31/05/2011
The Cure : Love song (Acoustic version)
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Une chanson pour Irina
whenever i'm alone with you
you make me feel like i am home again
whenever i'm alone with you
you make me feel like i am whole again
whenever i'm alone with you
you make me feel like i am young again
whenever i'm alone with you
you make me feel like i am fun again
however far away
i will always love you
however long i stay
i will always love you
whatever words i say
i will always love you
i will always love you
whenever i'm alone with you
you make me feel like i am free again
whenever i'm alone with you
you make me feel like i am clean again
however far away
i will always love you
however long i stay
i will always love you
whatever words i say
i will always love you
i will always love you
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Jean-Paul Bourre : Ca' Dario
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Interrogé, ici, par ma douce Irina, pour Les Belles Lettres, Jean-Paul bourre nous livre quelques pistes à propos de son dernier livre, "Ca' Dario"... pour en savoir plus, achetez le livre.
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30/05/2011
Uranium Appauvri
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Au moment où le Général Mladic est arrêté... ce qui suit est à prendre sérieusement en considération... Il est bon de rappeler certaines crapuleries américaines qui sont, tout simplement, inacceptables.
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Il y a vingt ans cette année était initiée, pendant la première guerre du Golfe, une nouvelle guerre nucléaire, non visible, avec l’utilisation par les armées occidentales d’armes à l’uranium appauvri (UA). Ce produit, à la fois radiologique et chimique, empoisonne l’environnement des zones touchées pour des milliards d’années et provoque chez les populations des malformations congénitales et des épidémies de cancers et de leucémies. A Falloujah, les conséquences pourraient être plus graves que celles des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki en 1945. Depuis 1991, un crime contre l’humanité se déroule dans le silence, et à une échelle inédite.
«La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes de l’homme.»
Albert Camus, au lendemain d’Hiroshima, Combat, 8 août 1945
Banalisation d’armes de destruction massive à l’UA lors des nouvelles guerres d’agression
Les armes à l’UA furent d’abord testées en laboratoire dans les années soixante-dix à LOS ALAMOS (USA), avant de l’être en grandeur nature en Iraq en 1991. En l’absence de réactions de la communauté internationale, leur emploi s’est banalisé et elles sont utilisées lors de toutes les nouvelles guerres menées par les pays occidentaux, sous des formes de plus en plus sophistiquées et puissantes, à des doses croissantes de radioactivité: en Yougoslavie (en Bosnie en 1994-1995, au Kosovo en 1999), de nouveau en Iraq, en 1998 lors de l’opération « Renard du désert » et depuis l’invasion de 2003, en Afghanistan depuis 2001, et enfin, par Israël, au Liban en 2006, et lors de l’opération « plomb durci » à Gaza en 2009. Le PR ROKKE affirme que l'utilisation d'UA par Israël remonterait à la guerre de 1973.
Chaque nouvelle guerre permet une amplification des tests précédents. Alors que les charges d’UA contenues dans les obus antichars utilisés en 1991 ne dépassaient pas 5 kg, celles des bombes téléguidées déversées sur Irak depuis son invasion en 2003 s’élèvent à plus de cent tonnes.
Pour les militaires, l’uranium appauvri possède des avantages inégalés. Tout d’abord, l’extrême densité de ce métal (1,7 fois supérieure à celle du plomb) et ses propriétés pyrophoriques (lors de l’impact sur sa cible, il s’enflamme spontanément au contact de l’oxygène) confèrent aux armes qui en sont équipées une très grande vélocité (pouvant dépasser mach 5) et une capacité de destruction décuplée. Elles peuvent détruire les bâtiments et les blindages les plus résistants en quelques secondes, et traverser des dizaines de mètres de béton pour détruire des bunkers souterrains.
Allié à une très faible quantité de titane, l’UA remplace le tungstène, coûteux et peu fusible. En outre, c’est un produit fourni quasi gratuitement par l’industrie nucléaire, qui se débarrasse ainsi à bon compte de déchets (1) dont le stockage est très coûteux.
C’est pourquoi les armées de près de cinquante pays, et, en ce qui concerne l’armée américaines, tous les types d’armes en sont équipés aujourd’hui, des simples balles aux bombes «intelligentes» guidées par satellites, en passant par les obus, les missiles et les ogives des bombes super puissantes dites « bunker busters ».
Ainsi, les GBU-39, engins téléguidées dont le dard à l'uranium appauvri multiplie la force de pénétration, sont capables d’atteindre avec une précision inégalée une cible située à 110 km. Grâce à l’UA, les bombes ne pèsent que 113 Kg, avec les mêmes capacités de pénétration que les bombes de 900 Kg. Cette miniaturisation obtenue grâce à l’UA permet d'augmenter leur nombre dans les avions de combat (F15 ou F16) et, par conséquent, le nombre de cibles.
Classées « conventionnelles », ces armes sont aujourd’hui fabriquées par un nombre grandissant de pays, dont Israël, la Turquie, la Russie et la France.
Un déchet nucléaire recyclé comme munition « classique »
Bombardement de Bagdad (Mars 2003)
L’uranium appauvri (UA) est doublement toxique. Chimiquement, il provoque un empoisonnement comme les autres métaux lourds (plomb, arsenic, etc.). Mais il est surtout fortement radiotoxique. C’est un déchet radioactif issu de l’enrichissement de l’uranium destiné aux réacteurs civils et militaires. 0,2% d’U235 et 99,75% d’U238 dont la demi-vie (dite " période ") est de 4,5 milliards d’années (l’âge de la terre !). Si on l’appelle « appauvri » parce que son activité est de 40%, ce qui ne signifie nullement qu’il est moins dangereux :
« Le terme d’uranium « appauvri » est inapproprié, car il ne correspond pas à la réalité : il laisse penser que la radioactivité est enlevée, ce qui est faux. Je préfère parler d’armes « enrichies à l’uranium » (Reza Fiyuzat, linguiste résidant au Japon)
En outre, l’UA utilisé dans l’armement est mélangé à de l’uranium issu des usines de retraitement, qui contient des produits de fission hautement radioactifs, comme l’uranium 236 (U236), le plutonium (PU238 et 239), le technétium99 ou le ruthénium106 qui potentialisent sa nocivité.
Ainsi, au lieu de diminuer, son activité s’accroît au fil du temps, en raison de la formation rapide de sous-produits à vie beaucoup plus courte lors de sa désintégration : si, quand il est pur, il n’émet que des rayons alpha (très irradiants, mais peu pénétrants), ses deux descendants, le thorium (TH234) et le protactinium (PA234) émettent des rayons bêta et gamma (très pénétrants).
Lors de l’impact sur la cible, l’UA s’enflamme au contact de l’oxygène, provoquant une chaleur extrême (entre 3.000 et 6.000 degrés), qui vaporise dans l’atmosphère des particules d’oxyde d’uranium de taille nanométrique (de l’ordre du millionième de millimètre) qui échappent à toute barrière et à tout masque à gaz.
Les micro-particules d’oxyde d’uranium, à 90% insolubles, sont vaporisées dans l’atmosphère lors de l’impact des munitions sur leur cible. Propagés par les vents et la pluie sur des centaines de kilomètres, ces aérosols contaminent les sols, les nappes phréatiques, la végétation, les animaux et toute la chaîne alimentaire. En février 2003, les USA avaient refusé par avance tout nettoyage des sites qu’ils pourraient contaminer en Irak. Or, les dommages causés à l’environnement deviennent très rapidement irréversibles.
Leonard DIETZ, un physicien retraité du laboratoire du Knolls Atomic Power (Etat de New York), considère que “quiconque ingère des particules possède une dose permanente, qui ne décroîtra jamais. ». Ainsi, le phantasme des responsables du projet Manhattan, qui recommandaient l’usage de gaz radioactifs contre les populations ennemies, s’est concrétisé cinquante ans plus tard : l’oxyde d’uranium est devenu une arme de destruction massive, utilisée par les armées de terre, de l’air et par la marine
En 2005, la pollution due aux guerres radiologiques menées contre l’Irak, l’ex-Yougoslavie et l’Afghanistan, avait déjà atteint une vingtaine de pays voisins. Elle continuerait de s’étendre à tout l’hémisphère Nord et pourrait contaminer bientôt l’ensemble de la planète, comme le nuage de Tchernobyl, ou les particules issues des essais nucléaires aériens (MORET, 2005). Une étude menée en Grande Bretagne a montré que l'uranium dans l'air a «sensiblement» dépassé le fond naturel au cours du bombardement de l'Irak, en mars et avril 2003.
A l’échelle planétaire, il sera difficile d’évaluer le nombre de cancers, leucémies et malformations génétiques dus à l’uranium appauvri parmi l’ensemble des co-facteurs intervenant dans ces maladies (pesticides, hormones et métaux lourds dans l’alimentation et l’eau de boisson, polluants divers, tabac, etc.)
Les déchets de l’industrie nucléaire occidentales transforment les pays agressés en « déchetteries radioactives »
Les pays attaqués deviennent ainsi de véritables «déchetteries radioactives », comme l’a souligné le PR Doug ROKKE, ancien chef du Projet pour l’uranium appauvri au Pentagone, chargé du « nettoyage » de l’Arabie Saoudite et du Koweït en 1991 après la « guerre de 1991, lui-même victime du « syndrome du Golfe Persique».
Pendant la guerre du Golfe, environ 800 tonnes d’UA avaient été utilisées. Depuis l’invasion de l’Iraq par l’alliance anglo-américaine en 2003, c’est plusieurs milliers de tonnes de ce produit mortifère qui auraient été répandues sur l’Irak (1.700 selon Jane’s Defense). En réalité, ce pays n’avait jamais cessé d’être bombardé avec les mêmes armes depuis 1998 dans les zones déclarées unilatéralement « de Non-vol » par les Etats-Unis (administration CLINTON-GORE) et la Grande-Bretagne.
L'un des soldats irakiens incinérés vivants dans leur tank sur "l'autoroute de la mort", après la fin de la guerre du Golfe (1991)
Dès avant la nouvelle agression contre l'Iraq de 2003, une étude sur les effets de l'UA à long terme, entreprise dans six zones du sud de l'Irak à l'aide d'un spectromètre gamma avait montré que le tiers des végétaux collectés présentait un taux de radioactivité trois fois supérieur au taux habituel. Dans ces zones, près de 900 000 tonnes de plantes sauvages collectées et près du tiers des animaux étaient contaminés.
En Europe, toute dispersion d’UA dans l’environnement est illicite. Bien que les tests aient lieu en milieu confiné, la radioactivité en principe soigneusement contrôlée, et le personnel soumis à une surveillance particulière, on trouve autour de nombreux sites des taux de cancers et de leucémies anormalement élevés.
Pourquoi l’uranium « appauvri » lorsqu’il est déversé par centaines ou milliers de tonnes sur les pays agressés, devient-il un produit banal?
Les populations piégées en masse et impuissantes
La quantité de radioactivité relâchée sur l’ex-Yougoslavie, l’Afghanistan et l’Irak correspondrait à quatre cent mille fois celle d’Hiroshima – dont plus de deux cent cinquante mille fois sur l’Irak (NICOLS, 2004). Les populations sont condamnées à vivre dans un environnement contaminé, pratiquement sans possibilité de se faire soigner. En effet, l’infrastructure médicale de l’Iraq a été presque entièrement détruite, et la pénurie de praticiens et de médicaments - déjà presque inexistants pendant les treize ans d'embargo (1990-2003)-, ne permet plus de délivrer de soins. Des milliers de médecins ont été mystérieusement assassinés, et beaucoup d’autres ont quitté le pays pour échapper au sort de leurs collègues. Les équipements des hôpitaux qui ont échappé aux bombardements ciblés sont hors d’usage ou obsolètes, et la reconstruction de l’infrastructure médicale est inexistante. En Afghanistan et à Gaza (soumise à un blocus), la situation est tout aussi précaire.
Une catastrophe sanitaire de grande ampleur: des épidémies de cancers et de leucémies, des malformations génétiques monstrueuses
L’uranium appauvri devient néfaste quand il se transforme en poussière ingérée ou inhalée, il est alors plus dangereux qu’aucune toxine connue de la science des hommes. "
PR A. DURAKOVIC, Directeur du département de Médecine nucléaire à l’Université Georgetown de New York et expert auprès du Pentagone
La contamination interne peut survenir de trois manières: l'inhalation, l'ingestions de boissons et d'aliments contaminés, et par lésions cutanées (l'UA passe alors dans la circulation sanguine). L'inhalation est la plus dangereuse (d'un facteur 10 à 200). La chimiotoxicité concerne en premier lieu le rein (et secondairement le foie), et la radiotoxiocité touche surtout les poumons. Plus de 75% des particules ne sont pas arrêtées au niveau de l'appareil respiratoire supérieur et se fixent sur les alvéoles pulmonaires, d'où elles irradient pendant des années. La moitié de la fraction solubilisée qui a été transférée dans le sang est éliminée dans les urines, et l'autre moitié est répartie dans les reins et le squelette avec un temps de fixation très lent.
Des épidémiologistes ont mis également en évidence des atteintes du cerveau, des organes reproducteurs, de la thyroïde, des muscles, des ganglions lymphatiques et du système neurologique, ainsi qu'un collapsus du système immunitaire avec des symptômes analogues à ceux du SIDA, la multiplication des cas de mongolisme, de leucémies et de malformations congénitales.
Sa dangerosité dépend de sa nature physique et chimique, de l'intensité et de la durée d'exposition, et des sujets contaminés. Ainsi, les enfants représentent la population la plus vulnérable à la radioactivité, parce qu'ils la concentre trois ou quatre fois plus que les adultes en raison de leur moindre poids et de l'activité de leur système métabolique. Rappelons ici que les instances internationales de radioprotection (CIPR) ont été obligées d'admettre officiellement que, si le risque augmente en fonction de la dose reçue, il n'existe pas de seuil d'innocuité.
Selon le chercheur Leonard DIETZ, une seule particule de 5 microns engendre une dose de 1 360 rem, soit plus de trois cents fois la dose annuelle autorisée chez les chercheurs de l'industrie nucléaire.
Des milliers de projectiles porteurs d’UA sont disséminés à des profondeurs variables dans les sols des zones bombardées. Dans toutes les régions contaminées, les enfants qui jouent avec les objets argentés ou leurs débris radioactifs trouvés sur le terrain meurent de leucémie, dont la période de latence n’est que de quelques années. Pour chaque cas de cancer des tissus comme la leucémie, les spécialistes prévoient cinq cas de cancers solides à venir dans les 10 à 30 années suivantes.
L’attaque du génome : le plus grand crime contre l’Humanité dans l’Histoire
« S’ils nous avaient tués une seule fois, cela serait moins grave... mais... ils vont continuer de nous tuer pendant des générations » (un Afghan cité par le Dr Mohamed MIRAKI, Le génocide silencieux)
L'uranium appauvri et les autres isotopes de l’uranium provoquent dans les organismes vivants des changements génétiques et somatiques qui ont été démontrées scientifiquement au niveau de la cellule, au niveau micro-moléculaire, qu’il s’agisse de l'ADN ou de l'ARN, ainsi qu’au niveau des tissus, des organes, et de l’organisme entier. L'UA se fixe sur le placenta des femmes enceintes et contrarie le processus de formation de l'embryon par division cellulaire, provoquant chez les nouveau-nés des malformations congénitales monstrueuses, jusqu’alors extrêmement rares, dont le nombre a triplé en dix ans). Des enfants naissent hydrocéphales ou sans tête, sans membres, comme les victimes de la Thalidomide dans les années 50, celles de Tchernobyl, de l’Agent Orange au Vietnam, ou de la catastrophe de Bhopal (Inde) avec des organes l’extérieur du corps (comme le cerveau), aveugles, avec un seul œil au milieu du front, ou avec des anomalies du cœur (absence d'oreillettes ou de valvules) ou des poumons.
Selon le Dr. Roger COGHILL, spécialiste anglais des radiations : « une seule particule d’UA logée dans un ganglion lymphatique peut dévaster le système immunitaire entier ».
La contamination de l’environnement sera éternelle, et les anomalies génétiques s’aggraveront inéluctablement d’une génération à l’autre.Il faudra plusieurs décennies avant de mesurer l’atteinte du génome.
En Iraq, le génocide perpétré par la coalition anglo-américaine et ses alliés depuis l'embargo décrété en 1990 a déjà entraîné plus de trois millions de morts (1).
Mais combien pourra-t-on compter de morts différées causées par l’utilisation d’armes à l’uranium appauvri ?
En Iraq - Après la fin officielle de la « guerre du Golfe » (1991), l’armée américaine a tiré près d’un million d’obus à l’UA en trois jours sur les milliers de réfugiés et de soldats irakiens battant en retraite (en violation de l’article 3 de la convention de Genève), sur la route de Bassora, rebaptisée depuis « l’autoroute de la mort ». Très rapidement, certaines régions du sud de l’Irak accusaient une augmentation de 350 % par an de cas de leucémie, de déficiences immunitaires, de cataractes et de dysfonctionnements rénaux.
Les études effectuées par le PR Siegwart-Horst GUNTHER, spécialiste des maladies infectieuses et président de la Croix Jaune internationale (Autriche), faisaient apparaître un collapsus du système immunitaire avec de fortes proportions d'infections, des symptômes ressemblant à ceux du SIDA, des herpès et des zonas, des dysfonctionnements hépatiques et rénaux, et des leucémies.
L’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA) avait prévu un excès d’un demi-million de morts en Irak après la guerre de 1991. Avant 2003, certaines régions du sud de l’Irak connaissaient déjà une augmentation de 700% des taux de cancer, de 400% du taux de malformations congénitales et de 350% par an de cas de leucémies. La dose de radioactivité atteignant les enfants de moins de quinze ans représentait 70% de la dose totale reçue par l’ensemble de la population étudiée - les enfants concentrant la radioactivité trois à quatre fois plus que les adultes. Chez les bébés irakiens nés en 2002, l’incidence d’anophtalmie (absence d’yeux) a été 250.000 fois plus grande que l’occurrence moyenne. Les premières paroles d’une femme irakienne qui vient d’accoucher ne sont pas : « c’est une fille ou un garçon ? », mais « mon bébé est-il normal ? »
Alors qu’en 1991, les régions touchéess par l’UA étaient surtout rurales, en 2003, sont essentiellement touchées les zones urbaines, comme les agglomérations de BAGDAD et de FALLOUJAH.
En orange: les villes très contaminées-Source : Guardian, 22 janvier 2010
En juillet 2010, le prestigieux International Journal of Environmental Research and Public Health, a publié les résultats d’une étude intitulée « Cancer, Mortalité infantile et Ratio sexuel des naissances à Falloujah, en Irak, entre 2005 et 2009 ». Elle avait porté sur 4.843 habitants de la ville martyre soumise par les forces anglo-américaines à un déluge de feu du 7 au 29 novembre 2004 avec des armes à l’UA (mais aussi au phosphore, au plasma et au napalm) (1)
Cette étude, dirigée par Christopher BUSBY, physicien britannique de renommée internationale, fait apparaître une surmortalité infantile, le quadruplement des cancers et des malformations congénitales et l’apparition d’anomalies de ratio entre sexes (860 garçons pour 1000 filles). Le taux de leucémie est trente-huit fois plus élevé, le taux de cancer infantile douze fois plus grand, et le cancer du sein dix fois plus fréquent que dans les populations des pays voisins. Le taux de mortalité infantile (80 décès pour 1000 naissances) y est quatre fois plus fort. Le risque relatif de développer un cancer chez les moins de 14 ans est plus de douze fois celui d’une ville d’Egypte.
Les formes de cancers de Falloujah sont semblables à celles des survivants et des descendants des bombes atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki. Le PR BUSBY a déclaré en juillet dernier à la chaîne italienne RAI 24 que l’augmentation « extraordinaire » des maladies reliées aux radiations de Falloujah est encore plus élevée qu’à Hiroshima.
Les médecins locaux auraient reçu des menaces pour les dissuader de témoigner.
Une nouvelle étude, dont les résultats seront publiés courant janvier 2011 dans la même revue, fait le lien entre l'utilisation de nouvelles armes lors de l'assaut de la ville en 2004 par les troupes américaines et la "hausse spectaculaire" du nombre d'avortements spontanés, de malformations congénitales ("11 fois plus nombreuses que dans le reste du monde"), de cancers et de leucémies (39 fois plus nombreuses) quelques années plus tard. Au cours du premier semestre de 2010, le nombre de malformations de nouveaux-nés à Falloujah a grimpé à des niveaux sans précédent. En mai 2010, 15% des enfants nés à l'hôpital présentaient une anomalie génétique, et plus d'un sur dix était prématuré. Des chiffres largement sous-estimés, une grande partie des habitants continuant de privilégier l'accouchement à domicile.
Petite fille malformée de Falloujah
Les chercheurs veulent confirmer leur hypothèse que les populations sont exposées "de façon chronique à un agent environnemental» à l'aide de tests complémentaires. Ils appellent l'OMS à lancer rapidement l'étude programmée sur les bébés de Fallujah pour déterminer la cause de cette «épidémie d'anormalités». Mais, compte-tenu des précédents, il est permis de se demander une nouvelle fois si tous ses résultats seront révélés...
En ex-Yougoslavie – Des armes à l’UA furent utilisées dans les Balkans lors des bombardements aériens des forces de l’OTAN en Bosnie-Herzégovine (1994-1995), en Serbie, au Kosovo et au Monténégro (1999).
Dix ans après les attaques sur la Serbie, où 15 tonnes d’uranium appauvri avaient été larguées durant 78 jours en 1999, on a constaté un accroissement du nombre de cas de cancer signalés. Au Kosovo (où 20 tonnes d'UA ont été disséminés sur 105 cibles), les médecins ont vu augmenter le nombre de tumeurs solides: "Dans l'ensemble du Kosovo, le taux de cancer avant 1999 était de 10 pour 300.000, et aujourd'hui, il s'élève à 20 pour 60.000. » (Nebojsa SRBLJAK). Les enfants, dont l’organisme est plus sensible aux effets de la radioactivité, ont subi une multiplication par dix des cas de leucémie. Un déplacement de certaines populations serait souhaitable, comme dans la région de Tchernobyl après la catastrophe mais, dans les pays victimes de l’Uranium appauvri « c’est un sujet que personne ne veut aborder » (Slavica JOVANOVIC).
Pourtant, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP), qui a envoyé en 2000 une mission focalisée sur onze sites du Kosovo, a conclu qu'il n'y avait « pas de contamination importante détectable de la surface du sol par de l'uranium appauvri. Un certain nombre de points de contamination ont été identifiés par la mission, mais la plupart n’ont été jugés que légèrement contaminés».
En 2001, un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) aboutit à une conclusion similaire. Toutefois, l’expert britannique Keith BAVERSTOCK, qui faisait partie de l'équipe de l'OMS, a déclaré que « toutes les données dont disposait l'OMS n’avaient pas été incluses dans le rapport ». Il faut rappeler que l’OMS est paralysée par l'Accord qu'elle a conclu en 1959 avec l'AIEA, organisme dont l’objectif est "d’accélérer et d’accroître la contribution de l’énergie atomique pour la paix, la santé et la prospérité du monde entier". Ainsi, l’article 3 de l’Accord prévoit que les deux organismes "peuvent être appelés à prendre certaines mesures restrictives pour sauvegarder le caractère confidentiel des renseignements qui leur auraient été fournis”. Cela explique que l’OMS bloque depuis 2001 la publication d’un rapport explosif sur les effets de l’UA.
En Afghanistan – Le Dr Daud MIRAKI rapporte qu’à Tora-Bora, les femmes et les animaux multiplient les fausses couches. « Déjà avant la naissance, les fœtus sont atteints de cancer ». On retrouve les mêmes malformations congénitales qu’en Irak. Parmi les multiples témoignages recueillis par le Dr MIRAKI : « Ma femme était enceinte et nous attendions avec joie notre second enfant. Le jour de la naissance, ma femme a dit qu’elle ne se sentait pas bien et qu’elle avait mal à l’abdomen. Quand le bébé est né, c’était à peine un humain… Quand ma femme l’a vu, elle s’est évanouie et elle est morte en cinq jours » (Zar GHOON, décembre 2002).
La pollution des rivières et des fleuves (notamment l'Indus, fleuve qui traverse le Pakistan et alimente les exploitations agricoles et les populations locales en eau potable), ont rapidement alarmé le corps médical. Des équipes de NBC (nucléaire-biologique-chimique) auraient été très tôt dépêchées dans le pays pour mesurer le niveau de contamination après les premier bombardements de 2001. Juste après un "tir "ami", des équipes de reporters "embarqués" (embeded) dans les forces d'agression avaient été rapidement enlevés et enfermés dans un abri. Dès octobre 2001, les médecins afghans signalèrent des décès rapides de victimes présentant les symptômes typiques de contamination à l'UA.
Au Liban – L’analyse des échantillons de sol et d’eau des sites touchés par les bombardements de 2006 a montré que l’armée israélienne avait utilisé des armes à l’UA: « …le peuple libanais a été sacrifié aux cancers, aux leucémies et aux malformations congénitales, comme les peuples des Balkans, d'Afghanistan et d'Iraq » (PR BUSBY). Sur une photographie prise par le photographe David SILVERMAN parue dans The Guardian, on peut discerner clairement le dard de l’UA sur les obus bombes américaines à guidage laser GBU 28.
A Gaza - Dès les premiers jours de l’opération « Plomb Durci » (27 décembre 2009 – 3 janvier 2009), le chirurgien norvégien Mads GILBERT a trouvé la présence de matières radioactives dans le corps des blessés. Une enquête publiée en janvier 2009 par l’association Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN), menée sur plusieurs mois en liaison étroite avec les intéressés et l’aide d’un expert auprès du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, a conclu à la présence hautement probable d’uranium appauvri (jusqu’à 75 tonnes) dans le sol et le sous-sol de Gaza. En avril 2009, l’analyse d’échantillons de terre et de poussières a de nouveau confirmé la présence d’uranium appauvri, de césium, de thorium et de différents produits chimiques cancérigènes…
Chez les vétérans des nouvelles guerres nucléaires - La « guerre du Golfe » a représenté, pour les Etats-Unis et ses alliés, une opération militaire très facile avec une victoire rapide, en raison de l’immense supériorité militaire de la coalition de 34 pays sur un pays désarmé et déjà exsangue en raison de l'embargo.
Un enfant de vétéran de la guerre du Golfe né sans bras, comme de nombreux enfants irakiens
A leur retour, des milliers de soldats en très bonne santé avant leur départ commencèrent à souffrir de multiples pathologies. La cause en resta mystérieuse jusqu’à ce qu’en 1993 le PR Asaf DURAKOVIC, l'un des grands experts internationaux sur les effets des radiations, associât leurs symptômes à leur présence dans le Golfe. Ces soldats avaient été exposés à l’uranium appauvri lors de « feux amis », pendant les opérations de nettoyage ; puis ils étaient restés à proximité des chars détruits par les armes à l’UA lors de l’opération dans le désert, voire avaient posé pour des photos-souvenirs sur les tanks contaminés. Bien qu'officier supérieur de l'USArmy pendant la première guerre du Golfe, le PR DURAKOVIC ignorait la présence d’uranium appauvri dans les nouvelles armes.
Dix ans après la guerre du Golfe, plus de la moitié des vétérans étaient atteints de maladies chroniques, alors que le taux était de 5% en moyenne chez les vétérans des conflits du siècle dernier (10% au VietNam). En 2005, sur 580.000 vétérans américains de la « guerre du Golfe », on dénombrait 325.000 victimes de pathologies permanentes et 11.000 morts (au rythme de 140 vétérans par mois). Une étude du Department of Veterans Affairs sur 21.000 vétérans de la guerre du Golfe a montré, par rapport aux autres soldats, un doublement des enfants morts-nés pour les hommes et un triplement pour les femmes. Plus de 13.000 vétérans de la guerre du Golfe (1991) seraient morts aujourd’hui, alors que seulement 250 furent tués et 7.000 furent blessés sur le terrain. Un reportage du Washington Post de 2006 a montré que sur 580.000 vétérans du Golfe, 518.000 étaient invalides, dont la moitié de façon définitive. Des associations de vétérans américains comme Veterans For Peace(VFP) ou Irak Veterans Against the War(IVAW), militent activement contre ces nouvelles guerres radiologiques et chimiques, et participent aux manifestations pacifistes.
La grande différence entre les victimes des deux camps réside dans le fait que les vétérans ont séjourné peu de temps dans les zones contaminées, alors que les populations victimes des bombardements sont généralement condamnées à passer toute leur vie dans un environnement de plus en plus radioactif. En outre, les anciens combattants ont pu se constituer en associations pour tenter d’obtenir réparation dans leurs pays, où ils peuvent se faire soigner, alors que les populations locales, pour la plupart encore ignorantes des causes du mal qui les ronge, sont de toutes manières trop démunies pour se faire traiter, voire pour simplement soulager leurs douleurs. De surcroît, elles sont les victimes de leurs agresseurs !
Autour des sites d'expérimentation des pays occidentaux - Dans les centres d’expérimentation des pays occidentaux, les expériences doivent avoir lieu en milieu confiné, la radioactivité est en principe soigneusement contrôlée et le personnel soumis à une surveillance particulière. Pourtant, des incidents conduisent parfois au relâchement d’oxyde d’uranium dans l’atmosphère (à Gramat dans le Lot, en Ecosse, à Puerto Rico…). Et l’on trouve autour de nombreux sites des taux de cancers et de leucémies anormalement élevés.
Dans l’Indiana (USA), un ex-champ de tirs d’essai d’obus à l’UA des années 80 a été reclassé en « zone de sacrifice national », condamnée pour l’éternité.
Le site de tir à l’uranium du Centre d’Études Atomiques de Gramat. Photo: DIRE LOT
A Bourges (Cher), au cours des essais en plein air qui ont été réalisés pendant des décennies sans étude d'impact, de nombreuses flèches à l'uranium appauvri ont été perdues dans les champs! On soupçonne l'oxyde d'uranium, d'avoir migré dans les eaux souterraines. Les populations, très inquiètes, exigent avec les associations de connaître le taux de pollution de leur environnement. Le DR BEHAR, président de l'Association des Médecins Français pour la Prévention de la Guerre Nucléaire (AMFPGN) demande "une enquête indépendante d'un laboratoire extérieur après une enquête approfondie sur le régime des eaux et le type de nappe phréatique concernées".
Le black-out sur l’utilisation de ces armes illégales dure depuis 20 ans!
Les gouvernements occidentaux coupables de ces atrocités maintiennent une chape de plomb sur les conséquences de l’utilisation de ces armes nucléaires, restée tabou jusqu’en 1991 (un rapport de l’OTAN de 1990 avait préconisé « des campagnes de relations publiques… étant donnée la perception (négative) de la radioactivité par le public »). La désinformation, qui présente l’UA comme un produit anodin, permet aux pays responsables (à la fois juges et parties) de se défausser de la prise en charge des coûts de décontamination des sites bombardés et de l’indemnisation des victimes, mais surtout de banaliser dans l’indifférence générale l’usage de l’UA dans les conflits.
Alors que la toxicité chimique est peu contestée par les instances officielles, la toxicité radiologique de l’uranium appauvri est systématiquement niée. Ainsi, en France, les militaires touchés par le "syndrome du Golfe" se voient privés de tout droit, à l’instar des victimes des essais nucléaires français. L’association AVIGOLFE, créée en juin 2000 par Hervé DESPLAT, l’une des victimes, veut faire la lumière sur les causes des maladies développées par les civils et les militaires depuis leur retour en France (causes que les responsables de l'étude épidémiologique de l'INSERM ont refusé d'étudier). En 2001, la Mission parlementaire d'information a reconnu que les obus français contenaient bien de l'U 236, mais elle a refusé d'auditionner le PR DURAKOVIC (ancien médecin colonel des Armées américaines présent sur le terrain lors du conflit), qui avait détecté des traces d'U236 dans les urines des soldats américains, canadiens et britanniques.
Les autorités italiennes, qui ont finalement du reconnaître le lien entre les pathologies de leurs casques bleus et l’usage des armes à uranium appauvri en ex-Yougoslavie, ont créé un fonds d’indemnisation en 2007. Début 2010, la Belgique a inscrit dans sa Constitution l’interdiction de la production et de l’usage des munitions à l’uranium appauvri.
Les pays de l’OTAN se sont abstenus ou ont voté contre la réalisation d’études approfondies pour disculper ou incriminer, une fois pour toutes, l’uranium appauvri
Des personnalités issues des milieux universitaires, de la recherche, du droit, d’associations, d’organisations internationales et de parlements nationaux demandent l’interdiction des armes à l’uranium appauvri pour « sauvegarder l’avenir de l’humanité » (Ramsey CLARK)
Des personnalités de renommée internationale, comme Rosalie BERTELL, épidémiologiste canadienne spécialisée dans les maladies des radiations (prix Nobel Alternatif 1986) et Ramsey CLARK, ancien secrétaire d’état américain à la Justice et avocat international, et des associations nord-américaines ou françaises, tentent depuis des années de mobiliser l’opinion internationale pour obtenir « l’interdiction internationale inconditionnelle de la recherche, de la production, des essais, des transports, de la détention et de l’utilisation de l’uranium appauvri à des fins militaires. »
Elles demandent «que toutes ces armes et tous les déchets radioactifs soient immédiatement isolés et stockés, que l’uranium appauvri soit classé «substance radioactive dangereuse», que les zones contaminées soient nettoyées et que tous ceux qui ont été exposés puissent recevoir des soins médicaux appropriés ».
Selon le droit international sur le contrôle des armements, les armes à UA, sont pourtant déjà illégales (conventions de La HAGUE de 1899 et 1907, de Genève de 1925 et 1949, Charte de NUREMBERG de 1945, convention des Nations-Unies du 10 octobre 1980, dite «Convention des armes inhumaines»), parce qu’elles infligent des maux superflus et des souffrances inutiles, qu’elles sont non discriminantes, causent de grandes souffrances ou des blessures sérieuses au corps ou à la santé des civils, des atteintes graves et durables à l’environnement et, comme les mines antipersonnel, restent meurtrières bien après la fin des conflits.
Francis BOYLE, professeur de droit international à l'Université de l'Illinois, rappelle que le Protocole de Genève de 1925 interdit « en temps de guerre, l'usage d'asphyxiants, de toxiques ou d'autres gaz, et de tout analogue liquide, substance ou procédé. » Il fait remarquer, que, «comme le démontre le traité sur les mines terrestres, une coalition d'ONG et de militants déterminés, agissant de concert avec au moins un État sympathisant, a la possibilité de mettre en place un traité international pour régler les problèmes humanitaires » pour mettre fin à l'emploi de ces armes de génocide.
Leur utilisation a été condamnée par la résolution 96/16 de la sous-commission aux Droits de l’Homme des Nations Unies en août 1996. De son côté, le Parlement européen a voté en janvier 2001, «en appel du principe de précaution», un moratoire sur l’utilisation des armes à uranium appauvri (mais pas sur leur fabrication !). En mai 2008, une nouvelle résolution demandait un moratoire sur l'utilisation de ces armes. Au début de l’automne 2010, des parlementaires européens issus de l’ensemble du spectre politique, qui souhaitent organiser une audition d'experts, ont écrit à tous les Etats membres dans le but d’obtenir une nouvelle résolution.
Après le l’Irlande et le Costa Rica, le parlement de Nouvelle Zélande doit débattre au cours de cet automne de l’interdiction généralisée de possession, de fabrication, de vente, de test et de transit de toutes les armes et de tous les blindages (comme celui du char Leclerc) contenant de l’uranium appauvri.
Dernièrement, la France, unique pays européen producteur et vendeur de ces armes, a voté, en la seule compagnie des Etats-Unis et d’Israël, contre une résolution de l’ONU cherchant à établir une commission d’enquête sur les effets de l’UA.
Il est plus que jamais nécessaire que ces appels soient enfin entendus. Sinon, des régions entières de notre planète seront rayées de la carte, transformées en poubelles radioactives pour l’éternité, et des populations toujours plus nombreuses seront condamnées à une mort lente et atroce. A terme, la planète entière sera contaminée.
« Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille la peine d’être menée, ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison». Albert Camus
Joëlle Pénochet, article inédit du 19 octobre 2010 mis à jour le 2 janvier 2011.
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Voyez aussi...en anglais... à propos de l'IRAK...
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En français à propos des bombadrements en Serbie de 1999.
14:51 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (11) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Il était expirant de soif depuis si longtemps !
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Il était expirant de soif depuis si longtemps ! Son incrédule père n’avait pas cru devoir s’opposer à ce semblant d’instruction religieuse que des simulacres de prêtres, empaillés de formules, tordent comme du linge sale de séminaire, sur de jeunes fronts inintéressés. Il avait fait sa première communion sans malice et sans amour. Les deux seules facultés qui parussent vivantes en lui, — les deux seules anses par lesquelles on pût espérer de le saisir, — la mémoire et l’imagination, avaient tout simplement reçu cette vague empreinte littérale du symbolisme chrétien que de sacrilèges entrepreneurs jugent suffisante pour être admis au bachot de l’Eucharistie. Aucun débitant de formules ne s’étant avisé de s’enquérir de son cœur, le pauvre enfant n’avait pu rien garder de ce pain mal cuit, et comme tant d’autres, l’avait revomi presque aussitôt sur ce chemin verdoyant de la quinzième année, où l’on voit rôder le grand lion à tête de porc de la Puberté.
Ce ne fut que beaucoup plus tard – après dix ans d’un impur noviciat dans les latrines de l’examen philosophique, étant déjà sur le point de prononcer de stercoraires vœux, — qu’ayant parcouru, pour la première fois, le Nouveau Testament, durant l’oisive chaufferie de pieds d’une nuit de grand’garde, en 1870, il eut l’aperception immédiate, foudroyante, d’une Révélation divine. Il s’est toujours rappelé le trouble immense, l’ahurissement surhumain de cette minute aux ailes d’aigle qui l’enleva dans un ouragan d’ininterprétables délices. Il s’était dressé dans le sentiment nouveau d’une force inconnue, artères battantes et cœur en flammes ; ivre de certitude, secoué par le roulis d’une espérance mêlée d’angoisse, prêt à toutes les acceptations du martyre. Car cette âme divinatrice et synthétiquement ardente, bondissant au-dessus des intermédiaires leçons de la foi, s’était emportée, du premier coup, au décisif concept de l’immolation. »
Léon BLOY, Le désespéré
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
29/05/2011
Jimmy Page & Robert Plant : The Window
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Watching through the window
Oh, staring at the rain
Watching all the time go
Relive all my pain
[scat singing]
So many in the sky, the red
sky - rain all aglow
I've learned my lesson hard - oh, no
Here I am, ho-ho - the tears falling down
Hey-hey, ho-ho - the years go rolling down
Tears go on, tears go on together
Together - together
Oh, looking through the window
Staring at the rain
Oh, watching all the time go
Tears fall down like rain
Oh, watching at the window
Staring at the rain
Oh, watching as the time go
See my life go pour the rain on down
20:07 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
28/05/2011
Inégalités scolaires
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Cette pitoyable posture franchouillarde qui consiste à voir de la stigmatisation en lieu et place de chaque vérité exposée simplement. Claude Guéant y est allé de sa déclaration concernant la scolarité de nos "Chances pour la France". Il faut bien, Sarkozy est déjà en campagne et l'UMP chie dans son froc car son électorat sourit de plus en plus à Marine Le Pen, les ouvriers ne sont pas les seuls.
Pourtant il a raison le Guéant... Les résultats de l’enquête PISA 2009 menée par l'OCDE aboutissent au même constat. PISA est une enquête menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les 34 pays membres de l’OCDE et dans de nombreux pays partenaires.
Ici : Le Rapport PISA 2009.PDF, voir, concernant la déclaration de Claude Guéant, la page 72 du document.
L’écart de résultat quant à la réussite entre les élèves nés en France de parents français et ceux nés en France de parents étrangers reste très important. Il est de 60 points en France contre 43 en moyenne pour les autres pays de l’OCDE. Selon les critères de l'organisme un écart de 40 points équivaut à un retard d’une année scolaire complète. Ainsi en France, les élèves issus de l’immigration accumulent en moyenne un retard d’un an et demi.
La Gôche, une fois de plus, aime à pousser des cris d'orfraie dés que l'on tente d'aborder de front les problèmes qui minent notre société. Alors poursuivons un peu... ça en vaut la peine.
Les élèves issus de la première génération ont deux fois plus de risques, si ce n'est plus, de compter parmi les élèves peu performants en France. La situation s’améliore un peu pour les élèves de la deuxième génération, mais les écarts restent très élevés puisque 35% des élèves n’atteignent pas le niveau 2 de l’enquête PISA (seulement 17 % pour les autochtones et 42 % pour les élèves de la première génération). Le niveau 2 est considéré comme le seuil de compétence, selon l’ascendance autochtone ou allochtone. C’est le niveau à partir duquel les élèves commencent à démontrer qu’ils possèdent les compétences en compréhension de l’écrit qui leur permettront de participer à la vie de la société de manière efficace et productive, selon le fichier PDF dont je vous ai mis le lien.
Faisons quelques comparaisons, voulez-vous ?
Tous les pays membres de l’OCDE font face à des phénomènes d’immigration : en Nouvelle-Zélande, au Canada et en Suisse, entre 20 % et 25 % des élèves sont issus de l’immigration, 30% au Liechtenstein, 39% à Hong-Kong et 70% à Macao (Chine), tout comme à Dubaï, 70% de même. 40% au Luxembourg et 46% au Qatar. Cependant, on s'en serait douté, sauf la Gôche qui préfère vociférer, aucun de ces pays ne connaît le même taux d’échec scolaire que la France parmi les populations issues de l’immigration. Il convient probablement de considérer les natures différentes de ces immigrations sur le plan social et économique, en tout cas c'est à ça que nous invitent les résultats de l'enquête PISA. La Grande Bretagne, Le Portugal, l'Espagne, la Finlande, la Grèce, l'Italie, l'Irlande et la France ne pratiquent pas des politiques migratoires sélectives. Au contraire, les USA, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande favorisent les plus qualifiés. Il n'est guère étonnant que l'écart de résultat entre les élèves autochtones et ceux issus de l'immigration y soit beaucoup plus faible.
L’échec des enfants en question n’est pas systématiquement une fatalité, mais encore faudrait-il avoir le courage d’en faire le constat afin de pouvoir y apporter des solutions. En pratiquant la politique de l’autruche, les partis politiques, les syndicats et les associations de Gôche qui excellent dans ce sport ne contribuent qu'à se donner bonne conscience, mais ne viennent aucunement en aide aux élèves concernés.
Pour faire face à ce défi des solutions sont à chercher, à la fois, à travers une politique migratoire mieux encadrée (il faudrait diminuer les flux migratoires de manière drastique, voire les supprimer pour un temps donné), dans une politique d’assimilation radicale dans ses principes (mais ce pays devrait cesser de se renier), ainsi que dans un accompagnement éducatif renforcé sans qu'il sombre non plus dans l'Assistanat scolarisé à outrance. Si les enfants n'apprennent pas dés l'école qu'il leur faut fournir un effort individuel pour y arriver comment parviendront-ils à s'orienter, par la suite, dans la vie ?
Demeurent, ensuite, d'autres problèmes qui sont tellement délicats que le simple fait de les chuchoter provoque le hérissement de toutes les pensées en kits qui s'en retrouvent toutes chamboulées dans leurs protocoles de cogitations, si on peut parler ainsi. Mais personnellement je ne me gène pas pour les aborder dans la mesure où l'Europe est loin de remporter la Palme d'Or en matière de QI et, au sein de l'Europe, moi qui suis d'origine serbe encore moins. Vous verrez qu'un coup d'oeil sur la carte vous donnera l'explication de ces propos que je viens de tenir, avec une réelle ironie mais néanmoins très sérieusement.
Cliquez sur l'image : Répartition de l'échelle des Quotients Intellectuels sur notre jolie planète...
Le scientifique James Dewey Watson provoqua un scandale, en 2007, lorsqu'il publia un ouvrage dans lequel il argumente l’inégalité des races qui composent l’espèce humaine, mais peut-être devrais-je dire "ethnies" en lieu et place du mot "races" sinon on va se jeter sur moi et procéder à la lapidation qui convient. Mais je persiste, je ne vais pas baisser la tête devant nos dégarnis du bulbe sous prétexte qu'ils deviennent hystériques, mais que voulez-vous, je suis de sang serbe, j'ai donc un QI dans les chaussettes (dans les 85, selon l'étude) en comparaison à nos gauchistes franchouillards intelligents qui doivent atteindre les 100. Voyez la carte, surtout si vous êtes français, vous devriez être capables de situer la Serbie sans aller enquêter sur Wikipédia.
Car voilà, James Dewey Watson n'est pas n'importe quel scientifique. Biochimiste et généticien, il est le co-découvreur de la structure de l'ADN, pas moins, il a obtenu le prix Nobel de médecine en 1962 pour sa contribution à cette découverte fondamentale en compagnie de Maurice Wilkins et Francis Crick. Et entre 1962 et 2007 il a eu le temps d'approfondir la question, n'est-ce pas ? Ses travaux prolongent ceux de John Philippe Rushton, de Richard Lynn, ou ceux, communs, de Richard J. Herrnstein et Charles Murray dont ils ont publié les conclusions dans leur ouvrage controversé "The bell curve". Il faut comprendre que les controverses en question tiennent plus de l'idéologie que du constat scientifique. Pour vous donner une idée de la chose, je me souviens avoir entendu un jour Caroline Fourest dire, de mémoire, que "même s'il était prouvé scientifiquement que les races existaient, elle préférerait ne pas y souscrire par posture idéologique, ce afin d'oeuvrer à l'unité du genre humain plutôt qu'à sa division." Voilà qui est louable. Remercions-la. En comparaison, James Dewey Watson tient des propos tout autres, de ce genre : « Il n'y a aucune raison de s'attendre à ce que les capacités intellectuelles de peuples séparés géographiquement dans leur évolution aient évolué de manière identique. Notre volonté de distribuer des pouvoirs intellectuels égaux, comme une sorte de dotation universelle, cette volonté ne sera pas suffisante pour qu'il en soit ainsi. » ("Évitez les gens ennuyeux", 2007). Ce qui a plutôt tendance à l'inquiéter, James Dewey Watson, car l'idée selon laquelle nous nous vaudrions tous sur tous les plans, par la grâce de ce relativisme culturel qui s'est installé depuis les barbaries nazis de la seconde guerre mondiale afin de ne faire aucune vague, histoire de bien enfouir La Bête Immonde au lieu de lui faire face (et en oubliant, au passage, qu'elle peut réellement resurgir lorsqu'on s'y attend le moins... je suis yougoslave, que voulez-vous ?, j'ai un nez pour ces saloperies, ça n'est pas le Général Mladic qui me contredira), nous empêche de trouver des solutions pour venir véritablement en aide aux pays sous développés. James Dewey Watson a déclaré au "Sunday Times" qu'il était « fondamentalement pessimiste quant à l'avenir de l'Afrique » car « toutes nos politiques d'aide sont fondées sur le fait que l'intelligence des Africains est la même que la nôtre alors que tous les tests disent que ce n'est pas vraiment le cas ». Inutile de vous décrire la levée de bouclier générale ! Une armada de mielleux en colère, la bien-pensance sous cocaïne !
Par-delà les provocations salutaires de James Dewey Watson, quelques 52 grands scientifiques de très haut niveau ont défendu sur le plan scientifique l'ouvrage "The Bell Curve" qui rejoint les conclusions du Prix Nobel en publiant une tribune dans le Wall Street Journal.
Je vous propose donc quelques pistes de réflexion pour vous faire votre propre opinion et comprendre qu'il ne s'agit aucunement, ici, de faire de la stigmatisation envers qui que ce soit, mais bien plutôt de prendre en compte ce que nous dit la science qui, chacun devrait le savoir, est en constante évolution et en perpétuel déplacement. Si ontologiquement il y a une égalité parfaite entre tous les hommes, quelle que soit leurs origines raciales ou autres, il est évident qu'ils sont également conditionnés sur des générations et des générations par leurs lignées (Freud et Jung nous l'ont assez rappelé), leurs environnements, leurs Cultures, leurs milieux sociaux, leurs valeurs religieuses et éthiques, leurs gènes porteurs d'une profonde mémoire. Au lieu d'y voir de la discrimination haineuse, il faudrait plutôt y voir une possibilité de complémentarité hiérarchisée, car s'il n'y a pas de hiérarchisation (même relative), je propose à nos chers bobos gôchistes tellement assurés de leurs convictions de partir vivre auprès des papous, des aborigènes d'Australie, des indiens d'Amazonie ou des touaregs du désert histoire de mettre en pratique leurs conceptions égalitaristes. Je leur garantie quelques rires jaunes et beaucoup de désagréables surprises.
Mais je le répète, je fais de mon mieux, je n'ai qu'un petit QI de serbe. Voyez la carte, bon Dieu !
Consultez sur Scribd le livre RACE, ÉVOLUTION ET COMPORTEMENT, Une perspective sur l'histoire de vie par le Professeur J. Philippe Rushton
L'article de John Philip Rushton et Arthur Robert Jensen intitulé "La très dérangeante vérité de James Watson : réalisme racial et illusion moraliste".
En anglais, "RACE DIFFERENCES IN INTELLIGENCE" par Richard Lynn
En fichier PDF, à télécharger directement sur votre disque dur, la tribune dans le Wall Street Journal des 52 scientifiques de renom international qui ont pris la défense du livre, controversé par nos bisounours hystériques, "The Bell Curve"
Enfin... pour une autre piste... Un reportage qui est passé sur ARTE il y a un certain temps...
23:03 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (4) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
R. I. P. : Gil Scott-Heron (1949-2011)
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Gil Scott Heron, poète urbain et précurseur fondamental du Rap (lorsque celui-ci avait encore une conscience sociale), est mort hier à 62 ans.
The Television will not be televised
You will not be able to stay home, brother
You will not be able to plug in, turn on and cop out
You will not be able to lose yourself on skag
And skip out for beer during commercials
Because the revolution will not be televised
The revolution will not be televised
The revolution will not be brought to you by Xerox
In 4 parts without commercial interruptions
The revolution will not show you pictures of Nixon
Blowing a bugle and leading a charge by John Mitchell
General Abrams and Spiro Agnew to eat hog maws
Confiscated from a Harlem sanctuary
The revolution will not be televised
The revolution will not be brought to you by the
Schaefer Award Theater and will not star Natalie Woods
And Steve McQueen or Bullwinkle and Julia
The revolution will not give your mouth sex appeal
The revolution will not get rid of the nubs
The revolution will not make you look five pounds thinner
Because the revolution will not be televised, Brother
There will be no pictures of you and Willie May
Pushing that shopping cart down the block on the dead run
Or trying to slide that color TV into a stolen ambulance
NBC will not be able predict the winner at 8:32
Or report from 29 districts
The revolution will not be televised
There will be no pictures of pigs shooting down
Brothers on the instant replay
There will be no pictures of pigs shooting down
Brothers on the instant replay
There will be no pictures of Whitney Young
Being run out of Harlem on a rail with a brand new process
There will be no slow motion or still life of Roy Wilkens
Strolling through Watts in a red, black and green
Liberation jumpsuit that he had been saving
For just the proper occasion
Green Acres, The Beverly Hillbillies and Hooter ville Junction
Will no longer be so damned relevant
And women will not care if Dick finally gets down with Jane
On search for tomorrow because black people
Will be in the street looking for a brighter day
The revolution will not be televised
There will be no highlights on the eleven o'clock news
And no pictures of hairy armed women liberationists
And Jackie Onassis blowing her nose
The theme song will not be written by Jim Webb
Francis Scott Key, nor sung by Glen Campbell, Tom Jones
Johnny Cash, Englebert Humperdink or the Rare Earth
The revolution will not be televised
The revolution will not be right back after a message
About a white tornado, white lightning, or white people
You will not have to worry about a dove in your bedroom
The tiger in your tank or the giant in your toilet bowl
The revolution will not go better with Coke
The revolution will not fight the germs that may cause bad breath
The revolution will put you in the driver's seat
The revolution will not be televised, will not be televised
Will not be televised, will not be televised
The revolution will be no re-run brothers
The revolution will be live
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La version de Gil Scott Heron du thème emblématique que popularisa Robert Johnson dans sa chanson à lui... ici dans un tout autre climat... mais tout aussi sombre.
Early this morning
when you knocked
upon my door (2x)
An I say
Hello Satan
I believe its time to go
Me and the Devil
Walking side by side (2x)
And I'm gonna see my woman
'til I get satisfied
See See
You don't see why
Like you'a dog me 'round
*Now babe you know I ain't do it like that
Say I
Don't see why
people dawging me around
It must be that old old evil spirit
that spirit drop me down in your ground
you may
bury my body
down by the highway side
*I don't really care where you bury me when I'm gone
I'm gone
you may bury my body
down by the highway side
So my old evil spirit
can greyhound
bus that ride
--Bonus part
Standing
in the ruins of another black mans life
Or flying through the valley
separating day and night
I am am Death,
Cried the Vulture,
for the people of the light
Caron brought his raft
from the sea that sails on souls
and I saw the scavenger departing
taking warm hearts to the cold
he knew the ghetto was a haven
for the meanest creature ever known
in a wilderness of heart break
in a desert of despair
Evil's clarion of justice
shrieks a cry of naked terror
taking babies from their mamas
leaving grief beyond compare
so if you see the vulture coming
flying circles in your mind
remember their is no escaping
for he will follow close behind
only promise me a battle
a battle
for your soul and mind
and mine
and mine
19:30 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Dsk, révélateur d'une Omerta française ?
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
DSK : Les hypocrites qui n'ont rien dit
Ils sont beaux les donneurs de leçons gauchiasses qui méprisent les riches...
Arroseurs en racisme arrosés, Quand les amis de DSK nous révèlent la gauche telle qu’elle est... chez Liberty Vox
Déjeuners secrets avec la presse : l’autre scandale de l’affaire DSK ?
Domenach désemparé face à Zemmour...
Dsk, révélateur d'une Omerta française ?
Affaire DSK : Sarkozy refuse de prendre parti
Affaire DSK : la femme qui embarrasse le PS
La campagne 2012 est plombée à moitié pour le PS par l’affaire DSK
Le PS se cherche un supplément d'âme
Au PS, les langues se délient…
Dominique the Sex Killer gérait son cheptel...
L'ACQUITTEMENT POUR VIOL QUI POURRAIT INTÉRESSER DSK
17:15 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ma seule arme, l'écriture
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Sur mon chemin de pèlerinage intérieur, ma Métanoïa si difficile, ma confrontation avec moi, moi-même et "Je", avec le Diable, autant le dire, pour accéder de la Maladie à la santé, de l'agnostique dérive à la fermeté de la Foi, je n'ai comme arme unique pour structurer ma méditation, ma réflexion et ma prière que l'Ecriture, la musique me faisant défaut pour raison de nerf cubital coincé et fourmillements dans les doigts handicapants.
« Tyrannique, l'écriture était le tout, la quête mythique qui régénère et désintègre, l'acte de violence et la génuflexion, la splendeur et le simulacre, la transfiguration et le rictus : "une Guerre des mondes" sans cesse recommencée, une odyssée où le cerveau, tout comme la sonde pénétrant les espaces, rencontre queues de comètes et trous noirs, fournaises solaires et blocs de méthane sale, continuant d'émettre cependant, antennes, caméras et systèmes de régulation tout entiers tournés vers le Verbe, afin d'en retrouver, qui sait, la divinité. »
Yves Adrien, 2001, une Apocalypse Rock
07:00 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
27/05/2011
Ses anciens admirateurs l'accueillirent aux cris de "Vendu ! Fasciste !"
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Sur les collines qui entourent Woodstock, les villages sont des havres de repos pour les bergers et les paysans du matin, ceux qui descendent vers les vignes, qu'on aperçoit à flanc de coteau.
Le Soleil se lève sur Upper Byrdcliffe. La Maison des Dylan retrouve ses activités quotidiennes. Le jardinier traverse le parc en poussant sa brouette de mauvaises herbes. Les chiens s'étirent au soleil, mais ils ne dorment que d'un oeil.
Bobby s'occupe de sa terre. Il répare la clôture du poulailler, ausculte les vieux arbres malades, traverse la terrasse, s'installe sous les lourdes branches d'un tilleul.
"La seule chose qui m'émeuve vraiment, c'est de me réveiller chaque matin, d'être en vie et de commencer un nouveau jour." Les enfants sont levés depuis longtemps. Jesse galope dans les allées du parc, se prend pour un oiseau, tape dans un ballon, ouvre les bras, imite l'aéroplane, se jette dans les buissons en poussant des cris d'indien, surgit à l'improviste sur la terrasse et se retrouve sur les genoux de son père.
Une vie calme et claire. Sara écoute de la musique dans le salon. Bob reconnaît un vieil air du folklore californien. Albert Grossman apparaît tout à coup dans l'allée, son blouson de toile sur l'épaule. Bob a été prévenu par téléphone. Il attendait la visite de son imprésario. A l'ombre des arbres du parc, la discussion tournera autour des droits d'auteur, des pourcentages, du contrat signé par Dylan pour un livre qu'il n'a plus envie de voir paraître (1), des propositions de la M.G.M. -- un vague projet de film -- et surtout de John Wesley Harding, que Grossman n'aime pas.
"Mon petit vieux, va faire un tour à San Francisco, Berkeley, Sausalito et regarde où ils en sont tous, l'acide, l'expérience cosmique, le rock électrique, un véritable volcan ! C'est du feu qui déferle sur ce putain de pays... et toi tu grattes ta guitare en sourdine pour chanter tes âneries chrétiennes. Ca n'intéresse personne, vieux, personne !"
L'altercation est violente, Grossman demande simplement à Dylan de jeter sa Bible aux orties, d'avaler de la mescaline ou du L.S.D. et de venir faire rugir sa guitare, comme à l'époque de Blonde on Blonde, pour être dans le coup et faire rentrer des dollars.
Bob vient de comprendre qu'il n'a plus rien à faire avec l'empire Grossman, qu'il ne renouvellera pas son contrat.
"Tu es pratique, Grossman, trop pratique pour être heureux un jour. Tu es une marionnette. Rien d'autre qu'une marionnette.
-- Mais, petit, tu as un nom à défendre. Tu étais le meilleur, le plus grand !
-- Le plus grand par rapport à quoi ? Monte au sommet d'une montagne, ou escalade une tour de Manhattan. Tu me vois passer sur le trottoir en bas. Suis-je grand, Grossman, vu de cette hauteur ?
-- Ton nom vaut une fortune.
-- Une fortune ! Craque une allumette, que devient cette fameuse fortune ? On a tout dit, Grossman. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi, mais le jeu s'arrête ici. Toi et moi, on n'ira pas plus loin."
C'est ainsi que Bob Dylan se sépara d'Albert Grossman, son imprésario et protecteur.
Grossman descendit l'allée en maugréant. Là-haut, le ciel ne s'était pas assombri, les arbres jouaient toujours les mêmes jeux d'ombres sur la terrasse, les enfants se poursuivaient de l'autre côté du bassin, Sara écoutait toujours de la musique californienne dans le salon. La discussion des deux hommes n'avait rien changé. Ce qui prouvait qu'elle était sans importance... comme toutes les discussions d'adultes installés dans des rôles.
Pour bien montrer qu'il vivait en marge des modes et des courants musicaux de son époque, Bob Dylan enregitra un nouvel album, Nashville Skyline, avec le chanteur Johnny Cash, bien connu pour ses opinions conservatrices. Les critiques se déchaînèrent : Dylan, dans la peau d'un gentleman farmer, chantait aux côtés de Johnny Cash !
Dylan répondra : "Dans ce disque, je n'ai pas cherché à atteindre autre chose que moi-même." Lui-même, c'est-à-dire le retour à la vie tranquille, le calme des grands espaces, et l'amour de Sara et ses enfants.
Ils apparaissent sur la pochette du disque, en costume, et les cheveux courts, déchaînant l'horreur de ses anciens admirateurs qui l'accueillirent aux cris de "Vendu ! Fasciste !" »
(1) "Tarentula", qui paraîtra en mai 1971.
Jean-Paul Bourre, Bob Dylan, Vivre à plein
« there is no right wing
or left wing...
there is only one up wing
an' down wing »
Bob Dylan, 11 Outlined Epitaphs, 1964
18:16 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (3) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
DSK : Envoyé Spécial – France 2 – 26/05/2011
15:05 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
DSK : La Victime présumée, Nafissatou Diallo, chercherait un dédommagement
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Par les infréquentables de "François de Souche" on découvre quelques vidéos...
Glucksmann met les pieds dans le plat
Quand on vous dit que tout le monde savait...
En février 2010, lors de l'émission "La revue de presse des 2 ânes", Jean Glavany faisait de l'humour... révélateur...
DSK défendu par une actrice italienne de films X... qui affirme avoir couché avec lui... Natasha Kiss...
Crispation entre les avocats de DSK et le procureur
La Victime présumée, Nafissatou Diallo, chercherait un dédommagement
La luxueuse résidence de DSK suscite le malaise au PS ... la preuve par l'image...
Si vous voulez visitez en 3D la "prison de luxe" de DSK
Au PS, les députés strauss-kahniens ont le blues... ce qui nous fait une belle jambe.
14:43 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Jimmy Page & Robert Plant : Most High
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Who guards the truth
Oh lord most high
A frightened dove in a starless sky, oh-oh, oh oh oh
So high, most high, so high
Who hides the east from the blind man's eye
In the land of peace
Where the righteous cry, oh-oh, oh oh oh
So high, most high, so high
Where are the words? I'm the king
Who moves the stars and then the sun
To the light where my spirit was born
Bring this wanderer home
While mercy sleeps in the hearts of liars
And the olive tree is consumed by fire, oh-oh, oh oh oh
So high, most high, so high
Where are the words? I'm the king
Who moves the stars and then the sun
To the light where my spirit was born
Bring this wanderer home, come on, come on, come on
When David's seed talks
Through his paper crown
And he spits hot steel
See all the kids fall down
Ohhh yeah, mmm
So high, most high, so high, Oh oh yeah
Oh oh
Come on, come on, come on
Come on, come on, come on
Come on, come on, come on
Come on, come on, come on
Better hurry, hurry
Better hurry, hurry
Better hurry, hurry
Most high, most high high high
Most high, so high, so high
So high
"Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant." (Psaumes 91 : 1)
11:18 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
"Toutes les consolations religieuses de la négativité sont infantiles."
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
J'ai lu ceci qui m'a remué en confirmant ce que je pense :
« Toutes les consolations religieuses de la négativité sont infantiles. L'espoir d'un "ciel" qui ne connaîtrait pas la coupure des transcendances n'est qu'une inversion imaginaire de cette négativité et en quelque sorte sa confirmation. Mais les consolations blasphématoires de cette même négativité sont également infantiles, elles ne sont que la compréhension ultra-négatives des précédentes.
On ne peut réellement sortir de la négativité qu'en y fondant consciemment une positivité non associable, et celle-ci ne peut consister qu'en l'expérimentation et la connaissance de la loi de croissance de la négativité elle-même et de la positivité associée. »
Raymond Abellio, Assomption de l'Europe, Chapitre : Déterminisme et Liberté dans l'activité ineffable du "je"
Une fois de plus on en revient à l'essentiel postulat écrit dés le premier Livre de la Bible, la Genèse, au premier Chapitre, versets 26 et 27 :
« Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. »
Puisque nous sommes faits à l'image de Dieu, nous nous devons de chercher à transcender les faits et la lecture que nous en avons. Pour nous consacrer au Bien Suprême et nier le Mal dans ce qu'il a de plus abominable il nous faut bien aller par-delà Bien et Mal dans notre appréhension du monde en même temps que dans chacun de nos actes. Mais cette attitude qui organise son acte n'est pas donnée à tout le monde, puisque nous sommes porteurs de péché depuis l'Exil et la Chute, mais quelques rares "élus", pèlerins de l'indicible, peuvent comprendre et agir en conséquence, la Grand Nombre, la Triste Multitude, ne peut que se soumettre ou se caler sur le Décalogue et mener une vie simple aux perceptions littérales et binaires.
07:00 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
26/05/2011
Lemmytude
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Ian Fraser "Lemmy" Kilmister, un des derniers rocker libre... 66 ans et toujours vivant.
Un p'tit morceau pour terminer avec un texte qui dit tout...
If you like to gamble, I tell you I'm your man
You win some, lose some, it's - all - the same to me
The pleasure is to play, it makes no difference what you say
I don't share your greed, the only card I need is
The Ace Of Spades
The Ace Of Spades
Playing for the high one, dancing with the devil,
Going with the flow, it's all a game to me,
Seven or Eleven, snake eyes watching you,
Double up or quit, double stakes or split,
The Ace Of Spades
The Ace Of Spades
You know I'm born to lose, and gambling's for fools,
But that's the way I like it baby,
I don't wanna live forever,
And don't forget the joker!
Pushing up the ante, I know you've got to see me,
Read 'em and weep, the dead man's hand again,
I see it in your eyes, take one look and die,
The only thing you see, you know it's gonna be,
The Ace Of Spades
The Ace Of Spades
19:25 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
DSK, Agent de la CIA selon Reuters... et autres broutilles
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
L'affaire DSK se poursuit.
Barack semble embarrassé devant l'assaut de Dominique envers son épouse. Etait-il au courant, le président au prix Nobel ?
Alors que la désense de DSK, a tenté d'abord de le disculper en invoquant un déjeuner qui l'aurait empêché d'avoir croisé la femme de chambre, voilà que l'ADN semble indiquer un tout autre scénario qui frise l'humour noir...
Les loufoques de French Carcan ont regroupé les interventions des auditeurs de Daniel Mermet qui ont leur opinion à propos de la sinistre affaire...
DSK, agent de la CIA, ? selon REUTERS
La maison d'où DSK va attendre et préparer son jugement...
La Sex Crimes Unit mène l'enquête dans l'affaire DSK
Les livres sur DSK, qui devaient paraître, déprogrammés à la chaîne
"LA Défense de DSK" avancent 2 scénarios à MATCH ET à L'OBS, glauque et insultant.
17:01 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Obtenir enfin le mutisme du Bourgeois, quel rêve !
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je commence aujourd’hui, 30 septembre, sous l’invocation de saint Jérôme, auteur de la Vulgate, appariteur de tous les Prophètes, inventoriateur plein de gloire des Lieux Communs éternels.
Est-ce là manquer de respect à cet étonnant docteur que l’Eglise honore du titre de Maximus, et que le Concile de Trente a implicitement déclaré le Notaire de l’Esprit-Saint ? Je ne le crois pas.
De quoi s’agit-il, en effet, sinon d’arracher la langue aux imbéciles, aux redoutables et définitifs idiots de ce siècle, comme saint Jérôme réduisit au silence les Pélagiens ou Lucifériens de son temps ?
Obtenir enfin le mutisme du Bourgeois, quel rêve !
L’entreprise, je le sais bien, doit paraître fort insensée. Cependant je ne désespère pas de la démontrer d’une exécution facile et même agréable.
Le vrai Bourgeois, c'est-à-dire, dans un sens moderne et aussi général que possible, l’homme qui ne fait aucun usage de sa faculté de penser et qui vit ou paraît vivre sans avoir été sollicité, un seul jour, parle besoin de comprendre quoi que ce soit, l’authentique et indiscutable Bourgeois est nécessairement borné dans son langage à un très petit nombre de formules.
Le répertoire des locutions patrimoniales qui lui suffisent est extrêmement exigu et ne va guère au-delà de quelques centaines. Ah ! si on était assez béni pour lui ravir cet humble trésor, un paradisiaque silence tomberait aussitôt sur notre globe consolé !
Quand un employé d’administration ou un fabricant de tissus fait observer, par exemple : "qu’on ne se refait pas ; qu’on ne peut pas tout avoir ; que les affaires sont les affaires ; que la médecine est un sacerdoce ; que Paris ne s’est pas bâti en un jour ; que les enfants de demandent pas à venir au monde, etc., etc., etc.", qu’arriverait-il si on lui prouvait instantanément que l’un ou l’autre de ces clichés centenaires correspond à quelque Réalité divine, a le pouvoir de faire osciller les mondes et de déchaîner des catastrophes sans merci ?
Quelle ne serait pas la terreur du patron de brasserie ou du quincaillier, de quelles affres le pharmacien et le conducteur des ponts et chaussées ne deviendraient-ils pas la proie, si tout à coup, il leur était évident qu’ils expriment, sans le vouloir, des choses absolument excessives ? que telle parole qu’ils viennent de proférer, après des centaines de millions d’autres acéphales, est réellement dérobée à la Toute-Puissance créatrice et que, si une certaine heure était arrivée, cette parole pourrait très bien faire jaillir un monde ?
Il semble d’ailleurs, qu’un instinct profond les en avertisse. Qui n’a remarqué la prudence cauteleuse, la discrétion solennelle, le morituri sumus de ces braves, léguées par les siècles et qu’ils transmettront à leurs enfants ?
Quand la sage-femme prononce que "l’argent ne fait pas le bonheur" et que le marchand de tripes lui répond avec astuces que, "néanmoins, il y contribue", ces deux augures ont le pressentiment infaillible d’échanger ainsi des secrets précieux, de se dévoiler l’un à l’autre des arcanes de vie éternelle, et leurs attitudes correspondent à l’importance inexprimable de ce négoce.
Il est trop facile de dire ce que paraît être un lieu commun. Mais ce qu’il est, en réalité, qui pourra le dire ?
Pourquoi, autrement, me serais-je recommandé à saint Jérôme ? Ce grand personnage ne fut pas seulement le consignataire pour toujours de la Parole qui ne change pas, des Lieux Communs pleins de foudres de la Très-Sainte Trinité. Il en fut surtout l’interprète, le commentateur inspiré.
Avec une autorité beaucoup plus qu’humaine, il enseigna que Dieu a toujours parlé de Lui-même exclusivement, sous les formes symboliques, paraboliques ou similitudinaires de la Révélation par l’Ecriture, et qu’il a toujours dit la même chose de milles manières.
J’espère que ce Docteur sublime daignera favoriser de son assistance un pamphlétaire de bonne volonté qui serait si heureux de mécontenter, une fois de plus, la populace de Ninive, éternellement "incapable de distinguer sa droite de sa gauche", - et de la mécontenter à un tel point que des colères inconnues se déchaînassent.
Ce résultat serait obtenu, sans doute, si la céleste douceur ne m’était pas refusée d’établir, en l’irréfutable argumentation d’une dialectique de bronze, que les plus inanes bourgeois sont, à leur insu, d’effrayants prophètes, qu’ils ne peuvent pas ouvrir la bouche sans secouer les étoiles, et que les abîmes de la Lumières sont immédiatement invoqués par les gouffres de leur Sottise. »
Léon BLOY, Exégèse des Lieux Communs, Préface, 1913
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25/05/2011
J'ai rencontré Jean-Paul Bourre
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
J'ai rencontré Jean-Paul Bourre, hier, enfin, après toutes ces années durant lesquelles j'ai écouté, certaines nuits avec une fascination évidente, ses bourlingues métaphysiques sur "Radio Ici et Maintenant", et après avoir lu ses livres avec une jubilation certaine. Nous avons bu un coup à la terrasse d'un café sur la Rue de Rennes à Paris, en compagnie d'Irina, avons évoqué Venise et par la même occasion VENICE, avant de parler de son dernier livre, "Ca' Dario".
Ce que nous savons, lui et moi, c'est qu'il est des cieux vénitiens, des rues mystiques aux dorures florentines, des silences qui s'organisent en bandes-sons magnétiques et font s'égrener le temps en méditatives missives monacales autorisant le déplacement d'un point à un autre par le chemin le plus court : celui de l'immobilité offerte, ouverte et accueillante dans l'enracinement sublime d'une terre qui respecte ses morts. Des choses nous séparent, mais pour mieux nous unir. Il m'a parlé du paganisme et je n'ai pas eu le temps de lui dire que les dieux anciens, du moins ceux dans leur positivités lumineuses, n'étaient, à mes yeux, que les préfigurations amoindries des infinis noms du Dieu Unique, de ses qualités, de ses figurations idéelles, symboliques ou réelles et, surtout, des perceptions que les humbles ont eu de lui avant la Révélation Christique. Mais peut-être en aurai-je l'occasion un jour, car mon seul Luxe, par les temps qui courent, semble bien être Dieu et lui seul.
18:35 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Darondo, un précurseur de Prince
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Mesdames... cette musique va vous mettre dans tous vos états, d'avance j'en suis désolé...
William Pulliam, dont le nom d'artiste fut Darondo a été une comète flamboyante de la Funk & Soul Music, juste le temps de... 3 modestes singles... Il est de retour.
Sa mère lui achète une guitare pour ses huit ans, et il copie d'abord le jazzman Kenny Burrell, avant de rejoindre quelques amis au sein d'un groupe de musique juste pour le fun, histoire de reprendre les tubes de la Black Music des sixties. Puis, toujours de manière désinvolte, il grave 3 singles pour des labels différents de la Bay Area. Ça n’est pas le grand succès mais il arrive quand même à faire la première partie de James Brown à San Francisco et à enregistrer une dizaine de titres dont les bandes, aujourd'hui, doivent moisir dans les caves d'une maison de disque quelconque... avant de se consacrer à son activité principale à l’époque : "Pimp"... autrement dit "maquereau". Activité que l'intéressé nie avoir menée.
Cette activité lucrative lui fait gagner le surnom de "Rolls Royce", en raison de la voiture de la même marque qu’il conduit dans les rues de San Francisco et lui fait côtoyer Sly Stone tout en menant la "grande vie" pendant une dizaine d’années.
Dans les années 70, il lâche tout pour voyager. Angleterre , îles Fidji, France, Porto Rico, Venezuela, Mexique. Il revient aux USA où il présente quelques shows TV sur le câble dans la Bay Area de San Francisco ("Darondo's Penthous", il y présente des clips ; puis une émission pour les enfants "Tapper the Rabbit") grâce auxquelles il retrouve une certaine notoriété de par sa personnalité excentrique.
Lassé par la télévision, Darondo repart quelques temps dans les îles Fidji où il rencontre sa femme puis, à son retour en Californie, prend une autre direction professionnelle et décide de faire de la musicothérapie dans les hôpitaux de la région !!! Ajourd’hui bien qu'à la retraite, il a été retrouvé en 2006 par Ubiquity Records, par l'entremise du DJ londonien Gilles peterson qui n'a cessé de jouer son single "Didn't I" lors de ses émissions sur la BBC Radio 1 program, ce qui lui a permis de terminer quelques enregistrements qui accompagnent la réédition de ces 3 premiers singles sur l’album "Let my People Go".
Mélange de stupre, de luxure et de sainteté, ce falsetto animal qui psalmodie et pleure mais n'ignore pas les joies de la chair. Du Prince avant l'heure. De la torture joyeuse, entre Rédemption et Péché, entre "Let my people go" et "Legs".
On en vient à regretter que le monsieur n'ait eu une carrière digne de ce nom, mais sa réponse est simple : "It was mostly me, just having a good time with a real good hobby,It wasn't about money but about having fun. Something I just liked to do. Maybe your dream is to be James Brown or Frank Sinatra but those were just mostly dreams to me."
A découvrir.
14:41 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (1) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Michel Onfray : La Philosophie comme construction de soi et hédonisme solaire...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Michel Onfray, invité d'honneur du Bois Fleury- 11/09/2010
Partant de son parcours personnel et puisant dans son travail de philosophe, le créateur de l'Université Populaire de Caen met en lumière le caractère essentiel de la démarche philosophique et démontre ainsi en quoi le savoir est un pouvoir.
[Source : www.mollat.com]
07:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
24/05/2011
DSK : Tout le monde savait, personne ne disait rien !
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
C'est, au moins, tout l'entourage immédiat de DSK qui devrait rendre des comptes dans cette affaire, plus quelques hauts pontes du Parti Socialiste, car tous se sont cloîtrés derrière un mutisme digne des pires raclures mafieuses se soumettant à la Loi du Silence.
Dans une entrevue accordée au Figaro, Christophe Dubois, l'auteur de "Sexus politicus" dénonce les pressions qu'il a subies de la part de l'entourage de DSK.
« DSK avait un besoin effréné et systématique de séduire ! »
DSK et ses proches : Ramzi Khiroun, Anne Hommel, Anne Sinclair, Gilles Finchelstein et Stéphane Fouks
En 2006, vous publiez avec votre confrère Christophe Deloire «Sexus politicus», une enquête inédite qui met en lumière l'appétit de séduction des hommes de pouvoir. Pour vous, écriviez-vous à l'époque, Dominique Strauss-Kahn est le prototype du Sexus politicus. Que vouliez-vous dire ?
CHRISTOPHE DUBOIS - Si la séduction est au cœur du système politique et si la conquête du pouvoir n'est pas sans rapport avec la conquête des femmes, il nous est apparu très vite, à mesure que nous enquêtions, que Dominique Strauss-Kahn était une version XXL du Sexus politicus. Les témoignages qu'on nous livrait, parfois même sans que nous les sollicitions, révélaient que DSK avait un besoin obsessionnel, effréné et systématique de séduire.
Dans le chapitre que vous consacrez à celui qui était alors candidat à la primaire PS de 2007, vous évoquez le rôle de Ramzi Khiroun, l'un des conseillers en communication de DSK. Que cherche-t-il à faire?
C'est suffisamment rare pour être noté. C'est même la première et unique fois dans ma carrière que cela se produit: le conseiller en communication de Dominique Strauss-Kahn devance nos sollicitations. Ramzi Khiroun a eu vent de notre projet de livre et s'en inquiète. Par qui? Comment? Je n'en sais rien. Mais de manière très claire, il veut nous rencontrer afin de savoir ce que nous savons, histoire de nous mettre une amicale pression et de jouer éventuellement les démineurs. Ce ne sera que le début d'une succession de mises en garde.
Plus tard, alors que nous achevions l'écriture de notre enquête et que le livre allait être publié, ce sont les avocats de DSK qui se sont manifestés, nous menaçant, si jamais nous attentions à la vie privée de leur client. Ce qui les inquiétait, c'est qu'ils pressentaient, à juste titre, que nous allions être les premiers à écrire noir sur blanc des faits qui se susurraient dans les rédactions, mais que personne n'avait osé écrire, que nous allions révéler l'existence de notes blanches des RG concernant Dominique Strauss-Kahn, et surtout, que nous allions évoquer le cas d'une jeune journaliste agressée sexuellement par DSK. Reste que ces pressions n'ont pas abouti, parce que nous étions certains de ce que nous avancions. D'ailleurs, en dépit des menaces répétées de l'entourage de DSK, nous n'avons pas été poursuivis.
Vous êtes en effet les premiers à révéler l'affaire Tristane Banon, du nom de cette jeune journaliste et écrivain que Dominique Strauss-Kahn aurait agressé sexuellement en 2002. Pourtant, écrivez-vous, «dans les arcanes du pouvoir, tout le monde savait». Comment expliquez-vous ce silence?
Aujourd'hui, tout le monde semble découvrir que Dominique Strauss-Kahn avait parfois, envers les femmes, des attitudes qui relevaient davantage du pénal, et que son besoin de séduction ne relevait pas seulement du caractère aphrodisiaque du pouvoir. Mais dès 2002, ses amis politiques, son entourage savaient le rapport problématique que DSK entretenait avec les femmes. D'ailleurs, Laurent Fabius et François Hollande, à tour de rôle, ont fait en sorte que cette jeune fille, dont ils connaissaient la mère, une élue socialiste, ne porte pas plainte pour tentative de viol et contribue à ce que tout se règle à l'amiable et sans bruit. Mais la presse aussi était au courant et n'a rien dit.
Dominique Strauss-Kahn, selon-vous, bénéficiait d'une certaine complaisance médiatique ?
Je le pense, oui. Ce n'est pas une appréciation subjective. De manière très factuelle, nous avons constaté, lorsque le livre est sorti, et alors que nous avons bénéficié d'une très grande couverture médiatique, des bonnes feuilles ayant été publiées, que les infos concernant Dominique Strauss-Kahn n'ont jamais fait l'objet d'une seule ligne dans les médias. Cela confinait à l'omerta. Il aura fallu attendre cinq ans pour qu'on découvre que l'on avait écrit des choses intéressantes sur le patron du FMI. Sans vouloir faire le procès en non-curiosité des journalistes, je pense que l'affaire DSK va changer la donne. Elle doit, en tout cas, nous interroger sur notre responsabilité de journalistes et sur la manière dont nous faisons notre travail. Le faire à moitié, s'en tenir aux éloges, c'est trahir notre métier.
Christophe Dubois est Journaliste, coauteur avec Christophe Deloire de Sexus politicus, Albin Michel.
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14:53 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L'ADN de DSK
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Les nouvelles sont fraîches chaque jour dans cette sordide affaire.
L'ADN de DSK retrouvé sur les vêtements de la plaignante
Une nouvelle journaliste affirme avoir été agressée par DSK...
DSK sort de son silence: « Je serai blanchi. »
13:01 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Philippe Sollers, l'Isolé Absolu
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Méprisez-le si ça vous chante, mais voici une occasion pour vous de le découvrir...
Filmé à l'île de Ré, à Venise et à New York, Philippe Sollers poursuit avec André S. Labarthe un dialogue inattendu où l'écrivain montre une facette très différente de sa personnalité, mieux connue comme figure du milieu littéraire parisien. Centré sur l'écriture, dans des lieux de solitude, ce portrait dégage une image insolite de l'écrivain.
Tandis que sont rappelées en voix off les oeuvres principales, au fil du dialogue, Philippe Sollers lit quelques textes et feuillette ses manuscrits. Sa prédilection pour le XVIIIème siècle est évoquée à Venise, magnifiquement filmée par le réalisateur.
« Avec Sollers, l'isolé absolu, André S. Labarthe a approché au plus juste "le plus reconnu et le plus combattu, le plus sollicité et le plus secrètement haï, le plus turbulent et le plus gênant, le plus incontrôlable et donc le plus intolérable, bref, le moins localisable des écrivains contemporains." Un Sollers inédit, délibérément filé hors les murs et à contre-courant. Loin de l'imagerie convenue, pléthorique, de la scène parisienne et spectaculaire, inépuisable terrain d'observation sociale. Peu d'éléments d'archives, hormis quelques photos et deux extraits significatifs où Philippe Sollers déploie son Paradis saisi frontalement par Jean-Paul Fargier en 1983.
L'écriture, la littérature, le style sont au centre du propos de ce film inscrit dans la fluidité d'une triade lumineuse entre Sud-Ouest, Ouest et Sud. Constante mentale où l'œuvre de Sollers prend sa respiration, géographie intime et lieux d'intimes convictions - "Nager dans l'encre... être à la mesure de l'eau ; lorsque le souffle, et le poignet, et la main, le vent et l'eau sont à égalité". L'île de Ré, ancrage familial ; New-York, fréquentée depuis plus de vingt-cinq ans, où le temps dérive "en particules accélérées" ; Venise enfin, cette cité "toute entière conversation sacrée" où Sollers a débarqué à l'automne 1963.
Une rencontre musicale, joueuse, éveillée, émargée de silences communs. Complice à bonne distance, Labarthe y campe "le type au chapeau", trimballant en fil rouge une vache contrapuntique (symbole de l'anecdotique, de l'artifice participant du spectacle). Tout au long du tournage (de juillet à décembre 1997), à l'écart du travail filmique, Patrick Messina s'est lové dans les replis de cet échange " avec une souplesse assez étrange", relèvera Sollers. "Je ne me suis jamais fait photographier comme Messina l'a fait. Avec André, avec Patrick, on s'est mis ensemble dans la situation d'une expérience clandestine et on a pris tout le temps nécessaire." Illustration de cette équipée singulière à travers son inventaire photographique ; scandé par les dialogues, extraits ou en marge du film entre l'écrivain et le cinéaste. »
Valérie Cadet in "Bataille, Sollers, Artaud" Filigranes Editions 2002
Philippe Sollers - 1/2
Philippe Sollers - 2/2
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
23/05/2011
Antonio Caldara : Missa Dolorosa - Gloria
18:07 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
DSK : récapitulation
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Une petite récapitulation de cette foudroyante actualité mettant en scène un Parangon de la vertu, socialiste et défenseur de la veuve et de l'orphelin, des travailleurs, des proscrits, des pauvres et des immigrés, pourfendeur des riches exploiteurs capitalistes, qui aurait pu être notre Président de la République... et qui fut, en vérité, un "maître" du monde libidineux et obsédé sexuel, sans compassion pour les faibles et méprisant envers les femmes... Dominique the Sex Killer.
Voici les liens essentiels à consulter ou à reconsulter...
DSK : DOMINIQUE the SEX KILLER
La chute de DSK : la fin des 30 calamiteuses ?
DSK : la chute annoncée de toute la Gauche ?
DSK : une ancienne victime parle au milieu du bal des faux-culs
DSK : la Valse sordide se poursuit...
DSK : les derniers mots de l'homme libre... "Quel beau cul !"
Exclusif ! DSK : l'explication de Gôche
DSK : la fortune de l'hypocrite
Spéciale dédicace aux complotistes... DSK : ceux qui complotent sans cesse sont ses amis
DSK aurait invité la réceptionniste du Sofitel dans sa chambre, selon CNN
Selon Jamel Debbouze : "DSK ? Tout ça pour une femme de ménage !"
La "Victime présumée" de DSK tremblait, crachait et voulait vomir...
17:05 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook