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13/10/2008

Le Vide, Démoniaque, souvent menace

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

Le vide souvent menace. Là même où je désire la plénitude. Comment mener cette bataille ? Je suis plus grand que mes fautes. Mes échecs présents si lourds, mais ils sont insignifiants face au possible qui me clame. Accueillir, accomplir et prodiguer. Comme le Père qui accueille la fumée du sacrifice, le Fils qui accomplit la loi dans son écrin, l’Esprit qui prodigue en retour ce que le Père a reçu. Être, là, procède de ces actes, accueillir, accomplir, prodiguer, qui se répercutent en noms, dans la gratuité. Comme le Père qui reçoit les louanges de la création, le Fils qui, Verbe, élabore et Fait, l’Esprit qui donne en notre creuset pour que nous fassions comme le Fils, ayant reçu comme le Père et offrant, à notre tour, comme l’Esprit. Inspiration. Expiration. Respiration. Création. Et le démon ? Il prend, défait et garde. En séduisant.

« C’est le diable qui tient les fils qui nous remuent !
aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent. »

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal

 

"Ni ange ni bête…

Nul autre n’a connu que l’homme est la plus excellente créature. Les uns, qui ont bien connu la réalité de son excellence, ont pris pour lâcheté et pour ingratitude les sentiments bas que les hommes ont naturellement d’eux-mêmes ; et les autres, qui ont bien connu combien cette bassesse est effective, ont traité d’une superbe ridicule ces sentiments de grandeur, qui sont aussi naturels à l’homme.
Levez vos yeux vers Dieu, disent les uns ; voyez celui auquel vous ressemblez, et qui vous a fait pour l’adorer. Vous pouvez vous rendre semblable à lui ; la sagesse vous y égalera, si vous voulez le suivre. «  Haussez la tête, hommes libres », dit Épictète. Et les autres lui disent : Baissez vos yeux vers la terre, chétif ver que vous êtes, et regardez les bêtes dont vous êtes le compagnon.
Que deviendra donc l’homme ? Sera-t-il égal à Dieu ou aux bêtes ? Quelle effroyable distance ! Que serons-nous donc ? Qui ne voit par tout cela que l’homme est égaré, qu’il est tombé de sa place, qu’il la cherche avec inquiétude, qu’il ne la peut plus retrouver ? Et qui l’y adressera donc ? Les plus grands hommes ne l’ont pu.

L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.

Cette duplicité de l’homme est si visible, qu’il y en a qui ont pensé que nous avions deux âmes. Un sujet simple leur paraissait incapable de telles et si soudaines variétés d’une présomption démesurée à un horrible abattement de cœur.

S’il se vante, je l’abaisse,
S’il s’abaisse, je le vante ;
Et le contredis toujours,
Jusqu’à ce qu’il comprenne
Qu’il est un monstre incompréhensible.

Il est dangereux de trop faire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l’un et l’autre. Mais il est très avantageux de lui représenter l’un et l’autre.
Il ne faut pas que l’homme croie qu’il est égal aux bêtes, ni aux anges, ni qu’il ignore l’un et l’autre, mais qu’il sache l’un et l’autre.

Je ne souffrirai point qu’il repose en l’un, ni en l’autre, afin qu’étant sans assiette et sans repos…

L’homme ne sait à quel rang se mettre. Il est visiblement égaré, et tombé de son vrai lieu sans le pouvoir retrouver. Il le cherche partout avec inquiétude et sans succès dans les ténèbres impénétrables.

Je blâme également, et ceux qui prennent parti de louer l’homme, et ceux qui le prennent de le blâmer, et ceux qui le prennent de se divertir ; et je ne puis approuver que ceux qui cherchent en gémissant."

Pascal, Les Pensées

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12/10/2008

Floraison III

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Le souffle court
des poumons
gonflés d’une alchimie
secrète et infinie.
Le Haschisch,
la bière,
l’or sous la mousse.
L’océan primitif retrouvé.
Tandis que je bois
je plonge dans ma propre gorge.

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Floraison II

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Etonnement
de la Présence
de Dieu
dans le tombeau pourtant vide
du Christ ressuscité.

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Floraison

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Fleuve qui s’engouffre
Entre le cerveau
Et le cœur.

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Grâce

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Quand on est brisé, enterré, à plat au plus bas dans les platitudes, rongé, anéanti, je me demande si ce n’est, en vérité, une grâce.

« Le Billard noir

Entre deux profondeurs de sommeil et d’oubli,
La terre tourne, et ferme, et rouvre son œil bleu.
Notre état naturel est d’absence dans ces ténèbres.
Mais sans fin convoqués nous franchissons par vagues
L’espace que nos cils cernent ici dans l’épaisseur
Qui nous berce et nous abandonne. Morts. Normalement
Morts (sauf pour ce coup d’œil rapide et circulaire), car
N’étions-nous pas déjà des morts avant de naître, à quel
Désir soudain jetés en pâture, et sur le drap
Du billard noir lancés dans les trajectoires des sphères ? »

Jacques Réda, Retour au calme

Et je pense, je ne sais pourquoi, à André Breton, dans L'Amour Fou : « J’hésite, il faut l’avouer, à faire ce saut, je crains de tomber dans l’inconnu sans limites. » On peut sautiller sur place et faire le fier si ça nous chante. Bomber le torse. Rouler des mécaniques. Les planètes redoutables continuent de tourner. On n’a rien à opposer aux émanations fulgurantes. « Toutes sortes d’ombres » poursuit Breton « s’empressent autour de moi pour me retenir, pour m’opposer de hauts murs que j’ai grand-peine à frapper d’inconsistance. » On cherche le point nodal où se résoudraient les contradictions de notre incarnation et on ne fait que franchir des portes, passer des degrés et rencontrer chaque fois un peu plus une sorte d’éblouissement.

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11/10/2008

Faire Face

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Redevenir le conquérant du tison qui rallume. Je suis en ma demeure et y’a pas l’feu au lac. Le temps a beau se jouer de moi et creuser ses rides sur ma face, je sais tricher et, moi aussi, je joue contre lui.

« Je vous connais, ô monstre ! Nous voici de nouveau face à face. Nous reprenons ce long début où nous l’avions laissé.
Et vous pouvez pousser vos arguments comme des mufles sur l’eau : je ne vous laisserai point de pause ni répit. »

Saint-John Perse, Exil

Je mourrai un jour, ô belle découverte ! En attendant je poursuis ma danse tantôt furieuse, tantôt délicate. Le naufrage du monde est un spectacle dont je ne me lasse pas, même si à l’occasion une symphonie lacrymale vient me laver de la merde.

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Arbre de Vie...

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Amour.
Singularité première.
Informations.
Esprit.
Point zéro.
Propagation calculée.
Sons élaborés.
Trône élevé.
Émanations somptueuses.
Pour qu’advienne le devenir.
Vibre la matière.
Énergie foisonnante.
Ordre.
Amour.
Dès le commencement : Ecriture dans la structure.
Du fond : la forme noble.
Du fond : la joie d’être.
Être pour prendre forme.
Être pour toucher le fond.
Jaillissement du chant de gloire.
Cantique des quantas.
Gloire.
Gloire de la gratuité la plus totale.
Étreinte.
Amour.


=--=Arbre de Vie...=--=

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10/10/2008

Écrire - XV

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

L’écriture doit tout exiger de nous. Quand nous écrivons vraiment. Quand nous lisons vraiment aussi. S’il n’y a pas d’exigence dans une écriture, dans une lecture, autant arrêter tout de suite. Posons le stylo. Jetons le livre. Le verbe exige tout de nous puis nous renvoie. Nous renvoie à notre voie. Nous renvoie à notre voix. Nous soumet toujours à l’errance. Écriture ou lecture sont des intermèdes à la dérive, même si elles y participent comme stations tournoyantes, vortex qui happent vers l’infini. Les découvertes, comme des extases, sont impossibles à fixer. Passé. Avenir. Âge d’or du présent en l’écrin intérieur. Établissement impossible. Hors temps et pourtant bien là. Comme les villes qui s’érigent et tentent leur fondation pour dire comme une céleste couronne, bien vite gâchée par la montée du fumier.

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09/10/2008

Paul Williams

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=


Deux perles à écouter sans modération, composées par Paul Williams pour le film de Brian de Palma, Phantom of the Paradise, inspiré du Mythe Romantique Faustien ainsi que de l'oeuvre de Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra mais transposé, ici, dans l'univers dépravé du Rock and Roll.


Paul Williams


Paul Williams

 

"Faust

I was not myself last night
Couldn't set things right
With apologies or flowers
Out of place as a cryin' clown
Who could only frown
And the play went on for hours
And as I lived my role
I swore I'd sell my soul
For one love who would stand by me
And give me back the gift of laughter
One love who would stand by me
And after making love we'd...

Dream a bit of style
We'd dream a bunch of friends
Dream each others smile
And dream it never ends

I was not myself last night
In the morning light
I could see the change was showing
Like a child who was always poor
Reaching out for more
I could feel the hunger growing
And as I lost control
I swore I'd sell my soul
For one love who would sing my song
And fill this emptiness inside me
One love who would sing my song
And lay beside me while we'd...

Dream a bit of style
We'd dream a bunch of friends
Dream each others smile
And dream it never ends

All my dreams are lost and I can't sleep
And sleep alone could ease my mind
All my tears have dried and I can't weep
Old emotions
May they rest in peace and dream
Dream a bunch of friends - rest in peace
And dream, dream it never ends"

 

 

"Phantom's Theme
(Beauty and the Beast)


Half asleep I
Hear a voice
Is it only in my mind ?
Or is it someone
Calling me
Someone I failed and left behind?

To Work it out I let them in
All the good guys and the bad guys
That I've been
All the devils that disturbed me
And The angels that defeated them somehow
Come together in me
Now

Face to face I greet the cast
Set in silence we
Begin
Companions in an empty room
I taste their victory
And sin

To work it out I let them in
All the good
Guys and the bad guys that I've been
All the devils
That disturbed me
And the angels that defeated them
Somehow
Come together in me now

A tale of beauty
And the beast
I defend my soul from those who would accuse me
I share the famine and the feast
I have been the
World and felt it turning
Seen the jester yearning to amuse
Me

Like a circus on parade
Seldom close enough to
See
I wander through an angry crowd
And wonder what
Became of me

To work it out I let them in
All the
Good guys and the bad guys that I've been
All the
Devils that disturbed me
And the angels that defeated them
Somehow
Come together in me now"

 

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07/10/2008

Douce Folie - IV

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

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06/10/2008

Le Cygne Noir

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

Qu’est-ce qu’un « cygne noir » ? C’est, affirme Taleb « tout ce qui nous paraît impossible si nous en croyons notre expérience limitée ». L’expression a du sens. Dans l’hémisphère nord, tous les cygnes sont blancs. À force de les observer, on pourrait conclure qu’il n’en existe pas d’une autre couleur. Et puis, un jour, on prend l’avion pour l’Australie et on découvre, interloqué, que, là-bas, il y a des cygnes noirs…

Libano-américain, diplômé de Wharton et Docteur en économie de Paris-Dauphine, Nassim Nicholas Taleb est depuis 2007 l’essayiste le plus lu et le plus traduit au monde. Après avoir travaillé dans les sociétés financières de Wall Street les plus prestigieuses, fondé sa propre firme et enseigné pendant sept ans les sciences de l’incertitude, Taleb se consacre à l’écriture et à la recherche.
Il a déjà vendu 700.000 exemplaires de son dernier ouvrage The Black Swan et, chaque semaine, un millier de personnes l'achètent. La maison d'édition Les Belles Lettres vient de publier la traduction pour la France : Le Cygne noir, la puissance de l'imprévisible.

Depuis quelque temps, la formule " Black Swan " est entrée dans le langage courant. Jérôme Kerviel, qui a fait perdre tant d'argent à la Société Générale ? c'est un " Black Swan ". Le 11 septembre ? un " Black Swan ".

=--=Nassim Nicholas Taleb=--= estime que le « black swan » est un événement qui possède trois caractéristiques :

 

1) il est totalement inattendu

2) son impact est gigantesque

3) notre cerveau va trouver des raisons logiques pour l'expliquer a posteriori.

Pour le philosophe, le « cygne noir » est aussi un événement vis-à-vis duquel nous « élaborons toujours après coup des explications qui le font paraître plus prévisible et moins aléatoire » qu’il n’était vraiment. En clair, c’est un événement dont nous cherchons coûte que coûte à gommer le caractère inattendu ou improbable.

Concernant les événements du 11 septembre personne ne les a vus venir, ils ont déclenché une onde de choc qui n’en finit pas de bouleverser la planète, mais tout le monde ou presque affirme aujourd’hui qu’ils étaient prévisibles, voire que l’on pouvait les empêcher.

« Cet ouvrage réussit la prouesse d'associer érudition et clarté, pédagogie et profondeur, un peu à la manière d'un Umberto Eco, enquêteur-philosophe. Mêlant mille anecdotes tirées de sa carrière de trader et de ses rencontres sur les cinq continents, Nassim Nicholas Taleb nous guide au travers des méandres d'un livre inclassable, entre essai et histoire du risque, qui emprunte à la littérature, à la philosophie, aux sciences ou à l'économie. Sans fioritures inutiles, et convaincant. » NESSIM AÏT-KACIMI, Les échos

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01/10/2008

Douce Folie - III

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

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30/09/2008

Vicky de Sainte Hermine

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=



A la toute fin des années 80 j'ai eu l'occasion de croiser deux ou trois fois le chemin de Vicky de Sainte Hermine dans le quartier Latin, où il tenait des stands improvisés pour parler Monarchie et... Rock and Roll. Le verbe fleuri et l'attitude rebelle, Vicky était émouvant en même temps que radical. J'ai retrouvé vraiment par hasard, en fouinant sur Dailymotion, cette émission de "Ciel mon mardi", animé par Dechavanne, consacrée aux Royalistes. Les Royalistes qui s'y expriment sont lourdingues, Jean-Edern Hallier fait son numéro de clown habituel, mais Vicky de Sainte Hermine, présent sur le plateau, sort du lot et dit avec son air de Schtroumphf des bas-fonds des choses essentielles. Certes, probablement suis-je trop poète, moi aussi, pour concevoir les problèmes politiques avec le sérieux qu'ils exigent de notre part pour être assumés, mais Vicky me transporte tout en me faisant rire... les autres me font soupirer ou bailler.

Sur la première vidéo l'intervention de Vicky de Sainte Hermine est vers les 8min45, sur la deuxième vers les 5 minutes. Mais prenez le temps de regarder de bout en bout, lorsque Vicky arrive, un vent de fraîcheur surgit sur le plateau.




Après avoir retrouvé cette émission que j'avais vue à l'époque, j'ai trouvé par Google le site de Vicky... sur lequel y'a pas grand chose... mais j'suis content de voir qu'il est toujours aussi fou. Voilà.


Charles Mérovée de Sainte-Hermine, dit Vicky, en compagnie de Lemmy du groupe Motörhead

Les postulats de Vicky...

"A BAS LA REAC-PUBLIQUE !

"Passablement conformiste et pronfondement réactionnaire, l'opinion public est une putain stupide que les flatteur poussent à son tombeau."(le Lion de Belleville)

Face à un gouvernement de pédés, à une opposition de taffiotes, à un centrisme de tarlouzes et à un double extrémisme de travelos ; 
Où sont les Hommes !?, les Bandits d' Honneur, les Brigands Gentilhommes et autres Voyous Magnifiques que la Noble Voluptée d'un plaisir chevalresque conduisait tout naturellement à mourir pour l'amour des Dames et de la Liberté.

Aussi, face à la lachetée normopathique des bons citoyens et des bons parroissiens qui portés par un vulgaire réalisme de ménagère acariatre et de chaisières préfectorales, ont toujours collaboré au pire, c'est parmis nos frères marginaux, nomades et exilés que surgira la nouvelle résistance et non point en ce peuple de majorettes tricolores qui à force d'avoir des papiers à perdu la Parole.

C'est pour cela que j'appelle dès à présent tous les véritables révolutionnaires qui n'ont été encore nationaux-socialisés par l'uniforme civique à s'élever à la Sensorielle Altitude d'un Machisme Critique Epique et Romanesque afin que nous puissions cul-butter allégrement les guestapettes républicaines de sécurité.


Seule la noblesse des poêtes est aristocratique ! 

Seule la Beauté Spirituelle est révolutionnaire !

CHRIST is a BAD BOY!

Les Chevaliers du Lys Rouge
Organe Résistant des Galants Flibustiers"



Et aussi...

"Vous êtes assez bien éduqués selon les normes de l'ordre physique,de la sécurité et de l'argent certes ! Mais devant le règne de l'harmonie spirituelle, de la sérénité et de la Lumière,vous ne serez toujours que des gueux !

Alors, soyez plus humbles devant mes frères marginaux nomades et exilés qui en réalité ne tournent mal que lorsque sous la pression de votre matérialisme beauf et de votre société occidentaliste qui tue qui polue et qui rend con, ils se mettent à vous ressembler.

Charles Mérovée de Sainte-Hermine,
Lignée Davidique et saccerdotale du Christ."


Cliquez sur les images...





Sacré Vicky...

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29/09/2008

RATP : Religion d'Amour, de Tolérance et de Paix...

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

 

Mais que faut-il aux habitants de ce pays... de ce continent... pour ouvrir enfin les yeux ?

 

 

La purge que ça appelle... ni plus ni moins...

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28/09/2008

De là d'où je souris...

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=



Je suis effroyablement fatigué ces jours derniers. Comme un marin de retour à la terre ferme. Au sortir d’une période de lectures intenses, les livres refermés, l’errance maritime se poursuit sans les mots, dans le creuset de ma chair, par intuitions multiples plantées là et qui font leur chemin. J’ai le sentiment violent que ma vie entière est un code impénétrable, le monde de même et l’histoire humaine, n’en parlons pas, un texte crypté qui m’échappe, tissant une trame dirigée vers l’abîme. La tête tellement pleine que vide. Le cœur enflé de douleur. La bouche sèche et close. Ce monde post-moderne où la fête perpétuelle a trouvé une fondation digne de la gangrène qu’elle veut propager, en vérité enivré de lassitude, alourdit de néant, masque sa médiocrité derrière l’agitation perpétuelle qu’il met en scène quotidiennement.



Il faut une sacrée patience pour traverser Sodome et Gomorrhe chaque jour sans prendre la peine de purifier son entourage avec un cocktail Molotov bien ajusté. Casser une ou deux mâchoires, quelques dents et quelques nez, au mieux botter quelques culs, voilà qui me semble au-dessus de mes humbles forces et me confine, bien souvent, au désespoir duquel je parviens à me tirer par ma nature hédoniste avec une certaine volonté. Il m’arrive de me faire violence pour éclairer ma ténèbre.

« … Non point des larmes — l’aviez-vous cru — mais ce mal de la vue qui nous vient à la longue, d’une trop grande fixité du glaive sur toutes braises de ce monde,

(ô sabre de Strogoff à hauteur de nos cils !)

peut-être aussi l’épine, sous la chair, d’une plus jeune ronce au cœur des femmes de ma race ; et j’en conviens aussi, l’abus de ces trop longs cigares de veuve jusqu’à l’aube, parmi le peuple de mes lampes,
dans tout ce bruit de grandes eaux que fait la nuit du Nouveau Monde.

… Vous qui chantez — c’est votre chant — vous qui chantez tous bannissements au monde, ne me chanterez-vous pas un chant du soir à la mesure de mon mal ? un chant de grâce pour mes lampes,
un chant de grâce pour l’attente, et pour l’aube plus noire au cœur des althoeas ?

De la violence sur la terre il nous est fait si large mesure… Ô vous, homme de France, ne ferez-vous pas encore que j’entende, sous l’humaine saison, parmi les cris de martinets et toutes cloches ursulines, monter dans l’or des pailles et dans la poudre de vos Rois

un rire de lavandières aux ruelles de pierre ?
(…) »

Saint-John Perse, Exil – Poème à l’étrangère


Saint-John Perse

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27/09/2008

Utopia

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

Ce que la révolution française a su faire ? Fonder puis poursuivre le désordre affectif érigé comme succédané à la raison, surtout en matière politique. La tyrannie du cœur. Une gigantesque rave party collective et régicide. Un égrégore qui n’en finit pas de broyer. Un névrotique caca nerveux qui chie du sang et de la bile, mais prend le temps d’afficher un sens certain de la solidarité avec l’hébétude qui convient. Infantiliser le peuple et en faire les moutons d’une utopie… puis d’une suite d’utopies toutes issues de la première : nationalisme, fascisme, nazisme, communisme, socialisme… tous, à mesure que nous avançons dans le temps, de moins en moins sensés, de plus en plus sordides. C’est bien la guillotine qui a inauguré la mise à mort industrielle.

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25/09/2008

Twist again in Teheran...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

L'ami Restif fait trembler les ténébreuses oeillères chez Isabelle des Charbinières, à propos de l'ésotérisme Chiite.

Allez-y mettre votre grain de sel ou de miel, plus on est de fous... etc... etc...

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L'Ordre de l'étoile

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

"En l’année 1351, le roi Jean de France décida d’instituer une belle compagnie, grande et noble, sur le modèle de la Table Ronde, qui fut jadis au temps du roi Arthur. Cette compagnie devait réunir trois cents chevaliers, les plus vaillants aux armes et les plus capables du royaume de France. Ils devaient être appelés chevaliers de l’Étoile. Chacun devait porter une étoile d’or, d’argent doré ou de perles sur son vêtement de dessus en signe de reconnaissance.
Le roi Jean s’engagea à faire bâtir une belle et grande maison, à ses frais, à côté de Saint-Denis, où tous les compagnons et confrères, qui seraient dans le pays, devaient se réunir pour toutes les fêtes solennelles de l’année, s’ils n’avaient pour excuse un trop grand empêchement, et chacun au moins une fois l’an. Ce lieu devait être appelé la noble maison de l’Étoile. Le roi y tiendrait une fois l’an une cour plénière de tous les compagnons, et, dans cette cour, chaque compagnon raconterait, sous la foi du serment, toutes les aventures, honteuses et honorables, qui lui seraient arrivées durant l’année.
Le roi devait établir deux ou trois clercs à ses frais, pour mettre par écrit ces aventures et en faire un livre, afin de ne pas les oublier, mais les rappeler tous les ans en ce lieu devant les compagnons, de sorte qu’on pût connaître les plus preux et les honorer selon ce qu’ils étaient. Nul ne pouvait entrer dans cette compagnie, s’il n’avait le consentement du roi et de la majeure partie des compagnons, et s’il n’était de réputation irréprochable. Il leur fallait jurer de ne jamais fuir dans la bataille plus loin que quatre arpents environ, de plutôt mourir que d’être pris. Chacun aiderait et secourait les autres dans toutes leurs besognes, en amis loyaux. Tous les compagnons devaient jurer plusieurs autres statuts et ordonnances.
La maison presque achevée existe encore, assez près de Saint-Denis. Si l’un des compagnons de l’Étoile, dans sa vieillesse, affaibli dans son corps, diminué dans son bien, avait besoin d’aide, on devait couvrir ses frais dans la maison bien et honorablement, pour lui-même et pour deux valets, s’il voulait y demeurer, afin que la compagnie fût mieux tenue. La chose fut ainsi ordonnée et instituée.
Or, peu après, des gens d’armes sortirent en grand nombre d’Angleterre et vinrent en Bretagne soutenir la comtesse de Montfort. Dès que le roi de France l’apprit, il envoya là-bas son maréchal avec de nombreux bons chevaliers pour s’opposer aux Anglais. Un grand nombre de chevaliers de l’Étoile allèrent à cette chevauchée.
Arrivés en Bretagne, les Anglais menèrent habilement leur expédition et les Français, qui se jetèrent trop follement dans une embuscade, furent tous tués et déconfits. Mourut là messire Gui de Nesle, sire d’Offemont en Vermandois, ce fut dommage car il était vaillant et preux chevalier. Y restèrent aussi plus de quatre-vingt-dix chevaliers de l’Étoile qui, ayant juré de ne jamais fuir, furent tués avec lui, ce qui ne fût sûrement pas arrivé, s’ils se fussent retirés et sauvés.
Ainsi se défit cette noble compagnie de l’Étoile, au milieu des grands malheurs qui survinrent par la suite en France. […]"

Les Chroniques de Jean FroissartL’Ordre de l’Étoile



Je ne sais si l’univers est un ordre ou un chaos. À l’échelle d’une vie humaine l’harmonie semble l’emporter dans le flux des constellations. À l’échelle d’une civilisation aussi. Des cycles se succèdent avec, néanmoins, des surprises, heureuses ou malheureuses. Si nous ramenons notre attention uniquement aux contours de notre globe, la surface de la terre semble un fourmillement chaotique. La force d’une élite sage et toute dévouée à la servitude pour l’ensemble est de tenter une mise en forme de cette glèbe, afin de lui éviter le dépérissement du désordre. Mais de lever les yeux vers le ciel, vers plus haut que soi, afin de grandir et de se donner une morale plus grande que la simple pulsion de l’instinct peut mener, comme le note ce grand chroniqueur dans son texte qui date du XIVe siècle (Jean Froissart naît en 1337 et meurt après 1400), à la mort certaine par son soucis de fidélité au serment donné. J’aime à croire qu’une des lectures possibles du reniement de Pierre est la nécessité du repli sur soi en une saisissante rupture ontologique qui accorde l’attente au bord de l’abîme avant le dévoilement. Il faut savoir suspendre le cours des choses, du moins en soi, attendre la brèche libératrice qui, tôt ou tard, d’imposera. Toute la valse sanglante, mais aussi lumineuse, de l’humanité balance entre ces deux faits : le sentiment conservateur que nous procédons d’un ordre universel et qu’il est de notre devoir de nous y conformer, que ce soit lorsque nous fondons les principes de la cité, lorsque nous pensons notre présence ici-bas et qu’ainsi nous cherchons à modeler notre politique sur cette morale issue d’en haut ; et le sentiment très clair aussi, et très pesant, que l’Histoire nous indique, bien au contraire, que tout n’est que désordre et destruction jusque dans la volupté mortuaire, tout est multiple, relatif, tant au niveau des coutumes, des mœurs, des cultures, des postulats esthétiques, des morales, des politiques appliquées aux quatre coins du globe — Hobbes disait bien que « l’homme est un loup pour l’homme », et cette situation exige bien, quant à elle, une prise en main afin que la pérennisation de la tribu, du clan, de la nation se poursuive.
Il y a, à mon avis, deux situations qui accouchent d’une élite comme celle décrite dans le texte de Jean Froissart. Une élite de cette envergure apparaît lorsque l’élite officielle est en décadence (en 1351 nous sommes en pleine guerre de cent ans et le Royaume de France est en proie au pire) comme un acte de résistance, une ultime sélection pour poursuivre le pèlerinage et demeurer debout. Elle peut aussi se fonder au sein d’une civilisation qui brille de tous ses feux, solidement ancrée dans sa tradition, confiante en l’avenir, créatrice d’elle-même, comme un couronnement de ses plus hautes aspirations : les vertus portées à leur incandescence, comme un exemple, un signe à suivre. À votre avis, sommes-nous en ascension ou en dégénérescence ? J’ose espérer que s’il demeure une élite en ces temps troubles elle saura faire repli comme l’apôtre Pierre, quitte à ce qu’elle donne l’impression de trahir, afin qu’elle ne soit pas exterminée comme l’ordre de l’Étoile. Stratégie et clairvoyance. Relire Sun Tzu.

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24/09/2008

Hollywood Bitch

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Scott Weiland : "I’m still a practicing Catholic, and it’s an interesting dichotomy: I haven’t lived my life like a perfect Catholic, but I don’t think you have to. I believe in the Devil: I experienced some very bizarre things when I was in the height of my addiction — popped a cork in the genie bottle and felt the Devil — not, like, literally Satan, but energy from that side of the spectrum."






"Hollywood Bitch

You're on the outside
You're lookin' in
You're takin' pictures of what you never been
So kill to kill
So ya wanna die ?
You're burnin' slowly - with seven lives

Blow up the bitch with the firecracker smile
Switchblade in her suitcase
Loves to drive 'em wild
So kill to kill
Yeah ya gonna die
everybody's searchin' - every single night

You'll never keep it cause you sold yourself
And by the way
You'll never lose it cause you never had it
It's all the same

Rock star life - turn on the switch
Hollywood bitch - so fake that it seems real
she goes again


She's from the "Westside", she's lookin' thin
She fills her body with what she'll never be
So kill to kill
So you wanna die?
Everybody's searchin - every single night

You'll never keep it cause you sold yourself
And by the way
You'll never lose it cause you never had it
It's all the same

Rock star life - turn on the switch
Hollywood bitch - so fake that it seems real
she goes again"


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Bon sens

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

« Pour avoir été sauvé par des "justes" qui ne dédaignaient pas les Croix-de-feu, j’ai appris très tôt que le "nationalisme", dont mon maître Paulhan n’était pas le moindre partisan, ne conduit pas nécessairement au fascisme, moins encore à l’antisémistisme ou à la xénophobie. »
Jean-Claude Zylberstein, juif, éditeur chez Texto.



Incompréhensible pour le citoyen moyen qui répète ce qu’on lui impose. Inadmissible pour le distributeur de points Godwin qui a fait de cet acte sa croisade de prédilection. Un juif sauvé par des Croix de feu qu’il nomme « justes » et édite Jacques Bainville, l’ami de Charles Maurras, Jacques Bainville qui écrit dans son Histoire de France :

« Il y a probablement des centaines de siècles que l’Homme s’est répandu sur la terre. Au-delà de 2 500 ans, les origines de la France se perdent dans les conjectures et dans la nuit. Une vaste période ténébreuse précède notre histoire. Déjà, sur le sol de notre pays, des migrations et des conquêtes s’étaient succédé, jusqu’au moment où les Gaëls et Gaulois devinrent les maîtres, chassant les occupants qu’ils avaient trouvés ou se mêlant à eux. Ces occupants étaient les Ligures et le Ibères, bruns et de stature moyenne, qui constituent encore le fond de la population française. La tradition des druides enseignait qu’une partie des Gaulois étaient indigène, l’autre venue du Nord et d’outre-Rhin, car le Rhin a toujours paru la limite des Gaules. Ainsi, la fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation.
Unique en Europe, la conformation de la France se prêtait à tous les échanges de courants, ceux du sang, ceux des idées. La France est un isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi. Il y avait, avant la conquête romaine, de prodigieuses différences entre la colonie grecque de Marseille et les Cimbres d’entre Seine et Loire ou les Belges d’entre Meuse et Seine. D’autres éléments, au cours des siècles, se sont ajoutés en grand nombre à ceux-là. Le mélange s’est formé peu à peu, ne laissant qu’une heureuse diversité. De là viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie. »


Mais le citoyen moyen, forgé par sept décennies de sartrisme cyclopéen, quatre décennies de chienlit festive et trois décennies de mitterrandisme faisandé ne possède ni l’art nietzschéen de la rumination, ni le sens de la nuance. Ses jugements (si on peut appeler cela ainsi) ne tombent que comme des lames de guillotine. Manier le fleuret lui est impossible.

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23/09/2008

Happy Birthday Boss...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Le Boss a 59 piges aujourd'hui. Happy Birthday.

LA chanson qui tue... musique... texte... interprétation.



"The River


I come from down in the valley
where mister when you're young
They bring you up to do like your daddy done
Me and Mary we met in high school
when she was just seventeen
We'd ride out of that valley down to where the fields were green

We'd go down to the river
And into the river we'd dive
Oh down to the river we'd ride

Then I got Mary pregnant
and man that was all she wrote
And for my nineteenth birthday I got a union card and a wedding coat
We went down to the courthouse
and the judge put it all to rest
No wedding day smiles no walk down the aisle
No flowers no wedding dress

That night we went down to the river
And into the river we'd dive
Oh down to the river we did ride

I got a job working construction for the Johnstown Company
But lately there ain't been much work on account of the economy
Now all them things that seemed so important
Well mister they vanished right into the air
Now I just act like I don't remember
Mary acts like she don't care

But I remember us riding in my brother's car
Her body tan and wet down at the reservoir
At night on them banks I'd lie awake
And pull her close just to feel each breath she'd take
Now those memories come back to haunt me
they haunt me like a curse
Is a dream a lie if it don't come true
Or is it something worse
that sends me down to the river
though I know the river is dry
That sends me down to the river tonight
Down to the river
my baby and I
Oh down to the river we ride"


Puis Bruce met le feu...



"Dancing in the dark

I get up in the evening
and I ain't got nothing to say
I come home in the morning
I go to bed feeling the same way
I ain't nothing but tired
Man I'm just tired and bored with myself
Hey there baby, I could use just a little help

You can't start a fire
You can't start a fire without a spark
This gun's for hire
even if we're just dancing in the dark

Message keeps getting clearer
radio's on and I'm moving 'round the place
I check my look in the mirror
I wanna change my clothes, my hair, my face
Man I ain't getting nowhere
I'm just living in a dump like this
There's something happening somewhere
baby I just know that there is

You can't start a fire
you can't start a fire without a spark
This gun's for hire
even if we're just dancing in the dark

You sit around getting older
there's a joke here somewhere and it's on me
I'll shake this world off my shoulders
come on baby this laugh's on me

Stay on the streets of this town
and they'll be carving you up alright
They say you gotta stay hungry
hey baby I'm just about starving tonight
I'm dying for some action
I'm sick of sitting 'round here trying to write this book
I need a love reaction
come on now baby gimme just one look

You can't start a fire sitting 'round crying over a broken heart
This gun's for hire
Even if we're just dancing in the dark
You can't start a fire worrying about your little world falling apart
This gun's for hire
Even if we're just dancing in the dark
Even if we're just dancing in the dark
Even if we're just dancing in the dark
Even if we're just dancing in the dark
Hey baby"

22:15 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Douce Folie - II

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22/09/2008

Les mal rasés

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Attention... un de ces deux individus est un dangereux barbu psychopate... et un seul uniquement... mais lequel ?

Avertissement : méfiance... les apparences sont trompeuses !



20:33 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Voie... Voix...

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L’œil et la raison sont traitres. Mon problème est que je cherche à voir. Or, en ce cas précis, peut-être que la puissance et la noblesse seraient de ne pas voir afin de croire. N’être que le reflet du ciel. Sanctuaire.

15:00 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Tourments

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1h30 du matin. La nuit est un drap frippé tombé sur la ville. Le froid, les néons, par la fenêtre de la cuisine, participent à l’amplification redoutable de l’écho qui me parvient de la réalité distordue, cette étrange présence indéfinissable soulignée par le tabac et l’alcool. C’est un de ces instants où la vie a un poids double, où l’on n’ose pas s’attarder sur le fond des angoisses cueillies en chemin et on aspire à la paix, mais pas à cette paix confortable du pourrissement de la sécurité que mon corps a fuit quitte à perdre son âme dans le brasier des errances. Je ne sais si je formule mes questions comme elles se doivent d’être formulées, mais les questions me cisèlent, c’est sûr. Le cercle quotidien est un hachoir. Les convenances, les commandements sournois, la ligne droite sans bifurcation. Mais doux est mon exil qui, à l’intérieur, me fonde, malgré les mêmes nausées que du temps de mon enfance. Les questions me cisèlent, me taillent comme une pierre brute, tournoient dans mon désert comme une félicité de feu. Le plongeon négatif qui s’ouvre sur le ciel.

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