06/10/2025
Deux classes d'individus...
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05/10/2025
Une Patrie
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« Une collectivité politique qui n’est plus une patrie pour ses membres cesse d’être défendue pour tomber plus ou moins rapidement sous la dépendance d’une autre unité politique ; là où il n’y a pas de patrie , les mercenaires ou l’étranger deviennent les maîtres. »
Julien Freund, Qu’est-ce que la politique ?
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04/10/2025
Émerveillement et sérénité
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03/10/2025
Un condiment subalterne...
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02/10/2025
Un super fascisme
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01/10/2025
Ironically...
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30/09/2025
Réclusion forestière
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29/09/2025
Les parcelles vivants...
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28/09/2025
Notre plus grand ennemi...
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27/09/2025
La Gauche Halal
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Les occidentaux...
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26/09/2025
Quel bien ?
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25/09/2025
La crainte du qu'en-dira-t-on idéologique
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« L'obstacle à l'objectivité de l'information, en démocratie, n'est plus — ou très peu — la censure. Ce sont les préjugés, la partialité, ainsi que les haines entre partis politiques et familles intellectuelles qui altèrent et pervertissent les jugements, voire même les simples constatations.
Plus encore que la conviction, c'est la crainte du qu'en-dira-t-on idéologique qui tyrannise et bride la liberté d'expression. Lorsqu’il n’y a plus de censure, ce qui paralyse le plus, c’est le tabou. »
Jean-François Revel, La connaissance inutile
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24/09/2025
Juste après ces derniers mots
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« J’ai vu ce qu’était la folie. Une douleur incommensurable, aussi inquantifiable que le vide. Et je me suis rappelé les derniers mots de Maurice Pialat. J’étais allé le voir, c’était la fin, il était à peine conscient. À un moment, il s’est réveillé. Je l’ai entendu dire, faiblement : "Ah, Gérard, tu es là… tu vois, on n’est pas grand-chose." Puis il est retombé dans son coma. Comme s’il rentrait en lui-même. Et il a murmuré une dernière chose : "Tu sais, il faut faire attention aux femmes." Et c’était fini. Il est mort juste après ces derniers mots. »
Gérard Depardieu, Ailleurs
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23/09/2025
Nous habitons notre visage sans le voir
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« Personne ne se voit tel qu'il paraît aux autres. Nous habitons notre visage sans le voir, mais nous exposons cette partie du corps au premier venu qui nous croise dans la rue. Nous nous regardons dans la glace, mais celle-ci reflète nos traits à l'envers. De plus, les pressions et les convenances de la société nous ont obligés à porter un masque pour cacher nos émotions, nos fatigues et nos désillusions. C'est pourquoi les visages ouverts des enfants nous émeuvent par leur innocence.
Quand nous nous regardons, nous ne voyons pas seulement nos traits, mais aussi notre caractère, car le portrait que nous faisons de nous-mêmes est d'ordre psychologique plutôt que visuel. C'est la raison pour laquelle nous ne nous reconnaissons que rarement sur une photographie. »
Gisèle Freund, Portrait d'Ecrivains et d'Artistes
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22/09/2025
Le plus urgent est de durcir ma vie
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21/09/2025
"Mourir" et "devenir comme un enfant"
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« "Porter sa croix", c’est se tenir près de la croix existentielle, c’est-à-dire :
il y a dans l’Existence le pôle "péché" et le pôle "croix", l’élancement aveugle dans la jouissance et l'arrêt conscient ; la "voie large" et la "voie étroite". "Porter sa croix" c’est essentiellement ne pas "suivre le mouvement" ; c’est "discerner les esprits", c’est se tenir, incorruptible, dans ce néant apparent qu’est la Vérité. "Porter sa croix", c’est donc supporter ce néant, seuil de Dieu ; et puisque le monde est orgueil, égoïsme, passion et fausse science, c’est être humble, charitable, c’est "mourir" et "devenir comme un enfant". Ce néant est souffrance dans la mesure où nous sommes orgueil et que, de ce fait, il nous fait souffrir ; le feu du purgatoire n’est pas autre chose : c’est notre substance qui brûle, non parce que Dieu veut nous faire mal, mais parce qu’elle est ce qu'elle est ; parce qu’elle est "de ce monde", et dans la mesure où elle l’est.
La croix, c’est la divine fissure par laquelle la Miséricorde s’écoule de l’Infini. »
Frithjof Schuon, Sentier de gnose
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20/09/2025
En exil dans mon époque
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« Longtemps je me suis senti seul. Ou plutôt : isolé. La solitude, chacun l’éprouve pour peu qu’il aime ou qu’il désire aimer, pour peu qu’il existe. Mon isolement me paraissait plus injuste et plus douloureux, pareil à celui des sourds, des étrangers. J’étais en exil dans mon époque. Il me semblait que personne de ma génération ne partageait mes colères ni mes désirs. Et les mots que j’aimais le mieux, que j’employais le plus souvent - volonté, ou tendresse, ou honneur - me fermaient les cœurs que je voulais gagner. Des jeunes gens raisonnables me répondaient : lucidité, lucidité, lucidité. La lucidité est une valeur dangereuse si l’on s’en contente ; elle nous rassure trop facilement ; nous croyons racheter nos faiblesses par la conscience que nous en avons. Parfois ils ajoutaient : objectivité. Et je me souviens de ce mot de Nietzsche : "objectivité : manque de personnalité, manque de volonté, incapacité d’aimer". »
Jean-René Huguenin, Une autre jeunesse
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19/09/2025
Dans leur violence
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« Il y a quelque chose d’effroyablement pur dans leur violence, dans leur soif de se transformer. Elles renoncent à leurs racines, elles prennent pour modèles les révolutionnaires dont les convictions sont appliquées le plus impitoyablement. Machines impossibles à enrayer, elles fabriquent la haine qui est le moteur de leur idéalisme d‘airain. »
Philip Roth, Pastorale américaine
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18/09/2025
Une dépendance ontologique particulière
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« Celui qui tombe amoureux souhaite une reconnaissance élaborée de lui-même. Il a besoin que la personnalité de l'autre réponde à ses exigences – des exigences qu'il comprend à peine lui-même, sauf à travers l'intuition contenue dans le visage qu'il contemple. Le sujet "tombe amoureux" lorsqu'il désire et reconnaît dans le désir la possibilité de l'amour. Il anticipe alors la consolation finale qui justifiera ses efforts et imagine la personnalité qui la lui apportera. L'amour, ici, est en réalité une intuition inspirée : il attend ce que Stendhal appelait le moment de "cristallisation".
Il existe une expérience primitive à laquelle l'amoureux fait souvent appel lorsqu'il entre dans ce royaume "magique". Il se souvient d'un être humain qui s'est occupé de lui autrefois, dont les mains et les traits étaient pour lui empreints de la sécurité, de l'intimité et de la vie de foyer. Ainsi, de nombreux visages dans la vie adulte semblent déjà préfigurer une intimité future, et nous y voyons, à tort ou à raison, non seulement la présence d'une certaine perspective, mais aussi la trajectoire de nos jours dans cette perspective. Cette expérience se combine au désir sexuel pour surmonter les obstacles naturels à la passion : la gêne et la méfiance qui accompagnent l'idée d'une union aussi intime. Elle nous libère pour l'union et pour les consolations que notre mémoire cachée nous a déjà incités à rechercher. D'où la nature "irrésistible" du fait de tomber amoureux, qui, en nous présentant le sentiment de quelque chose de totalement nouveau et totalement bouleversant, nous met simplement sur un chemin déjà tracé, que nous parcourons avec des attentes anciennes et indélébiles.
L'esquisse ci-dessus de la genèse de l'amour nous permet de voir qu'il existe une dépendance ontologique particulière qui surgit au cours de celui-ci, et que cette dépendance se répète à travers un désir complètement individualisé. La peur de cette dépendance, combinée au rêve d'une liberté sexuelle inaccessible, conduit au flirt et à la coquetterie. Dans l'œil mi-clos de la Célimène, le moi est à la fois offert et retenu. La coquetterie est la jouissance par procuration d'une transaction qui ne peut être accomplie sans catastrophe. La coquetterie ne peut aboutir qu'en s'abolissant elle-même. Ainsi, selon Simmel, dans un essai remarquable, la coquetterie est l'expression de la "Zweckmäβigkeit ohne Zweck" – "la finalité sans fin" – qui, pour Kant, est au cœur de l'expérience esthétique. Dans la coquetterie, l'objet du désir n'est jamais poursuivi ; tous les gestes restent en suspens, incomplets, et s'éteignent avant qu'aucune finalité ne puisse les habiter. La coquetterie est donc une forme de jeu : mais si elle ne fait que jouer avec la réalité, c'est bien avec la réalité qu'elle joue. La coquetterie est une reconnaissance indirecte de la dépendance que l'on risque dans le désir, et un signe que la coquette, bien que moins honnête que la prostituée, est plus alerte sexuellement. Car la coquette se retient, précisément parce que son impulsion est celle du désir : c'est une impulsion qui ne peut devenir une "transaction" que dans le jeu." »
Roger Scruton, Le désir sexuel
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17/09/2025
Louis-Ferdinand CÉLINE, au fond de la nuit (2019)
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Louis-Ferdinand CÉLINE, au fond de la nuit (2019) 1/5 : un génie monstrueux
Louis-Ferdinand CÉLINE, au fond de la nuit (2019) 2/5 : Le voyage
Louis-Ferdinand CÉLINE, au fond de la nuit (2019) 3/5 : Une double vie
Louis-Ferdinand CÉLINE, au fond de la nuit (2019) 4/5 : Bagatelles pour un massacre
Louis-Ferdinand CÉLINE, au fond de la nuit (2019) 5/5 : Dans les décombres
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Ceux qu’il reconnaît pour siens
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« L’homme n’a jamais aimé le genre humain en bloc, races, religions et cultures, mais seulement ceux qu’il reconnaît pour siens, ceux de son clan, si vaste soit-il. Pour le reste, il se force et on l'y a forcé et quand le mal est achevé, il ne lui reste qu'à se désagréger. Dans cette guerre étrange qui s'annonçait, ceux qui s'aimaient le plus triompheraient. »
Jean Raspail, Le camp des saints
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16/09/2025
Phallocratie bourgeoise
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15/09/2025
Je ne voudrais vivre à aucune époque du passé et ne regretterai nul futur
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« On me lit mal. Sans cesse on entend me réduire à l'une de mes composantes, sans voir, d'ailleurs, que je pourrais répudier les unes et les autres pour ne garder que l'essentiel : ma condition d'écrivain. Corrézien ? Ma famille paternelle est de Toulouse. Catholique ? Mon père est protestant et j'ai été élevé dans le puritanisme. Provincial ? J'ai grandi au Liban. Puriste ? J'ai été élevé dans plusieurs langues. Écrivain ? J'écris dans le deuil du compositeur que je n'ai jamais été, mais musicien avant toute chose. Raciste ? J'aime l'idée qu'il existe d'autres races. Nationaliste ? J'aime les frontières, par souci de les franchir, de me réfugier ailleurs. Réactionnaire ? Je ne voudrais vivre à aucune époque du passé et ne regretterai nul futur. Je n'ai que la nostalgie de certains êtres. J'habite cette forme d'espoir qu'est le dévoilement de la vérité. »
Richard Millet, L’opprobre - Essai de démonologie
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14/09/2025
Le tout dans le vide-ordures
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« Djerzinski vivait rue Frémicourt depuis une dizaine d'années ; il s'y était habitué, le quartier était calme. En 1993, il avait ressenti la nécessité d'une compagnie ; quelque chose qui l'accueille le soir en rentrant. Son choix s'était porté sur un canari blanc, un animal craintif. Il chantait, surtout le matin ; pourtant, il ne semblait pas joyeux; mais un canari peut-il être joyeux ? La joie est une émotion intense et profonde, un sentiment de plénitude exaltante ressenti par la conscience entière ; on peut la rapprocher de l'ivresse, du ravissement, de l'extase. Une fois, il avait sorti l'oiseau de sa cage. Terrorisé, celui-ci avait chié sur le canapé avant de se précipiter sur les grilles à la recherche de la porte d'entrée. Un mois plus tard, il renouvela la tentative. Cette fois, la pauvre bête était tombée par la fenêtre ; amortissant tant bien que mal sa chute, l'oiseau avait réussi à se poser sur un balcon de l'immeuble en face, cinq étages plus bas. Michel avait dû attendre le retour de l'occupante, espérant ardemment qu'elle n'ait pas de chat. Il s'avéra que la fille était rédactrice à 20 Ans ; elle vivait seule et rentrait tard. Elle n'avait pas de chat.
La nuit était tombée ; Michel récupéra le petit animal qui tremblait de froid et de peur, blotti contre la paroi de béton. À plusieurs reprises, généralement en sortant ses poubelles, il croisa de nouveau la rédactrice. Elle hochait la tête, probablement en signe de reconnaissance ; il hochait de son côté. Somme toute, l'incident lui avait permis d'établir une relation de voisinage ; en cela, c'était bien.
Par ses fenêtres on pouvait distinguer une dizaine d'immeubles, soit environ trois cents appartements. En général, lorsqu'il rentrait le soir, le canari se mettait à siffler et à gazouiller, cela durait cinq à dix minutes ; puis il changeait ses graines, sa litière et son eau. Cependant, ce soir-là, il fut accueilli par le silence. Il s'approcha de la cage : l'oiseau était mort. Son petit corps blanc, déjà froid, gisait de côté sur la litière de gravillons.
Il dîna d'une barquette de loup au cerfeuil Monoprix Gourmet, qu'il accompagna d'un Valdepenas médiocre. Après une hésitation il déposa le cadavre de l'oiseau dans un sac plastique qu'il lesta d'une bouteille de bière, et jeta le tout dans le vide-ordures. Que faire d'autre ? Dire une messe ? »
Michel Houellebecq, Les particules élémentaires
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