Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/04/2012

L'état d'insatisfaction qui est leur loi

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Cette idée positive que les femmes se font du bonheur, et cette exigence qu'elles ont vis-à-vis de lui, viennent sans doute de l'état d'insatisfaction qui est leur loi. Oh! ce n'est pas que toutes les femmes soient des martyres. Néanmoins, lorsqu'on pense à la condition des sexes dans la société, pour les femmes on pense plutôt malheur, pour les hommes on pense plutôt embêtements. Il y a dans le mariage musulman, tel qu'il est célébré à Alger, une coutume saisissante. La coiffeuse s'avance vers les jeunes mariés et verse de l'eau de jasmin dans les deux mains réunies de la mariée;le mari se baisse et boit cette eau; la coiffeuse procède de même pour le mari, mais lorsque la mariée se prépare à boire dans les mains du mari, celui-ci ouvre les mains et le liquide s'échappe. Voilà une coutume atroce : il est posé en principe que l'homme doit être heureux, et que la femme ne doit pas l'être. Il y a dans ce geste de la petite fille qui se penche pour boire l'eau, et à qui son époux la refuse, quelque chose qui fait frissonner. Il est bien sûr que c'est ici le monde musulman, et qu'en Europe le malheur de la femme n'est pas posé à l'avance comme un principe sacré. Mais enfin, en Europe même, alors que la femme fait son bonheur du bonheur de l'homme, les hommes ne s'occupent guère de rendre les femmes heureuses.

[…] Le rêves naissent de l'insatisfaction : quelqu'un de comblé ne rêve pas (ou ne rêve que de façon concertée s'il est un artiste). Ou rêve-t-on au bonheur (même les hommes)? Dans les taudis, dans les hôpitaux, dans les prisons. La femme rêve au bonheur, et y réfléchit, parce qu'elle ne l'a pas. Si l'homme souffre par la femme, il a tout le reste pour se consoler. Mais elle, quoi? Une femme ne peut jamais se réaliser complètement : elle dépend trop de l'homme. Aussi rêve-t-elle sans cesse à ce qui lui est impossible. Une poétesse a écrit un livre sous le titre "Attente"; c'était un titre aussi féminin que nos "Quatorze jours de bonheur". Une femme attend toujours, avec espoir jusqu'à un certain âge, sans espoir au delà. Ce rêve propre à la femme, l'homme ne le comprend pas. Il l'appelle naïveté, exaltation, romanesque, bovarysme, toujours avec une nuance de supériorité et de dédain; il a un mot plus méprisant encore : vague à l'âme. Qu'une femme avoue qu'elle est heureuse, un homme lui dira que c'est de l'exhibitionnisme. Qu'elle chante toute la journée, un homme dira :"je crois qu'elle est un peu simple d'esprit" ; pour lui, elle ne saurait être heureuse, sans être simple.

[…] Cette conception féminine du bonheur subit le sort de toutes les conceptions féminines : elle n'intéresse pas l'homme. L'homme ne s'intéresse pas à la femme quand ses sens sont satisfaits, et c'est une des tragédies de la vie d'une femme, le jour où elle en prend conscience pour la première fois. La femme ennuie ou agace l'homme aussitôt qu'il ne jouit plus d'elle, comme la cigarette dont nous aspirions avec plaisir la fumée il y a un instant, cette même fumée nous incommode lorsqu'elle sort d'une cigarette aux trois quarts consumés, que nous avions posée pour ne plus la reprendre.

[…] La femme est faite pour un homme, l'homme est fait pour la vie, et notamment pour toutes les femmes. La femme est faite pour être arrivée, et rivée; l'homme est fait pour entreprendre, et se détacher : elle commence à aimer, quand, lui, il a fini; on parle d'allumeuses, que ne parlent-on plus souvent d'allumeurs! L'homme prend et rejette; la femme se donne, et on ne reprend, ou on reprend mal, ce qu'on a une fois donné. »

Henry de Montherlant, Les jeunes filles

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

03/04/2012

Ornette Coleman : When will the Blues leave

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

 

Ornette Coleman

14:44 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

On gagne en humilité. On s'efface.

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

 

Je reste de plus en plus interdit devant le journal que je tiens et ne donne pas à lire ici. Les mots ne viennent pas et lorsqu'ils viennent ils ne disent pas grand chose de mon aventure intérieure. Le paradoxe est que ce qui me brûle de l'intérieur ne brille pas forcément à l'extérieur. On gagne en humilité. On s'efface. On cherche à rattraper de sa vie ce qui est rattrapable et la moindre correction s'avère importante mais silencieuse. Les conquêtes se passent sans éclat. Cela me convient.

 

11:29 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Là où tout est permis s’implante tout d’abord l’anarchie, puis un ordre plus sévère

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Les adversaires n’attendent pas de quartier l’un de l’autre, et cette opinion, la propagande la renforce encore. C’est ainsi que, l’hiver dernier, un traîneau chargé d’officiers russes passa par erreur dans les lignes allemandes. A l’instant même où ils s’en aperçurent, les Russes firent éclater au milieu d’eux des grenades à main. Quoi qu’il en soit, on fait toujours des prisonniers, aussi bien pour se procurer de la main-d’oeuvre que pour attirer des déserteurs. Mais les partisans restent complètement à l’écart des lois de la guerre – dans la mesure où il est encore permis d’en parler. Semblables à des hordes de loups, ils sont traqués dans leurs forêts pour y être exterminés jusqu’au dernier. J’ai appris ici des choses qui relèvent purement et simplement de la zoologie.
Sur le chemin du retour, j’y réfléchissais encore. Dans ces régions s’avère une pensée que j’avais déjà examinée sous différents aspects : là où tout est permis s’implante tout d’abord l’anarchie, puis un ordre plus sévère. Celui qui tue son adversaire selon son bon plaisir ne peut pas, non plus, attendre de pardon ; ainsi se forment de nouvelles règles de combat, beaucoup plus dures. Théoriquement, cela semble tentant, mais en pratique, on ne peut éluder le moment où il faut lever la main sur des hommes sans défense. Une telle chose n’est possible, de sang-froid, que dans un combat avec des bêtes, ou dans des guerres menées entre athées. Dans ce cas, la Croix Rouge n’est plus qu’un objectif spécialement visible. »

Ernst Jünger, Notes du Caucase, in "Premier journal parisien"

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

02/04/2012

Miles Davis : Nuit Sur Les Champs-Elysées

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

 

 

Miles Davis

15:00 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L'immanence qui transcende

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

 

Tout chrétien qui ne s'inscrit pas dans la perspective de la Fin du Monde et dans l'attente du Retour du Christ dans toute sa Gloire n'est pas chrétien. Il rabaisse la Parole de Dieu à un simple formulaire moral, une loi de référence, un projet éventuellement social inspiré par l'abbé Pierre et soeur Emmanuelle. La transcendance sensée rénover la friabilité du monde est rabaissée dans une immanence refermée sur elle-même. Tout le contraire du Saint Verbe qui, par l'INCARNATION, s'est rendu immanent afin de transcender la chair pour, non pas l'anéantir ou la rabaisser, mais l'accomplir dans un Corps Glorieux et Saint.

 

10:18 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La presse

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Le Journal au lieu d’être un sacerdoce est devenu un moyen pour les partis ; de moyen, il s’est fait commerce ; et comme tous les commerces, il est sans foi ni loi. Tout journal est, comme […] une boutique où l’on vend au public des paroles de la couleur dont il les veut. S’il existait un journal des bossus, il prouverait soir et matin la beauté, la bonté, la nécessité des bossus. Un journal n’est plus fait pour éclairer, mais pour flatter les opinions. Ainsi, tous les journaux seront dans un temps donné, lâches, hypocrites, infâmes, menteurs, assassins ; ils tueront les idées, les systèmes, les hommes, et fleuriront par cela même. Ils auront le bénéfice de tous les êtres de raison : le mal sera fait sans que personne en soit coupable. »

Honoré de Balzac, Les illusions perdues

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

01/04/2012

Le consentement dans la Joie

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

 

Nous avons tous reçu la vie sans l'avoir demandée, il nous faut donc travailler au consentement dans la Joie, puisque quoi qu'on en dise, tout est cadeau et peut devenir bénédiction.

