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22/04/2025

Le disque éclatant du soleil

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« Isao aspira profondément et ferma les yeux en se caressant doucement l’estomac de la main gauche. Saisissant le couteau de la droite, il en appuya la pointe contre son corps et la guida vers le bon endroit du bout des doigts de l’autre main. Puis, d’un coup puissant du bras, il se plongea le couteau dans l’estomac.
À l’instant où la lame tranchait dans les chairs, le disque éclatant du soleil qui montait explosa derrière ses paupières. »

Yukio Mishima, Chevaux échappés

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Le secret bien gardé du faux résistant : Sartre l'Imposteur

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21/04/2025

Antifascisme prétextuel et de mauvaise foi

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« Une bonne partie de l'antifascisme d'aujourd'hui, ou du moins ce qu'on appelle antifascisme, est soit naïf et stupide soit prétextuel et de mauvaise foi. En effet elle combat, ou fait semblant de combattre, un phénomène mort et enterré, archéologique qui ne peut plus faire peur à personne. C'est en sorte un antifascisme de tout confort et de tout repos. Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé la société de consommation, définition qui paraît inoffensive et purement indicative. Il n’en est rien. Si l’on observe bien la réalité, et surtout si l’on sait lire dans les objets, le paysage, l’urbanisme et surtout les hommes, on voit que les résultats de cette insouciante société de consommation sont eux-mêmes les résultats d’une dictature, d’un fascisme pur et simple. »

Pier Paolo Pasolini, Écrits corsaires

 

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Un acte pur, décisif

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« Si nous continuons à regarder sans rien faire, ciel et terre ne se rejoindront jamais. Pour que ciel et terre se rejoignent, il faut un acte pur, décisif. Afin d’accomplir une action aussi résolue, il faut risquer sa vie, sans du tout songer pour soi-même à gagner ou à perdre. Il faut se transformer en dragon, déchaîner l’ouragan et, déchirant les nuées sombres amoncelées, s’élever dans le ciel bleu azur. »

Yukio Mishima, Chevaux échappés

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Samuel Fitoussi : Pourquoi les intellectuels se trompent...

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14/04/2025

Ce qui conviendra à notre terroir prendra racine ; le reste se détruira de soi-même..

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« S’il est un pays qui soit ignoré et méconnu de tous les autres pays lointains ou limitrophes, c’est bien la Russie. Pour ses voisins de l’Ouest, nulle Chine, nul Japon ne furent jamais enveloppés d’un plus grand mystère.

(…)

La Russie est ouverte à tous les Européens ; les Russes sont là, à portée des investigations occidentales, et pourtant le caractère d’un Russe est peut-être plus mal compris en Europe que le caractère d’un Chinois ou d’un Japonais. La Russie est, pour le Vieux Monde, l’une des énigmes du Sphinx.

(…)

Quand il s’agit de la Russie, une imbécillité enfantine s’empare de ces mêmes hommes qui ont inventé la poudre et su compter tant d’étoiles dans le ciel qu’ils croient vraiment pouvoir les toucher. Cela se manifeste aussi bien pour des vétilles qu’au cours de savants travaux destinés à faire connaître l’importance et l’avenir de notre patrie. Cependant on a dit quelques choses exactes sur nous : on a constaté que la Russie se trouve située entre tels et tels degrés de latitude et de longitude, qu’elle abonde en ceci ou cela et qu’elle renferme des régions où l’on voyage dans des traîneaux attelés de chiens. En plus de ces chiens, on sait qu’il y a en Russie des hommes très bizarres, constitués comme les autres hommes et pourtant ne ressemblant à personne. Ils tiennent à la fois de l’Européen et du Barbare. On sait que notre peuple est assez ingénieux, mais qu’il manque de génie propre : qu’il est très beau ; qu’il vit dans des cabanes de bois nommées isbas, mais que son développement intellectuel est retardé par les paralysantes gelées hivernales. On n’ignore pas que la Russie encaserne une armée très nombreuse, mais on se figure que le soldat russe, simple mécanisme perfectionné, bois et ressort, ne pense pas, ne sent pas, ce qui explique son involontaire bravoure dans le combat. (…)

Il est admis que ce pays a possédé un empereur, un certain Pierre, surnommé le Grand, monarque non dénué de capacités, mais à demi civilisé et dévoré de passions sauvages. Un Genevois le sortit de sa barbarie primitive, en fit une sorte d’homme d’esprit et lui suggéra de créer une marine, de forcer ses sujets à se raser et couper leurs caftans trop longs. L’effet du rasoir surtout fut merveilleux : une fois glabres, les Russes devinrent très vite quelque chose comme des Européens.

Alors il [le visiteur français, après s’être rendu à Saint-Pétersbourg] se décide à étudier la Russie à fond et part pour Moscou. Là, il contemple le Kremlin, devient rêveur en songeant à Napoléon, apprécie fort notre thé, loue la beauté et l’apparence de santé de notre peuple, tout en s’affligeant de la corruption prématurée et en déplorant l’insuccès de la culture européenne, trop vite introduite.

Comment pourraient-ils nous deviner, nous autres Russes, qui sommes parfois des énigmes pour nous-mêmes ? En Russie, les “Occidentaux” ne font-ils pas tout au monde pour être inintelligibles aux “Slavophiles”, qui ne tiennent pas plus à être compris des “Occidentaux ?

Il y a encore une très bonne raison qui explique que nous ne pouvons être compris des Européens. C’est tout simplement que nous ne sommes pas des Européens, bien que nous nous donnions obstinément pour tels. Mais maintenant, cette civilisation [européenne] a donné tout ce qu’elle pouvait donner, et nous cherchons de nouvelles forces dans le sol natal. Il importe peu que le nombre de Russes cultivés soit restreint ; ce qui est beaucoup plus sérieux, c’est que le rôle de la civilisation européenne a pris fin en Russie. Nous allons à une autre culture et avons conscience du besoin que nous éprouvons d’un développement dans un sens nouveau. Le principal est que nous en ayons conscience. La civilisation européenne n’a apporté chez nous qu’un élément nullement prépondérant, utile, certes, mais incapable d’altérer notre substance originelle.

Oui, nous croyons, dirai-je, que la nation russe est un phénomène extraordinaire dans l’histoire de l’humanité. Le caractère des Russes diffère à tel point de toutes les autres nations européennes, que leurs voisins sont vraiment dans l’impossibilité de les comprendre.

Oui, Messieurs les étrangers, si le rôle de la Russie n’est pas, précisément, d’attendre que votre évolution soit achevée, que votre cycle de civilisation soit révolu, tout en conciliant vos idées contradictoires, en les convertissant en idées humaines – et alors de marcher vers l’action, une action large, nouvelle, encore inconnue dans l’histoire, en vous entraînant tous à sa suite ?

N’est-ce pas de nos jours que nous nous sommes nous-mêmes injuriés, et mis à part des Européens en nous réclamant de notre origine slave parce que nous ne pouvions devenir de vrais européens ?

Vous nous demandez avec étonnement : “Mais où est donc votre fameux développement ? En quoi consiste votre progrès ? On n’en voit guère.” Est-il difficile de répondre : “On le voit très bien : c’est vous qui ne le voyez pas ? N’est-il pas suffisant qu’il existe dans l’esprit de tout un peuple ?”

Vous voulez répandre l’instruction dans le peuple, c’est-à-dire lui apprendre, à ce peuple, la civilisation européenne que vous déclarez ne pas convenir à vous-mêmes ? Vous voulez européaniser le peuple ?

Pourquoi, répondrons-nous, la culture européenne donnerait-elle dans un sol tout différent les mêmes résultats qu’en Europe ? Notre pays ne ressemble à aucun autre, à aucun point de vue. Ce qui conviendra à notre terroir prendra racine ; le reste se détruira de soi-même.

(…)

Nous sommes de nous-mêmes retournés au sol natal. Nous avons à la fois honte de notre oisiveté en la comparant à l’activité prodigieuse des nations européennes, et compris que nous n’avions rien à faire sur les brisées des Européens. »

Fiodor Dostoïevski, Journal d’un écrivain

 

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09/04/2025

Racisme antiblanc : l'enquête accablante d'un journaliste - François Bousquet

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31/03/2025

La Fascisme

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20/03/2025

Plan Social Secret...

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Le bonheur de l'imposture

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02/03/2025

"La guerre, c’est avant tout un chef et des objectifs politiques !"

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Mon ami Laurent Schang sort un nouveau livre...

 

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24/02/2025

L'abondance de l'épicerie

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16/01/2025

L'homme moderne...

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14/01/2025

Intramuros

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13/01/2025

Comme une prêtresse de l'amour...

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« Elle m'apparut ; gracieuse et sacrée comme une prêtresse de l'amour ; tissée de lumière et de parfum, délicate, immatérielle ; au-dessus d'un sourire empreint de calme et de céleste bonté, de grands yeux inspirés trônant avec une majesté divine et, comme les nuages autour du soleil levant, des boucles dorées, soulevées par le vent printanier, auréolant son front. »

Friedrich Hölderlin, fragment, in Oeuvres, Bibliothèque de - La Pléiade

 

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Etrange amour...

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« Qui suis-je ? Qui étais-je ? Je ne trouverai jamais ma nuit. C’est moi que je prie, c’est moi qui m’exauce. Dieu dans sa haine nous a tous laissés libres. Mais il nous a donné la soif pour que nous l’aimions. Je ne puis lui pardonner la soif. Mon cœur est vierge, rien de ce que je conquiers ne me possède ! On ne connaîtra jamais de moi-même que ma soif délirante de connaître. Je ne suis que curieux. Je scrute. J’explore. La curiosité c’est la haine. Une haine plus pure, plus désintéressée que toute science et qui presse les autres de plus de soins que l’amour – mais qui les détaille, les décompose. Me suis-je donc tant appliqué à te connaître, Anne, ai-je passé tant de nuits à te rêver, placé tant d’espoir à percer ton secret indéchiffrable, et poussé jusqu’à cette nuit tant de soupirs, subi tant de peines, pour découvrir que mon étrange amour n’était qu’une façon d’approcher la mort ? »

Jean-René Huguenin, La côte sauvage

 

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Nous laisser hanter

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"Je t'aime" !

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12/01/2025

Deux solitudes...

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Une joie atrocement violente et sincère

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« Elle s'est déshabillée dans le noir, puis elle a sauté sur moi, comme prise de panique, mais ce n'était pas de la panique, c'était une joie atrocement violente et sincère. Je connais pas mal de filles, mais elles m'embêtent souvent, parce qu'elles répriment souvent leur plaisir à cause d'une curieuse vanité, ou parce qu'elles calculent tranquillement pour elles-mêmes leur plaisir, elles expriment leur plaisir parcimonieusement comme des chats, elles traduisent le langage du sexe dans le langage sans intérêt de l'esprit, elles lancent des formules romantiques qui sont complètement à côté de la plaque.

Mais cette quadragénaire était la plus féminine de toutes mes rencontres. Elle s'était fondue dans l'obscurité, comme la Voie lactée dans le ciel d'une nuit d'été, en dégageant une vague lumière laiteuse. Au milieu des sanglots, elle a pris mon visage plusieurs fois, comme dans un délire. Quand elle s'est assurée que j'étais bien là, elle m'a chuchoté d'une voix à peine audible : "Ryôsuke..."

À cause de la dope, je m'en moquais et je la caressais encore plus intensément. Elle a peut-être répété ce prénom masculin quatre ou cinq fois. Puis, comme pour vérifier ce nom, elle vérifiait ma peau. »

Yukio Mishima, Une matinée d'amour pur

 

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11/01/2025

L'enfance...

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10/01/2025

Diabolisme...

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09/01/2025

Grâces

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31/12/2024

Relâchement général...

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17/12/2024

Dire...

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