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29/08/2007

Life is life

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

L’été s’est avancé un peu plus vers sa fin.
L’été passe de plus en plus vite.
Je vieillis.
La Vie tourne souvent vers moi son visage sombre et menaçant.
Et je ne parviens pas à la considérer constamment avec joie. C’est pourtant mon aspiration la plus profonde.

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28/08/2007

Très douce Solitude...

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

« J'ai peu à peu rompu presque toutes mes relations humaines, par dégoût de voir que l'on me prend pour autre chose que ce que je suis. »

Friedrich Nietzsche à Mawilda von Meysenbug, Lettre du 20 octobre 1888

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Eve/Lilith

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

La Femme. Cette Volonté démesurée pour obtenir ce qu’elle veut. Salope calculatrice. Même inconsciemment. Surtout inconsciemment, c’est sa profonde nature. Elle sait être dictatoriale et despotique. Quand elle perd la tête elle ne s’en rend même pas compte. Objet tout désigné pour les névroses et l’hystérie. Un homme un peu clairvoyant peut en faire ce que bon lui semble. Exterminatrice, elle devient facilement proie lascive à son tour. Mais si on lui affirme un semblant de résistance, quand elle exulte sur son trône impérial, elle explose avec une telle force. Et cette force n’en est pas une. C’est juste une très forte énergie. La Force de la Femme vient d’ailleurs. Ou plutôt, elle vient, cette force, de cet endroit même, lorsque, enfin, le ménage y a été fait. Car la Femme semble être le terrain propice pour les hallucinations de toutes sortes. Un remue-ménage hormonal constant. D’une redoutable curiosité quand elle ne sait rien, elle en vient à oublier ce qu’elle sait quand elle sait tout. Un véritable fatras organique où se tissent mille problèmes moraux quand, passionnée, elle met en marche avec une fureur tout juste contenue, son désir, le flot de sa vulve, pour obtenir ce qui lui incombe. Destructrice.

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27/08/2007

Aube

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Je me réveille à l’aube, les reins tordus, la tronche amochée, la nuque raide. Comme contorsionné par tout ce que le Latin dirait des choses défendues auxquelles mon âme pense.

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20/08/2007

Philippe Sollers, Le premier de la classe

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=



"On pardonne tout à Sollers parce qu’il aime la littérature. Ce n’est pas que la lecture du prière d’insérer, signé Ph. S., incline à l’indulgence : « Que l’auteur ait été tenu tour à tour, et parfois de façon réversible, pour précoce, classique, moderniste, maoïste, insignifiant, farceur, imposteur, schizophrène, paranoïaque, infantile, nul, libertin, papiste, voltairien, et j’en passe, n’a pas grand chose à voir avec ce qu’il se propose de nous faire entendre. » Encore heureux. Cette procession d’adjectifs déclinés avec un peu de complaisance n’annonce rien de bon. Non pas tant, d’ailleurs, comme il voudrait nous le faire dire, pour des raisons éthiques que pour des raisons grammaticales. Sollers sait mieux que personne qu’il faut se méfier des adjectifs. Toujours sujets à caution, ils deviennent détestables quand on les applique à soi. On renifle le long livre — 639 pages — avec un peu de méfiance. Et puis on l’ouvre. On regarde de plus près. Et on est enchanté. L’adhésion succède à l’inquiétude. Et une sorte d’affection à l’irritation. Dans ses textes courts, consacrés pour la plupart à un auteur classique et destinés, comme on dit, à « un journal du soir » — Le Monde, en l’occurrence —, Sollers se révèle, mais on le savait déjà, comme un critique de premier ordre. Ce qui frappe d’abord, c’est l’altitude. Rien ne vole bas dans La Guerre du goût (Gallimard/Folio). La littérature y est mise d’emblée à la place qui est la sienne : la plus haute. Non pas avec des pauses et des contorsions d’humaniste compassé et empesé, mais à coups secs et forts de citations rigoureuses et d’accumulations de détails vrais. Sous la plume de Sollers et de ceux dont il parle, la littérature devient une déesse exigente et cruelle. Elle dévore ceux qui ont choisi d’échanger leur vie contre son culte exclusif.
Mais ce qu’il y a de plus exigent chez Sollers c’est qu’elle les dévore dans la gaîté. Rien n’est plus gai que l’idée que se fait Sollers de la littérature et on rit plus d’une fois, comme lui-même — le rire de Sollers est célèbre —, en lisant ses études très savantes et sérieuses. Quand il s’interroge, par exemple, sur un sujet qui ne prête pas vraiment à rire, le Pape et les femmes, il s’imagine une femme archevêque — Madame l’archevêque —, une femme cardinale et, pourquoi pas ? une femme Pape : Habemus Mammam !
Ce qui frappe dans le livre de Sollers, c’est son allégresse à dénicher chez l’écrivain dont il parle la formule inattendue qui fait mouche et qui le résume. La lettre en trois phrases de Voltaire à Madame Denis : « On a voulu m’enterrer. Mais j’ai esquivé. Bonsoir. » La formule du père de Sade à propos de son fils : « J’ai quelquefois vu des amants constants ; ils sont d’une tristesse, d’une maussaderie à faire trembler. Si mon fils allait être constant, je serais outré. J’aimerai autant qu’il fut de l’Académie. » Voilà comment on forme des esprits libres. Ou encore la lettre à Morand où Claudel donne du style de l’auteur de Rien que la terre la définition la plus brève et la plus juste : « Vous allez vers les choses en trombe rectiligne. » Pour pousser un peu plus loin, il faut s’adresser à Morand lui-même : « Je suis une mer fameuse en naufrages : passion, folie, drames, tout y est, mais tout est caché. »
À chaque page, grâce à Sollers, grâce aussi et peut-être surtout à ceux qu’il présente — mais tout le talent du critique n’est-il pas, contrairement à ce qui se passe trop souvent aujourd’hui, de mettre en lumière les beautés de ceux qu’il étudie ? — on ressent une envie, un désir de littérature. Voici le dialogue fondateur du roman de Lancelot du Lac : « Beau doux ami, que voulez-vous ? — Ce que je veux ? Je veux merveilles. » Voici le style de l’amour chez un auteur que Sollers a bien raison de vouloir réhabiliter, Crébillon Fils, l’auteur des Égarements du cœur et de l’esprit et des Lettres de la Marquise de M… au Conte de R… : « Je vous écris que je vous aime, je vous attend pour vous le dire. » ou encore la réponse délicieuse de Casanova qui arrive à Paris venant de Venise. Madame de Pompadour : « De Venise ! vous venez vraiment de là-bas ? » Casanova : « Venise n’est pas là-bas, Madame : là-haut. »
Il y a plus sérieux. Quand Hemingway écrit à Dos Passos : « Au nom du ciel, n’essaye pas de faire le bien. Continue de montrer les choses telles qu’elles sont. Si tu réussis à les montrer telles qu’elles sont réellement, tu feras le bien. Si tu essayes de faire du bien, tu ne feras pas le moindre bien, pas plus que tu ne montreras ce qui est bien », il règle d’un seul coup le problème de la morale en littérature et de l’engagement. Sur Madame de Sévigné, sur Genet, sur Nabokov, sur Saint-Simon, sur tant d’autres, Sollers dit des choses qui ont la chance assez rare d’être à la fois brillantes, savantes et justes. Elles éclairent à chaque coup l’écrivain dont il parle et, au-delà, un peu du mystère de la littérature. C’est peut-être sur Proust que les pages de Sollers, appuyées sur les textes, sont le plus passionnantes. À Morand, dont il a préfacé Tendres stocks, Proust écrit : « La littérature à pour but de découvrir la réalité en énonçant des choses contraires aux vérités usuelles. » Wilde fait quelque part une remarque très comparable. « J’ai eu le malheur, dit encore Proust, de commencer mon livre par le mot je et aussitôt on a cru que, au lieu de chercher à découvrir des lois générales, je m’analysais au sens individuel et détestable du mot. » Conclusion : ce n’est pas tant d’un microscope, comme on le répète si souvent, que se sert Marcel Proust, mais d’un « télescope braqué sur le temps » et sur les profondeurs de l’écriture et de l’âme, « là où les lois générales commandent les phénomènes particuliers aussi bien dans le passé que dans l’avenir ».
Sollers, qui a si souvent épousé la mode — mais on connaît sa défense, qui n’est pas si loin de celle de Mitterand à Vichy : c’était pour rire, pour se moquer, pour jouer double jeu et pour faire éclater, agent secret du temps, les choses de l’intérieur —, n’est pas vraiment tendre pour le monde d’aujourd’hui « où plus personne ne sait presque plus rien sur rien et où l’enseignement des lettres atteint des abîmes d’oubli ». À propos de Voltaire qui donnait des Français une définition un peu rude : « Un composé d’ignorance, de superstition, de bêtise, de cruauté et de plaisanterie », commentaire de Sollers : « Qui ne voit qu’on pourrait désormais l’appliquer à l’humanité entière ? » Il va un peu plus loin quand il oppose notre temps au XVIIIe siècle où la guerre du goût ne cessait d’être gagnée : « Comme nous sommes, oui, dans une époque lourde, analphabètes et tristes (celle du populisme précieux), tout doit avoir l’air authentique et démagogique, alors que règne, sous couvert de cœur, une froideur rentabilisée. La brutalité d’un côté et le sentimentalisme de l’autre ont remplacé la sensibilité et l’ironie du goût. » Sollers est un classique rebelle et farceur, doué comme pas un, toujours le premier de la classe, assez peu P. C. — « Politiquement correct » — et qui refuse de s’ennuyer.
Pour lui comme pour Stendhal, « l’essentiel est de fuir les sots et de nous maintenir en joie ». Entre la littérature et lui se sont tissés des liens de gaîté, d’intelligence et de non-conformisme. Quelle chance pour lui ! quelle chance pour nous ! et quelle chance pour la littérature — pour la bonne littérature — qu’il aime et qu’il fait aimer et pour laquelle il se bat avec une savante allégresse qui ne s’en laisse pas conter."

Le Figaro Littéraire, 4 novembre 1994 (repris dans Odeur du temps)

Jean D’Ormesson



23:40 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Littérature, Sollers, Jean d'Ormesson | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

17/08/2007

Patience

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Je suis dans une exploration patiente.
Une expérience de mes limites.
J’apprends chaque jour à considérer avec amusement la tentation de l’impossible.

07:50 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Patience, Limites, Exploration | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/08/2007

Solitude

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Chardonne a dit : « Laissez l’homme en face de lui-même, vous ne pouvez le punir d’avantage. » Vrai pour 9,9 personnes sur 10.
Depuis peu, seul, face à moi-même, j’éprouve à nouveau une curieuse puissance.
Je bois du Vin.
Mange avec appétit.
La fatigue a même un penchant à devenir une jouissance.
Et puis je me lève, m’étire, souris et me mets en chasse.

20:50 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Chardonne, Solitude | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/08/2007

Paix - II

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Je veux bien poursuivre mon apprentissage de la rumination, mais pas être paisible comme les vaches. La paix dont je parlais hier est une paix de guerrier.

07:30 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Paix | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/08/2007

Paix

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J’aspire à une paix intérieure qui, une fois bien établie, pourrait me faire avancer vers absolument TOUT. Et vivre ce TOUT comme une authentique JOUISSANCE.

07:30 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Paix | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

08/08/2007

Verbe - II

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Parvenir à ce point où je serai affranchi de toute dépendance. En tant qu’écrivain faire sourdre l’écriture par chaque lettre, chaque ponctuation ou… absence de ponctuation (c’est la même chose). Sentir le souffle, le mouvement vif du sang, la gravité des étoiles, le sperme, les algues… Tout.

M’affranchir de toute figuration et non-figuration, de toute abstraction, de tout formalisme. Le signe appelle un sens. Le sens est porteur de signe. Rien n’est pré-évalué. Tout tombe, là, comme un couperet ou une caresse certaine.

Être.

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07/08/2007

Possession - III

Intimité de l’incarnation.

La forme de l’énoncé, bien que difficile, bien que plus haute que moi, en provenance d’ailleurs, de je ne sais où, hors la loi, s’impose à moi comme la seule juste mesure.

Curieux mystère.

Je me sens traversé par quelque chose.

07:20 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Écrire, Possession | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/08/2007

Source

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Mon écriture doit, coûte que coûte, dépasser le monde tout en retrouvant ce rapport au monde qu’adolescent j’entretenais comme un enchantement féerique.

07:15 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Écrire | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/08/2007

Hors la meute

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Je suis en marge de tout.

Je veux, souriant, partir même hors la marge.
Plus loin.
Je sais que je vais en emmerder plus d’un… plus d’une.

Refus de se plier au groupe. Même, et surtout, au groupe d'amis...
Même et surtout à ceux qui pensent m'aimer, vouloir mon bien. Balivernes...

13:30 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Écrire, Possession, Mutation, Détachement | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Possession - II

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Je respire encore malgré la transe intérieure qui me défait.

03:10 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Écrire, Possession | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

04/08/2007

Possession

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Ma main se saisit du stylo. Le regard se perd. Dans mon cercle visuel et tactile l’action prime. Je crois que ça y est : quelque chose de terrible, de violent est en train d’éclore et j’ai cette force en moi pour recevoir même l’horreur.

20:10 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Écrire, Possession | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

30/07/2007

La Norme

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Philippe Sollers : « Une tyrannie commence par une période d'anarchie. D'abord, on installe le désordre. Et après, il faut vous en sauver. Une tyrannie commence par un décervelage intensif. »

La normalisation est en cours.

07:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Philippe Sollers | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/07/2007

Soft Parade

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Les réformes en cours que le gouvernement Fillon veut accomplir et que des agités gauchistes refusent en gesticulant nerveusement, je n’ai même pas envie d’en parler tellement ces petits affrontements entre minables féodalités mortuaires me laissent, une fois de plus, hébété. C’est à croire que l’imbécillité et son cortège d’actions minables de part et d’autre n’a pas de frontière à droite comme à gauche.

« Je n’ai jamais osé être de gauche quand j’étais jeune de peur de devenir de droite en vieillissant. » Antoine BLONDIN

Merde ! J'ai cité un hussard. C'est qu'ça va pas arranger mes affaires qu'c't'affaire !

07:50 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Droite, Gauche, Antoine Blondin | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

28/07/2007

Service secret de sa Majesté

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Autant l’affirmer clairement : l’Art, de nos jours, n’est plus possible que dans le secret le plus absolu. Car qui sait encore lire, écouter vraiment de la musique, s’enfoncer sensuellement dans une toile, s’engouffrer dans un film, étreindre avec volupté une sculpture ???????

07:45 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Art, Secret | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

27/07/2007

Hiérarchie

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L’Artiste possède authentiquement le savoir-faire suprême : celui de la Hiérarchisation et de la séparation. Paradoxalement, cette Hiérarchisation et cette séparation ordonnent une Claire Vision du Réel et rendent possible une Unité Large et Fraternelle par le sens retrouvé de la communion.

Ce soir... en Vacances...

Risible.

07:45 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Art | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/07/2007

Lire

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Pour survivre et avancer en ce monde j’ai compris très tôt qu’il y a une importance de premier ordre à savoir lire rapidement, en déchiffrant dans l’urgence les fulgurances que la rencontre avec l’autre nous accorde. « Tout est langage » disait Dolto.

Oui. Avoir le sens du Danger. C’est-à-dire : le prévoir.

07:45 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Dolto, Tout est Langage, Survivre, Lire | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/07/2007

"VENICE" engloutie...

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Mes doigts saignent. Enfermé dans ma pièce mal rangée, transpirant le mal-être, je tisse, enfin, les volutes sonores d’un projet qui ne sera pas "Vénitien" et qui tardait à sortir.

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24/07/2007

"Combat... avec le Démon..." - V

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Ainsi les mots ne sortent qu’à leur convenance. Inutile de se mettre en condition quelconque. Méditation, mon cul ! Le Verbe fait ce qu’il veut. Il te choisis ce jour ou il ne te choisis pas. S’il le souhaite, il te recrache comme bon lui semble après t’avoir goûté au tranchant de sa langue. Aucune idée téméraire. Jamais. Seule l’antenne capte ou ne capte pas. Le reste du temps je peux très bien m’amuser à décrire ma déroute.

07:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Combat avec le Démon, Écrire | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

23/07/2007

Condamnés

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Les hurlements de Nietzsche ont traversé tout le 20ème Siècle. Massacres. Sang. Horreur. Négation du corps jusque dans sa pseudo-libération. Mise en troupeau du bétail humain. Règne de plus en plus évident de la médiocrité. Planification et normalisation en cours. Tout part en couilles !

On s’en sortira ! On est condamnés à s’en sortir.

« Je suis tourné vers ceux qui portent le don de l'inquiétude et je crie vers eux. » Pierre Drieu la Rochelle

Ah oui... je viens de citer un Salaud. Certes. Mais quel écrivain ! Et aux Chiens je dis que son Suicide l'a lavé.

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22/07/2007

Le Temps - II

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Il y a une joie de vivre à communiquer...à offrir en partage. Même si la situation semble désespérée. Sollers dirait : « mon propos est le suivant : je cherche le bonheur sur fond noir »... Le système n'attend que ça de nous, (C'est mon avis) : que nous désespérions suffisamment pour rester tranquilles et être, du coup, facilement manipulables. Être heureux, aujourd'hui, avec des choses simples (un repas fraternel, l'amour de la Culture, un air de musique, jouer avec des enfants, faire vraiment l'amour, se promener au bord de la mer, croquer des raisins, caresser un chat, donner les miettes de la table aux oiseaux, voyager, rire à flanc de montagne, fumer un bon joint, boire un Sauternes Glacé, faire les bouquinistes, dialoguer, etc...) être heureux aujourd'hui, disais-je, c'est un acte de Révolte. C'est tout le contraire « d'être RE » comme dit la publicité du Club Med'... C'est se contenter de ce qu'on a, tenter de l'améliorer en prenant date avec soi-même, ne pas s'apitoyer sur son sort…et c'est TRÈS DIFFICILE À APPLIQUER ! Mais, avec le temps, j'y arrive de plus en plus. C'est une affaire d'équilibre et l'équilibre ne s'obtient qu'avec le temps.

07:25 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Bonheur, Partage, Révolte | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/07/2007

Hamas... Salam Aleykoum...

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=


Réjouissez-vous, enfants de Babylone la Grande qui jubilez aux coups d'éclat du Hamas et du Hezbollah. Réjouissez-vous, nains de la pensée qui prenez la défense des farouches barbus par posture idéologique. Nos ennuis à tous ne font que commencer.

"Le Hamas saccage l’église latine de Gaza et vandalise une école chrétienne

Rédaction

Jeudi dernier, des membres de la branche armée du Hamas ont pénétré dans l’église latine de Gaza et l’ont saccagée, détruisant des croix et des livres de prières puis ont mis le feu. L’école et le couvent de religieuses catholiques à Gaza ont également été vandalisés. Des croix ont été détruites, une statue du Christ endommagée et des livres de prière ont été brûlés dans l’école des soeurs du Rosaire et dans le couvent voisin, selon le père Manuel Musalem, curé de l’église catholique de Gaza. Des ordinateurs ont également été volés.
De nombreux enfants musulmans sont scolarisés dans cette école dont ceux des notables de l’Autorité Palestinienne.

Selon le prêtre, ils ont aussi utilisé des lance-grenades pour prendre d’assaut les entrées principales de l’école et de l’église et "Ensuite ils ont détruit presque tout à l’intérieur".

Le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné avec fermeté ces violences contre la communauté chrétienne à Gaza parlant « d’actes barbares qui ont des conséquences sur l’unité du peuple palestinien. »
Le porte-parole du Hamas, Islam Shahwan, dénonce cet incident : “Nous punirons quiconque visera des églises et des institutions publiques" a-t-il déclaré.

Pour l’heure et à notre connaissance, aucun responsable de l’Eglise de Terre Sainte n’a tenu à s’exprimer sur ces actes contre les institutions chrétiennes à Gaza. De plus, aucune agence de presse n’a réussi à obtenir des clichés de l’Eglise incendiée et de l’école.

L’église orthodoxe de Gaza avait été attaquée en septembre dernier par des hommes cagoulés après l’allusion à l’islam dans le discours du pape Benoît XVI à l’université de Ratisbonne.

La presse internationale a largement passé sous silence cet événement, qu’elle considère peut-être comme peu révélateur de la nouvelle situation dans la Bande de Gaza. Cette indifférence ne peut qu’inspirer les plus grandes inquiétudes."


Source : Un Écho d'Israël

18:00 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Hamas, Dhimmis, Islam, Islamisme, Gaza, Palestine, Israël | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook