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30/09/2020

Laurent Obertone : "c'est aux citoyens de se réapproprier leur destin contre l'Etat"

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27/09/2020

L' Eloge de la force avec Laurent Obertone - Le Samedi Politique (TV LIbertés)

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26/09/2020

"Eloge de la Force", Laurent Obertone au micro d'André Bercoff

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21/08/2020

Le drame du Rap...

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Remarquable analyse, avec excellentes références philosophiques. Il y a une coupure de quelques secondes vers la fin de la vidéo, probablement j'imagine pour des raisons de droits d'auteur, mais ça ne dure pas longtemps.

Je ne suis juste pas d’accord avec sa conclusion, car je pense que le rôle de l’éducation c’est de donner une formation classique, qualitativement exigeante, élitiste afin de faire émerger des personnalités, en puisant dans nos racines culturelles et notamment gréco-romaines... il y a tout dedans... absolument tout... pour développer le sens critique et faire émerger la vertu : dignité, patience, amour, logique, ruse, combativité, amour de soi, respect des autres, sens de l’accueil avec ses limites raisonnables, tactiques de guerre, sens du sacrifice, enracinement et appartenance, communauté organique... etc...

Si tous les mômes, quelle que soit leur origine, étudiaient « L’Iliade » et « L’Odyssée » d’Homère, pour ne donner que ces deux exemples fondateurs, ils auraient suffisamment d’outils pour éclater de rire devant la moindre chanson de rap de seconde zone... et si en classe de philosophie on leur faisait aborder Platon, Aristote, les Présocratiques avec du sérieux... ils auraient de quoi faire face à l’adversité du monde.

Mais pour le reste, y'a rien à dire. 

 

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20/08/2020

Demain, tous crétins ? (Arte)

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19/08/2020

Professeur Didier Raoult : Ce que nous apprennent les données de mortalité

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13/08/2020

Quand des musulmans quittent la religion

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En Occident, les conversions concernant l'islam apparaissent comme une voie à sens unique et favorable à l'islam. Il y a ainsi les convertis célèbres comme Kareem Abdul-Jabbar, Muhammad Ali, Malcolm X, Keith Ellison et Sinead O'Connor, et ceux qui flirtent avec l'islam comme le prince Charles, Michael Jackson et Lindsay Lohan. Par ailleurs, on compte environ 700 000 convertis chez les Afro-américains et leurs descendants.

 


Muhammad Ali et Malcolm X à New York en 1964

 

Mais en réalité, la voie des conversions est une voie à double sens. Il existe en effet des musulmans de naissance qui quittent l'islam et dont l'impact est bien plus grand que celui des convertis à l'islam.

Commençons par quelques chiffres. En France, selon une estimation de 2007, environ 15.000 musulmans se convertissent chaque année au christianisme. Aux États-Unis, ce sont environ 100.000 musulmans qui, chaque année, abandonnent l'islam d'après une enquête réalisée en 2017 par le Pew Research Center. Cela correspond à 24 % de l'ensemble des musulmans aux États-Unis, avec une surreprésentation des Iraniens. Ces chiffres contrebalancent à peu près ceux des non-musulmans qui se convertissent à l'islam.

Les raisons de quitter l'islam sont diverses : le Pew Research Center relève que 25 % des ex-musulmans américains ont des problèmes avec la religion en général, 19 % avec l'islam en particulier, 16 % préfèrent une autre religion et 14 % invoquent des raisons d'épanouissement personnel. Un peu plus de la moitié de ceux qui quittent l'islam (55 %) abandonnent complètement la religion et un peu moins d'un quart (22 %) se convertissent au christianisme.

Les apostats posent à l'islam trois défis majeurs : l'abjuration publique de l'islam, l'organisation avec d'autres ex-musulmans et le rejet du message de l'islam.

Premièrement, le fait d'apostasier ouvertement constitue un acte radical qui, dans un pays à majorité musulmane comme l'Iran, peut conduire à la peine capitale. Même en Occident, l'apostasie se heurte au rejet par la famille, à l'exclusion sociale, à l'humiliation, aux malédictions, aux menaces, aux représailles et aux agressions violentes. Dès lors, les conversions consistant à s'éloigner de l'Islam ont tendance à se faire de façon prudente ou secrète, comme dans le cas de l'auteur britannique Salman Rushdie, de la pop star Zayn Malik ou encore de l'ancien président argentin Carlos Menem qui a minimisé son apostasie, et de Barack Obama qui a soigneusement nié la sienne.

Néanmoins, certains convertis tiennent à rendre leur apostasie publique pour en encourager d'autres par leur exemple. Ainsi, Ibn Warraq a écrit Pourquoi je ne suis pas musulman, Nonie Darwish et Ayaan Hirsi Ali ont écrit des livres sur le fait de devenir des « infidèles » et le journaliste Magdi Allam a fait acte de conversion en recevant le baptême des mains du pape Benoît XVI lors d'une cérémonie télévisée à large diffusion.

 


Le pape Benoît XVI a personnellement converti Magdi Allam en 2008

 

Deuxièmement, les ex-musulmans vivant en Occident font une chose inconcevable dans les pays à majorité musulmane : depuis 2007 et la création en Allemagne du Conseil central des ex-musulmans (Zentralrat der Ex-Muslime), ils ont fondé des dizaines d'autres organisations d'ex-musulmans capables d'assurer une entraide, d'élaborer des arguments, de soulever des questions problématiques (comme les mutilations génitales féminines) et de combattre l'islamisme.

 


Au moyen de sa chaîne de télévision installée aux États-Unis, Frère Rachid a atteint de nombreux musulmans arabophones

Troisièmement, au moyen de leurs livres, de la radio, de la télévision ainsi que des e-mails, sites Web et autres réseaux sociaux, les ex-musulmans vivant en Occident ont acquis une influence impressionnante au sein des communautés musulmanes traditionnelles. En presque toute impunité, ils diffusent des messages perspicaces en arabe et dans d'autres langues importantes. Certains (comme Wafa Sultan, Zineb El-Rhazoui et Hamed Abdel-Samad) se concentrent sur la dénonciation de l'islam, d'autres aident les athées à fuir vers l'Occident. Les convertis au christianisme (comme le frère Rachid) s'engagent souvent dans des controverses religieuses ou (comme Sohrab Ahmari) exposent leurs pérégrinations spirituelles.

Par leur conversion, leur organisation et leur prosélytisme, les ex-musulmans qui donnent de la voix en Occident envoient des ondes de choc dans leurs pays d'origine et particulièrement là où la loi et la coutume protègent historiquement l'islam de toute critique et même de toute ironie, là où par la répression et le châtiment, les opinions anti-islamiques sont illégales. Angoissées, les autorités interdisent le prosélytisme chrétien, censurent les ex-musulmans et vont même jusqu'à associer ce phénomène à un « complot sioniste », une réaction qui s'avère aussi banale qu'inefficace.

En 1989, au plus fort de la controverse déclenchée par la publication des Versets sataniques, une lettre anonyme poignante envoyée à The Observer depuis Karachi au Pakistan, montre la conviction avec laquelle s'exprime un ex-musulman. L'auteur de la lettre répondait à l'appel lancé par l'ayatollah Khomeiny à assassiner le romancier Salman Rushdie en raison des écrits irrévérencieux de ce dernier à l'égard de Mahomet :

Ma voix n'a pas encore trouvé d'écho dans les colonnes des journaux. C'est la voix de ceux qui, nés musulmans, souhaitent abjurer mais qui, bien qu'adultes, ne sont pas autorisés à le faire sous peine de mort. Celui qui ne vit pas dans une société islamique ne peut pas imaginer combien les sanctions imposées soit par soi-même soit par la contrainte extérieure sont destinées à juguler l'expression de l'incroyance religieuse. ... Mais voilà que Rushdie est arrivé et s'est mis à parler pour nous. Dites au monde que nous existons - que nous ne sommes pas la simple invention d'une conspiration juive. Il met fin à notre isolement.

Avec passion et une autorité inouïe, les ex-musulmans poussent les croyants à penser leur foi avec un esprit critique. Leurs efforts ont contribué de manière substantielle au déclin général de la religiosité manifestement à l'œuvre actuellement parmi les musulmans, en particulier parmi les jeunes. Pour reprendre les termes de The Economist qui résume une récente étude de l'Arab Barometer [réseau de chercheurs américains, NdT], « il semble que de nombreux [musulmans arabophones] abandonnent l'islam. »

Ainsi par leurs actions retentissantes, les ex-musulmans remettent en question la religion dans laquelle ils sont nés et contribuent à la fois à moderniser celle-ci et à en réduire l'emprise. Et cela ne fait que commencer.

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Source : Daniel Pipes

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Père Marc-Antoine Costa de Beauregard : « Prie comme tu respires – La vie comme liberté »

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12/08/2020

Père Marc-Antoine Costa de Beauregard : Les mots blessés du Christianisme - « La liberté, parlons-en ! »

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11/08/2020

Cet immigrationnisme des élites qui ruine la France

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Cliquez sur la photo...

 

par Philippe Fabry

La spirale immigrationniste est un pacte tacite entre les grands groupes français et la caste des énarques.

En France, deux tiers des habitants sont opposés à l’immigration de masse : les sondages parus à l’automne dernier montraient que cette proportion de la population estimait que l’intégration ne fonctionnait pas, et qu’il y avait trop d’étrangers en France. La proportion varie quelque peu, mais grosso modo, une nette majorité de la population est défavorable à l’immigration de masse, depuis des décennies. Pourtant, celle-ci se perpétue et, surtout, n’est pratiquement plus remise en question dans le débat public. Il arrive certes à des polémistes de soulever la question, mais elle n’est pas politiquement débattue, c’est-à-dire soumise à une consultation démocratique. Lorsqu’elle est évoquée, c’est pour des ajustements à la marge, jamais pour interroger le principe et demander leur avis aux autochtones. De fait, depuis la fin des années 1970, c’est entre 200 000 et 300 000 personnes qui pénètrent chaque année sur le territoire national, dont plus de 60 % viennent d’Afrique.

 

Le tonneau des Danaïdes

Dans un pays qui se prétend démocratique, la contradiction entre une politique constante, aux conséquences si lourdes, si profondes et si durables sur le corps social, et l’hostilité à celle-ci de la majorité de la population ne peut qu’interroger. Il ne s’agit en effet pas d’évolutions sociétales, comme le mariage homosexuel ou la suppression de la peine de mort, qui peuvent être adoptées en dépit des préventions de la majorité et bénéficient ensuite d’un effet cliquet. Il n’y a pas d’effet cliquet en matière d’immigration : c’est une volonté toujours renouvelée. D’où vient-elle ?

Bien sûr, on est tenté de penser aussitôt aux belles âmes, aux discours sur l’accueil, la vocation universelle de la France, à la repentance post-coloniale, et de se dire que tout ceci est l’effet irrésistible d’une évolution des mentalités, que c’est donc en quelque sorte le sens de l’Histoire, et que toute autre motivation que l’on pourrait identifier ne serait que secondaire, bien loin derrière ce premier moteur du cœur et de l’esprit.

Mais en vérité, admettre que l’immigration de masse acceptée, sinon encouragée, depuis un demi-siècle par nos élites puisse être l’effet d’un état d’esprit, d’une idéologie qui aurait saisi les cœurs, serait aussi naïf que de croire que le principal motif de la colonisation était à trouver dans les discours comme celui de Jules Ferry sur le devoir pour les races supérieures de civiliser les races inférieures, sans considérer qu’avant tout il y avait des fortunes à faire, et qui furent faites, dans les mines de charbon du Tonkin et de phosphates du Maroc.

La gloire de l’Empire

La colonisation. C’est précisément dans ce phénomène passé, si souvent utilisé pour neutraliser la révolte du Français autochtone sous un flot de culpabilisation, que se trouve le modèle de la politique immigrationniste.

De cette colonisation de masse, les Français ne voulaient pas. Lorsqu’elle a débuté, dans les années 1870, leur cœur allait à l’Alsace et à la Lorraine qu’une défaite venait de leur arracher. Elle fut cependant un grand chantier, et un chantier constant, des élites de la IIIe République.

Elle le fut parce qu’à la même époque, le monde occidental entrait dans la Grande Déflation (1873-1896) et la stagnation industrielle. Le grand capitalisme français ne trouvait pas, dans la métropole, d’espace de croissance suffisant pour ses profits : les salaires des ouvriers étaient bas, et le monde paysan, encore important, n’était pas porté à la consommation. Il fallait donc trouver des occasions de gros profits, et ces occasions furent trouvées dans la colonisation, et l’investissement du capital dans des activités à haut rendement : mines, exploitations agricoles…

Durant ce quasi-siècle de l’Empire colonial français, la France dépensa plus que ce que ses colonies ne lui rapportèrent – ainsi que Jacques Marseille l’a montré jadis. Cependant, l’opération fut rentable pour certains, aux dépens des autres : car ce sont bien les deniers publics, l’argent des français métropolitains, à travers l’armée, le maintien de l’ordre, l’investissement dans des infrastructures, qui permirent l’exploitation de ces ressources dont quelques-uns tirèrent longtemps de gros revenus.

Cinquante ans de sollicitude

Tout l’imaginaire colonial, par l’Education nationale, les Expositions, la propagande, réussirent à convaincre les Français, ou une grande partie d’entre eux, que tout cela était non seulement dans leur intérêt économique, mais moral, que c’était leur grandeur.

Il est aujourd’hui bien difficile, en tant que petites gens ainsi alarmés par ces vagues souvenirs, de ne pas plisser les yeux, froncer les sourcils et commencer à grogner en comprenant les ressorts de la supercherie, lorsque l’on se remémore les cinquante dernières années.

1973, choc pétrolier, fin des Trente Glorieuses. La forte croissance s’éloigne, ne paraît plus atteignable. Et le grand capitalisme français se retrouve une nouvelle fois confronté à ce peuple français, resté si paysan dans sa mentalité, avec sa fâcheuse tendance à l’épargne, à la thésaurisation, à la consommation modérée dans une France qui n’est plus à reconstruire. Que faire pour continuer à garantir une forte rentabilité pour les grandes entreprises, dans le bâtiment, dans la grande distribution en pleine expansion à la fin des Trente Glorieuses ?

On trouve une idée dans les théories de Keynes : il faut stimuler la demande. On appelle cela « relance par la consommation », c’est le keynésianisme prisé des élites technocratiques, formées à l’ENA. Mais comment faire fonctionner cela quand on connaît la mentalité épargnante des ménages français ? Leur distribuer de l’argent serait risquer de le voir finir en trop grande partie dans des bas de laine. Et puis il y a de nombreux équipements dont la consommation n’est pas extensible : qui a besoin de trois lave-linges, quatre réfrigérateurs, dix services de vaisselle ? qui a besoin de deux, trois, quatre résidences secondaires ? Il faut donc des consommateurs vierges de tout patrimoine, des familles entières qu’il faudrait équiper intégralement en partant de rien.

Colonisation à l’envers

Et c’est à ce moment que commence cette colonisation à l’envers de l’immigration de masse, avec le regroupement familial, puis l’ouverture des vannes, et le développement massif du circuit économique de la colonisation à l’envers : les aides sociales, les transferts sociaux permettent de prendre l’argent que les Français trop économes auraient eu tendance à épargner, et de le déplacer non seulement au sein de la population française autochtone, mais aussi (surtout ?) vers de nouveaux arrivants qui sont démunis de tout et, par conséquent, devront tout acheter. Et pour faire bonne mesure, on double les transferts sociaux d’argent pris aux Français par l’impôt avec de l’argent supplémentaire emprunté en donnant en garantie le patrimoine des mêmes Français, grevant les générations futures d’une dette énorme.

Et qui sont les premiers bénéficiaires de cette masse supplémentaire de consommation ? Les grands groupes français du bâtiment, de la grande distribution, plus tard des télécommunications. Les banques qui soutiennent des investissements immobiliers qui sont majoritairement remboursés par des aides sociales au logement. Etc.

Et qui sont les dirigeants des grands groupes français, ou peuplent leurs conseils d’administration ?

Les énarques. Les mêmes énarques qui conduisent la politique d’immigration de masse depuis cinquante ans. Les mêmes qui effectuent fréquemment des allers-retours dans des conseils d’administration de grandes entreprises bénéficiant de cette subvention indirecte qu’est l’immigration arrosée d’argent pour le consommer aussitôt.

Non au conspirationnisme

La critique socialo-communiste selon laquelle l’immigration est censée servir à provoquer une pression à la baisse sur les salaires, est fausse : si tel était le cas, l’immigration serait orientée vers de la main d’œuvre qualifiée selon les besoin des entreprises françaises, ce qui n’est pas le cas.

La critique « conspirationniste » de l’immigration, selon laquelle celle-ci est une immigration de peuplement, qui sert à remplacer les autochtones, est fausse aussi.

La réalité est que l’immigration est une immigration de consommation, une consommation qui a pour but de doper la rentabilité du grand capitalisme français en connivence avec la haute fonction publique énarchique. Elle a sans doute des effets accessoires sur les salaires, et un effet dramatique sur la composition démographique du pays, mais ce ne sont pas les effets d’abord recherchés.

Ce modèle, qu’on peut qualifier de consumérisme immigrationniste, est donc fondamentalement un pacte entre les grands groupes français et la caste des énarques. Comme la colonisation, elle ruine la France, mais enrichit une poignée de gens. Comme la pour la colonisation, après quelques décennies de matraquage, on a réussi à faire croire aux Français qu’il s’agit d’une entreprise pratiquement désintéressée qu’ils doivent être fiers d’avoir menée et qu’il serait inhumain de critiquer. Pour protéger ce système de rentes, la presse française, subventionnée par l’Etat énarchique et détenue par les grands groupes, étouffe la dénonciation de « l’ensauvagement » et du terrorisme islamiste, conséquences encore plus graves de cette politique prédatrice.

Il est temps de dénoncer cette mascarade, cette hypocrisie, cette escroquerie. Il faut comprendre que se battre contre des émotions et des idées qui servent à habiller des intérêts est vain, car c’est laisser intact et bien à l’abri le ressort de la mécanique. Il faut identifier et dénoncer l’intérêt qui la meut. Pour l’immigration de masse, c’est cet intérêt commun qui enrichit les énarques et les grands groupes en spoliant les Français.

La colonisation n’a pratiquement pas survécu à la IIIe République. L’immigration de masse ne devrait pas survivre à la Ve.

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SOURCE : Causeur

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10/08/2020

Des solutions simples et fertilisantes

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Des raveurs ou des manifestants décérébrés s'emparent de votre terrain pour y célébrer leur Grand Messe Anarchique de déglingués intersectionnels sans vous demander la permission ??? 

Pas d'inquiétude. Organisez-vous. Des solutions simples et fertilisantes existent. 

Un épandage de lisier plus tard, votre terrain retrouvera la paix qu'il mérite...

 

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15/07/2020

Sylvain Tesson, Une liberté vertigineuse (Documentaire 2013)

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Quel bonheur que cette intelligence, cette sensibilité...

 

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14/07/2020

Je suis noir et je ne soutiens pas les Traoré (non plus)

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Je suis noir et je ne suis pas George Floyd

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02/07/2020

Zemmour. Prénom : Éric (entretien septembre 2018)

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01/07/2020

Jean-Paul Bourre, Le dernier meneur de loup (entretien complet décembre 2017)

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30/06/2020

Charles Gave et Hervé Juvin : L'Etat Profond - main basse sur la Démocratie

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29/06/2020

Greg Toussaint : Pourquoi j'aime la France

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28/06/2020

Greg Toussaint : Les policiers noirs sont des vendus ?

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27/06/2020

Greg Toussaint : La Bien-pensance, une arme contre la Nation

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23/06/2020

Professeur Didier Raoult : Finalement, la chloroquine... et la deuxième vague...

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21/06/2020

Charles Rojzman : L’alliance des frustrés et des déshérités prépare de nouveaux totalitarismes

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L’alliance des frustrés et des déshérités prépare de nouveaux totalitarismes. La publication de la vidéo de la mort brutale de Georges Floyd écrasé par le genou d’un policier blanc a provoqué de nombreuses manifestations violences un peu partout aux États-Unis et en Europe.

A Paris, des milliers de personnes ont défilé pour Adama Traore et contre « les violences policières. »

En arrière-plan, c’est une guerre civile qui s’annonce, une guerre des races mue par la haine de l’oppresseur qu’elles se sont choisies.

La cause avancée pour ces indignations, ces colères et ces violences, c’est un combat pour la justice et contre le racisme.

Mais en arrière-plan, c’est une guerre civile qui s’annonce, une guerre des races qui ramène à la surface les ressentiments et les rancoeurs identitaires de populations agrégées par la haine de l’oppresseur qu’elles se sont choisies.

Cet antiracisme qui prétend combattre les injustices et la haine est , en fait, une nouvelle forme de fascisme. Dans l’histoire du siècle passé et de l’histoire tout court, ce n’est pas une nouveauté. Toutes les périodes de crise ont vu naître le besoin de trouver une raison unique aux malheurs des individus, broyés par le cours des événements. La tentation totalitaire, c’est la promesse d’un monde purifié délivré du Mal. « Les Représentants du peuple seront impassibles dans l’accomplissement de la mission qui leur est confiée : le peuple a mis entre leurs mains le tonnerre de la vengeance, ils ne le quitteront que lorsque tous ses ennemis seront foudroyés. Ils auront le courage énergique de traverser les immenses tombeaux des conspirateurs et de marcher sur des ruines, pour arriver au bonheur de la nation et à la régénération du monde. » (Proclamation des Représentants à Lyon, le 15 frimaire, an II.)

Cette tentation totalitaire se renforce aujourd’hui très rapidement. Elle va même jusqu’à enrôler des enfants dans son combat idéologique. Ce qui la caractérise, c’est qu’elle prône la disparition ou la mise à l’écart de ceux qui sont censés représenter le Mal. Hier, les Juifs, les bourgeois, les Tutsis au Rwanda. Aujourd’hui, l’homme blanc.

Elle a pour partisans et acteurs deux groupes d’individus: les déshérités, véritables ou imaginaires, et les frustrés. Cette alliance des frustrés qui se veulent responsables du sort de ceux qu’ils voient, à tort ou à raison, comme des victimes et des opprimés et, d’autre part des déshérités est réellement explosive. L’histoire a toujours réuni ces deux groupes de personnes dans un élan qui s’est voulu révolutionnaire. Les déshérités ont réellement besoin de lutter pour la justice et l’égalité.

Ce fut le cas, entre autres, des ouvriers et des paysans, victimes des inégalités, du chômage pendant la révolution industrielle dans les temps qui précédèrent l’émergence des mouvements prolétariens. C’est toujours le cas dans de nombreux endroits de la planète.

 

Ou quand les frustrés transforment le combat des déshérités en une injustice de la vie

Ils apportent dans ces mouvements un peu de raison et des raisons de combattre. Les frustrés qui ne sont pas de véritables déshérités, écrivaillons, journalistes, enseignants, techniciens, communient dans une jalousie commune et maladivement cherchent à réparer ce qu’ils considèrent comme une injustice de la vie.

Ils vont diriger le combat des déshérités et transformer le combat des déshérités en une lutte pour de nouvelles dominations. Ils vont vouloir écraser les imposteurs qui ont pris la place qui leur est due en raison du mérite qu’ils s’attribuent.

Comment le totalitarisme séduit-il à la fois ceux que j’appelle les frustrés et les déshérités? Il permet d’expliquer les difficultés de la vie sans en donner la responsabilité aux individus eux-mêmes. Il promet une revanche à ceux qui vivent dans l’échec. Il joue sur le sentiment de culpabilité (qui est différent de la responsabilité), car il est différent de reconnaître qu’on s’est mal conduit en ne suivant pas des préceptes extérieurs à soi-même plutôt que d’examiner avec sa raison critique l’ensemble complexe des causes qui ont provoqué la situation d’échec.

 

Comment le totalitarisme séduit

Le totalitarisme promet le salut, si on suit les commandements qu’il préconise. Il exclut la part de hasard dans la vie individuelle et collective. Dans un sens, il apporte une sorte de sentiment de sécurité intérieure en faisant croire qu’il existe une solution parfaite, un comportement parfait pour assurer le bonheur dans cette vie et même dans l’au-delà. Il donne du grain à moudre à l’appétit de pouvoir et à la soif de combattre. Il donne du sens et unit contre un ennemi commun qui est diabolisé, qui devient le mal incarné. Dans l’île de Crète, les villageois brûlent le jour de Pâques un immense mannequin représentant Judas, le traître, le maudit. Ce feu de joie délivre l’âme inquiète et affolée par les changements du monde et donne l’assurance que l’avenir peut être bénéfique et même radieux. Cette alliance des frustrés et des déshérités prépare des conflits futurs qui n’opposeront pas seulement des cultures et des civilisations mais à l’intérieur même des sociétés, en Occident comme en Orient, des groupes humains séparés par leurs conceptions culturelles, religieuses, par leurs conditions sociales ou ethniques et dont certains se considèrent comme des victimes de complots fomentés par des ennemis tous puissants et maléfiques.

 

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SOURCE : Tribune Juive

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Le paradoxe de l’énergie éolienne (Rions un coup... pour pas pleurer...)

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« Je suis un ancien dissident et les activistes que je vois aux Etats-Unis me rappellent de douloureux souvenirs »

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Un manifestant tient une pancarte portant le portrait de l’ancien dictateur Ceausescu.

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - L’universitaire Alexandru Calinescu a connu le communisme en Roumanie. La pression multiforme exercée par des manifestants antiracistes aux Etats-Unis pour supprimer certains vestiges du passé lui évoque la pression idéologique qu’il a lui-même vécue jadis.

Par Alexandru Calinescu

 

Alexandru Calinescu est un ancien dissident. Il est Professeur émérite de littérature française à l’université de Iasi, quatrième plus grande ville de Roumanie.

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L’une des thèses les plus fausses proférées par Marx est de dire que « l’humanité se sépare de son passé en riant ». Ni la chute de Constantinople, ni la Révolution française, ni la Seconde Guerre mondiale, ni l’instauration des régimes communistes dans bon nombre de pays ne sont des exemples de gaieté collective. Sauf, peut-être, dans l’imagination de quelques illuminés, comme le journaliste qui décrivait la joie extrême des habitants de Phnom Penh lors de l’arrivée des Khmers Rouges. Et puis, il n’est pas toujours utile de se séparer de son passé: pour certains, le passé peut servir d’exemple, pour d’autres de repoussoir ou d’épouvantail. Autrement dit, il peut être manipulé au point de devenir, parfois, une arme dangereuse.

Le danger vient surtout du fait que nous pouvons réécrire le passé et le modifier jusqu’à le rendre méconnaissable.

Né après la guerre, j’ai vécu dans un pays dirigé par un parti unique qui a tout fait pour détruire les traces d’un passé qui ne lui convenait pas. Le Parti (il fallait toujours écrire le mot avec majuscule) a donné l’ordre de déboulonner les statues des rois et des hommes politiques « bourgeois » dont le rôle dans la constitution de la Roumanie moderne avait été, en réalité, décisif.

L’Histoire a été réécrite, on a imposé les falsifications les plus grossières afin de glorifier le Parti et, ensuite, le grand Conducator. Il fallait, à tout prix, respecter les critères de l’idéologiquement correct, critères qui étaient inscrits dans des Codes de conduite morale et politique, codes que le Parti faisait paraître périodiquement. La mise en pratique de ce vaste programme n’aurait pas été possible sans l’omniprésence de la censure. En Roumanie, comme dans les autres pays « socialistes », la censure fonctionnait selon le modèle soviétique. Tout, absolument tout devait être soumis à la censure, y compris les affiches les plus banales, les illustrations des livres pour enfants ou les dessins sur les boîtes d’allumettes.

D’ailleurs, le nom officiel de la censure était « La Direction de la presse et des imprimés ». Il n’y avait plus de direct à la télévision, excepté le journal du soir (dont les présentateurs lisaient, consciencieusement, des textes qui avaient le visa de la censure) et les rencontres sportives (là, rien à faire : pourtant, les tribunes étaient surveillées avec vigilance, pour qu’il n’y ait pas de gestes ou de slogans non-conformes).

Après avoir fait, dans un premier temps, table rase du passé culturel, le régime communiste a décidé de récupérer quand même ce passé, pas en entier et, de toute façon, seulement après l’avoir soumis à une analyse critique. Cela signifiait, souvent que les textes littéraires étaient caviardés ou signalés - dans le meilleur des cas - l’oeuvre était accompagné d’une préface permettant de la contextualiser et de signaler les limites idéologiques, souvent dues à l’appartenance de classe de l’auteur. Considérable était, ensuite, la liste des mots interdits, liste qui grossissait à vue d’œil : c’est ainsi que, dans les années 80, les poètes découvraient qu’on avait éliminé de leurs textes les mots faim, froid, obscurité, parce que c’était l’époque où les gens avaient froid dans leurs appartements, ne trouvaient pratiquement rien dans les magasins d’alimentation et restaient souvent dans le noir à cause des coupures d’électricité (et encore les poètes victimes de ce genre de censure pouvaient s’estimer heureux, car dans d’autres cas les mots suspects étaient carrément remplacés - lorsque le censeur faisait du zèle - par les antonymes, froid devenait chaud et obscurité devenait lumière).

Que chacun respecte des principes sains et se comporte comme il faut - voilà une étape obligatoire dans le processus de construction de l’homme nouveau. Processus qui impliquait l’élimination des « ennemis du peuple », la mise à l’écart des descendants des classes «parasitaires» et « exploitatrices », la culpabilisation de tous ceux qui ne se consacraient pas, corps et âme, à la révolution prolétarienne.

Les gardiens de la pureté idéologique signalaient les manquements à la discipline du parti et désignaient les « déviationnistes ». On permettait aux plus « chanceux » d’entre eux de faire leur autocritique. Pourtant, celle-ci pouvait prendre les dimensions d’un véritable spectacle, avec des centaines de témoins, avec une mise en scène rigoureuse et - comme ce fut notamment le cas dans la « révolution culturelle » chinoise - avec des rituels qui devaient humilier le « coupable », en consacrant symboliquement son statut de paria.

Ce qui se passe actuellement aux États-Unis et ailleurs semble être un règlement de compte avec le passé. Et là aussi il parait difficile de déceler la moindre trace d’humour. Je dirais même que, en ce qui me concerne du moins, c’est d’une tristesse infinie, car tout cela me rappelle trop de choses.

Oui, j’ai déjà vu ce film. Et, ce qui est pire, je l’ai vécu.

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SOURCE : Le Figaro

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« Les centaines de bébés bloqués en Ukraine montrent l’indécence de la gestation pour autrui »

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FIGAROVOX/TRIBUNE - Pendant le confinement, les images de centaines de nourrissons nés par GPA et bloqués à Kiev en attendant de pouvoir être remis à leurs commanditaires ont suscité de vives réactions dans le pays et même au-delà, souligne Claire de la Hougue, juriste spécialiste des questions de bioéthique.

Par Claire de la Hougue

Claire de la Hougue est docteur en droit, chercheur associé à l’ECLJ. Elle est l’auteur de nombreux articles juridiques sur la bioéthique. Elle est intervenue au Parlement européen et au Conseil de l’Europe sur la gestation pour autrui.

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L’image de plusieurs dizaines de nouveau-nés attendant, dans un hôtel de Kiev, que leurs commanditaires puissent venir les chercher a dévoilé une réalité souvent méconnue: l’Ukraine, pays membre du Conseil de l’Europe, est un important centre du marché international de la reproduction. Les clients y trouvent des donneuses d’ovocytes et des mères porteuses de leur phénotype ou, pour le dire plus simplement, des femmes blanches, pour un prix beaucoup moins élevé qu’aux États-Unis. Même les cliniques d’Asie viennent se fournir en ovocytes « de type caucasien » en Ukraine.

Il existe théoriquement un cadre légal - parents mariés infertiles, lien génétique avec au moins un des deux commanditaires, pas de lien génétique entre la mère porteuse et l’enfant - mais certaines agences s’en affranchissent sans vergogne. La mère porteuse renonce à ses droits dans un contrat notarié passé avec les commanditaires qui sont directement inscrits sur l’acte de naissance de l’enfant ainsi obtenu. Cet acte est donc mensonger, puisqu’il indique comme mère une autre femme que celle qui a accouché, ce qu’on appelait naguère en France le crime de supposition d’enfant.

Cette image choquante, publiée d’abord par une agence de gestation pour autrui afin de rassurer ses clients et tenter de forcer la main du gouvernement ukrainien pour faire ouvrir les frontières, aura eu le mérite d’attirer l’attention sur ces enfants conçus et mis au monde en exécution d’un contrat, arrachés à leur mère à la naissance et vendus. Elle montre à quel point la « maternité de substitution » est contraire à la plus élémentaire humanité. Elle a suscité de nombreuses réactions, en Ukraine comme à l’étranger.

C’est Lyudmyla Denisova, Commissaire aux droits de l’homme du Parlement ukrainien, qui a informé la presse que plus d’une centaine de nouveau-nés attendaient leurs commanditaires, bloqués par la fermeture des frontières liée au confinement. Elle a dénoncé l’industrie de masse de la maternité de substitution qui promeut les bébés comme des «produits de haute qualité». Constatant que cette situation prouve que l’État ne prend pas les mesures adéquates pour protéger les droits et la dignité des enfants, elle a appelé le Parlement à interdire la gestation par autrui au profit des étrangers, affirmant que les enfants en Ukraine ne devaient pas faire l’objet de traite des personnes.

Mgr Sviatoslav Shevchuk, archevêque majeur de Kiev et de Galicie, chef de l’Église grecque-catholique d’Ukraine, et Mgr Mieczyslaw Mokrzycki, archevêque de Lvov et président de la conférence des évêques catholiques de rite latin, ont eux-aussi publié mi-mai une lettre commune condamnant fermement la pratique de la gestation pour autrui: une telle manifestation de mépris pour la personne humaine et sa dignité est inacceptable. Ils ont appelé le gouvernement à interdire la maternité de substitution. Ils ont ajouté que le fait que cette pratique soit légale empêche le développement et discrédite l’Ukraine aux yeux de la société européenne. Ils ont invité le gouvernement à adopter une politique familiale garantissant que les mères ukrainiennes n’aient plus besoin de faire commerce de leur corps et de leurs enfants pour leur propre survie et celle de leur famille. Ils ont affirmé que la maternité de substitution, même prétendument non lucrative, est intrinsèquement mauvaise moralement, source d’innombrables souffrances pour toutes les personnes impliquées, d’abord les enfants et les mères mais aussi les intermédiaires et les commanditaires. Lorsqu’elle est commerciale, elle doit être jugée encore plus sévèrement car s’y ajoute le fait d’acheter et de vendre les fonctions du corps de la femme et la personne même de l’enfant.

Ce débat sur la GPA intervient alors que la situation démographique de l’Ukraine est désastreuse. Difficultés économiques, instabilité politique, pauvreté et corruption ont provoqué une forte émigration et une chute de la natalité. Le taux de fécondité est aujourd’hui inférieur à 1,4 enfants par femme. La population a baissé de plus de 10 millions d’habitants en 30 ans. L’Ukraine n’a plus d’enfants sinon pour l’exportation... Commanditaires et intermédiaires profitent du dénuement des femmes ukrainiennes pour les dépouiller même de ce qu’elles ont de plus intime et précieux, la maternité.

L’indignation devant ces enfants n’est pas restée cantonnée à l’Ukraine. La presse de nombreux pays s’en est fait l’écho et le député suédois Alexander Christiansson, membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a porté le sujet devant le Comité des ministres. Dans une question écrite soumise le 3 juin, il a rappelé que la Convention européenne sur le statut juridique des enfants nés hors mariage prévoit que « la filiation maternelle de tout enfant né hors mariage est établie du seul fait de sa naissance ». Or, bien que l’Ukraine ait ratifié cette Convention, son code de la famille dispose à l’inverse que la filiation de l’enfant né grâce à une mère porteuse est établie directement avec les «futurs parents», même dans les cas où l’enfant a été conçu avec des ovules offertes par une tierce personne. La femme qui donne naissance à l’enfant n’apparaît donc pas dans la filiation de l’enfant, ce qui est contraire à la Convention.

Le Comité des ministres, qui rassemble les 47 ambassadeurs au Conseil de l’Europe, devra donc répondre et indiquer quelles actions il envisage de prendre à l’égard de l’Ukraine afin de lui faire respecter son engagement.

Plus généralement, la gestation pour autrui est contraire à de nombreuses conventions internationales ratifiées par l’Ukraine. Outre la Convention relative aux droits de l’enfant et son protocole additionnel sur la vente d’enfant, on peut mentionner notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ainsi que les conventions interdisant l’esclavage et la traite. Un État respectueux de ses engagements internationaux ne saurait admettre cette pratique sur son territoire ni l’entériner lorsque ses ressortissants y ont recours à l’étranger.

Ces enfants bloqués dans un hôtel de Kiev nous obligent à regarder en face la réalité: la maternité de substitution signifie la production d’enfants comme des marchandises pour satisfaire le désir d’adultes fortunés. Elle implique l’exploitation de femmes pauvres. Cruelle et destructrice pour les enfants et les mères, cette pratique doit être éradiquée.

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SOURCE : Le Figaro

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