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11/08/2010

Blindside : Pitiful

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Je les avais déjà évoqués il y a un bon moment (plusieurs années ? Je ne sais plus...) mais l'envie me prend de vous offrir le mp3 de ce morceau emblématique.

Blindside est un groupe de Metal Scandinave. Jusque là tout baigne. Mais ils sont chrétiens, ce qui est plus surprenant. Cela ne les a pas empêchés de rencontrer un grand succès en Suède et aux alentours... et même de se construire son public dans les pays anglo-saxons. Si vous pratiquez l'anglais, je vous laisse juge de cette superbe chanson...

podcast

as I recall when my stomach turned
and I was hiding away from myself
away from you
like nothing (but something) was terribly wrong
and I admit that I was only waiting for the right time (night time)
the right moment for you to look away
(though you never did I pretended for a while)
so I could walk where I don't belong

I remember every word you said
come back in time come back
and I remember I'd soon be dead
pitiful so pitiful

but I know as they hammered those nails
into your beautiful hands
your eyes they tried to search for mine
but I look away
now your eyes are the only thing that can save me
I'm still afraid of them piercin'
you're breaking into my prison
just pretended for a while
my soul is dying and I won't look away

I remember every word you said
come back in time come back
and I remember I'd soon be dead
pitiful so pitiful

pitiful
pitiful
pitiful
pitiful
so pitiful

and I remember every word you said
this time I won't look away
and I remember every word you said
and this time I won't look away

and I remember every word you said
come back in time come back
and I remember I'd soon be dead
pitiful so pitiful

and I remember every word you said (pitiful)
come back in time come back (pitiful)
and I remember I'd soon be dead (pitiful)
pitiful so pitiful

 

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10/08/2010

Dominique Fernandez : « Les Russes ont une religion : la culture ! »

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Entretien avec Dominique Fernandez de l’Académie française qui balaye quelques idées reçues.
« Les Russes ont une religion : la culture ! »

Dominique Fernandez, auteur du Dictionnaire amoureux de la Russie, revient sur la fascination qu’il éprouve pour le peuple russe. Il préfère ainsi parler et célébrer l’extraordinaire « âme slave », qui englobe et dépasse la notion même de religion.

- Propos recueillis par Jean-Pierre Saccani

La France accueille l’Année de la Russie. Que vous inspire cette célébration et l’exposition « Sainte Russie » qui a lieu au Louvre ?
-- La religion représente pour moi une petite partie de la Russie. Mais elle est inséparable de Byzance, de l’histoire russe. Moi, j’aime surtout Saint-Pétersbourg, une ville créée par Pierre le Grand, un tsar opposé à l’Église, hostile aux patriarches. On y trouve peu d’églises, les grands centres sacrés sont Kiev, Moscou. Il faut aussi se rendre dans des villes comme Souzdal, qui est une merveille. Là, vous avez des monastères, des églises magnifiques… Il y a une douzaine de villes qui constituent « l’Anneau d’or », au nord-est de Moscou. L’atmosphère y est merveilleuse. J’ai vu les deux grands musées d’icônes de Novgorod et de Pskov, ce sont les plus importants avec la galerie Trétiakov à Moscou.

Quel jugement portez-vous sur cet art sacré ?
-- Il ne faut pas oublier que, jusqu’à Pierre le Grand, l’art est uniquement religieux. C’est magnifique, même pour un mécréant comme moi. Il existe une production énorme, quelques grands artistes se distinguent du lot. Les canons sont stricts et fixes, et ne laissent pas au peintre une grande possibilité d’expression. D’ailleurs, il ne devait pas s’exprimer, il passe derrière son sujet… Il y a de très grandes œuvres, très belles. La Trinité de Roublev est absolument magique, je la regarde comme un Raphaël ! Une icône est une œuvre de foi et non un œuvre d’art à l’origine. Dieu est représenté de manière plus sombre, la magnificence est dans l’architecture. Il faut voir encore, sur « l’Anneau d’or », la ville de Vladimir. Les monastères le long du fleuve, dans la campagne, sont somptueux, c’est une vision extraordinaire.

Comment avez-vous été frappé par cette passion pour la Russie ?
-- J’ai toujours été attiré par la Russie, je ne voulais pas y aller durant la période communiste parce qu’il fallait voyager embrigadé, en groupe, et je n’aime pas ça. J’ai fait une exception en 1986 : je suis allé voir à Moscou Pelléas et Mélisande. Moscou était une ville horrible, sale et laide ! Aujourd’hui, c’est prodigieusement différent et je suis émerveillé par ces transformations.
Depuis 1993, je vais en Russie au moins une fois par an. J’ai bien sûr été très frappé par l’évolution économique, j’ai vu les files d’attente, la pénurie… Et aujourd’hui les magasins sont bien achalandés, on trouve une classe moyenne, des supermarchés partout. Tout le monde ne vit pas bien en Russie, mais il y a une hausse du niveau de vie indéniable. Moscou est très spectaculaire à ce niveau, New York paraît désuet à côté ! On sent une telle puissance. Et puis ils n’hésitent pas à démolir les choses laides, comme le Rossia, cet ancien hôtel soviétique, une espèce de verrue.

Une évolution qui se traduit aussi par un retour du fait religieux, notamment la restauration des édifices…
-- Hélas, ils ont reconstruit l’horrible église Saint-Sauveur, détruite par Staline. C’est hideux, nouveau riche, de l’or, du marbre partout… C’est pire que le Sacré-Cœur. En même temps, des petites églises de quartier ressurgissent, elles sont d’ailleurs assez jolies. J’y entre toujours et je suis frappé de voir de nombreux jeunes assister aux offices. Mais je n’évolue pas dans un milieu très religieux en Russie, mes amis ne sont pas vraiment concernés. À « Sainte Russie », je préfère le terme « Âme russe ». Il englobe et dépasse la religion, cela correspond plus à un sentiment de la vie en Russie. C’est la vie, un chant, une atmosphère, que l’on peut trouver dans un champ, une ville, une église…

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la Russie ?
-- La Russie connaît la démocratie depuis vingt ans à peine, on vit encore une période de transition. Tout ne va pas changer en une génération ! Il ne faut pas oublier que le pays a toujours connu l’oppression, les tsars n’étaient pas de grands démocrates et la police secrète n’est pas une invention de Staline. Lorsque j’entends nos politologues clamer : « Il n’y a pas de liberté, Poutine est épouvantable ! », je pense que ces gens-là ne comprennent rien ! Moi, j’écoute mes amis russes, des gens éclairés, des intellectuels. Ils disent ne pas aimer leur Premier ministre tout en reconnaissant qu’il est l’homme de la situation. Nous avons du mal à comprendre que la liberté n’est pas le premier souci des Russes. Le modèle démocratique de 1789 est valable pour des petits pays occidentaux, mais il n’est pas universel ! On ne peut pas gouverner la Russie comme la France. Le mot « liberté » n’entre pas dans les valeurs russes : convivialité, hospitalité, oouverture, partage sont des mots beaucoup plus importants. Regardez la Tchétchénie et relisez Tolstoï : rien de nouveau ! Il y a cent cinquante ans c’était déjà le même problème avec des montagnards rebelles à tout pouvoir. Dans Tolstoï, il y a une scène extraordinaire où Nicolas I dit : « Il faut les exterminer ! »

Comment jugez-vous la dimension religieuse de la littérature russe ?
-- La dimension religieuse est présente chez les grands écrivains, mais de diverses manières. Pouchkine est très tourné vers l’Occident, cela ne le marque pas. Gogol subit une sorte de conversion, devient un peu fou et brûle ses écrits. Tolstoï est très intéressant : c’est un seigneur russe de campagne relié à la religion et il a été excommunié par l’Église orthodoxe. Il avait une foi certaine, mais en dehors de l’Église. Je lis tout ce qui paraît aujourd’hui — je suis soumis à la traduction, hélas — et je constate que la religion est absente. Ce n’est plus un grand thème, c’est une composante de la vie courante, mais on retrouve le destin, la tragédie, les grandes interrogations sur l’Homme. J’aime aller écouter les chœurs de moines dans les églises, les voix sont magnifiques. Il est amusant de constater qu’aucun compositeur n’a écrit de requiem ou de messe. Les Russes ont une religion : celle de la culture. Elle connaît un dynamisme énorme, dans tous les domaines. L’édition bouge beaucoup, vous avez quantité d’éditeurs qui se créent puis disparaissent. Que ce soit dans la culture ou dans les mœurs, la Russie est soumise à de multiples influences, tant orientales qu’occidentales, mais c’est un bloc. C’est le seul pays qui ait vaincu Napoléon, puis Hitler, je pense qu’elle vaincra la vulgarité occidentale qui l’envahit actuellement. Elle a une force de « congélation » qui la préserve, c’est une telle immensité.

La Russie aurait-elle pu rejeter son passé et sa culture ?
-- Non, c’est trop ancré et trop immense. Prague, que j’ai adorée, est devenue horrible avec ses hordes de touristes, ses crêperies, ses chaises en plastique… C’est pire que la place du Tertre ! À Saint-Pétersbourg, vous avez un McDonald : il a l’architecture d’une église orthodoxe, la Russie résiste. On retrouve toujours la vieille Russie si on cherche un peu. Ce qui m’émerveille le plus c’est la force, l’importance de la vie culturelle. On trouve 80 théâtres à Moscou, toujours pleins, six salles d’opéra… L’amour de la musique, du spectacle, de la littérature est toujours là. Les prix sont bas et on peut assister à des concerts, des pièces et des lectures extraordinaires. En Russie, on lit encore des poèmes dans les cafés ! Les Russes sont des gens qui ont des choses à dire, il n’y a pas d’art pour l’art, de petites choses, c’est un peuple qui est pétri de douleurs, de grands destins, de grandes histoires. Nous sommes futiles à côté, avec notre petit cinéma, nos petits tempéraments…

 

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Source : Numéro "Beaux Arts", Les Splendeurs de la Sainte Russie

 

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09/08/2010

Deftones : Rocket Skates

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

You're red, soaking wet.
I'm right next to you.
You're red, soaking wet.
Lets writhe, let me see you trip.
One move that will keep you wet.
Let's fall in a long sadistic trance.
Put the keys in our hands.

Guns. Razors. Knives.
(Fuck with me)
Guns. Razors. Knives

You're red soaking wet.
I'm right next to you.
You're red, soaking wet.
Lets sail in this sea of charms.
Lets drown underneath the stars.
Lets drink with our weapons in our hands.
Lets sleep in this trance.

Guns. Razors. Knives.
(Fuck with me)
Guns. Razors. Knives

You're red soaking wet.
I'm right next to you.
You're red soaking wet.

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Je vous souhaite un bon trip...

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Deftones : Diamond Eyes

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

To the edge 'till we all get off
I will take you away with me
Once and for all

Time will see us realign
Diamonds reign across the sky
Shower me into the same
Realm

Calculate I'll embrace hold on
(Come with me now)
Right away outer space with me
Once and for all

Time will see us realign
Diamonds reign across the sky
Shower me into the same
Realm
Time will see us realign
Diamonds reign across the sky
I will lead us to the same
Realm

When the coffin shakes
And the needle breaks
Come right away with me
Come on you're sick ?
Once and for all

Time will see us realign
Diamonds reign across the sky
Shower me into the same realm
Time will lead us to the same realm
I will lead us to the same realm

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Chino Moreno : "I don't like listening to people's problems -- I like music. Music has been smothered with that complaining since the early-'90s. It gets old. Instead of going to the opposite side of the spectrum and listening to Black Eyed Peas, which is just straight silly, I choose to listen to more instrumental music. I do very little singing about myself on this record. I love songs where I can totally take myself out of being human. I can sing about really odd things, and they don't necessarily have to pertain to me at all. It paints a picture. Those are the kind of lyrics I grew up with -- like The Cure. Really visual images and no storytelling."

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Il faut croire que le Verbe lui joue des tours... laisse glisser, ici et là, des fulgurances dont il ne doit pas même mesurer la portée.

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Vers la Limite jusqu'à ce que nous soyons tous enlevés
Je t'emmenerai au loin avec moi
Une fois et pour toutes

Le temps nous verra nous réaligner
Les diamants règnent à travers le ciel
Me lavant dans le même
Royaume

Prémédite, j'étreindrai, attends
(Viens avec moi maintenant)
Tout de suite hors de l'espace avec moi
Une fois et pour toutes.

Le temps nous verra nous réaligner
Les diamants règnent à travers le ciel
Me lavant dans le même
Royaume
Le temps nous verra nous réaligner
Les diamants règnent à travers le ciel
Je nous emmènerai dans le même
Royaume

Quand le cercueil tremble
Et l'aiguille casse
Viens tout de suite avec moi
Viens tu es malade
Une fois et pour toutes

Le temps nous verra nous réaligner
Les diamants règnent à travers le ciel
Me lavant dans le même Royaume
Le temps nous emmenera dans le même Royaume
Je nous emmènerai dans le même Royaume

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Nébuleuse MWC 922, enregistrée par les télescopes Palomar et Keck.

Comment se fait-il que cette nébuleuse ait une forme carrée ? Personne ne le sait vraiment.

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" Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël : à l'orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l'occident trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l'agneau. Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d'or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. La ville avait la forme d'un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle de l'ange ". Sainte Bible, Apocalypse 21 : 10-17

" [...] La muraille était construite en jaspe, et la ville était d'or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d'émeraude, le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d'hyacinthe, le douzième d'améthyste. Les douze portes étaient douze perles; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent... " Sainte Bible, Apocalypse 21 : 18-21

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Les signes s'amusent de nous...

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Deftones : Minerva

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

I get all...numb
When she sings it's over
Such a strange numb
And it brings my knees to the earth

And God bless you all
For the song you saved us...

You're the same...numb
When you sing it's over
Such a strange numb
It could bring back peace to the earth

So God bless you all
For the song you saved us...oh...
For the hearts you break, everytime you moan...

I get all...numb
We're the same... numb
And it brings our knees to the earth

So God bless you all
For the song you saved us... oh...
For the hearts you break, everytime you moan
And God bless you all on the earth...

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Je deviens... engourdi
Quand elle chante c'est fini
Si étrangement engourdi
Et ça me fait poser mes genoux à terre

Et que dieu vous bénisse tous
Pour la chanson qui nous a sauvés...

Tu es comme moi... engourdi
Quand tu chantes c'est fini
Si étrangement engourdi
Cela pourrait ramener la paix sur terre

Et que dieu vous bénisse tous
Pour la chanson qui nous a sauvés... oh...
Pour les coeurs que tu brises
A chaque fois que tu gémis...

Je deviens... paralysé
Nous sommes pareils... paralysé
Et ça nous fait poser genoux à terre

Et que dieu vous bénisse tous
Pour la chanson qui nous a sauvés... oh...
Pour les coeurs que tu brises
A chaque fois que tu gémis
Et que dieu vous bénisse tous sur terre...

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Minerva

Deftones

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Deftones : Hexagram

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

Quand Chino Moreno hurle... la souffrance existentielle est exorcisée... la catharsis fait son oeuvre... l'étrange poésie de Chino officie... peut-être a-t-il simplement tiré le Yi-King pour formuler l'intuition de jeu que la Vie a déposé en lui ? Les mauvaises langues diront qu'il a fumé par-delà toute mesure, ce qui ne serait pas faux. Mais qu'importe...

 

Paint the streets in white ! 
Death is the standard 
Breach for a complex prize ! 

I think it's sweet of you
And your parents are proud...
But I would expect it from anyone 
Now to protect life's indigenous sound !

Worship ! Play, Play 
Worship ! Play ! Worship ! Play

How the streets they swell !
While the animals make their way through the crowds !
If you keep listening you can hear it for miles...
God, I trust everyone quicker with every faint smile ! 

Worship ! Play, Play 
Worship ! Play ! Worship ! Play

And the crowd goes wild !
And the camera makes you seasick !
God it's so sweet of you and I know you're proud
And the car bomb hits quick click, faint smile !
It's the same sound... it's the same, same... sound....
And the crowd goes wild !
And the camera makes you seasick !
God it's so sweet of you and you know I'm proud
And the car bomb tick ticks with the same sound !
Its the same sound ! With the same sound...
Hexagram...

 

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Peindre les rues en blanc !
La Mort est le standard
Infraction pour un prix complexe !

Je pense que c'est gentil de ta part
Et tes parents sont fiers...
Mais je m'attendrais à ça de n'importe qui
Pour protéger à présent les sons indigènes de la vie

Adorer ! Jouer, jouer
Adorer ! Jouer ! Adorer ! Jouer

Combien transpirent les rues
Tandis que les animaux se fraient un chemin à travers les foules
Si tu persistes à écouter tu peux entendre ça sur des kilomètres alentours
Seigneur, J'ai bien plus vite confiance en n'importe qui doté d'un vague sourire

Adorer ! Jouer, jouer
Adorer ! Jouer ! Adorer ! Jouer

Et la foule devient sauvage
Et la camera te donne le mal de mer
Seigneur c'est gentil de ta part et je sais tu es fier
Et la voiture-bombe frappe vite en un déclic, vague sourire
C'est le même son... c'est le même, même... son
Et la foule devient sauvage
Et la camera te donne le mal de mer
Seigneur c'est gentil de ta part et tu sais que je suis fier
Et la voiture-bombe compte à rebours avec le même son !
C'est le même son ! Avec le même son...
Hexagramme...

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Deftones

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07/08/2010

Témoignage : Denis, policier à la BAC : "Le flic est un sous-citoyen"

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Denis est policier à la Brigade anticriminalité (BAC). Il fait partie des hommes envoyés en renfort à Grenoble où des policiers sont menacés de mort par des caïds de cité. Il a accepté de témoigner pour Le Point.fr sous couvert d'anonymat. Édifiant.

"ON SE COUCHE DEVANT LES CAÏDS"

"Nos collègues de Grenoble ont leur nom et prénom tagués sur les murs du quartier de la Villeneuve. Et la seule réponse du ministère, c'est de les mettre au repos ou de les muter. Je suis dans la BAC depuis 10 ans. Aujourd'hui, je suis écoeuré. Une fois encore, on se couche devant les caïds. On nous a donné l'ordre de ne plus patrouiller en civil, de remettre nos uniformes pour ne pas être identifiés comme un flic de la BAC. C'est désastreux pour l'image. Les petits caïds se disent dans leur tête que les flics ont peur, qu'ils reculent. Parmi les policiers exfiltrés, il y a un major à deux mois de la retraite avec 15 ans de BAC derrière lui. C'est la honte."

"DE LA CHAIR À CANON"

"On se fout de la gueule des flics, on nous prend pour de la chair à canon. Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités ! La hiérarchie fait tout pour minimiser la gravité de la situation. Personne ne sait ce qu'est devenu l'agent de sécurité qui a failli prendre une balle. C'est l'omerta. Heureusement, l'info circule entre nous, via les portables."

"GILETS PARE-BALLES PÉRIMÉS"

"Le 22 juillet, je me suis pointé au travail à midi. J'ai appris qu'à 16 heures je devais être à Grenoble pour une mission de neuf jours. Si tu refuses, t'es muté dans un service de merde. Alors, tu pars risquer ta peau pour 1.800 euros par mois. Mon métier, c'est de protéger les biens et les personnes. Pas de me faire tirer comme un lapin par un crevard de cité. Notre véhicule affiche plus de 100.000 kilomètres au compteur, à l'intérieur, le chauffage est bloqué. Voilà l'état de la police aujourd'hui, en tout cas de la sécurité publique, dont je fais partie. Rien ne fonctionne normalement, ni les voitures, ni les ordinateurs. Certains ont des gilets pare-balles périmés. Même nos brassards de police sont usés jusqu'à la corde, j'ai un collègue qui a été obligé de repasser au marqueur la lettre P du mot police."

"CE N'EST PAS LES CAÏDS QUI VONT FAIRE LA LOI"

"J'entends certains dire il faut envoyer l'armée. Qu'on nous laisse agir, et ça ira très vite. Ce n'est pas une vingtaine de petits caïds qui vont faire la loi. Ces derniers jours, avec les renforts qui ont débarqué, les types se tiennent à carreau. Hormis quelques marioles qu'il faut savoir calmer. Hier, on est tombé sur un crevard de ce genre. Le type était au téléphone quand on s'est approché pour le contrôler. Je m'adresse à lui en le vouvoyant pour lui demander de mettre fin à sa conversation téléphonique, il me répond en me tutoyant : "Tu es qui toi pour me demander de m'arrêter de téléphoner. Personne ne me contrôle ici." Il a pris direct deux pièces de cinq francs (des gifles). Après, il nous disait : "Bonjour, merci et au revoir." Bien sûr que je me mets hors clous en agissant ainsi. Mais pourquoi devrait-on baisser la tête ? Si tous les flics agissaient ainsi, les problèmes seraient vite réglés. Pour moi, ça, ce n'est pas une bavure, c'est une démarche citoyenne. Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s'attaquer aux caïds, aux dealers, aux braqueurs. Quand un jeune de 20 ans roule dans une X6 qui coûte 120.000 euros et qu'il ne travaille pas, c'est à lui qu'il faut confisquer la voiture sur le bord de la route."

"SARKO NE SAIT PAS CE QUI SE PASSE"

"Il faut que la population sache que les policiers n'ont pas peur d'entrer dans les cités. Si nous n'y allons pas, c'est que nous avons ordre de ne pas y aller. Aujourd'hui, la hantise des autorités, c'est la bavure, l'émeute, l'embrasement. Mais à force de reculer, de renoncer, on arrive à des situations comme aujourd'hui. Un jour, on se réveille, c'est trop tard, c'est l'effet boomerang. Je ne crois pas que les conseillers de Sarko lui disent la vérité sur ce qui se passe. Il faudrait que tous ces délégués à la sécurité, préfets ou autres viennent tourner une nuit avec la BAC pour voir l'étendue des dégâts. On dit ici qu'un flic du Raid a eu dans la jumelle de son fusil un voyou perché sur un toit avec un lance-roquettes. Et qu'il n'aurait pas reçu l'ordre de tirer. Si j'avais été à sa place, j'aurais appuyé sur la détente. Et cela ne m'aurait pas empêché d'aller manger une pizza après. Est-ce qu'on attend qu'il pulvérise un fourgon de flic ?"

"LA PAROLE D'UN FLIC NE VAUT RIEN"

"Les flics vont se mettre à tirer. S'ils ne l'ont pas encore fait, c'est parce que la peur de perdre leur boulot est plus forte. Mais les flics en ont ras le bol. Après 15 ans de police, sans le moindre problème, je me suis retrouvé du jour au lendemain mis en garde à vue, perquisitionné à mon domicile parce qu'un crevard de cité, multirécidiviste, m'avait accusé de l'avoir agressé. Ce qui était faux. Mon service de nuit à peine terminé, je me suis retrouvé en garde à vue, puis mis en examen par le doyen des juges d'instruction. Pourtant, je suis un des flics les plus décorés de ma génération. Le doyen en question qui n'avait jamais mis les pieds dans un commissariat, ni même dans une voiture de flic m'expliquait comment il fallait que j'intervienne sur la voie publique. J'ai été suspendu durant neuf mois, privé de salaire. Je vivais avec 300 euros par mois. Si je ne me suis pas mis une bastos dans la tête, c'est parce que mes proches m'ont soutenu. Au bout du compte, j'ai été relaxé par le tribunal. La parole d'un flic aujourd'hui ne vaut rien. Ni devant un jeune de cité, ni devant un juge, ni devant un élu. Le flic est un sous-citoyen."

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Source

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06/08/2010

Et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil.

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

« 16 Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l’Eternel. Et voici, à l’entrée du temple de l’Eternel, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l’Eternel et le visage vers l’orient; et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil.
17 Et il me dit: Vois-tu, fils de l’homme? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici? Faut-il encore qu’ils remplissent le pays de violence, et qu’ils ne cessent de m’irriter? Voici, ils approchent le rameau de leur nez.
18 Moi aussi, j’agirai avec fureur; mon oeil sera sans pitié, et je n’aurai point de miséricorde; quand ils crieront à haute voix à mes oreilles, je ne les écouterai pas. »
Sainte Bible, Ézéchiel 8

 

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La Turquie dans l'Europe ?

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Je suppose que tout comme pour Aristote, nous devrions interdire prochainement l'étude, dans nos lycées, des "Mémoires d'Outre-Tombe" de Chateaubriand. Il est connu que nos élites n'aiment pas les visionnaires.

"Considérer la Turquie telle qu’elle était au règne de François Ier, comme une puissance utile à notre politique, c’est retrancher trois siècles de l’histoire.

Prétendre civiliser la Turquie en lui donnant des bateaux à vapeur et des chemins de fer, en disciplinant ses armées, ce n’est pas étendre la civilisation en Orient, c’est introduire la barbarie en Occident ; des Ibrahims futurs pourront ramener l’avenir au temps de Charles Martel, ou au temps du siège de Vienne… Je dois remarquer que j’ai été le seul, avec Benjamin Constant, à signaler l’imprévoyance des gouvernements chrétiens : un peuple dont l’ordre social est fondé sur l’esclavage et la polygamie est un peuple qu’il faut renvoyer aux steppes des Mongols.

Il est bien difficile de prévoir quelle sera la conduite d’une race d’homme qui n’ont point les idées européennes. A la fois rusés comme des esclaves et orgueilleux comme des tyrans, la colère n’est jamais chez eux tempérée que par la peur.

En principe de grande civilisation, l’espèce humaine ne peut que gagner à la destruction de l’empire Ottoman : mieux vaut mille fois pour les peuples la domination de la croix à Constantinople que celle du Croissant… tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de Mahomet. On dit que le sultan actuel a fait des pas vers la civilisation… Depuis quand l’apprentissage machinal des armes est-il la civilisation ? C’est une faute énorme, c’est presque un crime, d’avoir initié les Turcs dans la science de notre tactique.

Vous ne voulez pas planter la croix sur Sainte Sophie ? Continuez de discipliner des hordes de Turcs, d’Albanais, de Nègres et d’Arabes, et, avant vingt ans peut-être, le croissant brillera sur Saint Pierre. Appellerez-vous alors l’Europe à une croisade contre des infidèles armés de la peste, de l’esclavage et du Coran? Il sera trop tard."

Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, Lettre à Madame Récamier, 1828

Thanx once more à XP from ILYS...

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Culture de Droite

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Une citation que j'ai trouvée chez la charmante Aphrodite, en résonances avec tout ce que l'ami XP nous dit depuis des années à propos des Gardiens de Vaches Diplômés. Ne me demandez pas de vous expliquer, z'aviez qu'à suivre. Ou alors adressez vous à l'intéressé.

Comme par chance j'ai abordé le concept de Paideia grâce au livre du même titre de Werner Jaeger qui analyse au scalpel le principe d'Areté je ne puis, quant à moi, que comprendre l'écart monumental qui existe entre le Savant et l'homme de caractère. Histoire de bien remuer la merde, il est bon de rappeler combien les musulmans apprécient les Savants et méprisent les hommes de caractère. Tout au long de leur histoire ils ont pourchassé ces derniers qui, probablement, ne faisaient pas assez de courbettes en direction de la Mecque.

 

"Au sens classique, la « culture » (pensons à Cicéron ou à Sénèque) n'eut pas le sens d'érudition, ni d'intellectualisme, mais le sens de formation de l'esprit et du caractère de la personne. Si elle recouvrait ce sens, alors se présenterait, pour une culture de Droite, le devoir d'indiquer des modèles ou idéaux humains, et ce dans une formulation susceptible de leur conférer une valeur normative et une réelle force de suggestion. On a vraiment grand besoin, aujourd'hui, de personnes qui ne bavardent pas, qui n'« écrivent » pas, qui ne discutent pas, mais qui commencent par être. Ces personnes en tireraient une autorité et un prestige, et cela produirait des effets difficilement réalisables par d'autres voies."

Julius Evola - Explorations, Ed. Pardès

 

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01/08/2010

The Amboy Dukes 2009

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Avant d'être la star du Hard Rock que l'on connaît, Ted Nugent, redoutable guitariste aux incessantes controverses (il chasse à l'arc et au fusil, milite pour la liberté du port d'arme, vote républicain et passe son temps à insulter tout ce que l'Amérique comporte de démocrate) a été membre d'un groupe de rock psychédélique légendaire dans les environs de Detroit, ville industrielle, où un certain son est né et a contribué fortement aux heures glorieuses de la musique populaire américaine : la Tamla Motown d'une part, mais aussi The MC5, The Stooges et le groupe, donc, du jeune Ted Nugent, The Amboy Dukes.
Le 17 Avril 2009 le groupe s'est reformé le temps de 3 chansons à l'occasion de la remise d'un titre honorifique aux Detroit Music Awards au Fillmore de Detroit. Les voici pour vous...

19:42 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Malika Sorel : Les enfants issus de l’immigration ont des problèmes identitaires profonds

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Malika Sorel

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Norman Spinrad : « La guerre sainte a déjà commencé »

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Entrevue avec Norman Spinrad pour les gôchistes consensuels de Rue89... à l'occasion de la publication de son nouveau livre "Oussama".

 

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-- Depuis « He walked among us », vos romans sont centrés sur la religion et l'imposture (« Ralf », « Oussama »). La religion est-elle toujours l'opium du peuple, plus que le sexe et l'argent ?

Le mot « religion » peut signifier deux choses. D'une part, la recherche sincère de la vraie expérience transcendantale -le bouddhisme originel, le vrai islam soufi, le zen…

D'autre part, la religion hiérarchique, imposée, basée sur des règles : l'islam en Iran ou dans les régions talibanes, l'église catholique romaine : ici, religions et Etats ne sont toujours pas séparées. D'ailleurs, « la séparation de l'Eglise et de l'Etat » est plus ou moins une invention des révolutions américaine et française.

Ce genre de religion est effectivement de l'« opium du peuple ». Un des thèmes importants du livre est le contraste entre le vrai islam (un sentier vers l'éclaircissement spirituel) et l'islam tel qu'il est utilisé par gouvernements et les organisations terroristes, à des fins politiques.

 

-- Ou alors, la guerre contre le terrorisme est-elle le nouveau leurre, et le nouvel opium, des démocraties (donc du peuple) ?

Non, il y a juste une lutte entre les démocraties libérales modernes et les régimes d'esprit théocratique réactionnaire. Le terrorisme ne peut pas être une idéologie, c'est seulement une stratégie.

 

-- Quelles ont été les recherches sur l'islam effectuées par l'Occidental que vous êtes ?

Le Coran, évidemment. Et beaucoup, beaucoup de choses sur Internet. Une lecture-clé était « Hadj », de Michael Wolfe, dans lequel cet auteur américain raconte son pèlerinage à La Mecque.

 

-- « Oussama » met en scène une sorte de guerre froide à l'heure du pétrole : Etats-Unis contre Califat. Croyez-vous au choc des civilisations ?

Absolument ! L'affrontement des civilisations est le principal moteur de l'Histoire humaine. Les Européens face aux Amériques et à l'Afrique. Les Moghols islamiques en Inde. L'Occident face à la Chine et au Japon.

La moitié des romans de science-fiction écrits portent là-dessus. Et mes propres romans historiques, le « The Druid King », sur la confrontation de Rome et de la Gaule, et « Mexica », l'histoire de la conquête du Mexique par Cortez [non traduits en France, ndlr].

 

-- Une telle guerre sainte va-t-elle vraiment arriver selon vous ?

Elle a déjà commencé. Dans une forme ou une autre, depuis les croisades.


-- Quelles sont les différences générales que vous ressentez, entre l'attitude des peuples américain et français vis à vis de l'islam ?

Je crois que l'Amérique accepte davantage les religions minoritaires. Ou qu'ils ont plus d'indifférence envers elles. Qu'ils sont plus indifférents que les Français envers l'islam. Le vote d'une loi concernant le port d'un vêtement paraît ridicule pour un Américain.

En France, la population est à 10% musulmane, et une bonne partie résiste à l'intégration culturelle. L'islam est donc une question sérieuse, et plus tendue. Pour le Français non-musulman, ça peut être un danger pour la cohérence culturelle française. C'est beaucoup plus politique qu'aux Etats-Unis, où il y a un fort préjugé contre les Arabes, pas contre leur religion elle-même.

 

-- Comment vous sentez-vous dans la France de Sarkozy ? Et dans les Etats-Unis d'Obama ?

Je ne crois pas qu'il y ait une « France de Sarkozy, », mais plutôt un Sarkozy en France. Bien que je n'admire quasiment rien de son programme politique, j'admire vraiment sa spontanéité, sa volonté pour reconnaître ses erreurs, ses changements soudains. Je crois qu'il a montré une assez bonne maîtrise de la crise financière. Et il est très bon à la télé.

Un exemplaire d' "Oussama" lui a été envoyé, à lui ou à son cabinet, et j'ai reçu un mot de remerciement avec sa signature manuscrite. Je ne sais pas s'il a lu le roman.

Les Etats-Unis d'Obama, c'est une région sinistrée, mais pas du tout à cause d'Obama. Après tout, on lui a donné deux guerres et une catastrophe économique comme héritage de Bush.

 

-- Que pensez-vous de lui, et de son rapport à l'islam ?

Je crois qu'Obama a fait des efforts significatifs pour courtiser l'islam et les musulmans.

Mais tout est basé sur une admiration fantaisiste que les gens ont pour lui. Tout le monde pense qu'il a toujours raison, qu'il est intelligent et persuasif et que donc, puisqu'il a si raison et est un si bon orateur, il sera en mesure de persuader les islamistes de suivre sa voix. Rien n'est plus éloigné de la vérité.

 

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Source

 

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Une autre facette de l'écrivain...

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Robert Redeker : La burqa contre la civilisation

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La burqa est un signe politique bien plus que religieux. Toute politique passe par une sémiologie, une manipulation des signes. Arme psychologique aux mains de l’islam politique, autrement dit l’islamisme, la burqa fait figure d’élément de propagande : montrer aux foules que l’islam politique est bel et bien présent, au coeur du monde occidental, qu’il s’étend de façon irrésistible.

Dans cette perspective, la burqa est aussi un marqueur de territoire : montrer aux autochtones que leur territoire ne leur appartient plus totalement.

Donner une visibilité à l’islam politique, tel est le sens de la burqa. Défendre et développer le port de la burqa s’inscrit dans une stratégie : rendre visible l’islam politique.

Dès lors, interdire la burqa ne revient pas à porter atteinte à la liberté de penser et de croire, mais à infliger une défaite à cet islam politique.

Anthropologiquement, la burqa représente pourtant le contraire de la visibilité : elle rend invisibles les femmes. Elle les escamote, les fait disparaître du jour, les expulse de la lumière. Ce dispositif s’exerce par un double jeu autour du “voir” : d’un côté faire voir l’idée, la force de l’islam politique, et de l’autre effacer celles qui portent dans l’espace public cette idée, les femmes, les rendre invisibles en les couvrant d’une bâche. Certains signes religieux soulignent la foi, l’accompagnent dans l’espace public, réussissant à donner un vêtement à l’âme, redoublant la visibilité de la personne, de son corps, de son visage, par la visibilité de sa spiritualité. La kippa, la croix chrétienne, le costume d’un moine ou d’une moniale, et même le hidjab (le voile ou foulard musulman qui ne cache pas le visage) y parviennent. La burqa, au contraire, ne souligne rien : elle élimine la femme du regard d’autrui, la désincarne radicalement pour ne laisser paraître qu’une terrible abstraction, celle du pouvoir temporel d’une idée délirante. Bref, la burqa déspiritualise autant qu’elle désincarne.

Emmanuel Levinas nous l’a enseigné : l’être humain se définit par le visage. Chaque enfant, chaque homme, chaque femme identifie sa personne, dans ce qu’elle a de plus original, avec son visage. C’est avant tout sur le visage qu’apparaît le moi. Vivre en être humain revient à jouer le jeu de l’échange des visages. Mieux : l’échange des visages forme l’humanité comme communauté. Nous montrons nos visages pour être reconnus par les autres comme appartenant à la famille humaine. Le “je” et le “tu” naissent du dialogue des visages, dia logue fondateur qui précède le dialogue verbal. La burqa soustrait le visage à la visibilité, l’élimine. Caveau de tissu, elle détruit chez la femme qu’elle ensevelit le droit d’appartenir à la communauté humaine dans la mesure même où elle lui interdit d’entrer dans la sphère du dialogue.

L’homme, la femme et l’enfant sont, à la différence des animaux et à la ressemblance des divinités, des êtres d’apparition. Rien ne symbolise plus profondément la nature apparaissante des humains que les visions de la vierge Marie – qui n’est pas une déesse, mais une femme – à Lourdes et à Fatima. Nous nous apparaissons les uns aux autres. Le visage se détache de l’horizon, ou bien de la foule anonyme, fait fond sur l’indifférencié pour nous regarder, nous sourire, nous parler. Et le corps suit. Mais, recouverte par la burqa comme un tas de gravats sur un chantier, la femme a été volée de son visage et de son corps. Elle n’est plus qu’une forme inhumaine, vague et sombre. La burqa n’est pas seulement le sépulcre de la femme, mais de l’humanité.

Rendant visible l’islamisme et invisibles les femmes, la burqa n’est pas compatible avec la conception française – et, plus largement, européenne – de la civilisation. Dans un roman visionnaire, écrit au début du siècle passé, l’Auberge volante, Chesterton imagine l’islamisation de l’Angleterre, la constitution d’un Londonistan, l’imposition de la charia, la fermeture des pubs, c’est-à-dire de l’âme britannique, malheurs permis par la tyrannie d’un politiquement correct humanitaire. Rebarbarisante, déshumanisante, la burqa, qui veut ôter le féminin de l’ordre du monde, est le cheval de Troie du danger perçu dans les années 1910 par Chesterton : l’islamisation des sociétés européennes, la victoire de l’islam politique. C’est pourquoi cette interdiction sur le territoire national s’avère fondamentalement – en fonction des fondamentaux de la civilisation française – légitime, malgré les récriminations de quelques-uns.

Robert Redeker, philosophe

 

Source : Valeurs Actuelles

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Robert Redeker est toujours sous la menace d'une fatwa en provenance d'une certaine religion d'Amour, de Tolérance et de Paix, depuis 2006.


Marseille

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30/07/2010

Elisabeth Lévy Vs Martin Hirsch

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Pour rebondir sur la déclaration de Martin Hirsch que j'avais évoqué ici, voici l'intervention d'Elisabeth Lévy, hier soir sur RTL... tranchante.

podcast

 

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Immigration : Michèle Tribalat, une femme courageuse...

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Michèle Tribalat, Max Gallo, Jean-Louis Bourlanges étaient les invités de l’émission "L’Esprit Public" sur France Culture le 25 Juillet dernier.

 

podcast

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29/07/2010

Islam, Islamisme même combat

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A considérer, une fois encore, les propos mielleux des bisounours sur le plateau.

Je conseille aux gôchistes chiasseux de jeter un oeil dans l'excellent livre de Jack-Alain Léger, "A contre-Coran"...

 

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28/07/2010

Immigration, Gauche et Patronat...

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Un certain Patronat et une certaine Gauche, main dans la main...

 

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L’UDC demande aux Suisses ce qu'ils pensent des étrangers

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En Suisse, l’UDC a annoncé mardi le lancement d’une consultation populaire sur la politique d’asile et des étrangers en Suisse. Tous les ménages recevront cette semaine un questionnaire à renvoyer, s’ils le désirent, jusqu’au 31 octobre.

C'est ici...

Encore un truc qui va faire tousser...

 

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27/07/2010

Elle n'a pas de science, t'vois ?

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Mon passage préféré, c'est lorsque le franchouillard converti et extatique déclare qu'apprendre l'Histoire à l'école, ça ne sert à rien, et les Mathématiques non plus. 2 + 2 = 4, OK. Mais les fractions, toussa toussa, à quoi ça sert mon frère ? Cela me rappelle une discussion avec un barbu à mon travail, il y a 7 ans de ça, l'année de la canicule meurtrière, auquel j'avais cité Omar Khayyam. Le zigue avait rétorqué, sur un ton méprisant : "Pfff ! C'est un intellectuel !" En plus, il manie déjà bien le couteau, le blaireau dans le reportage, on le sent prêt à couper autre chose que du mouton, Bismillah ! "Tu aimes les raccourcis Nebo !" Ah oui ? En êtes vous si sûr ?

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Stevie Ray Vaughan : Tin Pan Alley

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En la matière on n'a jamais fait mieux depuis, quoi qu'on en dise. Sens de la nuance, du détail, connexion complète entre les musiciens, vocabulaire fleuve des notes, grâce perceptible et sensibilité aristocratique texane déchirante. Et le pire, c'est que la structure mise à part, c'est de l'improvisation pure et inspirée... par Dieu ou par le Diable... à vous de voir.


Stevie Ray Vaughan : Tin Pan Alley (Part 1)


Stevie Ray Vaughan : Tin Pan Alley (Part 2)

 

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Les faux affranchis

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"Moi ce qui me les casse, c'est les faux affranchis, les pétroleurs syndiqués et les anars inscrits à la sécurité sociale. Ça prend la bastille et ça se prostitue dans des boulots d'esclaves. Ah! ils sont beaux les réformateurs du monde." Michel Audiard in "Archimède le clochard"

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23/07/2010

7 enfants sur 10

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Claude Dilain, le maire de Clichy-sous-Bois : "A Clichy, en classes de primaire, 7 enfants sur 10 ne parlent pas français !"



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Xavier Raufer : "Qui sont les vrais pauvres dans ce pays ?"

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Il faut les comprendre, ils sont d'origine misérable, ils sont au chômage, c'est pour cela qu'ils basculent dans la délinquance. Ah bon ? Xavier Raufer, criminologue universitaire, n'est pas du tout d'accord et la dernière étude sérieuse publiée lui donne raison.

Il serait peut-être temps que le bon sens revienne dans les consciences délavées de nos chers concitoyens franchouillards qui continuent à faire l'autruche en se noyant sous le miel de leurs lieux-communs.

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Un jour on regrettera l’Europe

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Pour compléter quelque peu la dense intervention que Renaud Camus a faite dans son entretien au site CAUSEUR que j'ai repris chez moi pour votre plaisir hier, voici un article d'un certain Ahmed Al-Sarraf, écrit pour le journal koweitien Al-Qabas et repris par Courrier International, mais disponible uniquement pour leurs abonnés. Je remercie l'ami JC pour me l'avoir fait parvenir ce jour.

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"L'Europe est parfois appelée le Vieux Continent, mais elle reste la mère de la civilisation moderne, le centre de la culture mondiale et l'incarnation de la conscience internationale. L'Europe, et surtout l'Europe occidentale, joue le role humaniste qui a fait sa réputation et combat le sous-développement en ouvrant grand les bras aux miséreux, aux maltraités et aux opposants pourchassés par des dictateurs. Quand elle défend son identité et sa façon de vivre, nous n'avons pas le droit de nous en offusquer. Elle ne fait que défendre la démocratie et les libertés individuelles contre une pensée religieuse, celle de l'islamisme. Il faut etre objectif pour comprendre les réactions de colère des Européens face à "l'assaut culturel et humain" musulman. Au bout d'une ou deux générations, le monde entier, et le monde arabe en premier lieu, regrettera l'Europe telle qu'elle avait été jusque là. Celle-ci aura été transformée sous l'effet de l'immigration musulmane. Les Européens ont donc raison de s'inquiéter. Mettons-nous à leur place : dans les pays du Golfe, ne nous inquiétons-nous pas de l'influence exercée par les immigrés asiatiques sur nos propres modes de vie ?

Les ghettos musulmans prolifèrent autour des grandes villes européennes, le voile s'y est banalisé, le niqab y progresse jour apres jour et les mosquée y attirent plus de monde que les églises. Il y aurait quarante cinq millions de musulmans en Europe, ce qui ne serait pas si grave s'ils voulaient vraiment s'intégrer. Or beaucoup soutiennent le principe des attentats, les crimes d'honneurs sont courants et les femmes se voient souvent traitées par leurs familles comme si elles étaient encore dans leur pays d'origine. C'est effrayant de voir que ceux qui ont fui les dictatures politiques, militaires ou religieuses voudraient transformer l'Europe en quelque chose qui ressemblerait à ce a quoi ils cherchaient a échapper. Nous écrivons cela simplement afin de nous élever contre la victimisation qui accompagne la défense du droit des musulmans a vivre conformément à leurs convictions. Cela est d'autant plus inacceptable que nous-memes, dans notre propre pays, nous refusons a toutes les minorités, y compris aux Européens, de simplement respirer et ne cessons de vouloir leur imposer nos choix."

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