 

22:18 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Offense

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo

18:20 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Lambchop : Gone Tomorrow

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

Belle chanson, superbe orchestration de cordes... à écouter jusqu'au bout. 

 

Lambchop

16:20 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L’urbanisation contemporaine est essentiellement décentralisation et dé-localisation

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Le phénomène contemporain de l’urbanisation ne peut pas se penser dans l’opposition entre ville et campagne, ni comme passage d’un "monde rural" à un "monde citadin", mais disparition des deux dans leur fusion et leur indifférenciation. L’urbanisation contemporaine du monde constitue un phénomène nouveau, irréductible à la ville ancienne ; sa caractéristique la plus immédiate est précisément la suppression de la limite : la ville cesse d’être une entité spatiale bien délimitée, et se métastase indéfiniment dans ses territoires environnants. La question de la définition de la ville est d’ailleurs devenue une question insoluble, et il a fallu au XXè siècle créer des termes nouveaux tels "conurbation", "agglomération" ou "mégapole", pour désigner ces réalités nouvelles : la définition est alors toujours artificielle, et doit introduire des distinctions administratives au sein d’un continuum urbain qui se développe indépendamment d’elles ; la part du centre dans l’ensemble de la zone de peuplement se réduit ainsi sans cesse, au profit d’un accroissement continu de la banlieue. L’urbanisation du monde n’est donc pas en réalité une généralisation du modèle de la ville, mais une extension à l’infini de la banlieue, phénomène urbain majeur de notre époque, dans lequel il faut intégrer la prolifération massive du bidonville (Le constat de l’urbanisation contemporaine du monde doit tenir compte du fait que plus du tiers des citadins vit aujourd’hui en réalité dans des bidonvilles : plus de 920 millions d’hommes vivaient dans des bidonvilles en 2001, plus de 1 milliard en 2007 ; ils seront selon les projections 1,4 milliard en 2020).

Ce processus s’avère fondamental en ce qu’il met à nu la véritable nature de l’urbanisation du monde, qui n’est plus installation de l’homme dans le site de la ville, c'est-à-dire dans un centre, un pole à partir duquel le monde puisse se déployer et faire sens. La banlieue se définit par l’absence de pole, elle est un espace urbain qui a rompu les amarres avec son ancien centre sans pour autant se reconstituer elle-même à partir d’un centre. La ban-lieue est bannie de tout lieu, elle est le bannissement même du lieu (le mot "banlieue" désigne originairement le territoire d’environ une lieue autour d’une ville sur lequel s’étendait le ban, c'est-à-dire la loi du suzerain : mais la banlieue contemporaine se définit au contraire à la fois par son extension indéfinie, sur des dizaines de lieues, et par son indépendance par rapport à la loi du centre. D’où cette interprétation, fausse quant à l’étymologie mais vraie quant au sens), elle n’est pas site, mais zone, c'est-à-dire étendue urbaine non aménagée : la banlieue est hors-lieu, dé-centréen dé-localisée – elle est l’apolis redoutée par Sophocle. Le règne de l’urbain est en réalité la mort de la ville ; c’est la conclusion que Françoise Choay a tiré de sa longue réflexion sur l’urbanisme contemporain : "Nous assistons à la dédifférenciation et à l’effacement du type d’agglomération que l’Occident a appelé ville et dont, en dépit de ses banlieues, la métropole de la seconde moitié du XXè siècle fut le dernier avatar. Support mouvant se sociétés mobiles, cet espace indifférencié qui refuse centrement et circonscription, demeure inassumé par ses producteurs, méconnu tant par ceux qui le peuplent que par les analystes professionnels" (F. Choay, "Le règne de l’urbain et la mort de la ville", Pour une anthropologie de l’espace, Paris, 2006, p. 165 sq.). La technique est originairement production et configuration de lieu, de ces lieux ainsi édifiés et bâtis ont pris le nom de ville, mais l’urbanisation contemporaine est essentiellement décentralisation et dé-localisation, elle est un zonage à l’infini qui n’institue plus de lieux mais étend de l’espace. »

Jean Vioulac, L’époque de la technique. Marx, Heidegger et l’accomplissement de la métaphysique

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

31/03/2012

Jack Sour

=--=Publié dans la Catégorie "Festoyons... Buvons la coupe..."=--=

 


Cliquez sur la photo

23:54 Publié dans Festoyons... Buvons la coupe... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quand ils disent "à la maison" ou "chez nous", ce n’est pas qu’ils pensent à une quelconque tache de couleur sur la carte

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Voilà qu’ils en viennent au pays. C’est leur grand thème de conversation numéro deux. Comme d’autres divisent l’univers entre la vie et l’écriture, la clarté et la ténèbre, le bien et le mal, le beau et le laid, ils divisent leur univers entre la guerre et le pays. Quand ils disent "à la maison" ou "chez nous", ce n’est pas qu’ils pensent à une quelconque tache de couleur sur la carte. Le pays, c’est le coin où ils jouaient étant enfants, le gâteau du dimanche que la mère a mis au four, la petite chambre sur le derrière, les gravures au-dessus du divan, un rayon de soleil par la fenêtre, le jeu de quilles chaque jeudi que Dieu fait, la mort dans son lit avec nécrologie dans les journaux, cortège funèbre et hauts-de-forme dodelinant derrière. Le pays n’est pas un slogan : ce n’est qu’un petit mot modeste, mais c’est aussi la poignée de terre où leur âme s’enracine. L’Etat, la nation sont des concepts flous, mais ils savent ce que pays veut dire. Le pays, c’est le sentiment que la plante est capable d’éprouver. »

Ernst Jünger, La guerre comme expérience intérieure

23:15 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Déchiffrer

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

 

Je tente de déchiffrer, au milieu de ma vie, ce que Dieu, peut-être,me dit. Et je ressens, en parallèle, toute la souffrance insupportable du monde ainsi que toute sa confusion. Assis dans ma nuit à chercher des mots qui ne viennent pas pour les inscrire ici et dire le Mal qui se répand dans les âmes et les coeurs, imperceptiblement, vicieusement, avec délicatesse, pour n'attirer aucune attention et cacher ses intentions, au point que lorsqu'il sera pleinement et entièrement installé jusque sur le Trône du Monde lui-même, ou tout au moins son ersatz qu'il aura pris la peine de s'aménager avant, personne n'y prendra garde à part les pauvres fous qui prient et qui veillent. Ces derniers ne seront pas surpris mais ils seront la risée du Grand Nombre avant que d'en devenir sujet de haine sans concession.

Je sens tout ceci clairement mais cependant c'est confusément que je m'éprouve moi-même face à Dieu lui-même, ou est-ce Dieu que j'éprouve mal, puisque je parle de confusion ?

18:26 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Je subsiste de la crise qui est la mienne

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

 

J'ai le corps épuisé et, donc, l'âme aussi, l'esprit exsangue. Je n'ai pas accès aux richesses du jardin. Je guette une brèche afin de m'y engouffrer mais les entrées sont closes et demeurent secrètes. Il me manque la rigueur pour être. Je subsiste de la crise qui est la mienne. Je survis et me détourne de tout.

15:55 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

30/03/2012

L'Oeuvre au Noir

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

 

L'être en acte est la matière du devenir. Oeuvre au noir pour faire surgir le diamant en soi et devenir ce que l'on est en puissance étouffée et retenue. L'être désire la Puissance et la Puissance est Vie. Il ne tient qu'à peu de choses pour que l'on bascule vers l'Ombre ou pour que l'on tende vers la Lumière. La Puissance en soi n'est pas néfaste mais l'oeuvre au Noir qui la fait advenir peut l'être.

15:45 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Pessimisme et optimisme sont depuis longtemps devenus ridicules

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« L’obscurcissement du monde, la fuite des dieux, la destruction de la terre, la grégarisation de l’homme, la suspicion haineuse envers tout ce qui est créateur et libre, tout cela a déjà atteint, sur toute la terre, de telles proportions, que des catégories aussi enfantines que pessimisme et optimisme sont depuis longtemps devenues ridicules. »

Martin Heidegger, Introduction à la Métaphysique, GA 40

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (3) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/03/2012

Le monde est p'tit, la terre est ronde...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 

20:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Un geste citoyen

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Quand la classe dominante prend la peine d’inventer un mot ("citoyen") employé comme adjectif, et d’imposer son usage, alors même qu’il existe, dans le langage courant, un terme parfaitement synonyme (civique) et dont le sens est tout à fait clair, quiconque a lu Orwell comprend immédiatement que le mot nouveau devra, dans la pratique, signifier l’exact contraire du précédent. Par exemple, aider une vieille dame à traverser la rue était, jusqu’ici, un acte civique élémentaire. Il se pourrait, à présent, que le fait de la frapper pour lui voler son sac représente avant tout (avec, il est vrai, un peu de bonne volonté sociologique) une forme, encore un peu naïve, de protestation contre l’exclusion et l’injustice sociale, et constitue, à ce titre, l’amorce d’un geste citoyen. »

Jean-Claude Michéa, L’enseignement de l’ignorance

18:17 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Crasseuse Mohamed Merah Mania

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 

 A Tarbes...


Cliquez sur la photo


Sur Face Book...


Cliquez sur la photo

18:08 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L'Homme produit ce qui le domine et le dévore

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

 

Le système dans lequel nous vivons est bel et bien produit par l'Homme mais celui-ci lui est devenu étranger d'où la schizophrénie générale grandissante. Le système est un Golem qui échappe à notre autorité. L'Homme produit ce qui le domine et le dévore, le maintient dorénavant coupé de lui-même.

15:35 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Je vis comme je peux... dans un pays malheureux

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=


Grand est Albert Camus... grand...

 

 

Albert Camus

10:05 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Paradoxal

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Dans le même temps que Nietzsche écrivait son "Hymne à la vie", il envoyait à Lou Salomé des billets du genre : "Terrible accès. Je méprise la vie."
Dans l’un et l’autre cas, il était véridique. »

Gabriel Matzneff, L’archange aux pieds fourchus

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

28/03/2012

Reprendre ma place en Dieu en le laissant prendre sa place en moi

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

 

Guettant à la cime des événements et des faits du monde la ligne qui s'ordonne et donne le sentiment qu'elle s'épuise entre les frondaisons des actes et des plaintes prophétisées par les sages dont Dieu avait rempli les coeurs et les bouches, je devine ce que tout cela me suggère.

Le temps passe et nous vieillissons mais ces successions d'instants que je me figure du mieux que je peux, porté que je suis par le flux de l'Histoire et ne parvenant que très sporadiquement à en fixer quelque instant évanescent et infinitésimale qui se décompose aussitôt, m'invitent à transcender l'Absence pour retrouver la Présence, l'intelligence soudaine du Temps et de l'Espace sous la pression existentielle. Reprendre ma place en Dieu en le laissant prendre sa place en moi. Est-ce possible ?

15:59 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Francesco Bartolomeo Conti - David Oratorio (Azione Sacra) / Alan Curtis Il Complesso Barocco

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

Laissez charger un bon moment puis écoutez intégralement ce Soleil Baroque.

 

 

Francesco Bartolomeo Conti

10:24 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook