24/04/2014
Mes sentiments
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« J'ai toujours souhaité avoir mes sentiments, non pas au coeur de moi-même, mais à côté de moi, dans un être semblable à moi, que je puisse étreindre et caresser. »
Jean Giraudoux, Sodome et Gomorrhe
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23/04/2014
Une promesse non garantie de coït
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« Qu’est-ce que la coquetterie? On pourrait dire que c’est un comportement qui doit suggérer que le rapprochement sexuel est possible, sans que cette éventualité puisse être perçue comme une certitude. Autrement dit: la coquetterie est une promesse non garantie de coït. »
Milan Kundera, L’insoutenable légèreté de l’être
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Libre ?
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« Toutes les choses qu’on ferait volontiers, qu’il n’y a aucune raison apparemment pour ne pas faire et qu’on ne fait pas.
Ne serait-on pas libre ? »
Samuel Beckett, Molloy
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Lorsque l’homme divinise la matière il se tue
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« L’imagination matérialiste nous condamne à l’infini dans la destruction , la philosophie matérialiste, la poésie matérialiste nous mènent au suicide par la matière, dans la matière. Tous ces acharnements prosaïques ne sont qu’autant de trucs de la matière pour nous dissoudre, nous rattraper. Les hommes épris de matière sont maudits. Lorsque l’homme divinise la matière il se tue. »
Louis_Ferdinand Céline, L’Ecole des cadavres
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L'âme...
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« La véritable tragédie de Faust, ce n'est pas qu'il ait vendu son âme au diable. La véritable tragédie, c'est qu'il n'y a personne pour vous acheter votre âme. »
Romain Gary, La Promesse de l'aube
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Frère Océan
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« Parfois je lève la tête et regarde mon frère l'Océan avec amitié : il feint l'infini, mais je sais que lui aussi se heurte partout à ses limites, et voilà pourquoi, sans doute, tout ce tumulte, tout ce fracas. »
Romain Gary, La Promesse de l'aube
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Désert
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« Dans le désert, il y a tout et il n’y a rien (…), c’est Dieu sans les hommes. »
Honoré de Balzac, Une passion dans le désert
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22/04/2014
Cela va requérir de nous un embrasement spirituel...
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« Si le monde ne touche pas à sa fin, il a atteint une étape décisive dans son histoire, semblable en importance au tournant qui a conduit du Moyen-âge à la Renaissance. Cela va requérir de nous un embrasement spirituel. Il nous faudra nous hisser à une nouvelle hauteur de vue, à une nouvelle conception de la vie, où notre nature physique ne sera pas maudite, comme elle a pu l’être au Moyen-âge, mais, ce qui est bien plus important, où notre être spirituel ne sera pas non plus piétiné, comme il le fut à l’ère moderne.
Notre ascension nous mène à une nouvelle étape anthropologique. Nous n’avons pas d’autre choix que de monter… toujours plus haut. »
Alexandre Soljénitsyne, Le Déclin du courage, Harvard, 8 juin 1978
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La France n’est pas une nation comme les autres...
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« La France n’est pas une nation comme les autres. C’est la seule dont Dieu ait besoin, a dit de Maistre, qui fut quelquefois prophète. Il y aura toujours en elle, qui qu’on fasse, un principe de vie souveraine que rien ne saurait détruire. »
Léon Bloy, Journal, 15 août 1894
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Une seule forme de gouvernement a été acceptée pendant des siècles par les Français et ce fut la monarchie
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« Une seule forme de gouvernement a été acceptée pendant des siècles par les Français et ce fut la monarchie. Je crois que cette forme de gouvernement est la plus compatible ou la moins incompatible avec l'humeur ou les humeurs des Français. Inconsciemment, ils doivent rêver d'un Louis XIV, c'est-à-dire d'un souverain, ce qui est conforme au caractère individualiste et concret du Français, d'un souverain qui ne se poserait pas le problème de la légitimité de son pouvoir. Il le garderait. Ce qui rend les régimes forts, c'est justement de ne pas se poser ce problème. Par ailleurs, la monarchie, c'est une famille, et le roi un visage, une présence concrète. On peut discuter avec. Le Français aime discuter, le roi est là, il est le responsable, l'Etat, c'est lui. On finira bien par restaurer la monarchie, un jour, contre la dictature et contre l'anarchie. »
Eugène Ionesco, cité dans la Revue Autrement, "Noblesse Oblige"
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21/04/2014
Le cul par terre entre deux selles
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« La médiocrité humaine, immortelle aussi, a toujours cru, en se regardant et en se tâtant, comme Sosie, que le comble de l’habileté et du génie était de se tenir entre les extrêmes, elle qui n’a de force pour aller à l’extrémité de rien ! Aussi, partout, s’est-elle assise entre les partis, entre les doctrines, entre les dangers, entre tout ce qui a des extrémités et des extrémités terribles, et pour sa peine, Dieu soit béni ! elle y est restée toujours, comme on dit (les proverbes ne se gênent pas !) : le cul par terre entre deux selles. »
Jules Barbey d'Aurevilly, Le Théâtre contemporain
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19/04/2014
Des antichambres de l'Enfer
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« Les soins donnés, ou pour mieux dire les tortures imposées à des malades incurables, voire agonisants, revêtent des traits de grotesque macabre au sein de cette société athée, qui a peur de la mort comme nulle autre, et dans laquelle le mourir lui-même vous est gâché par les techniciens. Ce sont là des antichambres de l'Enfer. Il est des parvis plus lumineux. »
Ernst Jünger, Soixante-dix s'efface II 1971-1980
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La télévision et la lecture
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« Peut-être distinguera-t-on à la fin de ce siècle deux classes d'hommes, les uns formés par la télévision, les autres par la lecture. »
Ernst Jünger, Soixante-dix s'efface II 1971-1980
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A portée de la main...
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« Le destin ordinaire des hommes n’est-il pas de chercher très loin, et souvent au péril de leur vie, ce qu’ils avaient, sans le savoir à portée de la main ? »
Georges Bernanos, Les Prédestinés
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L’écho du rire de Dieu
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« Il me plaît de penser que l’art du roman est venu au monde comme l’écho du rire de Dieu. »
Milan Kundera, L’Art du roman
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Toutes les choses du Passé durent naturellement se précipiter vers lui et sur lui, comme des torrents innombrables attirés par un gouffre unique...
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« Les témoignages historiques sont assez clairs. Configurateur et Régulateur de cette Révolution qui changeait la face du monde, Napoléon eut contre lui, nécessairement, toutes les Traditions antérieures. Toutes les choses du Passé durent naturellement se précipiter vers lui et sur lui, comme des torrents innombrables attirés par un gouffre unique.
Vainement il essaya de les capter à son usage, en déplaçant toutes les frontières, en essayant de fabriquer de nouveaux rois et de nouveaux peuples, en datant de sa personne une ère nouvelle. Les choses lui obéirent moins que les hommes et c’est à confondre la pensée de se dire qu’il y eut une âme, une seule âme d’orgueil, d’amour et de souffrance comme les autres, pour porter cela, une âme excessivement démesurée, mais absolument unique par destination, en laquelle il fallut que se concentrât l’effort de la résistance continuelle à toutes les âmes, cavales perfides ou juments sauvages, qu’il était indispensable de toujours dompter. »
Léon Bloy, L’âme de Napoléon
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18/04/2014
Ne ressembler à personne...
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« Ne ressembler à rien. Ne ressembler à personne. Il n'existe pas d'éloge qui puisse me toucher davantage. »
Jean Cocteau, L'Aigle à deux têtes
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Sa foi l'oblige à l'arrogance
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« Ce mardi 22 (Octobre) - Enfin des réflexions pertinentes ! Ce Levi-Strauss est un bon juge de l'Islam. [...] L'Islam, un des malheurs du monde, un Judaïsme pour les brutes et qui ramasse tout ce qu'Israël imagina de moins spirituel et de plus inhumain, l'Islam est l’égout de la Bible avec des relents d'hérésie chrétienne et le fatras du paganisme arabe, une coulée de boue sur le visage de l'espèce humaine et l'on préfère le néant à ce qu'il nous apporte (ou, si l'on veut, le Communisme, lequel ne lui fera pas grâce et lui ressemble trop pour l'épargner longtemps). Un musulman est toujours une brute, au moins par de certains côtés, sa foi l'oblige à l'arrogance, il mêle à la présomption l'humilité qu'il rend démonstrative et ses rigueurs l'attachent à la complaisance la moins sujette à la mesure. Religion - dit Levi-Strauss - religion de corps de garde (le règlement, les revues de détail et pas de femmes, enfin la bougrerie avec un peu de cuistrerie et l'étalage le plus sale de nos besoins les plus grossiers), vivant dans un chaos perpétuel et rétablissant l'ordre à coups de hache, sans foyer, cité ni patrie, niant le monde qu'elle déifie en ne le sachant pas. L'Islam est une foi qui n'apprenant jamais, refuse de comprendre et qui revient de tout en ne s'acheminant à rien, et ses fidèles sont des mules qui tournent dans le cercle, les yeux bandés et n'avançant d'un pas. Ses peuples ? Le fumier de l'avenir, à moins qu'ils ne se rendent communistes et n'aillent baiser le tombeau du Juif Lénine sous les icônes du Juif Marx. »
Albert Caraco, Journal d'une année, 1957
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Le maintien de ce qui nous tue
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« Nous mourrons pour le maintien de ce qui nous tue et l’évidence nous échappe. »
Albert Caraco, Bréviaire du chaos
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Purgation des passions
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« [Le Dibbuk] c’est un chef d’œuvre du théâtre mondial ; il y a là des scènes d’exorcisme qui sont du théâtre pur, car le théâtre, en grande partie, c’est l’exorcisme, comme on le voit très clairement dans les Nô japonais, ou dans la tragédie grecque classique, purgation des passions, comme dit notre maître Aristote. »
Eugène Ionesco , Interview accordée à Régina Rittel, L’Arche, 1973 in le recueil Antidotes
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Je m’arrangerai avec la solitude
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« Que tous meurent pourvu que je vive éternellement même tout seul dans le désert sans frontières.
Je m’arrangerai avec la solitude.
Je garderai les souvenirs des autres, je le regretterai sincèrement.
Je peux vivre dans l’immensité transparente du vide.
Il vaut mieux regretter que d’être regretté. »
Eugène Ionesco, Le Roi se meurt
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Un usage surnaturel de la souffrance
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« L'extrême grandeur du Christianisme vient de ce qu'il ne cherche pas un remède surnaturel contre la souffrance, mais un usage surnaturel de la souffrance... »
Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce
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Quand on a dix-neuf ans...
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« Quand on a dix-neuf ans, on finit toujours par faire ce dont on a envie. »
Henry de Montherlant, Le Maître de Santiago
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17/04/2014
Serrant les coudes, le peuple caraïbe assure sa survie
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« Il y avait aussi, en haut du chemin, le long de la frontière invisible, se gardant de la franchir comme les buffles noirs tout à l’heure, une demi-douzaine de femmes dont on distinguait les frêles silhouettes accompagnées d’autant de géants. Je demandai au roi qui étaient ces témoins prudents. "Femmes caraïbes qui ne sont plus caraïbes", me fut-il répondu avec un mépris tranquille. J’appris la loi inviolable : toute femme indienne qui épouse un Noir doit quitter le territoire de la réserve. Serrant les coudes, le peuple caraïbe assure sa survie. Rejetant toute altération de son sang, raciste comme il n’est plus permis, c’est très exactement sa foi en la race qui le sauve. Tout au moins jusqu’au prochain bain de sang, lorsque la frontière invisible se révélera impuissante à contenir les flots de la haine. Qu’on en tire des conclusions - volonté de survie, haine et sang - à l’échelle d’autres races en péril, l’occidentale blanche notamment, c’est l’affaire de chacun. Pour ma part, voilà longtemps que je m’efforce de les crier. »
Jean Raspail, La hache des steppes
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Quitter ce bas monde
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« Je n'aime pas la vie et je ne me souviens pas de l'avoir aimée, l'idée que je pouvais mourir fut de tout temps ma consolation et plus le terme approche, plus ma joie s'en augmente, je suis pressé de quitter ce bas monde. »
« Je suis vivant parmi des hommes, qui le semblent, et dont je sais bien qu'ils sont morts, aussi morts que leurs dieux. »
Albert Caraco, Ma confession
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