01/03/2014
William Bouguereau : Dante et Virgile aux Enfers
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We the People Gave the Government the right to exist...
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Arctic Monkeys : R U Mine ?
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28/02/2014
Ceci n'est plus une femme...
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Car moi j’ai subi tous ces amours...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Il y a tant d’amours dans la vie pour l’homme ! À quatre ans, amour des chevaux, du soleil, des fleurs, des armes qui brillent, des livrées de soldat ; à dix, amour de la petite fille qui joue avec vous, à treize, amour d’une grande femme à la gorge replète, car je me rappelle que ce que les adolescents adorent à la folie, c’est une poitrine de femme, blanche et mate.
Je faillis me trouver mal la première fois que je vis tout nus les deux seins d’une femme. Enfin, à quatorze ou quinze, amour d’une jeune fille qui vient chez vous. Un peu plus qu’une soeur, moins qu’une amante. Puis à seize, amour d’une autre femme jusqu’à vingt-cinq. Puis on aime peut-être la femme avec qui on se mariera.
Cinq ans plus tard, on aime la danseuse qui fait sauter sa robe de gaze sur ses cuisses charnues. Enfin, à trente-six, amour de la députation, de la spéculation, des honneurs ; à cinquante, amour du dîner du ministre ou de celui du maire ; à soixante, amour de la fille de joie qui vous appelle à travers les vitres et vers laquelle on jette un regard d’impuissance, un regret vers le passé.
Tout cela n’est-il pas vrai ? Car moi j’ai subi tous ces amours, pas tous cependant, car je n’ai pas vécu toutes mes années, et chaque année dans la vie de bien des hommes est marquée par une passion nouvelle, celle des femmes, celle du jeu, des chevaux, des bottes fines, des cannes, des lunettes, des voitures, des places. »
Gustave Flaubert, Mémoires d’un fou
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Pierre Carrier-Belleuse : Jeune femme ajustant son corset (1893)
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Watchlist...
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D'ailleurs comment se tourner vers La Mecque cinq fois par jour en orbitant à 50 000 km/h entre Mars et Jupiter ?
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Une fatwa interdit aux musulmans de se rendre sur Mars
« Je ne sais à quoi peut ressembler une planète complètement islamisée, sinon à un Sahara géant, je crois que quelque chose dans le plan de la Surnature en empêche l'occurrence, sous peine d'autodestruction de cette planète et peut être de la vie intelligente ailleurs dans le cosmos.
Aucune conquête spatiale ne sera possible avant la résultante de l'Armageddon qui s'annonce. S'il est probable, après tout, qu'une telle religion puisse localement anéantir une humanité planétaire, il me semble improbable que le plan de la Surnature puisse inclure son expansion surnaturelle dans l'Espace. D'ailleurs comment se tourner vers La Mecque cinq fois par jour en orbitant à 50 000 km/h (et donc en rotation constante, y compris sur soi-même) entre Mars et Jupiter, objets eux-mêmes en rotation constante, comme notre propre Terre ? »
Maurice G. Dantec, American Black Box. Le Théâtre des opérations 3 : journal métaphysique et polémique, 2002-2006
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Samson François : Chopin Ballade Nr 1 g minor
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27/02/2014
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Notre époque montre une forte tendance au pacifisme. Ce courant émane de deux sources, l'idéalisme et la peur du sang. L'un refuse la guerre par amour des hommes, et l'autre parce qu'il a peur.
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

Au premier plan, Ernst Jünger, avec derrière lui Emil Cioran
« La guerre est la plus forte rencontre des peuples. Alors que commerce et circulation, compétitions et congrès ne font se joindre que les pointes avancées, la guerre engage l'équipe au complet, avec un objectif seul et unique : l'ennemi. Quels que soient les problèmes et les idées qui agitent le monde, toujours leur sort se décida par la confrontation dans le sang. Certes toute liberté, toute grandeur et toute culture sont issues du silence de l'idée, mais seules les guerres ont pu les maintenir, les propager ou les perdre. La guerre seule a fait des grandes religions l'apanage de la terre entière, a fait surgir au jour, depuis leurs racines obscures, les races les plus capables, a fait d'innombrables esclaves des hommes libres. La guerre n'est pas instituée par l'homme, pas plus que l'instinct sexuel ; elle est loi de nature, c'est pourquoi nous ne pourrons jamais nous soustraire à son empire. Nous ne saurions la nier, sous peine d'être engloutis par elle.
Notre époque montre une forte tendance au pacifisme. Ce courant émane de deux sources, l'idéalisme et la peur du sang. L'un refuse la guerre par amour des hommes, et l'autre parce qu'il a peur.
Le premier est de la trempe des martyrs. C'est un soldat de l'idée ; il est courageux : on ne peut lui refuser l'estime. Pour lui, l'humanité vaut plus que la nation. Il croit que les peuples, dans leur furie, ne font que frapper l'ennemi de plaies sanglantes. Et que lorsque les armes ferraillent, on cesse d'oeuvrer à la tour que nous voulons pousser jusqu'au ciel. Alors il s'arc-boute entre les vagues sanglantes et se fait fracasser par elles.
Pour l'autre, sa personne est le bien le plus sacré ; par conséquent il fuit le combat, ou le redoute. C'est le pacifiste qui fréquente les matchs de boxe. il s'entend revêtir sa faiblesse de mille manteaux chatoyants - celui du martyr de préférence -, et bon nombre d'entre eux ne sont que trop séduisants. Si l'esprit d'un peuple entier pousse dans ce sens, c'est le tocsin de la ruine prochaine. Une civilisation peut être aussi supérieure qu'elle veut - si le nerf viril se détend, ce n'est plus qu'un colosse aux pieds d'argile. Plus imposant l'édifice, plus effroyable sera le chute. »
Ernst Jünger, La Guerre comme expérience Intérieure
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Louis Chalon : Circé
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Salaire Complet...
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La tension qui règne au-dessus des abîmes
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Qu'avaient donc fait les Péruviens aux Espagnols ? A bon entendeur, les couronnes des forêts vierges qui se balancent aujourd'hui sur les ruines de leurs temples solaires chanteront la réponse. C'est le chant de la vie qui se dévore elle-même. Vivre égale tuer. »
« Comme d'autres dans l'art ou dans la vérité, ils cherchaient leur accomplissement dans la lutte. Nos voies sont diverses, chacun porte en son coeur une autre boussole. Pour chacun, vivre veut dire autre chose, pour l'un le chant du coq au matin clair, pour l'autre l'étendue qui dort au midi, pour un troisième les lueurs qui passent dans les brumes du soir.
Pour le lansquenet, c'était le nuage orageux qui couvre au loin la nuit, la tension qui règne au-dessus des abîmes. »
Ernst Jünger, La Guerre comme expérience Intérieure
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Vladimir Viardo : César Franck, Prelude, Fugue and Variation in B minor, Op.18
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26/02/2014
Ceci n'est plus une femme...
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Alice Pike Barney : Circé
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Paco de Lucía ( 21 décembre 1947 - 26 Février 2014), repose en paix...
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Ma chère mère, vous ignorez tellement ce que c’est qu’une existence de poète
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Chère mère,
20 décembre 1855,
Je suis absolument las de la vie de gargote et d’hôtel garni ; cela me tue et m’empoisonne. Je ne sais comment j’y ai résisté.
Je suis las des rhumes et des migraines, et des fièvres, et surtout de la nécessité de sortir deux fois par jour, et de la neige, et de la boue, et de la pluie.
(…) il y a quelque état plus grave que les douleurs physiques, c’est la peur de voir s’user et péricliter, et disparaître, dans cette horrible existence pleine de secousses, l’admirable faculté poétique, la netteté d’idées, et la puissance d’espérance qui constituent en réalité mon capital.
Ma chère mère, vous ignorez tellement ce que c’est qu’une existence de poète, que sans doute vous ne comprendrez pas grand-chose à cet argument-là ; c’est cependant là que gît ma principale frayeur ; je ne veux pas crever obscurément, je ne veux pas voir venir la vieillesse sans une vie régulière, je ne m’y résignerai JAMAIS ; et je crois que ma personne est fort précieuse, je ne dirai pas plus précieuse que d’autres, mais suffisamment précieuse pour moi.
»
Charles Baudelaire, Oeuvres complètes et Correspondances
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Free Speech...
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Cinematic Orchestra : To Build A Home
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25/02/2014
Stay Poor...
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Bloc Party : This Modern Love
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Mon travail est un labeur obscur et souterrain de mine
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ni ce livre ni moi ne faisons de politique. Le sujet dont je parle ici est antérieur à la politique ; il est dans le sous-sol de la politique. Mon travail est un labeur obscur et souterrain de mine. La mission de celui que l’on a nommé "l’intellectuel" est en un certain sens opposé à celle du politicien. L’œuvre de l’intellectuel aspire – souvent en vain – à éclaircir un peu les choses, tandis que celle du politicien consiste souvent à les rendre plus confuses. Etre de gauche ou être de droite, c’est choisir une des innombrables manières qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile ; tous deux, en effet, sont des formes d’hémiplégie morale. De plus, la persistance de ces qualificatifs ne contribue pas peu à falsifier encore davantage la "réalité" du présent, déjà fausse par elle-même ; car nous avons bouclé la boucle des expériences politiques auxquelles ils correspondent, comme le démontre le fait qu’aujourd’hui les droites promettent des révolutions et les gauches proposent des tyrannies. »
José Ortega y Gasset, La révolte des masses – Préface pour le lecteur français – Mai 1937
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Comment un homme de 20 ans pourrait-il aujourd’hui se faire un projet de vie qui ait une figure individuelle ?
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« A considérer dans les grandes villes d’aujourd’hui, ces vastes agglomérations d’êtres humains, allant et venant par les rues ou se pressant dans d’immenses manifestations publiques, une pensée prend corps en moi, obsédante : comment un homme de 20 ans pourrait-il aujourd’hui se faire un projet de vie qui ait une figure individuelle et qui, par conséquent puisse être réalisé de sa propre initiative et par ses efforts personnels ? Lorsqu’il essaiera de développer imaginairement cette fantaisie, ne s’apercevra-t-il pas qu’elle est sinon irréalisable, du moins fort improbable, puisque l’espace manque pour la loger, pour se mouvoir à son gré ? Le découragement le portera à renoncer, avec la facilité d’adaptation propre à son âge, non seulement à tous acte, mais encore à tout désir personnel ; il cherchera la solution contraire et imaginera alors pour lui-même une vie standard, faire des desiderata communs à tous ; et il comprendra que, pour obtenir cette vie, il doit la demander ou l’exiger en collectivité avec les autres. Voilà l’action en masse.
(…)
La condition première pour arriver à une amélioration de la situation présente consiste à se rendre bien compte de son énorme difficulté. C’est alors seulement que nous serons à-mêmes d’attaquer le mal dans les profondes couches où il a son origine. Il est en effet très difficile de sauver une civilisation quand son heure est venue de tomber sous les pouvoirs des démagogues. Les démagogues ont été les grands étrangleurs de civilisations. Les civilisations grecque et romaine succombèrent entre les mains de cette faune répugnante qui faisait dire à Macaulay : » Dans tous les siècles, les plus vils exemples de la nature de la nature humaine ont été trouvés parmi les démagogues ». Mais un homme n’est pas un démagogue simplement parce qu’il s’est mis à crier devant la foule. (…) La démagogie essentielle du démagogue, il la porte dans sa tête, elle prend ses racines dans l’irresponsabilité même du démagogue à l’égard des idées qu’il manie, idées qu’il n’a pas créées mais reçues de leurs véritables créateurs. La démagogie est une forme de dégénération intellectuelle qui, en tant que vaste phénomène de l’histoire européenne, apparaît en France vers 1750. Pourquoi à ce moment ? pourquoi en France ? C’est là un des points névralgiques dans la destinée de l’Occident et spécialement dans la destinée française.
C’est un fait que, depuis ce moment, la France et, par irradiation, presque tout le continent croient que la méthode pour résoudre les grands problèmes humains est la méthode de la révolution, entendant par ce mot ce que déjà Leibniz appelait une « révolution générale » , la volonté de tout transformer d’un seul coup et dans tous les genres. C’est à cause de cela que cette merveille qu’est la France est arrivée en de si mauvaises conditions à la conjoncture difficile du présent. Car ce pays possède – ou croit posséder – une tradition révolutionnaire. Et s’il est déjà grave d’être révolutionnaire, combien n’est-il pas plus grave de l’être, paradoxalement, par tradition ! Il est vrai qu’en France on a fait une grande révolution et plusieurs sinistres ou risibles. Mais si l’on s’en tient à la vérité toute nue des annales, on voit que ces révolutions ont surtout servi à faire vivre la France pendant tout un siècle – sauf quelques jours ou quelques semaines – sous des formes politiques plus autoritaires et plus contre-révolutionnaires qu’en presque aucun autre pays. Et surtout, le grand fossé moral de l’histoire française, les vingt années du Second Empire furent évidemment la conséquence de la sottise et de la légèreté des révolutionnaires de 1848. »
José Ortega y Gasset, La révolte des masses – Préface pour le lecteur français – Mai 1937
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