23/04/2014
L'âme...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« La véritable tragédie de Faust, ce n'est pas qu'il ait vendu son âme au diable. La véritable tragédie, c'est qu'il n'y a personne pour vous acheter votre âme. »
Romain Gary, La Promesse de l'aube
10:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Frère Océan
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Parfois je lève la tête et regarde mon frère l'Océan avec amitié : il feint l'infini, mais je sais que lui aussi se heurte partout à ses limites, et voilà pourquoi, sans doute, tout ce tumulte, tout ce fracas. »
Romain Gary, La Promesse de l'aube
08:12 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Désert
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Dans le désert, il y a tout et il n’y a rien (…), c’est Dieu sans les hommes. »
Honoré de Balzac, Une passion dans le désert
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
22/04/2014
Cela va requérir de nous un embrasement spirituel...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Si le monde ne touche pas à sa fin, il a atteint une étape décisive dans son histoire, semblable en importance au tournant qui a conduit du Moyen-âge à la Renaissance. Cela va requérir de nous un embrasement spirituel. Il nous faudra nous hisser à une nouvelle hauteur de vue, à une nouvelle conception de la vie, où notre nature physique ne sera pas maudite, comme elle a pu l’être au Moyen-âge, mais, ce qui est bien plus important, où notre être spirituel ne sera pas non plus piétiné, comme il le fut à l’ère moderne.
Notre ascension nous mène à une nouvelle étape anthropologique. Nous n’avons pas d’autre choix que de monter… toujours plus haut. »
Alexandre Soljénitsyne, Le Déclin du courage, Harvard, 8 juin 1978
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
La France n’est pas une nation comme les autres...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« La France n’est pas une nation comme les autres. C’est la seule dont Dieu ait besoin, a dit de Maistre, qui fut quelquefois prophète. Il y aura toujours en elle, qui qu’on fasse, un principe de vie souveraine que rien ne saurait détruire. »
Léon Bloy, Journal, 15 août 1894
12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Une seule forme de gouvernement a été acceptée pendant des siècles par les Français et ce fut la monarchie
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Une seule forme de gouvernement a été acceptée pendant des siècles par les Français et ce fut la monarchie. Je crois que cette forme de gouvernement est la plus compatible ou la moins incompatible avec l'humeur ou les humeurs des Français. Inconsciemment, ils doivent rêver d'un Louis XIV, c'est-à-dire d'un souverain, ce qui est conforme au caractère individualiste et concret du Français, d'un souverain qui ne se poserait pas le problème de la légitimité de son pouvoir. Il le garderait. Ce qui rend les régimes forts, c'est justement de ne pas se poser ce problème. Par ailleurs, la monarchie, c'est une famille, et le roi un visage, une présence concrète. On peut discuter avec. Le Français aime discuter, le roi est là, il est le responsable, l'Etat, c'est lui. On finira bien par restaurer la monarchie, un jour, contre la dictature et contre l'anarchie. »
Eugène Ionesco, cité dans la Revue Autrement, "Noblesse Oblige"
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
21/04/2014
Le cul par terre entre deux selles
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« La médiocrité humaine, immortelle aussi, a toujours cru, en se regardant et en se tâtant, comme Sosie, que le comble de l’habileté et du génie était de se tenir entre les extrêmes, elle qui n’a de force pour aller à l’extrémité de rien ! Aussi, partout, s’est-elle assise entre les partis, entre les doctrines, entre les dangers, entre tout ce qui a des extrémités et des extrémités terribles, et pour sa peine, Dieu soit béni ! elle y est restée toujours, comme on dit (les proverbes ne se gênent pas !) : le cul par terre entre deux selles. »
Jules Barbey d'Aurevilly, Le Théâtre contemporain
16:22 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
19/04/2014
Des antichambres de l'Enfer
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Les soins donnés, ou pour mieux dire les tortures imposées à des malades incurables, voire agonisants, revêtent des traits de grotesque macabre au sein de cette société athée, qui a peur de la mort comme nulle autre, et dans laquelle le mourir lui-même vous est gâché par les techniciens. Ce sont là des antichambres de l'Enfer. Il est des parvis plus lumineux. »
Ernst Jünger, Soixante-dix s'efface II 1971-1980
23:37 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (3) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
La télévision et la lecture
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Peut-être distinguera-t-on à la fin de ce siècle deux classes d'hommes, les uns formés par la télévision, les autres par la lecture. »
Ernst Jünger, Soixante-dix s'efface II 1971-1980
20:17 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
A portée de la main...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Le destin ordinaire des hommes n’est-il pas de chercher très loin, et souvent au péril de leur vie, ce qu’ils avaient, sans le savoir à portée de la main ? »
Georges Bernanos, Les Prédestinés
19:49 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
L’écho du rire de Dieu
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Il me plaît de penser que l’art du roman est venu au monde comme l’écho du rire de Dieu. »
Milan Kundera, L’Art du roman
19:40 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Toutes les choses du Passé durent naturellement se précipiter vers lui et sur lui, comme des torrents innombrables attirés par un gouffre unique...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Les témoignages historiques sont assez clairs. Configurateur et Régulateur de cette Révolution qui changeait la face du monde, Napoléon eut contre lui, nécessairement, toutes les Traditions antérieures. Toutes les choses du Passé durent naturellement se précipiter vers lui et sur lui, comme des torrents innombrables attirés par un gouffre unique.
Vainement il essaya de les capter à son usage, en déplaçant toutes les frontières, en essayant de fabriquer de nouveaux rois et de nouveaux peuples, en datant de sa personne une ère nouvelle. Les choses lui obéirent moins que les hommes et c’est à confondre la pensée de se dire qu’il y eut une âme, une seule âme d’orgueil, d’amour et de souffrance comme les autres, pour porter cela, une âme excessivement démesurée, mais absolument unique par destination, en laquelle il fallut que se concentrât l’effort de la résistance continuelle à toutes les âmes, cavales perfides ou juments sauvages, qu’il était indispensable de toujours dompter. »
Léon Bloy, L’âme de Napoléon
12:46 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
18/04/2014
Ne ressembler à personne...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ne ressembler à rien. Ne ressembler à personne. Il n'existe pas d'éloge qui puisse me toucher davantage. »
Jean Cocteau, L'Aigle à deux têtes
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Sa foi l'oblige à l'arrogance
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ce mardi 22 (Octobre) - Enfin des réflexions pertinentes ! Ce Levi-Strauss est un bon juge de l'Islam. [...] L'Islam, un des malheurs du monde, un Judaïsme pour les brutes et qui ramasse tout ce qu'Israël imagina de moins spirituel et de plus inhumain, l'Islam est l’égout de la Bible avec des relents d'hérésie chrétienne et le fatras du paganisme arabe, une coulée de boue sur le visage de l'espèce humaine et l'on préfère le néant à ce qu'il nous apporte (ou, si l'on veut, le Communisme, lequel ne lui fera pas grâce et lui ressemble trop pour l'épargner longtemps). Un musulman est toujours une brute, au moins par de certains côtés, sa foi l'oblige à l'arrogance, il mêle à la présomption l'humilité qu'il rend démonstrative et ses rigueurs l'attachent à la complaisance la moins sujette à la mesure. Religion - dit Levi-Strauss - religion de corps de garde (le règlement, les revues de détail et pas de femmes, enfin la bougrerie avec un peu de cuistrerie et l'étalage le plus sale de nos besoins les plus grossiers), vivant dans un chaos perpétuel et rétablissant l'ordre à coups de hache, sans foyer, cité ni patrie, niant le monde qu'elle déifie en ne le sachant pas. L'Islam est une foi qui n'apprenant jamais, refuse de comprendre et qui revient de tout en ne s'acheminant à rien, et ses fidèles sont des mules qui tournent dans le cercle, les yeux bandés et n'avançant d'un pas. Ses peuples ? Le fumier de l'avenir, à moins qu'ils ne se rendent communistes et n'aillent baiser le tombeau du Juif Lénine sous les icônes du Juif Marx. »
Albert Caraco, Journal d'une année, 1957
14:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Le maintien de ce qui nous tue
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Nous mourrons pour le maintien de ce qui nous tue et l’évidence nous échappe. »
Albert Caraco, Bréviaire du chaos
12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Purgation des passions
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« [Le Dibbuk] c’est un chef d’œuvre du théâtre mondial ; il y a là des scènes d’exorcisme qui sont du théâtre pur, car le théâtre, en grande partie, c’est l’exorcisme, comme on le voit très clairement dans les Nô japonais, ou dans la tragédie grecque classique, purgation des passions, comme dit notre maître Aristote. »
Eugène Ionesco , Interview accordée à Régina Rittel, L’Arche, 1973 in le recueil Antidotes
11:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Je m’arrangerai avec la solitude
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Que tous meurent pourvu que je vive éternellement même tout seul dans le désert sans frontières.
Je m’arrangerai avec la solitude.
Je garderai les souvenirs des autres, je le regretterai sincèrement.
Je peux vivre dans l’immensité transparente du vide.
Il vaut mieux regretter que d’être regretté. »
Eugène Ionesco, Le Roi se meurt
09:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Un usage surnaturel de la souffrance
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« L'extrême grandeur du Christianisme vient de ce qu'il ne cherche pas un remède surnaturel contre la souffrance, mais un usage surnaturel de la souffrance... »
Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce
08:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Quand on a dix-neuf ans...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Quand on a dix-neuf ans, on finit toujours par faire ce dont on a envie. »
Henry de Montherlant, Le Maître de Santiago
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
17/04/2014
Serrant les coudes, le peuple caraïbe assure sa survie
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Il y avait aussi, en haut du chemin, le long de la frontière invisible, se gardant de la franchir comme les buffles noirs tout à l’heure, une demi-douzaine de femmes dont on distinguait les frêles silhouettes accompagnées d’autant de géants. Je demandai au roi qui étaient ces témoins prudents. "Femmes caraïbes qui ne sont plus caraïbes", me fut-il répondu avec un mépris tranquille. J’appris la loi inviolable : toute femme indienne qui épouse un Noir doit quitter le territoire de la réserve. Serrant les coudes, le peuple caraïbe assure sa survie. Rejetant toute altération de son sang, raciste comme il n’est plus permis, c’est très exactement sa foi en la race qui le sauve. Tout au moins jusqu’au prochain bain de sang, lorsque la frontière invisible se révélera impuissante à contenir les flots de la haine. Qu’on en tire des conclusions - volonté de survie, haine et sang - à l’échelle d’autres races en péril, l’occidentale blanche notamment, c’est l’affaire de chacun. Pour ma part, voilà longtemps que je m’efforce de les crier. »
Jean Raspail, La hache des steppes
18:26 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Quitter ce bas monde
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je n'aime pas la vie et je ne me souviens pas de l'avoir aimée, l'idée que je pouvais mourir fut de tout temps ma consolation et plus le terme approche, plus ma joie s'en augmente, je suis pressé de quitter ce bas monde. »
« Je suis vivant parmi des hommes, qui le semblent, et dont je sais bien qu'ils sont morts, aussi morts que leurs dieux. »
Albert Caraco, Ma confession
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Nous tendons à la mort, comme la flèche au but et nous ne le manquons jamais
=--=Publié dans la Catégorie "Ô Mort... Ô Mort..."=--=
et
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Nous tendons à la mort, comme la flèche au but et nous ne le manquons jamais, la mort est notre unique certitude et nous savons toujours que nous allons mourir, n'importe quand et n'importe où, n'importe la manière. Car la vie éternelle est un non-sens, l'éternité n'est pas la vie, la mort est le repos à quoi nous aspirons, vie et mort sont liées, ceux qui demandent autre chose réclament l'impossible et n'obtiendront que la fumée, leur récompense. »
Albert Caraco, Bréviaire du chaos
14:01 Publié dans Lectures, Ô Mort... Ô Mort... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Ces milliards de somnambules...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Mais à quoi bon prêcher ces milliards de somnambules, qui marchent au chaos d’un pas égal, sous la houlette de leurs séducteurs spirituels et sous le bâton de leurs maîtres ? Ils sont coupables parce qu’ils sont innombrables, les masses de perdition doivent mourir, pour qu’une restauration de l’homme soit possible. Mon prochain n’est pas un insecte aveugle et sourd, n’est pas un automate spermatique. Que nous importe le néant de ces esclaves ? Nul ne les sauve ni d’eux-mêmes, ni de l’évidence, tout se dispose à les précipiter dans les ténèbres, ils furent engendrés au hasard des accouplements, puis naquirent à l’égal des briques sortant de leur moule, et les voici formant des rangées parallèles et dont les tas s’élèvent jusqu’aux nues. Sont-ce des hommes ? Non, la masse de perdition ne se compose jamais d’hommes. »
« Les villes, que nous habitons, sont les écoles de la mort, parce qu'elles sont inhumaines. »
Albert Caraco, Bréviaire du chaos
10:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Aucun progrès moral ne vient à bout de nos entrailles
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Aucun progrès moral ne vient à bout de nos entrailles, c’est là que la raison de toute chose se ramasse et que les éléments de l’ordre se renferment, avec leur barbarie originelle. Ce qui fut bon avant cinquante siècles est bon à cette heure, ainsi du trône et de l’autel, qui dureront autant que les humains, malgré les intervalles où l’on croit au changement. Le monde est vide et la métamorphose de ce vide, appelée Dieu, ne change rien aux préalables et ne saurait remédier au défaut d’harmonie, inhérent au système, la Providence est une illusion et le progrès moral n’est qu’un délire, l’ordre corrompt l’homme plus qu’il ne l’humanise. »
Albert Caraco, Bréviaire du chaos
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
16/04/2014
Préférer être malheureux en exigeant trop de Soi plutôt qu'être heureux en se résignant à la médiocrité
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« J’ai en revanche été immédiatement passionné par Drieu La Rochelle, non pas tant d’ailleurs en raison de son oeuvre, qui est assez inégale, qu’en raison de son tempérament. J’aimais ses oscillations toutes normandes, son obsession de la mort et du suicide, sa propension à lutter contre lui-même, à préférer être malheureux en exigeant trop de lui-même plutôt qu’à être heureux en se résignant à la médiocrité et à la satisfaction de soi. Beaucoup plus tard, la lecture de son "Journal", qui fut si mal accueilli par les esprits sectaires, m’a mis au bord des larmes. »
Alain de Benoist, Mémoire vive
14:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook