22/10/2013
Transmettre le feu
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« La tradition, c'est transmettre le feu, pas vénérer les cendres. »
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Un chaos qui ne se survit qu'à cause de ses anciennes racines
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« La seule source de l'aristocratie, c'est le peuple. Entre les deux, il n'y a rien. Ce rien qui est la bourgeoisie, depuis 150 ans, essaie de donner une forme au monde et n'obtient qu'un néant, un chaos qui ne se survit encore qu'à cause de ses anciennes racines. »
Albert Camus, Carnets, 1952, in Carnet III, Mars 1951-décembre 1959
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Lovis Corinth : Le Christ Rouge
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21/10/2013
Ceci n'est plus une femme...
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Un crâne vieux d'1,8 million d'années bouleverse l'histoire de l'espèce humaine
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En Géorgie, des chercheurs ont retrouvé un crâne vieux de 1,8 million d'années. Une découverte qui remet en question toute l'histoire de l'évolution humaine car il laisse entendre que les hominidés de l’époque, qu’ils soient en Europe ou en Afrique, appartenaient à une seule et même espèce.
Et si les chercheurs s'étaient trompés au sujet de l'évolution de l'espèce humaine ? Aussi étonnant que cela puisse paraitre, c'est bel et bien ce que suggère une nouvelle étude publiée par des chercheurs suisses et géorgiens dans la revue Science. A l'origine de ces travaux : un crâne vieux de 1,8 millions d'années découvert en Géorgie, dans un village appelé Dmanisi. Celui-ci est l'un des plus anciens sites connus pour avoir été peuplés par les ancêtres de l'Homme une fois ceux-ci sortis d'Afrique.
Les archéologues ont d'ailleurs déniché à Dmanisi la collection la plus complète d'ossements, crânes et mâchoires, d'Homo erectus. Le nouveau crâne découvert il y a 5 ans maintenant, est le fossile le mieux préservé d'un ancêtre de l'homme connu à ce jour. Baptisé "crâne 5", il a été trouvé à côté des restes de quatre autres crânes, tous associés au même lieu et à la même époque. Toutefois, le fossile a présenté des caractéristiques tout à fait étonnantes, des caractéristiques similaires à ceux de la même époque retrouvés en Afrique.
Or, les scientifiques ne s'attendaient pas à cette ressemblance. En effet, les hommes modernes, ou Homo sapiens, sont actuellement le seul membre en vie de la lignée Homo apparue sur Terre en Afrique il y a quelque 2 millions d'années. Toutefois, avant qu'Homo sapiens ne fasse son apparition, plusieurs autres espèces d'Homo auraient existé tels qu'Homo habilis, Homo rudolfensis, Homo ergaster ou encore Homo erectus.
Plusieurs espèces qui n'en font qu'une ?
C'est du moins ce qu'estime actuellement la majorité des scientifiques au vu des nombreuses découvertes réalisées jusqu'ici. Mais le "crâne 5" bouleverse complètement cette théorie et suggère qu'il n'y aurait pas eu plusieurs hominidés présents à cette époque en Afrique et en Europe, mais une seule et même espèce globale. En effet, les chercheurs ont constaté que le crâne possédait une face longue, une mâchoire massive et de grosses dents, le tout associé à une petite boite crânienne.
D'après l'étude, cette dernière mesurerait environ le tiers de celle retrouvée chez les hommes modernes et ne serait pas plus grosse que celle de la plupart des fossiles primitifs africains. C'est la première fois qu'une telle combinaison de caractéristiques est observée sur un fossile d'Homo. Le niveau de variation d'un fossile à l'autre est normalement utilisé pour définir des espèces séparées. Mais les scientifiques estiment que les différences observées entre le crâne 5 et les quatre autres ne sont pas si importantes.
"Les individus de Dmanisi appartiennent tous à une population d'une espèce unique d'Homo. Les cinq individus de Dmanisi sont sensiblement différents, mais pas plus différents que cinq individus modernes ou cinq chimpanzés d'une population donnée", a expliqué Christoph Zollikofer, de l'institut d'anthropologie de l'université de Zurich.
Homo erectus en Europe et en Afrique
Au cours de leur étude, les scientifiques ont également enquêté sur le niveau de variation existant chez des fossiles d'Homo trouvés en Afrique. Ils ont constaté un niveau de diversité comparable à celui observé chez les fossiles de Dmanisi. D'après les chercheurs, les fossiles ne traduiraient donc pas l'existence de plusieurs espèces différentes vivant dans des habitats propres mais des variants d'une seule lignée qui aurait émergé en Afrique et qui aurait été capable de se spécialiser dans une variété d'habitats.
"Ce que nous pouvons déduire de notre étude à Dmanisi, c'est qu'il y a 1,8 millions d'années, il y avait une autre espèce humaine unique et globale", à l'instar d'Homo sapiens aujourd'hui, a précisé Zollikofer à LiveScience. Mais alors de quelle espèce s'agissait-il ? "Nous pensons qu'il est sensé d'attribuer tous les spécimens à Homo erectus", a encore ajouté le chercheur car les fossiles géorgiens présentent de longues jambes et des hanches étroites qui signent un bipédisme.
Mais les chercheurs restent modérés : ils ne proposent pas d'attribuer tous les fossiles trouvés à Homo erectus. "Nous parlons seulement de la période datant d'il y a 1,8 à 2 millions d'années", a souligné Zollikofer. Homo erectus serait donc apparu il y a deux millions d'années en Afrique. Il se serait ensuite propagé en Eurasie, en passant par la Géorgie, la Chine et Java, où les traces les plus anciennes qui ont été retrouvées remontent à 1,2 million d'années.
Une découverte qui suscite le débat
Sans surprise, cette nouvelle découverte divise les chercheurs. Ian Tattersall, paléoanthropologue interrogé par LiveScience trouve la découverte fantastique mais n'est pas vraiment convaincu. "C'est le spécimen le plus extraordinaire et important" jamais trouvé. Mais "je crois que c'est une erreur d'imposer Homo erectus dans l'intérêt de maintenir une image linéaire de l'évolution humaine. Le spécimen est en réalité très distinct d'un point de vue morphologique, et souligne que l'évolution humaine a impliqué une diversification vigoureuse et une expérimentation du potentiel des hominidés".
Questionné par BBC News, Fred Spoor de l'University College London estime lui que les méthodes d'analyse utilisées pour étudier les crânes n'étaient pas assez efficaces pour assurer qu'ils appartiennent à la même espèce. "Ils ont réalisé une analyse très générale de la forme du crâne qui décrit la forme de la face et de la boite crânienne avec des termes généraux et abusifs", a t-il expliqué. De même, Chris Stringer du Natural History Museum in London émet des doutes quant à l'appartenance à l'espèce Homo erectus.
L'équipe a fait du bon travail avec "ce nouveau crâne remarquable et sa mâchoire énorme", image de la variation naturelle de la population de Dmanisi. Mais classer tous les fossiles sous l'espèce Homo erectus est difficile. "Les créatures ont commencé à utiliser des outils et manger de la viande, et ceci a conduit l'évolution. Mais je pense que cela a aussi généré de la diversité. Le groupe de Dmanisi est un exemple des espèces qui ont émergé de cela et continué ensuite en se disséminant à travers tout le vieux monde".
(crédits photo : Georgian National Museum)
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Intégration des Roms...
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Aussi fûmes nous désignés à prendre comme objet de nos attaques les fondements mêmes de la société
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« Il ne s’agissait plus de refus devant un monde anachronique ; Dada prenait l’offensive et attaquait le système du monde dans son intégrité, dans ses assises, car il le rendait solidaire de la bêtise humaine, de cette bêtise qui aboutissait à la destruction de l’homme par l’homme de ses biens matériels et spirituels. Aussi fûmes nous désignés à prendre comme objet de nos attaques les fondements mêmes de la société, le langage en tant qu’agent de communication entre les individus, et la logique qui en était le ciment. Nos conceptions de la spontanéité et le principe selon lequel "la pensée se fait dans la bouche" nous amenèrent en tout état de cause à reprendre la logique primant les phénomènes de la vie. »
Tristan Tzara, Surréalisme et après-guerre
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20/10/2013
Ceci n'est plus une femme...
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Au commencement était le Sexe
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« Au commencement était le Sexe.
Sauveur. Chargé d'immortalité. Il y a la Bête. Héroïque. Puissante. Et au-delà de la Bête il n' y a rien. Rien sinon Dieu Lui-même. Magnifique et pesant. Avec son œil de glace. Rond. Statique. Démesurément profond. Fixe jusqu'à l'hypnose. Tragique regard d'oiseau. Allumé et cruel. Impénétrable de détachement. Rivé sur l'infini d'où tout arrive.
Le monde s'ouvre comme un énorme utérus en feu. Le monde est femelle, comme l'est la Création. Et putain, impudique, comme l'est la femelle. Père. Fils. Esprit. Triangle sacré du pubis. Le sexe-roi. C'est partout la famine. Etreindre. Prendre. Jouir. Le monde est vautré, nu, offert à la fornication dans sa splendeur maligne et dans sa purulence, tous ses abcès ouverts. Sous les yeux mêmes de l'innocence qui cherche. »
Louis Calaferte, Septentrion
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C'est nous qu'on fait la loi
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Nous avons confondu idéal démocratique et tyrannie de la majorité
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« La démocratie est devenue un fétiche : le dernier tabou sur lequel il est interdit de s’interroger. Or c’est à cause du mauvais fonctionnement de la démocratie que les États modernes sont devenus envahissants. (…) À l’origine, en démocratie, les pouvoirs de l’État, contrairement à la monarchie, étaient limités par la Constitution et par la coutume. Mais nous avons glissé progressivement dans la démocratie illimitée : un gouvernement peut désormais tout faire sous prétexte qu’il est majoritaire. La majorité a remplacé la loi. La loi elle-même a perdu son sens. Principe universel au départ, elle n’est plus aujourd’hui qu’une règle changeante destinée à servir des intérêts particuliers : au nom de la justice sociale ! Or la justice sociale est une fiction : personne ne sait en quoi elle consiste. Grâce à ce terme flou, chaque groupe se croit en droit d’exiger du gouvernement des avantages particuliers : c’est une baguette magique. En réalité, derrière la « justice sociale », il y a simplement l’attente semée dans l’esprit des électeurs par la générosité des législateurs envers certains groupes. Les gouvernements sont devenus des institutions de bienfaisance exposées au chantage des intérêts organisés. Les hommes politiques cèdent d’autant plus volontiers que la distribution d’avantages permet d’”acheter” des partisans. Comme cette distribution profite à des groupes isolés tandis que les coûts sont répartis sur l’ensemble des contribuables, chacun a l’impression qu’il s’agit de dépenser l’argent des autres. Cette asymétrie entre des bénéfices visibles et des coûts invisibles crée l’engrenage qui pousse les gouvernements à dépenser toujours plus pour préserver leur majorité politique. Dans ce système que l’on persiste à appeler « démocratique », l’homme politique n’est plus le représentant de l’intérêt général ; il est devenu le gestionnaire d’un fonds de commerce. Sur le marché de l’opinion publique, les partis cherchent à maximiser leurs voix par la distribution des faveurs. (…) Ils se définissent plus par les avantages particuliers qu’ils promettent que par les principes qu’ils défendent. (…) La démocratie devient ainsi immorale, injuste et totalitaire : les individus ne sont plus autonomes mais drogués, dépendants des bienveillances de l’État. (…) La démocratie s’est dégradée parce que nous avons confondu, comme le craignait déjà Tocqueville, idéal démocratique et tyrannie de la majorité. »
Friedrich August von Hayek, Entretien avec Guy Sorman – Figaro Magazine du 18 juin 1988
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19/10/2013
H.P. Lovecraft - Le monstre sur le seuil
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Ceci n'est plus une femme...
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L'antiquité ne nous a point transmis de paroles plus belles que celles de La Rochejaquelein : "Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi"
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Les Vendéens eurent pour premières armes quelques fusils de chasse, des Bâtons durcis au feu, des faux, et des fourches… On voyait sur le champ de bataille, en face des troupes républicaines des paysans en sabots, vêtus d'une casaque brune et bleue, rattachée par une ceinture de mouchoirs. Leur tête était recouverte d'un bonnet ou d'un chapeau rond à grands bords, ornés de chapelets, de plumets blancs ou de cocardes de papier blanc. La bravoure des Vendéens était reconnue même de leurs plus implacables ennemis. L'antiquité ne nous a point transmis de paroles plus belles que celles de La Rochejaquelein : "Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi". »
François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe
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La France de demain...
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"J'ai tout exterminé."
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La République fut fondée sur une succession de massacres et de génocides. Il est toujours bon de le rappeler.
« Il n'y a plus de Vendée, citoyens républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans les bois et les marais de Savenay. Suivant les ordres que vous m'avez donnés, j'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé. »
Général Westermann, dans sa lettre à la Convention
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18/10/2013
Ceci n'est plus une femme...
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On se soucie peu que l'avenir ait la fièvre
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« Le sacrifice de l'indépendance individuelle, conséquence forcée de la division du travail, a-t-il été brusque ? Non ! Personne ne l'aurait consenti. Il y a dans le sentiment de la liberté personnelle une si âpre saveur de jouissance, que pas un homme ne l'eût échangée contre le collier doré de la civilisation.
Cela se voit bien par les sauvages que le monde européen tente d'apprivoiser. Les pauvres gens s'enveloppent dans leur linceul, en pleurant la liberté perdue, et préfèrent la mort à la servitude. Les merveilles du luxe, qui nous paraissent si éblouissantes, ne les séduisent pas. Elles dépassent la portée de leur esprit et de leurs besoins. Elles bouleversent leur existence. Ils les sentent seulement comme des étrangetés ennemies qui enfoncent une pointe acérée dans leur chair et dans leur âme. Les peuplades infortunées que notre irruption a surprises dans les solitudes américaines ou dans les archipels perdus du Pacifique vont disparaître à ce contact mortel.
Depuis bientôt quatre siècles, notre détestable race détruit sans pitié tout ce qu'elle rencontre, hommes, animaux, végétaux, minéraux. La baleine va s'éteindre, anéantie par une poursuite aveugle. Les forêts de quinquina tombent l'une après l'autre. La hache abat, personne ne replante. On se soucie peu que l'avenir ait la fièvre. Les gisements de houille sont gaspillés avec une incurie sauvage.
Des hommes étaient apparus soudain, nous racontant par leur seul aspect les premiers temps de notre séjour sur la terre. Il fallait conserver avec un soin filial, ne fût-ce qu'au nom de la science, ces échantillons survivants de nos ancêtres, ces précieux spécimens des âges primitifs. Nous les avons assassinés. »
Auguste Blanqui, Textes Choisis, avec préface et notes par V.P. Volguine
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Dans les derniers jours...
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« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu. Eloigne-toi de ces hommes-là. »
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On ne peut changer son époque
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« On ne peut changer son époque. Dès lors que les conditions de vie se dégradent régulièrement, la preuve est faite que l’on a pénétré dans la phase ultime du destin.
On ne peut, en effet, être constamment au printemps ou en été, il ne peut pas non plus faire jour en permanence ; c’est pourquoi il est vain de s’entêter à changer la nature du temps présent pour retrouver les bons vieux jours du siècle dernier. L’important est d’œuvrer pour que chaque moment soit aussi agréable que possible.
L’erreur de ceux qui cultivent la nostalgie du passé vient de ce qu’ils ne saisissent pas cette idée.
Mais ceux qui n’ont de considération que pour l’instant présent et affectent de détester le passé font figure de gens bien superficiels.
La vie ne dure qu’un instant, il faut avoir la force de la vivre en faisant ce qui nous plaît le plus.
Dans ce monde fugace comme un rêve, vivre dans la souffrance en ne faisant que des choses déplaisantes est pure folie. Ce principe, mal interprété, peut toutefois être nuisible, aussi ai-je décidé de ne pas l’enseigner aux jeunes gens…
J’adore le sommeil. En réponse à la situation actuelle du monde, je pense que ce j’ai de mieux à faire est de rentrer dormir chez moi. »
Jōchō Yamamoto, Le Hagakure
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17/10/2013
Ceci n'est plus une femme...
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"Je lui ai dit que je ne réponds pas aux questionnaires !"
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Cioran face au public...
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Un chien qui agitait sa queue sous la table
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L’abrutissement des jeunes par la pire clique parasiteuse
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« Ils ne feront que "penser" la vie… et ne "l’éprouveront" jamais… même dans la guerre… dans leur sale viande de "précieux", de sournois crâneurs… Encroûtés, sclérosés, onctueux, bourgeoisés, supériorisés, muffisés dès les premières compositions, Ils gardent toute leur vie un balai dans le trou du cul, la pompe latine sur la langue… Ils entrent dans l’enseignement secondaire, comme les petites chinoises dans les brodequins rétrécis, ils en sortiront émotivement monstrueux, amputés, sadiques, frigides, frivoles et retors… Ils ne comprendront plus que les tortures, que de se faire passer des syntaxes, des adverbes les uns aux autres, à travers les moignons… Ils n’auront jamais rien vu… Ils ne verront jamais rien… A part les tortures formalistes et les scrupules rhétoriciens, ils resteront fortement bouchés, imperméables aux ondes vivantes. Les parents, les maîtres. les ont voués, dès le lycée, c’est-à-dire pour toujours aux simulacres d’émotion, à toutes les charades de l’esprit, aux impostures sentimentales, aux jeux de mots, aux incantations équivoques… Ils resteront affublés, ravis, pénétrés, solennels encuistrés de toutes leurs membrures, convaincus, exaltés de supériorité, babilleux de latino-bobarderie, soufflés de vide gréco-romain, de cette "humanité" bouffonne, cette fausse humilité, cette fantastique friperie gratuite, prétentieux roucoulis de formules, abrutissant tambourin d’axiomes, maniée, brandie d’âge en âge, pour l’abrutissement des jeunes par la pire clique parasiteuse, phrasuleuse, sournoise, retranchée, politicarde, théorique vermoulue, profiteuse, inextirpable, retorse, incompétente, énucoide, désastrogène, de l’Univers : le Corps stupide enseignant… »
Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre
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