieues. Quand vous savez qu’ils volent leurs propres parents, donc pourquoi ne pas voler les morts et les rescapés ? »

La Ména : »Des animaux ? »

Damien : »Bin, c’est bien plus que des animaux. »

Leur métier paie, ils gagnent beaucoup d’argent. Lorsqu’ils se font prendre par la police, nous, personnellement, on les coffre, il m’est déjà arrivé d’en coffrer plusieurs. Vous les amenez au commissariat, vous établissez une procédure et, quelques heures plus tard, vous les retrouvez dans la rue en train de vous faire un doigt, un doigt d’honneur. Et ils rigolent.

La Ména : »Pourquoi ne sont-ils pas poursuivis ? »

Damien : »Mais comment voulez-vous qu’ils les poursuivent ? En fait, cela dépend des parquets ; si cela se passe à Lille ou Metz et dans quelques autres villes, ils risquent effectivement d’être poursuivis, parce qu’il y a moins de délits qu’ici. Mais sur Paris, par exemple le parquet de Bobigny… il est tellement saturé… Si vous prenez le 93, il y a tellement d’arrestations que les magistrats sont débordés, et les prisons pleines à craquer.

Je connais perso des gros braqueurs qui n’ont fait que quelques semaines, ils ont ensuite été libérés avec un bracelet. Juste un bracelet, parce que les prisons sont pleines à craquer. Les prisons sont pleines.

La Ména : »Je ne digère pas votre témoignage… Je n’y parviens pas…. Ils se sont réellement rués sur ceux qui étaient couchés ? »

Damien : »Ah oui, oui, oui, ils se sont rués ! Ils se sont jetés sur les cadavres ou sur les rescapés et ils leur faisaient les poches ! Ils leur faisaient les poches… (Damien baisse les yeux). »

La Ména : »Et il n’y en a pas un parmi toute cette compagnie qui ait le courage de s’exprimer ? »

Damien : »Ils ne le feront pas. »

La Ména : »Ils se font virer s’ils parlent ? »

Damien : »Non, ils ne se font pas virer mais en tout cas leur dossier sera noir. Le camarade qui demande une mutation, qui veut rentrer chez lui, ne l’obtiendra jamais. Celui qui veut monter en grade, ne montera jamais. Celui qui désire effectuer un stage ou partir quelque part, demander quelque chose, il ne l’aura jamais. Vous voyez, quelque part, ils nous tiennent par les cou … »

La Ména : »Ensuite, comment cela s’est passé ? »

Damien : »On a écarté les voyous, on a installé un périmètre de sécurité après quelques échauffourées, quelques jets de gaz… voilà, quoi. Cela s’est passé comme ça, avec quelques interpellations à la clé. »

La Ména : »Le timbre de votre voix est monotone, on a presque l’impression que vous décrivez des événements ordinaires ? »

Damien : »Non, ce qui s’est passé à Brétigny n’est pas normal, je n’avais jamais vu cela. Je répète simplement que cela ne m’étonne pas ; connaissant le comportement des gens ici en France, des jeunes de banlieue, cela ne me surprend absolument pas. »

La Ména : »Ils n’ont plus aucune valeur, rien ? »

Damien : »Le mot « valeur » veut dire beaucoup de choses ; malheureusement, nous ne les avons pas, ces… valeurs. »

La Ména : »Aucun de ces jeunes n’a un emploi ? Ils sont tous au chômage ? »

Damien : »Ils gagnent très bien leur vie, ils sont nourris, hein ! Les petits voyous servent de « chauffe » : si vous voulez, dans chaque cité, il y a des jeunes qui squattent. Ils restent assis toute la journée et ont pour instruction de passer un coup de téléphone ou de faire claquer des pétards quand les forces de l’ordre arrivent. De cette façon, les gros dealers, et les gros bonnets, ceux qui sont en train de couper la drogue ou de la vendre, sont alertés et ils peuvent se cacher. »

Ces jeunes-là touchent 50 à 60 euros quotidiens plus un repas livré sur place, sur leur poste de guet. Ca, c’est le minimum, vous en avez aussi qui ramassent 500, 1 000, 2 000 euros par jour.

La Ména : »Vous intervenez pour faire cesser ce trafic ? »

Damien : »Non, pas toujours. Ce qu’on nous demande est de ne pas entrer dans les quartiers pour ne pas les « énerver ». Donc on va rester à la périphérie. »

La Ména : »(J’ai du mal à déglutir) On vous demande de ne pas entrer dans les quartiers ?? »

Damien : »Oui, oui, oui… Pas toujours, mais de plus en plus fréquemment. Vous allez rester à la périphérie des cités, faire du contrôle, de gens, de véhicules. Vous allez contrôler ceux qui rentrent chez eux, qui sortent du boulot pour aller chez eux. »

Et par contre, les petits dealers que vous connaissez, de même que les gros voyous qui sont à l’intérieur, nous n’allons pas les chercher.

La Ména : »Qui est-ce qui vous donne ces ordres ? »

Damien : »La direction. Le préfet donne des ordres, la direction centrale suit les ordres et puis voilà. Ca vient de très haut, les ordres. De très très haut. »

La Ména : »C’est démoralisant… »

Damien : »Complètement démoralisant, vous voulez dire. Dans quelques années… »

Propos recueillis par Patricia La Mosca

Edifiant non ? Et Manuel Valls caracole encore en haut des sondages, même après la répression autour des manifs pour tous ! Allez y comprendre quelque chose !

 

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On ne peut pas vivre sans projeter un sens

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Emil Michel Cioran, Entretiens

 

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Un rêve de Tsunami...

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Lorsque des catholiques se rassemblent en masse (3 millions) au bord de l'océan Atlantique, au Brésil, à l'appel du Pape, voilà ce que tweete un crétin Gôchiste dans un silence général total de la part des médias en dictature d'Hollandie socialiste !

 

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Qui est Alexandre Cailleteau ? Il s’agit du "responsable jeunesse" du Front de Gauche pour le Calvados confondant d'ailleurs ses milliards et ses millions, on a l'intelligence qu'on mérite.

Imaginons un instant que quelqu'un ait dit "3 millions de musulmans sur la plage, je rêve d'un tsunami". Je vous fais un dessin ?

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Alexandre Cailleteau. Dans tout gauchiste se terre un génocidaire en puissance !

Et après ça il veulent nous faire croire que le Stalinisme n'est qu'une déformation du communisme. Ben bien entendu.

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29/07/2013

Transparence Communiste...

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Le Communisme assume sa transparence... procès après procès... élimination après purge...

 

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Notre mémoire et l’album de famille de nos peuples

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« Qu’est-ce encore que l’art sinon notre mémoire et l’album de famille de nos peuples ? De ses fêtes et de ses misères, de ses dieux et de ses héros. Et le vin qui dort dans le pichet de grès peint par Chardin est celui de nos vignes ; et même la pomme de Cézanne est fruit de notre jardin. Et les pères éternels de Tintoret qui planent dans des ciels d’ocre et d’or sont autant de bombardiers barbus prêts à fondre sur un ennemi inquiétant nos frontières. Pourquoi mon émotion et mon attention que rien ne lasse lorsque je contemple ce burin gravé si je ne reconnaissais, là, le portrait de l’un de mes pères et ce qui de moi a traversé d’autres siècles d’un pas dont m’est si familier l’écho ? De lui à moi se reconstituent sans effort les chaînons et il vient jusqu’à mon seuil après un voyage à travers siècles et histoire. Aucun étonnement. Je le reconnais. J’ai été lui. »

Jean Cau, Le Chevalier, la Mort et le Diable

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28/07/2013

Baignade Coranique...

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Le Coran n'interdit pas la baignade à ses dames... le Coran est tolérant...

 

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27/07/2013

Décidément, il est des rencontres qui ne sont pas dues au hasard...

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Décidément, il est des rencontres qui ne sont pas dues au hasard. Non. Déjà ici, j'avais eu l'occasion de le souligner grâce à l'article de quelqu'un d'autre. Article qui n'est plus en ligne, d'ailleurs, et c'est bien dommage, mais qu'importe.

Mais notre société a les "intellectuels" qu'elle mérite. On en sort pas... Cependant, cette fois-ci, on atteint les sommet de la bêtise la plus abjecte. Lorsque notre grand sociologue s'acoquine avec le plus vil des représentants du lumpenproletariat... ce qui lui servait de "pensée" se retrouve disqualifié définitivement...

 

 

Un ami Facebookien... le bien nommé Pierre Costals, précise quant à lui que notre Grand Penseur "peut avoir quelques qualités. Mais il est disqualifié par la nature, la physiologie même, de ses lecteurs : des fanatiques, des possédés, des monstres du ressentiment, des révolutionnaires aux petits pieds, des épaves, des branleurs, des parasites, des racailles, des esclaves chiant 4000 commentaires sous les vidéos mensuelles de leur Spartacus de Prisunic, des Musulmans étatistes, des bolchéviques guettant le Malin au guichet de leur banque populaire... et des antisémites viscéraux. Tout le ressentiment et la haine de l'impuissant, du raté, de l'incapable. Ayant la mentalité du dealer, Soral vend ses livres comme le caïd de banlieue refile son taga de mauvaise qualité. Toute une hiérarchie, avec le chouf en bas de l'échelle (illuminés suçant leur gourou pour que dalle), les intermédiaires (illuminés à prétention intellectuelle) puis les juifs (qui dirigent le business, maison d'édition, commerces en ligne, etc) : Soral trône au sommet de l'échelle, de son business de petit caïd du Marais. Le voir ainsi se réconcilier avec Morsay est tout sauf une surprise : le front des parasites, mentalité de dealer, caillera spirit.

A force d’écrire pour des racailles mentales, Soral a fini par leur ressembler. Dommage, il avait une belle carrière comme porte-chemises chez Jean-Paul Gauthier qui l’attendait...

Soral, le Booba du Concept."

Glissons à notre tour une Grosse Quenelle à Soral et sa clique. Puisque le maître se dit marxiste, citons-lui son philosophe de prédilection :

« Le lumpenproletariat - cette lie d'individus déchus de toutes les classes qui a son quartier général dans les grandes villes - est, de tous les alliés possibles, le pire. Cette racaille est parfaitement vénale et tout à fait importune. Lorsque les ouvriers français portèrent sur les maisons, pendant les révolutions, l'inscription : "Mort aux voleurs !", et qu'ils en fusillèrent même certains, ce n'était certes pas par enthousiasme pour la propriété, mais bien avec la conscience qu'il fallait avant tout se débarrasser de cette engeance. Tout chef ouvrier qui emploie cette racaille comme garde ou s'appuie sur elle, démontre par là qu'il n'est qu'un traître. » La sociale démocratie allemande

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C'est mon choix... c'est mon droit...

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Droit à la différence épanouie... sérénité...

 

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