23/11/2011
Poésie
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« Ainsi, le principe de la poésie est strictement et simplement l'aspiration humaine vers une beauté supérieure, et la manifestation de ce principe est dans un enthousiasme, une excitation de l'âme, – enthousiasme tout à fait indépendant de la passion qui est l'ivresse du cœur, et de la vérité qui est la pâture de la raison. Car la passion est naturelle, trop naturelle pour ne pas introduire un ton blessant, discordant, dans le domaine de la beauté pure, trop familière et trop violente pour ne pas scandaliser les purs désirs, les gracieuses mélancolies et les nobles désespoirs qui habitent les régions surnaturelles de la poésie. »
Charles Baudelaire, "Théophile Gautier" in "L'art romantique"
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22/11/2011
Paul Weller & Portishead : Wild Wood
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Cubernesis
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« Bien loin d’être actif et producteur, travailleur qui s’y connaît et aménage son monde par son maniement, l’homme d’aujourd’hui est réactif, il répond à des signaux dont le flux annihile distance et proximité. Il est ainsi fondamentalement assisté par un dispositif technologique qui l’a dépossédé de tous ses savoir-faire, et en vérité, qui l’a dépossédé de sa propre existance : il suffit de supposer comme le faisait Heidegger que disparaissent soudainement de toute la surface de la terre tous les téléphones, radios et téléviseurs, et d’imaginer "la perplexité, l’ennui, le vide qui envahiraient d’un coup l’homme, venant bouleverser de part en part son quotidien" (Heidegger, Le Dispositif, GA 79, p. 39), pour mesurer à quel point l’homme est dépendant – au sens toxicologique du terme – de ce dispositif de transmission d’informations.
L’époque où le tout de l’étant est pris dans un tel flux de transissions d’informations est alors celle de l’informatique : mais l’informatique ne transmet des informations qu’en tant que celles-ci sont des signaux. Le terme d’informatique dissimule la nature réelle du signal, en le réduisant à une information en soi neutre : mais le signal n’est jamais simple donnée ; il n’est pas non plus signe, sa structure n’est pas le renvoi mais le commandement. "Commandement" en grec se disait cubernesis, d’où vient le mot "cybernétique". L’informatique est en réalité cybernétique. Née pendant la seconde guerre mondiale, développée pendant la guerre froide, la cybernétique est issue de recherches sur la défense anti-aérienne, et de la tentative pour émanciper la riposte des limites propres aux comportements humains. Ainsi le système anti-aérien mesure en continu la position et la vitesse des avions ennemis, prévoit leur trajectoire, transmet l’information au lance-missile le mieux placé, qui ajuste son tir et décide la mise à feu sans aucune intervention humaine : ce dispositif fournit la logique même de la cybernétique, c'est-à-dire la réduction de toute situation à une quantité d’informations, la transmission d’informations d’un appareil à l’autre, et la capacité de redéfinir un fonctionnement à partir des informations reçues. Il faut donc reconnaître avec Heidegger que la cybernétique constitue "la nouvelle science fondamentale" (Heidegger, La fin de la philosophie et la tâche de la pensée, GA 14, p. 72), c'est-à-dire le mode de constitution du tout de l’étant, et c’est ce qui permet ainsi de comprendre la prééminence de la signalétique : en étant exposé aux signaux, l’homme occupe aujourd’hui la fonction du lance-missile dans le système anti-aérien – il reçoit une quantité d’information, adapte son comportement en fonction de ces informations, et prend sa décision après un calcul de l’optimum, il n’est rien d’autre qu’un calculateur égotique.
Si donc la cybernétique se définit par l’automatisation des processus, elle se définit également par un nouveau rapport homme/machine, qui intègre les hommes dans des dispositifs de plus en plus complexes, dont ils ne sont que des pièces, les plus imparfaites parce que toujours susceptibles d’introduire la fatale "erreur humaine" dans le processus. La cybernétique est en cela a science du contrôle des vivants par la machine ; le moment cybernétique est celui de la fin de la différence entre vivant et machine par quoi se parachève l’indifférenciation de toutes choses propre à l’appareillement.
Heidegger à la fin de sa vie avait mi en garde contre la montée en puissance de la cybernétique : sur cette science, écrivait-il en 1967, "repose la possibilité de l’auto-régulation, l’automatisation d’un système moteur. Dans la représentation du monde par la cybernétique, la différence entre les machines automatiques et les êtres vivants est abolie […] L’homme lui aussi a sa place assignée dans cette uniformité du monde cybernétique". (Heidegger, "La provenance de l’art et la destination de la pensée", Cahier de l’Herne Heidegger, p. 88). »
Jean Vioulac, L’époque de la technique. Marx, Heidegger et l’accomplissement de la métaphysique
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21/11/2011
Kenny Burrell : Wavy Gravy
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C’est la puissance de la technique qui fait régner partout la dimension unique
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« En fournissant les concepts pour une domination de plus en plus efficace de tout objet en général, la science fournit de ce fait des outils conceptuels qui peuvent aussi bien servir à la domination de l’homme. Bien plus, elle favorise une telle domination.
L’exploitation de l’homme, à cause même de la neutralité morale de la science devient un simple problème "technique" qui doit être résolu rationnellement.
"L’organisation scientifique, la division scientifique du travail", l’analyse qui consiste par exemple à décomposer la force de travail en petites unités de temps abstraites et interchangeables, relèvent de la même volonté de domination et d’efficacité rationnelle que la mathématisation de la nature. Il s’agit donc d’une quantification et on élimine ce qui n’est pas quantifiable.
Ainsi, sans être lié explicitement à un projet politique, social ou économique déterminé, la science rend possibles toutes sortes de projets particuliers de domination. Comme elle contient implicitement la transformation de tout objet en instrument capable d’exécuter des opérations mesurables, elle contient aussi "l’instrumentalisation des hommes".
Sur le plan politique, l’esprit scientifique agit dans le sens du maintien et du renforcement de l’ordre établi et ce pour plusieurs raisons : il aide à formaliser, à rationaliser, à rendre plus fonctionnelles les institutions en place et les structures sociales existantes, sans évidemment les remettre en question ; d’autre part il affecte d’u coefficient d’irréalité et tend à rejeter toutes les idées qui ne peuvent pas être soumises au critère de l’objectivité mathématique.
Sur le plan social, la rationalité scientifique exige que la fonction de l’individu soit "contrôlée" et calculée, car il n’est pas rationnel qu’il puisse se déterminer lui-même librement sans entrer en conflit avec une organisation générale de la société.
Ainsi il existe dans la société industrielle une relation étroite entre le caractère unidimensionnel de la science et celui du monde de la vie quotidienne. Pas plus que la science, la technologie ne peut être considérée comme "neutre", à partir du moment où l’on s’aperçoit qu’elle n’existe pas "à part" mais qu’elle définit un mode de pensée et d’existence sociale universelle. La technique est un horizon et une base pour la science elle-même : à plus forte raison, elle pénètre la vie sociale, la vie politique. Il y a une relation double : les hommes sont pris dans le processus technique et ils se comprennent à partir de lui. "Quand la technique devient la forme universelle de la production matérielle, elle circonscrit une culture toute entière ; elle projette une totalité historique, - un monde". C’est la puissance de la technique qui fait régner partout la dimension unique ; l’unidimensionnel, c’est la Technique. »
Michel Haar, L’homme unidimensionnel de Marcuse
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Du comportement "musulmanesque" des catholiques
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Le récent comportement "musulmanesque" de certains catholiques ne m'a convaincu que d'une seule chose : ils sont prêts à la dhimmitude. Ils s'entendront très bien avec leurs nouveaux maîtres puisqu'ils cultivent les mêmes réflexes et leur conversion suivra de près leur nouvelle soumission. Comment ne peuvent-ils comprendre, une fois pour toute, que les moissons du Seigneur ont commencé et qu'il faut les laisser suivre leur cours...
Voyez ce que souligne l'excellent Didier Goux sur son non moins excellent blog...
« Christianophobie par ici, cathophobie par-là, le champ lexical des médias cathos tourne en boucle. Encore une fois, nous nous mettons à la remorque culturelle et sémantique du monde. Dans une reconfiguration médiocre et branchée du terme de xénophobie, l'absurde concept d'homophobie fit son apparition. Nous nous sommes alors tous gaussés de cette façon de torturer la langue pour servir l'idéologie ambiante. Quelque temps après, c'est l'islam qui allait chercher, dans la sémantique homosexuelle, son droit à gémir et à se faire plaindre, comme communauté discriminée, en inventant l'islamophobie. Pas certain d'ailleurs que le prophète ait beaucoup aimé cet emprunt sémantique à la communauté gay. Et voilà que gogo catho veut lui aussi son droit à gémir et à se faire plaindre, et nous invente la cathophobie ou la christianophobie. Alors soyons clairs entre nous, ce bricolage conceptuel sonne complètement faux pour dire le rapport de Jésus au monde, de l'Église au monde, donc du chrétien au monde. Nous ne sommes pas une communauté en mal de reconnaissance qui se “victimise” pour exister. Le Christ ne se plaint pas d'être une victime, il choisit de l'être, et se donne librement par amour. Peut-on imaginer sainte Blandine dénoncer dans l'arène la cathophobie lyonnaise ! Aucun des martyrs n'a revendiqué le droit d'être aimé du monde, seulement celui d'aimer Jésus. Il ne s'agit pas ici de justifier les attaques contre le Christ ou l'Église, ou de justifier l'inaction des chrétiens mous ; il s'agit juste de se défaire d'une sémantique ridicule, menteuse, réductrice et manipulatrice, qui ne peut signifier ni l'Histoire du salut ni l'incommensurable amour de Dieu pour nous. »
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20/11/2011
Slogans
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Tous ces bobos qui invoquent la liberté de conscience et qui l'ont, en vérité, vendue. Ils clament la liberté de pensée et d'expression et ne savent que vociférer des slogans.
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Je respecte votre opinion...
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19/11/2011
Someday a real rain will come and wash all the scum off the streets...
14:17 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
18/11/2011
TALK TALK : After the Flood
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Sang soulless loud
Herding step on flesh
And nothing else
To well
To drown and drown
Sleight of reason
How they come
Cain in number
Alone
The crowd
Spurning step by state
Blame something else
Thirsting
Within without
Sighted
Weeded
How they run
Stain in number
Shake my head
Turn my face to the floor
Dead to respect
To respect to be born
Lest we forget who lay
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16/11/2011
Bat For Lashes : Daniel
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Gellassenheit
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Les organisations, appareils et machines du monde technique nous sont devenus indispensables, dans une mesure qui est plus grande pour les uns et moindre pour les autres. Il serait insensé de donner l’assaut, tête baissée, au monde technique ; et ce serait faire preuve de vue courte que de vouloir condamner ce monde comme étant l’œuvre du diable. Nous dépendons des objets que la technique nous fournit et qui, pour ainsi dire, nous mettent en demeure de les perfectionner sans cesse. Toutefois notre attachement aux choses techniques est maintenant si fort que nous sommes, à notre insu, devenus leurs esclaves. Mais nous pouvons nous y prendre autrement.
Nous pouvons utiliser les choses techniques, nous en servir normalement mais en même temps nous en libérer de sorte qu'a tout moment nous conservions nos distances à leur égard. Nous pouvons faire usage des objets techniques comme il faut qu'on en use. Mais nous pouvons en même temps laisser à eux mêmes comme ne nous atteignant pas dans ce que nous voulons de plus intime et de plus propre. Nous pouvons dire "oui" à l'emploi inévitable des objets techniques et nous pouvons en même temps lui dire "non" en ce sens que nous les empêchions de nous accaparer et ainsi fausser, brouiller et finalement vider notre être. Mais si nous disons ainsi à la fois "oui" et "non" aux objets techniques notre rapport au monde technique ne devient-il pas ambigu et incertain? Tout au contraire : notre rapport au monde technique devient merveilleusement simple et paisible. Nous admettons les objets techniques dans notre monde quotidien et en même temps nous les laissons dehors, c'est-a-dire que nous les laissons reposer sur eux-mêmes comme des choses qui n'ont rien d'absolu, mais qui dépendent de plus haut qu'elles. […]. Un vieux mot s’offre à nous pour désigner cette attitude du oui et du non dits ensemble au monde technique : c’est le mot Gellassenheit, sérénité, égalité d’âme. Elle permet de rester dans le monde technique mais à l’abri de sa menace. »
Martin Heidegger, Questions II & IV
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15/11/2011
Cette culture prospère de la médiocrité
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Car je haïssais, je détestais, je maudissais tout ça du plus profond de moi : cette satisfaction, cette santé, ce bien-être, cet optimisme entretenu par le bourgeois, cette culture prospère de la médiocrité, de la normalité, de la moyenne. »
Hermann Hesse, Le Loup des Steppes
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Jimi Hendrix : Foxy Lady
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Maintenant que tout est consommé, ou que rien n'a plus d'importance
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« C'est du dessous de ma paupière, c'est du fond de la rivière que ces mots sont venus au monde. Au commencement, oui était l'écriture, de hautes lettres trop serrées, disgracieuses, qui se disputent la place et entravent l'envol de la phrase. L'un dira que les mots ne se pressent guère d'atteindre le point, l'autre que quelque chose les retient, et tous diront, moi le premier, qu'en vérité ils voudraient pouvoir encore reculer, rebrousser chemin, mais qu'il n'est plus temps. Il faut leur offrir une dernière chance de remplir la ligne, de respirer à pleins poumons d'une marge à l'autre, maintenant que tout est consommé, ou que rien n'a plus d'importance. »
Marek Bienczyk, Tworki
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14/11/2011
Bat For Lashes : What's a girl to do
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Stop Global Warming
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La Mémoire
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« La mémoire est à la base de la personnalité individuelle, comme la tradition est à la base de la personnalité collective. » Miguel de Unamuno
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13/11/2011
Joel Censier, Pacte 2012 pour la Justice
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Le bon sens vu de Gôche...
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12/11/2011
Women Driving
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11/11/2011
Rammstein : DAS IST MEIN LAND !
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
En ne semblant pas dire grand-chose, ils disent énormément. Rammstein va encore faire jaser... Les oies vont cacarder ? Tant mieux ! Le clip est délicieusement cynique et la fin explosive...
Montez le son et savourez, plus bas, la traduction si, comme moi, vous ne jactez pas allemand.
« "Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom Ost nach Süd.
"Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom Süd nach West.
"Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom West nach Nord.
"Da kommt er angerannt mit der Fahne in der Hand."
Mein Land
Mein Land
Du bist hier in meinem Land, meine Wille und mein Strand - Mein Land.
Du bist hier in meinem Land, meine Wille und mein Strand - Mein Land.
Meine Wille und mein Strand.
"Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom Nord nach Ost.
"Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom Ost nach West.
"Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom West nach Ost.
"Da komm'n sie angerannt mit den Fahnen in der Hand."
Mein Land
"Sie haben mich ! "Mein Land !"
"Du bist hier in meinem Land, meine Wille und mein Strand - Mein Land."
"Du bist hier in meinem Land, meine Wille und mein Strand - Mein Land."
"Meine Palmen und mein Sand."
Jaaa
Eine Stimme aus dem Licht, Fällt den Himmel vom Gesicht.
Reisst den Horizont entzwei...
"Wohin gehst du ?! Hier ist nichts mehr frei ! - Das ist mein Land."
"Das ist mein Land."
"DAS IST MEIN LAND !"
"DAS IST MEIN LAND !"
"Mein Land !"
"Mein Land !"
"Mein Land !"
"Mein Land !"
"Mein Land !"
"Mein Land !"
"Mein Land !" »
« "Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends de l'Est vers le Sud.
"Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends du Sud vers l'Ouest.
"Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends de l'Ouest vers le Nord.
Le voici, il arrive en courant, un drapeau à la main.
Mon pays !
Mon pays !
Vous êtes ici dans mon pays, ma volonté et ma plage - Mon pays.
Vous êtes ici dans mon pays, ma volonté et ma plage - Mon pays.
Ma volonté et ma plage.
"Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends du Nord vers l'Est.
"Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends de l'Est à l'Ouest.
"Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends de l'Ouest vers l'Est.
Comme ils viennent en courant, des drapeaux à la main ...
Mon pays.
Ils hurlent : Mon pays !
Vous êtes ici dans mon pays, ma volonté et ma plage -. Mon Pays
Vous êtes ici dans mon pays, ma volonté et ma plage -. Mon Pays
Mes palmiers et mon sable.
Ouais
Une voix provenant de la lumière, tombée de la face du ciel.
A déchiré l'Horizon en deux ...
"Où vous rendez-vous ? Ici la liberté n'est plus..."
Ceci est mon pays.
CECI EST MON PAYS !
Mon pays !
Mon pays !
Mon pays !
Mon pays ! »
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Ecole Nationale
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10/11/2011
Prends ton bain...
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Le mythe de la tolérance musulmane
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Le mythe de la tolérance musulmane en Europe tient du délire.
En Espagne, cette tolérance a souvent dépendu de la bonne volonté du sultan local d'une part, mais, surtout, d'autre part, c'est une période qui n'a duré que quelques 90 années autour de l'an 1000 lorsque le Califat vacillant a traversé une période de troubles (les différents clans qui aspiraient au Pouvoir passaient leur temps à s'égorger entre elles... notre histoire monarchique, en comparaison, est un vrai conte de fées) et que les villes espagnoles sont devenues des sortes de "cités-états" relativement indépendantes (on appelait cela des "Taïfas") et que tout le monde a dû se serrer les coudes pour éviter le chaos général.
Dans les Balkans, par contre, cette tolérance a été, pour ainsi dire, inexistante, tout étant fait pour que les chrétiens locaux se convertissent. D'où, aujourd'hui, la haine des bosniaques vis-à-vis des serbes ("Pourquoi ne se sont-ils pas convertis comme nous" ?) et la haine des serbes vis-à-vis des bosniaques ("Les lâches se sont convertis et se sont reniés pour avoir la belle vie, et pas nous qui avons résisté durant 5 siècles" !)
C'est un peu plus complexe et moins emprunt de naïveté, n'est-ce pas, que ce que la doxa veut nous faire avaler ? Sinon, si je vous dis tout ça, c'est que je suis tombé sur ces liens :
et
De son côté, Jean-François Revel écrivait dans "L'obsession antiaméricaine" ce qui suit, parlant des événements du 11 Septembre 2001 :
« Ce qui dicte la vision du monde des musulmans, c’est que l’humanité entière doit respecter les impératifs de leur religion, alors qu’ils ne doivent eux-mêmes aucun respect aux religions des autres, puisqu’ils deviendraient alors des renégats méritant l’exécution immédiate. La “tolérance” musulmane est à sens unique. Elle est celle que les musulmans exigent pour eux seuls et qu’ils ne déploient jamais envers les autres. Soucieux de se montrer tolérant, le pape a autorisé, encouragé même, l’édification d’une mosquée à Rome, ville où est enterré Saint Pierre. Mais il ne saurait être question de contruire une église à La Mecque, ni nulle part en Arabie Saoudite, sous peine de profaner la terre de Mahomet. En octobre 2001, des voix islamiques, mais aussi occidentales, ne cessèrent d’inviter l’Administration américaine à suspendre les opérations militaires en Afghanistan durant le mois du ramadan, qui allait commencer à la mi-novembre. Guerre ou pas guerre, la décence - disaient les bien-intentionnés - impose certains égards pour les fêtes religieuses de tous. Belle maxime, sauf que les musulmans s’en tiennent pour les seuls exemptés. En 1973, l’Egypte n’a pas hésité à attaquer Israël le jour même du Kippour, la plus importante fête religieuse juive, guerre qui est restée dans l’histoire précisément sous l’appellation la “guerre du Kippour”.
Le deuxième volet du mythe de l’islam tolérant consiste à soutenir hautement que le gros des populations musulmanes désapprouve le terrorisme, et au premier rang l’immense majorité des musulmans résidents ou citoyens des pays démocratiques d’Europe ou d’Amérique. Les muphtis ou recteurs des principales mosquées en Occident se sont fait une spécialité de ces assurances suaves. Après chaque déferlement d’attentats meurtriers, par exemple en France en 1986 et en 1995, ou après la fatwa ordonnant de tuer Salman Rushdie en 1989 ou Taslima Nasreen en 1993 pour “blasphème”, ils n’ont pas leurs pareils pour garantir que les communautés religieuses dont ils ont la charge spirituelle sont foncièrement modérées. Dans les milieux politiques et médiatiques, on leur emboîte avec empressement le pas, tant la crainte nous étrangle de passer pour racistes en constatant simplement les faits. Comme le dit encore Ibn Warraq, “la lâcheté des Occidentaux m’effraie autant que les islamistes.”
Ainsi, le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui, dans son numéro du 12 septembre 2001, publie un reportage sur l’atmosphère de liesse qui a régné durant toute la soirée du 11 dans le XVIIIe arrondissement de Paris, où vit une importante communauté musulmane. “Ben Laden, il va tous vous niquer ! On a commencé par l’Amérique, après ce sera la France.” Tel était le type de propos “modérés” adressés aux passants dont le faciès semblait indiquer qu’ils n’étaient pas maghrébins. Ou encore : “Je vais faire la fête ce soir car je ne vois pas ces actes [les attentats de New York et de Washington] comme une entreprise criminelle. C’est un acte héroïque. Ca va donner une leçon aux Etats-Unis. Vous, les Français, on va tous vous faire sauter.”
Ce reportage du Parisien n’a eu d’équivalent dans aucun autre organe de la presse écrite et fut passé sous silence par la quasi-totalité des médias. En tout cas, auditeur assidu, chaque matin, des diverses revues de presse radiophoniques, je ne l’ai entendu mentionner dans aucune d’entre elles, sauf erreur, ce 12 septembre.
Malgré l’imprécision des statistiques, on considère que la population vivant en France compte entre quatre et cinq millions de musulmans. C’est la communauté musulmane la plus nombreuse d’Europe, suivie, loin derrière, par celles d’Allemagne et de Grande-Bretagne. Si “l’immense majorité” de ces musulmans était modérée, comme le prétendent les muphtis et leurs suiveurs médiatico-politiques, il me semble que cela se verrait un peu plus. Par exemple, après les bombes de 1986 puis de 1995, à Paris, qui tuèrent plusieurs dizaines de Français et en blessèrent bien davantage, il aurait bien pu se trouver, sur quatre millions et demi de musulmans, dont une bonne part avait la nationalité française, quelques milliers de “modérés” pour organiser une manifestation et défiler de la République à la Bastille ou sur la Canebière. Nul n’en a jamais vu l’ombre.
En Espagne, des manifestations rassemblant jusqu’à cent mille personnes ont souvent eu lieu en 2001 pour honnir les assassins de l’ETA militaire. Elles se sont déroulées non seulement dans l’ensemble du pays, mais au Pays basque même, où les manifestants pouvaient craindre des représailles, quoique les partisans des terroristes y fussent effectivement très minoritaires, comme l’ont encore prouvé les élections régionales de novembre 2000.
Si, au rebours, les musulmans modérés en France osent si peu se manifester, la raison n’en serait-elle pas qu’ils savent que ce sont eux les minoritaires au sein de leur communauté et non les extrémistes ? Voilà pourquoi ils sont modérés… avec modération. Il en va de même en Grande-Bretagne, où l’on vit, en 1989, les musulmans, pour la plupart d’origine pakistanaise, se déchaîner pour hurler à la mort contre Salman Rushdie, mais où l’on ne vit aucun d’entre eux protester contre ces cris barbares. Après le 11 septembre, tel porte-parole qualifié des musulmans britanniques, El Misri, définit les attentats contre les World Trade Center comme des actes de “légitime défense”. Tel autre, Omar Bakri Mohammed, lança une fatwa ordonnant de tuer le président du Pakistan, coupable d’avoir pris positionen faveur de George Bush contre Ben Laden. Chacun a eu beau tendre l’oreille, personne n’a entendu la moindre foule “modérée” islamo-britannique protester dans les rues contre ces appels au meurtre, parcqu’il n’en existe aucune, pas plus qu’il n’y a de foule “modérée” islamo-française. La notion que “l’immense majorité” des musulmans fixés en Europe serait modérée se révèle n’être qu’un rêve, ce qui fut mis spectaculairement en lumière durant les deux mois qui suivirent les attentats contre les Etats-Unis. »
Le règne du machinisme commence, d'une certaine façon, avec Mahomet, cet "Adolf Hitler" du désert (ou comme l'écrit Dantec, "Hitler, ce Mahomet du Tyrol"), avec un Livre sensé être gravé par la parole incarnée de Dieu en personne, levant quelques tribus de bédouins vivant dans le sable et des tentes dans quelques recoins d'Arabie qui vont se lancer, ni plus ni moins, à la conquête du Monde par le sabre. Il suffit de regarder, aujourd'hui, une carte du Monde Musulman pour voir la portée colonialiste de ce projet de domination et la décimation effective des civilisations qui ont précédé l'arrivée des armées du Prophète. Pour le reste, tolérance, paix, amour... le monde musulman, dans ces domaines, est un grand mythe.
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