16/11/2011
Bat For Lashes : Daniel
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Gellassenheit
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Les organisations, appareils et machines du monde technique nous sont devenus indispensables, dans une mesure qui est plus grande pour les uns et moindre pour les autres. Il serait insensé de donner l’assaut, tête baissée, au monde technique ; et ce serait faire preuve de vue courte que de vouloir condamner ce monde comme étant l’œuvre du diable. Nous dépendons des objets que la technique nous fournit et qui, pour ainsi dire, nous mettent en demeure de les perfectionner sans cesse. Toutefois notre attachement aux choses techniques est maintenant si fort que nous sommes, à notre insu, devenus leurs esclaves. Mais nous pouvons nous y prendre autrement.
Nous pouvons utiliser les choses techniques, nous en servir normalement mais en même temps nous en libérer de sorte qu'a tout moment nous conservions nos distances à leur égard. Nous pouvons faire usage des objets techniques comme il faut qu'on en use. Mais nous pouvons en même temps laisser à eux mêmes comme ne nous atteignant pas dans ce que nous voulons de plus intime et de plus propre. Nous pouvons dire "oui" à l'emploi inévitable des objets techniques et nous pouvons en même temps lui dire "non" en ce sens que nous les empêchions de nous accaparer et ainsi fausser, brouiller et finalement vider notre être. Mais si nous disons ainsi à la fois "oui" et "non" aux objets techniques notre rapport au monde technique ne devient-il pas ambigu et incertain? Tout au contraire : notre rapport au monde technique devient merveilleusement simple et paisible. Nous admettons les objets techniques dans notre monde quotidien et en même temps nous les laissons dehors, c'est-a-dire que nous les laissons reposer sur eux-mêmes comme des choses qui n'ont rien d'absolu, mais qui dépendent de plus haut qu'elles. […]. Un vieux mot s’offre à nous pour désigner cette attitude du oui et du non dits ensemble au monde technique : c’est le mot Gellassenheit, sérénité, égalité d’âme. Elle permet de rester dans le monde technique mais à l’abri de sa menace. »
Martin Heidegger, Questions II & IV
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15/11/2011
Cette culture prospère de la médiocrité
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Car je haïssais, je détestais, je maudissais tout ça du plus profond de moi : cette satisfaction, cette santé, ce bien-être, cet optimisme entretenu par le bourgeois, cette culture prospère de la médiocrité, de la normalité, de la moyenne. »
Hermann Hesse, Le Loup des Steppes
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Jimi Hendrix : Foxy Lady
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Maintenant que tout est consommé, ou que rien n'a plus d'importance
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« C'est du dessous de ma paupière, c'est du fond de la rivière que ces mots sont venus au monde. Au commencement, oui était l'écriture, de hautes lettres trop serrées, disgracieuses, qui se disputent la place et entravent l'envol de la phrase. L'un dira que les mots ne se pressent guère d'atteindre le point, l'autre que quelque chose les retient, et tous diront, moi le premier, qu'en vérité ils voudraient pouvoir encore reculer, rebrousser chemin, mais qu'il n'est plus temps. Il faut leur offrir une dernière chance de remplir la ligne, de respirer à pleins poumons d'une marge à l'autre, maintenant que tout est consommé, ou que rien n'a plus d'importance. »
Marek Bienczyk, Tworki
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14/11/2011
Bat For Lashes : What's a girl to do
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Stop Global Warming
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La Mémoire
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« La mémoire est à la base de la personnalité individuelle, comme la tradition est à la base de la personnalité collective. » Miguel de Unamuno
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13/11/2011
Joel Censier, Pacte 2012 pour la Justice
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Le bon sens vu de Gôche...
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12/11/2011
Women Driving
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11/11/2011
Rammstein : DAS IST MEIN LAND !
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
En ne semblant pas dire grand-chose, ils disent énormément. Rammstein va encore faire jaser... Les oies vont cacarder ? Tant mieux ! Le clip est délicieusement cynique et la fin explosive...
Montez le son et savourez, plus bas, la traduction si, comme moi, vous ne jactez pas allemand.
« "Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom Ost nach Süd.
"Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom Süd nach West.
"Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom West nach Nord.
"Da kommt er angerannt mit der Fahne in der Hand."
Mein Land
Mein Land
Du bist hier in meinem Land, meine Wille und mein Strand - Mein Land.
Du bist hier in meinem Land, meine Wille und mein Strand - Mein Land.
Meine Wille und mein Strand.
"Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom Nord nach Ost.
"Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom Ost nach West.
"Wohin gehst du, wohin ?!"
Ich geh mit mir vom West nach Ost.
"Da komm'n sie angerannt mit den Fahnen in der Hand."
Mein Land
"Sie haben mich ! "Mein Land !"
"Du bist hier in meinem Land, meine Wille und mein Strand - Mein Land."
"Du bist hier in meinem Land, meine Wille und mein Strand - Mein Land."
"Meine Palmen und mein Sand."
Jaaa
Eine Stimme aus dem Licht, Fällt den Himmel vom Gesicht.
Reisst den Horizont entzwei...
"Wohin gehst du ?! Hier ist nichts mehr frei ! - Das ist mein Land."
"Das ist mein Land."
"DAS IST MEIN LAND !"
"DAS IST MEIN LAND !"
"Mein Land !"
"Mein Land !"
"Mein Land !"
"Mein Land !"
"Mein Land !"
"Mein Land !"
"Mein Land !" »
« "Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends de l'Est vers le Sud.
"Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends du Sud vers l'Ouest.
"Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends de l'Ouest vers le Nord.
Le voici, il arrive en courant, un drapeau à la main.
Mon pays !
Mon pays !
Vous êtes ici dans mon pays, ma volonté et ma plage - Mon pays.
Vous êtes ici dans mon pays, ma volonté et ma plage - Mon pays.
Ma volonté et ma plage.
"Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends du Nord vers l'Est.
"Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends de l'Est à l'Ouest.
"Où vous rendez-vous, pour aller où ?"
Je me rends de l'Ouest vers l'Est.
Comme ils viennent en courant, des drapeaux à la main ...
Mon pays.
Ils hurlent : Mon pays !
Vous êtes ici dans mon pays, ma volonté et ma plage -. Mon Pays
Vous êtes ici dans mon pays, ma volonté et ma plage -. Mon Pays
Mes palmiers et mon sable.
Ouais
Une voix provenant de la lumière, tombée de la face du ciel.
A déchiré l'Horizon en deux ...
"Où vous rendez-vous ? Ici la liberté n'est plus..."
Ceci est mon pays.
CECI EST MON PAYS !
Mon pays !
Mon pays !
Mon pays !
Mon pays ! »
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Ecole Nationale
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10/11/2011
Prends ton bain...
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Le mythe de la tolérance musulmane
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Le mythe de la tolérance musulmane en Europe tient du délire.
En Espagne, cette tolérance a souvent dépendu de la bonne volonté du sultan local d'une part, mais, surtout, d'autre part, c'est une période qui n'a duré que quelques 90 années autour de l'an 1000 lorsque le Califat vacillant a traversé une période de troubles (les différents clans qui aspiraient au Pouvoir passaient leur temps à s'égorger entre elles... notre histoire monarchique, en comparaison, est un vrai conte de fées) et que les villes espagnoles sont devenues des sortes de "cités-états" relativement indépendantes (on appelait cela des "Taïfas") et que tout le monde a dû se serrer les coudes pour éviter le chaos général.
Dans les Balkans, par contre, cette tolérance a été, pour ainsi dire, inexistante, tout étant fait pour que les chrétiens locaux se convertissent. D'où, aujourd'hui, la haine des bosniaques vis-à-vis des serbes ("Pourquoi ne se sont-ils pas convertis comme nous" ?) et la haine des serbes vis-à-vis des bosniaques ("Les lâches se sont convertis et se sont reniés pour avoir la belle vie, et pas nous qui avons résisté durant 5 siècles" !)
C'est un peu plus complexe et moins emprunt de naïveté, n'est-ce pas, que ce que la doxa veut nous faire avaler ? Sinon, si je vous dis tout ça, c'est que je suis tombé sur ces liens :
et
De son côté, Jean-François Revel écrivait dans "L'obsession antiaméricaine" ce qui suit, parlant des événements du 11 Septembre 2001 :
« Ce qui dicte la vision du monde des musulmans, c’est que l’humanité entière doit respecter les impératifs de leur religion, alors qu’ils ne doivent eux-mêmes aucun respect aux religions des autres, puisqu’ils deviendraient alors des renégats méritant l’exécution immédiate. La “tolérance” musulmane est à sens unique. Elle est celle que les musulmans exigent pour eux seuls et qu’ils ne déploient jamais envers les autres. Soucieux de se montrer tolérant, le pape a autorisé, encouragé même, l’édification d’une mosquée à Rome, ville où est enterré Saint Pierre. Mais il ne saurait être question de contruire une église à La Mecque, ni nulle part en Arabie Saoudite, sous peine de profaner la terre de Mahomet. En octobre 2001, des voix islamiques, mais aussi occidentales, ne cessèrent d’inviter l’Administration américaine à suspendre les opérations militaires en Afghanistan durant le mois du ramadan, qui allait commencer à la mi-novembre. Guerre ou pas guerre, la décence - disaient les bien-intentionnés - impose certains égards pour les fêtes religieuses de tous. Belle maxime, sauf que les musulmans s’en tiennent pour les seuls exemptés. En 1973, l’Egypte n’a pas hésité à attaquer Israël le jour même du Kippour, la plus importante fête religieuse juive, guerre qui est restée dans l’histoire précisément sous l’appellation la “guerre du Kippour”.
Le deuxième volet du mythe de l’islam tolérant consiste à soutenir hautement que le gros des populations musulmanes désapprouve le terrorisme, et au premier rang l’immense majorité des musulmans résidents ou citoyens des pays démocratiques d’Europe ou d’Amérique. Les muphtis ou recteurs des principales mosquées en Occident se sont fait une spécialité de ces assurances suaves. Après chaque déferlement d’attentats meurtriers, par exemple en France en 1986 et en 1995, ou après la fatwa ordonnant de tuer Salman Rushdie en 1989 ou Taslima Nasreen en 1993 pour “blasphème”, ils n’ont pas leurs pareils pour garantir que les communautés religieuses dont ils ont la charge spirituelle sont foncièrement modérées. Dans les milieux politiques et médiatiques, on leur emboîte avec empressement le pas, tant la crainte nous étrangle de passer pour racistes en constatant simplement les faits. Comme le dit encore Ibn Warraq, “la lâcheté des Occidentaux m’effraie autant que les islamistes.”
Ainsi, le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui, dans son numéro du 12 septembre 2001, publie un reportage sur l’atmosphère de liesse qui a régné durant toute la soirée du 11 dans le XVIIIe arrondissement de Paris, où vit une importante communauté musulmane. “Ben Laden, il va tous vous niquer ! On a commencé par l’Amérique, après ce sera la France.” Tel était le type de propos “modérés” adressés aux passants dont le faciès semblait indiquer qu’ils n’étaient pas maghrébins. Ou encore : “Je vais faire la fête ce soir car je ne vois pas ces actes [les attentats de New York et de Washington] comme une entreprise criminelle. C’est un acte héroïque. Ca va donner une leçon aux Etats-Unis. Vous, les Français, on va tous vous faire sauter.”
Ce reportage du Parisien n’a eu d’équivalent dans aucun autre organe de la presse écrite et fut passé sous silence par la quasi-totalité des médias. En tout cas, auditeur assidu, chaque matin, des diverses revues de presse radiophoniques, je ne l’ai entendu mentionner dans aucune d’entre elles, sauf erreur, ce 12 septembre.
Malgré l’imprécision des statistiques, on considère que la population vivant en France compte entre quatre et cinq millions de musulmans. C’est la communauté musulmane la plus nombreuse d’Europe, suivie, loin derrière, par celles d’Allemagne et de Grande-Bretagne. Si “l’immense majorité” de ces musulmans était modérée, comme le prétendent les muphtis et leurs suiveurs médiatico-politiques, il me semble que cela se verrait un peu plus. Par exemple, après les bombes de 1986 puis de 1995, à Paris, qui tuèrent plusieurs dizaines de Français et en blessèrent bien davantage, il aurait bien pu se trouver, sur quatre millions et demi de musulmans, dont une bonne part avait la nationalité française, quelques milliers de “modérés” pour organiser une manifestation et défiler de la République à la Bastille ou sur la Canebière. Nul n’en a jamais vu l’ombre.
En Espagne, des manifestations rassemblant jusqu’à cent mille personnes ont souvent eu lieu en 2001 pour honnir les assassins de l’ETA militaire. Elles se sont déroulées non seulement dans l’ensemble du pays, mais au Pays basque même, où les manifestants pouvaient craindre des représailles, quoique les partisans des terroristes y fussent effectivement très minoritaires, comme l’ont encore prouvé les élections régionales de novembre 2000.
Si, au rebours, les musulmans modérés en France osent si peu se manifester, la raison n’en serait-elle pas qu’ils savent que ce sont eux les minoritaires au sein de leur communauté et non les extrémistes ? Voilà pourquoi ils sont modérés… avec modération. Il en va de même en Grande-Bretagne, où l’on vit, en 1989, les musulmans, pour la plupart d’origine pakistanaise, se déchaîner pour hurler à la mort contre Salman Rushdie, mais où l’on ne vit aucun d’entre eux protester contre ces cris barbares. Après le 11 septembre, tel porte-parole qualifié des musulmans britanniques, El Misri, définit les attentats contre les World Trade Center comme des actes de “légitime défense”. Tel autre, Omar Bakri Mohammed, lança une fatwa ordonnant de tuer le président du Pakistan, coupable d’avoir pris positionen faveur de George Bush contre Ben Laden. Chacun a eu beau tendre l’oreille, personne n’a entendu la moindre foule “modérée” islamo-britannique protester dans les rues contre ces appels au meurtre, parcqu’il n’en existe aucune, pas plus qu’il n’y a de foule “modérée” islamo-française. La notion que “l’immense majorité” des musulmans fixés en Europe serait modérée se révèle n’être qu’un rêve, ce qui fut mis spectaculairement en lumière durant les deux mois qui suivirent les attentats contre les Etats-Unis. »
Le règne du machinisme commence, d'une certaine façon, avec Mahomet, cet "Adolf Hitler" du désert (ou comme l'écrit Dantec, "Hitler, ce Mahomet du Tyrol"), avec un Livre sensé être gravé par la parole incarnée de Dieu en personne, levant quelques tribus de bédouins vivant dans le sable et des tentes dans quelques recoins d'Arabie qui vont se lancer, ni plus ni moins, à la conquête du Monde par le sabre. Il suffit de regarder, aujourd'hui, une carte du Monde Musulman pour voir la portée colonialiste de ce projet de domination et la décimation effective des civilisations qui ont précédé l'arrivée des armées du Prophète. Pour le reste, tolérance, paix, amour... le monde musulman, dans ces domaines, est un grand mythe.
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09/11/2011
Liberté sous l'Ancien Régime
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« L'Homme du XVIII ème siècle a vécu dans un pays tout hérissé de libertés. Les étrangers ne s'y trompaient pas. l'Anglais Dallington définit la France en 1772 : une vaste démocratie. "Toute ville chez nous, disait amèrement, deux cent ans plus tôt, Richelieu, non moins centralisateur que Robespierre, est une capitale. Chaque communauté française, en effet, ressemble à une famille qui se gouverne elle-même, le moindre village élit ses syndics, ses collecteurs, son maître d'école, décide de la construction des ponts, l'ouverture des chemins, plaide contre le Seigneur, contre le curé, contre un village voisin" -- car nos paysans furent toujours procéduriers. A l'exemple des villages, les villes élisent leur maire, leurs échevins, entretiennent leurs milices, décident souverainement des questions municipales. En 1670, sous le règne de Louis XIV, le prince de Condé, gouverneur de Bourgogne, convoque en assemblée générale LES HABITANTS DE CHALON-SUR-SAÔNE, et, prenant la parole, sollicite pour les Jésuites la permission de s'établir dans la ville. Après quoi, il se retire pour laisser à l'assemblée toute liberté de discussion. Sa requête est rejetée à une énorme majorité : les habitants de Chalon-sur-Saône n'aimaient pas les Jésuites. »
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08/11/2011
Forfait FMI
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Ils trouvent la liberté belle, ils l’aiment, mais ils sont toujours prêts à lui préférer la servitude
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ils trouvent la liberté belle, ils l’aiment, mais ils sont toujours prêts à lui préférer la servitude qu’ils méprisent, exactement comme ils trompent leur femme avec des gourgandines. Le vice de la servitude va aussi profond dans l’homme que celui de la luxure, et peut-être que les deux ne font qu’un. Peut-être sont-ils une expression différente et conjointe de ce principe de désespoir qui porte l’homme à se dégrader, à s’avilir, comme pour se venger de son âme immortelle. »
Georges Bernanos, La France contre les Robots
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07/11/2011
La Chair est triste... DXK...
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Tout nu devant ses maîtres
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« L’égalité absolue des citoyens devant la Loi est une idée romaine. A l’égalité absolue des citoyens devant la Loi doit correspondre, tôt ou tard, l’autorité absolue et sans contrôle de l’Etat sur les citoyens. Car l’Etat est parfaitement capable d’imposer l’égalité absolue des citoyens devant la Loi, jusqu’à leur prendre tout ce qui leur appartient, tout ce qui permet de les distinguer les uns des autres, mais qui défendra la Loi contre les usurpations de l’Etat ? ce rôle était jadis chez nous celui des Parlements. Il y avait treize Parlements dans le Royaume, et même dix-sept, si l’on compte les quatre Conseils supérieurs – Paris, Toulouse, Grenoble, Bordeaux, Dijon, Rouen, Aix, Rennes, Pau, Metz, Besançon, Douai, Nancy, Roussillon, Artois, Alsace et Corse. LE POUVOIR DE CHACUN DE CES PARLEMENTS ETAIT EGAL A CELUI DU ROI. Ils jugeaient en dernier ressort et recevaient l’appel de toutes les juridictions royales, municipales, seigneuriales, ecclésiastiques. Ils avaient le droit d’examen, d’amendement et de remontrance sur tous les actes publics. Les traités avec les puissances étrangères leur étaient soumis. "Telle est la loi du Royaume, écrit La Roche-Flavin, président du Parlement de Toulouse, que nul édit ou ordonnance royale n'est tenu pour édit ou ordonnance s'ils ne sont d'abord vérifiés aux Cours souveraines par délibération d'icelles." En son édit de 1770, Louis XV s'exprime en ces termes : "Nos Parlements élèvent leur autorité au-dessus de la nôtre, puisqu'ils nous réduisent à la simple faculté de leur proposer nos volontés, se réservant d'en empêcher l'exécution." Le gouvernement devait transmettre au Parlement les nominations faites par lui à la plupart des fonctions, et l'on vit plus d'une fois ces assemblées en refuser l'enregistrement, c'est-à-dire briser les promotions du roi. Pour plier cette magistrature indépendante, l'Etat ne disposait que d'un petit nombre de moyens si compliqués qu'il n'y avait recours que rarement, et même alors les magistrats pouvaient recourir à un procédé infaillible : ils négligeaient la loi enregistrée contre leur plaisir, n'en tenaient pas compte dans leurs arrêts, ou encore suspendaient l'administration de la Justice, ce qui risquait de jeter le royaume dans le chaos.
Si les Parlements disposaient d'un tel pouvoir de résistance à l'Etat, les magistrats qui les composaient et ne dépendaient de personne, puisqu'ils avaient la propriété de leur charge, pouvaient passer pour des privilégiés. Chaque citoyen bénéficiait pourtant de ce privilège, non qu'il fut tenu de soutenir le Parlement contre le Roi, ou le Roi contre le Parlement, mais tout simplement parce que cette rivalité donnait aux institutions ce que les mécaniciens appellent du "jeu". L’homme d’autrefois ne ressemblait pas à celui d’aujourd’hui. Il n’eût jamais fait partie de ce bétail que les démocraties ploutocratiques, marxistes ou racistes nourrissent pour l’usine et le charnier. Il n’eût jamais appartenu aux troupeaux que nous voyons s’avancer tristement les uns contre les autres, en masses immenses derrière leurs machines, chacun avec ses consignes, son idéologie, ses slogans, décidés à tuer, résignés à mourir, et répétant jusqu’à la fin, avec la même conviction mécanique : "C’est pour mon bien… c’est pour mon bien…" Loin de penser comme nous à faire de l’Etat son nourricier, son tuteur, son assureur, l’homme d’autrefois n’était pas loin de le considérer comme un adversaire contre lequel n’importe quel moyen de défense est bon, parce qu’il triche toujours. C'est pourquoi les privilèges ne froissaient nullement son sens de la justice ; il les considérait comme autant d'obstacles à la tyrannie, et, si humble que fût le sien, il le tenait -- non sans raison d'ailleurs -- pour solidaire des plus grands, des plus illustres. Je sais parfaitement que ce point de vue nous est devenu étranger, parce qu'on nous a perfidement dressés à confondre la justice et l'égalité. Ce préjugé est même poussé si loin que nous supporterions volontiers d'être esclaves, pourvu que personne ne puisse se vanter de l'être moins que nous. Les privilèges nous font peur, parce qu'il en est de plus ou moins précieux. Mais l'homme d'autrefois les eût volontiers comparés aux vêtements qui nous préservent du froid. Chaque privilège était une protection contre l'Etat. Un vêtement peut être plus ou moins élégant, plus ou moins chaud, mais il est nettement préférable d'être vêtu de haillons que d'aller tout nu. Le citoyen moderne, lorsque ses privilèges auront été confisqués jusqu'au dernier, y compris le plus bas, le plus vulgaire, le moins utile de tous, celui de l'argent, ira tout nu devant ses maîtres. »
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06/11/2011
Warrior
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Race supérieure
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Durant le règne d'Adolf Hitler, les allemands qui osaient faire preuve de liberté et de cynisme disaient : « Nous serons bientôt tous sveltes comme Goering, sportifs comme Goebbels et blonds comme Hitler. »
Ha ha ha ha ha !
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05/11/2011
I AM FREE
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Golda Meir
=--=Publié dans la Catégorie "Le Salut par les Juifs"=--=
« Nous pouvons pardonner aux palestiniens de tuer nos enfants, mais nous ne pourrons jamais leur pardonner de nous obliger à tuer leurs enfants. La Paix viendra quand les Arabes aimeront leurs enfants plus qu'ils ne nous haïssent. »
07:00 Publié dans Le Salut par les Juifs | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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04/11/2011
Fruit défendu...
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