07/11/2008
I am a Patriot
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Composé et écrit par un second couteau de premier ordre, guitariste et pote de Bruce Springsteen en personne, Steve Van Zandt, dit Little Steven...
Little Steven
Mais interprété, ici, par Monsieur Jackson Browne
Jackson Browne
"I am a Patriot
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday
I was walking with my brother
And he wondered what's on my mind
I said what I believe in my soul
Aint what I see with my eyes
And we cant turn our backs this time
I am a patriot
And I love my country
Because my country is all I know
I want to be with my family
The people who understand me
Ive got nowhere else to go
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday
And I was talking with my sister
She looked so fine
I said, baby, what's on your mind ?
She said, I want to run like the lion
Released from the cages
Released from the rages
Burning in my heart tonight
And I ain't no communist
And I ain't no capitalist
And I ain't no socialist
And I ain't no imperialist
And I ain't no democrat
And I ain't no republican
I only know one party
And it is freedom
I am, I am, I am
I am a patriot
And I love my country
Because my country is all I know
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
And the river opens for the righteous
Someday"
...aux bobos qui continuent à se dissoudre...
...je prends date... moi je mets ma peau sur la table...
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06/11/2008
Résistance à la loi islamique
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Les Occidentaux opposés à l'application de la loi islamique (la charia) observent avec consternation ses importants progrès dans leurs pays – des harems de mieux en mieux acceptés, un responsable ecclésiastique qui accepte la loi islamique, un juge qui se réfère au Coran, des tribunaux islamiques clandestins qui parcellisent la justice. Que faire pour stopper l'avancée de ce système légal médiéval si incompatible avec la vie moderne, qui oppresse les femmes et transforme les non-Musulmans en citoyens de deuxième classe?
Le premier pas, pour les Occidentaux, consiste à faire front commun contre la charia. Confrontés à une hostilité presque unanime, les islamistes reculent. La retraite effectuée la semaine passée par le Conseil des relations américano-islamiques (Council on American-Islamic Relations, CAIR) dans un litige concernant les chiens d'aveugles en offre un bon exemple.
Traditionnellement, les Musulmans considèrent les chiens comme des animaux impurs, à éviter. Or cette aversion devient problématique lorsque des commerçants ou des chauffeurs de taxi musulmans refusent leurs services à des aveugles occidentaux qui ont besoin d'un chien spécialement dressé. J'ai rassemblé 15 cas de ce type sur mon weblog, sous «Muslim Taxi Drivers vs. Seeing-Eye Dogs» (Chauffeurs de taxi musulmans contre chiens d'aveugles): cinq aux États-Unis, (New Orleans, Cincinnati, Milwaukee, Brooksville, Fl.; Everett, Wash.); quatre au Canada (Vancouver, deux à Edmonton, Fort McMurray, Alberta); trois au Royaume-Uni (Cambridge, deux à Londres); deux en Australie (Melbourne, Sydney); et un en Norvège (Oslo).
Des dépêches décrivent ainsi des chauffeurs de taxi musulmans qui apostrophent sèchement les clients aveugles, leur criant «pas de chien, pas de chien, sortez, sortez», «sortez ce chien d'ici» et «pas de chiens, pas de chiens». Les aveugles se retrouvent rejetés, humiliés, insultés, voire blessés, laissés sous la pluie, déposés au milieu de nulle part, mis en retard à leur rendez-vous ou contraints de manquer leur avion.
Des organisations islamistes réagirent d'abord en soutenant les chauffeurs anti-chiens. La Muslim Association of Canada expliqua que les Musulmans considèrent généralement la salive des chiens comme impure. Le CAIR a également émis cette affirmation, indiquant que «la salive des chiens annule la pureté rituelle nécessaire à la prière». À une autre occasion, Nihad Awad, directeur général du CAIR, déclara qu'«une sorte de peur des chiens a été inculquée (…) notamment aux gens du Moyen-Orient» et justifia le refus d'un chien d'aveugle par un chauffeur de taxi en affirmant que ce dernier «a authentiquement peur des chiens et a agi de bonne foi. Il a agi en conformité avec ses croyances religieuses.»
Cependant, lorsque la police et les tribunaux sont appelés à intervenir, les droits des aveugles à satisfaire leurs besoins fondamentaux et leur simple dignité ont pratiquement toujours prévalu sur l'aversion des Musulmans pour les chiens. Le propriétaire ou chauffeur de taxi musulman se voit à chaque fois réprimandé, mis à l'amende, rééduqué, averti, voire emprisonné. Le juge qui qualifia de «honte totale» un tel comportement de chauffeur de taxi exprimait ainsi un avis très répandu.
Le CAIR, réalisant que sa démarche ne menait à rien tant devant les tribunaux que face à l'opinion publique, retourna prestement sa veste. Par exemple, dans une manœuvre cynique, il mobilisa 300 chauffeurs de taxi à Minneapolis afin d'offrir des courses gratuites aux participants d'une conférence de la fédération nationale des aveugles. (Ce à quoi un officiel de la fédération, peu impressionné par ce stratagème grossier, répondit: «Nous sommes mal à l'aise (…) devant cette offre de courses gratuites. Nous pensons que cela ne résout rien. Nous estimons que les chauffeurs de taxi doivent comprendre que la loi leur interdit de refuser un aveugle.») Et enfin, la semaine dernière, le bureau canadien du CAIR émit une déclaration enjoignant les Musulmans d'accepter les passagers aveugles, en citant un membre du comité directeur selon lequel «l'Islam tolère l'utilisation de chiens par les malvoyants».
La capitulation du CAIR contient une leçon importante: lorsque les Occidentaux s'entendent largement sur le rejet d'une loi ou d'une tradition islamique spécifique et s'unissent contre elle, les islamistes occidentaux doivent se plier à la volonté de la majorité. Les chiens d'aveugles ne constituent qu'une question litigieuse parmi de nombreuses autres. Celles-ci tendent à concerner les femmes, avec les maris qui battent leurs femmes, la burqa et autres vêtements qui cachent le visage, l'excision et les crimes d'«honneur». L'unité occidentale peut aussi obliger les islamistes à abandonner leurs positions favorites dans des domaines tels que l'esclavage et les finances conformes à la charia.
D'autres pratiques dérivées de l'Islam mais encore inexistantes en Occident sont prépondérantes dans le monde musulman – le fait de punir une femme pour avoir été violée, l'exploitation d'enfants pour des attentats suicide et l'exécution de personnes coupables de crimes tels que la conversion à une autre religion que l'Islam, l'adultère, le fait d'avoir un enfant hors mariage ou encore la sorcellerie. La solidarité occidentale peut aussi engendrer des concessions dans ces domaines.
Si nous autres Occidentaux serrons les rangs, la charia est condamnée. Si nous n'y parvenons pas, c'est nous qui sommes condamnés."
Daniel Pipes
![]() Graeme Innes, délégué australien aux droits de l'homme, et son chien d'aveugle. Innes se voit souvent refuser une course par des chauffeurs de taxi musulmans.
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05/11/2008
Inspiration...
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Ah ! A présent je comprends tout...
Sacrés Muppets...
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Douce Folie - VII
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04/11/2008
Révision idéologique de l'Histoire d'un département.
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Il y a quelques semaines de ça, le reportage de Yamina Benguigui consacré au département 93, "9/3 mémoires d'un territoire", et diffusé sur Canal + a été accueilli avec les honneurs, maintenant habituels, de l'approbation générale. De quoi conforter tout le monde dans le schéma des bourreaux et des victimes. Au lendemain de sa première diffusion, à la cantine de mon travail certains n'hésitaient pas à utiliser le terme d'Apartheid.
Mais tout cela est banal. De plus en plus banal. Et tout le monde, ou presque, joue le jeu de cette dialectique appauvrie qui n'est basée que sur les bons sentiments. C'est que ça a un inventage appréciable pour nos "gôchistes" basiques : ça leur évite de penser.
Mais des historiens — Emmanuel Bellanger (CNRS-Paris I), auteur d'une thèse : "Aux origines de la "banlieue municipale" : activité municipale, intercommunalité, pouvoir mayoral, personnel communal et tutelle préfectorale en Seine banlieue des années 1880 aux années 1950.", Alain Faure (Paris X), Annie Fourcaut (Paris-I) et Natacha Lillo (Paris-VII), dénoncent son documentaire comme étant révisionniste et orienté idéologiquement. Rien de surprenant, me diront les quelques clairvoyants passant dans les parrages.
"9-3, Mémoire d'un territoire, le film de Yamina Benguigui a bénéficié d'une couverture médiatique exceptionnelle. Présenté comme le documentaire historique que la Seine-Saint-Denis attendait, il a été célébré par toute la presse comme une œuvre salutaire. La Seine-Saint-Denis — qui n'existe que depuis 1964 —, n'aurait été qu'une terre de misère et de désenchantement, une terre toujours «sacrifiée», «abandonnée», aujourd'hui «sans issue».
L'orchestration musicale et les images en boucle des émeutes de 2005 donnent au film un ton mélodramatique qui offre une vision du passé reconstruite de façon partisane. Alors que ce film prétend rendre hommage aux femmes et aux hommes qui y ont vécu et y vivent, il les enferme dans les pires poncifs sur la peur des faubourgs. Depuis la monarchie de Juillet, l'exclusion frapperait ce territoire ! Qu'on permette à des historiens, censurés par l'auteure lorsque leur témoignage n'allait pas dans le sens voulu, de redresser un certain nombre d'erreurs, voire d'énormités historiques, contenues dans ce film.
Non, les usines et les ateliers n'ont jamais été expulsés de Paris. Pour cette simple raison d'abord qu'il n'existait pas au 19e siècle de réglementation générale qui aurait pu fonder un tel transfert. Les patrons qui sont partis aux marges de l'agglomération pour installer des établissements fonctionnant à l'aide d'une main d'œuvre déqualifiée et sacrifiée l'ont fait volontairement, et surtout ce mouvement n'a pas été présenté par l'historien interrogé comme le moteur de tout le développement industriel. C'est l'habileté du montage qui lui fait dire cela.
Les usines ne sont pas parties de Paris pour cette simple raison aussi qu'elles y sont restées. La capitale demeure, jusqu'au milieu du XXe siècle, une grande ville industrielle, avec, entre autres, de grandes unités de production, tout aussi polluantes que celles de Saint-Denis. N'importe quel Parisien ou Parisienne âgé et né dans un arrondissement à deux chiffres — sauf le XVIe et le XVIIe, et encore ! — vous dira que son enfance a baigné dans les fumées et les odeurs industrielles. Un exemple entre cent : jusqu'à l'exposition de 1937, une grande gare à charbons subsiste, quai d'Orsay, quasiment au pied de la tour Eiffel, pour l'approvisionnement des usines installées dans le XVe arrondissement. En 1906, la capitale compte 550 000 emplois dans l'industrie, la banlieue, en son ensemble, à peine 190 000.
En effet, les communes industrielles du futur 93 eurent de nombreuses sœurs en banlieue proche, et notamment à l'ouest. La ligne des Moulineaux — le tramway T2 aujourd'hui — a été prolongée jusqu'à Puteaux dans les années 1870 pour amener le charbon aux nombreuses usines installées dans les parages. L'histoire détaillée des beaux quartiers de Paris est aussi pleine de surprises : les propriétaires de la plaine Monceau ont eu à subir la présence d'une usine à gaz installée boulevard de Courcelles jusqu'en 1891 ; sur l'emplacement actuel de la maison de la Radio, l'usine à gaz de Passy, elle, fonctionna jusqu'en 1926. Les Ternes, dans le XVIIe, furent longtemps un quartier spécialisé dans la carrosserie et la construction des voitures à chevaux : l'industrie automobile s'est développée dans la banlieue ouest en continuité géographique avec cette industrie parisienne. Bref, le rôle des vents dominants, qui expliquerait ce soi disant monopole de l'est ou du nord-est pour l'industrie émettrice de fumée, est une idée fausse : pourquoi aurait-on cherché à préserver une zone d'un fléau qu'elle subissait déjà ?
Mais à qui veut-on faire croire que la misère ouvrière et l'exploitation des migrants ont été l'apanage de ces communes ? Les Bretons par exemple étaient nombreux à Saint-Denis, mais ils étaient plus nombreux encore à trimer dans les usines et les chantiers de Paris. Et les domestiques, ces demi esclaves au service des ménages parisiens ? Les raisons de l'installation dans le futur 93 de nombreuses vagues d'immigration tant européennes qu'africaines sont à peine évoquées : on passe de la présence espagnole, dès la Première Guerre mondiale, à l'arrivée des rapatriés d'Algérie et des Antillais, sans jamais évoquer les Italiens, installés depuis la fin du XIXe siècle et longtemps majoritaires, l'arrivée des premiers Kabyles dans l'entre-deux-guerres et l'immigration portugaise des années 1960.
Tous ces hommes et ces femmes n'ont pas été «relégués» en banlieue ; ils ont choisi d'y venir car ils savaient qu'ils y trouveraient un emploi qui, bien que souvent très dur, leur permettrait d'accéder à un niveau de vie nettement supérieur à ce qui les attendait dans leur pays.
Dans un espace marqué avant tout par une forte solidarité ouvrière, les mariages mixtes sont présentés à tort comme marginaux, et cela pour mieux étayer la thèse de la «ghettoïsation». Rappelons que les filles et fils d'Espagnols et d'Italiens de la banlieue nord-est ont épousé à plus de 75 % des «Français de souche». Les unions entre enfants d'Algériens, de Marocains ou d'Antillais et de «Français blancs» sont également très fréquentes.
Le film caricature à l'excès l'histoire du logement social. Les architectes et urbanistes ne seraient que d'avides bâtisseurs sous influence, si ce n'est corrompus. La construction des grands ensembles, dans le 93 comme partout ailleurs, répond d'abord à la volonté de sortir les familles françaises des taudis où elles croupissent, de résoudre, au plus vite, avec les moyens de la France ruinée de l'après guerre, la terrible crise du logement. Les «logements Million», vilipendés dans le film, sont le produit du contexte des années 1950, que le film ignore. Les logements neufs et confortables, construits par les Offices HLM dans les années 1960, constituèrent un progrès immense pour ceux qui y accédèrent. A partir de la création du département en 1964, l'État et les collectivités locales ont poursuivi une politique continue d'équipement : du logement social digne, deux universités, des services publics pionniers, le premier tramway francilien...
La Seine-Saint-Denis résidentielle et coquette de l'ancienne Seine-et-Oise n'a pas droit de cité. Le film n'accorde non plus aucune place à une banlieue populaire, choisie et aimée, celle des promenades du dimanche et surtout celle des lotissements. Acheter un terrain pour avoir un jour une maison à soi, ce fut le rêve réalisé de foules d'employés, de petits commerçants et d'ouvriers pour qui cette banlieue encore verte apparaissait infiniment désirable. Où est ici l'exclusion?
Aussi contestable est la marginalisation de la banlieue rouge, du socialisme et du communisme municipal. La dimension collective et intégratrice de l'engagement militant dans les partis, les syndicats, les associations, est sciemment minorée. Les temps forts (le Front populaire, mai 1968...) et les lieux de sociabilité festive (les processions religieuses, la fête de l'Huma au parc de La Courneuve, les fêtes de quartiers...) sont écartés, car ils contrarient la vision misérabiliste du documentaire. Alors que les élus locaux communistes ont joué un rôle déterminant dans la cohésion sociale du 93, aucun n'est interrogé.
Ce film invente le passé du 93 ou n'en veut retenir que le plus sombre, pour faire de ce département un territoire martyrisé depuis deux siècles. Œuvre de mauvaise fiction, il verse dans le plus classique misérabilisme en usage à propos des banlieues. Mais à quoi sert de tordre ainsi l'histoire d'un département dont la crise actuelle, elle, est bien réelle?"
Emmanuel Bellanger est chargé de recherche CNRS, CHS Université Paris 1
Alain Faure est chercheur IDHE à l'Université de Paris X-Nanterre
Annie Fourcaut est professeur d'histoire contemporaine, directrice du CHS, Université Paris 1
Natacha Lillo est maître de conférences ICT Université Paris 7
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03/11/2008
Venus in Furs
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Venus in Furs(Words & Music : Lou Reed)
Shiny, shiny, shiny boots of leather
Whiplash girlchild in the dark
Clubs and bells, your servant, don't forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart
Downy sins of streetlight fancies
Chase the costumes she shall wear
Ermine furs adorn the imperious
Severin, severin awaits you there
I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears
Kiss the boot of shiny, shiny leather
Shiny leather in the dark
Tongue of thongs, the belt that does await you
Strike, dear mistress, and cure his heart
Severin, severin, speak so slightly
Severin, down on your bended knee
Taste the whip, in love not given lightly
Taste the whip, now plead for me
I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears
Shiny, shiny, shiny boots of leather
Whiplash girlchild in the dark
Severin, your servant comes in bells, please dont forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart"
"La vie ne vaut que par la jouissance ; qui jouit quitte la vie avec peine ; qui souffre et manque de tout, salue la mort comme une amie. Mais qui veut jouir doit prendre la vie purement au sens antique : il ne doit pas s’effaroucher de se plonger dans la débauche, fût-ce aux dépens d’autrui ; il doit toujours être impitoyable ; il doit atteler autrui à son char ou à sa charrue, comme une bête de somme. Aux hommes qui, comme celui-ci — elle me désigna — éprouvent de la volupté, de la jouissance à se faire les esclaves de leur semblable, qui, loin de regretter leur servitude, en sont heureux et partagent les joies qu’ils causent, ne demandez pas d’aller librement à la mort. Quant au maître, il doit toujours se dire : "S’ils m’avaient en main, comme je les ai, ils agiraient de même envers moi et je devrais payer leurs jouissances de ma sueur, de mon sang, voire de mon âme !" Tel était le monde antique : jouissance et cruauté, liberté et esclavage, ont, de tout temps, marché de conserve ; les hommes qui veulent vivre comme les dieux de l’Olympe, doivent avoir des esclaves qu’ils jettent dans les viviers, des gladiateurs qu’ils font combattre à leurs somptueux festins et qui ne font rien d’autre que de se tirer un peu de sang !" (Leopold von Sacher-Masoch, La Vénus à la fourrure).
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02/11/2008
RATP : Religion d'Amour, de Tolérance et de Paix... - II
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Certains me disent, "Dis, tu ne crois pas exagérer avec ton obsession à propos de l'Islam ?" Moi, exagérer ? Aucunement. Je suis bien conscient que la majorité des musulmans désire vivre en paix, dans un monde moderne, en ayant accès aux biens de consommation. Il suffit de jeter un oeil aux chaînes arabes par câble ou par satellite pour en être convaincu. Des ersatz de nos chaînes occidentales. Cependant le terreau culturel de l'Islam est tellement fort et hypnotique que je serais curieux de voir quel camp les musulmans choisiraient si il y avait un conflit conséquent entre Orient et Occident demain. Un conflit avec comme enjeu un choix civilisationnel. La Charia ou la démocratie, pour faire simple. Je ne suis sûr de rien, je m'interroge. En Bosnie, par exemple, les Musulmans les plus démocrates, sont passés rapidement côté Alija Izetbegovic, ce grand démocrate. Et ils ont eu le soutien de nos chers peroquets démocrassouillards franchouillards qui ne connaissent rien à l'Histoire et ne savent pas s'armer de rélexion.
Ce que j'apprécie par dessus tout, c'est lorsque j'ai affaire à des idéalistes naïfs qui défendent l'Islam alors qu'ils n'ont jamais ouvert le Coran par eux-mêmes. Et surtout lorsqu'ils mélangent tout. Si on attaque la Catholicité, par exemple, c'est normal. Si on attaque l'Islam, c'est du racisme. C'est à se demander si ils réalisent qu'on peut être italien et devenir bouddhiste sans pour autant changer de "race". Oui, je mets le mot "race" entre guillemets... je prends quelque précaution par les temps qui courent... les nains ont l'accusation facile. Je le répète, critiquer l'Islam n'a rien à voir avec le racisme, à part peut-être pour quelques dégarnis du bulbe, bas du plafond, frontistes ou skinheads moyens qui ne savent pas qu'il y a des arabes chrétiens et d'autres athées... et que d'ailleurs la majorité des musulmans dans le monde ne sont pas arabes, mais indonésiens, pakistanais, indiens, noirs africains, oïghours chinois, etc... L'Islam est une religion, pas une race, bande de sinistres crétins !
En tout cas, je ne suis jamais tombé, à ce jour, sur des musulmans ayant lu le Coran et étant capables de me donner une contextualisation efficiente des passages que je vais vous citer. Je sais qu'il est des soufis qui intériorisent tout et parviennent à donner, même des passages en question, des exégèses spirituelles et des herméneutiques dignes d'intérêt. Mais les soufis sont considérés comme hérétiques par les tenants de l'Islam orthodoxe, et ils ne sont qu'une infime minorité dans le monde musulman, même si leurs confréries sont tolérées dans de nombreux pays.
Nous pouvons lire, donc, dans les Hadîths :
"Je suis envoyé à ceux-là pour l’égorgement, et Allah va nous donner en butin leur richesses et va nous faire posséder leurs demeures." (hadîth)
D'après Ikrima :
"Le prophète a dit: "celui qui quitte sa religion, tuez-le !" Sahîh Bukhari : 6411
D'après `Abd-Allah ibn Mas`ûd (qu'Allah soit satisfait de lui) :
L'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Il n'est pas permis de verser le sang d'un musulman qui témoigne qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah et que je suis l'Envoyé d'Allah, sauf dans ces trois cas: l'époux adultère, le coupable d’un meurtre et l'apostat qui abandonne la communauté musulmane." Sahîh de Muslim: 3175
Sahih Bukhari Volume 6, livre 61, Numéro 577 :
"J’ai entendu le prophète dire, “à la fin des temps, apparaîtront de jeunes gens aux idées folles. Ils parleront bien, mais ils sortiront de l’islam comme une flèche sort de son jeu, leur foi ne dépassera pas leur gorge. Ainsi, partout où vous les trouvez, tuez les, il y’aura une récompense, pour ceux qui les tueront, au jour de la résurrection."
Et dans le CORAN :
Sourate IV verset 89 : "... Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez... "
"Ô prophète ! Incite les croyants à la guerre !" (Cor 8,65)
"Il n’a pas été donné à un prophète de faire des captifs avant de se livrer à de grands massacres sur terre." (Cor 8,65)
Après la bataille dite « Bataille du fossé », Mahomet fait massacrer une tribu juive, les Banu Qurayza, décapitant six cent hommes et jetant leur corps dans une fosse commune, violant enfants et femmes puis les vendant comme esclaves. Il fait tuer le mari d’une jeune femme et se l’approprie. Le soir, après des heures durant lesquels elle assista, parmi les hurlements, les flots de sang, à l’assassinat de ses père, oncles, frères, neveux et amis d’enfance, elle est entraînée dans la tente de Mahomet, probablement pour parler d'amour. Le CORAN dit :
" La belle Rayhana, l’une des femmes du prophète, une Juive convertie à l’islam ".
Sourate V, 51 : "O vous qui croyez! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis, est des leurs. Dieu ne dirige pas le peuple injuste."
Sourate II, 191 : "Tuez les partout où vous les rencontrerez ; chassez-les d'où ils vous auront chassés. La sédition est pire que le meurtre. Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu'ils ne luttent contre vous en ce lieu-même. S'ils vous combattent, tuez-les: telle est la rétribution des incrédules."
Sourate IX, 29 : "Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour dernier ; ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite; ceux qui, parmi les gens du Livre ne pratiquent pas la vraie Religion. Combattez-les jusqu'à ce qu'ils payent directement le tribut après s'être humiliés."
Le tribut en question est l'impôt que doivent payer les "gens du Livre", Juifs et Chrétiens, dans tout pays où la Charia est appliquée, afin de pouvoir demeurer Juifs et Chrétiens. Ce tribut se paye en plus des impôts normaux. Dans les Balkans ou en Espagne, que ce soit sous règne turc ou règne arabe, les juifs et chrétiens payaient cette "Jizya" (nom du tribut en question) et elle pouvait monter jusqu'à 25% des revenus. Le but de ce tribut est la soumission totale, mais aussi une incitation à la conversion.
Autre traduction de ce passage : "Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu, ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce que Dieu et son messager ont interdit, et ceux des gens du Livre qui ne se donnent pas comme religion la religion de vérité, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation sur le revenu des mains ; et qu'ils se fassent petits."
Sourate IV, 84 : "Combats donc dans le sentier d'Allah, tu n'es responsable que de toi-même, et incite les croyants (au combat) Allah arrêtera certes la violence des mécréants. Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition."
Sourate IV, 89 : "Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur."
Sourate IV, 95 : "Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelques infirmités - et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d'Allah. Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d'excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense; et Allah a mis les combattants au-dessus des non-combattants en leur accordant une rétribution immense."
Sourate VIII, 39 : "Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah . Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu'ils oeuvrent."
Sourate IX, 123 : "Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu'ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu'Allah est avec les pieux."
Sourate XXXVII, 4 : "Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu'à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits."
Sourate VIII, 17 : "Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués . Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part !"
Sourate III, 56 : "Quant à ceux qui n'ont pas cru, Je les châtierai d'un dur châtiment , ici-bas tout comme dans l'au-delà; et pour eux pas de secoureurs."
Sourate II, 85 : "Quiconque cherche une autre religion que l'Islam ne sera pas accepté."
Sourate III, 151 : "Nous jetterons l'effroi dans le cœur des incroyants."
Sourate VIII, 55 : "Les pires bêtes, aux yeux d'Allah , sont les incroyants qui s'entêtent à ne pas croire."
Sourate XX, 16 : "Les incroyants qui nient nos signes et la rencontre de l'autre vie seront dans le tourment."
Qui a dit que l'Islam n'était pas Amour, Paix et Tolérance ? De ce livre Saint ne coulent que Lait et Miel.
Sourate II, versets 186 & 187 : "Et combattez dans le chemin de Dieu ceux qui vous combattent ,et ne transgressez pas. Dieu n'aime pas les transgresseurs. et tuez ceux-là, où que vous les rencontriez ; chassez-les d'où ils vous ont chassé : la persécution est plus grave que le meurtre ... Donc, s'ils vous combattent, tuez-les. Telle est la récompense des mécréants"
A partir de son exil à Médine, Mahomet utilise le terme "qital", la guerre où l'on tue, la tuerie. Plusieurs préceptes méritent d'être médités, en particulier dans la Sourate 47 :
-verset 4 : "Lors donc que vous rencontrez ceux qui mécroient, alors, frappez aux cols. Puis quand vous les avez dominés, alors serrez le garrot."
-verset 35 : "ne faiblissez pas, donc, appelez à la paix quand vous avez le dessus. Dieu est avec vous".
Dans la Sourate 5, verset 33 : "Rien d'autre : le paiement de ceux qui font la guerre contre Dieu et son messager et qui s'efforcent au désordre sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que leur soit coupée la main et la jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés de la terre : voilà pour eux l'ignominie ici bas ; et au delà il y a pour eux un énorme châtiment".
Sourate IV, v34 : "Les hommes sont les directeurs pour les femmes, à cause de l'excellence qu'entre eux Dieu accorde aux uns sur les autres, ainsi que de la dépense qu'ils font de leur bien... Et quant à celles dont vous craignez l'infidélité, exhortez-les, abandonnez-les dans leurs lits et battez-les".
Au verset 12 de la même Sourate, à propos de l'héritage : "Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au garçon, une part comme celle de deux filles."
"Que le croyant ne prenne pour amis aucun des incroyants plutôt que les siens ; celui qui ne s’y conforme pas, Allah ne lui sera d’aucun secours." CORAN 3.28
"J’installerai la terreur dans le cœur des incroyants ; frappez-les au cou et arrachez leurs les ongles." CORAN 8.12
"Ces deux antagonistes se disputent à propos de leur Seigneur respectif ; mais pour ceux qui nient leur Seigneur, pour eux sera confectionné un vêtement de feu ; sur leurs têtes sera versé de l’eau bouillante. Ainsi sera brûlé l’intérieur de leurs corps tout comme leurs peaux. S’ajouteront des gourdins de fer pour les punir. Chaque fois qu’ils voudront s’échapper de leurs angoisses, ils seront forcés d’y revenir et il leur sera dit : Goûtez à la Pénalité du Feu." CORAN 22.19-22
Le CORAN promet le paradis aux musulmans qui meurent au combat (Sourate 4,verset 74) : "Qu'ils combattent donc dans le chemin de Dieu, ceux qui vendent la vie présente contre l'ultime. Et quiconque combat dans le chemin de Dieu, tué ou vainqueur, nous lui donnerons bientôt un énorme salaire."
Tout au long de l'Histoire, cette affirmation est reprise par les commentateurs musulmans.
Ainsi Mohammed al-Boukhari (810-870) : "Lorsque vous rencontrez l'ennemi, soyez endurants et sachez que le paradis est à l'ombre des sabres."
Muhammad ben Jarîr ben Yazîd al-Imâm abû Ja`far at-Tabarî (838-923), historien qui cite la lettre de Khalil ibn al-Walid (584-642), envoyée en 633 aux chefs perses, responsables de la surveillance des frontières : "Devenez musulmans et soyez sauvés. Sinon, acceptez notre protection et payez la Jizya. Sinon, je viendrai contre vous avec des hommes qui aiment la mort autant que vous le vin."
Al Muttaki (1477-1567) : "Le paradis est à l'ombre des épées… Un jour et une nuit de combat à la frontière valent mieux qu'un mois de jeûne et de prière... Les épées sont les clés du paradis... Chasse les juifs et les chrétiens de la péninsule arabique..."
Et histoire de nous réjouir jusqu'au bout :
"Le CORAN fait interdiction absolue à un Musulman d'accepter la souveraineté d'un non-Musulman en terre d'Islam. Il n'y a, à ce principe, aucune exception, ni à Jérusalem, ni au Caire, ni à Beyrouth, et pas même à Madrid ou peut-être demain à Paris." (Cheikh Samir Bou Assad, les Cahiers de l'Ouest, n° 7, 3° trimestre 1987, Paris)
"[Mein Kampf] le livre qui, répandu en Allemagne à plus d'un million d'exemplaires, a eu sur l'orientation soudaine de tout un peuple une influence telle, qu'il faut, pour en trouver l'analogie, remonter au CORAN."
(Extrait de l'Avertissement dans l'édition française de Mein Kampf publiée avant la seconde guerre mondiale.)
"La religion d'Hitler est la plus proche qui soit de l'islamisme, réaliste, terrestre, promettant le maximum de récompenses dans cette vie, mais avec ce Walhalla façon musulmane avec lequel les Allemands méritoires peuvent entrer et continuer à goûter le plaisir. Comme l'islamisme, elle prêche la vertu de l'épée."
(1936, C.G. Jung à propos d'Hitler, "Entretiens et Interview")
"Je n'ai rien contre l'islam, parce que cette religion se charge elle-même d'instruire les hommes, en leur promettant le ciel s'ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref, c'est une religion très pratique et séduisante pour un soldat."
(1943, le Nazi Heinrich Himmler)
D'ailleurs "Mein Kampf", écrit par Adolf Hitler, est un best-seller dans le monde arabe. Yasser Arafat, qui fut disciple d'Amin Al Husseini à l'age de 17ans, en a autorisé la publication en Palestine au nom de l'autorité Palestinienne. Le symbole est tout simplement terrifiant.
J'aimerais savoir, ce que les idéalistes sentimentaux pensent de tout ça. J'aimerais savoir si s'attaquer à ça c'est faire preuve de racisme ou de bon sens critique. J'aimerais savoir si ils ne croient pas que les populations arabes, entre autres, sont bel et bien les premières victimes de ce totalitarisme spirituel, politique et mental incroyable.
Ces photos prisent à Londres lors de manifestations pour raison d'humour mal avalé de caricatures offensantes ne représentent pas une exception dans notre monde occidental.
Le Cancer se propage progressivement même aux USA. Les anti-américains primaires doivent jubiler de concert avec les barbus haineux, tous ceux qui rêvent que l'Amérique aille mordre la poussière.
Voici qu'à présent existe le Muslim Day Parade, comme à New York le 12 octobre dernier. Le 12 octobre ou jour anniversaire de l’attentat contre le USS Cole. Coïncidence ? C'est ce qu'affirmeront les crétins mielleux déjà tout disposés à présenter leur cul aux futurs maîtres. Les musulmans n'ont pas osés le faire le 11 septembre, mais je suppute qu'ils y ont pensé très fort. En Grande Bretagne des manifestations islamistes ont déjà eu lieu le 11 septembre sans que cela ne choque personne. Mais bon, après tout si les tarlouzes ont leur défilé Gay Pride, pourquoi les musulmans n'auraient pas le leur ?
Drapeau des USA quelque peu modifié et objectif politique clairement affiché
Madison Avenue
Notez le flic en prière
Un autre flic
Sur ces deux photos, en fond, le drapeau noir du Jihad
Refus de toute sécularisation
Refus de la constitution américaine et préférence du Coran
Tout ceci est clairement affiché, avec une fiereté évidente, mais les bisounours persistent à affirmer que l'Islam est une Religion d'Amour de Tolérance et de Paix.
Le panneau dit : "C’est une guerre contre l’islam. De quel côté êtes-vous ? « Les croyants combattent dans le sentier d’allah, et les incroyants combattent dans le sentier de satan. Eh bien, combattez les alliés du diable, car la ruse du diable est faible ». (coran 4 :76)"
Quelques timides protestations
Source : "Point de Bascule", un site canadien dont je vous conseille la visite.
Il ne faut pas croire que les américains prennent ce phénomène à la légère, puisqu'il existe un projet de loi anti-jihad visant carrément à déporter toute personne susceptible d'en faire la promotion. Ce n'est pas demain la veille que nous aurons en France ce genre de projet de loi, puisqu'ici la moindre expulsion d'imam en appelant à taper les épouses pour les soumettre et déclarant que la République mérite la Charia se trouve automatiquement défendu par toutes les associations "gôchistes" que ce pays comporte et tous les avocats véreux que l'on peut imaginer, au nom des Droits de l'Homme, bien-sûr, Droits de l'Homme que les islamistes se feraient un devoir de supprimer si ils prenaient le pouvoir en nos régions. Mais je ne peux m'empêcher de croire que les occidentaux se compliquent considérablement l'existence puisqu'ils excellent dans la posture idéologique "droit-de-l'hommiste"...
Ne vous inquiétez pas, disent les blaireaux qui se parfument quotidiennement de pseudo-antiracisme...
... alors que les solutions pourraient être simples... et efficientes.
Dans le monde arabo-musulman,des personnalités importantes, comme un ancien ministre jordanien par exemple, tiennent des propos à notre encontre d'une telle violence, avec l'arrogance qui va avec et cela passe inaperçu. S'il n'y avait INTERNET nous ne le saurions même pas tellement nos médias sont à la dérive.
Le FBI considère de plus en plus, depuis le 11 Septembre 2001, que l'ennemi est bien implanté à l'intérieur. Des documents authentifiés par le FBI viennent, semble-t-il, confirmer tout cela. Cet article du Washington Times est édifiant, ça vous fera bosser votre anglais : Inside the Ring
Bon... le dégoût est total... et pour terminer...
Rien n'est plus émouvant que l'amour d'une mère pour son jeune enfant...
...ou d'un père pour son fils...
Dormez bien les valeureux...
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01/11/2008
Maurras par Nimier
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Je vole cette citation chez "Baroque et Fatigué", émanant de Nimier à propos de Maurras et que je fais également mienne.
« Il lui est arrivé de raisonner en philosophe grec, aveugle et sourd aux cris de l’époque, quand ses hypothèses, maniées par des fous et transformés en vérités d’État, servaient à tuer. Pendant l’occupation, il continuait à manier ses balances, sans savoir que les poids étaient truqués et que son antisémitisme littéraire, félibre, imbécile et d’ailleurs modéré, s’appelait ailleurs Auschwitz ou Dachau. Il est grave pour un politique d’ignorer son temps. Il est vrai que si l’époque avait compris sa politique, les choses auraient peut-être connu un cours différent. »
Roger Nimier, Journées de lecture, « Charles Maurras », p. 200
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31/10/2008
Que la mort est belle lorsqu’elle est inutile !
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Voici un superbe texte écrit par un punk barrèsien, Laurent Schang, dont la plume est affutée et trempée dans le sang et l'acide de l'humaine déraison condition. Il faut lire Mishima. Et prenez la peine de voir le reportage qui lui est consacré et que j'avais déjà mis en ligne... ICI...
Texte publié dans la revue "Cancer !" (N° 8 - septembre 2003)
"Ca commence par un petit garçon noir de jais qui laisse aller ses sentiments. Le visage de Saint Sébastien, plein de sperme, s’étale devant lui. Sur l’encyclopédie grande ouverte, le long des jambes du saint martyr, des filets nacrés s’entrelacent comme la dragonne sur la poignée de sabre d’un officier de marine.
Trente ans ont passé. Il écrase sa cigarette et s’écarte du bureau. Un secrétaire. Il se penche, ouvre un tiroir. Dans un agenda d’affaire à couverture de cuir épais, il cherche la bonne page. Il dévisse son stylo plume, redresse la tête un bref instant, se penche à nouveau et écrit : « 25 novembre 1970 : Je voudrais vivre éternellement. » Il sort une enveloppe, glisse à l’intérieur le manuscrit du quatrième tome de La Mer de la fertilité, achevé à l’aube. Puis il note, en idéogrammes, de droite à gauche et de bas en haut, à la manière japonaise : A mon éditeur, L’Ange en décomposition. Mishima Yukio. « La mort du corps n’est rien face à la mort de l’esprit », dit-il à voix haute sur un ton détaché. Il se frotte le visage avec les mains et va se regarder dans la glace. L’homme qui le fixe dans le reflet ne lui ressemble pas. Narcisse ne s’aime plus. Faire le vide. Que les automatismes reprennent le dessus. La toilette : retirer ses vêtements. Le polo de coupe anglaise frotte sur le torse velu, la barbe naissante. Une dernière fois, Mishima fait jouer ses pectoraux. Il gonfle ses biceps. Le cœur n’y est pas. Son cœur : un champ d’artichauts. Toute sa vie, il aura rêvé d’un tatouage de marin sur le bras. Une ancre, un cœur percé d’une dague, une rose. Toute sa vie, sa mauvaise conscience l’a retenu. Il a même écrit un livre, Confession d’un masque, pour exorciser ce fantasme de midinette. Il pensait susciter la réprobation générale, être roué de coups, flagellé et transpercé de flèches, il n’a fait que s’attirer le succès et la célébrité. Foncer chez le premier tatoueur venu ? Trop tard. On ne devrait jamais vieillir.
Le feu du rasoir inonde ses joues d’une chaleur irradiante. Il se revoit, son sabre dégainé, posant au guerrier bushi devant le photographe hilare. Hilare de peur. La lame bleuie envoyait des éclairs dans la lumière des projecteurs. Il prend le flacon d’eau de toilette, en verse un trait généreux dans le creux de sa main droite et se frictionne le visage et le cou avec. Aussitôt, une forte odeur de lavande se répand dans la salle de bains. Précepte élémentaire du code d’honneur samouraï : mourir propre. Nu, il traverse le cabinet. L’appel d’air créé dissipe le nuage de vapeur. Il ouvre l’armoire à linge ; son uniforme sort juste du teinturier. Il enfile le pantalon moutarde puis revêt la tunique à double rangée de boutons qu’il a lui-même dessinée. Ensuite seulement, il regarde autour de lui. Il se souvient de la Grèce, de Thomas Mann et de Nietzsche, de Goethe et de la bonne sueur des séances de musculation. Il se baisse et empoigne avec un infini respect ses deux sabres, un court, un long. Il n’a plus qu’à aller chercher sa casquette, qu’une fois dehors il portera à sa tête. Dans une heure, il sera mort.
En bas de son domicile, ses lieutenants attendent, serrés dans la Toyota de location. Comme lui, ils ont revêtu l’uniforme fantaisie de la Société du Bouclier. Ses quatre mousquetaires : Morita - « mon doux, mon tendre Morita » - ; Ogawa, malin comme un singe, dévoué comme un chien de chasse ; Chibi-Koga, qui pleure toutes les nuits de n’être pas mort en kamikaze un quart de siècle plus tôt ; Furu-Koga, la plus fine lame de la Tate no kai. Sera un grand kendoka. Braves garçons, qui sur son ordre ont toujours subi les quolibets sans broncher. L’écrivain et ses groupies, qu’ils disaient. Les lâches. « Mes amis, mes fils. » Pour eux aussi, ce jour sera un grand jour. Ont-ils une idée claire de ce qui se passera pour eux ensuite ? Non bien sûr, ils sont trop jeunes. Mais leur volonté demeurera inflexible, il le sait. L’opération a été tant et tant de fois répété. Dans quelques minutes, ils seront au quartier général de la Force d’Autodéfense japonaise d’Ichigaya, au centre de Tokyo. Comme d’habitude, le planton les laissera entrer avec une déférence teintée d’ironie. Et comme d’habitude, le général Mashita les recevra seul à seul dans son bureau. La prise d’otages pourra alors commencer. Les sabres seront tirés de leurs fourreaux, les portes barricadées, et Mishima prononcera son discours devant la troupe rameutée. Ce sera sa « scène du balcon ». Il les exhortera au courage, à la révolte contre l’insignifiance de l’époque, au rétablissement des valeurs sacrées. Personne, évidemment, ne l’écoutera. Les flashes crépiteront, les hélicoptères tournoieront. Cela aussi, il l’a prévu. Ce sera le signal. Le signal qu’il sera plus que temps pour lui de mourir. Le déroulement de son suicide par seppuku, il l’a conté avec un luxe de détails dans la nouvelle Yûkoku (Patriotisme), terminée d’écrire dix ans plus tôt. Après avoir dégrafé son pantalon et retroussé sa veste, il s’agenouillera au centre de la salle, recouvrira la lame de son sabre de papier de riz, ne laissant dégagée que la pointe. Dans un kiaï retentissant, il enfoncera des deux mains la partie nue de la lame dans son abdomen, à gauche du nombril. Le sang jaillira de la plaie à gros ruisseaux. Ses tempes cogneront, la sueur perlera sur son front. A cet instant précis, la douleur sera trop intense pour qu’il songe aux inévitables répercussions de son geste. Un dernier sursaut et la lame tranchera le bas ventre de part en part. Les intestins pourront dégueuler tandis qu’il vomira ses restes de la veille dans une mare de sang poisseux. Morita, debout derrière lui, abrégera ses souffrances d’un coup de sabre qui enverra sa tête rouler à l’autre bout de la pièce. Morita pourra à son tour s’éventrer, Furu-Koga procédera à sa décapitation dans les règles. Le tout sous les yeux impuissants et horrifiés du général Mashita. Les deux Koga et Ogawa ont reçu l’interdiction formelle de se faire seppuku, afin que le suicide amoureux ou shinju des deux amants soit respecté.
Sur le trajet, Mishima imagine la suite des événements. La déclaration du premier ministre, le procès des survivants, les échos dans les médias. On criera au fanatisme, à la folie meurtrière. Les journaux à sensation feront des gorges chaudes de la fin grand-guignolesque de l’écrivain homosexuel et fasciste le plus connu (le plus lu ?) au monde. Tous croiront à la thèse du coup d’état manqué d’un exalté richissime et de son armée privée d’opérette. Tant mieux, si ça leur chante ! Et comme ils auront raison. A l’autre extrémité, il y en aura aussi pour applaudir l’acte désespéré d’un nationaliste fidèle jusqu’au bout à ses idées. On encensera sa détermination sans faille, on glorifiera sa mort héroïque. On récupérera ses photos. Connaissez-vous plus japonais que lui ? lira-t-on dans la presse de droite. Pourtant, s’il avait voulu s’essayer à la politique, ce n’est pas au Parti du Patriotisme qu’il aurait adhéré. Il se rappelle, il y a un an, il était allé parler aux étudiants mutinés de la Zengakuren, la Fédération générale des étudiants d’extrême-gauche. Seul face à la foule hostile, il avait pris le micro et ils s’étaient tus. Rejoignez-nous, leur avait-il dit, ralliez le camp de la transcendance ! Prêtez allégeance à l’Empereur et je vous apporterai la guerre civile. La Société du Bouclier sera le fer de lance de notre insurrection ! Des lazzis avaient couvert la fin de sa phrase. Son regard s’était alors fait plus dur, il avait prononcé chacun de ses mots avec une netteté coupante. J’ai ce que vous n’aurez jamais : la ferme résolution de mourir bientôt. Une bordée d’injures était partie des gradins. Le gauchisme est une impasse, avait-il conclu, en quittant l’amphithéâtre rassuré sur lui-même. Il n’avait pas flanché. Ses muscles n’avaient pas tressailli. L’époque était aux batailles rangées entre la Sekigunka, l’Armée rouge japonaise, cocktails molotov et techniques de karaté, et les forces de l’ordre, et l’on ne comptait plus le nombre d’agressions de policiers par des étudiants - autant dire des adolescents - maoïstes. C’était au printemps dernier, vingt-cinq garçons et filles de la Sekigunka s’étaient emparés d’un Boeing « Yo Do » de la Japan Airlines, armés de leurs seuls sabres. Direction Pyong-Yang, la capitale du paradis nord-coréen sur terre. La Beauté était-elle dans leur camp ? Cette question, il se l’était souvent posée. Mais ni Marx ni Castro n’étaient beaux. Le Che ? Juste un guérillero pouilleux abattu comme un chien dans un village perdu des Andes, après une cavale de western spaghetti.
Encore quelques mètres, puis la voiture s’immobilise. La sentinelle demande le motif de la visite, formalité oblige. Bien sûr qu’ils les a reconnus, c’est encore l’écrivain qu’il n’a jamais lu et ses habituels doux dingues dans leur uniforme de carnaval. Tout de même, devrait pas les laisser se promener ainsi avec leurs sabres de combat. Sont rudement dangereux ces engins-là ! Trop bienveillant, le général, qu’il dit. Surtout avec des excités pareils. Où croient-ils être ? A Saipan, en 45 ? Son grand-père y était, lui. L’a jamais connu. Baïonnette au canon contre les mitrailleuses enterrées, il a chargé, avec toute sa compagnie. Pas un n’a survécu. Un fanatique c’était, affilié à une société paramilitaire comme eux. Mourir pour l’Empereur, la belle affaire ! Y a qu’à voir où ça l’a mené, le Japon. Vingt ans pour s’en remettre. Ah ça ! c’est vrai qu’ils étaient beaux ces guerriers violeurs de Coréennes massés les uns contre les autres pour le besoin de la photo, tous drapeaux dehors, brandissant leurs sabres au soleil de la victoire ! P’t-être bien que c’est pour ça qu’ils regrettent que ce soit terminé, l’écrivain homo et ses mignons. Au fait il était où, lui, en 45 ? La barrière se lève sur le véhicule et ses cinq passagers. Le général Mashita a bien été informé de leur visite.
Les portières claquent. Mishima rajuste sa tenue, vérifie que sa casquette est bien droite. Toujours le masque. Sa grand-mère paternelle, chez qui il vécut cloîtré de sa naissance jusqu’à l’âge de douze ans, serait fière de lui. C’est elle qui lui inculqua les principes du Bushido. « Hiraoka Kimitake - son vrai nom -, tu es l’héritier d’une prestigieuse lignée de samouraïs-paysans. Sache toujours t’en montrer digne. » C’est elle qui lui apprit que la liberté de l’homme réside dans le choix de sa mort, et que les forts ont seuls le droit de se suicider, pas les faibles. Qu’est-ce que la vie sans la mort ? C’est à elle qu’il doit d’avoir compris que la Beauté est la suprême loi en toutes choses, quand le bien moral est relatif. A vingt ans, en 1945, il fut recalé à sa grande honte au conseil de révision des armées. Faiblesse pulmonaire, diagnostiquèrent les médecins. A sa grande honte, mais aussi à son grand soulagement. La peur avait été la plus forte. Aujourd’hui, Mishima est prêt. Il va laver son honneur et celui de ses ancêtres. Enfin connaître l’extase de l’anéantissement de soi !
Ensuite, tout est allé très vite. Maintenant qu’il a parlé, debout sur la balustrade, les poings gantés de blanc sur les hanches, les bandeau de résolution noué sur le front, Mishima va mourir. Trois fois, il a proféré la formule rituelle les bras levés vers le ciel. « Tenno Heika Banzaï !» On l’a brocardé, raillé, traité de pantin. A présent, il va leur montrer à tous ce que c’est que d’être sincère. Il avait cru dépasser son instinct de mort dans l’exercice physique, l’abus des plaisirs. Son appétit de vivre n’était qu’apparent. Plus il progressait dans l’écriture du Soleil et l’Acier, et plus sa réalité lui apparaissait violemment. Un beau corps, pour un sadomasochiste, ne se conçoit que fouetté, piétiné, meurtri. Les statues grecques ne sont tragiques que parce qu’en elles se lit déjà la flétrissure prochaine de la beauté à son apogée. Aspiration vers les cimes ou goût morbide pour l’abîme, ce n’est plus à lui d’en décider. La postérité jugera et comme il se doit, elle aura tort. Mishima s’est composé une figure tragique ; la mise en scène de sa mort sera sublime. Son suicide par éventration sera diversement interprété, mais nul ne pourra nier son engagement total, jusqu’au sacrifice, pour la Beauté contre la Laideur. Certains le taxeront de nihilisme. Le nihilisme. La destruction de tout, y compris de soi. Le sentiment d’un déclin irréversible que rien ne peut entraver. Les fanatiques du suicide collectif, qui militaient pour l’immolation de cent millions de Japonais en 1945, l’ichioku gyokusai, étaient des nihilistes. Un peuple qui se tue au travail dix heures par jour, à produire des biens de consommation courante qui ensuite seront exportés en Europe, ce peuple mérite l’appellation de nihiliste. Mais celui qui meurt pour ne pas se voir vieillir, peut-il être qualifié de nihiliste ? Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est qu’en périssant de sa propre main, Mishima s’affirme au monde. Le bonheur ne dure jamais, les grands destins, si.
Il déboutonne sa veste, baisse son pantalon, s’agenouille lentement. Son visage a perdu toute expression. Il prend sa respiration. Une dernière fois, plonger ses yeux dans ceux de Morita... Vingt ans qu’il joue la comédie de la vie. La littérature le dégoûte. La sienne en particulier. Trop simple de coucher des personnages sur le papier. La vérité, la vraie, est dans l’action. Il n’y a plus de transcendance possible dans un monde où la mort a été évacuée. Ce monde est laid. Même les généraux en 1945 ont préféré être traînés devant les tribunaux américains plutôt que de se faire justice eux-mêmes. Il va les réveiller, tous ces amnésiques assoupis. Que la mort est belle lorsqu’elle est inutile !
Pour nous, comme le Christ glorieux expirant au soleil couchant, Mishima a rompu dans sa mort le cycle de la modernité stérilisante. Un jour, un dessinateur japonais prendra la peine de se pencher sur le cas Mishima. Arrivé au chapitre de fin, son coup de crayon se fera acéré. Surtout pas de couleurs, sauf le sang. Je vois la planche d’ici. Un corps encore jeune, vigoureux ; un masque écarlate, presque aussitôt livide, mugissant sur un cou durci, tendu par l’effort ; un ventre qui s’ouvre et déverse tout ce que la nature y a mis dans un bouillon d’hémoglobine. Le plus beau des mangas.
A tous les pédés virils de la planète, mes frères."
Laurent SCHANG
Laurent SCHANG
Lisez également un portrait de Laurent Schang : par là.
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30/10/2008
Gainsbourg, Sioniste : Le Sable et le Soldat
=--=Publié dans la Catégorie "Le Salut par les Juifs"=--=
Lorsque l'ignoble Etat de Vichy baissa sa culotte devant l'occupant nazi qui imposa le port obligatoire de l'étoile jaune aux juifs qui résidaient dans la France occupée, la légende dit que le jeune Lucien Ginzburg se présenta de bonne heure au commissariat de son quartier, au lendemain de la promulgation de la loi inique, en déclarant qu'il voulait être le premier juif à la porter. Le provocateur était déjà là.
Un jour alors que sa mère discute les prix de quelques légumes auprès d'un commerçant, un milicien l'interpelle et lui fait savoir qu'elle ne porte pas son étoile et qu'elle a l'obligation de le faire.... Lucien bondit s'interposant et dit à sa mère : "Maman, il faut que ton étoile brille, tu m'entends, comme une soeur du ciel !" Le poète était déjà là également
Ce qui jette une autre lumière sur cette facette du chanteur, beaucoup moins connue, qui composa Le Sable et le Soldat en 1967, au lendemain de la guerre des 6 jours et fit don des droits de la chanson à l'Etat d'Israël.
Oui, je défendrai le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël,
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël,
Je défendrai contre tout ennemi,
Le sable et la terre qui m'étaient promis.
Je défendrai le sable d'Israël,
Les villes d'Israël, le pays d'Israël,
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
Les villes d'Israël, le pays d'Israël.
Tous les Goliaths venus des pyramides,
Reculeront devant l'étoile de David.
Je défendrai le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël,
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël.
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël."
Oui, je sais, ça va en emmerder plus d'un d'apprendre ça, mais Gainsbourg lui-même, cynique, aimait dire : "J'ai grandi sous une bonne étoile... jaune."
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29/10/2008
Publicité sortie d'un livre de Philip K. Dick
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Ancienne Publicité trouvée au Café du Commerce, que le tavernier du site en question a trouvé, quant à lui, ici...
De quand date-t-elle ? Je ne sais pas. Années 70 ? Années 80 ? Mais c'est en effet saisissant. Les publicitaires sont des prophètes qui s'ignorent ou alors les Champs Morphogénétiques existent bel et bien.
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27/10/2008
Willy - II
=--=Publié dans la Catégorie "Musique : Rêve Vénitien..."=--=
Vivre une cure de silence comme un aveugle dans une chapelle qui retrouverait progressivement la vue en entendant, soudain, jaillir sa voix intérieure. Éclair. Assurance nouvelle. Harmonie musicale vive. En une plénitude certaine et une conscience tranchante.
Cela fait 7 mois que Willy est mort...
Mon téléphone portable sonne ce vendredi 28 mars 2008, alors que je suis sur le chemin de la maison, rentrant du travail, vers 19h30, à proximité du Parc Georges Brassens, Massy 91, "neuf un" comme on dit dans la novlangue appauvrie. Au bout du fil virtuel (petites briques pixélisées qui indiquent l’intensité du contact) la voix de Michaël de Creil, un fier camarade de Venice qui a partagé une bonne partie de nos galères musicales. Toujours prêt à nous suivre en concert, à charger et décharger le matériel, à nous encourager posté au premier rang avec nos managers Bips et Sandrine à proximité, au milieu des fidèles, « following » festif et joyeux qui nous portaient de leurs cris et de leur camaraderie, leur dévotion, leur rêve qui était le nôtre, leur soutien essentiel, leur amitié, leurs critiques constructives, leur amour. Mickey, comme on le surnomme, prend une voix gênée sur un ton grave : « J’ai une mauvaise nouvelle Nebo ». Le registre est triste et la peine est présente. Au loin on voit le soleil très bas. Passé les premières secondes dues à l’incompréhension (manque de petites briques informatisées et circulation intense de la voie rapide que je longe en ce vendredi soir) j’imagine tout et n’importe quoi suspendu, à distance, à ses lèvres, et surtout le pire. Et le pire tombe comme une surprise morbide étouffée : « Willy est mort ! ». Les larmes ne viennent pas, mais la gorge se noue et l’estomac se crispe. Point douloureux sur la poitrine. Respiration saccadée. Éluciderais-je un jour le point nodale de ce que fut mon aventure vénitienne sur le plan existentiel ? Intérieurement : rage de l’océan, questions tournoyantes et obsédantes. Chaque chanson gravée dans le réseau de mes nerfs, inventant la fuite, l’excès autant que le contrôle, la démence apatride, le long des longues heures de travail et de bataille commune, inventant la quête toujours recommencée, les yeux rouges d’alcool fort et maquillés par de fortes doses de café au réveil, les poumons goudronnés de tabac, les veines chargées de vaisseaux en feu, de pirogues amazoniennes fiévreuses, le cerveau pris d’assaut par des hordes religieuses et barbares, « l’amour du plus lointain », le désir comme une flèche tendue vers la cible. Tout me remonte comme une éruption volcanique : magma du volcan endormi. « Il est mort la nuit dernière, l’enterrement est pour demain ».
Willy Vedder était, d’abord, à la création de Venice sur les cendres chaudes des Sentinels (la formation précédente du chanteur, Eric James Guillemain), membre d’un groupe concurrent basé comme Venice en Picardie : Belle époque… qui changera vite son nom en VIVE LE ROY. Curieux nom, me direz-vous, pour une formation qui flirtait plutôt avec la scène libertaire et alternative (Noir Désir les impressionnait beaucoup) mais cette « déformation » venait d’une photo de feu Sid Vicious où le junkie bassiste des Sex Pistols portait un tee-shirt (probablement créé par Vivienne Westwood) avec l’inscription « Vive le Roy » dessus. Ça m’avait fait rire cette référence explicative concernant leur nouveau nom car je connaissais le « tee-shirt » en question sur lequel était, en fait, marqué « Vive le Rock » en français. La styliste des Sex Pistols, Vivienne Westwood, ainsi que leur manager, Malcom Mc Laren (précédemment manager des sublimes et décadents New York Dolls) étaient tous deux de fins lecteurs de littérature française et se référaient au mouvement situationniste et à Guy Debord, d’où l’usage de la langue française. Mais la pause tordue que prenait Sid Vicious sur la photo froissant son tee-shirt et déformant le « C » en « Y » faisait croire à « Roy » en lieu et place du « Rock » exact. Impossible de leur faire entendre raison. Ce qu’ils prenaient pour une marque de cynisme Punk (« Vive le Roy »… de la part d’un groupe qui avait traité sa majesté la Reine Elisabeth de fasciste dans le redoutable « God save the Queen ») n’était qu’un slogan pseudo-situationniste digne d’une enseigne Prisunic : « Vive le Rock ». Comique. Passons.
Venice passait alors, au milieu de la faune rock’n’rollesque franchouillare pour une groupe pédant, Eric et moi en particulier avec nos exigences d’aristocrates déchus voulant encore en découdre avec le sens, la nuance et le détail, l’exactitude, la discipline afin d’en maîtriser les gouffres. Nous étions des prétendants et on nous prenait bien souvent pour des prétentieux. Vaste crevasse entre les deux notions, n’est-ce pas ? Belle Époque alias Vive le Roy était un bon groupe. Un guitariste-chanteur et son frère à la basse, un batteur droit et efficace. J’ai oublié leurs noms, daignent-ils me pardonner. Et Willy Vedder était le lead guitariste de cette formation qui s’adonnait aussi aux expérimentations psychédéliques et flirtait parfois avec le glauque, comme de très nombreux groupes projetés dans l’incendie furieux du Rock and roll aux quatre coins de ce globe. Ils avaient de bonnes idées musicales, pas très originales, mais interprétées avec verve et assurance. Ils dégageaient une énergie soudée en Live. J’ai pu en juger plus d’une fois car VENICE a partagé plusieurs scènes avec eux. Certains de leurs titres sortaient du lot. Mais l’ensemble ne me plongeait pas dans l’extase par manque d’affinités esthétiques et philosophiques. Willy, cependant, j’aimais le voir jouer dans ce groupe car il faisait toujours preuve d’inventivité et il avait un son à lui, mélangeant pré-ampli Boogie et vieil ampli à lampes Vox. Armé d’une vieille guitare Gibson, d’une simple pédale volume et d’une Wha Wha, il crachait des notes cinglantes, incisives, d’une redoutable efficacité.
Après quatre premières années à quatre, au sein de VENICE, Eric et Franck en quête de fraicheur avaient imposé un deuxième guitariste (et même multi-instrumentiste), un valeureux australien du nom de James Dent, qui avait fini par me séduire. Pendant un an et demi nous avions enchaîné avec lui les répétitions, les concerts, les enregistrements à n’en plus finir, pilotés par notre éditeur (Warner Chappel) qui nous cherchait désespérément une maison de disques qui ne vint d’ailleurs jamais. Au bout d’un an et demi au printemps 1996, alors que nous commencions tout juste à parvenir à une cohésion digne de ce nom, James Dent jeta l’éponge. L’Australie lui manquait. L’Australie et sa petite amie. Le moral dans les chaussettes nous passâmes alors une annonce dans la presse locale et Willy Vedder ainsi que Frédéric Laforêt, déjà, se présentèrent au studio de VENICE, le bien nommé ITHAQUE. Pour une raison trop longue à expliquer nous avions retenu Willy. Aucune importance. Frédéric prendrait sa revanche plus tard en devenant notre bassiste et un socle important dans l’infrastructure logistique qui allait supporter l’édification de notre deuxième album, Soudain l’ouverture, ainsi qu’un arrangeur hors pair.
Pendant une année entière et alors que je me faisais, moi, broyer par la vie dans sa mâchoire dépourvue de pitié, Willy allait partager le rôle de guitariste dans le groupe, me soulageant d’un poids considérable. Que de souvenirs. Des fous rires. Des déjantes que je vous laisse imaginer. Willy était un joyeux compagnon. Je ne le fréquentais qu’au sein du groupe. Il habitait du côté de Pont Sainte Maxence dans l’Oise, tandis que moi à Massy en Essonne, le « neuf un » vous disais-je, et ne le connaissais de ce fait que très peu. Mais sa précarité sociale était évidente. Il subsistait d’aides sociales, de petites boulots grappillés de-ci de-là au p’tit bonheur la chance. Spécialiste des brocantes. Chouineur invétéré dès que les encombrants s’étalaient sur les trottoirs poisseux des villes. Et papa d’une petite fille qu’il élevait avec sa compagne. Je lui faisais, parfois, des courses, me pointait aux séances de répétitions avec un grand sac de victuailles. Ah ! Souvenirs. Mille morceaux d’un miroir fracassé, fond marin qui draine toutes ces fièvres perdues dont subsistent de lointaines et profondes traces que le temps n’a pas encore effacé. Au centre de la ville froide, j’ai envie de me glisser dans les vagues brulantes des embruns que les néons que je vois par la fenêtre de ma cuisine distillent alors que j’écris ces lignes et m’y dissoudre pour racler mes souvenirs de l’amoncellement des codes secrets et écritures anciennes qui encombrent ma cervelle, labyrinthe de fou, de scories, de vestiges, de Royaumes éteints et d’Enfer actif. Willy parvenait à se satisfaire de sa vie. Même avec les emmerdes de la géhenne sociale. Sans le savoir, il maîtrisait une sorte d’ascèse de pèlerin. Quant aux problèmes, Willy n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Ils sortait la machette au sens propre si on lui manquait le respect qu’il était censé recevoir de tout un chacun. Je le revois dire à Franck, le batteur, qu’il avait « la tête bien ronde » et celui-ci de le tancer par un magistral : « Et toi c’est pas des pieds que t’as c’est deux autres mains et, putain !, j’aimerais pas me recevoir une tatane au cul de ta part. Willy la Paluche on va t’appeler. » Et ils éclataient de rire avant que Willy n’embrasse le front de Franck. « Willy la Paluche », « Willy le Rustique », « Willy la Houille ». Willy était un joyeux compagnon, oui. Qui se donnait des claques, au sens propre encore, quand il faisait trop de « pains » durant l’apprentissage des morceaux. « Tu nous a fait une belle brioche pendant le solo de Rien à te donner », le charriait Franck et lui, paf !, il s’auto-punissait d’une claque comme si un moustique exotique de la taille d’un pouce venait de lui planter sa trompe sanguinaire sur la joue. De quoi assommer un chien. C’est vous dire qu’il y allait. Il carburait à tout ce qui lui passait dans les mains niveau défonce, la seringue exceptée. Acide. Ecstasy. Haschisch. Alcool. Mais il avait, curieusement, les ivresses joyeuses et fréquentables. À la limite du coma éthylique il rentrait à pieds chez lui à 2h00 du matin sans se plaindre et ne demandant même pas qu’on le raccompagne en voiture de peur de déranger. Il préférait la galère et l’auto stop. Nous l’engueulions et lui restait impassible avant de se décider à sourire.
Willy est mort. Je ne pourrais plus l’imaginer vivre. Il avait même eu l’élégance de nous annoncer son départ du groupe au bout d’un an en s’excusant comme un gosse, qu’il était encore d’une certaine façon. Il n’avait pas une grande culture musicale. Mais il était parvenu à grappiller des étincelles dans les domaines musicaux les plus divers. Certains grappillent des miettes. Lui il grappillait des étincelles. Ainsi il se fondait à merveille dans un furieux Helter Skelter des Beatles que nous reprenions alors, ou dans un Vasoline des Stone Temple Pilots, sans parler d’un Hey Hey My My de Neil Young qui avec lui était devenu un morceau de bravoure tant nos deux guitares, les soirs inspirés, déchiraient l’air environnant en notes acides et incisives. Et quand il envoyait le riff d’intro de notre chanson Vices et coutumes on se retrouvait face à la même montée d’adrénaline qu’avec le Rock and roll de Led Zeppelin revu et corrigé par le son cru et crasseux de Pearl Jam. Je me souviens d’une séance de travail durant laquelle Willy jouait pour se délasser un arpège qui attira aussitôt l’attention d’Eric James : « c’est pas mal ça ! », « ouais mais c’est pas de moi » renvoya humblement Willy et moi d’enchaîner : « c’est de Kiss » au grand dégoût d’Eric surpris de découvrir qu’il avait trouvé bien ce qui était l’introduction d’une chanson rock « bubble gum » d’un groupe qui était loin de figurer dans son Panthéon personnel.
Le premier écart que fit Willy au groupe arriva le 21 mars 1998, lors d’un concert donné à Feuquières dans l’Oise, un patelin de 1500 âmes, concert qui failli tourner à la baston avec les gars du bled, déçus par notre refus d’animer la soirée en jouant toute la nuit alors que malgré l’absence de Willy qui ne s’était pas présenté au rendez-vous, sans doute en lutte avec une existence qui se dérobait sous ses pieds, nous avions joué 1h40 alors que notre contrat stipulait que nous devions jouer 1h30. Si ma mémoire est bonne.
Puis il commença à négliger les répétitions. Avant que cet incendie chez lui, dont il n’avait pas lui-même été en mesure de nous donner une explication rationnelle, l’écarte définitivement du groupe. Nous lui avions rendu visite à l’hôpital où il récupérait mais toujours « borderline », dans une douce folie en même temps que dans la réalité. Comme j’aimerais être en mesure de mettre de l’ordre dans les évènements de ma conscience et les brandir avec force dans le haut domaine de l’écriture en les faisant vibrer avec un ton juste et précis dans chaque intelligence individuelle, chaque raison, chaque sensibilité pour dire ce qu’a été la présence de Willy durant cette courte année. Mais ma vie propre, alors, entrainée dans un manège composé de train fantôme, de montagnes russes et de labyrinthes de verre occupait les rares forces qui me restaient en dehors de VENICE afin de survivre. Ma mémoire est court-circuitée et orientée pour les années 1997/2000 par une histoire intime délabrée. Incarnation chancelante qui a laissé quelques beaux trophées : cicatrices de guerre et pages écrites par la possession. À les considérer aujourd’hui : décombres de guerre et ruines éteintes, après le grand incendie, éclairées par un soleil d’été grec.
Son passage dans VENICE a été d’une grande importance pour l’évolution d’Eric. C’est par Willy, probablement, je ne crois pas me tromper, qu’Eric a appris à lâcher un peu le contrôle du groupe sur lequel jusque là il voulait avoir un ascendant partiel important qui faisait poids. Car voyez-vous, Willy était incontrôlable. Juste en rentrant dans le groupe et en étant lui-même Willy était parvenu à faire plier Eric, là où trois membres (quatre du temps de James Dent) n’étaient pas parvenus à lui faire entendre raison. Après l’abandon de Willy les liens se ressoudèrent au sein de VENICE. En 1998, inconsciemment, nous savions que nous venions de parcourir 7 années d’une aventure, finalement, vertigineuse et humainement riche et que l’aspect éphémère des choses se devait de nous confier un peu plus de désinvolture et de détachement. Ce que personnellement je désirais ardemment depuis les tous débuts du groupe en septembre 1991. Ce qui nous conduisit à enregistrer, enfin, notre premier album l’année d’après. Un album qui n’avait pas vraiment de commencement, malgré que je me souvienne avec beaucoup de détails de l’enregistrement en question, car tout s’était joué « ailleurs », selon des dérives insoupçonnables.
D’une phrase à l’autre tout remonte, de ma naissance à ce jour, et ma vie se confond avec elles, fourmilière de mots, scalpels de sensations, idées en vrac, pensées oubliées ré-émergeant. Comme un voyage en plein ciel dessus ma carcasse se frayant un chemin ici-bas tant bien que mal. Willy fut présent durant cet enregistrement bien qu’il ne joua pas la moindre note dessus. Mais j’ai joué certaines choses dans son esprit. Le solo de Vices et coutumes par exemple, ou quelques notes rageuses sur Le rêve du Phénix ou, encore, les bien nommés Palmiers de chance. Willy serait resté dans le groupe, VENICE aurait certainement viré grunge, tellement il avait la classe de rendre même les chansons les plus « sucrées » que nous avions, sales, crues, telluriques, présentes, incarnées. D’éthérées elles devenaient charnelles.
Mine de rien, Willy était un prince et il l’ignorait. Un aristo du caniveau. Un poète du zinc. Un apache sorti du film Casque d'Or à l’orée du troisième millénaire. Il restera comme une belle empreinte dans la tension électrique de ma mémoire.
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Je n'ai toujours pas sous la main des morceaux enregistrés avec Willy, mais ça viendra un jour. En attendant et en guise de récapitulation, voici tous les morceaux que j'ai déjà mis en téléchargement sur mon blog, de ci, de là... cette fois ci groupés :
*Le Cyborg verse une larme (mp3)
*Ask The Angels(mp3) -- Reprise de Patti Smith --
*Hey Joe(mp3) -- Reprise de Jimi Hendrix --
*Alabama Song(mp3) -- Reprise des Doors --
*Born to be Wild(mp3) -- Reprise de Steppenwolf --
*Jumping Jack Flash(mp3) -- Reprise des Rolling Stones --
*Dancing Days(mp3) -- Reprise de Led Zeppelin --
*Helpless(mp3) -- Reprise de Sugar -- en version acoustique
*Face Of Desire(mp3) -- Reprise des Sentinels --
*Next to You(mp3) -- Reprise de Police --
*Tea In Sahara(mp3) -- Reprise de Police --
*Jajooka de Café(mp3), improvisation néfaste à une heure avancée de la nuit, dans le studio, histoire de faire les cons... et dans un état indescriptible.
*Feelgood Factor(mp3) -- Reprise de Dr Feelgood --
*Every Kinda Vice(mp3) -- Reprise de Dr Feelgood --
*Les Récifs du Mal(mp3) -- Version Démo --
*L'Art(mp3) -- Version Démo --
*Bon Appétit aux Tueurs(mp3) -- Version Démo --
*Danse du Soleil(mp3) -- Version Démo --
Concert du Printemps de Bourges 1993
*Interview du Chanteur, Eric James, avant le concert(mp3)
*(Ancient) Heroes (in the City of The Wise)(mp3)
*Interview du Chanteur, Eric James, après le concert(mp3)
De Gauche à droite : Franck Schaack (Batterie,Percussions)/Frédéric Laforêt (Basses, Programmations, Claviers, Guitare acoustique)/Eric James Guillemain (Chant)/ Nebo (Guitares)... cliquez sur la photo pour agrandissement
Je ne le répèterais jamais assez...
Vous voulez les albums ?
Soudain L'Ouverture : 10 Euros (port inclus)
Les Palmiers De Chance : 10 Euros (port inclus)
ATTENTION ! Le Package "Grande Aventure" ( Soudain L'Ouverture + Les Palmiers De Chance ) : 18 Euros (port inclus)
Envoyez vos chèques à l'ordre de : VENICE
Chez : BIPS BIZZARO 13, Rue De Châtillon 60100 Creil
Vous recevrez votre commande sous huit jours.
Et précisez bien votre adresse pour recevoir votre commande...
C'était l'Instant Pub ! Vive la Société de Consommation...
Je précise que Bips Bizzaro, notre ancien manager, est un gars honnête et droit, cette annonce n'est pas une arnaque. Le groupe n'existe plus, mais aidez-nous à rentrer dans nos frais. Thanx...
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22:26 Publié dans Musique : Rêve Vénitien... | Lien permanent | Commentaires (9) | |
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25/10/2008
Obama veut casser la baraque ?
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Les élections américaines sont pour très bientôt. Il est intéressant de voir la gigantesque Obamania qui s'est saisi de tout le monde et de l'intérêt littéralement racial porté au candidat dans l'espoir d'avoir, enfin, un changement conséquent aux USA. Mais Daniel Pipes n'est pas de cet avis. Et votre serviteur non plus...
"Colin Powell répétant désormais le mensonge selon lequel Barack Obama a toujours été un Chrétien, ce « en dépit des informations confirmant l'enfance musulmane d'Obama » (ainsi l'inscription à une école indonésienne le répertoriant comme musulman), on doit constater avec consternation que le candidat démocrate s'emploie à dissimuler la vérité sur cette question.
Portons notre attention, en ce contexte, sur un sujet connexe, les relations d'Obama tout au long de sa carrière avec l'islam extrémiste, et l'endettement moral impliqué. Sur un plan plus précis, Obama maintient des liens indirects, mais anciens et persistants, avec deux organisations, le Council on American Islamic Relations (CAIR), incriminé, sans mise en examen, par le gouvernement américain en 2007 comme complice de conspiration dans un procès concernant le financement du Hamas ; et The Nation of Islam, condamnée par l'Anti-Defamation League pour un passé marqué « de manière constante par le racisme et l'anti-sémitisme ».
Cliquez sur la photo...
Commençons par les liens d'Obama avec des islamistes :
Les relations à Khalid al-Mansour. Selon l'ancien président du quartier de Manhattan Percy Sutton, Al-Mansour a collecté de l'argent pour financer les « dépenses d'Obama à la Harvard Law School ». Al-Mansour un noir américain (nom de naissance Don Warden) est devenu un conseiller du prince saoudien Al-Walid bin Talal, le principal donateur du CAIR. Al-Mansour a des positions islamistes classiques : il nie que le gouvernement soudanais entérine l'esclavage, il nie les liens des Juifs à Jérusalem. Il a écrit une brochure appelée « Américains, prenez garde. Le complot sioniste contre l'Arabie saoudite ». (Obama et al-Mansour réfutent les déclarations de Sutton).
Les relations avec Kenny Gamble (connu aussi sous le nom de Luqman Abdul-Haqq) : Gamble, un producteur de musique pop autrefois connu, a coupé le ruban lors de l'inauguration d'un quartier général de campagne d'Obama situé dans un immeuble du sud de Philadelphie dont il est propriétaire. Gamble est un islamiste qui achète de nombreuses propriétés dans Philadelphie aux fins de créer une zone résidentielle réservée aux Musulmans. En tant qu'émir autoproclamé du United Muslim Movement, il a aussi des liens nombreux avec des organisations islamistes, dont le CAIR et la Muslim Alliance in North America. (Siraj Wahhaj, l'émir du MANA a été impliqué, sans mise en examen, pour complicité de conspiration dans l'attaque contre le World Trade Center en 1993).
Les relations avec Mazen Asbahi. Le premier coordinateur de la campagne d'Obama en direction des Musulmans a démissionné après des révélations montrant qu'il avait fait partie du bureau d'une organisation financée par l'Arabie saoudite, le North American Islamic Trust, position qu'il partageait avec Jamal Said, incriminé lui aussi, sans mise en examen, comme complice de conspiration dans le procès concernant le financement du Hamas en 2007. Asbahi a des liens avec les bureaux du CAIR à Detroit et à Chicago, avec l'Islamic Society of North America, incriminée elle-même, sans mise en examen, pour le financement du Hamas et d'autres organisations islamistes.
Les relations avec Minha Husaini. Le second coordinateur de la campagne d'Obama en direction des Musulmans a un passé islamiste et a travaillé comme stagiaire au Muslim Public Service Network. Immédiatement après sa nomination par Obama, elle a rencontré un groupe d'une trentaine de Musulmans incluant des gens aussi connus que Nihad Awad du CAIR, Mahdi Bray de la Muslim American Society, qui a soutenu publiquement des groupes terroristes tels le Hamas et le Hezbollah, et Johari Abdul Malik de la Dar Al-Hijrah Mosque de Falls Church en Virginie, qui a déclaré aux Musulmans Américains : « Vous pouvez faire sauter des ponts, mais vous ne pouvez pas tuer des gens innocents qui se rendent à leur travail ».
Passons aux liens d'Obama avec The Nation of Islam :
Le donateur et l'allié de longue date d'Obama, Antoin « Tony » Rezko a été, trois décennies durant, le partenaire de Jabir Herbert Muhammad, fils d'Elijah Muhammad, dirigeant de The Nation of Islam, et dit qu'il a donné à Jabir et à sa famille des « millions de dollars au fil des ans ». Rezko a aussi été directeur exécutif de la Muhammad Ali Foundation, une organisation douteuse qui, sans l'autorisation d'Ali, a utilisé le nom de celui-ci qui, par ailleurs, a été récompensé par le CAIR.
Jeremiah Wright, le pasteur estimé d'Obama pendant vingt ans, a des liens passés avec The Nation of Islam, a accepté récemment la protection d'un détachement de sécurité de The Nation of Islam, et a parlé louangeusement de Louis Farrakhan comme de « l'un des géants de l'expérience religieuse des Afro-Américains ». L'église de Wright a célébré Farrakhan pour avoir été « la parfaite illustration de la grandeur ».
Farrakhan lui-même a annoncé son soutien à Obama, le qualifiant d' « espoir du monde entier », de « celui qui peut relever l'Amérique après sa chute », et même de « Messie ».
Le fait que la biographie d'Obama montre des liens si fréquents avec des organisations aussi peu recommandables que le CAIR et The Nation of Islam devrait donner à réfléchir. Combien de politiciens ont-ils eu des liens avec une organisation de ce genre, et combien en ont eu avec sept d'entre elles ? John McCain appelle charitablement Obama « une personne dont vous ne devez pas avoir peur si elle devenait Président des Etats-Unis ». mais les liens multiples d'Obama avec des organisations anti-Américaines et subversives, signifie qu'il ne répondrait pas aux critères de sécurité exigés pour l'engagement des employés du gouvernement fédéral.
L'agression islamique constitue l'ennemi stratégique de l'Amérique. Les nombreuses relations insalubres d'Obama suscitent des doutes graves concernant son aptitude à être Commandant en chef des Etats-Unis d'Amérique."
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Source, pour le texte : Chez Daniel Pipes
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Je vous invite également à jeter un oeil vers chez "5 Years Later"
où j'ai trouvé ces vidéos qui parlent toutes seules, non ?
Les liens du Pasteur d'Obama avec la Nation of Islam
Jeremiah Wright, le pasteur, ami et mentor de Barack Obama, révisionniste faisant de Jésus un noir et axant ses discours et son prêchi-prêcha sur sa haine des blancs...
Barack Obama s'en prend aux actes de guerre de John McCain et refuse de présenter ses excuses
Mais McCain, pendant que Barack Obama jouait aux soldats de plomb et étudiait (en 1967) dans une école musulmane en Indonésie, avait un comportement héroïque dans les géôles vietnamiennes en tant que prisonnier de guerre de 1967 à 1972.
Un reportage français, retrouvé dans les archives de l'INA, l'atteste.
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21/10/2008
Douce Folie - VI
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Terrible sera le jour de Dieu
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"SONNET
sur le massacre des chrétiens en Bulgarie
Christ, es-tu bien vivant ? Ou tes os desséchés,
Dans le sépulcre en pierre, ont-ils blanchi sans trêve ?
Ta Résurrection ne fut-elle qu’un rêve
De celle qui, t’aimant, racheta ses péchés ?
L’air est horrible, et plein de cris d’hommes écorchés,
Les prêtres sont tués, qui invoquaient ton nom,
N’entends-tu pas l’amère lamentation
De ceux dont l’enfant gît, sur la dalle couché ?
Viens vers nous, Fils de Dieu ! L’ombre du crime tombe,
Couvrant tout le pays, et, dans ce ciel si noir,
Je vois ta Croix et un Croissant qui la menace !
Si tu as dit la vérité, brisé la tombe,
Viens vers nous, Fils de l’Homme ! et montre ton pouvoir,
Que Mahomet n’ait pas de couronne à Ta Place !"
L’histoire se répète pour ceux qui portent témoignage. Nuit noire et aube blanche et froide. Les cadavres fumant comme des encensoirs. Fous ceux qui croient que la paix est à ce prix. Les fantômes rendent la vie dure. L’Histoire veut qu’ils ressurgissent à un moment ou un autre et l’ignorer c’est conserver la braise ardente sous la cendre qu’on croit définitive. Mais viendra un jour, c’est une espérance, une cascade de feu et d’amour.
Eglise de la Sainte Trinité à Petric, au Kosovo, détruite en 1999 par les Albanais
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20/10/2008
Paradoxe
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Quand on croit il faut parler. Moi je parle sans croire et c’est une croix difficile à porter.
13:05 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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Up & Down
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Lame de fond qui entrave me progression vers moi-même. Moi-même si je suis habité par un peu de cette lumière qui fait tenir le monde, comment atteindrai-je, alors, l'échelle de Jacob ? Si la mort est morte, si Christ est ressuscité, comment rendrai-je ma vie plus vivante encore ? Graver Le Nom dans la paume de ma main. Et n’avoir de larmes que celles de la joie.
07:00 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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19/10/2008
Élégance
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Désabusé, je ne trouve refuge que dans un scepticisme tantôt élégant, tantôt vociférateur.
15:50 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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Apparences
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Les destins se croisent, s’enrichissent et se défont. Je crains que tout ce que j’écris ne soit au final rien d’autre que l’énumération malheureuse et sans intérêt, comme un ridicule catalogue existentiel, des étapes de ce parcours difficile à assumer qui est le mien. Mais j’imagine qu’elles sont rares les personnes qui parviennent à se saisir des cornes du destin comme des cornes du taureau pour le mener dans l’arène, sous les hourras comme sous les hululements de désapprobation. Si je dois mourir à l’instant, aurai-je été un bon mari, un père aimant, un fils digne, un ami fidèle, un tendre amant, un camarade joyeux ? Mais, moi, si petit, un rien, une possibilité à peine, ne suis pas Job comme je l’indiquais hier par les méandres de mes tâtonnements. Je tiens tête au monde, je tiens tête à Dieu et mon monologue indique que je perds contre le monde et quant à Dieu, il reste muet face à mes pitoyables griefs et mes néfastes reproches.
« Le temps est le vainqueur des apparences, et combien cruel ! Que de grandeurs n’a-t-il pas réduites à néant ! »
Julian Stryjkowski, Le Salut était à l'Est
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17/10/2008
Hors les murs
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Depuis tout petit et autant que je me souvienne, j’ai toujours été une graine de rebelle. Volonté de me dégager d’une autorité qui m’apparaissait comme exagérée. Absence d’air. Désir vif de déployer mes ailes. Tension foudroyante en moi. Tension entre moi et moi-même. « Je est un autre ». Tension entre moi et le monde, cet ici-bas qui voulait m’organiser, me modeler, me soumettre. En approuvant cette tension je me suis refusé l’adhésion au troupeau, à la subversion mièvre et stérile.
« Le recours aux forêts peut s’opérer à toute heure, en tout lieu et même contre une supériorité numérique écrasante. Dans ce dernier cas, ce sera la seule résistance que l’on puisse concevoir. » Ernst Jünger, Traité du rebelle ou Le recours aux forêts
Mais à présent, plus que jamais, rejet de toute ma force des hordes de rebelles officiels, tous issus du grand moule, fabriqués à la chaine. Le Rebelle authentique est un homme seul, faisant face à tous. Individualiste par excellence il se querelle avec Dieu en personne, c’est un combat qui peut conduire au gouffre nihiliste comme vers une théologie apophatique. Il ose tutoyer le créateur, non du tutoiement de la douceur amoureuse, mais du tutoiement qui exige des comptes. Ce tutoiement peut faire advenir un éblouissement. Celui de Job, centre d’une controverse universelle, devant le tribunal des anges saints et des anges maléfiques, comme si d’une certaine façon Job prenait sur lui les souffrances et les malheurs du monde pour servir de justification aux uns et aux autres, mais juste parmi les justes il en vient à exiger des explications au « pourquoi » qu’il obtient comme une violente illumination.
07:00 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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16/10/2008
Corne d'Abondance...
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Royauté de l’amour. Impossibilité de dire la trame profonde de cette miraculeuse occurrence. Le monde contribue à l’amoindrir dans le temps par le goût du déclin qu’il lui infuse, le chargeant de mille préoccupations qui ne sont pas de son Royaume. La peur s’installe. Le doute. Lente pourriture. Gangrène. On ne sait plus regarder l’Autre, beau reflet pourtant tangible. Le démon s’y installe et agite ses crécelles. L’éloignement s’établit. La chair devient tiède, puis se refroidit. Un cirque en plein milieu des marécages. Mais l’amour pourrait être fou et sans douleur. Une adoration sublime. Tout au bord du précipice se tient la citadelle imprenable où s’élabore le jeu des amants mutins. Délice de cette retraite, vase clos ouvert — de l’intérieur — vers l’infini que refuse le monde. Abondance y est maîtresse. Délices et compréhension. Profusion souveraine de l’intelligence mobile. Hauteur des mots. Souffles haletants.
« CORNE D’ABONDANCE
Ô BELLE corne, d’où
penchée vers notre attente ?
Qui n’êtes qu’une pente
en calice, déversez-vous !
Des fleurs, des fleurs, des fleurs,
qui, en tombant font un lit
aux bondissantes rondeurs
de tant de fruits accomplis !
Et tout cela sans fin
nous attaque et s’élance,
pour punir l’insuffisance
de notre cœur déjà plein.
Ô corne trop vaste, quel
miracle par vous se donne !
Ô cor de chasse, qui sonne
des choses, au souffle du ciel ! »
07:00 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | |
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15/10/2008
Moraline évacuée
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
« À la fin du IVe siècle de notre ère, une patricienne romaine écrivait patiemment son journal sur des tablettes de buis odorantes. Dans la liste des "signes du bonheur" elle fit figurer ceci : "la compagnie d’un homme qui aime le plaisir, c’est-à-dire la politesse du plaisir. " »
Pascal Quignard, Les Tablettes de buis d’Apronenia Avitia
Je crains la raréfaction de ce type d’êtres, aptes à aimer avec distinction, sans exigence autre que la politesse du plaisir, l’échange gratuit sans attache mais qui en aucun cas ne transforme l’autre en objet malléable et soumis. Une sexualité heureuse où les jeux de pouvoir ne sont que jeux enfantins, rieurs et délicats. Pathos tenu à l’écart et douce reconnaissance. Moraline évacuée, tabous maîtrisés donc pudeur authentique. Corps comme de bons vins dans la lumière du jour. Regards qui transpercent les malentendus. Plaisir qui fait, démultiplie les forces, agrandit les âmes, au point d’avoir le sentiment de remplir de soi la vie entière, et de s’emplir soi-même d’un vif jaillissement possible, toujours recommencé. Caresses reconnaissantes. Tout le contraire du consumérisme sexuel et social. Êtres rares, disais-je ? oui. De ce fait je consomme peu. Pas de temps à perdre. Pas de faux plans à tirer sur la comète. Viennent les aigris, les donneurs de leçons, qui agitent le blasphème dans mes propos afin de donner de la consistance à leur propre auto-persuasion. Comment puis-je, par exemple, être en quête spirituelle, me questionner avec une telle constance sur le souffle puissant de la Bible, tout en relisant Nietzsche et en baisant partout où les effluves de l’Eden semblent m’investir. Pas par goût du blasphème, je vous rassure. Je n’aime que la paix. Je n’aime que la joie. Je n’aime que l’amour. Par goût de la contradiction ? Probablement. Sollers, citant Louis-Ferdinand Céline qui écrivait à Henry Miller à propos de son Tropique du Cancer : « Sachez avoir tort. Le monde est plein de gens qui ont raison, c’est pour cela qu’il écoeure. » Puis Walt Whitman : « Je me contredis ? Eh bien, je me contredis. »
Mes lectures m'apportent beaucoup de joie...
07:00 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (17) | |
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14/10/2008
Douce Folie - V
11:45 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Source
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
« Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d’eux… » René Char
En particulier comme ce jour où j’ai abattu sans le moindre effort une dizaine de pages, ces jours où ça déborde et où chaque phrase devient une purification, un délestage, une plus juste compréhension. La feuille devient un miroir où le reflet de ma prière, de ma méditation, évaluent des ellipses, formulent des vibrations, tracent des chemins de traverses où l’être enraciné attend le jaillissement propice. On va, ensuite, dormir serein, de ce sommeil de plomb qui emporte tout sur son passage vers la douce quiétude. On coule à pic sans phénomène de pression.
03:51 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Mourir lentement sous son regard...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Il y a des femmes qui inspirent l’envie de les vaincre et de jouir d’elles ; mais celle-ci donne le désir de mourir lentement sous son regard. »
Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris
01:05 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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