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30/09/2008

Vicky de Sainte Hermine

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=



A la toute fin des années 80 j'ai eu l'occasion de croiser deux ou trois fois le chemin de Vicky de Sainte Hermine dans le quartier Latin, où il tenait des stands improvisés pour parler Monarchie et... Rock and Roll. Le verbe fleuri et l'attitude rebelle, Vicky était émouvant en même temps que radical. J'ai retrouvé vraiment par hasard, en fouinant sur Dailymotion, cette émission de "Ciel mon mardi", animé par Dechavanne, consacrée aux Royalistes. Les Royalistes qui s'y expriment sont lourdingues, Jean-Edern Hallier fait son numéro de clown habituel, mais Vicky de Sainte Hermine, présent sur le plateau, sort du lot et dit avec son air de Schtroumphf des bas-fonds des choses essentielles. Certes, probablement suis-je trop poète, moi aussi, pour concevoir les problèmes politiques avec le sérieux qu'ils exigent de notre part pour être assumés, mais Vicky me transporte tout en me faisant rire... les autres me font soupirer ou bailler.

Sur la première vidéo l'intervention de Vicky de Sainte Hermine est vers les 8min45, sur la deuxième vers les 5 minutes. Mais prenez le temps de regarder de bout en bout, lorsque Vicky arrive, un vent de fraîcheur surgit sur le plateau.




Après avoir retrouvé cette émission que j'avais vue à l'époque, j'ai trouvé par Google le site de Vicky... sur lequel y'a pas grand chose... mais j'suis content de voir qu'il est toujours aussi fou. Voilà.


Charles Mérovée de Sainte-Hermine, dit Vicky, en compagnie de Lemmy du groupe Motörhead

Les postulats de Vicky...

"A BAS LA REAC-PUBLIQUE !

"Passablement conformiste et pronfondement réactionnaire, l'opinion public est une putain stupide que les flatteur poussent à son tombeau."(le Lion de Belleville)

Face à un gouvernement de pédés, à une opposition de taffiotes, à un centrisme de tarlouzes et à un double extrémisme de travelos ; 
Où sont les Hommes !?, les Bandits d' Honneur, les Brigands Gentilhommes et autres Voyous Magnifiques que la Noble Voluptée d'un plaisir chevalresque conduisait tout naturellement à mourir pour l'amour des Dames et de la Liberté.

Aussi, face à la lachetée normopathique des bons citoyens et des bons parroissiens qui portés par un vulgaire réalisme de ménagère acariatre et de chaisières préfectorales, ont toujours collaboré au pire, c'est parmis nos frères marginaux, nomades et exilés que surgira la nouvelle résistance et non point en ce peuple de majorettes tricolores qui à force d'avoir des papiers à perdu la Parole.

C'est pour cela que j'appelle dès à présent tous les véritables révolutionnaires qui n'ont été encore nationaux-socialisés par l'uniforme civique à s'élever à la Sensorielle Altitude d'un Machisme Critique Epique et Romanesque afin que nous puissions cul-butter allégrement les guestapettes républicaines de sécurité.


Seule la noblesse des poêtes est aristocratique ! 

Seule la Beauté Spirituelle est révolutionnaire !

CHRIST is a BAD BOY!

Les Chevaliers du Lys Rouge
Organe Résistant des Galants Flibustiers"



Et aussi...

"Vous êtes assez bien éduqués selon les normes de l'ordre physique,de la sécurité et de l'argent certes ! Mais devant le règne de l'harmonie spirituelle, de la sérénité et de la Lumière,vous ne serez toujours que des gueux !

Alors, soyez plus humbles devant mes frères marginaux nomades et exilés qui en réalité ne tournent mal que lorsque sous la pression de votre matérialisme beauf et de votre société occidentaliste qui tue qui polue et qui rend con, ils se mettent à vous ressembler.

Charles Mérovée de Sainte-Hermine,
Lignée Davidique et saccerdotale du Christ."


Cliquez sur les images...





Sacré Vicky...

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29/09/2008

RATP : Religion d'Amour, de Tolérance et de Paix...

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

 

Mais que faut-il aux habitants de ce pays... de ce continent... pour ouvrir enfin les yeux ?

 

 

La purge que ça appelle... ni plus ni moins...

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28/09/2008

De là d'où je souris...

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=



Je suis effroyablement fatigué ces jours derniers. Comme un marin de retour à la terre ferme. Au sortir d’une période de lectures intenses, les livres refermés, l’errance maritime se poursuit sans les mots, dans le creuset de ma chair, par intuitions multiples plantées là et qui font leur chemin. J’ai le sentiment violent que ma vie entière est un code impénétrable, le monde de même et l’histoire humaine, n’en parlons pas, un texte crypté qui m’échappe, tissant une trame dirigée vers l’abîme. La tête tellement pleine que vide. Le cœur enflé de douleur. La bouche sèche et close. Ce monde post-moderne où la fête perpétuelle a trouvé une fondation digne de la gangrène qu’elle veut propager, en vérité enivré de lassitude, alourdit de néant, masque sa médiocrité derrière l’agitation perpétuelle qu’il met en scène quotidiennement.



Il faut une sacrée patience pour traverser Sodome et Gomorrhe chaque jour sans prendre la peine de purifier son entourage avec un cocktail Molotov bien ajusté. Casser une ou deux mâchoires, quelques dents et quelques nez, au mieux botter quelques culs, voilà qui me semble au-dessus de mes humbles forces et me confine, bien souvent, au désespoir duquel je parviens à me tirer par ma nature hédoniste avec une certaine volonté. Il m’arrive de me faire violence pour éclairer ma ténèbre.

« … Non point des larmes — l’aviez-vous cru — mais ce mal de la vue qui nous vient à la longue, d’une trop grande fixité du glaive sur toutes braises de ce monde,

(ô sabre de Strogoff à hauteur de nos cils !)

peut-être aussi l’épine, sous la chair, d’une plus jeune ronce au cœur des femmes de ma race ; et j’en conviens aussi, l’abus de ces trop longs cigares de veuve jusqu’à l’aube, parmi le peuple de mes lampes,
dans tout ce bruit de grandes eaux que fait la nuit du Nouveau Monde.

… Vous qui chantez — c’est votre chant — vous qui chantez tous bannissements au monde, ne me chanterez-vous pas un chant du soir à la mesure de mon mal ? un chant de grâce pour mes lampes,
un chant de grâce pour l’attente, et pour l’aube plus noire au cœur des althoeas ?

De la violence sur la terre il nous est fait si large mesure… Ô vous, homme de France, ne ferez-vous pas encore que j’entende, sous l’humaine saison, parmi les cris de martinets et toutes cloches ursulines, monter dans l’or des pailles et dans la poudre de vos Rois

un rire de lavandières aux ruelles de pierre ?
(…) »

Saint-John Perse, Exil – Poème à l’étrangère


Saint-John Perse

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27/09/2008

Utopia

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

Ce que la révolution française a su faire ? Fonder puis poursuivre le désordre affectif érigé comme succédané à la raison, surtout en matière politique. La tyrannie du cœur. Une gigantesque rave party collective et régicide. Un égrégore qui n’en finit pas de broyer. Un névrotique caca nerveux qui chie du sang et de la bile, mais prend le temps d’afficher un sens certain de la solidarité avec l’hébétude qui convient. Infantiliser le peuple et en faire les moutons d’une utopie… puis d’une suite d’utopies toutes issues de la première : nationalisme, fascisme, nazisme, communisme, socialisme… tous, à mesure que nous avançons dans le temps, de moins en moins sensés, de plus en plus sordides. C’est bien la guillotine qui a inauguré la mise à mort industrielle.

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25/09/2008

Twist again in Teheran...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

L'ami Restif fait trembler les ténébreuses oeillères chez Isabelle des Charbinières, à propos de l'ésotérisme Chiite.

Allez-y mettre votre grain de sel ou de miel, plus on est de fous... etc... etc...

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L'Ordre de l'étoile

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

"En l’année 1351, le roi Jean de France décida d’instituer une belle compagnie, grande et noble, sur le modèle de la Table Ronde, qui fut jadis au temps du roi Arthur. Cette compagnie devait réunir trois cents chevaliers, les plus vaillants aux armes et les plus capables du royaume de France. Ils devaient être appelés chevaliers de l’Étoile. Chacun devait porter une étoile d’or, d’argent doré ou de perles sur son vêtement de dessus en signe de reconnaissance.
Le roi Jean s’engagea à faire bâtir une belle et grande maison, à ses frais, à côté de Saint-Denis, où tous les compagnons et confrères, qui seraient dans le pays, devaient se réunir pour toutes les fêtes solennelles de l’année, s’ils n’avaient pour excuse un trop grand empêchement, et chacun au moins une fois l’an. Ce lieu devait être appelé la noble maison de l’Étoile. Le roi y tiendrait une fois l’an une cour plénière de tous les compagnons, et, dans cette cour, chaque compagnon raconterait, sous la foi du serment, toutes les aventures, honteuses et honorables, qui lui seraient arrivées durant l’année.
Le roi devait établir deux ou trois clercs à ses frais, pour mettre par écrit ces aventures et en faire un livre, afin de ne pas les oublier, mais les rappeler tous les ans en ce lieu devant les compagnons, de sorte qu’on pût connaître les plus preux et les honorer selon ce qu’ils étaient. Nul ne pouvait entrer dans cette compagnie, s’il n’avait le consentement du roi et de la majeure partie des compagnons, et s’il n’était de réputation irréprochable. Il leur fallait jurer de ne jamais fuir dans la bataille plus loin que quatre arpents environ, de plutôt mourir que d’être pris. Chacun aiderait et secourait les autres dans toutes leurs besognes, en amis loyaux. Tous les compagnons devaient jurer plusieurs autres statuts et ordonnances.
La maison presque achevée existe encore, assez près de Saint-Denis. Si l’un des compagnons de l’Étoile, dans sa vieillesse, affaibli dans son corps, diminué dans son bien, avait besoin d’aide, on devait couvrir ses frais dans la maison bien et honorablement, pour lui-même et pour deux valets, s’il voulait y demeurer, afin que la compagnie fût mieux tenue. La chose fut ainsi ordonnée et instituée.
Or, peu après, des gens d’armes sortirent en grand nombre d’Angleterre et vinrent en Bretagne soutenir la comtesse de Montfort. Dès que le roi de France l’apprit, il envoya là-bas son maréchal avec de nombreux bons chevaliers pour s’opposer aux Anglais. Un grand nombre de chevaliers de l’Étoile allèrent à cette chevauchée.
Arrivés en Bretagne, les Anglais menèrent habilement leur expédition et les Français, qui se jetèrent trop follement dans une embuscade, furent tous tués et déconfits. Mourut là messire Gui de Nesle, sire d’Offemont en Vermandois, ce fut dommage car il était vaillant et preux chevalier. Y restèrent aussi plus de quatre-vingt-dix chevaliers de l’Étoile qui, ayant juré de ne jamais fuir, furent tués avec lui, ce qui ne fût sûrement pas arrivé, s’ils se fussent retirés et sauvés.
Ainsi se défit cette noble compagnie de l’Étoile, au milieu des grands malheurs qui survinrent par la suite en France. […]"

Les Chroniques de Jean FroissartL’Ordre de l’Étoile



Je ne sais si l’univers est un ordre ou un chaos. À l’échelle d’une vie humaine l’harmonie semble l’emporter dans le flux des constellations. À l’échelle d’une civilisation aussi. Des cycles se succèdent avec, néanmoins, des surprises, heureuses ou malheureuses. Si nous ramenons notre attention uniquement aux contours de notre globe, la surface de la terre semble un fourmillement chaotique. La force d’une élite sage et toute dévouée à la servitude pour l’ensemble est de tenter une mise en forme de cette glèbe, afin de lui éviter le dépérissement du désordre. Mais de lever les yeux vers le ciel, vers plus haut que soi, afin de grandir et de se donner une morale plus grande que la simple pulsion de l’instinct peut mener, comme le note ce grand chroniqueur dans son texte qui date du XIVe siècle (Jean Froissart naît en 1337 et meurt après 1400), à la mort certaine par son soucis de fidélité au serment donné. J’aime à croire qu’une des lectures possibles du reniement de Pierre est la nécessité du repli sur soi en une saisissante rupture ontologique qui accorde l’attente au bord de l’abîme avant le dévoilement. Il faut savoir suspendre le cours des choses, du moins en soi, attendre la brèche libératrice qui, tôt ou tard, d’imposera. Toute la valse sanglante, mais aussi lumineuse, de l’humanité balance entre ces deux faits : le sentiment conservateur que nous procédons d’un ordre universel et qu’il est de notre devoir de nous y conformer, que ce soit lorsque nous fondons les principes de la cité, lorsque nous pensons notre présence ici-bas et qu’ainsi nous cherchons à modeler notre politique sur cette morale issue d’en haut ; et le sentiment très clair aussi, et très pesant, que l’Histoire nous indique, bien au contraire, que tout n’est que désordre et destruction jusque dans la volupté mortuaire, tout est multiple, relatif, tant au niveau des coutumes, des mœurs, des cultures, des postulats esthétiques, des morales, des politiques appliquées aux quatre coins du globe — Hobbes disait bien que « l’homme est un loup pour l’homme », et cette situation exige bien, quant à elle, une prise en main afin que la pérennisation de la tribu, du clan, de la nation se poursuive.
Il y a, à mon avis, deux situations qui accouchent d’une élite comme celle décrite dans le texte de Jean Froissart. Une élite de cette envergure apparaît lorsque l’élite officielle est en décadence (en 1351 nous sommes en pleine guerre de cent ans et le Royaume de France est en proie au pire) comme un acte de résistance, une ultime sélection pour poursuivre le pèlerinage et demeurer debout. Elle peut aussi se fonder au sein d’une civilisation qui brille de tous ses feux, solidement ancrée dans sa tradition, confiante en l’avenir, créatrice d’elle-même, comme un couronnement de ses plus hautes aspirations : les vertus portées à leur incandescence, comme un exemple, un signe à suivre. À votre avis, sommes-nous en ascension ou en dégénérescence ? J’ose espérer que s’il demeure une élite en ces temps troubles elle saura faire repli comme l’apôtre Pierre, quitte à ce qu’elle donne l’impression de trahir, afin qu’elle ne soit pas exterminée comme l’ordre de l’Étoile. Stratégie et clairvoyance. Relire Sun Tzu.

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24/09/2008

Hollywood Bitch

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Scott Weiland : "I’m still a practicing Catholic, and it’s an interesting dichotomy: I haven’t lived my life like a perfect Catholic, but I don’t think you have to. I believe in the Devil: I experienced some very bizarre things when I was in the height of my addiction — popped a cork in the genie bottle and felt the Devil — not, like, literally Satan, but energy from that side of the spectrum."






"Hollywood Bitch

You're on the outside
You're lookin' in
You're takin' pictures of what you never been
So kill to kill
So ya wanna die ?
You're burnin' slowly - with seven lives

Blow up the bitch with the firecracker smile
Switchblade in her suitcase
Loves to drive 'em wild
So kill to kill
Yeah ya gonna die
everybody's searchin' - every single night

You'll never keep it cause you sold yourself
And by the way
You'll never lose it cause you never had it
It's all the same

Rock star life - turn on the switch
Hollywood bitch - so fake that it seems real
she goes again


She's from the "Westside", she's lookin' thin
She fills her body with what she'll never be
So kill to kill
So you wanna die?
Everybody's searchin - every single night

You'll never keep it cause you sold yourself
And by the way
You'll never lose it cause you never had it
It's all the same

Rock star life - turn on the switch
Hollywood bitch - so fake that it seems real
she goes again"


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Bon sens

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

« Pour avoir été sauvé par des "justes" qui ne dédaignaient pas les Croix-de-feu, j’ai appris très tôt que le "nationalisme", dont mon maître Paulhan n’était pas le moindre partisan, ne conduit pas nécessairement au fascisme, moins encore à l’antisémistisme ou à la xénophobie. »
Jean-Claude Zylberstein, juif, éditeur chez Texto.



Incompréhensible pour le citoyen moyen qui répète ce qu’on lui impose. Inadmissible pour le distributeur de points Godwin qui a fait de cet acte sa croisade de prédilection. Un juif sauvé par des Croix de feu qu’il nomme « justes » et édite Jacques Bainville, l’ami de Charles Maurras, Jacques Bainville qui écrit dans son Histoire de France :

« Il y a probablement des centaines de siècles que l’Homme s’est répandu sur la terre. Au-delà de 2 500 ans, les origines de la France se perdent dans les conjectures et dans la nuit. Une vaste période ténébreuse précède notre histoire. Déjà, sur le sol de notre pays, des migrations et des conquêtes s’étaient succédé, jusqu’au moment où les Gaëls et Gaulois devinrent les maîtres, chassant les occupants qu’ils avaient trouvés ou se mêlant à eux. Ces occupants étaient les Ligures et le Ibères, bruns et de stature moyenne, qui constituent encore le fond de la population française. La tradition des druides enseignait qu’une partie des Gaulois étaient indigène, l’autre venue du Nord et d’outre-Rhin, car le Rhin a toujours paru la limite des Gaules. Ainsi, la fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation.
Unique en Europe, la conformation de la France se prêtait à tous les échanges de courants, ceux du sang, ceux des idées. La France est un isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi. Il y avait, avant la conquête romaine, de prodigieuses différences entre la colonie grecque de Marseille et les Cimbres d’entre Seine et Loire ou les Belges d’entre Meuse et Seine. D’autres éléments, au cours des siècles, se sont ajoutés en grand nombre à ceux-là. Le mélange s’est formé peu à peu, ne laissant qu’une heureuse diversité. De là viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie. »


Mais le citoyen moyen, forgé par sept décennies de sartrisme cyclopéen, quatre décennies de chienlit festive et trois décennies de mitterrandisme faisandé ne possède ni l’art nietzschéen de la rumination, ni le sens de la nuance. Ses jugements (si on peut appeler cela ainsi) ne tombent que comme des lames de guillotine. Manier le fleuret lui est impossible.

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23/09/2008

Happy Birthday Boss...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Le Boss a 59 piges aujourd'hui. Happy Birthday.

LA chanson qui tue... musique... texte... interprétation.



"The River


I come from down in the valley
where mister when you're young
They bring you up to do like your daddy done
Me and Mary we met in high school
when she was just seventeen
We'd ride out of that valley down to where the fields were green

We'd go down to the river
And into the river we'd dive
Oh down to the river we'd ride

Then I got Mary pregnant
and man that was all she wrote
And for my nineteenth birthday I got a union card and a wedding coat
We went down to the courthouse
and the judge put it all to rest
No wedding day smiles no walk down the aisle
No flowers no wedding dress

That night we went down to the river
And into the river we'd dive
Oh down to the river we did ride

I got a job working construction for the Johnstown Company
But lately there ain't been much work on account of the economy
Now all them things that seemed so important
Well mister they vanished right into the air
Now I just act like I don't remember
Mary acts like she don't care

But I remember us riding in my brother's car
Her body tan and wet down at the reservoir
At night on them banks I'd lie awake
And pull her close just to feel each breath she'd take
Now those memories come back to haunt me
they haunt me like a curse
Is a dream a lie if it don't come true
Or is it something worse
that sends me down to the river
though I know the river is dry
That sends me down to the river tonight
Down to the river
my baby and I
Oh down to the river we ride"


Puis Bruce met le feu...



"Dancing in the dark

I get up in the evening
and I ain't got nothing to say
I come home in the morning
I go to bed feeling the same way
I ain't nothing but tired
Man I'm just tired and bored with myself
Hey there baby, I could use just a little help

You can't start a fire
You can't start a fire without a spark
This gun's for hire
even if we're just dancing in the dark

Message keeps getting clearer
radio's on and I'm moving 'round the place
I check my look in the mirror
I wanna change my clothes, my hair, my face
Man I ain't getting nowhere
I'm just living in a dump like this
There's something happening somewhere
baby I just know that there is

You can't start a fire
you can't start a fire without a spark
This gun's for hire
even if we're just dancing in the dark

You sit around getting older
there's a joke here somewhere and it's on me
I'll shake this world off my shoulders
come on baby this laugh's on me

Stay on the streets of this town
and they'll be carving you up alright
They say you gotta stay hungry
hey baby I'm just about starving tonight
I'm dying for some action
I'm sick of sitting 'round here trying to write this book
I need a love reaction
come on now baby gimme just one look

You can't start a fire sitting 'round crying over a broken heart
This gun's for hire
Even if we're just dancing in the dark
You can't start a fire worrying about your little world falling apart
This gun's for hire
Even if we're just dancing in the dark
Even if we're just dancing in the dark
Even if we're just dancing in the dark
Even if we're just dancing in the dark
Hey baby"

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Douce Folie - II

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

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22/09/2008

Les mal rasés

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Attention... un de ces deux individus est un dangereux barbu psychopate... et un seul uniquement... mais lequel ?

Avertissement : méfiance... les apparences sont trompeuses !



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Voie... Voix...

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

L’œil et la raison sont traitres. Mon problème est que je cherche à voir. Or, en ce cas précis, peut-être que la puissance et la noblesse seraient de ne pas voir afin de croire. N’être que le reflet du ciel. Sanctuaire.

15:00 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Tourments

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

1h30 du matin. La nuit est un drap frippé tombé sur la ville. Le froid, les néons, par la fenêtre de la cuisine, participent à l’amplification redoutable de l’écho qui me parvient de la réalité distordue, cette étrange présence indéfinissable soulignée par le tabac et l’alcool. C’est un de ces instants où la vie a un poids double, où l’on n’ose pas s’attarder sur le fond des angoisses cueillies en chemin et on aspire à la paix, mais pas à cette paix confortable du pourrissement de la sécurité que mon corps a fuit quitte à perdre son âme dans le brasier des errances. Je ne sais si je formule mes questions comme elles se doivent d’être formulées, mais les questions me cisèlent, c’est sûr. Le cercle quotidien est un hachoir. Les convenances, les commandements sournois, la ligne droite sans bifurcation. Mais doux est mon exil qui, à l’intérieur, me fonde, malgré les mêmes nausées que du temps de mon enfance. Les questions me cisèlent, me taillent comme une pierre brute, tournoient dans mon désert comme une félicité de feu. Le plongeon négatif qui s’ouvre sur le ciel.

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21/09/2008

Qu’il y ait des oraisons partout !

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

Ce furieux sentiment que la langue dépasse, de loin, la pensée. Celle-ci tente juste d’organiser le tout, l’ensemble, croyant selon la formule bien connue que l’être en jaillit. Mais c’est de la langue, il me semble, que l’être se manifeste et s’impose. Et si par miracle l’une et l’autre se lovent en un tourbillon quantique tout est détruit et renouvelé. La langue s’empare de moi. Je crois la travailler mais c’est elle qui me travaille. Et si un soleil grec, avec un peu de chance, vient se mêler à cette curieuse affaire, l’inachèvement et la discontinuité deviennent un bonheur : celui de l’infini toujours possible, du même texte toujours différemment recommencé, du même texte qui est le monde, du même texte qui est la vie. C’est une surprise que tout soit. C’est un mystère que je pense cela et l’écrive sans l’avoir voulu. C’est un mystère que je respire. Principe. « Qu’il y ait des oraisons partout ! » Jack Kerouac, Grand voyage en Europe.

16:05 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/09/2008

Guerriers Serbes...

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=


Guerriers Serbes - I


Guerriers Serbes - II


Guerriers Serbes - III


Guerriers Serbes - IV


Armée Serbe


Armée Serbe - II


Un américain rend hommage aux Royalistes Serbes qui durant la seconde guerre mondiale sauvèrent 600 aviateurs américains dont son grand-père... Les USA ont la mémoire courte... mais pas tous les américains.

21:25 Publié dans Serbie... Ô ma Serbie... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Alija Izetbegovic, un Grand Démocrate... C'est BHL qui l'a dit...

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=



Alija Izetbegovic, un grand démocrate. La preuve, ce qu'il a pu écrire dans sa "Déclaration Islamique" en 1970...


"Il n’y a pas de paix, ni de coexistence entre la religion islamique et les institutions sociales non-islamiques […]. Le mouvement islamique doit et peut prendre le pouvoir dès qu’il est normalement et numériquement fort, à tel point qu’il puisse non seulement détruire le pouvoir non-islamique, mais qu’il soit en mesure d’être le nouveau pouvoir islamique […]"

"L’Islam exclut clairement le droit et la possibilité d’activité sur son propre terrain de quelque idéologie étrangère à l’Islam que ce soit... et l’Etat doit être une expression de la religion."

"L’islam ne peut en aucun cas coexister avec d’autres religions dans le même Etat, sauf comme un expédient à court terme. Sur le long terme, par contre, après être devenue plus fort, dans un pays quel qu’il soit, les Musulmans ont le devoir de s’emparer du pouvoir et de créer un Etat authentiquement islamique."

"De façon générale, le musulman n’existe point en tant qu’individu indépendant."

"Il n’y a pas de principe de laïcité"



"L’Islam comporte l’idée de "nation", dans le sens de tendance et d’aspiration à unir tous les Musulmans dans une seule communauté religieuse, culturelle et politique."

"La suppression de toutes les sources de corruption des moeurs de gens [...]est l’un des aspects les plus important de l’ordre islamique.
[...]
Voici certaines choses que l’Islam a proscrites et dont, par ses dispositions, l’ordre islamique allait rendre impossible la survenue :
- toutes sortes de boissons enivrantes ;
- la prostitution publique ou secrète ;
- le libertinage dans la littérature et l’art à travers les mots, les photos, les films ou la télévision ;
-les clubs de jeu de hasard, les boites de nuit, les clubs de danse, et toute forme de divertissement et de plaisir qui ne s’accordent pas avec les principes moraux de l’Islam."

"Il est donc évident qu’il y a deux réalismes : notre réalisme à nous et le réalisme des impuissants soumis par nous."


Nos musulmans d'Oumma.com qui sont, comme chacun le sait de véritables démocrates, lui rendent un vibrant et chaleureux hommage...

Il était normal, n'est-ce pas, que l'Occident démocrate prenne son parti.





Nous sommes bien en présence d'une authentique RATP (Religion d'Amour de Tolérance et de Paix)... évidemment.


Voyez, aussi, cette page chez "Unité Française.com"

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17/09/2008

Richard Wright... R.I.P.

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Richard Wright est mort le 15 septembre.







Repose en paix.

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16/09/2008

Douce Folie

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15/09/2008

Henri Salvador : Blouse du dentiste

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Découvrez Henri Salvador!


Ou téléchargez-la en fichier mp3 ci dessous...

Blouse du Dentiste (.mp3)





Paroles de Boris Vian...



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Racines

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J’aime cette citation de Léon Daudet, tirée de ses Souvenirs Littéraires, un court chapitre, deux pages, consacré à Charles Maurras : « L’avenir ne s’éclaire que dans la mesure où le présent demande au passé ses leçons éprouvées. L’Humanité procède par reviviscence et par enveloppements d’aspects renouvelés, dans les principes éternels de la Raison. »
Et cette citation de Georges Bernanos, tirée de La France contre les robots : « on ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas tout d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »

Lorsque l’on voit que toute vie intérieure est désormais reléguée dans un passé lointain, mort et enterré, ou au mieux autorisé dans le grand shopping new-age où chaque imbécile peut se construire son petit autel intérieur bardé de syncrétismes individuels plats, sans profondeur ni reliefs, on se dit que le présent ne questionne plus le passé et que les voies de l’avenir sont bouchées comme des égouts coincés de merde.

« (…) l’oubli rapide des évènements, même récents, semble être une des caractéristiques de la culture de masse. [on] enseigne de moins en moins l’histoire dans les écoles. Prenons toutefois conscience de ce qui se passe simultanément. Jamais encore toute la peinture et toute la musique du passé n’ont été aussi universellement accessibles, à travers les reproductions et les disques, jamais on n’a su reconstituer d’une manière aussi visuelle la vie des civilisations révolues, jamais non plus de telles foules n’ont visité les musées et les galeries d’art ancien. Ainsi la technique, qui chasse l’histoire des salles de classe, récupère ce qu’elle a détruit, et peut-être même davantage. »
Czeslaw Milosz, Témoignages de la Poésie

« Est-il vrai qu’il faille enseigner l’histoire aux enfants sans qu’ils la comprennent et de façon à meubler leur mémoire de quelques dates et de quelques évènements ? C’est extrêmement douteux. On ne s’y prendrait pas autrement si l’on voulait tuer l’intérêt. En tout cas, un âge vient, et très vite, où l’on a besoin d’un fil conducteur, où l’on soupçonne que les hommes d’autrefois ressemblaient à ceux d’aujourd’hui et que leurs actions avaient des motifs pareils aux nôtres. On cherche alors la raison de tout ce qu’ils ont fait et dont le récit purement chronologique esst insipide ou incohérent. » Jacques Bainville, Histoire de France – Introduction

No comment !

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14/09/2008

Saint...

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Le feu de la sainteté brûle. Saint est le souffle qui enfle mes poumons. Sainte est la pensée qui me torture. Saints les cauchemars qui me réveillent en sueur. Sainte la malédiction qui nous est donnée comme un défi. Sainte est la langue quand elle est entendue.
Claudel : « Le clair dialogue avec le silence inépuisable ». Le langage quotidien annihile, réduit les mots aux balbutiements informatifs. La langue puise, nomme, élève la sainteté. Sainte est l’érection matinale. Saintes les menstrues. La poésie est martyre : elle porte témoignage, elle dit l’inavouable. Mais il faut pouvoir l’entendre avant que d’oser se brûler au feu de la Sainteté. Le réel voilé attend le dévoilement. « Le citoyen d’un état moderne, non plus seulement de son village ou de son district, et qui sait lire et écrire, est mal préparé à accéder aux biens intellectuels d’ordre supérieur. Il est maintenu artificiellement à un niveau plus bas par la télévision et les magazines illustrés, et ces médias — indépendamment de leur aspect technique — sont pour l’esprit comme les chaussures qui blessaient les pieds des femmes dans la Chine antique. Dans le même temps, l’élite s’occupe de ce qu’on dénomme culture, c’est-à-dire qu’elle s’adonne en général à des rites imposés par le snobisme et supportés avec ennui. » (Czeslaw Milosz, Témoignages de la Poésie)

Sainte est la rue, poisseuse et humide, puante et sanglante. Saintes les cathédrales que caressèrent des mains d’homme. Dans le cercle, tourbillonnant, nous sommes saints sans le savoir, perdus, éteints, chancelants et fiers. Saint sera l’éveil quand les yeux injectés de sang s’ouvriront. Saints les maudits qui se complaisent dans leur malédiction. Saint l’écrivain, christ mineur, qui porte sa croix en silence et attise la forge du Verbe. « Le feu qui dévora Sodome et Jean Huss et la cigarette que je viens de jeter, le feu court sur la mer et les marais, au flanc des cimetières, dans la fumée des locomotives, aux hublots des transatlantiques. » (Robert Desnos, Deuil pour deuil). Sainte est la mort qui nous surveille. Saint le froid de l’hiver qui vivifie et qui tue, comme l’Esprit Saint et sa flamme qui éclaire les synapses. N’allez pas croire que je mets tout à niveau égal. Je décris une ronde qui nous submerge chaque jour. Je décris la subjugation qui nous surprend comme une proie. Je décris la soumission qui nous interdit. Je dis notre carne au milieu du brasier.

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Les moutons, les oies et les ânes...

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Trouvé ce texte du philosophe moustachu sur Theatrum Mundi qui m'a rappelé mes lointaines explorations qui ne demandent qu'à être reprises.

"La lutte contre l’Eglise est sans doute entre autres aspects – car elle signifie mille choses diverses – la lutte des natures plus vulgaires, plus légères, plus confiantes, plus superficielles contre la domination des hommes plus graves, plus profonds, plus contemplatifs, c’est-à-dire plus méchants et plus méfiants, qui furent longtemps à scruter avec une suspicion profonde la valeur de l’existence comme aussi leur propre valeur : le vulgaire instinct du peuple, sa joie sensuelle, son « bon cœur » s’insurgèrent contre eux. L’Eglise romaine tout entière repose sur la suspicion méridionale à l’égard de la nature humaine, et qui dans le Nord prêta toujours au malentendu : suspicion qui constituait pour le Midi européen l’héritage du profond Orient, de l’antique et mystérieuse Asie et de son esprit de contemplation. A lui seul le protestantisme est un soulèvement populaire en faveur des braves gens, ingénus, confiants, superficiels (le Nord montre toujours plus de bienveillance et de platitude que le Midi) ; mais ce fut la Révolution française qui remit enfin solennellement et sans réserve le sceptre au « brave homme » (au mouton, à l’âne, à l’oie, en un mot à tout ce qui est d’une irrémédiable platitude, à tout ce qui braille, qui est mûr pour la maison de fous des « idées modernes »)."

Nietzsche, Le gai savoir, fragment 350, traduction de Pierre Klossowski.

"Peut-être la vérité est-elle une femme qui a de bonnes raisons de ne pas vouloir montrer ses raisons." écrivait Nietzsche dans la préface de ce livre.


Nietzsche en 1868

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13/09/2008

Écrire - XIV

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Cela fait longtemps que je tourne autour du livre que je voudrais écrire, mais je ne parviens pas à me décider. Le temps passe et rien ne se passe, mais cela ne dépend que de ma petite volonté. La vie dans ce qu’elle a de plus médiocre m’enserre et me malmène, me bouffe les nerfs, me soumet à sa routine. J’amoncèle des feuilles, des carnets, tiens un journal intime que ne lirons, peut-être, même pas mes propres enfants. Je gère mal un Blog sur internet qui ne doit pas servir à grand chose. Mais je m’amuse, au moins, de tout ça, sans y accorder l’importance que d’autres accordent à leurs blogs avec une fièvre qui n’est pas la mienne. Malgré tout, il y a dans ma façon de faire comme une nécessité qui me dépasse.
Verlaine : « La vie est là, simple et tranquille. » Je la perçois dans le rugissement du monde. C’est un geste de négation magistral, quand on y songe, ô lumineuse conscience, ostentatoire dans l’acte, radical dans le positionnement. Le souffle fétide du monde et, pourtant, « la vie est là, simple et tranquille ». Paradoxe de la conscience ouverte qui étreint le temps et cet espace. « La vraie vie est ailleurs » mais elle est construite avec méthode ici et maintenant, dans un replis, une aristocratique mise à l’écart, une minutieuse création, pensée, réfléchie, une concertation entre moi, moi-même et je. Et « je est un autre ». Écrire, au cœur des ténèbres, c’est se façonner une aire de liberté que ne soupçonne guère le commun des mortels. L’homme du repli que je suis, n’est pas asservi à la multitude qui s’agite sous le soleil de Satan. Cloitré, tel un moine, je respire au souffle de mon écriture, contrairement aux fous qui dansent mal et qui hurlent en dehors de ce cloitre qui est le mien, ma tour au milieu des marécages, sous le déluge constant de la bêtise humaine, du conditionnement et du conformisme viscéral qui s’est installé dans chaque parcelle des malades qui se complaisent à n’être rien. C’est une négation qui affirme.

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12/09/2008

"Je suis canadien français et je n'ai pas peur..."

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Maurice G. Dantec sur Radio Canada en 2006 (.mp3) ...un p'tit "click" et téléchargez...

et aussi...



Trouvé sur le blog Dantec

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Ici-bas...

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Avancer toutes voiles dehors.
Respirer l’air du grand large.
S’afficher contre la finitude classique qui crispe les corps, le désir, le langage. On veut ne voir en moi qu’un triste réactionnaire, un conservateur arrêté, un fascîîîîîîîsteuh élémentaire. Cela sied à merveille aux vomisseurs professionnels qui n’osent pas se demander si l’homme existe vraiment, convaincus que la sinistrose du jeu social est la seule réalité qui vaille, sa seule et unique fondation, dont la compréhension puis la gestion assurerait un séjour stable ici-bas, sur cette terre qui se dérobe pourtant sous ses pieds d’où Dieu semble s’être absenté.

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