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16/03/2008

«C'est moi qui ai abattu Saint-Exupéry»

=--=Publié dans la Catégorie "Citadelle : Saint-Exupéry"=--=

Un ancien pilote de chasse de la Luftwaffe de 88 ans affirme avoir tiré sur l'avion de l'écrivain, le 31 juillet 1944.

S'il est véridique, ce récit lève le voile sur plus de soixante années de mystère.. L'avion d'Antoine de Saint-Exupéry, dont la disparition le 31 juillet 1944, n'a jamais été élucidée, aurait été abattu par un pilote de chasse de la Luftwaffe, selon Le Figaro Magazine, qui publie des extraits du livre événement de Jacques Pradel et de Luc Vanrell, «Saint-Exupéry, l'ultime secret» (Editions du Rocher).

«Après l'avoir suivi, je me suis dit, si tu fous pas le camp, je vais te canarder. J'ai tiré, je l'ai touché, le zinc s'est abîmé. Droit dans l'eau. Le pilote, je ne l'ai pas vu. C'est après que j'ai appris que c'était Saint-Exupéry», raconte l'aviateur Horst Rippert, âgé aujourd'hui de 88 ans.

En poste dans la région deux semaines avant le débarquement de Provence, l'ancien aviateur allemand explique que c'est en regagnant sa base, qu'il a aperçu un avion d'observation Lightning P-38 volant vers Marseille, trois mille mètres en dessus de lui.

Horst Rippert confie qu'il «a espéré, qu'il espère toujours que ce n'était pas lui», car, «dans notre jeunesse nous l'avions tous lu, on adorait ses bouquins».

Hors Rippert, qui fut journaliste à la ZDF (2è chaîne de télévision allemande) a été retrouvé au terme d'une longue enquête, menée par un plongeur marseillais Luc Vanrell, et par le fondateur d'une association de recherches d'avions perdus pendant la guerre, Lino von Gartzen.



«Vous pouvez arrêter de chercher»

Deux ans après la découverte en 1998, d'une gourmette au nom de «Saint-Ex», remontée dans les filets d'un pêcheur au large de Marseille, Luc Vanrell retrouvait des débris de Ligthning et démontrait qu'ils provenaient de l'avion de l'écrivain.

Les morceaux de l'épave étaient remontés à la surface trois ans plus tard par la société d'exploration et de travaux sous-marins Comex. Un numéro de série sur la carlingue permettait d'identifier l'appareil.

Des débris d'un Messerschmitt allemand avaient été retrouvés près de l'épave, orientant l'enquête vers l'Allemagne. «Vous pouvez arrêter de chercher c'est moi qui ait abattu Saint-Exupéry» a déclaré Horst Rippert lorsque Lino von Gartzen l'a contacté.

Parti le 31 juillet 1944 de Borgo, en Haute-Corse, à bord de son Lightning P38 pour une mission de reconnaissance et d'observation photographique pour préparer le débarquement de Provence, Saint-Exupéry n'était jamais rentré à sa base.

Les morceaux de l'avion de l'auteur du «Petit Prince» et de «Pilote de guerre» ont été remis en juin 2004 au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.





Source : Le Figaro, 15/03/2008

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"Nous risquions de confondre, un jour, l'Homme avec le symbole de la moyenne ou de l'ensemble des hommes. Nous risquions de confondre notre cathédrale avec la somme des pierres (...) En place d'affirmer les droits de l'Homme au travers des individus, nous avons commencé de parler des droits de la Collectivité. Nous avons vu s'introduire insensiblement une morale du collectif qui néglige l'Homme (...). Nous avons glissé - faute d'une méthode efficace - de l'Humanité qui reposait sur l'Homme - vers celte termitière qui repose sur la somme des individus."

Antoine de Saint-Exupéry (Pilote de Guerre)

01:35 Publié dans Citadelle : Saint-Exupéry | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Antoine de Saint-Exupéry | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/03/2008

Vous avez dit "Art Contemporain ?"

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

Lumineuse intervention de DJ Finky...

Où comment l'Art Moderne aime à traîner son cul, et notre âme, dans le caniveau...



Faites circuler...

"Le peintre qui traduit par pratique et jugement de l'oeil, sans raisonnement, est comme le miroir où s'imitent les choses les plus opposées, sans cognition de leur essence."

Léonard de Vinci "Traité de la peinture"


"J'ai la plus haute idée, et la plus passionnée, de l'art. Bien trop haute pour consentir à le soumettre à rien. Bien trop passionnée pour vouloir le séparer de rien ."

Albert Camus " Carnets II "

13/03/2008

Nietzsche, Un Voyage Philosophique

=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=


"L’histoire intellectuelle de tous les temps, dans son immensité, n’offre aucun autre exemple de cette abondance, de cette extase aux épanchements enivrés, de cette fureur fanatique de la création; c’est seulement peut-être tout près de lui, et cette même année, dans la même région, qu’un peintre “éprouve” une productivité aussi accélérée et qui déjà confine à la folie: dans son jardin d’Arles et dans son asile d’aliénés, Van Gogh peint avec la même rapidité, avec la même extatique passion de la lumière, avec la même exubérance maniaque de création. A peine a-t-il achevé un de ses tableaux au blanc ardent que déjà son trait impeccable court sur une nouvelle toile, il n’y a plus d’hésitasion, de plan, de réflexion. Il crée comme sous la dictée, avec une lucidité et une rapidité de coup d’oeuil démoniaques, dans une continuité incessante de visions." ( "La lutte avec le démon - Nietzsche" Stefan Zweig )

















« - Alors j'entrepris quelque chose qui ne pouvait être l'affaire de tout le monde : je descendis dans les profondeurs : je me mis à percer le fond, je commençai à examiner et à saper une vieille confiance, sur quoi, depuis quelques milliers d'années, nous autres philosophes, nous avons l'habitude de construire, comme sur le terrain le plus solide, - et de reconstruire toujours, quoique jusqu'à présent chaque construction se soit effondrée : je commençai à saper notre confiance en la morale. [...] En nous s'accomplit, pour le cas où vous désireriez une formule, - l'autodépassement de la morale.» Friedrich Nietzsche - "Aurore" (Avant-propos)

23:15 Publié dans Friedrich Nietzsche | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : Nietzsche | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

12/03/2008

Khmers verts

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=




Dans le Magazine n°: 13 d'Actuel d'Octobre 1971, consacré à l'écologie, dans une série d'articles de tonalité apocalyptique et misanthropique on pouvait lire des choses comme celles qui suivent :

"Le Sahara avance de dix kilomètres par an. À ce jour, l'homme a détruit deux milliards d'hectares de terres, soit 24% de la totalité cultivable. La mer Baltique est une mer morte. C'est l'homme qui l'a tuée. le lac de Zurich est mort, le lac Léman moribond."

-=-

"En 1980, le Japonais moyen devra porter en permanence un masque à gaz"

-=-

"On ne pourra rien faire de New York, la ville est trop énorme, il faudra la détruire".

-=-

"Dans quatorze ans, la terre toute entière ne sera qu'un désert inexploitable"


Dans le même numéro, un des fondateurs d'Actuel, Michel-Antoine Burnier, s'irrite de ce catastrophisme et défend une position plus raisonnée :

"Comme toutes les idéologies, la pensée écologique se croit universelle : non point une réflexion sur notre société et ses contradictions, mais un impérialisme intellectuel qui prétend embrasser les lois de l'univers et juger souvairement de l'avenir. Le problème écologique est éclatant : il n'est pas question de nier la gravité des déséquilibres humains et physiques qu'entraîne la société industrielle. Encore faut-il les situer par rapport à cette société et -- dans le temps et dans l'espace -- par rapport aux sociétés différentes.

L'ouvrier français ingurgite quotidiennement une viande trafiquée. Il y a deux siècles, le paysan mangeait deux fois par jour une soupe trempée -- et certains jours pas du tout --, de la viande une fois par mois. [...] L'espérance de vie de la paysannerie européenne du XVIIe siècle ou de la paysannerie indienne contemporaine est de 30 ou 35 ans. De 60 à 70 ans pour un citoyen européen ou américain. Et pourtant la pollution menace les vies européennes et américaines.

Cela veut simplement dire que l'homme n'est pas un être de nature, que ses rapports avec son environnement physique et avec lui-même se sont toujours définis par le conflit, la mort, la souffrance. Il n'y a pas d'équilibre idéal entre l'homme et la nature, mais des équilibres successifs et précaires à chaque étape, et des ruptures. [...]

Pourquoi prophétiser à tout prix ? Nous devrions pourtant savoir depuis quelques siècles que les sociétés humaines n'évoluent jamais linéairement ; la projection pure et simple dans le futur des caractères spécifiques d'une époque relève de l'absurdité [...]"


_______________________________________

Merci à l'ami Lionel de m'avoir communiqué ces infos...

12:57 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Réchauffement Climatique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Réchauffement Climatique

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=



Je ne vois pas pour quelle raison les scientifiques qui affirment avec du poids le contraire de ce qu'affirme le GIEC auraient moins de valeur que les scientifiques officiellement reconnus. Je suis comme tout le monde, les problèmes liés à la pollution me touchent et me concernent au plus haut point, seulement les films et les liens que j'ai mis en ligne, et qui sont très instructifs, montrent comment les conclusions du GIEC ont été fortement orientées par Thatcher à un moment précis où elle voulait mettre en avant le nucléaire au détriment des autres formes d'énergies, notamment le charbon (puisqu'elle avait les mineurs à museler) ou le pétrole (aucune confiance envers le moyen-orient)... de cet instant ont vu le jour de nombreuses orientations propagandistes qui ont fait naître du Business d'avenir et, depuis, on oriente les résultats afin que le business persiste et grossisse. Le Co2 est un véritable marché, une manne financière, dans laquelle Al Gore est trempé à 1000%. Ce n'est pas rien, en tout cas c'est à prendre en considération dans la réflexion qu'on peut en avoir. Le GIEC a beau affirmer que leurs spécialistes mettent en balance tous les résultats scientifiques opposés et contraires avant de conclure, force est de constater que les théories opposées au "réchauffement climatiques à cause des activités humaines" ne sont pas du tout mises en avant par aucun média ni aucun "khmer vert"... De ce point de vu là il faut garder la tête froide, si je puis dire. Et personnellement je suis bien plus inquiet par la chasse à la baleine, la déforestation de l'Amazonie ou les OGM sur lesquels il ne faut sûrement pas arrêter les recherches (bien au contraire) mais tout du moins maintenir un principe de précaution le temps d'y voir plus clair. Voilà... et je rappelle qu'entre 700 et 1300 de notre ère les anglais avaient des vignes, les scandinaves aussi (!!!) et les vikings au Groenland faisaient du fermage !!! Et à l'époque y'avait pas d'usines, pas de bagnoles, pas de mines de charbon. Cycle Solaire naturel. Et lorsque les degrés grimpent sur toutes les planètes du système solaire selon un schéma assez équivalent à celui de notre planète, alors qu'il n'y a ni martiens ni vénusiens pour y foutre le brin, il est légitime pour un cerveau bien fait de se pencher sur la question autrement que par le biais du politiquement correct habituel. De plus, les scientifiques en question qui nient les conclusions du GIEC, sont bel et bien de vrais scientifiques, ils n'ont pas plus d'intérêt à ce que la planète crève, je pense même plutôt qu'ils veulent le contraire. Les climatologues alarmistes, par contre, pour peu qu'ils considèrent le réchauffement climatique comme un problème à attaquer de front par rapport aux comportements humains, ils ont toujours des fonds à faire débloquer pour poursuivre leurs "recherches" et être payés en bonne et due forme. Vous me suivez ?

En attendant, et suite aux accords du Grenelle de l'environnement, en coulisses ça doit batailler sévèrement, à qui signera les contrats des énergies alternatives... car à long terme ça se chiffre en milliards...

00:19 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : réchauffement climatique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/03/2008

La réponse à Al Gore le manipulateur...

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

Servez-vous un thé... ou roulez-vous un joint... et prenez le temps de voir ce film, présenté ici en 4 parties, histoire de gamberger un peu avant d'avaler toutes les jolies couleuvres que le système veut nous faire avaler.










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Voici maintenant la courbe réelle de l’histoire climatique terrestre du dernier millénaire:





La période 700-1300 est une période chaude, nettement plus chaude qu’aujourd’hui, considérée par les climatologues encore il y a peu comme un optimum climatique.

C’est à cette époque que les vikings islandais découvrent le Groenland : Greenland, la Terre Verte, et y établissent une colonie ; ils y pratiquaient l’élevage ! S’ils l’avaient découvert en l’an 1300 ou 1400, ils l’auraient sûrement appelé Huitrland, Whiteland, la Terre Blanche !



Nous possédons des gravures d’époque montrant des paturages là où ajourd’hui la langue terminale de la Mer de Glace à Chamonix recouvre le fond de la vallée.



A partir de 1200, le climat se refroidit, on estime que les colonies groenlandaises ont disparu vers l’an 1300 ; le Groeland prend la forme inhospitalière qu’il a encore aujourd’hui.



Suit “le Petit Âge Glaciaire” (1560-1830), période de fort refroidissement, c’est l’époque où en hiver les parisiens pouvaient faire du patin à glace sur la Seine et les anglais la foire sur la Tamise et où le vin gelait sur la table du roi Louis XIV.



Ces variations n’ont pas affecté le seul hémisphère Nord comme tentent de le soutenir Michael Mann et le GIEC, cherchant en permanence à retarder le moment fatidique où la supercherie éclatera aux yeux de tous, mais toute la planète : nous disposons d’éléments probants pour le monde entier.



Les partisans, car c’est bien de partisans qu’il s’agit, du réchauffement global ont toutjours délibérément nié ces deux périodes qui entraient en contradiction avec leurs théories dans leur acharnement à vouloir démontrer que le climat est resté stable de l’an 900 à l’an 1900, de façon à corréler la montée des températures avec le développement de l’industrie à partir de la fin du XIXème siècle.



En matière de science, on a le droit de faire des erreurs, d’émettre des hypothèses mal fondées, de ne pas connaître ce qui contredit ses thèses, d’arriver à de fausses conclusions, c’est humain, ; mais à partir du moment où l’on se fait démontrer ses erreurs et qu’on maintient quand même sa thèse, c’est qu’on est de mauvaise foi.



Source : Réchauffement global : Les chiffres truqués

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Autres liens...


*1-=--=Un maladroit mensonge ?=--=

*2-=--=Pression sur les Scientifiques qui ne sont pas d'accords...=--=

*3-=--=Al Gore... Mensonge, Business et Hypocrisie...=--=

*4-=--=Le réchauffement global d’Al Gore : instrument d’un nouvel impérialisme environnemental=--=

*5-=--=RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : MANIPULATIONS ET MENSONGES DU LOBBY INDUSTRIEL=--=

*6-=--=Un site de référence... mais en anglais=--=



*7-=--=Un glaciologue à qui on ne la fait pas...=--=



*8-=--=Des scientifiques climato sceptiques... mais en anglais aussi...=--=



*9-=--=Des néo-Zeélandais... pas du tout d'accord... en anglais encore...=--=



*10-=--=Contre la pensée unique...=--=


C'est à se demander si la manipulation à propos du réchauffement climatique, en plus d'être un Immense Business, ne vise pas à simplement focaliser les habitants de toute cette pauvre planète vers un même point d'attention afin de la faire tendre vers l'Unité de la Mondialisation en cours puisqu'il est un héritage que nous avons tous en commun : celui de l'environnement... à méditer.

16:55 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : al gore, réchauffement climatique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

08/03/2008

Jeff Healey... Rest In Peace.

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

"Le chanteur et guitariste canadien Jeff Healey est mort, dimanche 2 mars, des suites d'un cancer de la rétine, à l'hôpital de Toronto. Il était âgé de 41 ans. Cette forme de cancer rare l'avait rendu aveugle à l'âge de 1 an. Musicien très précoce, Jeff Healey, né le 25 mars 1966, à Toronto, avait commencé la guitare à 3 ans et formé son premier groupe à 17 ans.

En 1985, les amateurs de blues, genre de prédilection de Healey, commencent à parler du musicien pour ses qualités d'instrumentiste et sa manière de jouer, la guitare posée à plat sur les genoux. Son premier album, en 1988, See The Light, de bonne facture, est un événement en termes de ventes puisqu'il dépasse le million d'exemplaires, chiffre auquel le marché du blues est peu habitué. Healey ne retrouvera pas de succès comparable par la suite, en dépit d'apports du rock dans sa musique. Au début des années 2000, Jeff Healey s'était tourné vers le jazz des années 1920 et 1930, retrouvant une forme d'authenticité. Jeff Healey avait interprété le rôle de Cody, un musicien de blues, dans le film Road House, de Rowdy Herrington (1989).
" Le Monde - 06/03/2008





07:00 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Jeff Healey, Blues, Rock | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/03/2008

Maurice G. Dantec/No one Is Innocent...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Début 1997, lors d'une séance de signatures collective dans le quartier de Montmartre, Maurice Dantec fut approché par 3 ou 4 jeunes garçons déterminés à vouloir travailler sur leur prochain album avec lui. Le groupe : No One Is Innocent. Leur projet, un album plus "électro", nom de code : Utopia, avec une collaboration de l'auteur des Racines du Mal. En dépit et au-delà des désaccords politiques, une authentique collaboration s'est rapidement mise en oeuvre, des valeurs communes à tous émergèrent, une vitalité explosive contribua à une créativité de tous les instants, dans une atmosphère de joie authentique et le sentiment de partager des moments d'une rare intensité.

Les désaccords politiques n'eurent strictement aucun effet sur les artistes investis dans leur projet.

Mais, les uns comme les autres, eurent à payer cette trahison. Lecteurs ou auditeurs de chacun d'entre eux négligèrent l'album, prenant le parti des Inrockuptibles, qui portent si bien leur nom, eux qui sont totalement réfractaires à toute "Rockuption"."





NOMENKLATURA

(Texte : Maurice G. DANTEC/Musique : No One is innocent)

"Comme au premier jour
Nous sortirons nus
Priés par la Cour
De dormir dans la rue

Si vous pensez que les hackers ne sont qu'une bande d'anarchistes prêts à tout mettre à feu et à sang parce que ça les amuse, vous vous trompez du tout au tout. Nous sommes bien pires que ça (King Fisher).

Cerveaux en déglingue
Extase et douleur
La science dans nos mains
Du mal est la fleur

NOMENKLATURA

Nous ne vivrons pas d'utopie collective. Nous arrivons trop tard, le grand marché est déjà là. Nous devons élaborer des stratégies de survie et de contamination par la prolifération d'utopies privées, cryptées, qui se substituerons à l'ancien ordre social...

Tout ce que je sais, c'est que nous vivons dans un monde dont on ne s'évade pas.


La vie à l'épreuve
Biologie du crime
Notre histoire est neuve
Vous toucherez la prime

NOMENKLATURA

Aujourd'hui les politiques n'ont plus que le pouvoir de nuire et de ralentir les mutations. Mais comme toutes les espèces condamnées, ils ignorent encore ce qui les attend. Leur ordre moral est voué à la disparition pure et simple.

Entrez dans la danse
Sous l'œil du Grand Frère
Remplissez vos panses
Ce sera la dernière

NOMENKLATURA

Nous sommes bien pires que ça…


Source : Site de Maurice G. Dantec




Révolution.com (Texte : Emmanuel De Arriba-Marc Gulbenkian/Musique : Camille Ballon-Marc Gulbenkian )

On voudrait que ça gronde
Sans agiter ses ailes
Voici le nouveau monde
Des combattants virtuels

Welcome sur le forum
De revolution.com
De l'action par e-mail
Des pavés en pixels
La souris se déplace
Et se bouge à ta place

Révolution.com
Comme ça manque de sueur
Révolution.com
comme ça manque de sueur

On voudrait de l'air
De l'oxygène en stock
Et puis changer le monde
Sans changer d'univers

L'internationale
Piégée dans la toile
C'est quoi l'action par e-mail ?
Des molotovs sans cocktails
La souris se déplace
Elle se bouge à ta place

Révolution.com
Comme ça manque de sueur
Révolution.com
Comme ça manque de sueur

Voici le nouveau monde
De l'action.com
La souris se déplace
Elle est libre
Libre à ta place

Comme ça manque de sueur
Révolution.com
Comme ça manque de sueur...


22:50 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Maurice G. Dantec, No One Is innocent | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/02/2008

Marquis de Sade : L'Europe désire l'Euthanasie

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=


Bien entendu, en 1979, tous les crétins rock 'n' rollesques franchouillards, traitaient ce groupe majestueux de "fachos" et de "nazis". Décidément...


" Conrad Veidt


L'acide oxyde corode le temps
L'homme observe les sourires
Crispés sur les dents, dents des silhouettes
épiderme sec, fixées sur
Une esquisse de klimt mais

Conrad Veidt danse
Conrad Veidt danse
Conrad Veidt danse

Les cris disséqués dans d'épais catalogues
Les lèvres articulent le lent monologue
Le sens expire, l'expression prime
La ville n'est plus qu'une vitrine où

Conrad Veidt danse
Conrad Veidt danse
Conrad Veidt danse

Le long des usines incises par le vent
Rank xerox asservit les couleurs résistantes
L'Europe désire
L'Europe désire
L'Europe désire l'euthanasie
l'euthanasie
l'euthanasie

Pureté froide à Nagasaki"

ICI, fichier "pdf" pour en savoir un peu plus sur ce groupe fabuleux que fut Marquis de Sade

 

Les Chiens se rassemblent

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=



Hashim Thachi : leader terroriste de l'UCK et criminel... actuel premier ministre du Kosovo libre et indépendant.
Bernard Kouchner : politicien français, actuel ministre des affaires étrangère et occasionnel porteur de sac de riz.
Michael Jackson : commandant de l'Otan, ancien massacreur d'irlandais (Bloody Sunday).
Agim Ceku : chef militaire de l’UCK, accusé de crime de guerre en Croatie (au côté des Croates) et au Kosovo (au côté des Albanais), Premier ministre du Kosovo du 10 mars 2006 au 9 janvier 2008.
Wesley Clark : commandant general de l'Otan auteur de la phrase célébre: "il ne doit plus y avoir de place en Europe pour les peuples non métissés." Aussi stupide que d'interdire des mariages mixtes.



Hashim Thachi avec Madeleine Albright, qui faisait parti de l'administration CLINTON, celle-là même qui en 1996, lors d'une interview accordée à Leslie Stahl dans le magazine de CBS "60 Minutes", déclara à propos des sanctions contre l'Irak et de la mort d'un demi-millions d'enfants Irakiens : "Je pense que c'est un choix difficile mais c'en est le prix." ("I think this is a very hard choice, but the price -- we think the price is worth it.").

00:08 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Srpski Kosovo | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/02/2008

Srpski Kosovo - II

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=

Déjà avant leur indépendance de merde les cartes étaient tirées...

La situation des Serbes du Kosovo












Une analyse géo-stratégique par Jean-Michel Vernochet

23:40 Publié dans Serbie... Ô ma Serbie... | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Srpski Kosovo | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

23/02/2008

Hollywood vire pro-Serbe ?

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=


















...viennent de prendre position pour le Kosovo Serbe au cours du mois de Janvier.


Pour l'anecdote, De Niro a appelé sa fille Drina d'après le titre d'un de ses livres préférés, "Le pont sur la Drina" du prix Nobel Yougoslave Ivo Andric. Etudiant, il voyagea en Serbie et passa, d'après ses propres mots, des jours mémorables au côté des fermiers serbes de petits villages en Choumadiya. Il est connu pour son attention à l'egard de la population Serbe, cela se voit dans son choix d'avoir engagé majoritairements des Serbes au sein de son staff - comme jardiniers, gardiens de sécurité, etc...


Sinon... voyez Ici

16:45 Publié dans Serbie... Ô ma Serbie... | Lien permanent | Commentaires (8) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/02/2008

Srpsko Kosovo

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... ô ma Serbie..."=--=



« Nous reprenons la route à travers la plaine tragique. Là se heurtèrent les armées de Lazare, Tsar des serbes, et de Mourad, Sultan des turcs ; là périt l’armée chrétienne et son chef, et avec lui ses neuf beaux-frères, les Yougovitch, et l’héroïque Miloch Obilitch qui, au début de la bataille, avait tué le sultan Mourad.
Depuis 1389 jusqu’à la guerre de 1912 le Kosovo est resté entre les mains des Turcs. Ils y ont élevé des monuments votifs, le Tourbé ou tombeau de Mourad et le Marabout de Ghazi Mestan, porte-fanion du sultan. Les Serbes n’ont pu y dresser encore qu’un modeste obélisque, en attendant le temple colossal imaginé par leur grand sculpteur Ivan Mechtrovitch. Mais ils ont construit en leurs cœurs mieux qu’un obélisque, mieux qu’un temple : Kosovo est devenu la base indestructible sur laquelle a été fondée la patrie serbe ; le Vidovdan, le jour de deuil national anniversaire de la bataille, a maintenu dans les cœurs à travers les siècles l’espoir de la reconstitution de la nation ; et lorsque les soldats du Roi Pierre reconquirent en 1912 la terre sacrée, ils baisèrent en pleurant ses mottes noires.



Maintenant que la patrie yougoslave a surgi, malgré ce triomphe nouveau le champ des Merles est triste et n’a pas cessé de pleurer les héros ; les vautours qui tournent en cercle autour des collines désolées paraissent toujours chercher des cadavres. L’austère voix de Kosovo s’élève inlassablement, elle proclame encore aujourd’hui ceci : même dans la prospérité un peuple doit se souvenir des souffrances passées, et une nation n’est vraiment forte que si elle n’oublie rien de son histoire, les erreurs, les faiblesses, les revers, comme les succès les plus magnifiques ; le souvenir de la défaite rend moins aveugle l’enivrement de la victoire. »


Henry Debraye
Autour de la Yougoslavie --1931-- (B. Arthaud éditeur – successeur des éditions J. Rey, Grenoble)


21:45 Publié dans Serbie... Ô ma Serbie... | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/02/2008

Jihad...

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=











Tout va très bien, Madame la marquise...

14:55 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (29) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

15/02/2008

T'as pris quoi mon pote ?

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Mon pote Fred (Bassiste, ex-Venice) m'a fait découvrir ce lien que je vous balance en ligne juste pour que vous puissiez vous détendre... je m'en suis tenu le ventre... tenez, profitez-en.

20:10 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (6) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/02/2008

Feux et Fièvres...

=--=Publié dans la Catégorie "Musique : Rêve Vénitien..."=--=

Le Groupe Venice est mort... reste un peu de musique...


Venice : Jajooka De Café.mp3... je préfère ne pas me souvenir de l'état dans lequel nous étions lors de cette bavure déjantée et amusante...

Venice : Feelgood Factor.mp3 (Reprise du groupe Doctor Feelgood)

Venice : Everykind of Vice.mp3 (Reprise du groupe Doctor Feelgood)

Ces deux dernières chansons font partie d'un album hommage au chanteur Lee Brilleaux, du groupe Doctor Feelgood. Profitez en, l'album est difficilement trouvable malgré la présence de groupes prestigieux, à nos côtés, comme Little Bob, The Dogs, ou King Size...

Une "Page mémoire" Consacrée à VENICE, sur Myspace... où vous pouvez entendre d'autres morceaux que je n'ai jamais mis en ligne dans cette catégorie.



Vous voulez les albums ?

Soudain L'Ouverture : 10 Euros (port inclus)

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ATTENTION ! Le Package "Grande Aventure" ( Soudain L'Ouverture + Les Palmiers De Chance ) : 18 Euros (port inclus)

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C'était l'Instant Pub ! Vive la Société de Consommation...

06/02/2008

I-Mac

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Comme dit Michel Houellebecq : ça va pulser...



L'ancien

et


Le nouveau

Oui... je sais... ça fait un peu crâneur sur les bords... mais j'en ai rien à péter.

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13/01/2008

Souvenirs de poussière...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 



"The Ubiquitous Mr Lovegrove

I thought that you knew it all
Well you've seen it ten times before.
I thought that you had it down
With both your feet on the ground.
I love slow... slow but deep.
Feigned affections wash over me.
Dream on my dear
And renounce temporal obligations.
Dream on my dear
It's a sleep from which you may not awaken.

You build me up then you knock me down.
You play the fool while I play the clown.
We keep time to the beat of an old slave drum.
You raise my hopes then you raise the odds
You tell me that I dream too much
Now Im serving time in disillusionment.

I don't believe you anymore... i don't believe you.

I thought that I knew it all
I'd seen all the signs before.
I thought that you were the one
In darkness my heart was won.

You build me up then you knock me down.
You play the fool while I play the clown.
We keep time to the beat of an old slave drum.
You raise my hopes then you raise the odds
You tell me that I dream too much
Now I'm serving time in a domestic graveyard.

I don't believe you anymore... i dont believe you.

Never let it be said I was untrue
I never found a home inside of you.
Never let it be said I was untrue
I gave you all my time."



Dead Can Dance

 



"Sex & Violence

I used to love you now i don't care
Now i turn around, you're everywhere
So you can chew me up and spit me out
You're just the little bitch i cared about

I know you can see me
But you don't believe me
I know that you're lonely
Time will tell and time is hell

No sex or violence
No morbid silence
Forever sleeping
You won't stop breathing

You hold me captive and it's not fair
Progressed insanity is everywhere
You need to love me but you kicked me out
My head is wandering so knock me out

I keep my head alfloat i'm drowning in
The muddy water pulls me down again
I used to love me but i hate me now
I'm just a little bitch i cared about"



Stone Temple Pilots

 

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10/01/2008

Socialisme Fasciste ou fascisme socialiste ou... Socialisme = Fascisme ?

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Le legs du fascisme: le libéralisme
par Daniel Pipes
Jerusalem Post
10 janvier 2008




Mussolini et Hitler étaient tous deux socialistes.

Version originale anglaise: Fascism's Legacy: Liberalism

Adaptation française: Alain Jean-Mairet

Attention : [Note du traducteur: la notion américaine de libéralisme politique n'est pas traduisible hors de son contexte spécifiquement américain; son plus proche équivalent en français est sans doute ce qu'on appelle la social-démocratie de l'Europe actuelle]

"Le fascisme libéral sonne comme un oxymoron – ou une expression servant aux conservateurs à insulter leurs adversaires libéraux. En fait, elle a été forgée par un auteur socialiste respecté et influent, H.G. Wells, qui, en 1931, appelait ses amis progressistes à devenir des «fascistes libéraux» et des «nazis éclairés». Vraiment.

En effet, ses paroles s'inscrivent dans un projet beaucoup plus large, visant à fusionner le socialisme et le fascisme: Mussolini, qui a été une figure de proue socialiste, s'est détourné de l'internationalisme pendant la Première Guerre mondiale en faveur du nationalisme italien, dont il qualifia sa version de fascisme. De même, Hitler dirigeait le Parti national-socialiste des travailleurs allemands.

Ces faits dérangent parce qu'ils contredisent l'éventail politique qui modèle notre vision du monde depuis la fin des années 1930 et qui place le communisme à l'extrême-gauche, suivi du socialisme, du libéralisme au centre, puis du conservatisme et enfin du fascisme à l'extrême-droite. Mais cet éventail, comme le relève Jonah Goldberg dans un nouvel ouvrage brillant, profond et original – Liberal Fascism: The Secret History of the American Left from Mussolini to the Politics of Meaning (Le fascisme libéral: l'histoire secrète de la gauche américaine de Mussolini à la politique du sens; Éd. Doubleday) –, reflète l'utilisation du terme fasciste par Staline, soit comme un épithète servant à jeter le discrédit sur qui bon lui semblait – Trotski, Churchill, les paysans russes – et déforme la réalité. En 1946 déjà, George Orwell observait que le terme fascisme avait dégénéré jusqu'à désigner simplement «quelque chose d'indésirable».

Pour comprendre pleinement la signification du fascisme, il faut mettre de côté la déformation du terme introduite par Staline et écarter également la Shoah pour revenir à la période que Goldberg nomme l'«heure fasciste», soit approximativement les années 1910 à 1935. Le fascisme, une idéologie étatiste, se sert de la politique comme d'un outil pour faire passer la société du stade d'individus épars à celui d'ensemble organique. Pour ce faire, il donne l'ascendant à l'État sur l'individu, aux connaissances d'experts sur les débats et au socialisme sur le capitalisme. Il est totalitariste dans l'interprétation originale mussolinienne du terme – «Tout dans l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État». Le message du fascisme se résume à «moins de paroles, plus d'action!». Son principal attrait est son efficacité pratique.

En revanche, le conservatisme prône un gouvernement restreint, l'individualisme, le débat démocratique et le capitalisme. Ses attraits sont la liberté ainsi qu'une dgrande latitude laissée aux citoyens.

Le triomphe de Goldberg consiste à établir la parenté entre le communisme, le fascisme et le libéralisme. Tous dérivent en effet de la même tradition qui remonte aux Jacobins de la Révolution française. Son éventail politique révisé sur cette base est axé sur le rôle de l'État et s'étend du libertarianisme aux diverses moutures du fascisme – américaine, italienne, allemande, russe, chinoise, cubaine, et autres – en passant par le conservatisme.


Mussolini et Hitler étaient tous deux socialistes.Comme le suggère cette liste, le fascisme est très souple; ses variations diffèrent par les détails, mais elles partagent «des impulsions émotionnelles ou instinctives». Ainsi, Mussolini a ajusté le programme socialiste pour mettre l'État en exergue; Lénine a fait des travailleurs l'avant-garde du progrès; Hitler a ajouté la race. Alors que la version allemande était militariste, la variante américaine (que Goldberg qualifie de fascisme libéral) est presque pacifiste. Goldberg cite l'historien Richard Pipes à ce propos: «Le bolchevisme et le fascisme étaient des hérésies du socialisme.» Il prouve cette concordance de deux manières.

Premièrement, il propose une «histoire secrète de la gauche américaine»:


* Le progressisme de Woodrow Wilson comportait un programme «militariste, fanatiquement nationaliste, impérialiste, raciste», rendu possible par les exigences de la Première Guerre mondiale.

* Le «New Deal fasciste» de Franklin D. Roosevelt reprenait et étendait le gouvernement de Wilson.

* La «Great Society» de Lyndon B. Johnson établissait l'État-providence moderne, «la concrétisation ultime» (pour l'instant) de cette tradition étatiste.

* Les jeunes révolutionnaires de la Nouvelle Gauche des années 1960 apportèrent «une modernisation américanisée» de la vieille droite européenne.

* Hillary Clinton espère «insérer l'État profondément au sein de la vie familiale», un pas essentiel du projet totalitaire.

Pour résumer près d'un siècle d'histoire, alors que le système politique américain traditionnel encourage la poursuite du bonheur, «un nombre croissant d'entre nous souhaitent cesser de le chercher et se le faire livrer à domicile».

Deuxièmement, Goldberg dissèque le programme libéral américain – racial, économique, environnemental, même le «culte du bio» – et montre ses affinités avec ceux de Mussolini et Hitler.

Si ce condensé vous paraît trop peu plausible, vous devriez tout de même lire Liberal Fascism en entier pour ses citations pittoresques et sa documentation convaincante. L'auteur, connu pour son esprit vif et son talent de polémiste acéré, a prouvé être un penseur politique majeur.

Outre d'offrir une manière radicalement différente d'aborder la politique moderne, dans laquelle le qualificatif de fasciste n'est pas plus insultant que celui de socialiste, l'extraordinaire ouvrage de Goldberg fournit aux conservateurs les instruments nécessaires pour répliquer à leurs persécuteurs libéraux et même passer à l'offensive. Si les libéraux peuvent agiter éternellement le spectre de Joseph McCarthy, les conservateurs peuvent bien répondre par celui de Benito Mussolini."


Daniel Pipes

Source de l'Article : Ici, avec des liens plus complets.

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Vivant - II -

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

Attendu que l’homme est un être scrutant l’horizon, aussi bien parce que Dieu aurait mis le goût de l’Infini dans son cœur, que parce que notre village mondial cherche à le nomadiser envers et contre tout, l’imminent et le prochain ne requièrent point son attention. Le proche se dérobe à sa pensée. L’immédiat est absent. Il le traverse en aveugle.

De même, l’Antique Fondation (murs de millénaires comme des murs de marbre, massifs, lisses, de cette lourdeur protectrice infranchissable) agrée de son silence notre oubli. Nous avons perdu les premiers matins du monde, quand l’Homme, probablement, estimait son souffle.

De l’Athanor de sang et de Glèbe fûmes tirés, promesse brisée comme une rose des sables.

Ancestral et muet, le soubassement même de notre résidence résignée ne collabore-t-il pas à cette amnésie ? Force qui nous balaye au lieu de nous ancrer.

Car il y a une dimension opaque qui perce, par moments, un flux qui vient poindre, obscurément, une présence qui s’absente, retirée du monde et de nous-mêmes, dont on devine la subtile émanation.

___________________________________________________________
Lectures du moment :
*La Colline Inspirée de Maurice Barrès
*Récits d'un pèlerin Russe (Auteur Russe anonyme - 19ème Siècle)
*L'Absurde et la Grâce de Jean-Yves Leloup
Bande son :
*The Mission : Carved in Sand
*Frank Marino and Mahogany Rush : Mahogany Rush IV
Citation du jour : « Ce sont les paroles les moins tapageuses qui apportent la tempête, et les pensées qui mènent le monde viennent sur des pattes de colombe. » Friedrich Nietzsche (Ainsi Parlait Zarathoustra)

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09/01/2008

Vivant

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=


À tout j’ai subsisté et je demeure. Ma durée s’inscrit. Mon fardeau m’a sculpté. J’ai contourné les écriteaux et panneaux de toutes sortes
qui énoncent la sagesse législative :

« Interdiction d’empoigner !
Il est proscrit de hurler !
Crachats exclus !
Regardez vos chaussures !
Les aboiements sont pour les chiens ! »

J’en ai ri sous le soleil de Dieu, en me frottant la panse contre des ventres si doux. Ô mes suaves, ô mes perverses. Des baies prohibées dégueulaient une lumière crue. Je dansais après avoir chié à la belle étoile, le cul dans la rosée avec mes couilles alchimiques. Mon vit boursouflé par la verve concrète, des chiennes lubriques me faisaient de l’œil avec leurs croupes soumises.

Les reins défoncés par la fatigue d’être, je bondissais néanmoins d’esquif en esquif. Je mettais les voiles, les guibolles autour du cou, en bouffant du vent à chaque enjambée, à chaque coup de rame, le cœur en sueur, le corps ensanglanté. Il est bon de s’élancer pour nulle part. L’Errance et les fièvres. Sans dire adieu. En mâchant un brin d’herbe. La bouteille de rosée dans la besace. Et l’haleine à fromage.
Dionysos gambadant tantôt à mes côtés, tantôt devant moi, m’ouvrant le chemin. Pèlerin sans ambages. Charmeur de serpents. Va-nu-pieds séraphique. Aux ordres de personne. Encore moins d’une femme. Le couteau dans la botte. Le souffle de gitan.

___________________________________________________________
Lectures du moment :
*La Colline Inspirée de Maurice Barrès
*Récits d'un pèlerin Russe (Auteur Russe anonyme - 19ème Siècle)
*L'Absurde et la Grâce de Jean-Yves Leloup
Bande son :
*Ted Nugent : Spirit Of The Wild
*Neil Young and The Crazy Horse : Re-ac-tor
Citation du jour :"Nul ne ment autant qu'un homme indigné." Friedrich Nietzsche

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05/01/2008

God, Guns & Rock and Roll

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Bon... pour bien commencer cette année 2008, remuons nos fesses sous les rythmes endiablés venus du Sud des USA et de Detroit, Michigan, là où les aciéries font couler le metal en fusion.

Attention... certains des fichiers que je vous propose de télécharger ici sont bien lourds. Armez-vous de patience, allez vous faire un thé, fumez un joint ou ouvrez votre bible. Il faut souffrir un peu pour apprécier.



Non contents d'être de sales Républicains réactionnaires pro-Bush... ZZ Top sont le groupe le plus cool de la terre, habillés à la "Sharp Dressed man", et ils ont contribué à l'Ouverture d'un Musée du Blues, le DELTA BLUES MUSEUM, dont ils sont les parrains d'honneur (ayant tant financièrement qu'au niveau des pièces qu'ils ont données au musée, collectées au cours de leur vies d'hommes furieusement passionnés... disques rares, photos, instruments de musique, etc... contribué à son érection), le musée est considéré comme un modèle du genre aux States.



Comme chacun le sait, lorsqu'on est républicain et conservateur, on est forcément Raciste tendance fasciste/fondamentaliste... ...mais c'est bien-sûr... or, ZZ Top, aiment la musique nègre... et en dignes conservateurs ils participent à l'ouverture d'un Musée entièrement consacré au Blues pour que la mémoire de cette musique nègre soit perpétuée et que les jeunes générations apprennent d'où vient le Rock and roll.

Et puis Abraham Lincoln, qui a aboli l'esclavage aux USA... il était Démocrate, à votre avis ? Et bien faites votre recherche... vous serez surpris... Les Démocrates étaient, paradoxalement, ancrés dans le Sud au 19ème Siècle... mais peut-être comprendrez-vous, alors, pourquoi dans l'entourage de Bush on trouve des Condoleezza Rice ou des Colin Powell aux postes les plus élevés de l'administration gouvernementale.

ZZ Top avec le vieux Willie, pour les fermiers pauvres du middle west.mpg

ZZ Top : La Grange.mpg

ZZ Top : La Grange... au "Rock and Roll Hall of Fame" avec une présentation de Keith Richards.mpg

ZZ Top : "Waiting for my Bus"... transformé en "Waiting for my Bike".mpg

ZZ Top : "Cheap Sunglasses".mpg






Monsieur Billy Gibbons, guitariste/chanteur de ZZ Top, aime la jeune génération... ici, avec Queens of the Stone Age



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Ted Nugent, guitariste fou furieux qui a plus de 40 ans de carrière à son actif, défraye les chroniqueurs anti-conservateurs depuis le début des années 1990, lorsqu'il s'est laché et qu'il s'est mis à parler librement. Pour vous donner le ton des propos qu'il tient, voici un texte que Nugent, à défaut de le signer (on ne sait pas trop s'il est ou non de lui, le texte à circulé sur de nombreux forums et blogs conservateurs, libertariens et républicains aux USA) en tout cas il le fait sien, puisqu'il l'a mis assez longtemps sur son propre site :

"I'm a “Bad American”—this pretty much sums it up for me.

I like big trucks, big boats, big houses, and naturally, pretty women. I believe the money I make belongs to me and my family; not some mid-level, government flunky with a bad comb-over who wants to give it away to crack addicts squirting out babies. I don't care about appearing compassionate. I don't think playing with toy guns makes you a killer. I believe ignoring your kids and giving them Prozac might. I think I'm doing better than the homeless, I don't think being a minority makes you noble or victimized. I have the right not to be tolerant of others because they are different, weird, or make me mad.

This is my life to live and not necessarily up to other's expectations. I know what SEX is and there are not varying degrees of it. I don't celebrate Kwanza - but if you want to, that's fine. I just don't believe everyone else should have to. I believe that if you're selling me a Dairy Queen milkshake, a pack of cigarettes, or a motel room, that you should do it in English. As a matter of fact, if you are an American citizen, you should speak English. My uncles and forefathers should not have died in vain so that you can leave the countries you were born in, come here, disrespect ours, and make us bend to your will. Get over it. I think the cops have every right to shoot your sorry butt if you're running from them after they told you to stop. If you can't understand the word 'freeze' or 'stop' in English, see the previous line. I don't use the lame excuse, "It's for the children," as a shield for unpopular opinions or actions.

I know how to count votes and I feel much safer letting a machine with no political affiliations do a recount when needed. I know what lying is, and it's never based on one's definition of the words. I don't think that just because you weren't born in this country, you should qualify for any special loan programs, government-sponsored bank loans, etc., so that you can open a hotel, 7-Eleven, trinket shop or anything else, while the indigenous people can't even get a decent high school education. I didn't take the initiative in inventing the Internet. I thought the Taco Bell dog was funny. I want to bring back safe and sane fireworks. I believe no one ever died because of something Ozzy Osbome, Ice-T. or Marilyn Manson sang, but that doesn't mean I want to listen to that crap from someone else's car when I'm stopped at a red light-but I respect your right to do so. I think that being a student doesn't give you any more enlightenment than someone working at a Blockbuster or Jack In The Box.. I don't want to eat or drink anything with the words 'light,' 'lite,' or 'fat-free' on the package.

Our soldiers did not go overseas to risk their lives defending our Constitution so that decades later you can tell me that it's "a living document, ever changing, and open to interpretation." The guys who wrote it were light-years ahead of their time and meant what they said. Now leave that sacred parchment alone or there's going to be trouble. I don't hate the rich. I help the poor. I know that professional wrestling is fake. I've never owned, or was a slave, and a large percentage of our forefathers weren't wealthy enough to own one either. Please stop blaming me because some prior white guys were idiots. And remember, many White, Indian, Chinese, and other races have been enslaved too-it was wrong for every one of them.

I believe that a self-righteous, liberal Democrat with a cause, is more dangerous than a Hell's Angel with an attitude. I want to know exactly which church the "Reverend" Jessie Jackson preaches at, and what exactly is his job function. I own a gun, you can own a gun, and any red-blooded American should be allowed to own a gun; but if you use it in a crime, then you should do the time. I think Bill Gates has a right to keep every penny he made and continue to make more. If this makes you mad then feel free to invent the next computer operating system and put your name on the building. Ask your buddy who invented the Internet to help you.

I don't believe in 'Hate Crime' legislation. Even suggesting it makes me mad. You're telling me that someone who is a minority, gay, disabled, another nationality, or otherwise different from the mainstream of this country, has more value as a human being than I do as a white male. If someone kills anyone, I'd say that's a 'Hate Crime.' We don't need any more laws! Let's enforce the ones that we already have.

I think turkey bacon, turkey beef, turkey-fake-anything sucks. I believe that it doesn't take a village to raise a child-it takes a parent with the guts to stand up to their kid, spank his little butt, and say "NO!" when it's necessary to do so. I'll admit that the only movie that ever made me cry was "Ol' Yeller." I didn't realize that Dr. Seuss was a genius until I had a kid. I will not be frowned upon or looked down upon or be kept silent because I have these beliefs and opinions. I thought this country allowed me that right. I will not conform or compromise just to keep form hurting somebody's feelings. I'm neither angry nor disenfranchised, no matter how desperately the mainstream media wants the world to believe otherwise."


Il envoie des balles de gros calibre dans le "politiquement correct", The Nuge (comme l'appellent ses fans)...



Musicalement, je préfère de loin ZZ TOP à Mister Ted Nugent... mais celui-ci a des Couilles de bisons dans ses déclarations politiques extravagantes avec lesquelles je ne suis pas toujours d'accord... il me fait tout de même bien marrer avec des propos qui font passer, et de loin, les ZZ Top pour des enfants de coeur : "To show you how radical I am, I want carjackers dead. I want rapists dead. I want burglars dead. I want child molesters dead. I want the bad guys dead. No court case. No parole. No early release. I want ‘em dead. Get a gun and when they attack you, shoot ‘em." Comme Vous pouvez le voir... ça ne rigole pas ! Peine de mort même pour les voleurs de bagnoles. Un vrai Cow boy ce Ted. Voyez, d'ailleurs son site : ... et si vous êtes flemmards, voyez :Ici...

Patriote... amoureux des indiens... aimant le Blues et les noirs... Ted Nugent a écrit cette superbe chanson, avec les mêmes trois accords en boucle pendant plus de 5 minutes, Mi/La/Ré, sur la légende du Grand Buffalo Blanc. Pour en savoir plus sur le "Great White Buffalo" : Voyez ce lien...

Dans cette chanson, Nugent n'épargne pas les blancs et leur goût du massacre.

Great White Buffalo

Well, listen everybody,
To what I got to say.
There's hope for tomorrow,
Ooh,we're workin'on today.
Well,it happened long time ago,
In the new magic land.
The Indian and the buffalo,
They existed hand in hand
The Indian needed food,
He needed skins for a roof.
But he only took what they needed,baby.
Millions of buffalo were the proof.
Yeah,its all right.

But then came the white man,
With his thick and empty head.
He couldnt see past the billfold,
He wanted all the buffalo dead.
It was sad...It was sad.
Oh yeah...yes indeed.

Oh yes,
It happened a long time ago,baby.
In the new magic land.
See,the Indian and the buffalo,
They existed hand in hand.
The Indians,they needed some food,
And some skins for a roof.
They only took what they needed,baby.
Millions of buffalo were the proof,yeah.
But then came the white dogs,
With their thick and empty heads.
They couldnt see past the billfold.
They wanted all the buffalo dead.
Everything was SO sad.

When I looked above the canyon wall,
Some strong eyes did I see.
I think it's somebody comin' around
To save my ass,baby.
I think...I think he's comin' around
To save you and me.
Boys......
I said, above the canyon wall...
Strong eyes did glow.
It was the leader of the land,baby.
OH MY GOD,
The GREAT WHITE BUFFALO.....
LOOK OUT!!!! LOOK OUT!!!!!!!
Well,he got the battered herd.
He led em cross the land.
With the Great White Buffalo,
They gonna make a final stand.
The Great White Buffalo,
Comin'around to make a final stand.
Well,look out here he comes.
The great white buffalo,baby.
The Great White Buffalo....
Look out,here he comes.
He's doin'all right.
Makin' everything all right.
Yeah,yeah,yeah....


Ted Nugent : Great White Buffalo.mp3

L'arrivée du Buffalo Blanc est considérée par les indiens des plaines comme une promesse de bonheur pour les hommes de bonne volonté. Or, plusieurs sont nés ces dernières années, alors que c'est très rare paraît-il...

Sacré Ted Nugent...









Ted Nugent : Cat Scratch Fever.mp3

Ted Nugent : Baby Please don't go.mp3

Ted Nugent : Just What the doctor Ordored.mp3

Ted Nugent : Motor City Mad House.mp3

Ted Nugent : Stranglehold.mp3

À Noter, pour les amateurs... : sur les mp3 que j'ai balancé là... tous datant de la fin des années 70...Ted Nugent jouait sur une guitare Gibson Byrdland, guitare utilisée normalement par les Jazzeux... Ted Nugent était le seul à pouvoir la faire sonner en jouant du Hard Rock et en se branchant directement, sans pédales d'effets ou de distortion, dans un Mur d'amplis Fender, amplis qui ne saturent pas des masses habituellement !!!!! Il est passé sur ampli Peavey dans les années 90... il a joué un temps sur Gibson Les Paul, puis sur Paul Reed Smith... et il est revenu à la Byrdland... on ne se refait pas. Il a joué tellement fort durant les années 70 et 80 qu'il est sourd d'une horeille. "Une de mes oreilles, c'est juste pour la décoration, dit il, elle ne sert plus à rien !"

J'ai eu la chance de le voir en concert en... 1981... à la patinoire de Boulogne transformée, pour l'occasion, en salle de concert, avec Mother's Finest en première partie... ce fut une tuerie et un souvenir plus que mémorable...

Et puis Ted Nugent défend le port d'armes (droit inscrit dans la Constitution Américaine), s'adonne à la chasse, au fusil ou à l'Arc, et le fait savoir. Il vote Républicain, est pote avec Bush et se prépare, peut-être, à une candidature comme gouverneur du Michigan (région dont il est originaire), sous l'étiquette Républicaine. Rien de bien commun au monde du Rock 'n' Roll d'aujourd'hui...

Mais trève de plaisanterie... si vous voulez bosser un peu votre anglais... voici un lien où dans une entrevue le père Ted Nugent ne mache pas ses mots vis-à-vis des démocrates, de la gauche en général, de l'Ouragan Katerina et de la responsabilité individuelle... Voyez là : Ted Nugent, un Vrai Punk de Droite...

Sinon, vous pouvez toujours vous procurer son livre au titre qui annonce clairement la couleur : "God, Guns & Rock and Roll"...










Âmes sensibles s'abstenir...








Et puis avec sa femme, il donne des recettes de cuisine sous le titre sans entrave :"Kill it and Grill it"...



Ted Nugent : Wang Dang Sweet Poontang.mp3

Ted Nugent : I Shoot Back.mp3

Ted Nugent : Dog Eat Dog.mp3

Ted Nugent : Free For All.mp3

Ted Nugent : Love Grenade.mp3

Ted Nugent : Little Miss Dangerous.mp3

Ted Nugent : Stormtrooping.mp3

Voilà... merci aux franc-tireurs qui visitent mon Blog. Je vous souhaite à Tous une heureuse année 2008, pleine de Paix intérieure et que la Santé soit bonne. Le reste suivra si vous vous en donnez la peine.

Bien à Vous tous...

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Les fichiers "Mpg" de ZZ Top, sont des liens qui proviennent de ce site d'excellente qualité qui leur est consacré : Là...

Pour acheter du ZZ Top... Je vous conseille les albums "Rhythmeen" ou "Deguello"...

Pour acheter du Ted Nugent... Je vous conseille l'album "Double Live Gonzo!"...

18:35 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (72) | Tags : Ted Nugent, ZZ Top, Rock and Roll | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/12/2007

Négritude

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

Je lis, ça et là, sur la "réacosphère" des commentaires parfois douteux. Non de ce doute qui secoue la fibre bien-pensante du bobo gôchiste moyen qui renifle du racisme partout où le système insuffle de sa moraline chiasseuse pour maintenir les neu-neu-rô-rônes enchaînés aux petites certitudes mitterrandiennes qui interdisent le sens critique. Non... je dis "des commentaires douteux" autant insufflés de haine à l'égard des crouilles, des négros, des jaunes que certains crouilles, négros et jaunes ont la haine envers les blanc-becs, les céfrans, les mangeurs de porc et autres "souchiens", "sous-chiens" ou que sais je ?... De la confusion rajoutée à la confusion. Ce qui explique pourquoi je n'ai jamais été en mesure de me joindre au moindre mouvement "identitaire" européen, même sous prétexte de défendre une identité qui me tient au coeur et à l'âme, car les divers mouvements en question ont toujours, de près ou de loin, des relents de racisme fascisant, surtout s'ils le voilent derrière l'improbable épithète de "nationaliste-libertaire" ou tout autre lubie idéologique du même calibre.

Entre un FN fondé avec, en son sein, d'anciens Waffen-SS, qui a fini par accueillir un ancien marxiste du PC insatisfait de sa non-réussite littéraire (et qui fait les yeux doux à Houria Bouteldja sur les plateaux de télévisions en rêvant sûrement que les beurs une fois canalisés par la poigne de fer de Jean-Marie Le Pen ou celle de sa descendance rendront la France plus virile) et des "Faisceaux Français" ou une nouvelle "Gauche Nationale" (pourquoi pas « National Socialisme » pendant qu’on y est) qui se réclament plus ou moins ouvertement de Mussolini, autant le dire, le Nihilisme a le vent en poupe et j'ai du mal à croire que ces gens puissent sauver la France demain, et s'ils parvenaient au pouvoir, je frémis quand je songe au régime moisi qu'ils installeraient en lieu et place de notre démocrassouillardise qui ne vaut guère mieux. Mythe du Progrès contre Révolution Nationale. Non merci, on a déjà donné. Le Ressentiment est leur moteur et le pire c'est que certains d'entre eux (les néo-païens mis à part) s'affirment chrétiens, ce qui est comique. Car si je ne supporte pas que le christianisme soit caricaturé par l'abbé Pierre, je ne puis me résoudre à n'en faire que l'exutoire d'une Reconquista, fut-elle nécessaire. En Bosnie-Herzégovine, mes frères serbes ont exécuté de sang froid des musulmans en masse... avant d'aller se signer à l'église après avoir recouvert les charniers proprement. Avouez que c'est joli comme chute. De quoi vomir.

Bon, c’est vrai, on n'a pas parlé des massacres perpétrés par le musulman Naser Oric, par exemple. Silence radio. Mais c'est un autre débat. Bref...

Je lis donc, ça et là, disais-je, des envies de massacres, des commentaires bouffés par des turpitudes mentales refoulées. C'est tout juste s'ils se retiennent, difficilement, de cracher un bon gros « vivement la ratonnade, et pourvu qu'elle soit générale ». Puis ça parle de "revanche" et "de se faire plaisir". Ouais. Sortons les battes, les fusils et les lance-flammes. Mais la guerre a muté. Elle est d'un type nouveau. Le front est partout et nulle part. Dans nos têtes pour commencer. Elle se déroule et se poursuit également en nous-mêmes pendant que nous pensons à autre chose, que nous vivons nos vies de producteurs et consommateurs zombifiés.

Je vous présente trois collègues de boulot qui remplacent, largement, les nombreux "z'y vas" blancs comme mon cul et de souche européenne voire gauloise, parce qu'avant d'allumer un lance-flamme, messieurs les intransigeants, il faut avoir les yeux en face des trous et se servir de sa matière grise.

Ces trois mecs sont dangereux... mais pas dans le sens que vous pourriez imaginer.


Dee-Jay "D". Non content d'aimer Public Enemy, Mister Dee-Jay "D" collectionne les Vinyles et admire Louis XIV et Napoléon Ier... oui oui oui... celui-là même qui a rétabli l'esclavage à cause de Joséphine... la Salope ! Mais Dee-Jay "D" a les pieds sur terre et sait faire preuve de sens critique. Il ne succombe pas au politiquement correct des derniers mois qui a fait comparer Napoléon à Hitler sous les bons auspices d'un histrion d'historien noir qui avait une revanche nauséabonde à prendre sur la France. Et puis attention, Dee-Jay "D" aime l'Histoire avec un "H" majuscule, aussi il se délecte de Jacques Bainville. C'est que Dee-Jay "D" a du goût. Voilà.


Mister "G". Oui oui oui... regardez bien sa mine défaite. Mister "G" s'envoie des joints à l'occasion, c'est vrai. Mais entre deux disques de Miles Davis et John Coltrane, et un cours de Taï-Chi et de Kung Fu avec Sabre, Mister "G" joue du Saxophone et lit la Bible. Son verbe fleurit entre Jean Gabin tendance Audiard et le Livre des Proverbes dans l'Ancien Testament. Sujet de prédilection : le Christ. Expression favorite, scandée à la Aretha Franklin :"Jesus Christ My Lord !" Il est pas né celui qui pourra le convertir.


Bakari. Bois du Champagne pour les grandes occasions. Un musulman maghrébin que j'ai vu une fois venir lui faire la morale pour sa coupe de Champagne s'est vu renvoyé sur les roses par un majestueux :"Dis donc, toi, tu vas pas me fâcher avec le vieux là-haut ! Tu te crois à la mosquée là ?" Ah ! Si vous aviez pu voir la tête du maghrébin en question ! Bakari a fait une partie de ses études en ex-RDA, résultat du temps où le Mali entretenait de saines relations avec les pays communistes. Quelques signes particuliers : ne connaît pas son âge à cause de l'absence d'administration dans la savane où il est né, appelle les polygames "les idiots du village", comme il a le droit de vote a voté Sarkozy mais le trouve trop mou et trop gentil car lui renverrait par navire, à fond de cale, tous les étrangers irréguliers, les fouteurs de merde même s'ils sont nés en France et ceux qui ne respectent pas le pays qui les accueille, ce qui selon ses propres mots ferait un paquet de monde. À la question "Bakari, que fais-tu demain si ça pète dans ce pays ?", répond :"Je sors ma lance pour la France." Malgré un accent à découper au couteau et un poste d'agent de maîtrise il se comporte comme un grand Seigneur. Charmant avec les dames et volontariste avec ses gars. Juste et perspicace dans ses jugements.

"Cogito Ergo Sum" disait Descartes. C'est précisément sur l'Être que l'on se doit de juger les gens... et non sur le paraître. "You can't judge a book by looking at the cover" chantait avec conviction Bo Diddley. Puisque le paraître peut en de nombreux cas s'avérer factice. C'est sur l'Être... à commencer sur sa présence... que le jugement s'exerce. Dis-moi comment tu penses, comment tu agis... je te dirais qui tu es... Merci docteur Freud, merci docteur Jüng.

Et puis écoutez le ce morceau, composé par le Géant du Blues Willie Dixon...

"You can't judge an apple by looking at a tree,
You can't judge honey by looking at the bee,
You can't judge a daughter by looking at the mother,
You can't judge a book by looking at the cover.

Oh can't you see,
Oh you misjudge me,
I look like a farmer,
But I'm a lover,
You can't judge a book by looking at the cover.

Oh come on in closer baby,
Hear what else I gotta say !
You got your radio turned down too low,
Turn it up !

You can't judge sugar by looking at the cane,
You can't judge a woman by looking at her man,
You can't judge a sister by looking at her brother,
You can't judge a book by looking at the cover.

Oh can't you see,
Oh you misjudge me,
I look like a farmer,
But I'm a Lover,
You can't judge a book by looking at the cover.

You can't judge a fish by lookin' in the pond,
You can't judge right from looking at the wrong,
You can't judge one by looking at the other,
You can't judge a book by looking at the cover.

Oh can't you see,
Oh you misjudge me,
I look like a farmer,
But I'm a lover,
You can't judge a book by looking at the cover."


Bo Diddley

 

 


Willie Dixon

23:35 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (23) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/12/2007

La Race d'Or.

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=



Alexandre VIALATTE - Chroniques de La Montagne - Robert Laffont - Bouquins 2000

« Il faut [...] se méfier de ces échelles du grandiose, escabeaux à pêcher la Lune ou trépied à manger le Soleil. Et, puisque nous sommes à Noël, nous en tirerons une belle morale. Car la Noël nous rappelle l'origine du message qui déclara que les hommes sont frères et égaux. Hitler découvrit au contraire que les hommes sont hiérarchisés. En bas il y a le Juif, en haut il y a l'Aryen, sur les échelons d'une échelle. L'échelle nazie fut la plus longue de toutes. Elle devait permettre en principe d'annexer Mars et de cueillir les étoiles. Au sommet se tenait Hitler. Et pour que la "race suprême" ne fût jamais perdue, il sélectionna des SS, les plus forts, les plus beaux, les plus représentatifs, et les plus belles femmes de l'Allemagne. Il les logea dans des "haras" humains comme celui de Lebesborn, baptisé La Fontaine de vie. C'était pour créer la "race d'or". Les enfants de ces héros seraient gracieux comme lui, sveltes comme Goering et bien faits comme Goebbels (c'était tout dire).
Le romancier américain W. Stanley Moss les a retrouvés petit à petit et vient de publier le résultat de son enquête : 60 % sont rachitiques et 23 % imbéciles. Toute la "race d'or" a les pieds plats !
La morale de cette aventure, c'est que plus l'échelle est longue, mieux on se casse la figure. »


<205 - 25 décembre 1956 p.470>

Alexandre VIALATTE

18:25 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : Alexandre Vialatte, SS, Nazis, Race d'Or | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/12/2007

Réponse à Camuray... à propos de Nietzsche.

=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=

Il y a 3 jours de ça, un certain Camuray m'a laissé le commentaire qui suit à propos d'une ancienne note datant de juin 2007 :

"J'aime vos articles, vos idées "politiquement-incorrectes" et les références dont vous usez constamment.

Néanmoins, je vous trouve toujours ça et là quelques points d'égarement dans vos pertinentes analyses, et je me trouve quelques points de désaccord avec vos interprétations ; en l'occurrence, pour ce qui concerne cet article, vos interprétations nietzschéennes.

D'abord, vous dites que le Maître ne cherche pas à dominer l'homme mais à l'éclairer ; or je vous laisse apprécier cet extrait d'un texte de Marc Sautet (spécialiste de Nietzsche) :

"Affirmer que le puissant ne peut désirer dominer puisqu'il est par définition puissant, pas plus que l'être vivant ne peut désirer vivre puisqu'il vit, ce n'est guère plus que jouer sur les mots.
Car enfin on peut perdre la vie ; ne peut-on perdre le pouvoir ? Qu'est la puissance sans le pouvoir ? Qu'est la puissance sans la domination ? Qu'est "la force" sans ce qu'elle peut ?
[...]
Il est tout de même scabreux de faire comme si Nietzsche ne parlait pas de domination sur l'autre, et par conséquent de "pouvoir" lorsqu'il parle de Wille zur Macht."

Par ailleurs, Nietzsche ne cesse dans ses écrits polémiques de justifier l'existence d'esclaves, déclarant que ce système de vie est la condition de toute grande civilisation.

Ensuite, il me semble erroné d'affirmer que Nietzsche appelle "hommes supérieurs" l'élite qui nous gouverne ; les hommes supérieurs sont au contraire la perle de l'humanité, que Zarathoustra, certes, en tant que véritable Surhomme, ne peut s'empêcher de moquer légèrement ; mais qui restent les représentants de l'élite humaine telle que Nietzsche la conçoit.

Enfin, l'esprit de Nietzsche est rempli de nuances ; et son amour pour les juifs a parfois ses retenues. (retenues pouvant facilement être assimilées, avec quelque malveillance, pour une véritable aversion). Je vous laisse juger de ce passage :

"Rome contre la Judée, la Judée contre Rome. - Il n'y eut point jusqu'à ce jour d'évènement plus considérable que cette lutte, ce point d'interrogation, cette contradiction mortelle. Rome sentait dans le Juif quelque chose comme la contre-nature même, un monstre placé à son antipode : à Rome, on considérait le Juif comme "un être convaincu de haine contre le genre humain" : avec raison, si c'est avec raison que l'on voit le salut et l'avenir de l'espèce humaine dans la domination absolue des valeurs aristocratiques, des valeurs romaines."

J'ai d'autres extraits, peut-être plus convaincants. Mais je laisse cela à plus tard ; je suis fatigué et vous souhaite le bonsoir.

Ecrit par : Camuray | 02.12.2007


Vous pouvez voir la note à laquelle Camuray réagit==> ICI.

Comme ma réponse est assez dense, malgré un style spontané, j'ai pris la décision de la présenter sous forme de Note... même maladroite. Elle fait également résonance avec ma note "Esclaves".

Allons donc, Camuray, vous allez y aller, vous aussi, de votre lecture littérale, sortant les passages de leur Corpus, les effluves verbales détournées de leurs cibles pour tout prendre au pied de la lettre et comme dans la Bible piétiner l’esprit du penseur en prenant tout au mot à mot, pour ne pas dire aux maux des mots. Les derniers à avoir fait ainsi se nommaient Hitler, Mussolini, Goebbels, Hess et les résultats sont connus de tous. Montagne de chair et de sang de quelque 60 000 000 de cadavres. Ou alors vous pouvez faire comme Comte-Sponville et Ferry et clamer « Pourquoi nous ne sommes pas nietzschéens ? ». Bêtise.

Il convient de replacer les fulgurances nietzschéennes dans le Bloc mouvant de sa pensée. Lorsque Nietzsche critique radicalement le Judaïsme, cher Monsieur, au scalpel, c’est en psychologue des affaires religieuses qui ont contribué à nous fonder, voyez-vous, dans le passage que vous évoquez, il procède hiérarchiquement par opposition critique, Rome (qui ne le laisse pas indifférent, lui qui a coupé court ses liens avec la « moraline »< protestante) contre la Judée, mais il ne s’en prend nullement, aucunement, en rien au peuple juif lui-même. Il faut savoir que son exigence vis-à-vis d’autrui, il l’oriente avant tout contre lui-même dans un premier temps et au final il n’épargne pas du tout le peuple allemand (précisant « D'autre part, je suis peut-être plus allemand que ne sauraient encore l'être ceux d'aujourd'hui, simples Allemands de l'Empire, moi qui suis le dernier Allemand antipolitique ».)et en vient à regretter de n’être pas né français et d’écrire dans la même langue que Montaigne ou La Rochefoucauld. « Le casque à pointe allemand » n’est pas de son domaine, ni « la bête à corne nationaliste ». Il critique le Judaïsme avec la même violence qu’il critique le Christianisme. Voyez « L’Antéchrist » ou « La Généalogie de la Morale » ou ni le judaïsme, ni le christianisme ne sont épargnés.
En outre, ne vous en déplaise, votre lecture ayant distordu ses postulats, il fait l’éloge des Juifs en tant que peuple (« peuple aristocratique par excellence ») sur des pages entières dans « Par-delà Bien et Mal » et stigmatise littéralement les antisémites qui sont, alors, une force émergeante en Allemagne. Je ne vais pas vous citer ici les passages en question, les réservant, pour très bientôt, pour ma catégorie « Le Salut par les Juifs ».

Je ne me suis égaré en rien, chacun de mes retours à l’œuvre de ce penseur étant, pour moi, un enrichissement supplémentaire et une redécouverte toujours plus étayée quant à sa pensée nullement arrêtée, comme votre commentaire le laisse entendre, mais nettement « perspectiviste ». Son « Wille Zur Macht » n’est pas « Volonté de Puissance » mais bien « Volonté Vers la Puissance » non figée, possible non dans la sclérose d’un pouvoir dominateur, mais dans l’ascèse joyeuse qui tend à éduquer et domestiquer les instincts.
Et c’est là que se situe sa scission entre maître et esclaves, et entre « Surhomme » et « Hommes supérieurs ». Mais il faut avoir ruminé ces notions durant quelque temps avant que la cervelle ne se disloque vers la lumière de la compréhension. Le « Will Zur Macht » souffre encore de sa première traduction, traduction qui plus est d’une œuvre montée de toute pièces par la poufiasse de sœur du philosophe. On souffre de le savoir pris en charge par cette sangsue au moment du foudroiement ultime, cette mégère mal baisée, qui de sa propre main (les travaux des philosophes Colli et Montinari l’ont montré) a falsifié la lumière du visionnaire. Cela participe d’une grande lourdeur que de nier l’évidence pour qui sait lire. Et avez-vous, Camuray, ouvert tous ses livres, disons au moins de « La Naissance de la Tragédie » à « Ecce Homo » en en savourant les invectives et en faisant la guerre à vous-même au fur et à mesure que les vérités acides apparaissaient, puis se faisant plus douces à mesure que la compréhension émergeait des eaux sombres de l’Être ? « Le cul de plomb, je le répète, c'est le vrai pêché contre l'Esprit. » affirme notre moustachu dans « Ecce Homo ». En peu de mots, Camuray, savez-vous lire ? Et je dis ça sans méchanceté aucune. Je vous titille autant que vous avez tenté de me titiller avec votre commentaire.

Maîtres ? Esclaves ? Nietzsche s’interdit le mépris de la Nature. Il désire tenir compte du « sens de la terre ». La Volonté de Puissance (« Zur Will Macht ») dans les multiples formes qu’elle prend, par lesquelles elle se manifeste, nous indique qu’il n’y a pas d’absurdité dans la sphère de la nature. Il faut s’appeler Sartre pour le croire, ou être jeune et enflammé sous tentation Nihiliste. Chose courante en nos temps post-modernes même pour des adultes suçant leur pouce. C’est à croire que nous ne sommes même plus au temps du dernier homme, mais au règne du premier homme totalement inversé. À vomir.

La Nature dans sa prodigalité dionysiaque sait être aussi apollinienne. Comme si une Raison Supérieure, une « Grande Raison », Nietzsche le note en maints endroits, mais je n’ai pas le temps d’aller fouiner, je ramasse mes forces pour vous répondre et, vu mon état physique, cela tient déjà du miracle. Chaque organisme est admirablement constitué en sa structure interne se déployant de l’intérieur vers l’extérieur, de l’extérieur vers l’infiniment petit interne. Chaque organisme est parfaitement hiérarchisé par rapport aux autres organismes. La formation, la constitution, l’évolution, même de l’organisme le plus humble, sont présidés par un Ordre dont la Volonté de Puissance est l’expression la plus élémentaire. La fleur n’a de sens que se déployant vers le Soleil et l’individu n’a de sens que dans l’expansion qu’il a sur l’Univers.

Mais pour avoir une expansion digne de ce nom, il faut commencer par soi-même. L’intelligence qui nous couronne, Camuray, nous indique le chemin de l’ascèse jubilatoire, de « La Sculpture de Soi » dirait le controversé Michel Onfray. Cette « Grande Raison » qui s’insinue mêmes dans « le corps, cette raison supérieure » est garante d’harmonie et de Beauté, de perfection que Nietzsche décèle dans l’acte innocent et instinctif, tandis que l’intellect raisonnable conduit souvent paradoxalement à la barbarie. D’où le rejet de Nietzsche de toute condamnation morale de l’instinct.

Dans son œuvre en chantier devenue par les manipulations de sa sœur « La Volonté de Puissance » Nietzsche notait : « Il doit y avoir de la beauté dans le moindre phénomène intérieur au corps ; toute beauté de l’âme n’est qu’un symbole et une vue superficielle à côté de cette foule d’harmonies profondes. » Nietzsche, ici, condamne la lecture que le christianisme fait de la pulsion instinctive. Du moins, il manque de nuances, car c’est la lecture qu’un christianisme déjà dégénéré en son temps (que dirait-il aujourd’hui après Vatican II ?) fait de la pulsion instinctive. Car la Bible nous invite bien à diviniser également nos instincts et non pas à les nier, mais ceci est un autre débat concernant un monument qu’on a également bien trop souvent pris au pied de la lettre en en piétinant l’Esprit, toutes confessions confondues.

Toujours dans « La Volonté de Puissance » : « L’intolérance de la morale est une expression de la faiblesse de l’homme ; il craint sa propre "immoralité", il a besoin de nier ses instincts les plus forts parce qu’il ne sait pas les employer. »

Nous voici, très précisément, chez les esclaves.

Esclave celui qui procède ainsi, se niant lui-même dans une auto-castration qu’il croit souveraine et qui ne l’est nullement.
Esclave celui qui par son nombre domine vraiment les rares, les élus, les forts qui au milieu de la fourmilière n’ont de prise sur rien si ce n’est sur eux-mêmes.
Esclaves les « contempteurs du corps » qui souhaitent au plus fort d’eux-mêmes rendrent malades, faibles et autant soumis qu’ils le sont eux les forts, les vrais justes, les vivants, pour le dire en un mot, les maîtres. Car ceux-là sont exactement des maîtres du fait qu’au fil de leurs jours ils oeuvrent à se maîtriser d’avantage, à repousser plus loin leurs limites, à déployer plus judicieusement leurs forces, guidés par un principe qui aborde le problème essentiel de l’éducation des instincts conformément aux impératifs de la plus saine psychanalyse, car il ne convient nullement de mater les instincts juste pour les soumettre, encore moins de les extirper, de les anéantir, mais au contraire, fût-ce en les fléchissant provisoirement sous l’assujettissement d’un ordre intransigeant, il convient de les embellir, de les sculpter, de les façonner, de les diviniser avec assurance. Ainsi la simple pulsion sexuelle, pour ne prendre que cet exemple, peut devenir érotisme, jeu innocent, hédoniste et vivifiant, sacre de la chair et non stupide purge consumériste.

Une fois ce dressage accompli vient la joyeuse liberté de l’homme maître de lui-même, et forcément, par extension, maître des autres, non dans le sens où il les dominerait tyranniquement, mais simplement parce que sa compréhension du monde lui donne une lecture de l’existence plus profonde et hiérarchisée jusque dans ses nuances les plus délicates. L’indépendance gaillarde, l’ami, de l’homme enfin rendu à lui-même, et dont les instincts s’harmonisent entre eux et agissent spontanément pour le guider dans la direction où va le meilleur de lui-même.

Il convient à celui qui parvient à une certaine maîtrise de ses instincts, qui « entre en possession du sol le plus fécond » de jeter dans ce terrain « la semence des bonnes œuvres spirituelles » sinon toutes sortes de « mauvaises herbes » et de « diableries » se mettront à y foisonner. Car si l’instinct n’est pas sublimé comme il se doit de l’être, c’est un comportement d’esclave inconscient de l’instinct qu’il a juste étouffé qui s’en viendra réclamer « grossièrement et avidement un morceau d’esprit ». Regardez les larmoyantes révoltes de notre temps, les gesticulations meurtrières des lascars de nos cités malades. On en est là. Révoltes d’esclaves avec des idées d’esclaves, soumis par d’autres esclaves se prenant pour des maîtres et qui ne sont, au mieux, que des « hommes supérieurs » (Alexandre le Grand, Louis XIV, Napoléon) mais en aucun cas des « surhommes », la plupart du temps des nains, vraiment.

La lecture que fait Nietzsche des Maîtres et des Esclaves au cours de l’histoire politique et/ou philosophique de l’humanité a un but bien précis : tirer des figures typologiques du maître et de l’esclave tels qu’ils s’illustrent au cours du temps.

Et que disent ces figures typologiques ? Simplement que les uns sont réactifs et les autres actifs. Vous devinez, j’espère, ici, que les réactifs sont les esclaves et les actifs les maîtres. Dans sa « Généalogie de la Morale » il aborde ce continent de la réflexion avec les instruments nécessaires : pincettes, scalpels et… marteau ! Le maître n’a pas besoin de se définir comme supérieur à l’esclave. Il l’est simplement. Voilà. Ce n’est pas une histoire de comparaison. Il est l’incarnation des forces actives qui ont fait le ménage dans leurs réactions épidermiques. D’où le malaise que j’éprouve toujours lorsque l’on vient à me traiter de « réactionnaire », car j’ose toujours espérer que mon parcours ne s’inscrit pas uniquement dans une vocifération des aigreurs, mais tente une construction de soi plus en accord avec cette « Grande Raison » que j’évoquais plus haut. Le maître et l’esclave, chez Nietzsche, ne sont pas comme chez Hegel, attachés l’un à l’autre. Dans l’irruption de sa philosophie en tant que telle il n’est pas question de ça. Ils sont des antinomies, pour être plus précis. Là où le réactif va geindre sans cesse, l’actif va chercher à se dépasser toujours plus, à supporter ce qui est avec une abnégation joyeuse plutôt qu’avec une résignation ravalée. L’un est plein de ressentiment et de haine. L’autre, ces sentiments lui sont inconnus, ou alors il se soigne. Comme le dit Nietzsche dans « Ecce Homo », il est un décadent, certes, mais il est aussi son contraire radical. Ayant la décadence en sa conscience il met en œuvre une discipline et une lecture de soi et du monde qui va lui permettre de se délester toujours plus du poids qui l’empêche de marcher avec droiture et de danser avec légèreté. « Une manifestation naturelle de la force, sans arrière-pensée » qui entreprend ce qu’il y a à entreprendre instinctivement, avec confiance, en acceptant, en disant « oui » à ce qui est. Sa supériorité et sa fierté sont gages de Bonheur.

L’esclave est l’inversion, l’opposé, le contraire de ça. Il est faible mais voudrait être aussi fort que le maître, n’y parvenant pas, bien entendu, il en nie les valeurs, ou plutôt les inverse. Il aimerait être aussi confiant que le maître et s’aimer tout autant que le maître s’aime. « Aimer les autres comme soi-même » nous invite la bible. Oui, il faut d’abord s’aimer soi-même pour pouvoir aimer les autres et non pas se haïr de toutes ses forces introverties tout en clamant qu’on aime les autres. Cet « amour du prochain » est une illusion néfaste dont se détourne Nietzsche et, à bien y réfléchir, il n’a rien à voir avec la Bible non plus. L’esclave en est, un esclave, non à cause de l’Ombre menaçante du maître, mais parce qu’il ne parvient pas être autre chose.

Esclave de ses passions, de ses pulsions, de ses fantômes familiaux, de ses peurs, de ses doutes, de sa haine. Alors les faibles se regroupent entre eux, entre semblables, pour faire corps, pour faire masse et se croire plus forts. Et cultiver entre eux, car ça les rassure, le sentiment de vengeance, le désir de vengeance. Car ça fait bander. L’esclave étant vindicatif, hostile, même si le maître ne cherche pas à lui mettre des bâtons dans les roues, même s’il cherche à l’éclairer, sa simple Puissance suffit à rendre l’esclave déprimé de jalousie. Là où le maître habite littéralement sa Vie, l’esclave subsiste. Plus un individu habite sa Vie, plus il tend vers la maîtrise. Moins il l’habite plus il tend vers la soumission. C’est une école de toute une vie. Pas une solution que l’on obtient par un claquement de doigts. Le maître ne se pose pas des questions inutiles. Il se pose les bonnes questions. Non pas : qu’est-ce qui est bon ? et qu’est-ce qui est mal ? Mais plutôt : pourquoi ceci est bon ? pourquoi ceci est mal ? Face aux rages de dents ambiantes, le maître sait, du coup, être superficiel. Dandy. Soigner la forme sans négliger le fond. Et soigner à tel point la forme, parfois, qu’il y accordera une importance précise mais nonchalante et détachée. Alors que l’esclave, de toute la force de son incapacité à penser va élaborer les théories les plus aléatoires pour tenter de se sortir de sa condition dont il ne mesure aucunement le poids authentique. Et tout cela sera dirigé par l’instinct de vengeance.

La Force de l’esclave est dans sa faiblesse. Encore une antinomie nietzschéenne. L’esclave peut en arriver à acquérir de la profondeur, mais de la profondeur sombre et néfaste, là où le maître demeure en surface, dans une incarnation sûre d’elle qui est simple affirmation. L’Esclave devient, alors, ce que Nietzsche nomme « un animal intéressant » car sa pensée se déploie tant bien que mal. Et lorsque les hasards de la Vie et de l’Histoire propulsent l’Esclave vers de hautes fonctions, surtout au sein des sociétés démocratiques, il garde en lui toutes les caractéristiques que je viens de décrire et qui font de lui, envers et contre tout, un esclave dont les cheveux se hérissent au moindre cliquetis de ses propres chaînes.

Et, bien entendu, le maître comme l’esclave ne sont, ni l’un ni l’autre, tributaires d’une caste de sang, d’argent ou de misère. Seul l’esprit, ici, compte et mène la danse.

Voici l’Homme, oui voici le Maître : « La grandeur de l'homme s'exprime dans son amor fati, voilà ma formule ; ne pas demander de changement, ni au passé, ni à l'avenir, ni à l'éternité. II ne faut pas se contenter de supporter ce qui est nécessaire, - il faut encore moins le cacher, tout idéalisme est mensonge en face de la nécessité, il faut l'aimer. » (Ecce Homo)

00:40 Publié dans Friedrich Nietzsche | Lien permanent | Commentaires (71) | Tags : Nietzsche | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook