02/02/2009
Non-Ville...
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
La neige s’est abattue sur la cité lui conférant un peu de féérie. Car ici, ce n’est rien d’autre qu’un socle de béton planté avec violence dans le sein de la terre pour y ériger la non-ville, la négation du lieu, le non-sens des petites certitudes, pour un petit peuple qui divague dans l’acceptation de sa soumission. A croire qu’il est prêt pour son futur statut de dhimmi.
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01/02/2009
The Rolling Stones : Wild Horses
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
5min06sec
"Childhood living is easy to do
The things you wanted I bought them for you
Graceless lady you know who I am
You know I cant let you slide through my hands
Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, couldnt drag me away
I watched you suffer a dull aching pain
Now you decided to show me the same
No sweeping exits or offstage lines
Could make me feel bitter or treat you unkind
Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, couldnt drag me away
I know I dreamed you a sin and a lie
I have my freedom but I dont have much time
Faith has been broken, tears must be cried
Lets do some living after we die
Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, well ride them some day
Wild horses couldnt drag me away
Wild, wild horses, well ride them some day"
(Jagger/Richards)
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29/01/2009
Pharisaïsme antisémite...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« L'antisémitisme, chose toute moderne, est le soufflet le plus horrible que Notre-Seigneur ait reçu dans sa Passion qui dure toujours ; c'est le plus sanglant et le plus impardonnable, parce qu'il le reçoit sur la Face de sa Mère de la main des chrétiens ». Léon Bloy
Et pas de la main de n'importe quels chrétiens...
Pitoyable...
« L’antisémitisme est inacceptable puisque spirituellement nous sommes des Sémites. »
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28/01/2009
BRIAN WILSON : « Still I dream of it » (original home demo, 1976)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
"Aujourd'hui,dans ma tête, il y a deux Brian.
D’abord l'anglais, l'ange blond, tout au fond de sa piscine.
Ensuite, l’autre, l’américain, surfeur en toc qui lui aussi a failli se noyer, dans l’alcool, les drogues, la mauvaise bouffe, ou même le bac à sable qu’il avait fait installer dans son salon.
Brian, le petit génie au visage de gamin mal dégrossi, le fan transi de Phil Spector copiant, égalant, et dépassant parfois son maître, peut-être pour oublier les coups de ceinturon que lui balançait son père. Un jour, beaucoup plus tard, au détour de deux réponses dociles à des questions convenues sur le pourquoi de sa musique, il imitera soudain le bruit de ces coups.
Image perturbante de ce quinquagénaire éructant d’horribles « tchak ! tchak ! » en se tordant la bouche devant la caméra. A vous glacer le sang.
Mais Brian va mieux : il vit, il a perdu le quintal de graisse qu’il avait accumulé en s’empiffrant de sucreries et d’anxiolytiques, et il a même échappé aux griffes de son analyste.
Beaucoup mieux que sur cette démo de 1976 : la voix empâtée, la tristesse en berne sous la camisole chimique, les accords de piano stridents, et la solitude, la solitude… La vie de Brian, quoi.
(« A little while ago / My mother told me / Jesus loved the world / And if that's true then / Why hasn't he helped me to find a girl / and find my world ? »)"
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance)
04:55 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (4) | |
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24/01/2009
Pascal, Talmudiste
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Le Talmud ne donne pas des missives juridiques définitives telle : "Talmud, Sanhedrin (59a) : Les Goïm qui chercheraient à découvrir les secrets de la Loi d’Israël, commettent un crime qui réclame la peine de mort." ou encore ce qui suit : "Talmud, Sanhedrin (57a) : un juif n’est pas obligé de payer le salaire redevable à un non-juif." Ou cela de même : "Talmud, Iore Dea 151, 11: Il est interdit de faire un présent à un Non-juif, cela encourage l’amitié." Ces phrases lues telles quelles peuvent choquer. En vérité le Talmud cherche à explorer et épuiser toutes les probabilités de réponses et de questionnements relatifs à la Torah. Il s’agit d’une exégèse herméneutique toujours réitérée. Avant le second siècle de notre ère elle était essentiellement orale, puis les commentateurs ont commencés à être mis par écrit. C’est une Compilation de controverses et de débats. Les antisémites ou antijudaïques ont abondamment puisé dans le Talmud, en tirant les phrases hors contexte (telles celles que j'ai citées en ouverture de ma note), pour faire dire à ces commentaires des choses qu’elles ne disent pas. On trouve dans le Talmud absolument tout… et son contraire, le but de l’étude talmudique étant bien la confrontation théologique constante afin de parvenir à en épuiser le sens. Chose, bien entendu, impossible. De brillants esprits comme Blaise Pascal ont étudié les écrits talmudiques avec une dévotion toute particulière. Il suffit de voir ce qu’il en dit dans ses “Pensées”. C’est très parlant et cela ferait fondre sur place les catholiques à babouches qui se réclament de Pascal… euh… notamment sur un certain site anti-naturiste.
« Les prophéties étaient équivoques : elles ne le sont plus » écrit Pascal dans ses Pensées sur la religion. Et le Sage Roi Salomon clame dans Qohelet : « Ce qui existe a déjà existé tout comme ce qui existera et Dieu ramène ce qui est passé. » (Écclésiaste 3 :15)
L’antisémitisme environnant s’est répandu partout, des comiques troupiers tels Dieudonné aux chrétiens traditionalistes, à présent sous couvert d’antisionisme bien sûr au milieu desquels il est inutile de tenter de parler sinon la meute aboie et seul finalement, le silence peut indiquer la réponse du mépris qui a des relents bienheureux en même temps qu’une vive tristesse de ne faire face qu’à des « nuques raides » qui se gaussent d’être touchées par la grâce divine. Culs coincés, bourses éteintes et odeurs de sépulcres et de bougies. Ainsi des chrétiens très sérieux vomissent, ce qu’ils appellent « le Judaïsme talmudique », le considérant comme corrompu car n'émanant pas des temps prophétiques. En même temps, eux ne se privent pas de faire l'éloge de grand Docteurs Chrétiens du moyen-âge. Il suffit d'aller lire les commentaires par ici, ou alors par là...
Ignares. Cœurs de pierre. Méchanceté abjecte. Or, voici ce que Blaise Pascal, dont ils se réclament aussi, malheureux, écrit dans ses Pensées sur la religion :
« Le péché originel enseigné
par les Juifs est la clef
de toute l’incompréhensibilité…
485 Du péché originel. Tradition ample du péché originel selon les Juifs.
Sur le mot de la Genèse, viii : La composition du cœur de l’homme est mauvaise dès son enfance.
R. Moïse Haddarschan : Ce mauvais levain est mis dans l’homme dès l’heure où il est formé.
Massechet Succa : Ce mauvais levain a sept noms dans l’Écriture ; il est appelé mal, prépuce, immonde, ennemi, scandale, cœur de pierre, aquilon ; tout cela signifie la malignité qui est cachée et empreinte dans le cœur de l’homme.
Misdrach Tilim dit la même chose, et que Dieu délivrera la bonne nature de l’homme de la mauvaise.
Cette malignité se renouvelle tous les jours contre l’homme, comme il est écrit Ps. XXXVII. « L’impie observe le juste, et cherche à le faire mourir, mais Dieu ne l’abandonnera point. » Cette malignité tente le cœur de l’homme en cette vie et l’accusera en l’autre. Tout cela se trouve dans le Talmud.
Misdrach Tilim sur le Ps. IV : « Frémissez, et vous ne pécherez point. » Frémissez, et épouvantez votre concupiscence, et elle ne vous induira point à pécher. Et sur le Ps. XXXVI : « L’impie a dit en son cœur : Que la crainte de Dieu ne soit point devant moi » ; c’est-à-dire, que la malignité naturelle à l’homme a dit cela à l’impie.
Misdrach el Kohelet : « Meilleur est l’enfant pauvre et sage que le roi vieux et fol qui ne sait pas prévoir l’avenir » L’enfant est la vertu, et le roi est la malignité de l’homme. Elle est appelée roi, parce que tous les membres lui obéissent, et vieux, parce qu’il est dans le cœur de l’homme depuis l’enfance jusqu’à la vieillesse ; et fol, parce qu’il conduit l’homme dans la voie de [perdition] qu’il ne prévoit point.
La même chose est dans Misdrach Tilim.
Bereschit Rabba sur le Ps. XXXV : « Seigneur, tous mes os te béniront, parce que tu délivre le pauvre du tyran » ; et y a-t-il un plus grand tyran que le mauvais levain a faim, donnez-lui du pain de la sagesse, dont il est parlé Prov., IX ; et s’il a soif, donnez-lui l’eau dont il est parlé Is., LV.
Misdrach Tilim dit la même chose ; et que l’Écriture en cet endroit , en parlant de notre ennemi, entend le mauvais levain ; et qu’en lui [donnant] ce pain et cette eau, on lui assemblera des charbons sur la tête.
Misdrach el Kohelet, sur l’Eccl., IX : « Un grand roi a assiégé une petite ville. » Ce grand roi est le mauvais levain, les grandes machines dont il l’environne sont les tentations, et il a été trouvé un homme sage et pauvre qui l’a délivrée, c’est-à-dire la vertu.
Et sur le Ps. XLI : « Bienheureux qui a égard aux pauvres. »
Et sur le Ps. LXXVIII : « L’esprit s’en va et ne revient plus » ; d’où quelques-uns ont pris sujet d’errer contre l’immortalité de l’âme ; mais le sens est que cet esprit est le mauvais levain, qui s’en va avec l’homme jusqu’à la mort, et ne reviendra point en la résurrection.
Et sur le Ps. CIII, la même chose.
Et sir me Ps. XVI.
Principes des Rabbins : deux Messies.
486 Chronologie du Rabbinisme. (Les citations des pages sont du livre Pugio.)
Page 27, R. Hakadosch (an 200), auteur du Mischna ou loi vocale, ou seconde loi.
Commentaires du Mischna (an 340) : L’un Siphra
Barajetot
Talmud Hierosol
Tosiphtot
Bereschit Rabah, par R. Osaia Rabah, commentaire du Mischna.
Bereschit Rabah, Bar Nachoni, sont des discours subtils, agréables, historiques et théologiques. Ce même auteur a fait des livres appelés Rabot.
Cent ans après (440) le Talmud Hierosol, fut fait le Talmud babylonique, par R. Ase, par le consentement universel de tous les Juifs, qui sont nécessairement obligés d’observer tout ce qui y est contenu.
L’addition de R. Ase s’appelle Gemara, c’essst-à-dire le « commentaire » du Mischna.
Et le Talmud comprend ensemble le Mischna et le Gemara.
487 La nature a des perfections pour montrer qu’elle est l’image de Dieu, et des défauts pour montrer qu’elle n’en est que l’image.
488 La corruption de la raison paraît par tant de différentes et extravagantes mœurs. Il a fallu que la vérité soit venue, afin que l’homme ne véquît plus en soi-même.
489 Le péché originel est folie devant les hommes, mais on le donne pour tel. Vous ne me devez donc pas reprocher le défaut de raison en cette doctrine, puisque je la donne pour être sans raison. Mais cette folie est plus sage que toute la sagesse des hommes, sapientius est hominibus. Car, sans cela, que dira-t-on qu’est l’homme ? Tout son état dépend de ce point imperceptible. Et comment s’en fût-il aperçu par sa raison, puisque c’est une chose contre la raison, et que sa raison, bien loin de l’inventer par ses voies, s’en éloigne quand on le lui présente ?
490 Dira-t-on que pour avoir dit que la justice est partie de la terre, les ommes aient connu le péché originel ?
— Nemo ante obitum beatus — Est-ce à dire qu’ils aient connu qu’à la mort la béatitude éternelle et essentielle commençait ?
Plaise au ciel que la religion juive
et la chrétienne qui la complète
soient les vraies religions !
491 Pour montrer que les vrais Juifs et les vrais Chrétiens n’ont qu’une même religion.
La religion des Juifs semblaient consister essentiellement en la paternité d’Abraham en la circoncision, aux sacrifices, aux cérémonies, en l’arche , au temple, en Hiérusalem, et enfin en la loi et en l’alliance de Moïse.
Je dis :
Qu’elle ne consistait en aucune de ces choses ; mais seulement en l’amour de Dieu, et que Dieu réprouvait toutes les autres choses ;
Que Dieu n’acceptera point la postérité d’Abraham ;
Que les Juifs seront punis de Dieu, comme les étrangers, s’ils l’offensent. Deut., VIII, 19 : « Si vous oubliez Dieu, et que vous suiviez des dieux étrangers, je vous prédis que vous périrez en la même manière que les nations que Dieu a exterminées devant vous » ;
Que les étrangers seront reçus de Dieu comme les Juifs, s’ils l’aiment.
Is., LVI, 3 : « Que l’étranger ne dise point : « Le Seigneur ne me recevra pas. » Les étrangers qui s’attachent à Dieu seront pour le servir et l’aimer : je les mènerai en ma sainte montagne, et recevrai d’eux des sacrifices, car ma maison est la maison d’oraison » ;
Que les vrais Juifs ne considéraient leur mérite que de Dieu, et non d’Abraham.
Is., LXIII, 16 : « Vous êtes véritablement notre père, et Abraham ne nous a pas connus et Israël n’a pas eu de connaissance de nous ; mais c’est vous qui êtes notre père et notre rédempteur. »
Moïse même leur a dit que Dieu n’acceptera point les personnes.
Deut., X, 17 : « Dieu, dis-je, n’accepte point les personnes ni les sacrifices. »
Le sabbat n’était qu’un signe. Ex., XXXI, 13 ; et en mémoire de la sortie d’Égypte, Deut., V, 15. Donc il n’est plus nécessaire, puisqu’il faut oublier l’Égypte.
— La circoncision n’était qu’un signe, Gen., XVII, 2. Et de là vient qu’étant dans le désert ils ne furent point circoncis, parce qu’ils ne pouvaient se confondre avec les autres peuples ; et qu’après que Jésus-Christ est venu, elle n’est pus nécessaire ;
Que la circoncision du cœur est ordonnée. Deut., X., 16 ; Jér., IV, 4 : « Soyez circoncis de cœur ; retranchez les superfluités de votre cœur et ne vous endurcissez plus ; car votre Dieu est un Dieu grand, puissant et terrible, qui n’accepte point les personnes » ;
Que Dieu dit qu’il le ferait un jour. Deut., XXX, 6 : « Dieu te circoncira le cœur et à tes enfants afin que tu l’aimes de tout ton cœur » ;
Que les incirconcis de cœur seront jugés. Jér., IX, 26 : car Dieu jugera les peuples incirconcis et tout le peuple d’Israël, parce qu’il est « incirconcis de cœur » ;
Que l’extérieur ne sert rien sans l’intérieur. Joel., II, 13 : Scindite corda vestra, etc. Is., LVIII, 3, 4, etc. L’amour de Dieu est recommandé en tout le Deutéronome.
Deut., XXX, 19 : « Je prends à témoin le ciel et la terre que j’ai mis devant vus la mort et la vie, afin que vous choisissiez la vie, e que vous aimiez Dieu et que vous lui obéissiez, car c’est Dieu qui est votre vie » ;
Que les Juifs, manque de cet amour, seraient réprouvés pour leurs crimes, et les païens élus en leur place. Os., I, 10 ;
Deut., XXXII, 20 : « Je me cacherai d’eux, dans la vue de leurs derniers crimes ; car c’est une nation méchante et infidèle. Ils m’ont provoqué à courroux par les choses qui ne sont point des dieux, et je les provoquerai à jalousie par un peuple qui n’est point mon peuple, et par une nation sans science et sans intelligence. » Is., LXV, 1 ;
Que les biens temporels sont faux, et que le vrai bien est d’être uni à Dieu. Ps., CXLIII, 15 ;
Que leurs fêtes déplaisent à Dieu. Amos, V, 21 ;
Que les sacrifices des Juifs déplaisent à Dieu. Is., LXVI, 1-3 ; I, 2. Jér., VI, 20. David, Miserere. —
Même de la part des bons, Expectavi. Ps., XLIX, 8, 9, 10, 11, 12, 13 et 14.
Qu’il ne les a établis pour leur dureté. Michée, admirablement, VI, 6-8 ; I. R., XV, 22 ; Os., VI, 6 ;
Que les sacrifices des païens seront reçus de Dieu, et que Dieu retirera sa volonté des sacrifices des Juifs. Malach., I, 2 ;
Que Dieu fera une nouvelle alliance par le Messie, et que l’ancienne sera rejetée, Jér., XXXI, 31 ; Mandata non bona ; — Ezéch., XX, 25 ;
Que les anciennes choses seront oubliées. Is., XLIII, 18, 19 ; LXV, 17, 18 ;
Qu’on ne se souviendra plus de l’arche. Jér., III, 15, 16 ;
Que le temple serait rejeté. Jér., VII, 12, 13, 14 ;
Que les sacrifices seraient rejetés, et d’autres sacrifices purs établis. Malach., I, 2 ;
Que l’ordre de la sacrificature d’Aaron serait réprouvé, et celle de Melchisédech introduite par le Messie. Ps., Dixit Dominus ;
Que cette sacrificature serait éternelle. Ibid. ;
Que Jérusalem serait réprouvée, et Rome admise. Ps., Dixit Dominus ;
Que le nom des Juifs serait réprouvé, et un nouveau nom donné. Is., LXV, 15 ;
Que ce dernier nom serait meilleur que celui de Juif, et éternel. Is., LXII, 5.
Que les Juifs devaient être sans prophètes (Amos), sans roi, sans princes, sans sacrifices, sans idole ;
Que les Juifs subsisteraient néanmoins toujours en peuple. Jér., XXXI, 36.
492 Moïse (Deut. XXX) promet que Dieu circoncira leur cœur pour les rendre capables de l’aimer.
493 Perpétuité — Un mot de David ou de Moïse, comme « que Dieu circoncira leur cœur », fait juger de leur esprit. Que tous les autres discours soient équivoques, et douteux d’être philosophes et chrétiens, enfin un mot de cette nature détermine tous les autres, comme un mot d’Épictète détermine tout le reste au contraire. Jusque-là l’ambiguïté dure et non pas après.
494 Il faut que les Juifs ou les Chrétiens soient méchants.
495 Deux sortes d’hommes en chaque religion : parmi les païens, des adorateurs des bêtes, et les autres, adorateurs d’un seul Dieu dans la religion naturelle ; parmi les Juifs, les charnels, et les spirituels, qui étaient les Chrétiens de la loi ancienne ; parmi les Chrétiens, les grossiers qui sont les Juifs de la loi nouvelle. Des Juifs charnels attendent un Messie charnel ; les Chrétiens grossiers croient que le Messie les a dispensés d’aimer Dieu ; les brais Juifs et les vrais Chrétiens adorent un Messie qui les fait aimer Dieu.
496 C’est une chose si visible qu’il faut aimer un seul Dieu, qu’il ne faut pas de miracles pour le prouver.
497 Les Juifs charnels tiennent le milieu entre les Chrétiens et les païens. Les païens ne connaissent point Dieu, et n’aiment que la terre. Les Juifs connaissent le vrai Dieu, et n’aiment que la terre. Les Chrétiens connaissent le vrai Dieu, et n’aiment point la terre. Les Juifs et les païens aiment les mêmes biens. Les Juifs et les Chrétiens connaissent le même Dieu.
Les Juifs étaient de deux sortes : les uns n’avaient que les affections païennes, les autres avaient les affections chrétiennes.
498 Qui jugera de la religion des Juifs par les grossiers la connaîtra mal. Elle est visible dans les Saints Livres, et dans la tradition des prophètes, qui ont assez fait entendre qu’ils n’entendaient pas la loi à la lettre. Ainsi notre religion est divine dans l’Évangile, les apôtres et la tradition ; mais elle est ridicule, dans ceux qui la traitent mal.
Le Messie, selon les Juifs charnels, doit être un grand prince temporel. Jésus-Christ, selon les Chrétiens charnels, est venu nous dispenser d’aimer Dieu, et nous donner les sacrements qui opèrent tout sans nous. Ni l’un ni l’autre n’est la religion chrétienne, ni juive.
Les vrais Juifs et les vrais Chrétiens ont toujours attendu un Messie qui les ferait aimer Dieu, et, par cet amour, triompher de leurs ennemis.
499 De là je refuse toutes les autres religions.
Par là je trouve réponse à toutes les objections.
Il est juste qu’un Dieu si pur ne se découvre qu’à ceux dont le cœur est purifié.
De là cette religion m’est aimable et je la trouve déjà assez autorisée par une si divine morale ; mais j’y trouve de plus.
Je trouve d’effectif que depuis que la mémoire des hommes dure, voici un peuple qui subsiste plus ancien que tout autre peuple.
Il est annoncé constamment aux hommes qu’ils sont dans une corruption universelle, mais qu’il viendra un Réparateur.
Que ce n’est pas un homme qui le dit, mais une infinité d’hommes, et un peuple entier prophétisant et fait exprès durant quatre mille ans ; leurs livres dispersés durant quatre cents ans.
Plus je les examine, plus j’y trouve de vérités ; un peuple entier le prédit avant sa venue, un peuple entier l’adore après sa venue ; et ce qui a précédé et ce qui a suivi ; et cette synagogue qui l’a précédé ; enfin eux sans idoles, ni rois, misérables et sans prophètes, qui le suivent et qui, étant tous ennemis, sont d’admirables témoins pour nous de la vérité de ces prophéties, où leur misère et leur aveuglement est prédit.
Les ténèbres des Juifs effroyables et prédites.
Eris palpans in meridie.
Dabitur liber scienti litteras, et dicet : « Non possum légère. »
Le sceptre étant encore entre les mains du premier usurpateur étranger.
Le bruit de la venue de Jésus-Christ.
J’admire une première et auguste religion toute divine dans son autorité, dans sa durée, dans sa perpétuité, dans sa morale, dans sa conduite, dans ses effets, et…
Ainsi je tends les bras à mon Libérateur, qui, ayant été prédit durant quatre mille ans, est venu souffrir et mourir pour moi sur la terre dans les temps et dans toutes les circonstances qui en ont été prédites ; et, par sa grâce, j’attends la mort en paix, dans l’espérance de lui être éternellement uni ; et je vis cependant avec joie, soit dans les biens qu’il lui plaît de me donner, soit dans les maux qu’il m’envoie pour mon bien et qu’il m’a appris à souffrir par son exemple. »
Pensées - Pascal
Le « Sublime avorton du christianisme » comme l’appelait Nietzsche, en connaissait un rayon en matière de « Judaïsme talmudique », en tirant forte matière pour de vives et lumineuses réflexions, en tout cas il ne l'abhorrait guère. Et pourquoi « sublime avorton du christianisme » ? Il suffit de voir certains très mauvais fruits qu’il a donné.
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THE BEATLE-ETTES : Only seventeen (1964)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
"Moins sexe que les Ronettes, plus bêtes que les Rubettes !!!
Et pourtant je le sais, certains d’entre vous, petits pervers, ne manqueront pas de les préférer à leurs homologues et modèles masculins.
Outre le fait qu’elles nous auront bien fait rire le temps d’une chanson (qu’elles ont d'ailleurs le mérite d’interpréter complètement désaccordées), elles alimentent également une polémique de fondus depuis quelques 40 années.
Certains prétendent que les Beatle-Ettes étaient le premier groupe de Mary Weiss, la future chanteuse des mythiques Shangri-la’s. D’autres hurlent que non, c’est faux, et qu’il s’agissait d’un autre groupe, les beatleettes, sans trait d’union.
Toute cette jolie bande d’allumés continue à s’étriper sur le net à coups de photos jaunies et de reproductions de rondelles centrales de 45 tours. Le site le plus marrant est Russe (rédigé dans la langue de Dostoïevski, donc) avec des tas de photos hilarantes. C’est là : http://www.guitaristka.ru/zapad-like-a-beatles.shtml
Et c’est largement à la hauteur de la chanson que je vous fais subir aujourd’hui.
Enjoy !
PS: un jour, si vous êtes sages, je vous ferai partager des merveilles comme "We love the Beatles" par les Vernon Girls, "Ringo comes to town "par Chug & Doug, "I dreamed I was a Beatle" de la mystérieuse Murry Kellum.
Mieux encore, mais là on se lance dans le bizarre comme disait l'autre, des OVNI's comme "What's wrong with Ringo" des Bon-Bons, "I want to bite your hand" de Gene Moss", et evidemment, il en fallait un, "I hate the Beatles" de Allen Sherman !"
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance)
06:52 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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23/01/2009
Léo Ferré : Richard
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
Vous êtes où ?
Mes fantômes, mes camarades, mes amis d’un soir ?
Mon père, mon frère, vous vous cachez là, au creux d’un accord mineur, le rendez-vous des petites gens.
Pas de honte, pas de gêne, c’est l’heure blafarde où l’on se dit tout sans un mot de travers.
Je vous revois tous, l’un après l’autre, en ordre dispersé, tranquillement.
C’est l’heure où il n’y a plus d’heures.
On ne compte plus.
C’est pour rien.
Comme ça.
En vain…
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et aussi chez Margerin)
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Jimmy Castor Bunch : Trogglodyte
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
"Rhâââ ! Du funk qui tâche, bien poisseux, ça sent la sueur et le sexe : le morceau idéal pour un samedi soir.
Bon, le pitch, comme disait l’autre :
nous sommes aux temps préhistoriques, l’homme des cavernes se fait un peu chier à danser tout seul avec son casque sur la tête, et il se dit que ça serait mieux avec une femme (« Gotta find a woman ! Gotta find a woman ! »). Alors, ni une ni deux, il va à l’endroit ou ça se passe, c'est-à-dire au lac, parce que c’est là que les femmes lavent leurs fringues et se baignent.
Arrivé là, il en repère une et lui dit « Come here ! Come here ! ».
Il l’attrape par les cheveux (c’est un homme un peu frustre, oui), lui dit de bouger son corps (« Move ! Move ! ») ; il a de la chance, car c’est une GRANDE femme, et elle s’appelle Berthe-au-gros-cul (Bertha Butt). Il lui dit alors : « Donne moi tout bébé ! » (« Sock it to me baby ! »). Après, ça dégénère sur fonds de gros glissés de basse à la Larry Graham, cris, râles et autres grognements.
C’est sorti en 1972 sur l’album « It just begun » sur RCA. Je n’ai pas l’album, juste le 45 tours…si quelqu’un veut m’offrir quelque chose à Noël.
Et ce sera tout pour la notice biographique aujourd’hui, si vous en voulez plus, allez sur Wikipédia comme tout le monde.
Mais comme le Rev’ ne se fout pas de votre gueule, vous avez droit à une version live très rare, sortie en 1973 sur un improbable Tribute à Martin Luther King, « Keep the dream alive » (import USA uniquement), ou entre deux bondieuseries et trois préchi-prêcha, le Jimmy Castor Bunch vient foutre son souk, ce qui de manière très audible, réveille une l’audience qui a plutôt l’air de se faire chier GRAVE jusque là.
Vous pouvez aussi écouter la version studio en cliquant sur le lien ci-dessous qui activera le clip-scopitone de l’époque, une kitscherie absolue.
Et puis tiens, matez la tronche des tueurs, ça devrait vous donner envie :
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance)
06:31 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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22/01/2009
Peter Sellers : She Loves You (Nazi Version)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
"C’est en pleine gloire, après « Docteur Folamour » et « La panthére rose », et avant « The Party » que Peter Sellers se noue d’amitié avec les Beatles ; ceux ci sont trop heureux de pouvoir se lâcher un peu et oublier ainsi leurs personnages de gentils garçons, avec ce cramé de première qui incarne l’inspecteur Clouseau à l’écran.
Et ils l’autorisent évidemment à détourner leurs chansons, sous la forme d’un ep 4 titres qui sera même un hit en Angleterre en 1965.
Dans ce disque, Sellers s’amuse à déclamer « A hard day’s night » à la manière de Laurence Olivier récitant Richard III, ou bien revisite « Help » en lisant les paroles tel un prêtre faisant son sermon.
Mais il ne s’arréta pas là et enregistra d’autres versions dans lesquelles il emprunta différents accents (Cokney, écossais, irlandais), et enfin, culmina dans le détournement avec cette version de « She loves you », délicatement sous-titrée « Nazi version ». On ne s’étonnera pas que celle-ci ne soit pas sortie dans le commerce…mais on pouvait s’attendre à tout de la part de celui qui fut le premier homme à faire la couverture de Playboy .
Enjoy !"
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance)
07:00 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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21/01/2009
Neil Young : War Song (single with Graham N
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
"Une chanson sur la guerre, celle du Vietnam en l’occurrence, puisqu’elle date de 1972. Et que c’est Neil Young et Graham Nash qui s’y collent, sur un 45 tours jamais repris en album depuis. Alors oui, tous les clichés sont là : la chanson pacifiste lancée à la face du monde par deux représentants parfaits de ces hippies west-coast fortunés…
C’est toujours la même question, est ce qu’une chanson peut changer le monde ?
Bien sur que non, puisque d’ailleurs, Nixon fut réélu quelques mois après la parution de ce single, et qu’on vit encore pendant quelque temps des « …planes flying in the sky… » et autres « …flying bombs… » dans le ciel du Vietnam…
Mais il est d’autres guerres qui nous usent un peu tous les jours : celles qu’on mène au boulot, à la maison, en amour, ou entre amis. Ces petites batailles dérisoires aux issues incertaines sont nettement moins meurtrières que les grands spectacles pyrotechniques auxquels nous convient l’humanité régulièrement, mais elles méritent bien quelques chansons, elles…"
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance)
13:15 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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20/01/2009
Dillard & Clark : Don't Let me down
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
"Lennon chantait ça sur le toit de l’immeuble Apple, dans Saville Row, en Janvier 1969. Il le hurlait, plutôt, en plein vent, à l’adresse de Yoko.
6 mois plus tard, de l’autre côté de l’Atlantique, Gene Clark, lui, il la pleure cette chanson.
On l’imagine, effondré sur le comptoir d’un bar, demandant sans grande conviction à une fille imaginaire de ne pas le laisser tomber. Mais lorsqu’on entend la steel guitar triste à mourir et les cordes larmoyantes on se doute bien qu’il n’y croit pas vraiment...
Gene Clark n’était pas un joyeux luron : allergique à l’avion, il quitta les Byrds parce qu’il refusait de s’envoler pour tourner. C’est en tout cas ce que raconte la légende, certainement fausse. La vraie raison est à chercher ailleurs : trop de talent pour l’ego surdimensionné de McGuinn, leader attitré des Byrds. Et puis surtout, Clark était trop sensible pour rentrer dans le rock’n’roll circus et sa compétition acharnée. Dandy timide à la voix fragile et hésitante, celui qui ne souriait jamais sur les photos fut finalement vaincu par l’alcool, la drogue, et la dépression en 1991.
"Les ailes nous manquent, mais nous avons toujours assez de force pour tomber." (Claudel)"
Gene Clark
18:52 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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19/01/2009
Townes Van Zandt : Dead Flowers
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
"Townes Van Zandt est mort avec une flasque de vodka à la main. L’arme à la main, pourrait-on dire.
En guise d’épitaphe, sa fille dira : « Daddy had a fight with his heart ».
Combat perdu d’avance: un cœur gros comme ça, on peut lui envoyer des barriques d’alcool ou bien des kilos de poudre, rien n’y fait, il bat toujours aussi fort. C’est peut-être pour ça, alors, qu’on chante d’une voix aussi fatiguée, comme revenue de tout, des paroles que Jagger envoyait lui avec une espèce de morgue aristocratique.
Là on ne joue pas : on sait la douleur, on sait la tristesse, et c’est une connaissance inutile. On est dans un rade pourri, on fait ce qu’on sait faire et ce pourquoi on est payé, et parfois, comme ici, au début du morceau, il y a quand même un type qui manifeste pour dire qu’il l’a reconnue, la chanson. Mais on l’entend à peine, et puis à quoi bon, demain on sera ailleurs…"
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance)
Townes Van Zandt
18:24 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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18/01/2009
The Dickies : Communication Breakdown
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
The Dickies : Communication Breakdown
"Mon Dieu, z'avez vu ? Led Zeppelin se reforme ! Ben voyons, et John Bonham, il en pense quoi ? La question est : who gives a fuck ?
Autant, l'expérience Page – Plant (deux albums fin 90) fut intéressante, réussie et plaisante, autant l'itinéraire de Plant en solo sent bon le franc-tireur (au risque , parfois, de se tirer une balle dans le pied !), autant cette histoire sent les gros sous, ou bien pire encore, la sénilité. Un autre genre d'odeur…
Bon, piqûre de rappel : ce Led Zeppelin que tout le monde aujourd'hui s'accorde à trouver tellement génial, du concepteur de pub au vendeur de DVD, du promoteur de stades aux quinquas qui veulent sentir souffler sur leurs fronts ridés le souffle de leur jeunesse (mais pas trop fort, tout de même…), c'était fin 1968, début 1969, une bande de freaks aux cheveux indécemment longs, qui faisaient peur : aux parents, à l'establishment, aux réalisateurs télés et aux programmateurs radios.
Lorsqu'ils enregistrent leur premier album, en une petite semaine, il y a une bombe à l'intérieur : « Communication Breakdown », une décharge punk de deux minutes à peine. Je doute fort qu'ils jouent ce morceau lors de leur concert de reformation, et après tout tant mieux : ils en étaient déjà incapables, en 1979, à la fin du groupe.
Les Dickies, par contre, petit groupe punk californien formé en 1977, reprenaient les choses là ou elles avaient été laissée en plan : un riff, 4 accords, un solo qui tue, et de l'énergie à en revendre. Sans oublier le mauvais goût (l'album dont est extrait cette reprise, sorti en 1983, s'appelle : « Stukas over Disneyland ») : pas besoin alors de grimper aussi haut que Plant dans les aigus, ou d'avoir la technique affolante de Page à la guitare, ni l'assise rythmique de Bonham-Jones. L'essentiel est ailleurs. La vraie vie aussi, d'ailleurs…"
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance)
17:34 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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14/01/2009
Les eaux montantes
=--=Publié dans la Catégorie "Musique : Rêve Vénitien..."=--=
J'ai relu ma tirade du 27 octobre dernier concernant Willy Vedder, guitariste pendant une petite année, à mes côtés au sein de Venice et décédé depuis. Que dire de plus ? Rien. Une année seulement dans la vie d’un homme pèse d’un poids considérable et si je devais vous jeter en pâture, ami lecteur, amie lectrice, les quinze années et leurs poussières que furent mes fureurs vénitiennes j’en aurais pour des heures d’errance pour la mise en page de cette farce existentielle qui ne manque pas de piquant.
Nous sommes nos propres acteurs mais dans une mise en scène des dieux que seuls les héros parviennent à perturber au sein d’une pièce qui se rejoue et se réécrit perpétuellement. Guerriers de l’aube. Amants nocturnes. Rêveurs d’équinoxe universelle. Ou, plus généralement, robots désincarnés et banals figurants.
L’écriture est une injonction et je tente vainement, par son déplacement sur la feuille blanche de faire surgir les mots. Archéologie de l’esprit. Souviens-toi si tu peux. Tu le peux, mais les mots viennent à manquer. Parfois j’ai le sentiment d’être en terrain d’ignorance totale et, alors, le vertige et l’effroi me saisissent. Puis les lignes, moléculaires, atomiques, quantiques font leur apparition et mènent là où je voulais aller et au-delà où je n’imaginais pas me retrouver.
Mais... ne disons rien... et écoutons-le, Willy.
Cyrille, technicien de notre batteur et fier compagnon retrouvé lors du concert de Motörhead au Zénih de Paris il y a quelques semaines, m'a fait parvenir par mail 3 morceaux enregistrés lors des toutes premières répétitions avec Willy. De mémoire, approximativement, ces enregistrements datent de Mai ou Juin 1997. Mais je me trompe peut-être de quelques semaines et cela n'a pas beaucoup d'importance. Il s'agit, ni plus ni moins, de l'émergence d'un nouveau morceau de Venice, "Acqua Alta", une "jam" instrumentale qui, ici timide, devint au bout d'un an un morceau de bravoure que les gens aimaient à entendre lors des concerts et durant lequel je me faisais saigner les doigts... et parfois le coeur. C'est que les eaux montantes, de 1997 à 1999, inondaient mon âme et me privaient bien souvent de souffle. Private life.
Les deux autres morceaux sont des tentatives de reprises du morceau d'anthologie de Neil Young, "Hey Hey, My My", version électrique de son morceau "My My, Hey Hey", que je me permets, ici, de dédier à une amie très chère, Ségolène, avec mes plus tendres pensées (et non, chers petits malins, il ne s'agit pas de la cruche du parti socialiste, mais d'une amie), et de la chanson du groupe Pearl Jam, "Better Man". Le son est juste correct et nous tâtonnons un peu dans le noir. Mais c'est une K7 de travail, au local de répétition du groupe à Senlis, cité Royale. Pour ceux que ça intéresse, et si votre système sonore est branché correctement, la guitare de Willy est dans l'enceinte de droite de votre stéréo, et ma guitare est dans l'enceinte de gauche.
VENICE - Acqua Alta
VENICE - Hey Hey, My My
VENICE - Better Man
Formation :
*Nebojsa "Nebo" CIRIC : Guitare à gauche de la stéréo
*Willy Vedder : Guitare à droite de la stéréo
*Franck Schaack : Batterie
*Eric James Guillemain : Chant
*Mourad Baali : Basse
21:46 Publié dans Musique : Rêve Vénitien... | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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13/01/2009
Lettre d'un Négrier Jaune à une dame chuinche (retrouvée dans Muchachen après la conquête)
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Belle pute, ta fesse ouvre encore dans ma tête des précipices d’éléphant rose, son feuilleté de champignon vénéneux, ses cascades de troubles cardiaques. Elle œuvre ses feux d’artifice tactiles au cœur secret de ma jouissance immaculée. Son grand Opéra d’intimité doucereuse, parcheminé de réminiscences interdites. Je suis moite de toi dans l’au-delà ténébreux du jour d’été qui se délite. Longue fut la marche à nous, héros de la longue fuite dans le désert d’Obi. Suave reste ta fumure dans mon jardin fleuri d’hibiscus mauves et de pythons réticulés. Je m’émane comme un jouissant des quatre dimensions, haut sur l’échiquier du quant-à-soi, fier de sa membrure compacte veinée d’azur hyperboréen. Je te baise par l’occiput et le péritoine ensacheur, je te suce par l’élégance de ton pubis éjecté. J’interfère mon gonopode bafouillant dans la conscience intime de tes viscères écartelées, pour les labourer à jamais de présence fraîche, grouillante des mille et un vers de ma vitalité.
Ton Négrier désemparé. »
Pierre Bettencourt, Histoire Naturelle Réelle de l’Imaginaire
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Serge Gainsbourg : La Noyée
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Tu t'en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.
De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.
Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit
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07/01/2009
Le Sandwich Muffuletta
=--=Publié dans la Catégorie "Festoyons... Buvons la coupe..."=--=
J'ai trouvé ça chez l'Amiral Woland et, ma foi, ça m'a l'air appétissant. Je vais tenter la chose à la première occasion. En attendant, voici de quoi alimenter un peu cette catégorie qui était à l'abandon.
Le texte est de l'Amiral. Oui, je sais, je me suis pas fait chier, j'ai fait un simple copier/coller, mais je découvre, ok ? En tout cas il y a là de quoi remplir le ventre d'un honnête homme. Et puis c'est l'occasion de bouffer américain, pour la plus grande joie de José Bovidé & co... et d'être Haram, en même temps, en bouffant du porc et en sirotant une bière ou un p'tit blanc. Quand on peut emmerder les tâches, pourquoi se gêner ?
Bon appétit...
"Alors d’accord vous allez me dire qu’un sandwich ce n’est pas de la cuisine et je vais vous répondre que vous êtes des glands. Le Muffuletta est un des mailleurs trucs que j’ai becté a l’époque ou je vivais a la Nouvelle-Orleans. Ca c’est un vrai sandwich, qu’il faut du temps pour préparer et qui calera 4 mangeurs de tofu, 2 gars solides, ou juste moi…
Pour la salade d’olive :
150 grs de gros piments marinés, farcis d’olives vertes légèrement écrasées
50 grs de chou-fleur émincé et mariné dans du vinaigre
50 grs de câpres
1 branche de céleri, émincé en diagonale
4 grosses carottes, pelées et émincées finement en diagonale
25 grs de graines de céleri
25 grs d’oregan
1 grosse tête d’ail, pelée et émincée
1 cuillère de poivre noir du moulin
25 grs de petits piments marinés entiers
300 grs d’olive noires
50 grs de petits oignons marinés (vous n’avez qu’a récupérer ceux qui restent au fond du bocal de cornichons)
Vous prenez tout ce petit monde dans un saladier et melangez bien. Placez le tout dans un grand bocal et recouvrez avec moitié d’huile d’olive et moitié d’huile d’arachide. Le mettre au frigidaire avec un couvercle bien fermé. Laissez mariner pendant au moins 24 heures avant utilisation.
Pour le sandwich :
Un gros pain bagnat
125 grs de mortadelle finement tranchée
125 grs de jambon finement tranché
125 grs de salami bien sec, finement tranché
125 grs de mozarella tranchée
125 grs de provolone tranché
Pour bien faire, faut que tous les ingredients marinés ne baignent plus trop dans leurs jus au moment de la préparation.
Vous prenez le pain bagnat, ou pain italien rond si vous avez, vous le coupez dans la tranche. Recouvrez chaque partie de votre salade d’olive (la quantité que vous voulez, faut pas tout mettre non plus, hein) et d’huile. Disposez la viande et le fromage de manière égale sur la partie inférieure du pain et couvrez avec la partie supérieure. Coupez en quart et faites vous plaisir. A servir de préférence avec une Abita Amber (bière locale) mais si vous n’avez pas ça sous la main, un petit coup de blanc ira tres bien aussi. Recette tirée d'ici ."
Simple et efficace. Merci Amiral.
17:56 Publié dans Festoyons... Buvons la coupe... | Lien permanent | Commentaires (5) | |
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05/01/2009
Rocker de droite ?
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=





Le texte de cette Chanson, composée pour cette reformation hasardeuse de Bijou, reformation appelée Bijou SVP, est signée Didier Wampas...
Avec l'image... c'est mieux...
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30/12/2008
Le Juif, éternel bouc émissaire
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Dieudonné est, décidément, le tartuffe comique par excellence, l'imposteur qui a su caresser tout le monde dans le sens du poil avant de dévoiler son vrai visage au grand jour. Probablement souffrait-il déjà en secret, en silence, depuis des années, comme en une curieuse pénitence intérieure, de son statut de pauvre nègre issu d'un peuple apte à fournir du bois d'ébène à côté d'un jeune juif dynamique dont les ancêtres ont fait fortune dans la traite des noirs. Si Kémi Séba le dit, c'est que ça doit être vrai. Sûr. Mais à présent qu'il reçoit sur scène, au Zénith, pas moins que Robert faurisson, on ne peut dire que ce soit uniquement là de la simple provocation. 5000 personnes en délire ont fait une ovation au pseudo-historien, pendant que Dieudonné lui remettait « le prix de l’infréquentabilité et de l’insolence ». Pas mal. De quoi éveiller le frisson chez le moindre réac' en mal de vociférations bloyennes au nom de la Liberté d'expression et pour contrecarrer le Grand Complot Juif qui fait tellement jouir les nains qui n'osent pas se pencher, un tant soi peu, sur la poutre qu'ils ont dans l'oeil... ou dans le cul. La haine, à présent évidente, qu'éprouve Dieudonné vis-à-vis de lui-même, le pousse de plus en plus dans ses ultimes retranchements. J'ose espérer, car j'ai beaucoup ri à ses conneries au temps jadis, que sa chute viendra vite et qu'elle sera redoutable, qu'elle lui fera mal, pour qu'il ouvre les yeux et puisse trouver la rédemption.
Elie et Dieudo, au bon vieux temps...
Il confond l'impertinence quand elle est pertinente avec le môme qui fait sauter des pétards qu'il a enfoui dans des crottes de chiens pour éclabousser les passants et les murs. Ce n'est pas parce qu'il nous faut remuer le fond de la merde que nous devons nous amuser à nous en enduire et à en faire bouffer aux autres. Et là, en est-il vraiment conscient ?, la merde en question se trouve dans le gouffre effroyable des charniers des Camps de la Mort... qui n'ont jamais existé. C'est Faurisson qui le dit. C'est le juif Chomsky qui l'a préfacé, alors tout va très bien madame la marquise. Et bien entendu, je suis payé par le Mossad pour vous dire tout ça avec mon petit cynisme. Si vous ne le saviez pas, au moins vous l'apprenez.
Dieudonné participe, avec son pote Soral, ancien du PC passé au FN, à la connexion Rouge/Brun qui fait bander de plus en plus de monde. Il y a un antisémitisme de droite, mais il y a un antisémitisme de gauche qui recommence à prendre de l'envergure. Et de plus en plus de noirs et d'arabes, de déçus de la gauche conventionnelle, disent que "finalement Le Pen est fréquentable, puisqu'il est pote avec Dieudo et Soral". Voilà qui nous prépare de beaux arrières-mondes. Les mêmes, toujours recommencés. Proudhon, le père de l'anarchisme, et socialiste majeur français, notait dans ses Carnets à la date du 26 décembre 1847 : « Le juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l’exterminer... Par le fer ou par le feu, ou par l’expulsion, il faut que le juif disparaisse... Tolérer les vieillards qui n’engendrent plus. Travail à faire. Ce que les peuples du Moyen Âge haïssaient d’instinct, je le hais avec réflexion et irrévocablement. La haine du juif comme de l’Anglais doit être notre premier article de foi politique. » Elle a belle allure la gauche avec un chantre du socialisme franchouillard de cette dimension.
Et voici l'excellent Pierre Jourde qui répond, via Le Causeur, à tout ce petit monde défraîchi qui fait semblant d'avoir du sens alors qu'il est nourri par le ressentiment le plus banal, la petite haine ordinaire la plus vulgaire. Savourez...
"Il ne faut pas désespérer Montfermeil
Nos anti-feujs de banlieue seraient-ils de banals antisémites ?
L’antisémitisme nouveau est arrivé. Il remporte un certain succès parmi ce que les journalistes appellent, à leur manière pateline, les jeunes des quartiers, c’est-à-dire, en gros, parmi des adolescents issus de l’immigration africaine. Evidemment, le phénomène gêne un peu. Pour le prêt-à-penser de gauche, il était plus facile d’envisager le bon vieil antisémitisme à la Drumont, que l’on pouvait tranquillement imputer au seul Français de souche. Comment ? immigré, victime, et antisémite ? Ça n’existe pas, ce n’est pas possible. Ou alors, il y a des excuses. Cette excuse est toute trouvée : elle s’appelle Israël. Tout va bien : l’antisémitisme n’est plus de l’antisémitisme, c’est de l’antisionisme. Et comme le sionisme, depuis 1975, est assimilé au racisme, être antisioniste, c’est être antiraciste.
Les jeunes d’origine maghrébine ne font après tout qu’exprimer leur solidarité avec les frères palestiniens opprimés. Entre victimes de l’injustice et du néocolonialisme, il faut bien s’entraider. De même, les jeunes gens originaires d’Afrique noire ne s’attaquent aux Juifs que parce que ceux-ci incarnent à leurs yeux l’esclavagisme, selon la pertinente analyse historique de la tribu Ka et de Dieudonné. Merci, bonne fée Israël. Grâce à ta baguette magique, tu transformes une vieille crapulerie raciste en militantisme de damnés de la terre. Que ferions-nous sans toi ?
Les Palestiniens sont victimes d’une injustice inacceptable. Soit. Depuis soixante ans, sans relâche, les médias du monde entier se focalisent sur ce conflit. On se dit tout de même que la rentabilité injustice/information est très faible, si l’on ne considère que le rapport entre le nombre de morts et la quantité de papiers et d’images déversés sur le monde en général, et les masses arabes en particulier. Même rentabilité faible si l’on prend en compte la quantité de personnes concernées, importante certes, mais moins qu’en d’autres lieux de la planète. Quant aux atrocités commises, n’en parlons pas, une plaisanterie.
Au nombre de morts, de réfugiés, d’horreurs, il y a beaucoup mieux, un peu partout. Remarquons, à titre d’apéritif, qu’avec la meilleure volonté du monde, Tsahal aura du mal à exterminer autant de Palestiniens que l’ont fait, sans états d’âmes, les régimes arabes de la région, notamment la Syrie, le Liban et la Jordanie, qui n’en veulent pas, eux non plus, des Palestiniens, et qui ont peu de scrupules humanitaires lorsqu’il s’agit de s’en débarrasser. Mais Israël est un coupable idéal, non seulement dans nos banlieues, mais en Europe en général. Nous le chargeons de toute notre mauvaise conscience d’anciens colonisateurs. Une poignée de Juifs qui transforme un désert en pays prospère et démocratique, au milieu d’un océan de dictatures arabes sanglantes, de misère, d’islamisme et de corruption, voilà un scandale. Il faut donc bien que cela soit intrinsèquement coupable, sinon où serait la justice ? L’injustice est avant tout israélienne. Ce n’est même pas un fait, c’est une métaphysique.
Cent chrétiens lynchés au Pakistan valent moins, médiatiquement parlant, qu’un mort palestinien. Pourquoi l’injustice commise envers les Palestiniens reçoit-elle vingt fois plus d’écho que celle faite aux Tibétains, aux Tamouls, aux chrétiens du Soudan, aux Indiens du Guatemala, aux Touaregs du Niger, aux Noirs de Mauritanie ? Y a-t-il plus de gens concernés, plus de sang versé, une culture plus menacée dans son existence ? En fait, ce serait plutôt l’inverse. Que la Papouasie soit envahie par des colons musulmans qui massacrent les Papous et trouvent, en plus, inacceptable de voir les rescapés manger du cochon, voilà qui ne risque pas de remporter un franc succès à Mantes la Jolie. Que des sales Nègres, considérés et nommés comme tels, soient exterminés par des milices arabes au Darfour, les femmes enceintes éventrées, les bébés massacrés, voilà qui ne soulève pas la colère des jeunes des cités. Et c’est dommage : si l’on accorde des circonstances atténuantes à un jeune Français d’origine maghrébine qui s’en prend à un Juif à cause de la Palestine, alors il serait tout aussi logique de trouver excellent que tous les Maliens, Sénégalais ou Ivoiriens d’origine s’en prennent aux Algériens et aux Tunisiens. Voilà qui mettrait vraiment de l’ambiance dans nos banlieues. Le racisme franchement assumé des Saoudiens ou des Emiratis envers les Noirs, les Indiens ou les Philippins, traités comme des esclaves, ne soulève pas la vindicte de la tribu Ka, ni des Noirs de France. La responsabilité directe des Africains dans la traite des Noirs n’induit pas des pogroms de guinéens par les Antillais. Pourquoi seulement Israël ? A moins que la haine d’Israël ne soit que le paravent du bon vieil antisémitisme ; mais non, cela n’est pas possible, bien entendu.
Israël, 20.000 km2, 7 millions d’habitants, dont 5 millions de Juifs, est responsable du malheur des Arabes, de tous les Arabes, qu’ils soient égyptiens, saoudiens ou français. Israël est l’Injustice même. En le rayant de la face du globe, en massacrant les Juifs, on effacerait l’injustice. C’est bon, de se sentir animé par une juste colère. C’est bon, d’éprouver la joie de frapper et de persécuter pour une juste cause. Voilà pourquoi il ne faut pas dire aux “jeunes des cités” que les deux millions d’Arabes israéliens ont le droit de vote, élisent leurs députés librement. Ne leur dites pas qu’Israël soutient financièrement la Palestine. Ne leur dites pas que des milliers de Palestiniens vont se faire soigner dans les hôpitaux israéliens. Ne leur dites pas que l’université hébraïque de Jérusalem est pleine de jeunes musulmanes voilées. Ne leur demandez pas où sont passés les milliers de Juifs d’Alexandrie. Il en reste trente aujourd’hui. Ne leur demandez ce qu’il est advenu de tous les Juifs des pays arabes. Ne leur demandez pas s’ils ont le droit au retour, eux aussi. Ne leur demandez pas quelle est la société la plus “métissée”, Israël ou la Syrie. Ne leur dites pas que, s’il y a de nombreux pro-palestiniens en Israël, on attend toujours de voir les pro-israéliens dans les pays arabes. Ne leur dites pas que le négationnisme ou l’admiration pour Hitler ne sont pas rares dans les pays arabes ; que, lorsqu’il s’est agi d’illustrer les différentes cultures par leurs grands textes, la bibliothèque d’Alexandrie a choisi d’exposer, pour le judaïsme, le Protocole des Sages de Sion ; que ce faux antisémite est largement diffusé dans les pays arabes. Ne leur dites pas que, du point de vue des libertés, de la démocratie et des droits de l’homme, non seulement il vaut mille fois mieux être arabe en Israël que juif dans un pays arabe, mais sans doute même vaut-il mieux être arabe en Israël qu’arabe dans un pays arabe. Ne leur dites pas qu’Alain Soral, du Front national, qu’ils détestent tant, est allé manifester son soutien au Hezbollah, qu’ils admirent si fort.
Si on leur enlève la méchanceté d’Israël, que deviendront ceux d’entre eux qui s’en prennent aux feujs, sinon des brutes incultes, bêtement, traditionnellement antisémites ? Il ne faut pas désespérer Montfermeil.
Mais après tout, on peut tout de même essayer de leur dire tout cela sans trop de risque. Ils traiteront l’informateur de menteur, d’agent du Mossad, de représentant du lobby sioniste ou de raciste. Ils auront raison. Pourquoi se défaire de la commode figure du Croquemitaine responsable de toute la misère du monde ? Elle évite de s’interroger sur ses propres insuffisances."

01:26 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (43) | |
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29/12/2008
Le Troisième Jihad
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
L'ami XP a signalé le texte sur ILYS, probablement via le site Islamovigilant Bivouac. Je reprends ici, en guise d'introduction, les extraits du livre phare de Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques. Paru en 1955, les passages en question sont saisissants.
Et, tout de suite dans la foulée, prenez le temps de visionner le film "Le Troisième Jihad". Ce qui se trame aux USA est également en train de s'installer progressivement en Europe. Même le MRAP est définitivement noyauté par les islamistes puisqu'il en est réduit, dorénavant, à réclamer la pénalisation du blasphème, après l'échec de ses basses oeuvres au procès contre Michel Houellebecq qui avait eu, rendez-vous compte du culot, le toupet de qualifier l'Islam de "religion la plus con du monde" après avoir lu le Coran. On se demande dans quel pays on vit.
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"Sur le plan esthétique, le puritanisme islamique, renonçant à abolir la sensualité, s’est contenté de la réduire à ses formes mineures: parfums, dentelles, broderies et jardins. Sur le plan moral, on se heurte à la même équivoque d’une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident. En fait, le contact des non-musulmans les angoisse. Leur genre de vie provincial se perpétue sous la menace d’autres genres de vie, plus libres et plus souples que le leur, et qui risquent de l’altérer par la seule contiguïté. Plutôt que parler de tolérance, il vaudrait mieux dire que cette tolérance, dans la mesure où elle existe, est une perpétuelle victoire sur eux-mêmes. En la préconisant, le Prophète les a placés dans une situation de crise permanente, qui résulte de la contradiction entre la portée universelle de la révélation et l’admission de la pluralité des fois religieuses. Il y a là une situation “paradoxale” au sens pavlovien, génératrice d’anxiété d’une part et de complaisance en soi-même de l’autre, puisqu’on se croit capable, grâce à l’Islam de surmonter un pareil conflit. En vain, d’ailleurs: comme le remarquait un jour devant moi un philosophe indien, les Musulmans tirent vanité de ce qu’ils professent la valeur universelle de grands principes: liberté, égalité, tolérance; et ils révoquent le crédit à quoi ils prétendent en affirmant du même jet qu’ils sont les seuls à les pratiquer.
(…) Tout l’Islam semble être, en effet, une méthode pour développer dans l’esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d’une très grande (mais trop grande) simplicité. D’une main on les précipite, de l’autre on les retient au bord de l’abîme. Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles pendant que vous êtes en campagne? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C’est ainsi qu’on en arrive au burkah moderne, semblable à un appareil orthopédique, avec sa coupe compliquée, ses guichets en passementerie pour la vision, ses boutons-pression et ses cordonnets, le lourd tissu dont il est fait pour s’adapter exactement aux contours du corps humain tout en le dissimulant aussi complètement que possible. Mais, de ce fait, la barrière du souci s’est seulement déplacée, puisque maintenant il suffira qu’on frôle votre femme pour vous déshonorer, et vous vous tourmenterez plus encore." (Pages 463-5)
"(…) si un corps de garde pouvait être religieux, l’Islam paraîtrait sa religion idéale: stricte observance du règlement (prières cinq fois par jour , chacun exigeant 50 génuflexions), revues de détails et soins de propreté (les ablutions rituelles); promiscuité masculine dans la vie spirituelle comme dans l’accomplissement des fonctions organiques; et pas de femmes. (…) Grande religion qui se fonde moins sur l’évidence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien du dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables; car s’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c’est plus grave) incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une “néantisation” d’autrui, considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s’avouer, puisque en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants." (Pages 466-7)
"Ce malaise ressenti au voisinage de l’Islam, je n’en connais que trop les raisons: je retrouve en lui l’univers d’où je viens; l’Islam, c’est l’Occident de l’Orient. Plus précisément encore, il m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m’obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. Chez les Musulmans comme chez nous, j’observe la même attitude livresque, le mêmes esprit utopique, et cette conviction obstinée qu’il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt. A l’abri d’un rationalisme juridique et formaliste, nous nous construisons pareillement une image du monde et de la société où toutes les difficultés sont justiciables d’une logique artificieuse, et nous ne nous rendons pas compte que l’univers ne se compose plus des objets dont nous parlons. Comme l’Islam est resté figé dans sa contemplation d’une société qui fut réelle il y a sept siècles, et pour trancher les problèmes de laquelle il conçut alors des solutions efficaces, nous n’arrivons plus à penser hors des cadres d’une époque révolue depuis un siècle et demi, qui fut celle où nous sûmes nous accorder à l’histoire; et encore trop brièvement, car Napoléon, ce Mahomet de l’Occident, a échoué là où a réussi l’autre. Parallèlement au monde islamique, la France de la Révolution subit le destin réservé aux révolutionnaires repentis, qui est de devenir les conservateurs nostalgiques de l’état des choses par rapport auquel ils se situèrent une fois dans le sens du mouvement." ( Page 468 )
"Les hommes ont fait trois grandes tentatives religieuses pour se libérer de la persécution des morts, de la malfaisance de l’au-delà et des angoisses de la magie. Séparés par l’intervalle approximatif d’un demi-millénaire, ils ont conçu successivement le bouddhisme, le christianisme et l’Islam ; et il est frappant de marquer que chaque étape, loin de marquer un progrès sur la précédente, témoigne plutôt d’un recul. Il n’y a pas d’au-delà pour le bouddhisme ; (….) Cédant de nouveau à la peur, le christianisme rétablit l’autre monde, ses espoirs, ses menaces et son dernier jugement. Il ne reste plus à l’Islam qu’à lui enchaîner celui-ci : le monde temporel et le monde spirituel se trouvent rassemblés. L’ordre social se pare des prestiges de l’ordre surnaturel, la politique devient théologie. En fin de compte on a remplacé des esprits et des fantômes auxquels la superstition n’arrivait tout de même pas à donner la vie, par des maîtres déjà trop réels, auxquels on permet en surplus de monopoliser un au-delà qui ajoute son poids au poids déjà écrasant de l’ici-bas." (Pages 471-2)
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Le Troisième Jihad
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25/12/2008
BEASTS OF BOURBON : "Thanks"
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
The Reverend, estimé bassiste des défunts King Size et du sublime groupe Peter Night Soul Deliverance, que j'ai déjà évoqué en ces lieux, nous propose sa "Chanson du Jour". Profitez-en et have a good time...
BEASTS OF BOURBON : "Thanks"
" La fin de l’année approche, c’est le moment des bilans. L’occasion aussi de remercier le Dieu de votre choix d’être encore en vie, et la nature de vous avoir comblé de ses bienfaits. Vous avez du mal ? Alors invitez donc les Beasts of Bourbon à le faire pour vous. Les groupes australiens ont tous ce petit côté primitif qui musicalement, se traduit par des rythmes reptiliens, et spirituellement, par des textes souvent emprunts d’un lyrisme quasi-Rousseauiste (enfin pas TOUS les australiens: Kylie Minogue, par exemple, est nettement plus sophistiquée…).
Voilà donc des gens qualifiés pour exprimer leur gratitude envers les nourritures terrestres. C’est à dire, l’eau, le vin, et puis le bon temps en général. Donc, le whisky, la bière, et le mal de tête. Et puis les larmes, la marijuana, l’acide, et le reste.
Merci pour tout ça, disent-ils.
Bon, je vous colle les paroles, même les moins anglophiles d’entre vous les comprendront:
" Thanks for the water
Thanks for the wine
Thanks for showin' me a real cool time
Thanks, thanks, thanks
Thanks for the whiskey
Thanks for the beers
Thanks for the heartache
Thanks for the tears
Thanks, thanks, thanks
Thanks for the marijuana
And the hashish too
And every other thing
I ever smoked with you
Thanks, thanks, thanks, thankyou very much
Thanks for the acid
And the ecstasy
And the methamphetamine, hoowhee!!!
Thanks, thanks, thanks
Thanks for the heroin
And the cocaine too
And the epidural sure got me and her through
Thanks, thanks, thanks
Thanks for the water
Thanks for the wine
Thanks for showin' me a real cool time
Thanks, thanks, thanks "
Et pour les remercier, la moindre des choses serait que vous alliez acheter leur dernier album (très belle édition vinyle, chez Bang records, pour les amateurs), histoire qu’ils puissent au moins continuer à s’acheter de quoi remercier Dieu l’année prochaine ! "
Philippe "The Reverend" Nicole
BEASTS OF BOURBON : http://www.myspace.com/beastsofbourbon
BANG RECORDS : www.bang-records.net
Voyez, également, ce Lien...
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23/12/2008
Des Nouvelles du Monde
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
"Un homme sauve sa vie en jetant une pizza au visage de son agresseur
Floride, États-Unis - Un livreur échappe à un braquage en lançant une pizza chaude au pepperoni au visage de l'homme qui tenait l'arme à feu.
Selon la police, Eric Lopez Devictoria, 40 ans, a été attaqué par plusieurs hommes. Quand l'un d'eux a sorti une arme, il lui a jeté au visage la pizza fumante qu'il avait à la main, gagnant assez de temps pour se sauver et se mettre à l'abri. Alors qu'il courait, il a entendu au moins un coup de feu mais n'a pas été touché et a été capable d'appeler rapidement les autorités.
Trois adolescents suspects ont été arrêtés par la police et accusés de vol à main armée.
Trois choses à retenir :
1- La pizza fumante est une arme dangereuse
2- Les quadragénaires ibériques sont plein de ressources
3- La police fait bien son travail
Trois tonnes de cocaïne cachées dans de la fiente d'oiseau
Pérou - Des trafiquants de drogue ont tenté de faire passer de la drogue en Europe en la dissimulant sous des excréments d'oiseau.
Cinq trafiquants de drogue péruviens ont été arrêtés pour avoir fait de la contrebande de cocaïne. Ils avaient caché la drogue dans 400 sacs de guano espérant ainsi détourner l'odorat des chiens. 17 tonnes d'excréments ont été utilisées pour camoufler l'odeur des 2,8 tonnes de cocaïne destinées à l'Europe.
Trois choses à retenir :
1- Le guano, c’est plus ce que c’était
2- La drogue, ça pue.
3- La police fait bien son travail
Pas de Joyeux Anniversaire pour Adolf Hitler
New Jersey, Etats Unis - Les parents d'un enfant de 3 ans, appelé Adolf Hitler, ont voulu faire écrire le nom du bambin sur son gâteau d'anniversaire. Le supermarché le leur a refusé.
Heath Campbell et sa femme Deborah ont tenté d'acheter, pour les 3 ans de leur fils Adolf Hitler, un gâteau avec l'inscription "Bon anniversaire Adolf Hitler". Le supermarché ShopRite a refusé de le faire, jugeant leur demande trop "inappropriée". Ce n'était pas une première. Ils s'étaient déjà vu refusé le gâteau de l'une de leurs filles de 2 ans, prénommée JoyceLynn Aryan Nation (en français "Nation Arienne"). Leur troisième enfant se prénomme Jeannie Honsylynn Hinler (en référence au SS Heinrich Himmler).
Mrs Campbell a déclaré : "ShopRite refuse de faire un gâteau pour un enfant de trois ans. C'est triste." Quant aux prénoms controversés de ses enfants, elle ajoute : "Ce ne sont que des prénoms. Ce ne sont que des enfants. Ils ne vont pas faire de mal à qui que ce soit." Pour Mr Campbell : "Ils disent qu'Hitler a tué tous ces gens, je leur réponds qu'ils ne vivent pas à la bonne époque. Cet Hitler là a disparu. (...) Oui, les nazis ont été mauvais à l'époque. Mais mes enfants sont petits. Ils ne deviendront pas comme ça."
Trois choses à retenir :
1- Le National-Socialisme, c'est plus ce que c'était.
2- On vit une époque formidable.
3- La police fait bien son travail. "
Par notre Envoyé Spécial, Philippe "The Reverend" Nicole
Une dernière précision... Nous déconseillons fortement aux cocaïnomanes et autres junkies, de sniffer ou de s'injecter du Guano. Soyez réalistes, exigez la qualité.
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22/12/2008
SLADE : « Merry Xmas everybody » (Live, 1982)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
The Reverend, estimé bassiste des défunts King Size et du sublime groupe Peter Night Soul Deliverance, que j'ai déjà évoqué en ces lieux, nous propose sa "Chanson du Jour". Profitez-en et have a good time...
SLADE : « Merry Xmas everybody » (Live, 1982)
" « C’est bientôt Noël, il faudrait marquer le coup », me glisse l’Agent Secret.
Je me retiens de lui répondre que j’ai déjà assez les boules comme ça ces temps-ci, et dans un gros effort de communication, j’émets un grognement approbateur.
« Yep, mais alors évitons les clichés du genre « Merry Christmas baby » d’Elvis ou « Santa Claus is coming to town » par Springsteen. Des pépites certes, mais des lieux communs du rocker attendri.
Non, faisons plutôt dans le prolétaire, le modeste, les joies simples "de ceux qui n’ont pas grand-chose. Les petites gens", comme les appellent notre bien-aimé président qui n’a en commun avec eux que sa taille.
Et misons sur la pinte de Guiness et le fish’n’chips au lieu du champ’ frelaté à 15 euros et du saumon fumé nourri aux farines animales.
Alors ressortons donc ce 45 tours de 1973 usé jusqu’à la corde, tout en lui préférant une version live plus récente pour apprécier la charmante voix rocailleuse de Noddy Holder entamant un refrain repris en choeur par 10 000 hooligans aux coeurs d'artichauts...
Et pour rester dans les marges, que l’image soit à la hauteur!
Alors, quoi de mieux que quatre petits prolos anglais échappés de leur banlieue grise, et se retrouvant au bord d’une piscine quelque part entre Miami et L.A…
Parce que là, à droite sur la photo, debout dans son magnifique slip bleu, campé sur ses jambes blanches, il y a Dave Hill, le guitariste.
Et les étoiles dans ses yeux semblent dire : « C’est Noël Maman ! ». "
Philippe "The Reverend" Nicole
Voyez, également, ce Lien...
21:34 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (5) | |
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18/12/2008
Pas de Père Noël en terre d'Islam
=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=
Ceux qui doutent encore qu'Alija Izetbegovic fut une nauséabonde crapule peuvent lire l'article qui suit, écrit par un écrivain et scénariste résidant à Sarajevo et qui, à la lecture de son prénom (Emir) ne semble pas être serbe, n'est-ce pas, ce qui enlèvera les accusations malvenues dont, par ailleurs, je n'ai que faire.
Je l'ai trouvé dans l'édition de ce jour de Direct Matin Plus. Mais l'article est paru, à l'origine, dans le journal croate de Zagreb, Jutarnji List, pour ceux qui savent lire le serbo-croate... pardon... le croate on dit maintenant... enfin bon... une des langues qu'on jacte là-bas, dans les Balkans. D'ailleurs j'achète la presse bosniaque et la presse croate, à l'occasion, dans les gares, et moi qui suis serbe, je comprends tout. Mais ce n'est pas la même langue on vous dit. Passons.
J'aimerais bien savoir ce que sa Sainteté BHL en pense, lui qui a réalisé un beau film de propagande à sens unique, Bosna, et défendu bec et ongles la Bosnie multi-ethnique et l'islam tolérant d'Alija Izetbegovic.
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À Sarajevo, le Père Noël n’est plus le bienvenu
En 1996, après le réveillon de la première année de paix [les accords de Dayton ont mis fin à la guerre en 1995], Alija Izetbegovic, premier président [musulman] de la Bosnie-Herzégovine, avait envoyé une missive à la télévision nationale, indigné par des images de festivités sur lesquelles « un petit nombre d’individus insolents et sans coeur osaient se tordre de rire comme si rien ne s’était passé, alors que les tombes étaient encore fraîches et les blessures ouvertes ».
Dans la foulée, Izetbegovic avait demandé – c’est-à-dire ordonné – à la télévision d’arrêter de montrer au public le Djed Mraz [littéralement « le Père Gel », la version communiste du Père Noël, qui apportait des cadeaux la nuit du 31 décembre] et autres personnages symboliques d’origine « étrangère ». Le sympathique vieillard à barbe blanche ne devrait désormais pas sortir de l’intimité des foyers. Aujourd’hui, fin 2008, le Djed Mraz de la Yougoslavie de Tito est pratiquement absent de l’espace public, notamment grâce à l’obstination de gens comme Azija Mahmutovic, directrice de l’institution officielle "Les enfants de Sarajevo (Djeca Sarajeva)", reconnue d’intérêt public par l’Etat. Malgré les critiques et la résistance de certains médias, elle a réussi à imposer l’enseignement de la religion musulmane jusque dans les maternelles municipales – des établissements qui appartiennent à tous les citoyens bosniaques, et pas seulement à ceux de confession musulmane, car financés par nos impôts. Ainsi, dans les maternelles de la capitale laïque d’un Etat laïc, Mme Mahmutovic a obtenu que l’on enseigne aux enfants une religion unique! Il est plus facile d’être naïf que réaliste dans cette affaire. Or, il faut admettre que l’introduction de l’enseignement de la religion musulmane dans les maternelles n’est pas que le caprice de Mme Mahmutovic, mais relève de la stratégie de recomposition d’une partie de la Bosnie-Herzégovine, loin de l’idée d’un Etat commun et multiethnique où tous les citoyens sont égaux. L’affaire des maternelles n’est certes pas la preuve de la réislamisation totale d’un tiers du pays. Mais c’est le premier pas dans la réalisation du principe cujus regio, ejus religio [telle la religion du prince, telle celle du pays]. Les enfants n’en sont que les victimes collatérales. Dans ses interviews, Azija Mahmutovic rappelle avec moult précautions oratoires que le Djed Mraz reste quelqu’un d’étranger à la tradition musulmane – ce qui ne l’empêche pas de dire qu’elle trouve sympathiques les saint Nicolas et Père Noël catholiques [seuls 8 % des habitants de Sarajevo sont catholiques]. Mais ici personne n’est dupe: en Bosnie-Herzégovine, c’est bien des Djed Mraz à la barbe blanche vêtus de costumes rouges qui sillonnent les rues, au grand bonheur des enfants et de leurs parents. Pendant des décennies, l’année s’est terminée par la visite du Djed Mraz dans les écoles maternelles, mais aussi dans les usines et autres institutions yougoslaves. Tout en étant le symbole des festivités de fin d’année, les visites du Djed Mraz communiste ont été programmées pour ne jamais coïncider avec les deux Noël religieux [le 24 décembre pour les catholiques et le 7 janvier pour les orthodoxes]. Le vieillard restait un pur produit du capitalisme, habilement adapté à une société socialiste et nationalement compliquée de surcroît.
Azija Mahmutovic (Je signale, à votre attention, le doux sourire tolérant de cette noble dame.)
Les arguments ne manquent pas pour justifier l’expulsion du Djed Mraz de la vie des petits Sarajéviens. A commencer par celui qui veut que saint Nicolas, le Père Noël et le Djed Mraz ne sont pas les mêmes personnages, même s’ils sont vêtus du même costume, ou que les fêtes de fin d’année ont été inventées pour justifier l’hystérie consumériste. Tous ces arguments sont erronés. Le Djed Mraz est la victime collatérale d’une longue et patiente transformation de la société bosniaque laïque en une société théocratique dans laquelle les dirigeants des trois communautés religieuses (et notamment de la communauté musulmane) agissent de plus en plus ouvertement en hommes politiques. Ils interprètent la Constitution selon leurs principes religieux et retouchent à tel point les traditions que le passé ne sera plus ce qu’il a été, mais ce que des gens comme Mme Mahmutovic aurait souhaité qu’il fût."
Emir Imamovic Pirke, Jutarnji List, Zagreb (Ecrivain et scénariste résidant à Sarajevo)
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REPÈRES
« Chaque année, Sarajevo devient un peu moins une capitale multiethnique et un peu plus une capitale musulmane, [sur les plans] démographique, politique, confessionnel ou éducatif », écrivait la journaliste Vildana Selimbegovic, fin septembre. Elle poursuivait : « La transformation de Sarajevo en capitale bosniaque est le résultat d’une politique qui, depuis les accords de Dayton de novembre 1995, a fait obstruction à tout ce qui n’avait pas un nom à forte consonance “bosniaque” – une politique qui n’a pas hésité à ériger des mosquées dès qu’il y avait un square de libre et qui ne s’est pas gênée pour séparer dans les crèches les enfants d’autres confessions ou laïcs de leurs copains qui apprenaient l’Ilmihal (manuel de savoir-vivre à l’usage des musulmans). »
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"Puisque j'te l'dis..."
23:15 Publié dans Serbie... Ô ma Serbie... | Lien permanent | Commentaires (3) | |
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17/12/2008
"Il n'y a qu'une tristesse, celle de n'être pas des saints".
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Je ne suis pas un fanatique des émissions de la chaîne de télévision catholique KTO. Du nom de la chaîne à ses animateurs, je soupire à tout va et je baille. Cependant, on y trouve parfois quelques fulgurantes diffusions dont je vais vous donner quelques échantillons dans les jours qui viennent.
En tout cas, celle qui suit est à voir... Soyez patients, laissez le temps à la page et au film de s'installer.
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Jacques Maritain et Raïssa Maritain.
Le nom de Jacques Maritain est inévitablement lié à celui de son épouse, Raïssa. Elèves de Bergson, filleuls de Bloy qui les conduit au baptême, ami de Péguy, de Psichari, de Cocteau..., ils formeront un couple phare de la vie intellectuelle française de la première moitié du XXème siècle.
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Mise à jour 2013
21:01 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (25) | |
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