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13/01/2011

L'amour est une brume

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 

« L'amour, c'est comme la brume du matin au réveil ... avant que le soleil ne se lève. Ca tient un instant et puis ça s'évapore. Rapidement. L'amour est une brume qui disparaît à la première lueur de réalité. »

Charles Bukowski

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09/01/2011

Wafa Sultan témoigne pour Geert Wilders

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Wafa Sultan, que j'ai déjà évoqué en ces lieux de par le passé, a apporté son témoignage et son soutien à Geert Wilders lors de son procès, il y a quelques mois, procès que le politicien hollandais a gagné.


Part 01 



Part 02

 

Geert Wilders a beau défendre Israël, défendre les homosexuels, préciser que les étrangers ne le dérangent pas tant qu'ils s'intègrent au mode de vie du pays qui les reçoit, rien y fait : toute la bien-pensance le présente comme un politicien d'extrême-droite. Normal, ses représentants n'ont que cet argument.

Via Bivouac

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Les arabes selon Ibn Khaldoun

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

Ibn Khaldoun (1332-1406), déjà, avait très bien perçu le fond mental et psychologique du peuple dont il était issu. Il n'est pas inintéressant de découvrir, pour ceux qui ne les connaissent pas, ces passages tirés de son livre majeur, "Les Prolégomènes - Première partie", ici dans la traduction de W. Mac Guckin de Slane (1801-1878). L'avantage est que ces propos proviennent d'un philosophe musulman dont l'origine familiale provient du Yémen, ce qui m'évitera les accusations faciles de "racisme", etc... dont les tenants de la non pensée se sont fait les spécialistes.

« Nous avons déjà dit que les nations à demi sauvages ont tout ce qu’il faut pour conquérir et pour dominer. Ces peuples parviennent à soumettre les autres, parce qu’ils sont assez forts pour leur faire la guerre et que le reste des hommes les regarde comme des bêtes féroces. Tels sont les Arabes, les Zénata et les gens qui mènent le même genre de vie, savoir, les Kurdes, les Turcomans et les tribus voilées (les Almoravides) de la grande famille sanhadjienne. Ces races peu civilisées, ne possédant pas un territoire où elles puissent vivre dans l’abondance, n’ont rien qui les attache à leur pays natal ; aussi toutes les contrées, toutes les régions leur paraissent également bonnes. Ne se contentant pas de commander chez elles et de dominer sur les peuples voisins, elles franchissent les limites de leur territoire, afin d’envahir les pays lointains et d’en subjuguer les habitants. Que le lecteur se rappelle l’anecdote du khalife Omar. Aussitôt qu’il fut proclamé chef des musulmans, il se leva pour haranguer l’assemblée et pousser les vrais croyants à entreprendre la conquête de l’Irac. « Le Hidjaz, leur disait-il, n’est pas un lieu d’habitation ; il ne convient qu’à la nourriture des troupeaux ; sans eux, on ne saurait y vivre. Allons, vous autres qui, les derniers, avez émigré de la Mecque, pourquoi restez-vous si loin de ce que Dieu vous a promis ? Parcourez donc la terre ; Dieu a déclaré, dans son livre, qu’elle serait votre héritage. Il a dit : « Je le ferai afin d’élever votre religion au-dessus de toutes les autres, et cela malgré les infidèles. » (Coran, sour. IX, vers. 33.) Voyez encore les anciens Arabes, tels que les Tobba (du Yémen) et les Himyérites ; une fois, dit-on, ils passèrent du Yémen en Mauritanie et, une autre fois, en Irac et dans l’Inde. Hors de la race arabe, on ne trouve aucun peuple qui ait jamais fait de pareilles courses. Remarquez encore les peuples voilés (les Almoravides) ; voulant fonder un grand empire, ils envahirent la Mauritanie et étendirent leur domination depuis le premier climat jusqu’au cinquième ; d’un côté, ils voyaient leurs lieux de parcours toucher au pays des Noirs ; de l’autre, ils tenaient sous leurs ordres les royaumes (musulmans) de l’Espagne. Entre ces deux limites tout leur obéissait. Voilà ce dont les peuples à demi sauvages sont capables ; ils fondent des royaumes qui ont une étendue énorme, et ils font sentir leur autorité jusqu’à une grande distance du pays qui était le berceau de leur puissance.

 (...)

Le naturel farouche des Arabes en a fait une race de pillards et de brigands. Toutes les fois qu’ils peuvent enlever un butin sans courir un danger ou soutenir une lutte, ils n’hésitent pas à s’en emparer et à rentrer au plus vite dans la partie du désert où ils font paître leurs troupeaux. Jamais ils ne marchent contre un ennemi pour le combattre ouvertement, à moins que le soin de leur propre défense ne les y oblige.

(...)

Ces nomades y renouvellent leurs incursions, et, comme ils peuvent en parcourir toute l’étendue très facilement, ils s’y livrent au pillage et aux actes de dévastation, jusqu’à ce que les habitants se résignent à les accepter pour maîtres.

(...)

Les habitudes et les usages de la vie nomade ont fait des Arabes un peuple rude et farouche. La grossièreté des moeurs est devenue pour eux une seconde nature, un état dans lequel ils se complaisent, parce qu’il leur assure la liberté et l’indépendance. Une telle disposition s’oppose au progrès de la civilisation.

(...)

Si les Arabes ont besoin de pierres pour servir d’appuis à leurs marmites, ils dégradent les bâtiments afin de se les procurer ; s’il leur faut du bois pour en faire des piquets ou des soutiens de tente, ils détruisent les toits des maisons pour en avoir. Par la nature même de leur vie, ils sont hostiles à tout ce qui est édifice ; or, construire des édifices, c’est faire le premier pas dans la civilisation.

(...)

... par leur disposition naturelle, ils sont toujours prêts à enlever de force le bien d’autrui, à chercher les richesses les armes à la main et à piller sans mesure et sans retenue. Toutes les fois qu’ils jettent leurs regards sur un beau troupeau, sur un objet d’ameublement, sur un ustensile quelconque, ils l’enlèvent de force.Si, par la conquête d’une province par la fondation d’une dynastie, ils se sont mis en état d’assouvir leur rapacité, ils méprisent tous les règlements qui servent à protéger les propriétés et les richesses des habitants. Sous leur domination, la ruine envahit tout. Ils imposent aux gens de métier et aux artisans des corvées pour lesquelles ils ne jugent pas convenable d’offrir une rétribution. Or l’exercice des arts et des métiers est la véritable source de richesses, ainsi que nous le démontrerons plus tard. Si les professions manuelles rencontrent des entraves et cessent d’être profitables, on perd l’espoir du gain et l’on renonce au travail ; l’ordre établi se dérange et la civilisation recule. Ajoutons que les Arabes négligent tous les soins du gouvernement ; ils ne cherchent pas à empêcher les crimes ; ils ne veillent pas à la sûreté publique ; leur unique souci c’est de tirer de leurs sujets de l’argent, soit par la violence, soit par des avanies. Pourvu qu’ils parviennent à ce but, nul autre souci ne les occupe. Régulariser l’administration de l’État, pourvoir au bien-être du peuple soumis, et contenir les malfaiteurs sont des occupations auxquelles ils ne pensent même pas. Se conformant à l’usage qui a toujours existé chez eux, ils remplacent les peines corporelles par des amendes, afin d’en tirer profit et d’accroître leurs revenus. Or de simples amendes ne suffisent pas pour empêcher les crimes et pour réprimer les tentatives des malfaiteurs ; au contraire, elles encouragent les gens mal intentionnés, qui regardent une peine pécuniaire comme peu de chose, pourvu qu’ils accomplissent leurs projets criminels ; aussi les sujets d’une tribu arabe restent a peu près sans gouvernement, et un tel état de choses détruit également la population d’un pays et sa prospérité.

(...)

un Arabe, exerçant un commandement ne le céderait ni à son père, ni à son frère, ni au chef de sa famille. S’il y consentait, ce serait à contre-coeur et par égard pour les convenances ; aussi trouve-t-on chez les Arabes beaucoup de chefs et de gens revêtus d’une certaine autorité. Tous ces personnages s’occupent, les uns après les autres, à pressurer la race conquise et à la tyranniser. Cela suffit pour ruiner la civilisation.

(...)

Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population ; le sol même paraît avoir changé de nature. Dans le Yémen, tous les centres de la population sont abandonnés, à l’exception de quelques grandes villes ; dans l’Irac arabe, il en est de même ; toutes les belles cultures dont les Perses l’avaient couvert ont cessé d’exister. De nos jours, la Syrie est ruinée ; l’Ifrîkiya et le Maghreb souffrent encore des dévastations commises par les Arabes. Au cinquième siècle de l’hégire, les Beni-Hilal et les Soleïm y firent irruption, et, pendant trois siècles et demi, ils ont continué à s’acharner sur ces pays ; aussi la dévastation et la solitude y règnent encore. Avant cette invasion, toute la région qui s’étend depuis le pays des Noirs jusqu’à la Méditerranée était bien habitée : les traces d’une ancienne civilisation, les débris de monuments et d’édifices, les ruines de villes et de villages sont là pour l’attester.

(...)

les Arabes, ainsi que nous l’avons dit, sont naturellement portés à dépouiller les autres hommes : voilà leur grand souci. Quant aux soins qu’il faut donner au maintien du gouvernement et au bon ordre, ils ne s’en occupent pas. Quand ils subjuguent un peuple, ils ne pensent qu’à s’enrichir en dépouillant les vaincus ; jamais ils n’essayent de leur donner une bonne administration. Pour augmenter le revenu qu’ils tirent du pays conquis, ils remplacent ordinairement les peines corporelles par des amendes. Cette mesure ne saurait empêcher les délits ; bien au contraire, si un homme a des motifs assez forts pour se porter au crime, il ne se laissera pas arrêter par la crainte d’une amende, qui serait pour lui peu de chose en comparaison des avantages que l’accomplissement de son projet pourra lui procurer. Aussi, sous la domination des Arabes, les délits ne cessent d’augmenter ; la dévastation se propage partout ; les habitants, abandonnés, pour ainsi dire, à eux-mêmes, s’attaquent entre-eux et se pillent les uns les autres ; la prospérité du pays, ne pouvant plus se soutenir, ne tarde pas à tomber et à s’anéantir. Cela arrive toujours chez les peuples abandonnés à eux-mêmes. Toutes les causes que nous venons d’indiquer éloignent l’esprit arabe des soins qu’exige l’administration d’un État. Pour les décider à s’en occuper, il faut que l’influence de la religion change leur caractère et fasse disparaître leur insouciance. Ayant alors dans leurs coeurs un sentiment qui les contrôle, ils travaillent à maintenir leurs sujets dans l’ordre, en les contenant les uns par les autres. Voyez-les à l’époque où ils fondèrent un empire sous l’influence de l’islamisme : se conformant aux prescriptions de la loi divine, ils s’adonnèrent aux soins du gouvernement et mirent en oeuvre tous les moyens physiques et moraux qui pouvaient aider au progrès de la civilisation. Comme les (premiers) khalifes suivirent le même système, l’empire des Arabes acquit une puissance immense. Rostem, ayant vu les soldats musulmans se rassembler pour faire la prière, s’écria : "Voilà Omar qui me met au désespoir ; il enseigne aux chiens la civilisation !" »

 

 

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08/01/2011

Conserver

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

« Le véritable esprit conservateur est autre chose. Il ne consiste pas à retourner en arrière, mais à remonter jusqu'à la source. Nous ne voulons pas répéter, mais renouveler. Et pour cela nous devons nous placer au centre même du jaillissement de l'histoire, c'est-à-dire au cœur de cette nature humaine et politique qui varie à l'infini dans ses manifestations, mais dont l'essence reste à jamais identique parce qu'elle se situe au-delà du temps. L'accident passe et se démode, l'être subsiste. Et si nous nous tournons souvent vers le passé, ce n'est pas par nostalgie de ce qui n'est plus, mais pour y découvrir, sous le flux des contingences, les linéaments d'une nécessité qui demeure. »

Gustave Thibon

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Soleil Couchant

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

« Le dandysme apparaît surtout aux époques transitoires où la démocratie n'est pas encore toute-puissante, où l'aristocratie n'est que partiellement chancelante et avilie. Dans le trouble de ces époques quelques hommes déclassés, dégoûtés, désoeuvrés, mais tous riches de force native, peuvent concevoir le projet de fonder une espèce nouvelle d'aristocratie, d'autant plus difficile à rompre qu'elle sera basée sur les facultés les plus précieuses, les plus indestructibles, et sur les dons célestes que le travail et l'argent ne peuvent conférer. Le dandysme est le dernier éclat d'héroïsme dans les décadences; et le type du dandy retrouvé par le voyageur dans l'Amérique du Nord n'infirme en aucune façon cette idée: car rien n'empêche de supposer que les tribus que nous nommons sauvages soient les débris de grandes civilisations disparues. Le dandysme est un soleil couchant; comme l'astre qui décline, il est superbe, sans chaleur et plein de mélancolie. Mais, hélas! la marée montante de la démocratie, qui envahit tout et qui nivelle tout, noie jour à jour ces derniers représentants de l'orgueil humain et verse des flots d'oubli sur les traces de ces prodigieux mirmidons. »

Charles Baudelaire , "IX. Le Dandy", in Le peintre de la vie moderne

 

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06/01/2011

Michel Onfray : “On n’a pas fait la révolution française pour que les femmes se voilent”

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=


Trouvé chez les infréquentables de François de Souche...

Michel Onfray : "En Europe il y a des problèmes qui ne sont pas ceux de l’intégrisme européen mais de gens qui veulent importer l’intégrisme en Europe » « On commence à avancer au-delà des lieux communs qui consistent à dire que l’Islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour : ça ce sont les lieux communs qui sont répétés ad nauseam. Si on commence à dire qu’il y a dans le Coran des idées indéfendables du genre misogynie, phallocratie, homophobie, antisémitisme, éloge de la violence, de la brutalité, célébration de la guerre etc…, on se fait prendre pour un islamophobe, comme ça l’affaire est réglée, on ne peut pas penser cette question là."

Je passe, quant à moi, sur ses sympathies post-Besancenot et actuellement pro-Mélenchon ou pro-Stéphane Hessel...

 

Pensez à monter le son... petit carré en bas à droite (lecture une fois lancée), coupé par ma réduction de l'écran...

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Engraissement

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

« Je ne me lasserai pas de répéter qu’il y a des hommes qui se vantent d’aimer la liberté parce qu’ils en jouissent. Loin de vouloir lui sacrifier quoi que ce soit, ils entendent bien qu’elle leur épargne tout sacrifice, qu’elle leur permette de s’engraisser en paix, et même qu’elle facilite leur engraissement. »

Georges Bernanos, Le lendemain c’est vous

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04/01/2011

Stig Dagerman : Notre besoin de consolation est impossible à rassasier

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

Grâce à l'excellent Richard Pinhas, j'ai découvert ce texte habité par une profonde mélancolie, de Stig Dagerman, que je vous invite à découvrir à votre tour si vous le souhaitez.

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier  (1952) en fichier PDF...

 

Source d'hébergement...

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Vert Brun

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

« On doit garantir à tous les membres musulmans des Waffen-SS et de la police le droit indiscutable, prévu par leur religion, à ne pas manger de la viande de porc et à ne pas boire de boissons alcooliques. Il faudra leur garantir des menus équivalents. (…) Je ne veux pas que, par la stupidité et l'étroitesse d'esprit de quelques individus isolés, un seul de ces héroïques volontaires eut à ressentir une gêne et à se croire privé des droits qui leur ont été assurés. (…) J’ordonne que chaque infraction à ces dispositions soit punie sans la moindre hésitation et qu'on m'en rende compte. »

(Adolf Hitler cité par Roger James Bender et Hugh Page Taylor, Uniform Organisation and History of the Waffen-SS, Bender publ., Mountain View, California 1971)

Soldats de la division Waffen-SS Bosniaque Handschar, dans le sud de la France où ils étaient venus s'entraîner, lisant une brochure de propagande nazie intitulée "Islam et judaïsme"... On notera sur le col de l'uniforme l'alliance du cimeterre Turc et de la croix gammée. Cette division fut créée par le mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini

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02/01/2011

Patria Nostra

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Ah ! Nos chers socialistes et communistes d'aujourd'hui... ont-ils vraiment lu Jean Jaurès dont ils passent leur temps à honorer la mémoire sans même savoir de quoi ils parlent ?

"Je n’ai jamais été un partisan bien vif des idées et des principes du cosmopolitisme. Ils ont quelque chose de trop vague, de trop idéal, malgré certains côtés brillants et spéciaux, je crois que leur effet le plus certain est d’effacer ou de trop amoindrir l’amour de la Patrie et le devoir de la responsabilité civique."

Jean Jaurès, lettre au Congrès de la Paix de Lausanne.


"Je crois que l’existence de patries autonomes est nécessaire à l’humanité. Je crois notamment que la disparition de la France ou sa domestication serve d’une volonté étrangère serait un désastre pour la race humaine, pour la liberté et pour la justice universelle... Voilà ma conception, voilà ma politique. Jamais nous ne livrerons la Patrie. Jamais nous ne demanderons au prolétariat d’être dupe de ceux qui exploitent la Patrie."

Jean Jaurès, lettre à la Dépêche de Toulouse, 1905.

 

"La vérité c’est que partout où il y a des patries, c’est-à-dire des groupes historiques ayant conscience de leur continuité, toute atteinte à l’intégrité et à la liberté de ces patries est un attentat contre la civilisation."

Jean Jaurès, L’Armée nouvelle. 

 

 

Terminons par une petite de Heidy... (Oui... parce qu'à présent on dit "Heidy" pour Heidegger, comme on dit "Finky" pour Finkielkraut... c'est affectueux, cherchez pas à comprendre si vous ne savez qu'être choqués...)

"D’après notre expérience et notre histoire humaine, pour autant que je sois au courant, je sais que toute chose essentielle et grande a pu seulement naître du fait que l’homme avait une patrie (Heimat) et qu’il était enraciné dans une tradition."

Heidegger, Ecrits politiques, Paris, Gallimard, 1995, p. 259. 

 

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01/01/2011

Paul Verlaine : Femme et Chatte

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

Elle jouait avec sa chatte,
Et c'était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S'ébattre dans l'ombre du soir.

Elle cachait - la scélérate ! -
Sous ces mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d'agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.

L'autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n'y perdait rien...

Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient quatre points de phosphore.

Paul Verlaine

 

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Moa : "Bulldozer"

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

L'ex chanteuse du groupe Meldrum, Moa Holmsten... avec son nouveau projet musical de déglinguée underground. Just love it !

 

 

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Meldrum : "Purge"

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Meldrum

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The CLEFTONES : « See you next year » (1958)

=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=

 

Le meilleur truc pour passer le cap du réveillon,
c'est de se dire qu'on va revoir ceux qu'on aime l'année prochaine...

See you next year !

The Cleftones

 

podcast

 

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

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Dusty SPRINGFIELD : « Love Power » (1968)

=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=

Bon, cahier des charges de la chanson de Noël :

Des cloches ?
-Y' en a.
De la joie ?
-Aussi.
De l'âme ?
-Plein.
De l'amour ?
-Ben, ça s'appelle le pouvoir de l'amour...
Il manque quelque chose ?
-Ah oui, une belle image...

 

 

Dusty Springfield

 

podcast

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

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Cat Power : « The Greatest » (Live, Boston, 2006)

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La dernière fois que je l'ai vu conscient, à la maison, il se traînait déjà sur ses jambes violacées.
Mais il avait tenu à m'offrir quelques uns de ses disques avant que je reparte.
La musique, parmi d'autres choses, nous liait.
Et puis ce fut l'hôpital.
A ce moment là, il se trouvait en unité de soins palliatifs.
Il en était à son énième A.V.C et le diabète le rongeait de l'intérieur.
Un jour, dans un service du côté de Sarcelles, après un bon quart d'heure de délire où il s'imaginait être 40 ans plus tôt et à l'autre bout du département, il avait fini par me lancer : "Fous le camp!".
Une autre fois, j'ai vu cet homme qui avait passer sa vie à soigner les gens en tant que médecin, tenter d’appeler une infirmière, avec une drôle de voix cassée et faible qui se voulait puissante et polie à la fois, comme un petit gars dans le besoin : « Madame ! Madame ! »
C'était insupportable.
Trimballé de service en service, de neurologie en réanimation, il en était désormais rendu à un corps percé de tuyaux d'alimentation et d'évacuation.
L'horrible horreur.
Enfin, je l'ai vu une dernière fois, à l'hôpital.
« Comment ça va ? » lui demandais je bêtement.
« Tout doux, tout doux » me répondit il, gentiment, dans un souffle.
« Fais attention sur la route », c’est la dernière phrase qu’il m’a adressée.
Et puis, je n'attendais plus rien que l'attente de la mort.
Pour que la vie continue. Et le spectacle aussi.
C'est à dire pour moi, de la musique, des répétitions, et des concerts.
Le jour où l'on m'annonça sa mort, je voulais faire écouter un morceau dont j'étais fou à celui qui fut le pouls, le beat, et donc la vie des dernières années du groupe dont je faisais alors partie: the drummer. (En écrivant ces lignes, je pense à ce titre étrange d'un album d'Ellington : "A drum is a woman"...)
Pour le convaincre de la beauté de cette chanson, je l'entraînais dans une danse étrange, et à posteriori macabre, qui fut interrompue par la sonnerie du téléphone.
La musique toujours, résonnait dans la pièce lorsque j'appris l'issue fatale.
He was the greatest.

A mon père...

 

CAT POWER

P.S. : bizarrement, j'écris ces lignes le jour anniversaire de la mort de Lennon, qui composa en 1973, "I'm the greatest!"...

 

podcast

 

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

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Willie Dixon: « I Ain't superstitious » (1970)

=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=

Bon, alors devinez quoi, ce matin à 8h35, je reçois un message de Willie Dixon.
Willie Dixon ?
Willie Dixon !
Le type qui tient la contrebasse sur la moitié des standards enregistrés chez Chess ?
Celui qu'ont pillé les deux gus de Led Zeppelin pour composer "Whole lotta love" ?
Lui même.
Rendez-vous compte, grâce à un simple réseau social, j'ai la chance de recevoir un message de ce gars.
J'vous jure, c'est écrit dans ma boite Outlook :
"Willie Dixon t'a envoyé un message." (Ouais, parceque dans le réseau social on se tutoie, c'est plus cool, pis sinon, ça serait pas social, tu vois.)
Donc, Willie Dixon m'écrit, et en plus vous savez quoi ?
Il m'invite au lancement de son site web !
Vachement sympa, je trouve.
Le plus fort, c'est qu'il est mort, Willie.
Dead, trépassé, bouffé par les vers depuis un bout de temps.
Mais le réseau social repousse la mort.
Le réseau social relie les morts aux vivants.
Le réseau social, c'est mortel.

 

 

podcast

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

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Bettye Lavette : « No time to live » (2010)

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L'éternité, c'est maintenant...

Bettye LaVette

podcast

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

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28/12/2010

Joe Jackson... Anthrax... : Got the time...

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Joe Jackson : Got the time

 

 

Les gars d'Anthrax connaissent leurs "classics"...

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Hélie de Saint Marc : L'Honneur de Vivre

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A mon jeune Cousin NIKOLA...

 

« QUE DIRE A UN JEUNE DE 20 ANS »

« Quand on a connu tout et le contraire de tout,
quand on a beaucoup vécu et qu’on est au soir de sa vie,
on est tenté de ne rien lui dire,
sachant qu’à chaque génération suffit sa peine,
sachant aussi que la recherche, le doute, les remises en cause
font partie de la noblesse de l’existence.

Pourtant, je ne veux pas me dérober,
et à ce jeune interlocuteur, je répondrai ceci,
en me souvenant de ce qu’écrivait un auteur contemporain :

"Il ne faut pas s’installer dans sa vérité
et vouloir l’asséner comme une certitude,
mais savoir l’offrir en tremblant comme un mystère".

A mon jeune interlocuteur,
je dirai donc que nous vivons une période difficile
où les bases de ce qu’on appelait la Morale
et qu’on appelle aujourd’hui l’Ethique,
sont remises constamment en cause,
en particulier dans les domaines du don de la vie,
de la manipulation de la vie,
de l’interruption de la vie.

Dans ces domaines,
de terribles questions nous attendent dans les décennies à venir.
Oui, nous vivons une période difficile
où l’individualisme systématique,
le profit à n’importe quel prix,
le matérialisme,
l’emportent sur les forces de l’esprit.

Oui, nous vivons une période difficile
où il est toujours question de droit et jamais de devoir
et où la responsabilité qui est l’once de tout destin,
tend à être occultée.

Mais je dirai à mon jeune interlocuteur que malgré tout cela,
il faut croire à la grandeur de l’aventure humaine.
Il faut savoir,
jusqu’au dernier jour,
jusqu’à la dernière heure,
rouler son propre rocher.
La vie est un combat
le métier d’homme est un rude métier.
Ceux qui vivent sont ceux qui se battent.

Il faut savoir
que rien n’est sûr,
que rien n’est facile,
que rien n’est donné,
que rien n’est gratuit.

Tout se conquiert, tout se mérite.
Si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu.

Je dirai à mon jeune interlocuteur
que pour ma très modeste part,
je crois que la vie est un don de Dieu
et qu’il faut savoir découvrir au-delà de ce qui apparaît 
comme l’absurdité du monde,
une signification à notre existence.

Je lui dirai
qu’il faut savoir trouver à travers les difficultés et les épreuves,
cette générosité,
cette noblesse,
cette miraculeuse et mystérieuse beauté éparse à travers le monde,
qu’il faut savoir découvrir ces étoiles,
qui nous guident où nous sommes plongés
au plus profond de la nuit
et le tremblement sacré des choses invisibles.

Je lui dirai
que tout homme est une exception,
qu’il a sa propre dignité
et qu’il faut savoir respecter cette dignité.

Je lui dirai
qu’envers et contre tous
il faut croire à son pays et en son avenir.

Enfin, je lui dirai
que de toutes les vertus,
la plus importante, parce qu’elle est la motrice de toutes les autres
et qu’elle est nécessaire à l’exercice des autres,
de toutes les vertus,
la plus importante me paraît être le courage, les courages,
et surtout celui dont on ne parle pas
et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse.

Et pratiquer ce courage, ces courages,
c’est peut-être cela

"L’Honneur de Vivre" »
 

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« Les adolescents d’aujourd’hui ont peur d’employer des mots comme la fidélité, l’honneur, l’idéal ou le courage. Sans doute ont-ils l’impression que l’on joue avec ces valeurs – et que l’on joue avec eux. Ils savent que leurs aînés se sont abîmé les ailes. Je voudrais leur expliquer comment les valeurs de l’engagement ont été la clef de voûte de mon existence, comment je me suis brûlé à elles, et comment elles m’ont porté. Il serait criminel de dérouler devant eux un tapis rouge et de leur faire croire qu’il est facile d’agir. La noblesse du destin. humain, c’est aussi l’inquiétude, l’interrogation, les choix douloureux qui ne font ni vainqueur ni vaincu.

    Que dire à un cadet ? Peut-être, avec pudeur, lui glisser dans la paume de la main deux ou trois conseils : mettre en accord ses actes et ses convictions ; pouvoir se regarder dans la glace sans avoir à rougir de lui-même ; ne pas tricher, sans doute la plus difficile, pratiquer et tâcher de concilier le courage et la générosité ; rester un homme libre.

    J’ai toujours essayé de récupérer les débris de mon existence pour faire tenir debout mon être intérieur. Même en prison et réprouvé, j’ai cherché à être heureux.  

    Un ami m’a dit un jour : "tu as fait de mauvais choix, puisque tu as échoué". Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié.  


    Je tiens le courage en haute estime car il me semble contenir toutes les autres vertus.  

    Je crains les êtres gonflés de certitudes. Ils me semblent tellement inconscients de la complexité des choses … Pour ma part, j’avance au milieu d’incertitudes. J’ai vécu trop d’épreuves pour me laisser prendre au miroir aux alouettes. 

Ai-je toujours été fidèle ? Ai-je toujours agi selon l’honneur ? J’ai essayé, sans jamais y parvenir entièrement, d’être digne des autres et de la vie. Je ne connais pas de vérité tranquille. Je veux ajouter de la vie aux années qui me restent, témoigner de tout ce qui dure, retrouver la vérité de l’enfant que j’ai été. Simplement essayer d’être un homme. »

Toute une vie

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« Il y a eu un avant : ce jeune homme bravache et courageux à sa manière, policé et ironique, tellement inconscient et adolescent que j’étais en ce matin de septembre où j’ai franchi les trois porches successifs du camp de Buchenwald. Il y a eu un après : ces peaux rasées, ces mains fouillant dans les poches à la recherche de miettes de pain absentes, ces petits pas hésitants, ces visages prématurément ridés, les regards de bêtes affolées… j’ai eu un moment de recul et d’effroi. »

 

« Avant mon séjour dans les camps de concentration, je pensais que le pire venait d’ailleurs. J’ai trouvé le pire chez les autres, mais aussi en moi. Ce n’est pas l’abandon des siens qui est le plus dure à vivre, mais la déchéance de l’homme en soi. C’est la tristesse des déportés. 

Nous n’avions plus de larmes. Les appels au secours dans la nuit restaient sans réponse. L’agonie et les cauchemars, le sifflement des poumons à bout de course, les excréments vidés dans les gamelles ou à même les châlits, tant certains étaient exténués, les corps purulents sans le moindre pansement faisaient partie de notre quotidien. Nous étions des sacs d’os prononçant à peine dix mots par jour.

La pendaison, dans l’imagerie SS, représentait l’exemplarité, l’ordre implacable. La sentence était toujours exécutée avec solennité, devant tous les pyjamas rayés. Plus les SS étaient démonstratifs et moins nous étions impressionnés. Cela ne me faisait même plus d’effet. Arrivé à un tel stade, on ne pense plus. "Je vis encore cet instant", me disais-je, et puis cet autre. Ne pas avoir peur de la mort était le premier commandement du déporté. Sinon, il trébuchait aussitôt tant elle planait autour de nous."Un pendu, me disais-je, et puis cet autre".

Un homme nu, battu, humilié, reste un homme s’il garde sa propre dignité. Vivre, ce n’est pas exister à n’importe quel prix. Personne ne peut voler l’âme d’autrui si la victime n’y consent pas. La déportation m’a appris ce que pouvait être le sens d’une vie humaine : combattre pour sauvegarder ce filet d’esprit que nous recevons en naissant et que nous rendons en mourant.

Toute une vie

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« L’Histoire est un orage de fer, qui hache les hommes comme du bois sec. Après, il faut recueillir les cendres, comprendre, raconter. Les hommes croient trop souvent qu’ils peuvent s’affranchir de ce devoir - oublier serait si facile ! -, mais le passé finit tôt ou tard par revenir à la surface. C’est un poids dans la conscience, un fantôme insaisissable, qui empêche de vivre : il étend, jour après jour, une ombre sur l’avenir. Chaque fois que j’ai dû rencontrer les enfants de mes camarades morts en terre lointaine, j’ai pu sentir leur désarroi. J’ai correspondu avec nombre d’entre eux. J’essaie de retrouver dans ma mémoire des traces de présence, des gestes, des attitudes, un regard. Mais je me sens impuissant et démuni. Les mots sont pauvres quand il faut combler l’absence. Lorsqu’un ami mourait à nos côtés, nous pensions que la vie s’arrêtait net, comme un moteur d’avion qui cale en plein vol ou une plante qu’on arrache de la terre. En fait, une cruche se brisait : des larmes et des parfums se répandaient sur le sol, dont je sais aujourd’hui qu’ils coulent longtemps encore à l’intérieur des enfants. »

« Je me souviens d’une nuit en pays thaï, après un parachutage. L’ennemi avait décroché au bout d’une journée de combat. Nous étions éreintés. Je n’avais pas dormi plus de quatre heures en trois jours. Je suis tombé dans un sommeil sans rêve ni réveil. Quand je suis revenu à moi, le matin s’était levé. Une légère brume tapissait le sol, à la hauteur du mauvais bat-flanc sur lequel j’avais dormi. Immobile, j’ai ouvert les yeux. Des enfants, à demi nus, se sont approchés de moi. Ils m’ont dévisagé, avec de grands yeux étonnés, qui ne cillaient pas en rencontrant les miens. Ils m’apportaient un bol de soupe. Derrière eux, un énorme buffle, sorti tout droit de la préhistoire, avançait lentement, dodelinant de la tête, dédaigneux, comme s’il inspectait son domaine personnel. La joie déferlait en moi, en ondes puissantes. Je ne pouvais pas la contrôler. J’avais l’impression de naître à nouveau. C’était une joie d’une force animale - et pourtant tellement humaine. Un nouveau jour se levait. J’avais failli ne jamais le connaître. On avait voulu me tuer. J’avais sans doute tué d’autres hommes. De l’autre côté de la montagne, des soldats pleuraient leurs camarades, tués par ma faute. Des vies, peut-être admirables, s’étaient arrêtées. Des familles étaient endeuillées pour toujours. L’horreur de la guerre était passée, à laquelle ni moi ni eux ne pouvions rien. La vie suivait son cours éternel, sans se soucier de nous. »

Les sentinelles du Soir

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Hélie de Saint Marc

 

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23/12/2010

The Sparks : This Town Ain't Big Enough For Both Of Us

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Brillant !

 

Et plus de 30 piges après les Sparks brillent toujours...

 

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Assises internationales sur l’islamisation de nos pays - III

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

Encore trois interventions brillantes lors des "Assises sur l'islamisation de nos pays".

Christine Tasin lisant la lettre d'Halim Akli, personnalité algérienne qui résiste au pouvoir corrompu de son pays. De petites vérités bien senties.

 

 

Jean-Paul Gourevitch, expert international sur l'immigration qui donne une brillante intervention sur le coût de celle-ci.

 

 

L'intervention d'Anne-Marie Delcambre...

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Les braves gens

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les révélations de Wikileaks continuent à se déployer... elles sont jolies les choses que nos dirigeants nous cachent. Par exemple ceci : en Grande-Bretagne, 40% des étudiants musulmans veulent l'établissement de la Sharia ! 40 % ! A part ça tout va bien. L'islam ça n'est pas l'Islamisme et 40 %, ouais c'est sûr, on peut toujours dire que c'est une minorité, n'est-ce pas ?

Tenez... lisez cet article du Dailymail

Les braves gens...

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21/12/2010

Ivan Rioufol, Assises sur l'islamisation

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"Je suis venu observer ce rassemblement, une partie de l’après-midi, avec de nombreux autres confrères. Je n’y ai vu ni excités, ni intolérants, ni fachos, ni racistes, mais des gens s’inquiétant des abandons de la République sur la laïcité."


podcast

 

 

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19/12/2010

Assises internationales sur l’islamisation de nos pays - II

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Les Assises internationales sur l'islamisation  ont eu lieu hier à Paris. Instant historique. Des gens de Gauche et des gens de Droite, côte à côte, pour dire "Non". Comme au temps du CNR  du Général de Gaulle. Je n'ai pas été en mesure de m'y rendre, malheureusement, et je le regrette. Cependant, grâce à INTERNET, nous pouvons avoir accès aux brillantes interventions des uns et des autres et je vous invite à les écouter sans hésitation aucune. Faites cet effort, si vous vous estimez libres. Si vous vous estimez libres, soyez le effectivement.

Interview de Christine Tasin, le 18 décembre 2010 à Paris, lors des "Assises internationales sur l'islamisation de nos pays" qui se sont tenues à l'Espace Charenton.

Les questions posées à Christine Tasin lors de cette interview :

- Pensez-vous que Allah ne soit pas un dieu mais juste une fiction grammaticale ?

- Wafa Sultan a déclaré dans une interview faite le 2 mai 2010 qu'il n'existe pas d'Islam radical ou d'Islam modéré mais simplement l'Islam. Souscrivez-vous à cela ?

- En Europe, de nombreux politiciens qui ont fait de l'hypocrisie leur instrument de travail prétendent que cela relève du mensonge et de la xénophobie que de dire que des Musulmans occupent les rues pour prier. Assistons-nous à une guerre déclarée contre la réalité et les fonctions cognitives ?

En arriveront-ils un jour à créer un jour un Ministère de lutte contre la réalité ?

- Croyez-vous à l'inégalité des cultures ?

- Pensez-vous que les cultures européennes sont supérieures à la culture musulmanes, et si oui pourquoi ?

- L'Islam a-t-il quelque chose à voir avec la culture européenne ?

- Estimez-vous que les Européens attachés à leur patrie et à leur culture devraient considérer l'Islam comme une force militaire destinée à une invasion planifiée de l'Europe ?

- Pensez-vous que la population musulmane en Europe pourrait constituer un vaste réservoir de soldats mobilisables localement pour la subversion ou le renversement politique et militaire des démocraties ?

- La laïcité a-t-elle plus ou moins de puissance que Jésus-Christ dans le combat des Européens contre le Prophète Mohamed/Mahomet ?

- Pensez-vous que l'islamisation de la France et de l'Europe est orchestrée et aussi financée par des puissances étrangères, et si oui lesquelles ?

- Ces puissances étrangères ont-elles des complices, des agents, au sein même des gouvernements européens ? Si oui, pouvez-vous les nommer ?

- Estimez-vous que dans le combat contre l'islamisation, Israël et les patriotes Juifs dans le monde sont des alliés expérimentés, opportunistes, authentiques, indispensables ou inappropriés ?



Christine Tasin, pour Résistance Républicaine 

 

 

 

Excellente intervention intervention du journaliste René Marchand.


René Marchand, Journaliste et écrivain 

 

 

 

Intervention de Fabrice Robert, représentant du Bloc Identitaire, qui explique le sens de la démarche de ces Assises...


Fabrice Robert, Bloc Identitaire 

 

 

 

Excellente intervention de l'écrivain Renaud Camus. La vidéo souffre de quelques "couacs" sonores mais vaut la peine d'être écoutée de bout en bout...


Renaud Camus, écrivain

 

 

 

 

Et pour terminer, la cerise sur le gâteau : Arrivée et discours d’Oskar Freysinger cet affreux "fâââscîîîîsteuh"  qui Fait l'éloge de la France de Voltaire, cite Pink Floyd, Asterix, Tintin, Nietzsche, prône la Démocratie Directe, refuse de se plier à l'Etat partant du principe que c'est au peuple de prendre les décisions et que c'est au gouvernement d'écouter et d'exécuter ce que le peuple décide. Et on vient nous le présenter comme un "fâââscîîîîsteuh" , alors qu'il n'est qu'un conservateur libéral (libéral au sens "classique" du terme). Je ne conseillerais que trop, à ses détracteurs en particulier, d'écouter son discours de bout en bout, entre autre parce qu'il démontre le lien mental entre le communisme et l'Islam.

En d'autres lieux, il fait l'éloge de Roman Polanski en tant que réalisateur et dit son admiration du film "Le Pianiste" qui, pour ceux qui l'ignoreraient, raconte la survie d'un musicien juif dans le Ghetto de Varsovie. Un affreux "fâââscîîîîsteuh"  vous dis-je...


Oskar Freysinger, UDC 

 

 

 

 

Enfin, un petit lien vers le Journal Le Monde  où le prix Nobel de Littérature 2010, l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, affirme sans crainte que "le fondamentalisme islamique est le principal ennemi de la démocratie".

Réveillez-vous les dormeurs... sinon vous prendrez le train en marche... ou vous vous ferez écraser par lui.

"One Team, One Fight ! No Sharia in the Western World" 

18:35 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook