09/04/2018
Le Carême est terminé...
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08/04/2018
Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » (Luc 24 : 5)
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07/04/2018
Crasseux Krasny... Piteux Plenel...
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L'UNEF contre l'élitisme... on comprend pourquoi...
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Totalitarisme...
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06/04/2018
Il y eut des ténèbres sur toute la terre
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« Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Il appelle Elie. Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient: Laisse, voyons si Elie viendra le sauver. Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit. » (Matthieu 27 : 45-50)
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La Gauche et son sens de la Vertu...
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05/04/2018
Irresponsables...
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04/04/2018
La véritable division...
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03/04/2018
Evolution Pédagogique...
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02/04/2018
Une petite histoire, de préférence sentimentale, sans ambition excessive, dans laquelle s'agitent quelques leurres
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Le système qui consiste à faire passer un produit pour de la littérature de qualité engendre une esthétique. Cela fonctionne sur un système de reconnaissance, de défamiliarisation limitée, de surprise prévisible. Plusieurs facteurs permettent au lecteur de se repérer. D'abord, le produit, quel qu'en soit le genre, doit s'appeler roman. Il semble acquis, dans les maisons d'édition, que la littérature, c'est le roman, c'est-à-dire une petite histoire, de préférence sentimentale, sans ambition excessive, dans laquelle s'agitent quelques leurres appelés "personnages". Dans ses Leçons américaines, Calvino dit que "la littérature ne peut vivre que si on lui assigne des objectifs démesurés". S'il a raison, elle agonise.
En second lieu, cette littérature "de qualité", qui fait les "coups" et les prix, adopte fréquemment des formes de représentation plus ou moins dérivées du réalisme qui triomphe dans la littérature de grande consommation, sous la forme flasque de la psychologie d'alcôve. Le même roman de divorces et d'adultères, à peu près, dont se régalaient déjà les petits-bourgeois de la Belle Époque. Les problèmes de couples inondent les librairies. Dan Franck a fait un malheur, il y a quelques années, avec "La Séparation". On demande du jardin secret. Le roman exotique ou historique, autre réalisme abâtardi, exploite les inépuisables ressources offertes par l'Inde, l'Egypte ancienne, la marine à voile ou le Sud des États-Unis. Dans les deux cas, le réalisme se confond avec le folklore, collectif ou individuel. La personne, l'espace, le temps y sont considérés comme des réserves d'exotisme à exploiter. Le monde réel est un vaste parc d'attractions. Ce réalisme donne comme loi naturelle le mythe selon lequel un individu (ou une société) est un contenu, un fonds dans lequel il suffit à la littérature de puiser. Sartre appelait cela avec mépris "les corps simples de la psychologie". Le réalisme n'est pas réaliste. Le résultat est parfois distrayant, parfois navrant. Littérairement, cela donne quelque chose comme un éditorial de "Elle" ou un article de fond de "Marie-Claire", plus le courrier du cœur et éventuellement l'article culturel : "Un week-end à Athènes", mais en deux cent cinquante pages.
Si, dans ce que l'on donne pour de la littérature plus novatrice, cette forme de représentation subit quelques distorsions, il apparaît néanmoins comme obligatoire que le récit, aussi fictif soit-il, paraisse plus ou moins "vécu", et donne ainsi une garantie d'authenticité. Il y a d'infinies variantes de la garantie d'authenticité: la confession sincère et brutale ; le souvenir de famille ; la sensation finement observée ; la peinture des gens authentiques; le corps, le viscéral. Ainsi, le lecteur sait où il est, et peut se convaincre que l'auteur parle vrai. En outre, l'effacement contemporain des frontières entre roman et autobiographie, qui a donné naissance à des genres hybrides tels que l' "autofiction", favorise l'équivoque, et l'identification émotionnelle du récit à la personne de l'écrivain. Il est dès lors plus facile d'écouler le produit, quelle que soit sa qualité, en mettant en scène habilement l'auteur, en créant quelque scandale.
Une grande partie de la littérature d'aujourd'hui peut se ranger dans la catégorie "document humain". N'importe quoi est bon, suivant l'idéologie moderne de la transparence et de l'individualisme. Les confidences de M. Untel sont intéressantes par nature, parce que Untel est intéressant dans sa particularité. C'est l'idéologie des jeux télévisés, de la publicité, des reality show, de Loft story et des ouvrages d'Annie Ernaux. La plupart du temps, dans tous ces genres, le résultat est accablant, et sert pour l'essentiel à se rencogner dans le confort de la médiocrité, dans un narcissisme à petit feu, qui n'a pas même l'excuse de la démesure. Pour engendrer autre chose, la confession exige une stature humaine dont ceux qui la pratiquent sont fréquemment privés. Reste cette excuse de la médiocrité: la sincérité. »
Pierre Jourde, La littérature sans estomac
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Y'a des gens, faut pas aller chier dans leur jardin...
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01/04/2018
Brésil, sanglant Brésil !
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Au Brésil, cet Eldorado multiculturel et multi-ethnique... 7 homicides par heure !
Et ceci n'est pas un Poisson d'Avril...
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31/03/2018
Le Bien Vivre Ensemble...
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30/03/2018
Heidegger prit une bêche...
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« Sartre a eu le mérite de rajeunir la conception des gnostiques. L'être est habité par le non-être ; il n'est pas pur, il est corrompu par un noyau ténébreux par un ver rongeur, par une cellule cancéreuse qui le mine, l'obligeant à sortir de lui-même, à se traduire au dehors, à se souiller, - à la manière d'un dieu du Mal éternellement vainqueur d'un dieu du Bien [...]
À mon sens, Heidegger n'était pas le frère, mais le contraire de Sartre. Si Sartre avait pris le parti de l'absurde, Heidegger avait pris le parti du mystère [...]
Heidegger m'emmena à une lieue de Fribourg pour visiter sa maison de campagne [...]
C'était en hiver : je ne vis d'abord qu'un champ de neige. Heidegger prit une bêche : peu à peu, l'on vit apparaître la cheminée de la hutte, puis son toit, puis la hutte. C'était, me disait-il, la méthode du philosophe, qui doit bêcher sans cesse, qui doit creuser le dur réel des mots, des destins, des moments et des choses, - afin d'en faire surgir ce noyau, qui est l'être [...]
Le devoir du philosophe, comme celui de l'artiste et du grand amoureux, est d'écouter battre le cœur de l'être, cette pulsation sourde, de la faire entendre aux autres. Comme on était loin du néant ! Sartre habitait la rive inverse. Heidegger et Sartre, je les imaginais se tenant la main comme les morts dont parle Virgile, et qui sont séparés par un abîme. »
Jean Guitton, L'absurde et le mystère
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Bientôt une nouvelle ligne de métro près de chez vous...
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29/03/2018
Le dieu Odin se réveille
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« Ces bourgeois feraient bien de s’inquiéter : tôt ou tard, la violence qui tourbillonne dans le pays s’abattra sur eux, sans faire de quartier et sans aucune pitié. Elle brûlera leurs beaux meubles anciens, leurs tapis d’Orient, leurs services à thé déjà ébréchés par l’hypocrisie. Le capitalisme commence à mourir. Le capitalisme mourra. Le capitalisme est déjà mort. Il y a dans l’air une hystérie féroce, il suffit d’observer la haine entre le personnes, les jalousies, les valeurs infiniment mesquines qui déchaînent des haines plus mesquines encore. En Occident, quelque chose alimente la haine : haine à l’université, au théâtre, entre les jeunes de gauche et de droite, dans la musique rock, chez les auto-stoppeurs, dans le sexe, dans les films. Haine devant une tasse de café et haine durant les fêtes d’anniversaire. Haine dans les églises et haine sur les terrains de football. Notre haine qui êtes aux cieux, donnez-nous aujourd’hui notre haine quotidienne. Le dieu Odin se réveille. Le dieu des tempêtes et de la ruse voit se lever un jour nouveau pour sa rage incendiaire. »
Alberto Garlini, Les noirs et les rouges
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De l'art décadent
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« Les personnes qui bavardaient à mi-voix dans l’élégant bar sont faites d’une substance humaine complètement différente de la sienne : bourgeois xénophiles, pacifistes lâches, défaitistes, pessimistes, antisportifs, sédentaires et inféconds. Ce soir, au Théâtre de l’Opéra, on joue une nouvelle mise en scène de "Allez hop", dix ans après son succès vénitien : musique dodécaphonique de Luciano Berio illustrant une pantomime signée par Italo Calvino. En d’autres termes : de la musique insensée par-dessus des gestes insensés. De l’art décadent qui satisfait un stérile besoin de stimuli forts chez une classe intellectuelle moribonde. Tout le contraire de ce qu’exige un guerrier. »
Alberto Garlini, Les noirs et les rouges
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Consume, Obey, Conform, Watch Television...
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28/03/2018
Paris (France)... 2018 !
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Assis dans les tribunes d’un stade métaphysique et indifférent au cours du destin
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« Stefano ne se sent pas intimidé par ces regards. Il parle la même langue qu’eux, l’italien, il partage leur histoire, mais il porte en lui la révolution, les bruits de la province et la chaleur pulsante des poings. Il n’est pas encore habitué à se considérer comme un soldat politique. Il s’agit d’un état d’âme nouveau, surprenant, qui ne s’est cristallisé que quelques semaines auparavant, durant les affrontements de Valle Giulia. Là-haut, dans le Frioul et dans la torpeur de sa chambre, en pensant aux héros il voyait un mélange de charges de cavalerie et de tempêtes d’acier, de lances pointues et de soudaines percées sur le front russe. Des gestes inutiles qui se concluaient par une glorieuse défaite. Mais à présent l’héroïsme a un son différent, plus aigu et lointain. La tentation de la mort est toujours la même, un abîme sourd qui aspire les désirs, une force impersonnelle, comme si l’on pouvait être spectateur de sa propre vie, assis dans les tribunes d’un stade métaphysique et indifférent au cours du destin.
Mais, à l’épreuve du feu, ce merveilleux 1er mars, tandis que les matraques des C.R.S. s’abattaient sur son dos, qu’il sentait près de lui la chaleur de la Jeep renversée et en flammes, tout le reste a changé. Les pulsions vitales – honneur, fierté, courage, fidélité – s’étaient mises d’un coup à converger paisiblement vers un centre. Elles ne pouvaient plus s’user sous l’effet d’un incontrôlable besoin d’agir. C’étaient des planètes qui tournaient autour du feu solaire, suivant des orbites ordonnées. Et c’est ça, seulement ça, qui vous fait sentir que vous êtes un guerrier. »
Alberto Garlini, Les noirs et les rouges
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Corriger le regard
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« Dans ces années-là, tout le monde était prêt à mourir, c’était la base sur laquelle on travaillait.
Les Tibétains célèbrent les funérailles du ciel. Ils démembrent le corps du défunt et le donnent en pâture aux vautours. C’est une longue cérémonie, un abattage extrêmement raffiné. À la fin, il ne reste que les os, parfaitement propres. À genoux dans la maisonnette, Stefano faisait penser au vol de vautours rassasiés, aux larges cercles noirs dans le ciel de l’Himalaya.Les grands sages aryens. Il existe une autre vision du monde. Les mains couvertes de sang aident à corriger le regard. »
Alberto Garlini, Les noirs et les rouges
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Non à la Haine !
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27/03/2018
Cette colère trempait leurs âmes
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« Ils étaient fous et ils le savaient. La colère accumulée sous l'effet des tromperies, des morts et du dégoût face à la société dégueulasse qui les entourait, cette colère trempait leurs âmes. Dépositaires d'une foi absolue, ils étaient prêts à tout pour l'honorer, à une époque où personne ne renonçait à rien. Tout homme désirait un emploi, un salaire, une molle vie de famille. Eux affrontaient la mesquinerie de l'existence à visage découvert. Sachant qu'ils perdraient tout et indifférents à cette perte. »
Alberto Garlini, Les noirs et les rouges
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Dessin de Maternelle 2018
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