30/12/2008
Le Juif, éternel bouc émissaire
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Dieudonné est, décidément, le tartuffe comique par excellence, l'imposteur qui a su caresser tout le monde dans le sens du poil avant de dévoiler son vrai visage au grand jour. Probablement souffrait-il déjà en secret, en silence, depuis des années, comme en une curieuse pénitence intérieure, de son statut de pauvre nègre issu d'un peuple apte à fournir du bois d'ébène à côté d'un jeune juif dynamique dont les ancêtres ont fait fortune dans la traite des noirs. Si Kémi Séba le dit, c'est que ça doit être vrai. Sûr. Mais à présent qu'il reçoit sur scène, au Zénith, pas moins que Robert faurisson, on ne peut dire que ce soit uniquement là de la simple provocation. 5000 personnes en délire ont fait une ovation au pseudo-historien, pendant que Dieudonné lui remettait « le prix de l’infréquentabilité et de l’insolence ». Pas mal. De quoi éveiller le frisson chez le moindre réac' en mal de vociférations bloyennes au nom de la Liberté d'expression et pour contrecarrer le Grand Complot Juif qui fait tellement jouir les nains qui n'osent pas se pencher, un tant soi peu, sur la poutre qu'ils ont dans l'oeil... ou dans le cul. La haine, à présent évidente, qu'éprouve Dieudonné vis-à-vis de lui-même, le pousse de plus en plus dans ses ultimes retranchements. J'ose espérer, car j'ai beaucoup ri à ses conneries au temps jadis, que sa chute viendra vite et qu'elle sera redoutable, qu'elle lui fera mal, pour qu'il ouvre les yeux et puisse trouver la rédemption.
Elie et Dieudo, au bon vieux temps...
Il confond l'impertinence quand elle est pertinente avec le môme qui fait sauter des pétards qu'il a enfoui dans des crottes de chiens pour éclabousser les passants et les murs. Ce n'est pas parce qu'il nous faut remuer le fond de la merde que nous devons nous amuser à nous en enduire et à en faire bouffer aux autres. Et là, en est-il vraiment conscient ?, la merde en question se trouve dans le gouffre effroyable des charniers des Camps de la Mort... qui n'ont jamais existé. C'est Faurisson qui le dit. C'est le juif Chomsky qui l'a préfacé, alors tout va très bien madame la marquise. Et bien entendu, je suis payé par le Mossad pour vous dire tout ça avec mon petit cynisme. Si vous ne le saviez pas, au moins vous l'apprenez.
Dieudonné participe, avec son pote Soral, ancien du PC passé au FN, à la connexion Rouge/Brun qui fait bander de plus en plus de monde. Il y a un antisémitisme de droite, mais il y a un antisémitisme de gauche qui recommence à prendre de l'envergure. Et de plus en plus de noirs et d'arabes, de déçus de la gauche conventionnelle, disent que "finalement Le Pen est fréquentable, puisqu'il est pote avec Dieudo et Soral". Voilà qui nous prépare de beaux arrières-mondes. Les mêmes, toujours recommencés. Proudhon, le père de l'anarchisme, et socialiste majeur français, notait dans ses Carnets à la date du 26 décembre 1847 : « Le juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l’exterminer... Par le fer ou par le feu, ou par l’expulsion, il faut que le juif disparaisse... Tolérer les vieillards qui n’engendrent plus. Travail à faire. Ce que les peuples du Moyen Âge haïssaient d’instinct, je le hais avec réflexion et irrévocablement. La haine du juif comme de l’Anglais doit être notre premier article de foi politique. » Elle a belle allure la gauche avec un chantre du socialisme franchouillard de cette dimension.
Et voici l'excellent Pierre Jourde qui répond, via Le Causeur, à tout ce petit monde défraîchi qui fait semblant d'avoir du sens alors qu'il est nourri par le ressentiment le plus banal, la petite haine ordinaire la plus vulgaire. Savourez...
"Il ne faut pas désespérer Montfermeil
Nos anti-feujs de banlieue seraient-ils de banals antisémites ?
L’antisémitisme nouveau est arrivé. Il remporte un certain succès parmi ce que les journalistes appellent, à leur manière pateline, les jeunes des quartiers, c’est-à-dire, en gros, parmi des adolescents issus de l’immigration africaine. Evidemment, le phénomène gêne un peu. Pour le prêt-à-penser de gauche, il était plus facile d’envisager le bon vieil antisémitisme à la Drumont, que l’on pouvait tranquillement imputer au seul Français de souche. Comment ? immigré, victime, et antisémite ? Ça n’existe pas, ce n’est pas possible. Ou alors, il y a des excuses. Cette excuse est toute trouvée : elle s’appelle Israël. Tout va bien : l’antisémitisme n’est plus de l’antisémitisme, c’est de l’antisionisme. Et comme le sionisme, depuis 1975, est assimilé au racisme, être antisioniste, c’est être antiraciste.
Les jeunes d’origine maghrébine ne font après tout qu’exprimer leur solidarité avec les frères palestiniens opprimés. Entre victimes de l’injustice et du néocolonialisme, il faut bien s’entraider. De même, les jeunes gens originaires d’Afrique noire ne s’attaquent aux Juifs que parce que ceux-ci incarnent à leurs yeux l’esclavagisme, selon la pertinente analyse historique de la tribu Ka et de Dieudonné. Merci, bonne fée Israël. Grâce à ta baguette magique, tu transformes une vieille crapulerie raciste en militantisme de damnés de la terre. Que ferions-nous sans toi ?
Les Palestiniens sont victimes d’une injustice inacceptable. Soit. Depuis soixante ans, sans relâche, les médias du monde entier se focalisent sur ce conflit. On se dit tout de même que la rentabilité injustice/information est très faible, si l’on ne considère que le rapport entre le nombre de morts et la quantité de papiers et d’images déversés sur le monde en général, et les masses arabes en particulier. Même rentabilité faible si l’on prend en compte la quantité de personnes concernées, importante certes, mais moins qu’en d’autres lieux de la planète. Quant aux atrocités commises, n’en parlons pas, une plaisanterie.
Au nombre de morts, de réfugiés, d’horreurs, il y a beaucoup mieux, un peu partout. Remarquons, à titre d’apéritif, qu’avec la meilleure volonté du monde, Tsahal aura du mal à exterminer autant de Palestiniens que l’ont fait, sans états d’âmes, les régimes arabes de la région, notamment la Syrie, le Liban et la Jordanie, qui n’en veulent pas, eux non plus, des Palestiniens, et qui ont peu de scrupules humanitaires lorsqu’il s’agit de s’en débarrasser. Mais Israël est un coupable idéal, non seulement dans nos banlieues, mais en Europe en général. Nous le chargeons de toute notre mauvaise conscience d’anciens colonisateurs. Une poignée de Juifs qui transforme un désert en pays prospère et démocratique, au milieu d’un océan de dictatures arabes sanglantes, de misère, d’islamisme et de corruption, voilà un scandale. Il faut donc bien que cela soit intrinsèquement coupable, sinon où serait la justice ? L’injustice est avant tout israélienne. Ce n’est même pas un fait, c’est une métaphysique.
Cent chrétiens lynchés au Pakistan valent moins, médiatiquement parlant, qu’un mort palestinien. Pourquoi l’injustice commise envers les Palestiniens reçoit-elle vingt fois plus d’écho que celle faite aux Tibétains, aux Tamouls, aux chrétiens du Soudan, aux Indiens du Guatemala, aux Touaregs du Niger, aux Noirs de Mauritanie ? Y a-t-il plus de gens concernés, plus de sang versé, une culture plus menacée dans son existence ? En fait, ce serait plutôt l’inverse. Que la Papouasie soit envahie par des colons musulmans qui massacrent les Papous et trouvent, en plus, inacceptable de voir les rescapés manger du cochon, voilà qui ne risque pas de remporter un franc succès à Mantes la Jolie. Que des sales Nègres, considérés et nommés comme tels, soient exterminés par des milices arabes au Darfour, les femmes enceintes éventrées, les bébés massacrés, voilà qui ne soulève pas la colère des jeunes des cités. Et c’est dommage : si l’on accorde des circonstances atténuantes à un jeune Français d’origine maghrébine qui s’en prend à un Juif à cause de la Palestine, alors il serait tout aussi logique de trouver excellent que tous les Maliens, Sénégalais ou Ivoiriens d’origine s’en prennent aux Algériens et aux Tunisiens. Voilà qui mettrait vraiment de l’ambiance dans nos banlieues. Le racisme franchement assumé des Saoudiens ou des Emiratis envers les Noirs, les Indiens ou les Philippins, traités comme des esclaves, ne soulève pas la vindicte de la tribu Ka, ni des Noirs de France. La responsabilité directe des Africains dans la traite des Noirs n’induit pas des pogroms de guinéens par les Antillais. Pourquoi seulement Israël ? A moins que la haine d’Israël ne soit que le paravent du bon vieil antisémitisme ; mais non, cela n’est pas possible, bien entendu.
Israël, 20.000 km2, 7 millions d’habitants, dont 5 millions de Juifs, est responsable du malheur des Arabes, de tous les Arabes, qu’ils soient égyptiens, saoudiens ou français. Israël est l’Injustice même. En le rayant de la face du globe, en massacrant les Juifs, on effacerait l’injustice. C’est bon, de se sentir animé par une juste colère. C’est bon, d’éprouver la joie de frapper et de persécuter pour une juste cause. Voilà pourquoi il ne faut pas dire aux “jeunes des cités” que les deux millions d’Arabes israéliens ont le droit de vote, élisent leurs députés librement. Ne leur dites pas qu’Israël soutient financièrement la Palestine. Ne leur dites pas que des milliers de Palestiniens vont se faire soigner dans les hôpitaux israéliens. Ne leur dites pas que l’université hébraïque de Jérusalem est pleine de jeunes musulmanes voilées. Ne leur demandez pas où sont passés les milliers de Juifs d’Alexandrie. Il en reste trente aujourd’hui. Ne leur demandez ce qu’il est advenu de tous les Juifs des pays arabes. Ne leur demandez pas s’ils ont le droit au retour, eux aussi. Ne leur demandez pas quelle est la société la plus “métissée”, Israël ou la Syrie. Ne leur dites pas que, s’il y a de nombreux pro-palestiniens en Israël, on attend toujours de voir les pro-israéliens dans les pays arabes. Ne leur dites pas que le négationnisme ou l’admiration pour Hitler ne sont pas rares dans les pays arabes ; que, lorsqu’il s’est agi d’illustrer les différentes cultures par leurs grands textes, la bibliothèque d’Alexandrie a choisi d’exposer, pour le judaïsme, le Protocole des Sages de Sion ; que ce faux antisémite est largement diffusé dans les pays arabes. Ne leur dites pas que, du point de vue des libertés, de la démocratie et des droits de l’homme, non seulement il vaut mille fois mieux être arabe en Israël que juif dans un pays arabe, mais sans doute même vaut-il mieux être arabe en Israël qu’arabe dans un pays arabe. Ne leur dites pas qu’Alain Soral, du Front national, qu’ils détestent tant, est allé manifester son soutien au Hezbollah, qu’ils admirent si fort.
Si on leur enlève la méchanceté d’Israël, que deviendront ceux d’entre eux qui s’en prennent aux feujs, sinon des brutes incultes, bêtement, traditionnellement antisémites ? Il ne faut pas désespérer Montfermeil.
Mais après tout, on peut tout de même essayer de leur dire tout cela sans trop de risque. Ils traiteront l’informateur de menteur, d’agent du Mossad, de représentant du lobby sioniste ou de raciste. Ils auront raison. Pourquoi se défaire de la commode figure du Croquemitaine responsable de toute la misère du monde ? Elle évite de s’interroger sur ses propres insuffisances."

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29/12/2008
Le Troisième Jihad
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
L'ami XP a signalé le texte sur ILYS, probablement via le site Islamovigilant Bivouac. Je reprends ici, en guise d'introduction, les extraits du livre phare de Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques. Paru en 1955, les passages en question sont saisissants.
Et, tout de suite dans la foulée, prenez le temps de visionner le film "Le Troisième Jihad". Ce qui se trame aux USA est également en train de s'installer progressivement en Europe. Même le MRAP est définitivement noyauté par les islamistes puisqu'il en est réduit, dorénavant, à réclamer la pénalisation du blasphème, après l'échec de ses basses oeuvres au procès contre Michel Houellebecq qui avait eu, rendez-vous compte du culot, le toupet de qualifier l'Islam de "religion la plus con du monde" après avoir lu le Coran. On se demande dans quel pays on vit.
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"Sur le plan esthétique, le puritanisme islamique, renonçant à abolir la sensualité, s’est contenté de la réduire à ses formes mineures: parfums, dentelles, broderies et jardins. Sur le plan moral, on se heurte à la même équivoque d’une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident. En fait, le contact des non-musulmans les angoisse. Leur genre de vie provincial se perpétue sous la menace d’autres genres de vie, plus libres et plus souples que le leur, et qui risquent de l’altérer par la seule contiguïté. Plutôt que parler de tolérance, il vaudrait mieux dire que cette tolérance, dans la mesure où elle existe, est une perpétuelle victoire sur eux-mêmes. En la préconisant, le Prophète les a placés dans une situation de crise permanente, qui résulte de la contradiction entre la portée universelle de la révélation et l’admission de la pluralité des fois religieuses. Il y a là une situation “paradoxale” au sens pavlovien, génératrice d’anxiété d’une part et de complaisance en soi-même de l’autre, puisqu’on se croit capable, grâce à l’Islam de surmonter un pareil conflit. En vain, d’ailleurs: comme le remarquait un jour devant moi un philosophe indien, les Musulmans tirent vanité de ce qu’ils professent la valeur universelle de grands principes: liberté, égalité, tolérance; et ils révoquent le crédit à quoi ils prétendent en affirmant du même jet qu’ils sont les seuls à les pratiquer.
(…) Tout l’Islam semble être, en effet, une méthode pour développer dans l’esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d’une très grande (mais trop grande) simplicité. D’une main on les précipite, de l’autre on les retient au bord de l’abîme. Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles pendant que vous êtes en campagne? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C’est ainsi qu’on en arrive au burkah moderne, semblable à un appareil orthopédique, avec sa coupe compliquée, ses guichets en passementerie pour la vision, ses boutons-pression et ses cordonnets, le lourd tissu dont il est fait pour s’adapter exactement aux contours du corps humain tout en le dissimulant aussi complètement que possible. Mais, de ce fait, la barrière du souci s’est seulement déplacée, puisque maintenant il suffira qu’on frôle votre femme pour vous déshonorer, et vous vous tourmenterez plus encore." (Pages 463-5)
"(…) si un corps de garde pouvait être religieux, l’Islam paraîtrait sa religion idéale: stricte observance du règlement (prières cinq fois par jour , chacun exigeant 50 génuflexions), revues de détails et soins de propreté (les ablutions rituelles); promiscuité masculine dans la vie spirituelle comme dans l’accomplissement des fonctions organiques; et pas de femmes. (…) Grande religion qui se fonde moins sur l’évidence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien du dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables; car s’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c’est plus grave) incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une “néantisation” d’autrui, considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s’avouer, puisque en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants." (Pages 466-7)
"Ce malaise ressenti au voisinage de l’Islam, je n’en connais que trop les raisons: je retrouve en lui l’univers d’où je viens; l’Islam, c’est l’Occident de l’Orient. Plus précisément encore, il m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m’obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. Chez les Musulmans comme chez nous, j’observe la même attitude livresque, le mêmes esprit utopique, et cette conviction obstinée qu’il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt. A l’abri d’un rationalisme juridique et formaliste, nous nous construisons pareillement une image du monde et de la société où toutes les difficultés sont justiciables d’une logique artificieuse, et nous ne nous rendons pas compte que l’univers ne se compose plus des objets dont nous parlons. Comme l’Islam est resté figé dans sa contemplation d’une société qui fut réelle il y a sept siècles, et pour trancher les problèmes de laquelle il conçut alors des solutions efficaces, nous n’arrivons plus à penser hors des cadres d’une époque révolue depuis un siècle et demi, qui fut celle où nous sûmes nous accorder à l’histoire; et encore trop brièvement, car Napoléon, ce Mahomet de l’Occident, a échoué là où a réussi l’autre. Parallèlement au monde islamique, la France de la Révolution subit le destin réservé aux révolutionnaires repentis, qui est de devenir les conservateurs nostalgiques de l’état des choses par rapport auquel ils se situèrent une fois dans le sens du mouvement." ( Page 468 )
"Les hommes ont fait trois grandes tentatives religieuses pour se libérer de la persécution des morts, de la malfaisance de l’au-delà et des angoisses de la magie. Séparés par l’intervalle approximatif d’un demi-millénaire, ils ont conçu successivement le bouddhisme, le christianisme et l’Islam ; et il est frappant de marquer que chaque étape, loin de marquer un progrès sur la précédente, témoigne plutôt d’un recul. Il n’y a pas d’au-delà pour le bouddhisme ; (….) Cédant de nouveau à la peur, le christianisme rétablit l’autre monde, ses espoirs, ses menaces et son dernier jugement. Il ne reste plus à l’Islam qu’à lui enchaîner celui-ci : le monde temporel et le monde spirituel se trouvent rassemblés. L’ordre social se pare des prestiges de l’ordre surnaturel, la politique devient théologie. En fin de compte on a remplacé des esprits et des fantômes auxquels la superstition n’arrivait tout de même pas à donner la vie, par des maîtres déjà trop réels, auxquels on permet en surplus de monopoliser un au-delà qui ajoute son poids au poids déjà écrasant de l’ici-bas." (Pages 471-2)
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Le Troisième Jihad
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25/12/2008
BEASTS OF BOURBON : "Thanks"
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
The Reverend, estimé bassiste des défunts King Size et du sublime groupe Peter Night Soul Deliverance, que j'ai déjà évoqué en ces lieux, nous propose sa "Chanson du Jour". Profitez-en et have a good time...
BEASTS OF BOURBON : "Thanks"
" La fin de l’année approche, c’est le moment des bilans. L’occasion aussi de remercier le Dieu de votre choix d’être encore en vie, et la nature de vous avoir comblé de ses bienfaits. Vous avez du mal ? Alors invitez donc les Beasts of Bourbon à le faire pour vous. Les groupes australiens ont tous ce petit côté primitif qui musicalement, se traduit par des rythmes reptiliens, et spirituellement, par des textes souvent emprunts d’un lyrisme quasi-Rousseauiste (enfin pas TOUS les australiens: Kylie Minogue, par exemple, est nettement plus sophistiquée…).
Voilà donc des gens qualifiés pour exprimer leur gratitude envers les nourritures terrestres. C’est à dire, l’eau, le vin, et puis le bon temps en général. Donc, le whisky, la bière, et le mal de tête. Et puis les larmes, la marijuana, l’acide, et le reste.
Merci pour tout ça, disent-ils.
Bon, je vous colle les paroles, même les moins anglophiles d’entre vous les comprendront:
" Thanks for the water
Thanks for the wine
Thanks for showin' me a real cool time
Thanks, thanks, thanks
Thanks for the whiskey
Thanks for the beers
Thanks for the heartache
Thanks for the tears
Thanks, thanks, thanks
Thanks for the marijuana
And the hashish too
And every other thing
I ever smoked with you
Thanks, thanks, thanks, thankyou very much
Thanks for the acid
And the ecstasy
And the methamphetamine, hoowhee!!!
Thanks, thanks, thanks
Thanks for the heroin
And the cocaine too
And the epidural sure got me and her through
Thanks, thanks, thanks
Thanks for the water
Thanks for the wine
Thanks for showin' me a real cool time
Thanks, thanks, thanks "
Et pour les remercier, la moindre des choses serait que vous alliez acheter leur dernier album (très belle édition vinyle, chez Bang records, pour les amateurs), histoire qu’ils puissent au moins continuer à s’acheter de quoi remercier Dieu l’année prochaine ! "
Philippe "The Reverend" Nicole
BEASTS OF BOURBON : http://www.myspace.com/beastsofbourbon
BANG RECORDS : www.bang-records.net
Voyez, également, ce Lien...
07:00 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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23/12/2008
Des Nouvelles du Monde
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
"Un homme sauve sa vie en jetant une pizza au visage de son agresseur
Floride, États-Unis - Un livreur échappe à un braquage en lançant une pizza chaude au pepperoni au visage de l'homme qui tenait l'arme à feu.
Selon la police, Eric Lopez Devictoria, 40 ans, a été attaqué par plusieurs hommes. Quand l'un d'eux a sorti une arme, il lui a jeté au visage la pizza fumante qu'il avait à la main, gagnant assez de temps pour se sauver et se mettre à l'abri. Alors qu'il courait, il a entendu au moins un coup de feu mais n'a pas été touché et a été capable d'appeler rapidement les autorités.
Trois adolescents suspects ont été arrêtés par la police et accusés de vol à main armée.
Trois choses à retenir :
1- La pizza fumante est une arme dangereuse
2- Les quadragénaires ibériques sont plein de ressources
3- La police fait bien son travail
Trois tonnes de cocaïne cachées dans de la fiente d'oiseau
Pérou - Des trafiquants de drogue ont tenté de faire passer de la drogue en Europe en la dissimulant sous des excréments d'oiseau.
Cinq trafiquants de drogue péruviens ont été arrêtés pour avoir fait de la contrebande de cocaïne. Ils avaient caché la drogue dans 400 sacs de guano espérant ainsi détourner l'odorat des chiens. 17 tonnes d'excréments ont été utilisées pour camoufler l'odeur des 2,8 tonnes de cocaïne destinées à l'Europe.
Trois choses à retenir :
1- Le guano, c’est plus ce que c’était
2- La drogue, ça pue.
3- La police fait bien son travail
Pas de Joyeux Anniversaire pour Adolf Hitler
New Jersey, Etats Unis - Les parents d'un enfant de 3 ans, appelé Adolf Hitler, ont voulu faire écrire le nom du bambin sur son gâteau d'anniversaire. Le supermarché le leur a refusé.
Heath Campbell et sa femme Deborah ont tenté d'acheter, pour les 3 ans de leur fils Adolf Hitler, un gâteau avec l'inscription "Bon anniversaire Adolf Hitler". Le supermarché ShopRite a refusé de le faire, jugeant leur demande trop "inappropriée". Ce n'était pas une première. Ils s'étaient déjà vu refusé le gâteau de l'une de leurs filles de 2 ans, prénommée JoyceLynn Aryan Nation (en français "Nation Arienne"). Leur troisième enfant se prénomme Jeannie Honsylynn Hinler (en référence au SS Heinrich Himmler).
Mrs Campbell a déclaré : "ShopRite refuse de faire un gâteau pour un enfant de trois ans. C'est triste." Quant aux prénoms controversés de ses enfants, elle ajoute : "Ce ne sont que des prénoms. Ce ne sont que des enfants. Ils ne vont pas faire de mal à qui que ce soit." Pour Mr Campbell : "Ils disent qu'Hitler a tué tous ces gens, je leur réponds qu'ils ne vivent pas à la bonne époque. Cet Hitler là a disparu. (...) Oui, les nazis ont été mauvais à l'époque. Mais mes enfants sont petits. Ils ne deviendront pas comme ça."
Trois choses à retenir :
1- Le National-Socialisme, c'est plus ce que c'était.
2- On vit une époque formidable.
3- La police fait bien son travail. "
Par notre Envoyé Spécial, Philippe "The Reverend" Nicole
Une dernière précision... Nous déconseillons fortement aux cocaïnomanes et autres junkies, de sniffer ou de s'injecter du Guano. Soyez réalistes, exigez la qualité.
07:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (4) | |
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22/12/2008
SLADE : « Merry Xmas everybody » (Live, 1982)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
The Reverend, estimé bassiste des défunts King Size et du sublime groupe Peter Night Soul Deliverance, que j'ai déjà évoqué en ces lieux, nous propose sa "Chanson du Jour". Profitez-en et have a good time...
SLADE : « Merry Xmas everybody » (Live, 1982)
" « C’est bientôt Noël, il faudrait marquer le coup », me glisse l’Agent Secret.
Je me retiens de lui répondre que j’ai déjà assez les boules comme ça ces temps-ci, et dans un gros effort de communication, j’émets un grognement approbateur.
« Yep, mais alors évitons les clichés du genre « Merry Christmas baby » d’Elvis ou « Santa Claus is coming to town » par Springsteen. Des pépites certes, mais des lieux communs du rocker attendri.
Non, faisons plutôt dans le prolétaire, le modeste, les joies simples "de ceux qui n’ont pas grand-chose. Les petites gens", comme les appellent notre bien-aimé président qui n’a en commun avec eux que sa taille.
Et misons sur la pinte de Guiness et le fish’n’chips au lieu du champ’ frelaté à 15 euros et du saumon fumé nourri aux farines animales.
Alors ressortons donc ce 45 tours de 1973 usé jusqu’à la corde, tout en lui préférant une version live plus récente pour apprécier la charmante voix rocailleuse de Noddy Holder entamant un refrain repris en choeur par 10 000 hooligans aux coeurs d'artichauts...
Et pour rester dans les marges, que l’image soit à la hauteur!
Alors, quoi de mieux que quatre petits prolos anglais échappés de leur banlieue grise, et se retrouvant au bord d’une piscine quelque part entre Miami et L.A…
Parce que là, à droite sur la photo, debout dans son magnifique slip bleu, campé sur ses jambes blanches, il y a Dave Hill, le guitariste.
Et les étoiles dans ses yeux semblent dire : « C’est Noël Maman ! ». "
Philippe "The Reverend" Nicole
Voyez, également, ce Lien...
21:34 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (5) | |
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18/12/2008
Pas de Père Noël en terre d'Islam
=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=
Ceux qui doutent encore qu'Alija Izetbegovic fut une nauséabonde crapule peuvent lire l'article qui suit, écrit par un écrivain et scénariste résidant à Sarajevo et qui, à la lecture de son prénom (Emir) ne semble pas être serbe, n'est-ce pas, ce qui enlèvera les accusations malvenues dont, par ailleurs, je n'ai que faire.
Je l'ai trouvé dans l'édition de ce jour de Direct Matin Plus. Mais l'article est paru, à l'origine, dans le journal croate de Zagreb, Jutarnji List, pour ceux qui savent lire le serbo-croate... pardon... le croate on dit maintenant... enfin bon... une des langues qu'on jacte là-bas, dans les Balkans. D'ailleurs j'achète la presse bosniaque et la presse croate, à l'occasion, dans les gares, et moi qui suis serbe, je comprends tout. Mais ce n'est pas la même langue on vous dit. Passons.
J'aimerais bien savoir ce que sa Sainteté BHL en pense, lui qui a réalisé un beau film de propagande à sens unique, Bosna, et défendu bec et ongles la Bosnie multi-ethnique et l'islam tolérant d'Alija Izetbegovic.
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À Sarajevo, le Père Noël n’est plus le bienvenu
En 1996, après le réveillon de la première année de paix [les accords de Dayton ont mis fin à la guerre en 1995], Alija Izetbegovic, premier président [musulman] de la Bosnie-Herzégovine, avait envoyé une missive à la télévision nationale, indigné par des images de festivités sur lesquelles « un petit nombre d’individus insolents et sans coeur osaient se tordre de rire comme si rien ne s’était passé, alors que les tombes étaient encore fraîches et les blessures ouvertes ».
Dans la foulée, Izetbegovic avait demandé – c’est-à-dire ordonné – à la télévision d’arrêter de montrer au public le Djed Mraz [littéralement « le Père Gel », la version communiste du Père Noël, qui apportait des cadeaux la nuit du 31 décembre] et autres personnages symboliques d’origine « étrangère ». Le sympathique vieillard à barbe blanche ne devrait désormais pas sortir de l’intimité des foyers. Aujourd’hui, fin 2008, le Djed Mraz de la Yougoslavie de Tito est pratiquement absent de l’espace public, notamment grâce à l’obstination de gens comme Azija Mahmutovic, directrice de l’institution officielle "Les enfants de Sarajevo (Djeca Sarajeva)", reconnue d’intérêt public par l’Etat. Malgré les critiques et la résistance de certains médias, elle a réussi à imposer l’enseignement de la religion musulmane jusque dans les maternelles municipales – des établissements qui appartiennent à tous les citoyens bosniaques, et pas seulement à ceux de confession musulmane, car financés par nos impôts. Ainsi, dans les maternelles de la capitale laïque d’un Etat laïc, Mme Mahmutovic a obtenu que l’on enseigne aux enfants une religion unique! Il est plus facile d’être naïf que réaliste dans cette affaire. Or, il faut admettre que l’introduction de l’enseignement de la religion musulmane dans les maternelles n’est pas que le caprice de Mme Mahmutovic, mais relève de la stratégie de recomposition d’une partie de la Bosnie-Herzégovine, loin de l’idée d’un Etat commun et multiethnique où tous les citoyens sont égaux. L’affaire des maternelles n’est certes pas la preuve de la réislamisation totale d’un tiers du pays. Mais c’est le premier pas dans la réalisation du principe cujus regio, ejus religio [telle la religion du prince, telle celle du pays]. Les enfants n’en sont que les victimes collatérales. Dans ses interviews, Azija Mahmutovic rappelle avec moult précautions oratoires que le Djed Mraz reste quelqu’un d’étranger à la tradition musulmane – ce qui ne l’empêche pas de dire qu’elle trouve sympathiques les saint Nicolas et Père Noël catholiques [seuls 8 % des habitants de Sarajevo sont catholiques]. Mais ici personne n’est dupe: en Bosnie-Herzégovine, c’est bien des Djed Mraz à la barbe blanche vêtus de costumes rouges qui sillonnent les rues, au grand bonheur des enfants et de leurs parents. Pendant des décennies, l’année s’est terminée par la visite du Djed Mraz dans les écoles maternelles, mais aussi dans les usines et autres institutions yougoslaves. Tout en étant le symbole des festivités de fin d’année, les visites du Djed Mraz communiste ont été programmées pour ne jamais coïncider avec les deux Noël religieux [le 24 décembre pour les catholiques et le 7 janvier pour les orthodoxes]. Le vieillard restait un pur produit du capitalisme, habilement adapté à une société socialiste et nationalement compliquée de surcroît.
Azija Mahmutovic (Je signale, à votre attention, le doux sourire tolérant de cette noble dame.)
Les arguments ne manquent pas pour justifier l’expulsion du Djed Mraz de la vie des petits Sarajéviens. A commencer par celui qui veut que saint Nicolas, le Père Noël et le Djed Mraz ne sont pas les mêmes personnages, même s’ils sont vêtus du même costume, ou que les fêtes de fin d’année ont été inventées pour justifier l’hystérie consumériste. Tous ces arguments sont erronés. Le Djed Mraz est la victime collatérale d’une longue et patiente transformation de la société bosniaque laïque en une société théocratique dans laquelle les dirigeants des trois communautés religieuses (et notamment de la communauté musulmane) agissent de plus en plus ouvertement en hommes politiques. Ils interprètent la Constitution selon leurs principes religieux et retouchent à tel point les traditions que le passé ne sera plus ce qu’il a été, mais ce que des gens comme Mme Mahmutovic aurait souhaité qu’il fût."
Emir Imamovic Pirke, Jutarnji List, Zagreb (Ecrivain et scénariste résidant à Sarajevo)
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REPÈRES
« Chaque année, Sarajevo devient un peu moins une capitale multiethnique et un peu plus une capitale musulmane, [sur les plans] démographique, politique, confessionnel ou éducatif », écrivait la journaliste Vildana Selimbegovic, fin septembre. Elle poursuivait : « La transformation de Sarajevo en capitale bosniaque est le résultat d’une politique qui, depuis les accords de Dayton de novembre 1995, a fait obstruction à tout ce qui n’avait pas un nom à forte consonance “bosniaque” – une politique qui n’a pas hésité à ériger des mosquées dès qu’il y avait un square de libre et qui ne s’est pas gênée pour séparer dans les crèches les enfants d’autres confessions ou laïcs de leurs copains qui apprenaient l’Ilmihal (manuel de savoir-vivre à l’usage des musulmans). »
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"Puisque j'te l'dis..."
23:15 Publié dans Serbie... Ô ma Serbie... | Lien permanent | Commentaires (3) | |
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17/12/2008
"Il n'y a qu'une tristesse, celle de n'être pas des saints".
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Je ne suis pas un fanatique des émissions de la chaîne de télévision catholique KTO. Du nom de la chaîne à ses animateurs, je soupire à tout va et je baille. Cependant, on y trouve parfois quelques fulgurantes diffusions dont je vais vous donner quelques échantillons dans les jours qui viennent.
En tout cas, celle qui suit est à voir... Soyez patients, laissez le temps à la page et au film de s'installer.
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Jacques Maritain et Raïssa Maritain.
Le nom de Jacques Maritain est inévitablement lié à celui de son épouse, Raïssa. Elèves de Bergson, filleuls de Bloy qui les conduit au baptême, ami de Péguy, de Psichari, de Cocteau..., ils formeront un couple phare de la vie intellectuelle française de la première moitié du XXème siècle.
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Mise à jour 2013
21:01 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (25) | |
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08/12/2008
LEONARD COHEN "There is a war" (1974)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
Aujourd'hui, pas de reprises décalées, ni de raretés ou autres bootlegs.
Juste une chanson que j'avais dans la tête toute la journée d'hier, mon humeur du moment...
Et pour le blah-blah, je laisse la parole à Leonard :
" There is a war between the rich and poor,
a war between the man and the woman.
There is a war between the ones who say there is a war
and the ones who say there isn't.
Why don't you come on back to the war, that's right, get in it,
why don't you come on back to the war, it's just beginning.
Well I live here with a woman and a child,
the situation makes me kind of nervous.
Yes, I rise up from her arms, she says "I guess you call this love";
I call it service.
Why don't you come on back to the war, don't be a tourist,
why don't you come on back to the war, before it hurts us,
why don't you come on back to the war, let's all get nervous.
You cannot stand what I've become,
you much prefer the gentleman I was before.
I was so easy to defeat, I was so easy to control,
I didn't even know there was a war.
Why don't you come on back to the war, don't be embarrassed,
why don't you come on back to the war, you can still get married.
There is a war between the rich and poor,
a war between the man and the woman.
There is a war between the left and right,
a war between the black and white,
a war between the odd and the even.
Why don't you come on back to the war, pick up your tiny burden,
why don't you come on back to the war, let's all get even,
why don't you come on back to the war, can't you hear me speaking? "
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...
07:00 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Franco is back
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Déjà Dantec y était allé de ses mots d'esprit, et ça m'avait bien fait rire. Mais là, en découvrant l'article qui suit chez Baroque et Fatigué, je me suis moi aussi frotté les yeux et me suis presque pincé pour m'y retrouver.
Michel Del Castillo, qu'on ne peut pas taxer de fascisme, vient de sortir un livre sur Franco. Et on y lit de surprenantes choses. Le Nouvel Observateur, oui oui, vous avez bien lu, affirme dans un article que Franco n'était peut-être pas si méchant. Et c'est signé Pierre Assouline. Je le reproduis ici :
Il y va Franco !
Par Pierre Assouline
Et si le Caudillo n'était pas le fasciste qu'on a dit ? C'est ce que soutient l'écrivain du « Sortilège espagnol ».
On se frotte les yeux : Michel del Castillo et le général Franco au coude à coude sur une même couverture ? Et pourtant, on ne regrette pas d'avoir été pris à contre-pied. L'auteur du « Sortilège espagnol » a réussi en effet un récit qui renouvelle le genre « Vie de... ». Car il s'agit bien d'un long portrait de Francisco Franco y Bahamonde à travers lequel surgissent les contradictions de son vieux pays au cours du siècle passé.
Les passions étant encore mal éteintes, il ne manquera pas de lecteurs pour pointer une réhabilitation derrière cette mise au point d'un Français de sensibilité espagnole. C'est que Franco s'est si bien prêté à la diabolisation que le moindre correctif à son action au cours de ses 37 années de règne apparaît comme une insupportable manifestation de révisionnisme. Dans cette traversée de l'époque franquiste, Castillo, républicain modéré gagné par le juancarlisme, a relu les bons auteurs (Bennassar, Beevor, Brenan, Nourry, Preston, Crozier, Vazquez Montalban), en s'autorisant parfois un souvenir personnel sur 1939 et les années 1950 telles qu'il les vécut là-bas.
Son style est porteur d'une morale, privilège de ceux qui traitent l'Histoire en écrivains. Il bouscule donc les idées reçues élevées au rang de mythes: le Franco comploteur, fossoyeur de la République et fasciste, auquel il oppose un Franco légaliste et loyaliste qui ne franchit le Rubicon qu'en dernière extrémité, un national-catholique typique du courant conservateur auquel l'anticommunisme tient lieu d'idéologie. Quant au franquisme, le jugement de Castillo ne se distingue pas de l'opinion partagée par nombre d'historiens: impitoyable les cinq premières années, puis sévère et vigilant pour finir. Il a des indulgences pour ce dictateur « au sourire faussement épanoui qui lui donnait un air de ravi de la crèche » ; mais comme son personnage ne fut jamais son héros, elles ne sont en rien coupables. Ce qui ne l'empêche pas de saluer l'incontestable courage du grand soldat des combats marocains à la tête
Car Franco est entièrement coulé dans son uniforme. « Un militaire chimiquement pur », risque même l'auteur. On découvre un homme de 1,67 mètre au tempo de rumination lente, prudent dans son approche des hommes et des événements, introverti et méticuleux, tout de sang-froid et de sens du détail, entièrement construit dès 1931, manichéen conquis par l'idée d'un choc des civilisations (christianisme contre bolchevisme), doué d'un grand sens de l'observation et obsédé par l'ordre, persuadé que l'âme espagnole s'est réfugiée dans l'armée et qu'il n'est de musique que militaire.
Castillo a composé ce passionnant récit en écrivain libre, ne se reconnaissant de dette qu'envers son propre roman familial et son Espagne intérieure. Car c'est un livre qui vient de très loin. Franco a commencé à s'écrire en Castillo ce jour de 1939 où il a fui l'Espagne avec sa mère. Il avait 6 ans. Ainsi un écrivain peut-il être rattrapé par un livre. Comme s'il ne pouvait s'y dérober."
PIERRE ASSOULINE
00:04 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (22) | |
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07/12/2008
BOB DYLAN : « Yesterday » (Lennon – McCartney) Bootleg « Almost went to see Elvis », 1970
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
The Reverend, estimé bassiste des défunts King Size et du sublime groupe Peter Night Soul Deliverance, que j'ai déjà évoqué en ces lieux, nous propose sa "Chanson du Jour". Profitez-en et have a good time...
BOB DYLAN : « Yesterday » (Lennon – McCartney), Bootleg : « Almost went to see Elvis », 1970
"Il y a plusieurs Bob Dylan, presque autant que d’albums dans sa discographie : le folkeux pur et dur, le dandy psychédélique, le chrétien converti, la rock star de stades…
Et puis aussi, souvent, le j’men foutiste total qui confine presque au dadaïste punkoïde.
C'est son versant « Big Lebowski », celui qui fait le bonheur du « Dude » des frères Coen, en lui fournissant de quoi remplir les K7 qu’il écoute à longueur de temps sur son antique walkman.
Mai 70, en rupture de Beatles, Harrison rend visite à Dylan, qui enregistre son nouvel album après le catastrophique « Self portrait »: cette collaboration sera fructueuse, notamment sur « If not for you », un des meilleurs morceaux de « New Morning », enjolivé par la slide du fab four. Mais le Zim ne s’arrête évidemment pas là, et ne trouve rien de mieux à faire que de reprendre « Yesterday », la composition emblématique de McCartney. Imaginez Sinatra chantant « Revolution », et vous aurez une petite idée de l’absurdité de l’entreprise. Ajoutez y de multiples pains, une basse et une guitare qui jouent rarement la même chose, une harmonie vocale sortie d’on ne sait où sur le dernier refrain, et une fin, euh, approximative…
Moment fort : à 2’05", sur la reprise du chant après le court solo, Bobby peine vraiment, et en met un sacré coup sur le « I don’t know... » .On a mal pour lui.
Selon les circonstances (mais aujourd’hui, il fait beau et c’est week-end), on peut en rire aux larmes, ou bien juste en pleurer…mais on peut aussi envier cette innocence, cette candeur, cette liberté absolue qui a été sa marque de fabrique depuis plus de 40 ans. Dylan se réinvente en permanence, et ceux qui l'entourent tentent de l'accompagner...
C'est le cas ici de l’angelo misterioso, qui devait bien regretter, à certains moments, de s’être embarqué dans une telle galère. Mais il y gagnera une belle compo de Dylan (If not for you, justement) qui se retrouvera sur son premier (triple) album solo, « All things must pass »."
Philippe "The Reverend" Nicole
16:00 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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06/12/2008
JIMI HENDRIX : « Angel » (Bootleg « Acoustic Jams »)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
The Reverend, estimé bassiste des défunts King Size et du sublime groupe Peter Night Soul Deliverance, que j'ai déjà évoqué en ces lieux, nous propose sa "Chanson du Jour". Profitez-en et have a good time...
JIMI HENDRIX : « Angel » (Bootleg « Acoustic Jams »)
"18 Septembre 1970 : Jimi Hendrix meurt, étouffé dans son vomi. Une fois qu’on a dit ça, et aussi qu’il brûlait sa guitare sur scène, qu’il jouait avec ses dents, et imitait parfaitement le bruit des bombes tombant sur le Vietnam dans sa version du « Star spangled banner » à Woodstock, on aura appris quoi ? Du petit garçon qui connut très peu sa mère et s’amusait à jouer de la guitare imaginaire sur un manche à balai, on saura quoi ? Du guitariste de session crevant la dalle à New-York, et choisissant d’acheter, plutôt qu’à bouffer, le deuxième album de Dylan (« The freewheelin Bob Dylan ») avec l’argent des courses, pour s’en excuser ensuite platement auprès de sa petite amie du moment, on dira quoi ? Du même guitariste, désormais vedette adulée, et n’osant pas abordé dans la rue celui dont il aura repris « Like a rolling stone » et magnifié « All along the watchtower », on comprendra quoi ? James Marshall Hendrix n’était pas seulement le bel étalon noir défoncé masturbant sa guitare lors de long solo interminables : c’était aussi un compositeur inspiré et un chanteur subtil, grand fan de Curtis Mayfield par exemple, et capable de réparties cinglantes valant bien celles du Dylan en état de grâce des années 65-66. A un journaliste lui demandant s’il n’en avait pas marre de ses gimmicks de scène, il répondit : « What gimmicks ? Napalm on Vietnam is a gimmick ! »…"
Philippe "The Reverend" Nicole
Jimi Hendrix, jeune, en compagnie de son père
15:00 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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05/12/2008
Rolling Stones : "Under My Thumb" à Altamont
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
The Reverend, estimé bassiste des défunts King Size et du sublime groupe Peter Night Soul Deliverance, que j'ai déjà évoqué en ces lieux, nous propose sa "Chanson du Jour". Enjoy...
Rolling Stones : "Under My Thumb" à Altamont
"A Altamont, ce soir là, c’est carrément glauque :
500 000 personnes carburant aux drogues diverses face à 300 « anges de l’enfer », chargés de la « sécurité ». Humour stonien.
Une fille surgit de la masse du public, complètement nue et défoncée, et arrive on ne sait comment sur la scène, hagarde.
Un Angel en plein bad trip est pris de secousses et de grimaces psychotiques à côté de Jagger qui s’évertue à continuer le show, en vain.
Le même Mick, faussement détaché, annonce sur l’intro de “Sympathy for the devil”, qu’il se passe toujours des trucs bizarres (funny things) lorsqu’ils démarrent ce morceau… à la fin, il est moins désinvolte, le futur Lord, et il lance des pathétiques “Who’s fighting and what for ? Why are we fighting ? We don’t want to fight !”.
C’est pendant la première tentative de « Under my thumb » qu’aura lieu le meurtre de Meredith Hunter par les Hells.
Les Stones s’arrêtent, discutent encore, et puis relancent la machine. Au ralenti.
Evidemment, ils jouent faux: retours de scènes insuffisants, orage dans l’air.
Evidemment ils ont peur: Jagger cherche à calmer les esprits, mais c’est raté, avec cette chanson machiste au possible (Under my thumb, is the girl who once had me down…), et sur les dernières notes, il chante : « Je prie pour que tout aille bien, je prie pour que tout aille bien… »
De l’arrogance initiale, il ne reste que de l’impuissance… les années soixante sont terminées."
Philippe "The Reverend" Nicole
07:00 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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03/12/2008
Thunderclap Newman : Something In The Air
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
The Reverend, estimé bassiste des défunts King Size et du sublime groupe Peter Night Soul Deliverance, que j'ai déjà évoqué en ces lieux, nous propose sa "Chanson du Jour". Profitez-en et have a good time...
Thunderclap Newman : Something In The Air
"En juin 1969, il y a « quelque chose d’ans l’air », car « The revolution’s here, and you know that it’s right », et puis, bien sur, « We got to get it together ». Ben voyons… Que reste t’il de nos amours ?, chantait l’autre sympathique ahuri. Pas grand-chose, serait-t-on tenté de dire, mais voilà une bonne chanson, et c’est déjà ça. Produite par Pete Townshend, ce qui ne gâte rien. Et chantée par le dénommé Speedy Keen, batteur de son état, qui se retrouvera à produire (très mal, selon Thunders) 7 ans plus tard le « L.A.M.F » des Heartbreakers. Passer d’une chanson pacifiste à « Like a motherfucker », c’est peut-être ça aussi, capter l’air du temps…"
Philippe "The Reverend" Nicole
07:04 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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01/12/2008
Keith Richards : Please Please Me (Beatles Cover)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
A compter de ce jour... The Reverend, estimé bassiste des défunts King Size et du sublime groupe Peter Night Soul Deliverance, que j'ai déjà évoqué en ces lieux, nous proposera sa "Chanson du Jour". Profitez-en et have a good time...
"C’est quand ça ? Fin 70 ou début 80, mais en tout cas, ça sent encore la poudre… Enregistré dans une chambre d’hôtel, probablement. Une version déprimante et effondré d’un morceau pourtant symbole de la joie de vivre des années soixante naissantes, le premier numéro 1 des Beatles, après des années de galère à Hambourg. Pas si décalé que ça, pourtant, le Keith : Lennon avait d’abord pensé à Roy Orbison en composant ce morceau, à une de ses mini "teenage-symphony" qui élèvent les romances à la hauteur de tragédies. Et c’est George Martin, qui, l’entendant jouer la première ébauche, l’incita fortement à accélérer le rythme, histoire que tout le monde tape du pied là-dessus, plutôt que d’aller se coller une balle.
Parce qu’en entendant le Keef croasser, pour le coup, on a vraiment envie d’ouvrir le gaz. On a aussi la tentation de l’aider, lorsqu’il bute péniblement sur les “Come on... come on...”.
Et puis arrive l’estocade, vers 1’50, juste avant le pont, le Glimmer twin s’arrête et dit : “ Et voilà le pont à la Beatles….mais je ne vais pas le faire”. Sur ce, un silence, et le bruit d’un verre ou d’une bouteille qu’il repose sur la table, et il l’enquille, ce bridge…
Et c’est beau comme une seringue, ou une bouteille vide."
Philippe "The Reverend" Nicole
22:38 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (3) | |
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22/11/2008
Freedom...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Trouvé chez "Thetrum Mundi" le texte qui suit...
"Mangez cinq fruits et légumes par jour.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
Respectez les limitations de vitesse.
Fumer provoque le cancer mortel du poumon.
Ne mangez ni gras ni sucré ni salé.
Dépistage du cancer du sein – plus de 50 ans, toutes concernées.
Arrêtez de fumer. Ne commencez pas.
Préservatif ou trithérapie ?
Buvez avec modération.
Faites du sport.
Devenez végétarien pour sauver la planète.
Ralentissez encore.
Tenez votre corps en forme. N’utilisez pas deux fois la même seringue.
Ralentissez le vieillissement de vos cellules.
Fumer provoque un vieillissement de la peau.
Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas.
Un jus de fruit chaque matin, c’est cinq années d’espérance de vie en plus.
Aider ses proches à partir dans la dignité, c’est difficile, mais maintenant c’est possible.
Libérez vous des soucis, vos obsèques sont assurées.
Préservez votre capital santé. Ne bronzez pas idiot : protégez-vous du soleil.
Fumer provoque l’impuissance.
Croquez la pomme en toute liberté avec l’Union Européenne.
Faire l’amour, c’est bien. En pensant au trou de la Sécu, c’est mieux. Sortez couverts. Ceci est un message de l’Assurance Maladie.
Vivez plus libre avec une meilleure prise en charge.
Si c’est viral, pas d’antibiotiques.
Dans une époque où la planète va manquer d’eau, la cellulite ne doit plus être une fatalité.
Les fibres favorisent votre transit intestinal.
Un Français sur trois souffre d’hémorroïdes. Elles pendent au nez des deux autres.
Ayez le geste qui sauve : mettez un préservatif.
Stress, cancer de la prostate, cancer colorectal, faites-vous dépister tôt.
Ne mangez ni gras ni sucré ni salé.
Faites recycler vos déchets grâce à la carte de donneur d’organes.
Pratiquer une activité physique adaptée à son âge, c’est conserver son capital santé.
Tenez votre corps en forme pour travailler jusqu’à 80 ans.
Viagra lutte pour le développement durable. Pas d’utilisation prolongée sans avis médical.
Drogue, tabac, alcool, sexe, travail : vous êtes addict, prenez contact avec nous.
Faire du sport après quarante ans nécessite un suivi médical.
Le tabac, l’alcool, la drogue, ça tue la vie.
Levez le pied, sauvez des vies.
Parce qu’un monde sans amour est impensable, la contraception, c’est important.
Ensemble, travaillons à une meilleure santé et gagnons quelques années d’espérance de vie.
Mourir en bonne santé, désormais, c’est possible.
Avortez en toute quiétude grâce au planning familial."
Ce qui m'a fait songer aussitôt à Radiohead...
"Fitter, happier, more productive,
comfortable,
not drinking too much,
regular exercise at the gym
(3 days a week),
getting on better with your associate employee contemporaries,
at ease,
eating well
(no more microwave dinners and saturated fats),
a patient better driver,
a safer car
(baby smiling in back seat),
sleeping well
(no bad dreams),
no paranoia,
careful to all animals
(never washing spiders down the plughole),
keep in contact with old friends
(enjoy a drink now and then),
will frequently check credit at
(moral) bank (hole in the wall),
favors for favors,
fond but not in love,
charity standing orders,
on Sundays ring road supermarket
(no killing moths or putting boiling water on the ants),
car wash
(also on Sundays),
no longer afraid of the dark or midday shadows
nothing so ridiculously teenage and desperate,
nothing so childish - at a better pace,
slower and more calculated,
no chance of escape,
now self-employed,
concerned (but powerless),
an empowered and informed member of society
(pragmatism not idealism),
will not cry in public,
less chance of illness,
tires that grip in the wet
(shot of baby strapped in back seat),
a good memory,
still cries at a good film,
still kisses with saliva,
no longer empty and frantic
like a cat
tied to a stick,
that's driven into
frozen winter shit
(the ability to laugh at weakness),
calm,
fitter,
healthier and more productive
a pig
in a cage
on antibiotics."
Et de fil en aiguille... j'ai songé à Daran...
"Il fait si bon dans la cuisine
J'adore l'odeur du pain grillé
Je m'amuse avec mes tartines
C'est plus gai
Mon chien fait le fou dans les fleurs
Le facteur apporte le courier
La maison respire le bonheur
Comme une publicité
Comme une publicité
Ma femme est extraordinaire
Mes enfants merveilleux
Mes amis francs et sincères
J'ai tout pour être heureux
J'ai tout pour être heureux
Il fait si bon dans ma voiture
Ma chemise est bien repassée
Rasé de près, ça me rassure
Comme une publicité
Je suis doué pour les affaires,
Mon sourire est bien accroché
Je considère ma secrétaire
Comme une publicité
Comme une publicité
Ma femme est extraordinaire
Mes enfants merveilleux
Mes amis francs et sincères
J'ai tout pour être heureux
Même le soleil est bleu
Demain sera comme hier
Comme une duplicité
Comme une duplicité
Et je fais semblant
Je fais semblant
D'y croire."
15:22 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (18) | |
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21/11/2008
George Steiner, entretien avec Elisabeth Lévy
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
"-- Vous avez souvent dit que seule une élite pouvait accéder à la grande culture. Elle est donc incompatible avec la démocratie ?
Je le crois, hélas. Spinoza a dit : ce qui est excellent doit être très difficile. La lecture d’une page de Descartes, de Kant ou de Bergson demande solitude, silence, concentration extrême, renoncement à soi. Tout cela n’est pas à la portée de tous. Jusqu’à maintenant, aucune formule de scolarité de masse n’a réussi à garantir la transmission des savoirs. Pour moi, qui suis un anarchiste platonicien, notre devoir est d’identifier ce qui dans un enfant peut et veut se réveiller et d’aplanir tous les obstacles financiers, sociaux qui peuvent l’en empêcher. Un grand système éducatif donne leur chance aux doués. Or nous ne savons que niveler. Oui, il y a un don et amoindrir ce don commet un blasphème - et j’emploie à dessein un vocabulaire religieux."
Voir l'entretien en entier sur le site du Causeur.
22:22 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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David Gilmour
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Reçu un message d'Eric James Guillemain, ancien compagnon d'infortune, chanteur au sein de Venice, dont j'ai tapissé les chansons de mes guitares sulfureuses et éthérées au temps de notre gloire locale d'un quart d'heure. Rigolade gigantesque et de peu d'importance malgré un service chevaleresque de 15 années. Il me dit, enthousiaste, ceci :
"Reçu ça par la poste.... Au paradis des âmes bien trempées :
David Gilmour, ici, est IMMENSE. L'intégrale de son dernier album solo en Live. Le reste c'est du pur Pink Floyd joué avec ferveur. A retenir la version mordante de "Time"...
P. S. : Un des derniers concerts de Rick Wright accompagné ici de sieur Phil Manzanera.
Et surtout qu'on ne vienne pas me dire que Gilmour cachetonne sur le nom des Pink Floyd.... Quand à ce stade d'une carrière on écrit encore des trucs pareils :"
Where We Start (Live Performance)
On An Island
Pour ma part, soudain, immense mélancolie, surtout durant le magnifique solo de guitare sur "On an Island"... Tout en finesse et émotion... et sans esbrouffe.
Réécoutez l'album "On an Island"...
Revisitez, ici, le classique, "Dark Side Of The Moon"...
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15/11/2008
Léo Ferré : Il n'y a plus Rien...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Sublime et fascinante dérive poétique...
Léo Ferré
IL N'Y A PLUS RIEN
Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.
Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle.
C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.
Les amants de la mer s'en vont en Bretagne ou à Tahiti...
C'est vraiment con, les amants.
IL n'y a plus rien
Camarade maudit, camarade misère...
Misère, c'était le nom de ma chienne qui n'avait que trois pattes.
L'autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu'elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture.
Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens.
Camarade tranquille, camarade prospère,
Quand tu rentreras chez toi
Pourquoi chez toi?
Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d'Alésia ou du Faubourg
Si tu trouves quelqu'un qui dort dans ton lit,
Si tu y trouves quelqu'un qui dort
Alors va-t-en, dans le matin clairet
Seul
Te marie pas
Si c'est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée
Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs...
Tu pourras lui dire: "T'as pas honte de t'assumer comme ça dans ta liquide sénescence.
Dis, t'as pas honte? Alors qu'il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs?
Espèce de conne!
Et barre-toi!
Divorce-la
Te marie pas!
Tu peux tout faire:
T'empaqueter dans le désordre, pour l'honneur, pour la conservation du titre...
Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir!
Il n'y a plus rien
Je suis un nègre blanc qui mange du cirage
Parce qu'il se fait chier à être blanc, ce nègre,
Il en a marre qu'on lui dise: " Sale blanc!"
A Marseille, la sardine qui bouche le Port
Était bourrée d'héroïne
Et les hommes-grenouilles n'en sont pas revenus...
Libérez les sardines
Et y'aura plus de mareyeurs!
Si tu savais ce que je sais
On te montrerait du doigt dans la rue
Alors il vaut mieux que tu ne saches rien
Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, Citoyen!
Tu as droit, Citoyen, au minimum décent
A la publicité des enzymes et du charme
Au trafic des dollars et aux traficants d'armes
Qui traînent les journaux dans la boue et le sang
Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend
Et si tu veux la prendre elle te fera du charme
Avec le vent au cul et des sextants d'alarme
Et la mer reviendra sans toi si tu es méchant
Les mots... toujours les mots, bien sûr!
Citoyens! Aux armes!
Aux pépées, Citoyens! A l'Amour, Citoyens!
Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos ainés!
Les préfectures sont des monuments en airain... un coup d'aile d'oiseau ne les entame même pas... C'est vous dire!
Nous ne sommes même plus des juifs allemands
Nous ne sommes plus rien
Il n'y a plus rien
Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes!
Des poitrines occupées
Des ventres vacants
Arrange-toi avec ça!
Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle sur les plages reconverties et démoustiquées
C'est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d'être reconnu par ses admirateurs
Dieu est une idole, aussi!
Sous les pavés il n'y a plus la plage
Il y a l'enfer et la Sécurité
Notre vraie vie n'est pas ailleurs, elle est ici
Nous sommes au monde, on nous l'a assez dit
N'en déplaise à la littérature
Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche
A l'encyclopédie, les mots!
Et nous partons avec nos cris!
Et voilà!
Il n'y a plus rien... plus, plus rien
Je suis un chien?
Perhaps!
Je suis un rat
Rien
Avec le coeur battant jusqu'à la dernière battue
Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens:
"Apprends donc à te coucher tout nu!
"Fous en l'air tes pantoufles!
"Renverse tes chaises!
"Mange debout!
"Assois-toi sur des tonnes d'inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe
Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors,
Sors
Marche
Crève
Baise
Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme
Lâche ces notions, si ce sont des notions
Rien ne vaut la peine de rien
Il n'y a plus rien... plus, plus rien
Invente des formules de nuit: CLN... C'est la nuit!
Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit
Tu peux crever... Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.
Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le catéchisme ombilical.
C'est vraiment dégueulasse
Ils te tairont, les gens.
Les gens taisent l'autre, toujours.
Regarde, à table, quand ils mangent...
Ils s'engouffrent dans l'innommé
Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel!
La ponctuation de l'absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage: on rote et on arrête le massacre.
Sur les pistes de l'inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l'organe, du repu.
Mes plus beaux souvenirs sont d'une autre planète
Où les bouchers vendaient de l'homme à la criée
Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches
Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes
Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes...
Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter
Alors, becquetons!
Côte à l'os pour deux personnes, tu connais?
Heureusement il y a le lit: un parking!
Tu viens, mon amour?
Et puis, c'est comme à la roulette: on mise, on mise...
Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même
D'ailleurs, c'est ce qu'on fait!
Je comprends les joueurs: ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre...
Et ils mettent, ils mettent...
Le drame, dans le couple, c'est qu'on est deux
Et qu'il n'y a qu'un trou dans la roulette...
Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir
Te marie pas
Ne vote pas
Sinon t'es coincé
Elle était belle comme la révolte
Nous l'avions dans les yeux,
Dans les bras dans nos futals
Elle s'appelait l'imagination
Elle dormait comme une morte, elle était comme morte
Elle sommeillait
On l'enterra de mémoire
Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit!
Transbahutez vos idées comme de la drogue... Tu risques rien à la frontière
Rien dans les mains
Rien dans les poches
Tout dans la tronche!
- Vous n'avez rien à déclarer?
- Non.
- Comment vous nommez-vous?
- Karl Marx.
- Allez, passez!
Nous partîmes... Nous étions une poignée...
Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets d'imagination dans le passé
Écoutez-les... Écoutez-les...
Ça rape comme le vin nouveau
Nous partîmes... Nous étions une poignée
Bientôt ça débordera sur les trottoirs
La parlote ça n'est pas un détonateur suffisant
Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa gueule...
Toutes des concierges!
Écoutez-les...
Il n'y a plus rien
Si les morts se levaient?
Hein?
Nous étions combien?
Ça ira!
La tristesse, toujours la tristesse...
Ils chantaient, ils chantaient...
Dans les rues...
Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan
Et ceux de Mexico
Bras dessus bras dessous
Bien accrochés au rêve
Ne vote pas
0 DC8 des Pélicans
Cigognes qui partent à l'heure
Labrador Lèvres des bisons
J'invente en bas des rennes bleus
En habit rouge du couchant
Je vais à l'Ouest de ma mémoire
Vers la Clarté vers la Clarté
Je m'éclaire la Nuit dans le noir de mes nerfs
Dans l'or de mes cheveux j'ai mis cent mille watts
Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande
J'imagine le téléphone dans une lande
Celle où nous nous voyons moi et moi
Dans cette brume obscène au crépuscule teint
Je ne suis qu'un voyant embarrassé de signes
Mes circuits déconnectent
Je ne suis qu'un binaire
Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte
Il est tôt Lève-toi Prends du vin pour la route
Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis
Roule Roule mon fils vers l'étoile idéale
Tu te rencontreras Tu te reconnaîtras
Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans
La mue ça ses fait à l'envers dans ce monde inventif
Tu reprendras ta voix de fille et chanteras Demain
Retourne tes yeux au-dedans de toi
Quand tu auras passé le mur du mur
Quand tu auras autrepassé ta vision
Alors tu verras rien
Il n'y a plus rien
Que les pères et les mères
Que ceux qui t'ont fait
Que ceux qui ont fait tous les autres
Que les "monsieur"
Que les "madame"
Que les "assis" dans les velours glacés, soumis, mollasses
Que ces horribles magasins bipèdes et roulants
Qui portent tout en devanture
Tous ceux-là à qui tu pourras dire:
Monsieur!
Madame!
Laissez donc ces gens-là tranquilles
Ces courbettes imaginées que vous leur inventez
Ces désespoirs soumis
Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner VOS sous,
Avec les poumons resserrés
Les mains grandies par l'outrage et les bonnes moeurs
Les yeux défaits par les veilles soucieuses...
Et vous comptez vos sous?
Pardon.... LEURS sous!
Ce qui vous déshonore
C'est la propreté administrative, écologique dont vous tirez orgueil
Dans vos salles de bains climatisées
Dans vos bidets déserts
En vos miroirs menteurs...
Vous faites mentir les miroirs
Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes
Cravatés
Envisonnés
Empapaoutés de morgue et d'ennui dans l'eau verte qui descend
des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre
A un point donné
A heure fixe
Pour vos narcissiques partouzes.
Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître
Tellement vous êtes beaux
Et vous comptez vos sous
En long
En large
En marge
De ces salaires que vous lâchez avec précision
Avec parcimonie
J'allais dire "en douce" comme ces aquilons avant-coureurs et qui racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur et nivellateur qui empêche toute identification...
Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l'anonymat.
Les révolutions? Parlons-en!
Je veux parler des révolutions qu'on peut encore montrer
Parce qu'elles vous servent,
Parce qu'elles vous ont toujours servis,
Ces révolutions de "l'histoire",
Parce que les "histoires" ça vous amuse, avant de vous intéresser,
Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu'il s'en prépare une autre.
Lorsque quelque chose d'inédit vous choque et vous gêne,
Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place
Dans un palace d'exilés, entouré du prestige des déracinés.
Les racines profondes de ce pays, c'est Vous, paraît-il,
Et quand on vous transbahute d'un "désordre de la rue", comme vous dites, à un "ordre nouveau" comme ils disent, vous vous faites greffer au retour et on vous salue.
Depuis deux cent ans, vous prenez des billets pour les révolutions.
Vous seriez même tentés d'y apporter votre petit panier,
Pour n'en pas perdre une miette, n'est-ce-pas?
Et les "vauriens" qui vous amusent, ces "vauriens" qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les "vôtres" dans un drapeau.
Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras!
La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis.
Vous avez le style du pouvoir
Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes
Comme si vous parliez à vos subordonnés,
De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu'on vous montre du doigt, dans les corridors de l'ennui, et qu'on se dise: "Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper"
Soyez tranquilles! Pour la reptation, vous êtes imbattables; seulement, vous ne vous la concédez que dans la métaphore...
Vous voulez bien vous allonger mais avec de l'allure,
Cette "allure" que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière,
Et quand on sait ce qu'a pu vous coûter de silences aigres,
De renvois mal aiguillés
De demi-sourires séchés comme des larmes,
Ce ruban malheureux et rouge comme la honte dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage,
Je me demande comment et pourquoi la Nature met
Tant d'entêtement,
Tant d'adresse
Et tant d'indifférence biologique
A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères,
Depuis les jupes de vos femmes matrimoniaires
Jusqu'aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire,
Dans votre grand monde,
A la coupe des bien-pensants.
Moi, je suis un bâtard.
Nous sommes tous des bâtards.
Ce qui nous sépare, aujourd'hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil
Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé.
Soyez tranquilles, Vous ne risquez Rien
Il n'y a plus rien
Et ce rien, on vous le laisse!
Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,
Nous, on peut pas.
Un jour, dans dix mille ans,
Quand vous ne serez plus là,
Nous aurons TOUT
Rien de vous
Tout de nous
Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,
Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,
Le sourire des bêtes enfin détraquées,
La priorité à Gauche, permettez!
Nous ne mourrons plus de rien
Nous vivrons de tout
Et les microbes de la connerie que nous n'aurez pas manqué de nous léguer, montant
De vos fumures
De vos livres engrangés dans vos silothèques
De vos documents publics
De vos règlements d'administration pénitentiaire
De vos décrets
De vos prières, même,
Tous ces microbes...
Soyez tranquilles,
Nous avons déjà des machines pour les révoquer
NOUS AURONS TOUT
Dans dix mille ans.
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13/11/2008
Mitch Mitchell - 1947-2008 - R. I. P.
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Tristesse... j'apprends, à l'instant, que Mitch Mitchell, batteur du grand Jimi Hendrix, est mort.
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Les Bobamanes
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
"Le drapeau rouge flotte sur la Maison-Blanche.
Depuis le 4 novembre au soir, heure américaine, of course, le monde entier exulte, la communauté internationale se réjouit, des foules font la « teuf », des journalistes tombent en pâmoison, des hommes politiques s'agenouillent devant le miracle, des « artistes » généreusement subventionnés se trouvent des vocations subites d'égéries illuminées par la grâce ou de chauffagistes pour dithyrambes, on voit même certains abrutis « conservateurs » européens se mettre de la partie, cotillons et confettis, en route vers un nouveau monde, en route vers The Change We Need, en route vers la destruction des États-Unis.
On peut comprendre le joyeux consensus qui saisit le reste de la planète : il était temps ! - la bureaucratie onuzie aura enfin eu raison de la dernière souveraineté impériale qui menaçait son projet de gouvernement socialiste supranational. Et le plus drôle, pour elle, c'est que cela est venu du coeur même de cette entité qu'il faut absolument détruire pour imposer aux hommes de cette planète l'eugénisme totalitaire et l'anéantissement des singularités politiques.
Dans les Territoires Occupés de Zéropa-Land, de l'extrême droite à l'extrême gauche, disons tout simplement de l'extrême-nul à l'extrême-rien, on constate le même engouement satisfait, il est probable que la défaite de McCain, « représentant de l'impérialisme et du colonialisme US », entraîne quelques accointances festives entre les intellectuels mononeuronaux du gauchisme altermondialiste et, par exemple, les « penseurs » lobotomisés de la Droite Socialiste, cet oxymore fondamental des nihilistes instruits. Peu importe, ils sont à leur place, tous ensemble, ils sont à leur place avec les représentants des « minorités ethniques» qui n'ont pas peur d'avouer qu'ils ont voté, ou l'auraient fait, pour Barack Hussein Obama parce qu'il deviendrait ainsi le première président noir des USA. Au delà du fait qu'on ne voit guère en quoi son taux de mélanine va l'aider en quoi que ce soit à résoudre les problèmes de la 1ere puissance du globe, on constatera avec délices que promouvoir un homme politique par la couleur de sa peau n'est absolument pas discriminatoire, ni le moins du monde « raciste ». Serait « raciste », évidemment, une déclaration, celle d'un écrivain éminemment réactionnaire par exemple, qui oserait affirmer que tel ou tel candidat à la présidence doit parvenir au poste suprême parce qu'il appartient à la race blanche. Cela fait longtemps que, vous l'avez compris, sous l'autorité des oulémas de l'Onu, ne sont racistes que les Blancs. Un Noir qui dit voter pour un Noir parce qu'il est Noir n'est pas raciste. C'est un homme qui résiste à l'oppression de General Motors et de Kellogs Corn Flakes.
Chez les Blancs qui auront suivi la pente savonneuse de cet « humanisme multiracial », un certain nombre ont su dépasser ces simples critères chromatiques, admettons qu'ils en sont à peu près à l'ABC de la Politique-pour-les-Nuls. Noir, c'est bien, ils en conviennent aisément, la culpabilité masochiste du bobo occidental n'est plus à prouver, c'est désormais sa condition ontologique de base. Mais mieux encore, ce « noir » est en fait un « rouge ». Il incarne la preuve vivante que les idéologies démocratiques camouflent toujours une version ou une autre du matérialisme collectiviste. Rien ne pouvait mieux les contenter.
Le IVè Reich internationaliste.
Alors ainsi le monde entier fait la « teuf », de San Francisco à Tombouctou, de Montréal à Garges-les-Gonesses, du Londonistan à l'Algérie, de la Seine-Saint-Denis à la Seine-Saint-Denis.
Il croit, ce monde peuplé d'esclaves, que Barack Hussein Obama va pouvoir agir comme il le pense et comme il l'a promis au peuple américain. C'est le problème des petits gauchistes libéraux éduqués à Harvard. Ils connaissent encore quelques éléments de rhétorique - certes il aurait pu devenir un avocat hors pair - sauf qu'on ne forme pas les politiciens du 21e siècle avec des codes civils et des procédures pénales, mais avec Machiavel, Hobbes, Carl Schmitt et Clausewitz. La politique, c'est à dire le RÉEL, autant dire la GUERRE mondiale en cours, qui est une guerre globale, actualisée sur tous les champs de l'activité humaine, oui, cette guerre comme unique forme pensable du monde va très vite se rappeler à son bon souvenir.
Première ironie du sort : c'est grâce à la crise économique qui sévit depuis un an que le gauchiste sauce californienne a pu l'emporter. C'est à cet instant, peut-être, que les réjouissances vont s'arrêter, à tout le moins baisser d'un ton, pour laisser place à une sourde anxiété. Les crises financières, qui ne cesseront de s'amplifier, ou de rebondir, auxquelles s'adjoindront les crises énergétiques et alimentaires, sans parler des conflits géopolitiques, c'est à lui qu'il reviendra de les gérer, et il sera irrésistiblement conduit à appliquer les mêmes méthodes aux mêmes problèmes, c'est à dire celles qui marchent, y compris au prix du sacrifice. Les fêtards bobamanes se mettront alors probablement à rire jaune, quant à moi, c'est le moment où je déboucherai enfin ce Pomerol qui attend une telle occasion depuis des années.
En faisant tout pour détruire les États-Unis, la communauté internationale, en pleine promotion de son idéologie humaniste mortifère, ne s'est pas encore rendue compte qu'elle était en train de se détruire elle-même. Ce sera sans doute un effet inattendu, et fort plaisant, de la Très Sainte Réversibilité.Il n'y aura plus de ces connards de soldats américains pour aller jouer le rôle de tampon sanitaire entre les enturbannés sectaires ou les fanatiques génocidaires. Vous verrez qu'au bout d'un moment, dans les 4 ans de son mandat, les loges maçonniques onuzies, quelles qu'elles soient, viendront demander au gouvernement d'Obama d'intervenir pour stopper telle ou telle extermination de masse, de toute urgence, ici ou là, la France et le Lichtenstein n'étant pas vraiment disponibles. Barack Hussein Obama aura alors le choix : déplaire à l'ONU et aux défenseurs des Tibétains, incapables de tenir un lance-pierre, ou trahir les promesses faites à son électorat.
Et la même chose se répétera sur tous les segments stratégiques de cette élection : crise financière générale, économie en récession, problèmes énergétiques, dislocation sociale internationale (migrations de masse incontrôlées, piraterie maritime généralisée, microterrorisme).
La baudruche Obama est portée par cette « dissociété » de post-soixantuitards qui ne veulent pas voir dérangée leur vision du monde, telle qu'ils l'ont reçue lors d'un trip à l'acide à Big Sur, ou durant un spectacle au Festival d'Avignon.Pour ces masses de collabos du régime onuzi qui s'installe sur le globe et dans les têtes, sans les États-Unis, le monde va enfin reprendre sa route tranquille-pépère, encore plus de droits aux droits, comme aurait dit Philippe Muray, plus de droits à la fête, plus de droits au confort, plus de droits pour moi-je.Mais au risque de déplaire - je plaisante - il est intéressant de noter qu'un des rares pays à ne pas avoir succomber à la Bobamania est précisément le contre-pôle historique des USA : la RUSSIE.Et il est plus intéressant encore de noter que cela survient alors que les tensions entre ce pays et ses voisins les plus directs, comme l'Ukraine, ne cessent de s'intensifier. Ah la belle guerre européenne que Barack Hussein Obama va se taper dans les mois, au mieux dans les courtes années qui viennent.Les Russes étaient opposés à Bush, et à McCain, sur le terrain encore rationnel des débris de la guerre froide. Mais les Russes se sont toujours mieux entendus avec les Républicains qu'avec les Démocrates. Au delà de la confrontation idéologique, et désormais purement géostratégique, ce sont deux conceptions impériales de la souveraineté politique qui se respectent l'une l'autre.
Même les communistes les plus endurcis qui subsistent encore n'éprouvent que mépris pour les adolescents attardés du démocratisme post-soixantuitard, ces avortons du « gauchisme, maladie infantile du communisme », comme le disait Lénine, nourris aux « films » de Michael Moore et aux « livres » de Noam Chomsky, et qui ont formé le creuset multigroupusculaire d'où est issu Barack Hussein Obama.
La chute du communisme aura été l'occasion historique ratée entre toutes. Plutôt que de vouloir implanter des sites de missiles en Pologne ou en Tchéquie sans aucune contrepartie, de faire entrer ses anciens pays satellites dans l'OTAN, structure militaire née de la lutte contre l'idéologie soviétique, plutôt que de pousser la Georgie dans un conflit qu'elle ne pouvait gagner, l'Occident du tournant du siècle aurait pu constituer une nouvelle organisation militaire transocéanique dans laquelle la Russie aurait disposé, enfin, de toute la place qu'elle mérite.
D'une simple alliance « atlantique », on serait passé à une organisation boréale et même pan-hémisphérique (Australasie) où la domination s'exercerait sans partage sur tous les océans et les espaces aériens stratégiques du monde. Cette transmutation était non seulement nécessaire, mais elle était possible. Il aurait simplement suffi que les « Européens » aient encore la moindre ébauche de sens historique, en se plaçant au centre de cette nouvelle triple alliance. Mais il est clair que ces « Européens », et leur Commission omnipotente, sont bien trop petits pour l'Europe.
D'autre part, il faut savoir que dans ce registre, ce sont les Démocrates américains, et en particulier leur aile gauche, celle d'où provient précisément Obama, qui se sont le plus arqués contre tout projet de transformation stratégique de l'Alliance : Poutine et son « nationalisme » Grand-Russe, son attachement viscéral au concept de souveraineté politique, ses méthodes viriles pour régler le problème tchétchène, son mépris de l'ONU, rien de tout cela ne pouvait correspondre aux « valeurs » des gauchistes surfeurs et des hédonistes philosophes de boudoir qui ne veulent de l'OTAN que pour « maintenir la paix » au service de la bureaucratie onuzie. À l'heure où j'écris ces lignes Barack Hussein Obama fait déjà preuve de son « réalisme » : il milite désormais pour l'abandon du bouclier anti-missile, la pression de l'ours russe aura eu rapidement raison de son « patriotisme » de tinettes et de sa carrure d'athlète.En conséquence de quoi, la Russie post-communiste n'a d'autre choix, désormais, avec l'élection du « Noir-Rouge » de l'Illinois, que de reconfigurer d'elle-même, et pour elle-même, les grandes alliances géopolitiques. Les Occidentaux socialistes vont vite comprendre de quoi il s'agit : une union turco-slave sous l'égide de la Russie viendra disloquer l'Organisation Atlantique et déstabilisera profondément toute cette « Europe médittérranéenne » que les dhimmis de Bruxelles promeuvent à grand renfort de propagande antiraciste.Rien que pour cela, moi zossi, j'aurais voté pour le gauchiste de l'Illinois.
Big Money versus Great America.
Un constat préliminaire doit être établi : non seulement Obama a trahi la parole donnée deux années durant aux membres de son propre parti, concernant le mode de financement de sa campagne, mais il a délibérément induit McCain en erreur, s'offrant ainsi le luxe d'avoir en sa possession des fonds privés qui équivalaient à dix fois la somme dont le candidat Républicain disposait par l'entremise du système fédéral, sévèrement plafonné grâce aux lois que Mc Cain avait justement fait voter il y a quelques années. Le jour même de l'élection, il restait à Barack Hussein Obama plus de six cent millions de dollars en caisse, dont il n'avait su trouver comment les dépenser !
L'évidence s'impose d'elle-même : quel que soit le point de vue adopté, le Démocrate gauchiste n'est pas seulement le premier candidat ouvertement « racial » de l'histoire américaine, il est surtout le candidat du Gros Pognon, celui des milliardaires californiens, de Seattle, du Massachusetts ou de Floride.Un tel sens du fair-play restera je pense dans l'histoire, qu'Obama le veuille ou non, il aura commencé sa présidence sur une trahison, et un mensonge de petit joueur. De la part d'un gauchiste libéral, c'est bien le moins qu'on pouvait attendre.
Mais si l'on observe attentivement la configuration des deux électorats en lice on constate un certain nombre de faits troublants, et tout à fait enthousiasmants :- Si l'on excepte le secteur des Grands Lacs, traditionnellement ouvrier, doté d'une forte population afro-américaine, et démocrate, les États qui ont donné leur collège électoral à Obama sont les États les plus riches et les plus post-urbanisés des USA. Californie, Oregon, Washington State, Nevada, nord-est libéral, voici comme par hasard le territoire des fortunes siliconées, du silicium fortuné, des villes-casinos, des « banlieues » de la classe moyenne supérieure, des grandes écoles, des cabinets d'avocats, de l'industrie de la communication, du design, de la mode, et du « commerce équitable ». Et la Floride des baby boomers retraités-millionnaires a parfaitement choisi son camp, cette fois ci, et sans le moindre doute possible.- Si l'on analyse les résultats États par États on constate que dans bien des cas Mc Cain a vaincu avec des écarts plus importants que ceux des joutes gagnées par son rival. La bataille a donc été nettement plus serrée que ce que les experts sous hypnose sont tout juste parvenus à ânonner.- Sur le plan des « votes populaires », McCain ne se tient pas très loin d'Obama, (une marge correspondant à un peu plus de 7 millions d'électeurs, sur 152 millions, soit environ 5 %), en termes clairs : Obama a été élu sur la base d'un schisme fondamental, deux Amériques inconciliables et qui ne sont pas prêtes d'être réconciliées :
D'une part, l'Amérique qui entend se soumettre aux ordres de la « communauté internationale », perdre sa singularité historique, brader sa souveraineté politique pour l'oligarchie des Commissaires du Peuple Humain, ni élus, ni mandatés par personne, cooptés, placés, missionnés pour enrégimenter les nations dans leur « Global Ethics » néo-totalitaire , l'Amérique de Bobama et de ses fidèles.En face, l'Amérique des Founding Fathers, et même de ses origines indo-européennes plus lointaines encore, cette monarchie constitutionnelle dont la Constitution est le Monarque, cette superpuissance politique, scientifique, militaire et religieuse qui succède, à l'échelle orbitale, au Saint Empire Romain Germanique, l'Amérique second Israël, l'Amérique qui envoie des hommes sur la Lune et ruine dans le même temps le système soviétique, l'Amérique qui ose punir de mort les tueurs d'enfants et les terroristes génocidaires, l'Amérique qui fait peur aux bobos du Grand Club Med internationaliste, l'Amérique qui, lorsqu'elle se réveillera pour de bon, fera regretter le XXe siècle à tous les gauchonazis du monde entier, qui se sont unis. Pour leur malheur.
Vers une nouvelle Guerre de Sécession Américaine.
La faille qui divise aujourd'hui l'Amérique en deux camps totalement opposés ne peut en aucun cas être résorbée. Car elle agit à double sens : elle s'exporte dans le monde entier, et elle importe en elle tous les autres conflits idéologiques, religieux, ethniques, en activité ailleurs.Obama va certes entrer dans l'histoire. Je conseille à tous les jean-françois-kahn du pigisme professionnel de relire au plus vite De la Démocratie en Amérique de Tocqueville. S'ils possèdent encore quelques circonvolutions corticales en état de marche, ils se rendront compte que la comparaison n'est pas à faire sur le plan du problème racial, les années 1830/40 n'ont pas grand chose à voir avec l'époque où nous vivons, en dépit des délires comiques de la propagande afrocentriste, mais que, en revanche, les analogies pointent toutes vers le caractère insolvable du problème, par la ligne destinale, et tragique, qui devait conduire les États-Unis à la guerre civile. Cette ligne qui, aujourd'hui, les aimante irrésistiblement vers cette épreuve seule capable de les réunir pour de bon. Cette ligne qui, à la différence de celle des années 1860, aura des répercussions terribles sur l'ensemble du monde.
Il faudrait que les petits Français, et autres Zéropéens, qui s'agitent comme de pathétiques bourgeoises hystériques pour une élection qui n'est pas la leur, s'attendent au pire, le retour de flammes ne sera rien moins que la destruction de toutes leurs sociétés merdiques. Ce qui subsistera de l'Armageddon qui naîtra en Amérique, personne ne le sait, mais ça ne pourra jamais être pire que ce simulacre dans lequel l'onuzisme international veut à tout prix nous faire vivre.Ainsi le schisme intra-américain produira-t-il aussitôt l'implosion générale du reste du monde, mais cette implosion viendra en retour détoner sur les lignes de fracture en cours à l'intérieur des États Divisés d'Amérique. Ce feed-back historique est le visage du futur, disons même du présent proche, il est le visage de notre siècle. Cette guerre civile mondiale ne se cristallisera pas sur une seule problématique, comme la Guerre de Sécession nationale du 19e siècle. Au contraire, c'est dans la plus joyeuse diversité multiculturelle que les massacres et les coups d'États, les rebellions et les génocides vont se suivre, mieux : se superposer et s'influencer les uns les autres.Le Grand Mix Planétaire est prêt, il va falloir trouver un DJ à la hauteur.
Bien sûr, la variable « raciale » fera partie de l'équation, puisqu'elle s'est trouvée au centre de cette élection fatidique. Mais on pourra constater avec quelle facilité elle peut être introduite dans des computations sociales de plus en plus complexes, où l'ethnicité, l'idéologie, la religion, les modes de vie, les degrés d'urbanisation, les conceptions politiques, éthiques et économiques, voire esthétiques seront mises à contribution, au service de la mort.Cette mort par laquelle seule toute renaissance est envisageable.Si l'on observe la carte issue de cette élection on constate un fait patent : Depuis l'an 2000, et même avant, le schisme intra-américain passe aussi par une « ligne de front » territoriale : les États républicains, soit le « Heartland » des USA, contre les littoraux néo-bourgeois du Parti Démocrate. Cette ligne de front géographique ne doit cependant pas faire illusion, la fissure traversera évidemment tous les territoires constitutifs des USA et elle produira, par son emboîtement avec l'ensemble des autres forces implosives, une véritable atomisation socio-politique où milices civiles et factions gouvernementales ennemies s'entretueront, avec toute la pyrotechnie dont sont capables les arsenaux modernes.
Pour une guerre civile mondiale.
Cette guerre civile globale, dont l'épicentre américain disloquera toutes les sociétés « unies » sous la houlette de l'ONU, passera par toutes les failles fondamentales qui sont nées avec les États Unis eux-mêmes. Par exemple, la méfiance de ces « États » unis, et de nombreux pouvoirs locaux, envers le gouvernement fédéral. Sans parler de la réciproque. Les divisions ethnico-religieuses au sein des forces de police, tout comme l'infiltration planifiée des agences de sécurité ne sont pas à négliger non plus dans ce type de situation. La guerre de front bipolaire du 19e et même du 20e siècle, est un très joli artefact de musée. La guerre sera présente partout, à toutes les échelles, sur tous les territoires, en des centaines et des centaines de factions opposées, en des milliers et des milliers de micro-guerres et de méga-massacres plus ou moins assemblés les uns aux autres. Il est fort possible, lorsque surviendra l'occurrence de cette guerre de 3e type, que nous entendions résonner à nos oreilles les rires gras de quelques NegrOnazis de service, marionnettes dieudonnesques ou tribukakistes, voire celui, non moins dégoulinants de crasse servile, des kapos appartenant aux sectes juives anti-israéliennes.Ils s'interrompront aussi vite qu'ils seront apparus, lorsque l'Europe « Unie » se verra face à une catastrophe nettement plus terminale que celle que traversera l'Amérique du Nord. Lorsque la mort, sans renaissance aucune, sera alors à leurs trousses.
L'Union européenne présente un mérite incomparable : plus elle se fait, plus elle se défait. Après avoir laissé se dérouler sans réagir d'un iota la guerre yougoslave, donnant un blanc-seing aux troupiers communistes de Milosevic, elle n'a rien trouvé de mieux à faire, une fois la Serbie sortie du sous-développement socialiste, que de lui arracher un morceau entier de son territoire national, au mépris de toutes les lois de l'Organisation du Néant Universel elle-même ! À ce rythme, il y aura constamment une dizaine de « nouvelles nations » en attente d'entrer dans ce machin déjà submergé par les flux migratoires incontrôlés en provenance d'Afrique et du Moyen-Orient.La désintégration de cette pseudo-Europe sera bien plus explosive, du coup, que la dislocation civile nord-américaine, car les États-Unis (et le Canada) sont des entités politiques qui existent depuis des siècles, alors que l'Europe Unie n'est jamais qu'un paquet de dossiers qui tournent dans les mains des Commissaires de Bruxelles depuis le Traité de Maastricht.
Alors cette fois, nul doute pour que la Russie anticommuniste sache en profiter, une bonne fois pour toutes, afin d'unifier ce continent, par le fer et par le feu, tel qu'il le mérite. Le contre-pôle russe unifiera l'Europe, contre son gré, et c'est une perspective des plus réjouissantes. Ce que le communisme, évidemment, ne pouvait parvenir à accomplir, le nationalisme chrétien grand-russe en sera sans doute capable.Dans le même temps, après avoir été anéanties par la destruction de leur pire ennemi, les Nations Désunies n'auront d'autre choix que de faire allégeance à la nouvelle trinité américano-euro-russe - et son extension australe, Amérique latine, Australasie - dont la naissance tient en deux conditions nécessitant d'être réunies : la re-Constitution politique des États-Unis ne pourra parvenir à l'existence sans s'intégrer à ce condominium qui effrayait tant de Gaulle, alors qu'il n'était encore qu'un embryon dans le placenta de l'Histoire. De façon identique, la Russie ne pourra unifier l'Eurasie sans prendre parti dans la guerre entre les USA et l'ONU, c'est à dire entre un potentiel rival souverain, mais plus probablement un allié dominateur, et le programme d'annihilation de toutes les souverainetés, rivales ou non, dominatrices ou pas.
Ainsi, il se pourrait bien que, de deux manières fort différentes, pour ne pas dire inverses, mais telles deux images placées face à face, ce soit bien la Russie et les USA qui tiennent à jamais les destinées du monde entier entre leurs mains. Et jamais, probablement, leurs superpuissances respectives ne seront aussi souveraines que lorsque ces deux nations seront complètement isolées du reste du globe, et de son IVe Reich internationaliste, lorsqu'elles subsisteront comme dernières représentantes de la liberté ET du pouvoir politique qui vont de pair.
Je ne saurais dire pourquoi, mais je pressens que le monde va de moins en moins rigoler dans les années qui viennent."
Maurice G. Dantec
Le 10 novembre deux mille huit.
19:34 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (18) | |
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12/11/2008
"ISLÂÂÂM !"... à vos souhaits !
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Les chiens remuent la queue et grognent d'aise d'être à ce point civilisés. Je me suis encore fait traiter de fasciste sur un forum pour avoir voulu nuancer les propos d'un rabougri du cerveau qui voit, de toute façon, et quoi que l'on dise, des fascistes partout. Je me demande souvent quelle enfance ces pauvres individus ont eu pour être à ce point fermés et crispés de la rondelle, eux qui se disent systématiquement "ouverts", "tolérants", "compréhensifs", et caetera... leur papa les a enculé ? Ils se sont fait battre à la maison ? Peut-être étaient-ils des têtes à claques à l'école ?
Sur un autre forum, après avoir versé quelques éléments à un débat qui se voulait, au départ, bon enfant, je me suis retrouvé cerné par la bêtise d'une foule toute décidée à en découdre avec le réac' de service. C'est la routine. La Routine de la meute qui se sent forte, groupée dans sa crasse et sa sueur, la plèbe carnassière et sans talent qui ne sait que faire du bruit, aboyer et se jeter à l'unisson sur qui ne convient pas à l'humeur de son grand Chenil. L'un entraînant l'autre par-delà soi-même, c'est sûr, c'est évident. L'intelligence brille sur chaque ligne que c'est un plaisir de tomber sur l'image affligeante des larves écrites ou copiées et collées qu'ils prennent pour du verbe avec de l'esprit et de l'humour. La masse qui est à deux doigts de lever le bras si un des leurs l'y invitait, même de façon masquée. Comme il est doux, comme il est bon, de recevoir des leçons de morale ou des leçons de tempérance et de tolérance de tels "puants la mort", abjectes, vulgaires et se tenant chauds comme des teignes. Sous ces images que je vous lance, et chez les auteurs qui en ont, il est implicitement admis que les penseurs qui s'intéressent en priorité à l'Être sont loin au-dessus des nains de la place publique qui ne savent que discutailler, rire et se rouler dans leur fange avec une délectation digne d'un Jacquouille la Fripouille... Vous avez vu ? Je connais mes classiques.
Mais le summum, encore une fois, c'est d'avoir été traité de "raciste" pour avoir déconstruit l'Islam, le temps d'une note "inacceptable". Typique.
D'ailleurs à ce propos, après avoir choppé l'information chez Didier Goux, et parcouru le net en quête de quelques informations sur le sujet, je peux en effet préciser que le moratoire qu'exige avec tant d'humanisme Tariq Ramadan, ce n'est pas demain la veille qu'il va être appliqué. En Somalie, que Renaud le blaireau voulait à tout prix sauver il y a 20 ans en nous tirant la larme de l'oeil, une jeune fille de 13 ans a été lapidée à la fin du mois d'octobre dernier. Son crime ? Avoir été violée par 3 hommes et avoir osé le dire. Sur cette lapidation, c'est le silence radio total. Tout le monde, en effet, n'avait d'yeux que pour le beau Obama et sa campagne électorale qui pulsait grave.
Une petite note sur causeur.fr a signalé l'événement morbide. Le gouvernement français, garant des Lumières et des "Drouâ-de-l'hôôômme", a ouvertement condamné l'acte ignoble. Au moins ça rassure un gouvernement avec autant de courage. l'UNICEF est scandalisé. Et certains communistes aussi.
Sinon, tout va pour le mieux. Le racisme ne passera pas. Car tenez-le vous pour dit : l'Islâââm ("à vos souhaits !") est une religion d'amour, de tolérance et de paix. J'en suis convaincu. Et vous aussi, bien-sûr...
Une vidéo iranienne insoutenable, en fichier WMV, juste histoire de rassurer les humanistes qui défendent l'indéfendable.
17:04 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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11/11/2008
Jour des défunts... au Kosovo
07:00 Publié dans Serbie... Ô ma Serbie... | Lien permanent | Commentaires (1) | |
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10/11/2008
"Das Lied der Deutschen" par Nico
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
"Das Lied der Deutschen" ou "Deutschlandlied" par Nico qui, provocatrice, chante les 3 couplets au lieu de se contenter du troisième qui, depuis la seconde guerre mondiale, est le seul officiel, les deux premiers ayant été interdits abolis.
"Deutschland, Deutschland über alles,
über alles in der Welt,
wenn es stets zu Schutz und Trutze
brüderlich zusammenhält.
Von der Maas bis an die Memel,
von der Etsch bis an den Belt,
Deutschland, Deutschland über alles,
über alles in der Welt !
Deutsche Frauen, deutsche Treue,
deutscher Wein und deutscher Sang
sollen in der Welt behalten
ihren alten schönen Klang,
uns zu edler Tat begeistern
unser ganzes Leben lang.
Deutsche Frauen, deutsche Treue,
deutscher Wein und deutscher Sang !
Einigkeit und Recht und Freiheit
für das deutsche Vaterland !
Danach lasst uns alle streben
brüderlich mit Herz und Hand !
Einigkeit und Recht und Freiheit
sind des Glückes Unterpfand;
blühe im Glanze dieses Glückes,
blühe, deutsches Vaterland."
Traduction :
"Allemagne, Allemagne au-dessus tout,
au-dessus de tout dans le monde,
quand sans cesse, pour sa protection et sa défense,
fraternellement elle est unie.
De la Meuse jusqu'au Niémen,
de l'Adige jusqu'au Petit Belt,
Allemagne, Allemagne au-dessus tout,
au-dessus tout au monde !
Les femmes allemandes, la fidélité allemande,
le vin allemand et le chant allemand
doivent dans le monde conserver
leur belle et ancienne sonorité,
nous enthousiasmer pour des actes nobles,
toute notre vie durant.
Femmes allemandes, fidélité allemande,
vin allemand et chant allemand !
Unité, droit et liberté
pour la patrie allemande !
Tendons tous vers cela
fraternellement, avec le cœur et la main !
Unité, droit et liberté
sont le gage du bonheur ;
Prospère dans l'éclat de ce bonheur,
Prospère, patrie allemande. (bis)"
05:00 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (8) | |
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09/11/2008
Saxon : Crusader
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Saxon, groupe britannique et fier de l'être.
"Crusader
(Who dares battle the Saracen)
Crusader, crusader, please take me with you
The battle lies far to the east
Crusader, crusader, don't leave me alone
I want to ride out on your quest
I'm waiting, I'm waiting, to stand by your side
To fight with you over the sea
They're calling, they're calling, I have to be there
The holy land has to be free
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm
We're marching, we're marching, to a land far from home
No one can say who'll return
For Christendom's sake, we'll take our revenge
On the pagans from out of the east
We Christians are coming, with swords held on high
United by faith and the cause
The Saracen heathen will soon taste our steel
Our standards will rise 'cross the land
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm
To battle, to battle, the Saracen hordes
We follow the warrior king
Onward, ride onward, into the fight
We carry the sign of the cross
Warlords of England, Knights of the Realm
Spilling their blood in the sand
Crusader, crusader, the legend is born
The future will honour your deeds
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
With all your might
Crusader, the Lord of the Realm
(Come Crusader let battle commence)
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Crusader, the Lord of the Realm
Fight the good fight
Believe what is right
Crusader, the Lord of the Realm
Crusader, the Lord of the Realm"
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08/11/2008
Surfaholics
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Qu'on se le dise... l'Autriche n'a pas seulement accouché d'Adolf Hitler... prenez-en d'la graine.
05:00 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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