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02/09/2010

Free United States Of America

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Pendant que la rentrée sociale s'annonce déjà difficile, ce 2 septembre, pendant que l'islamisation rampante de ce pays nous conduit vers des soubresauts que nos bobos bienveillants se refusent à considérer, et bien entendu, pendant que tout le monde crache sur les USA, ce Grand Satan qui n'est qu'un lieu de perdition consumériste, d'écrasement du faible par le fort (à croire que ni en France ni en Arabie Saoudite le faible ne se fait écraser par aucun puissant... puisque, comme vous le savez, la Justice Divine règne chez nous comme chez les Saoud et que seuls les américains, ces salauds, sont des brutes épaisses et égoïstes), aux USA justement, lentement mais sûrement, s'organise la seule résistance qui vaille et qui est celle du bon sens, de la volonté saine et du conservatisme, vous savez cette notion face à laquelle nos chers déconstructionnistes Gôchistes ne savent sortir que des points godwin.

Comme j'ai repris le travail et que j'ai eu une semaine difficile, je viens juste de découvrir ce fabuleux texte sur le site de Nicomaque, l'époux de LA Crevette. L'ami XP l'a repris sur ILYS et je me suis dit, y'a pas de raison que je ne le reprenne pas non plus ne serait-ce que pour que le texte tourne sur la toile, que la particule circule et que quelques stupides a priori qui ont la peau dure et subsistent avec une rare détermination soient secoués dans leurs stupides fondations.

L'époux de LA Crevette est professeur de Philosophie et voici ce qu'il a à nous dire au retour de sa dernière excursion américaine. Au terme de la lecture de ce texte on a envie de dire à l'anti-américain primaire de base, fut-il Gôchiste Lambda ou souverainiste poussiéreux : "Non mais tu t'es vu ?" Un peu comme notre bon Seigneur Jésus qui conseillait à chacun de s'occuper de la poutre qu'il avait dans l'oeil avant que de rouspéter à propos de la brindille qu'il y avait dans l'oeil du voisin.

Je vous conseille une lecture complète et non pas en diagonale...

Be seeing you...

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Du libre marché en Amérique

 

Echanges entre Daniel Rabourdin* et Damien Theillier*.
Birmingham, Alabama, juillet 2010


* Daniel Rabourdin a fait des études de philosophie à Paris puis des études de journalisme à San Francisco avant de devenir producteur pour la chaîne de télévision catholique internationale EWTN. Il vit en Alabama depuis 15 ans.
* Damien Theillier est professeur de philosophie à Paris et voyage régulièrement aux Etats-Unis.


Tous deux s’intéressent aux transformations de la société américaine.

Sommaire

1. La catastrophe sociale d'un siècle d'étatisme américain.
2. « Do it yourself »
3. Un libéralisme matérialiste et mercantile ?
4. Une société violente ?
5. Les caractéristiques de l’American Way of Life
6. Se libérer du carcan de l’État social
7. Les cobayes de l’Affirmative Action
8. Le homeschooling : un refuge de civilisation
9. Le retour de la Culture avec un grand "C"

1° La catastrophe sociale d'un siècle d'étatisme américain.

Daniel Rabourdin : Depuis 1980, l’Amérique s’est réveillée d’un siècle d’étatisme continu. Depuis 30 ans un retour de balancier s'opère. Pour la première fois quelque chose de décisif s’est passé en Occident : on a fait reculer l'État. Il faut dire que les américains sont allés bien avant nous et bien plus loin que nous dans l'expérimentation des thèses socialistes et soixante-huitardes. Depuis 30 ans, on a sonné la fin de la récréation c’est-à-dire la fin des immunités politiciennes, la fin de l'immunité morale des intellectuels, la fin de l'immunité financière des budgets publics, l'exigence d'efficacité des services publics, la remise à l'économie libre de nombreux secteurs. Dans cette progressive remise sur pieds, l'establishment a été profondément affecté. Les hauts fonctionnaires, les journalistes, les enseignants, les producteurs et les politiciens, comme tout le monde, ont du répondre de leurs actes.

Damien Theillier : Dans les années 60, la gauche entendait amener le paradis sur terre en prenant l'argent des uns pour le donner aux autres. Elle a en fait dégoûté les Américains sur trois points : 1° ils en ont eu assez d'être taxés, 2° ils ont rejeté les orientations que les fonctionnaires avaient décidées sans eux, 3° ils en ont eu assez de voir l'inefficacité des projets entrepris avec leur argent. La prise de conscience a commencé avec la faillite partielle de la ville de New York en 1975 qui a eu l’effet d’une bombe. Par suite, la victoire de la « Proposition 13 » en 1978, adoptée par référendum en Californie, a mis fin à l'augmentation des impôts par le gouvernement sans autorisation populaire. C’est le début de la « révolution conservatrice ».

D. R. : A mesure que les observations des historiens et sociologues du XXème siècle prennent forme, nous savons désormais, de manière empirique, qu’il existe une corrélation entre le « Tout-État » et la misère humaine. Alors qu'en 1960 la majeure partie de l'assistance publique n'existait pas, seulement 2% des enfants blancs et 22% des enfants noirs naissaient hors mariage. En 1991, après les millions de dollars consacrés par les gouvernements, les chiffres des enfants sans foyer unis ont enflé pour atteindre dans chaque communauté 22% et 68%. D'un côté des interventions de l'État, sans cesse en augmentation, de l'autre des maux sociaux en hausse. Accroissement des rouages sociaux étatiques, effacement des réflexes sociaux naturels (parents, amis, famille). La conclusion des sociologues est claire : plus l'État s'insinue dans la vie des gens, plus les mécanismes naturels se grippent et plus leurs difficultés s’aggravent.

D.T. : Pendant toutes ces années, les Américains ont déversé 300 milliards de dollars par an dans l'aide sociale de l'État, sans aucun résultat probant. Comme la sagesse populaire le pressentait, à mesure que les punitions se sont réduites, les crimes se sont accrus. C'est à peu près la même logique qui régit le déclin des connaissances à l’école : plus l'État s'y investi, plus les résultats chutent. Il y a désormais 90 millions d'illettrés aux États-Unis dont la plupart sont pourtant passés par l'école. Mais il sont passés par l’école publique, une école « sympa » mise en place par la gauche dans les années 60 : notes généreuses, égalitarisme des résultats, méthodes globales, mathématiques dites modernes.

2° « Do it yourself »

D. R. : La rébellion est venue d'Américains qui ont voulu remplacer ce « Tout-État » par un « plus de citoyens ». C’est un nouvel état d’esprit qui s’est diffusé. Dans l'aide aux plus démunis, pour prendre un exemple, ces hommes et ces femmes ont voulu enlever le fonctionnaire qui faisait du social, pour y remettre l'ami ou le grand-père qui sont le social. Dans les secteurs où le gouvernement centralisé avait tout normalisé, des Américains se sont aperçus qu’ils pouvaient faire bien mieux, notamment dans les domaines de l'emploi, de l'éducation et de l'aide aux pauvres. Une nouvelle évidence politique a pu se dégager : le gouvernement doit céder de son pouvoir. De plus en plus d'initiatives sociales et politiques ont été prises par des associations de familles, des associations d'entreprises, des syndicats spontanés ou des églises. Ce sont des institutions d'autorité naturelle, des institutions plus proches de l'homme, celles qui sont les plus compétentes à leur niveau.

D. T. : Le revirement de civilisation en Amérique a été surtout visible dans un ras le bol vis à vis de ce « Tout-État ». C’est encore ce ras le bol qui s’exprime aujourd’hui avec le Tea Party, ce mouvement spontané de révolte contre la hausse généralisée des impôts ou la sécurité sociale obligatoire décidée par Obama. Aux Etats-Unis il existe une culture des lobbies, ces groupes de pression par lesquels les citoyens, pour se faire respecter, font entendre constamment et bruyamment leur voix. Un mouvement comme le Tea Party, permet au citoyen de retrouver une plus grande autonomie par rapport à l’establishment. Les grands partis s'en mordent les doigts. Ils aiment « gérer » les masses. C’est pourquoi ce mouvement est systématiquement accusé de populisme, voire de racisme par les partis au pouvoir et par les médias, en France, comme en Amérique d’ailleurs.

D. R. : Les gens n'attendent plus qu'on décide pour eux de ce qu'ils doivent apprendre, de l'information qu'ils doivent recevoir et des films qu'ils doivent aimer. Après la pensée unique, ils ont élaboré une information alternative. EWTN en 1982, puis Fox News en 1996, font partie de ces nouveaux médias qui ont révolutionné le paysage culturel et politique. Après la violence scolaire, ils ont mis sur pied une école à la maison. Désormais, des parents veulent savoir « comment » faire la classe à leurs enfants, des citoyens veulent savoir « comment » faire avancer un projet de loi, des adolescents veulent savoir « comment » être émotionnellement équilibrés. La même tendance à la personnalisation se retrouve dans l'industrie du livre. Les rayons appelés « self improvement » (« s'aider soi-même ») prolifèrent. Chaque semaine en Amérique, des milliers de livres du genre sont vendus.

3° Un libéralisme matérialiste et mercantile ?

D.T. : En Europe, on désigne souvent l'économie libérale comme la cause de tout mal. Le dollar engendre tous les vices. D'innombrables théories sont mises au point pour détourner les Français de ce capitalisme qualifié de « matérialiste », « hédoniste » et « mercantile ». L'intellectuel Européen, qu’il soit conservateur ou progressiste, n’est pas seulement irrité par l’ « american way of life », il la rejette en bloc. Et pourtant, nos ancêtres ont fait eux aussi du commerce. C'est peut-être même lorsque leur commerce marchait le mieux que notre culture était la plus brillante.

D. R. : Aujourd’hui en France, on va jusqu'à diaboliser les professionnels indépendants : ces docteurs, ces pharmaciens, ces cordonniers même, ou ces boulangers. Trop indépendants, trop passionnés par leurs affaires, trop heureux peut-être. On décide donc de les taxer. Pas trop cependant pour qu'ils continuent à aimer leur métier et à verser les impôts qui entretiennent le reste de la société. Les travailleurs « indépendants » et les entreprises sont les vaches à lait méprisées de nos sociétés.

D.T. : Parce que le libre marché fournit des richesses, il permet aussi à la bonté de s'exprimer à travers les œuvres de charité. Parce que le libre marché pousse les individus à se prendre en main, il permet un grand courage de vie et une grande religiosité face au destin.

4° Une société violente ?

D. R. : En France la violence du Tout-État est une forme d’oppression pour les plus modestes. Il y a la police de la pensée : la Halde. Il y a la police du travail : l’Urssaf. Le petit commerçant, n’a pas le droit d’embaucher ou de licencier comme il veut et qui il veut. Il y a la violence syndicale, il y a la violence fiscale, celle qui spolie les riches et qui les désigne à la vindicte publique (pensez à ce qui est arrivé à Madame Bettencourt, première fortune de France, au mois de juillet 2010). Simplement cette oppression est plus ou moins masquée par le fait que la plupart des français aiment ce carcan du « Tout-État » et ne se rendent pas compte que c’est un carcan. Ils y sont habitués, comme un troupeau de moutons suit son berger.

D. T. : Le libre marché est un système social qui encourage d’abord ceux qui vivent vertueusement à continuer à vivre de la sorte. Dans ce système ils auront de fortes chances d'être récompensés. Mais dans ce système, le crime y est aussi fortement découragé par la punition, y compris par la peine de mort. Certes, le taux d’emprisonnement est très élevé aux USA. Huit fois plus élevé qu’en France. Beaucoup dénoncent la cruauté de ce régime, notamment pour les plus pauvres. Mais il faut bien souligner que le crime en Amérique recule depuis les années 90, c’est-à-dire depuis que le laxisme pénal des années 60-70 a pris fin. Il y a un mythe qui est soigneusement entretenu par la gauche autour de cette question de la violence aux USA. La grande majorité des violences commises par armes à feu concerne les règlements de compte entre gangs rivaux et ce sont les pauvres, les familles noires elles-mêmes, qui sont les premières victimes de la criminalité.

D. R. : En Amérique dans la plupart des villes, les fenêtres n’ont pas de barreaux, les portes ne sont pas blindées. Les assureurs ne l’exigent pas, comme en France. Pourquoi ? D’abord parce que les voleurs et les criminels sont en prison aux USA et qu’ils paient le prix pour leurs fautes.

D.T. : Alors qu’en France, avec le jeu des libérations anticipées, des programmes de réinsertion et l’indulgence des juges, il y a peu de chance de se retrouver en prison. Quand elles ne sont pas prononcées avec sursis, les peines sont divisées par deux. Le plus souvent elles ne sont pas exécutées. Résultat ? Tout le monde a peur et se barricade. Les maisons deviennent des prisons. On sait que les voleurs et les criminels sont en liberté dans la nature.

5° Les caractéristiques de l’American Way of Life

D. R. : Il y a dans ce milieu américain, si empreint de liberté, des attributs que l'homme juste peut relever : la courtoisie dans le service, une propension au contact humain et à la vie, une joie partagée et un bonheur sans complexe. Le dynamisme, le sourire et l’entrain des américains contrastent avec l’ennui, la grisaille et le « je-m'enfoutisme » de beaucoup de Français. Il y a aussi l'inventivité continuelle des hommes et des femmes de cette société. Pour celui qui n'y est pas accoutumé, c'est même une anomalie. Comment se fait-il qu'avec si peu de culture (d'après ce qu'on dit !), la population de ce pays fournit au monde tant de nouveaux produits et de nouvelles techniques mais aussi tant de nouvelles vertus ?

D.T. : C'est aussi un état d'esprit qui n'a rien à voir avec le mode de vie étatisé des Français. En Amérique, les hommes et les femmes ont l'initiative de leur vie. Ils sont libres de mener leur vie comme ils l'entendent, dans la mesure où ils ne commettent pas de crimes. Là-bas, il y a beaucoup moins d’obstacles à l’action individuelle que partout ailleurs. Il y a des balises, des zones rouges certes, mais pas de rail pour dire comment on doit faire les choses. Chacun peut faire son chemin en sachant qu’il doit rendre des comptes s’il franchit la zone rouge du respect d’autrui.

D. R. : Le libre marché n’est pas un système théorique, ni une idéologie, c’est la vie. Et la vie est imprévisible mais c’est ce qui fait qu’elle est belle. Vouloir tout planifier à l’avance, c’est tuer le mystère, la surprise. Les sociétés qui laissent s’épanouir cette vie, qui laissent l’intelligence développer sa créativité, sont des sociétés qui avancent. Le progrès vient de ces sociétés. Si une société veut planifier l’innovation elle ne réussit qu’à la stériliser. Planifier l’innovation est une contradiction. L’innovation c’est ce qui est imprévisible, ce qui surgit de la recherche, de l’observation, des besoins. Quel fonctionnaire aurait été capable d’inventer l’Internet ?

6° Se libérer du carcan de l’État social

D. T. : L’État fournit un cadre juridique qui permet d’arbitrer les conflits. Mais il ne doit pas décider de la taille des prises de courant. L’État qui prétend faire le bonheur des gens à leur place avec leur argent, l'État qui prétend éduquer les enfants à la place des parents, qui prétend connaître quels légumes on doit manger et quels films on doit voir est un carcan dont il faut se libérer.

D. R. : L’Etat social est censé protéger les gens mais il les emprisonne en anéantissant toute forme de responsabilité et d’initiative individuelle. On ne se sent pas concerné par les besoins d'autrui. On s'attend à ce que l'État s'occupe des sans-emploi, à ce qu'il loge nos grands-parents et offre l'argent pour payer les cartables de la rentrée. On ne le fait plus de soi-même. Un vrai retour à nos responsabilités passe par la possibilité de reprendre à l'État l'initiative dans nombre d'activités humaines. Et cela passe nécessairement par la possibilité des citoyens de placer leur argent dans les œuvres qu'ils veulent. C'est la solution, non seulement en matière de prévention du crime mais aussi en matière d'éducation, de politique des naissances et de chômage. Dans tous ces domaines, la situation demande que l'État recule et que l'homme avance.

D.T. : Laisser plus de liberté aux gens, c’est d’abord leur laisser une plus grande partie du fruit de leur travail et réduire ainsi les taxes énormes qui amputent leurs salaires. Mais réduire les impôts, c'est nécessairement aussi réduire les activités du gouvernement. Car si l'on veut réduire ses rentrées d'argent, il faut réduire ses sorties, ses dépenses. Cela veut dire réduire les programmes gouvernementaux, laisser à la nation réelle l'occasion de reprendre l'initiative qui lui avait été confisquée.

D. R : L'énergie d'une nation peut être absorbée par l'État... ou par la population. Si elle reste dans la population, elle est en général plus efficace, mieux répartie et plus productive. Une fois l'État ramené à ses fonctions de base, une fois débouté des autres secteurs de la vie, il devient possible de redonner aux mécanismes naturels de solidarité toute leur place. La question n'est donc plus de savoir comment l'État peut remplir ses tâches mais plutôt si ces tâches doivent bien être remplies par lui.

7° Les cobayes de l’Affirmative Action

D. T. : Le discours dominant de « l'industrie sociale » pendant un siècle a été premièrement que le pauvre était une victime et deuxièmement que celui qui devait le secourir était l'État. Premiers bénéficiaires, de la politique sociale étatique, les noirs en ont été aussi les premières victimes. En Amérique les noirs sont parmi les plus pauvres mais paradoxalement beaucoup de leurs intellectuels sont les plus ardents accusateurs de ce Tout-État. C’est le cas par exemple de Thomas Sowell. Selon Sowell, après avoir souffert de l'esclavage, les noirs ont été, en Amérique, les principaux cobayes des expérimentations sociologiques du XXème siècle : emplois assurés, santé surveillée, hébergement bon marché, intelligences prises en charge par l'école publique et les programmes sociaux pour jeunesse à risque. Aujourd'hui, les noirs réalisent que cette pitance bureaucratique est peut-être ce qui leur a fait le plus de mal : 70% des prisonniers en Amérique sont noirs, 68% des enfants naissant hors du mariage le sont aussi. (Voir aussi ici)

D. R. : Veut-on tuer un peuple ? Tuons son âme ! Pour cela épargnons-lui la peine de mettre en œuvre ses forces intérieures (dans le labeur, dans la création d'entreprises, dans la responsabilité parentale, dans la solidarité). Épargnons-lui, en somme, la peine de se prendre en charge, donnons-lui gratuitement ce dont il a besoin : logement ou allocations. Bientôt nous aurons éteint ce qu'il y a de plus vital en lui, non pas le corps mais la flamme intérieure. On a vu cela dans les pays de l'Est, on retrouve ce même regard éteint chez les noirs des ghettos, dans les réserves indiennes d'Amérique et, plus près de nous, chez les chômeurs à long terme. La vraie prise en charge des plus défavorisés passe nécessairement par l'effacement de l'État car l'État déséquilibre l'écologie de l'entraide. Il n'a aucune exigence à l'égard des bénéficiaires, il coûte plus cher et absorbe les revenus des citoyens qui auraient autrement donné de leur attention, une attention plus efficace.

8° Le homeschooling : un refuge de civilisation

D. T : Initialement d'origine protestante et religieuse, le mouvement du homeschooling gagne des familles de tous les milieux, y compris parmi les immigrants. Aujourd’hui on estime à deux millions le nombre d’enfants scolarisés à la maison. Un sondage réalisé par le Département de l'Éducation en Floride a montré que les 3/4 des parents enseignants à la maison le font à cause des niveaux scolaires désastreux de l’école publique et d'une ambiance malsaine. C’est aussi une alternative pratique au coût parfois prohibitif des écoles privées.

D. R. : Dans une société où les structures étatiques ne défendent plus de valeurs culturelles traditionnelles, les familles font un effort personnel pour retrouver leurs racines. Une fois qu'elles ont repris le contact, elles ne veulent plus voir leurs enfants retourner au « grand vide ». Par la force des choses, elles sont incitées à éduquer leurs enfants chez elles. Cela semble un mouvement de fond, inévitable pour les années qui viennent. Après tout, là encore, pourquoi donc serait-ce au gouvernement de décider ce que doivent savoir les enfants ?

D. T. : Les écoles à la maison protègent les enfants de professeurs qui œuvrent délibérément contre les valeurs de leurs parents. Face aux éducateurs sociaux, face aux instituteurs, parfois même face aux clercs, les écoles à la maison remettent à jour une priorité : les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Cette mise à l’écart des enfants au sein du foyer est indispensable pour leur permettre de cultiver leur propre identité. Naturellement cet isolement ne doit durer qu’un temps.

D. R. : Le père Joseph Fessio, théologien de réputation mondiale, a jeté sur le sujet un éclairage historique : « L'école à la maison est un signe d'espoir. En Europe, au temps des invasions, les moines abritèrent la civilisation pour un temps. Lorsque le calme fut revenu, la société médiévale put s'épanouir, en ressortant des bibliothèques de ces moines toutes les connaissances préservées. Pour moi, à l'aube du troisième millénaire, ces milliers d'écoles à la maison sont les monastères d'un monde troublé. Elles vont abriter les prochaines générations et des êtres formés ressortiront quand le calme sera revenu. Les maisons-écoles sont les graines de tout possible renouveau ».

9° Le retour de la Culture avec un grand "C"

D. R. : Ces dernières années aux Etats-Unis, ont vu se dérouler trois grandes révolutions culturelles : 1° le homeshooling qui a permis de briser le monopole de la caste enseignante,
2° Les talk-show hosts (Rush Limbaug, Glenn Beck) qui ont bousculé l'hégémonie des journaux de 20 heures, avec leur style direct, sans langue de bois, 3° l'Internet, enfin, qui a permis aux individus d'échanger l'information sans passer par les agences de presse. L'information numérique a notamment permis à la nation réelle (syndicats professionnels, entreprises, associations de familles ou œuvres de charité) de se passer de la nation artificielle (médias, partis idéologisés, entreprises publiques).
Ces trois éléments qui vont puiser dans la population, et non dans l'establishment, la matière des idées nouvelles, ont réussi à provoquer un appel d'air favorable à une nouvelle culture, pluraliste et populaire. La population étant plus variée que les quelques centaines de créateurs "accrédités", une réelle diversité a pu en effet émerger aux Etats-Unis.

D. T. : En regardant ce qui s’est passé aux Etats-Unis et ce qui continue de se passer avec le Tea Party, je me dis qu’il reste heureusement en France quelques raisons d’espérer. Jusqu’à aujourd’hui, l’opinion publique était façonnée par la classe médiatique et culturelle, opposée aux valeurs de la société civile. Aujourd'hui, les règles du jeu commencent à changer. Les élites au pouvoir sont discréditées, les intellectuels ont perdu leurs privilèges, la presse est en faillite. Le moment est venu pour la société civile de s'engager sans complexe dans la formation de l’opinion publique pour influencer le pouvoir. Elle peut le faire à travers des référendums spontanés, des pétitions, des boycotts, des blogs, des manifestations actives, des créations artistiques, des think tanks…

D. R. : Un retour de la population dans la maîtrise de l'économique et du social, ainsi qu’un renvoi de l'Etat à son rôle d'arbitre, constituent en effet le seul terrain favorable à l’émergence d’une culture populaire et d’une vraie liberté.

D. T. : On retrouve ainsi un principe évident : plus le gouvernement laisse les citoyens se gouverner eux-mêmes, mieux il gouverne. C’était l’idée de Jefferson : « Gouverner mieux c’est gouverner moins ». Et le pouvoir ne peut le faire qu’en rendant au peuple l'initiative de la vie économique, de la vie culturelle et de la vie sociale. Il le fait quand il se cantonne à ses vraies responsabilités : celles de l'arbitrage à l'intérieur du territoire et de la paix à l'extérieur.


Télécharger ce texte ici

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"Southern Pacific"

Down the mountainside
To the coastline
Past the angry tide
The mighty diesel whines.

And the tunnel comes
And the tunnel goes
Round another bend
The giant drivers roll.

I rode the Highball
I fired the Daylight
When I turned sixty-five
I couldn't see right.

It was Mr. Jones,
We've got to let you go
It's company policy
You've got a pension though.

Roll on, Southern Pacific
On your silver rails
On your silver rails
Roll on, Southern Pacific
On your silver rails
Through the moonlight.

I put in my time
I put in my time
Now I'm left to roll
Down the long decline.

I ain't no brake man
Ain't no conductor
But I would be though
If I was younger.

Roll on, Southern Pacific
On your silver rails
On your silver rails
Roll on, Southern Pacific
Roll on, on your silver rails.

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MINK DEVILLE : “ Venus of avenue D ” - 1977

=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=

Le voilà qui arpente les rues de la grande ville,
martelant le bitume à coups de talons, comme autant de claquements de doigts,
ceux là mêmes qui ponctuent les chansons qu'il égrène de sa voix de chat blessé.
Willy : des chaussures italienne, une coupe Pompadour, du coeur plutôt que de la technique,
la connaissance de la rue et ses codes, et puis surtout, du goût, beaucoup de goût.
Il a 24 ans et vient de rencontrer un de ses héros, le vieux Jack Nitzsche, l'homme derrière Phil Spector,
celui qui sait si bien doser les castagnettes, tambourins et autres cordes cristallines.
Mais pour les violons, on attendra le second album.
Celui ci doit être brutal et cru. C'est le mot d'ordre de cette année 77, parait-il.
En tout cas, c'est ce que la maison de disques lui dit.
Il s'en fout un peu, Willy, l'important, c'est cet album qui va enfin sortir.

Naan, le seul truc qui ne passe pas c'est ce sticker "punk" qu'ils ont collé sur la pochette.
De là où il vient, Willy, le mot punk est une insulte, un genre de branleur, de bon a rien.
Néanmoins, il a en commun une chose avec ces gens qui constituent d'ailleurs l'essentiel des groupes et du public du CBGB's, l'endroit qu'il a investit à New-York depuis presque 3 ans : la même haine de l'esthétique hippie décadente (...“electric this and strawberry that"..., dit-il). Mais pas les épingles à nourrice ou la musique blanche, tellement blanche.
Ni le misérabilisme ambiant ou l'esthétique du clochard urbain.
Pourtant, plus tard, il y aura l'aiguille et la poudre...
...mais là, Willy Deville, 24 ans, la vie et la gloire devant lui,
a rendez-vous au coin de la rue avec sa Venus,
la reine de l'Avenue D.

 

podcast

 


In memorian, Willy DeVille: 1953 - 2009


Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

17:45 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

01/09/2010

MATCHING MOLE: “ O Caroline ” (Robert Wyatt)- 1972

=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=

Quand j'aurais bu toutes les liqueurs et les vins les plus fins,
fumé tout l'opium de la terre à m'en rouler par terre,
il me faudra encore autre chose.
Je commanderais alors des plats exotiques aux saveurs étranges,
et m'en gaverais jusqu'à n'en plus pouvoir.
Rassasié de graisse et de sucre, j'irais ensuite dans quelque bordel interlope
choisir des femmes aux formes voluptueuses afin de me vautrer sur leurs peaux huilées.
Alors, seulement,
le corps rempli et le coeur sec,
je penserais à toi mon amour.

 

podcast


Illustration : Jean-Jacques "El Rotringo"Tachdjian

 

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

07:00 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

31/08/2010

ALICE COOPER : “ School's out ” - 1972

=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=

Se reposer pour mieux travailler.
Mieux travailler pour gagner plus.
Gagner plus pour partir en vacances.
Partir en vacances pour se reposer...

Stop ! School's out for ever !

Et surtout...

 

podcast

Alice Cooper : School's Out.mp3

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

15:00 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Clones

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

"À la fin, chacun se jugeait soi-même selon le code unique sans plus solliciter la vigilance des autres, se déclarait coupable et s'enfermait dans sa propre prison intérieure, le coeur et l'âme transformés en cachot nu et lisse d'où le prisonnier volontaire sortait définitivement métamorphosé. Ainsi avaient péri, de nation en nation, le goût de la singularité, la soif des différences fondamentales et jusqu'à la merveilleuse haine qu'engendraient naguère nos bienfaisantes inégalités divines. Quelles que fussent sa race, sa culture et ses origines, le même type d'homme peuplait désormais les deux tiers de la planète et le plus effrayant, c'est qu'il semblait satisfait !"

Jean Raspail, Septentrion, 1979

 

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30/08/2010

Jocelyn Pook

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Penchez-vous sur le cas de Jocelyn Pook qui est, indiscutablement, avec Lisa Gerrard, une femme compositeur qui fait honneur à son sexe. Vous reconnaîtrez certaines musiques si vous êtes cinéphile.

23:56 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Abdennour Bidar : La lapidation, "preuve extrême de la logique de violence de l'islam"

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Abdennour Bidar, semble-t-il, ne craint pas la Fatwa.

 

En tant qu'intellectuel musulman, je dois prendre la responsabilité de dire cela haut et fort, en m'insurgeant contre cette sentence de lapidation au nom de la dignité de la personne humaine. Mais je ne saurais m'en tenir à cette indignation. Si en effet la pulsion totalitaire de la religion islamique trouve là l'une de ses expressions les plus inhumaines, il faut y voir simplement l'une des formes les plus radicales d'une logique générale qui a pris, au fil des siècles, le contrôle de la vie spirituelle des musulmans du monde. Hélas !, la religion islamique entière se nourrit de violence.

Prenons l'exemple le plus actuel, celui du mois de ramadan qui s'est ouvert le 11 août. Evidemment, nous paraissons ici au plus loin de l'affaire de la lapidation, et aujourd'hui en France l'on n'entend guère de critiques sur cette pratique du jeûne. Au contraire, s'est installée sur la question une sorte de consensus angélique. Nous aurions là un événement "entré dans la vie et ancré dans le calendrier de la nation" et nos médias semblent incapables de faire autre chose que de célébrer la convivialité, la solidarité, le caractère festif de cette période.

Soit, mais qui soulignera en contrepartie le caractère violent de ce jeûne total exigé de la part de tout pratiquant pubère du matin au soir pendant un mois entier ? De nombreux musulmans éludent la question en prétendant que, pour l'individu qui a la foi et qui est entouré d'autres musulmans solidaires dans leur jeûne, celui-ci est facile.

Comment peut-on avoir l'inconscience de prétendre cela ? Jeûner toute la journée, sans avoir même le droit de boire un peu d'eau, et ce pendant un douzième de l'année, constitue un exercice de privation radical et relève d'un ascétisme religieux de haut niveau que rien ne justifie d'ordonner à l'ensemble d'une communauté. La tradition n'exempte de cet effort supérieur que les malades, les femmes enceintes ou en période de menstruation et les voyageurs.

Mais force reste à la loi totalitaire qui ne reconnaît aucun droit au choix personnel : seul est reconnu comme vrai musulman celui qui jeûne. L'orthodoxie d'institution - les dignitaires - et l'orthodoxie de masse - le corps communautaire - exercent là sur les comportements une double surveillance et censure.

Il n'y a peut-être pas de commune mesure entre la pratique ignoble de la lapidation des femmes et celle du ramadan. Mais il y a entre elles ce rapport que le discernement doit savoir établir entre une radicalité générale et l'un de ses excès les plus extrêmes. Ici et là, ce qui se manifeste est une violence infligée à la personne humaine au nom de la religion. L'islam n'a pas commencé de dénouer le rapport qui unit la violence et le sacré.

Chacune de ses pratiques en porte la marque infamante, à des degrés certes très divers mais toujours repérables. Les cinq prières quotidiennes exigées à heure fixe ? Une violence morale faite au jugement personnel d'un être humain qui pourrait prétendre choisir les moments qu'il veut consacrer à sa vie spirituelle. Le pèlerinage à La Mecque ? Une violence symbolique et politique par laquelle l'islam mondial est maintenu inféodé à la tutelle du wahhabisme saoudien.

Il ne s'agit pas de condamner ces pratiques rituelles - jeûne, prière, pèlerinage - en tant que telles. Elles peuvent offrir un support efficace au besoin éprouvé par tel individu de mener une vie spirituelle (étant bien entendu que celle-ci peut aussi se conduire hors de tout champ religieux).

Mais qu'est-ce que les musulmans attendent pour les déclarer libres ? Contrairement à l'objection courante, cela n'atomiserait pas la communauté, mais la ferait passer de l'état clos de l'uniformité à l'état ouvert de la diversité. Et contrairement à une autre objection, cela ne détruirait pas l'autorité de Dieu, mais obligerait chaque conscience à aller chercher cette voix divine dans sa propre intériorité. Enfin, cela permettrait à l'islam de sortir de sa logique générale de radicalité et de violence dont la sentence de lapidation contre laquelle nous nous insurgeons aujourd'hui n'est qu'un extrême.

Si cette culture religieuse de l'islam ne change pas, elle continuera de se déconsidérer aux yeux du monde. Car de tels excès monstrueux ne peuvent évidemment pas surgir n'importe où et il serait trop facile de les considérer comme des phénomènes n'ayant - selon la formule consacrée par les bien-pensants - "rien à voir avec l'islam". Ils ne sont que la grimace la plus affreuse d'une religion qui passe son temps à se caricaturer elle-même. "Qui bene amat bene castigat", qui aime bien châtie bien.

Source : Journal Le Monde du 30/08/2010

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Newt Gingrich : Islam et USA

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Ces deux films sont à voir. Désolé, mais juste le premier des deux est sous-titré, ça apprendra aux autres d'avoir glandé à l'école durant les cours d'anglais.

On raconte (bruits de couloirs ?) que Newt Gingrich se prépare pour les prochaines primaires avant les présidentielles de 2012. C'est un républicain, bien entendu, et il n'épargne ni Obama, ni les intellectuels gauchistes américains qui nous dispensent leur rêve mou de bisounours à longueur de "Yes we can" et de "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" qui inspirait déjà beaucoup Jean Yanne 30 piges en arrière.


Islam et USA


Une mosquée à proximité de Ground Zero ?

En tout cas, une clarté comme celle-là, sortant de la bouche d'un homme politique fait cruellement défaut non seulement aux USA, mais de par chez nous aussi.

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29/08/2010

Le vrai Franc-Parler de Tariq Ramadan

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Tariq Ramadan, lorsqu'il est loin des médias, a un franc-parler beaucoup plus détendu. Ce type est une vipère et ceux qui le suivent ne sont que vipères en puissance. Pour lui être "Français" n'est qu'une situation "géographique" et à la question "Que doit-on attendre d’un élu local ?" il répond que la communauté musulmane n’a pas besoin d’un élu dans certains domaines : "Avec ou sans l’élu on l’aura notre mosquée, avec ou sans l'élu on aura nos institutions."

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Abdelwahab Meddeb : "90% des musulmans sont bêtes."

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Abdelwahab Meddeb, un des ennemis jurés de Tariq Ramadan, n'a pas sa langue dans sa poche. Présent un moment sur YouTube, cet extrait a été retiré grâce à l'intervention de nos amis muslims qui se sont sentis quelque peu insultés. Toute vérité n'est pas bonne à dire.

 

Lien: "90% des musulmans sont bêtes"

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Dans la Caverne du Révérend du Rock...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Des nouvelles du Rev'. Après l'aventure King Size, The Rev' a quitté Peter Night Soul Deliverance, non sans avoir enregistré un magnifique album avant, dont je vous parlerai bientôt, et le groupe Margerin. Mais pourquoi donc ? Et bien pour se lancer dans une nouvelle aventure.


Cliquez sur la photo

Consultez les chroniques du Rev'. Chanson du jour ou Cinéma. That's serious business.

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27/08/2010

Stevie Ray Vaughan : Riviera Paradise

=--=Publié dans la Catégorie "Blues"=--=

Stevie Ray Vaughan. Mort le 27 Août 1990. 20 ans déjà... Souvenirs. Poussière du Texas.

Un morceau qui soigne... Riviera Paradise. Grandiose et énorme. inatteignable. Unique.

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26/08/2010

"Islam" veut bien dire "Soumission"... et non "Paix" !

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Un article du Figaro d'hier. Merci à l'ami JC de me l'avoir signalé.

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Un musulman d'origine sénagalaise a été violemment pris à partie par plusieurs individus alors qu'il se trouvait en terrasse d'un bar. Deux semaines après les faits, il se trouve toujours hospitalisé.

Un déchainement de violences sous prétexte qu'il ne respectait pas la «tradition». Un père de famille de 45 ans, résidant à Lyon, a été pris a partie par plusieurs individus alors qu'il buvait tranquillement un café en terrasse, a révélé mardi Lepoint.fr. Motif : l'homme, un musulman d'origine sénégalaise, ne respectait pas la tradition du jeûne, normalement imposé par le ramadan qui a démarré le 11 août dernier.

Tout commence le vendredi 13 août. Hamara Diarra est tranquillement assis dans un café du centre-ville lorsqu'un homme vient le voir et lui reproche de ne pas respecter le ramadan en buvant un café avant la tombée du soleil. L'intéressé lui rétorque alors qu'il agit en fonction de ses croyances personnelles, rapporte un témoin de la scène. Une défense qui n'est pas du goût de son interlocuteur, qui appelle aussitôt en renfort «au moins trois amis», tous «d'origine maghrébine», indique la police.

Le quadragénaire est alors violemment agressé. Frappé à l'arrière du crâne par une bouteille en verre et une chaise, Hamara Diarra s'effondre sur le sol et est transféré d'urgence à l'hôpital. Les médecins sont contraints de lui faire une trépanation, soit un trou dans la boîte crânienne. Deux semaines après son agression, il se trouve toujours hospitalisé et n'a pas pu être interrogé. Son état est jugé stationnaire.

 

Une autre agression à Toulouse

 

Les enquêteurs sont toujours à la recherche des individus. Car si l'agression a bien été filmée par une caméra de surveillance, la qualité d'image est trop mauvaise pour permettre de les identifier. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire et les enquêteurs ont lancé un appel à témoins. Le gérant du café pourrait décider de témoigner sous X, par peur de représailles.

Le recteur de la Grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a vivement condamné cette agression. Ces individus «ne sauraient se prévaloir de la pratique ou non du jeûne de ramadan», a-t-il indiqué dans un communiqué. «Cette agression n'est en aucun cas compatible avec les principes religieux que professe l'islam. La Mosquée de Lyon rappelle que la religion demeure de la responsabilité du musulman face à son créateur et que lui seul à le pouvoir de juger chacun d'entre nous pour ces actes et sa pratique religieuse. Nul homme n'a le pouvoir de se substituer à lui».

Lepoint.fr fait part d'une autre agression du même type, survenue quelques jours plus tard à Toulouse. Une jeune femme a porté plainte après avoir été agressée dans une grande surface. Deux adolescents lui auraient violemment reproché d'acheter de la nourriture en plein ramadan. La jeune femme leur aurait alors expliqué être de confession juive, et non musulmane, ce qui n'a fait que redoubler l'agressivité des deux jeunes. Un vigile a assisté à la scène mais n'est pas intervenu. Interrogé par les enquêteurs sur les raisons de sa passivité, l'homme a indiqué qu'il respectait le ramadan et qu'il était donc pressé de partir «pour pouvoir s'alimenter, dès le coucher du soleil ».

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25/08/2010

Point Godwin

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

Il faut que la chute se poursuive. Nous marchons sur la tête mais personne ne s'en rend compte. Toute la Gôche bien-pensante se plaint du projet du Gouvernement de Sarkozy de supprimer la Nationalité Française aux délinquants commettant des délits très graves. Ah ! ça s'émeut et ça suinte de sentimentalisme, ça en appelle à la vigilance citoyenne face à la montée de l'hydre nazie. Les pauvres cons. Qu'un fascisme s'installe donc, ils verraient la différence et rappelleraient de leurs voeux la restauration de Sarkozy ou Le Pen au pouvoir. Le Front Populaire de 1938, c'est-à-dire la Gauche d'alors, prévoyait déjà que tout nouveau français naturalisé depuis moins de 10 ans et commettant un délit passible d'une année de prison seulement puisse être déchu de sa nationalité française. Mais Ségolène, tout sourire, s'en moque, elle préfère s'adonner à l'illumination de Balaam et convoquer les coeurs pour qu'ils pensent à la place des cervelles, et tous ses camarades de combat à sa suite. Pitres. Guimauve poisseuse. Utopistes qui nous préparent les bains de sang de demain.

Et il faut les voir, ces chiens, applaudir à l'arrestation d'un vieillard de 73 ans qui a eu le culot de tirer sur deux pauvres filles, issues de la diversité, qui tentaient de le cambrioler, en blessant une gravement au thorax. Et que disent-ils, nos bisounours ? Que le vieil homme aurait dû se laisser voler ! Vous le croyez ça ?
En attendant, quand une vieille mamie de 97 ans meurt une semaine après avoir été victime d'une agression violente chez elle, là, pas de bruit... personne n'en parle. Après tout, elle avait 97 ans cette vieille, elle a bien vécu, non ? Les ordures ! Comme j'aurais préféré qu'elle dégomme la tête des enfants de salauds qui s'en sont pris à elle. D'ailleurs si vous approchez de la cinquantaine pleurez d'avance sur vos vieux jours, puisque les agressions à l'encontre des retraités sont en augmentation. Autant le dire, ça nous promet des retraites heureuses entre le faible pécule que nous toucherons pour survivre et les attaques de crétins sanguinaires cherchant à s'en emparer.

Et Villepin, pauvre burne avec son verbe fleuri, qui se prend pour Lamartine ou Hugo et qui ne sera jamais ni l'un ni l'autre et encore moins De Gaulle qu'il ne fait que singer. Il collabore politiquement avec une femme qui déclare vouloir, en travaillant avec lui, servir la France et l'Algérie ! J'aimerais bien savoir comment réagirait l'opinion algérienne si un français d'origine, naturalisé algérien ou né en Algérie, prenait du service politique là-bas et déclarait vouloir servir l'Algérie et la France. Est-il nécessaire de faire des commentaires ?

Reste la suppression pure et simple de Louis XIV et de Napoléon Ier en cours d'Histoire au Collège. Remplacés par je ne sais quel enseignement sur les Aztèques, les Mayas, et les Empires Africains. Non qu'il y ait du mal à cela, mais comment faire tenir debout un peuple s'il ne connaît pas sa propre Histoire et n'apprends à en être fier quand de bonnes choses ont été réalisées et critique lorsque des erreurs ont été commises ? Nos dirigeants veulent des chiens qui tendent la patte, peut-être pour donner raison à Houria Bouteldja qui traite les blancs de sous-chiens ? Toujours est-il que c'en est fini des batailles de l'Empereur, perdues ou gagnées, à présent nous allons nous édifier en nous confrontant à l'Empire Africain du Monomotapa qui va nous émerveiller avec ses... euh... grandes inventions.

podcast

Tentez d'en parler, vous recevrez les points Godwin adéquats. C'est toujours la même histoire. Le Gôchiste de base qui demeure désespérément de Gôche (j'ai entendu ça, oui, et ça m'a fait marrer cette volonté de demeurer attaché contre la Raison elle-même à un système politique qui a prouvé depuis belle lurette qu'il ne pouvait fonctionner en rien) ne sait trouver d'autres mots que "fasciste", "raciste" sitôt que l'on évoque les problèmes que j'ai mentionné ci-dessus. C'est un niveau d'argumentation implacable.
Le Gôchiste a une affection toute particulière pour les apophtegmes abstraits, les verdicts croupis, les clichés ressassés sans rumination, les antiennes momifiées, les expressions insignifiantes, les slogans faciles, les devises creuses qui font office chez lui de pensée. Il aime faire perdre au langage toute substance, comme le désiraient déjà les nazis et les éminences soviétiques. C'est ainsi qu'Adorno eut le culot de déclarer qu'après Auschwitz il n'était plus possible de faire de la poésie. Autrement dit, après Auschwitz et les Goulags, autant le dire, à voir où le langage en est, on peut décréter que Hitler et Staline ont gagné. A part ça, il n'y a aucun lien psychologique entre le nazisme et le communisme. Le langage n'est plus du tout le lieu du sens mais celui où ça blablate, le poulailler où les significations se perdent et expirent. "Fascîîîîsteuh" ! Vacuité et Néant plutôt. Et ça prolifère au point où le Gôchiste qui n'est qu'un sinistre petit bourgeois qui s'ignore, ou feint de l'ignorer, clame des choses dont il méprise la portée et qui sera celle-ci : des massacres et des affrontements se préparent et je rêve d'avance de voir leurs mines défraîchies au jour "j" lorsqu'ils crieront aux barbus déterminés qu'ils sont pour l'amitié entre les peuples, qu'ils ne sont pas racistes, toussa toussa... avant que la lame ne s'abatte sur leurs gosiers.

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L'Oeuvre de l'Historien Jacques Heers

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

Cette émission du Canal Académie retrace le parcours de l'Historien Jacques Heers. Il en profite pour briser quelques préjugés, comme dans le texte que je vous propose plus bas.

podcast

Pour rebondir, d'une certaine façon, sur le long extrait du Journal de Maurice G. Dantec, que j'ai mis en ligne il y a quelques jours, voici un texte de Jacques Heers consacré à la légende de la transmission du Savoir Antique par le monde arabo-musulman durant le moyen-âge.

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A en croire nos manuels, ceux d’hier et plus encore ceux d’aujourd’hui, l’héritage de la Grèce et de Rome fut complètement ignoré dans notre monde occidental, de la chute de l’empire romain et du développement du christianisme jusqu’à la «Renaissance» : nuit du Moyen Âge, mille ans d’obscurantisme !

Et d’affirmer, du même coup, que les auteurs de l’Antiquité ne furent connus que par l’intermédiaire des Arabes, traducteurs appliqués, seuls intéressés, seuls capables d’exploiter et de transmettre cette culture que nos clercs méprisaient.

Parler d’«Arabes» est déjà une erreur. Dans les pays d’islam, les Arabes, lettrés et traducteurs, furent certainement bien moins nombreux que les Persans, les Egyptiens et les chrétiens de Syrie et d’Irak. La plupart des textes grecs ont d’abord été traduits en langue syriaque, parler araméen de la ville d’Edesse, qui a largement survécu à l’islam et ne disparaît qu’au XIIIe siècle. Au temps d’al Ma’mum, septième calife abbasside (813-833), Hunan ibn Isbak, le plus célèbre des hellénistes, hôte privilégié de la Maison de la Sagesse à Bagdad, était un chrétien. Il a longtemps parcouru l’Asie Mineure pour y recueillir des manuscrits grecs, qu’il traduisait ou faisait traduire sous sa direction. Nos livres parlent volontiers des savants et traducteurs de Tolède, qui, au temps des califes de Cordoue, auraient étudié et fait connaître les auteurs anciens. Mais ils oublient de rappeler que cette ville épiscopale - comme plusieurs autres et nombre de monastères - était déjà, sous les rois barbares, bien avant l’occupation musulmane, un grand foyer de vie intellectuelle toute pénétrée de culture antique. Les clercs, demeurés chrétiens, très conscients de l’importance de transmettre cet héritage, ont tout simplement poursuivi leurs travaux sous de nouveaux maîtres.

On veut nous faire croire aux pires sottises et l’on nous montre des moines, copistes ignares, occupés à ne retranscrire que des textes sacrés, acharnés à jeter au feu de précieux manuscrits auxquels ils ne pouvaient rien comprendre. Pourtant, aucun témoin, aux temps obscurs du Moyen Age, n’a jamais vu une bibliothèque livrée aux flammes et nombreux sont ceux qui, au contraire, parlent de monastères rassemblant d’importants fonds de textes anciens. Il est clair que les grands centres d’études grecques ne se situaient nullement en terre d’islam, mais à Byzance. Constantin Porphyrogénète, empereur (913-951), s’est entouré d’un cercle de savants, encyclopédistes et humanistes ; les fresques des palais impériaux contaient les exploits d’Achille et d’Alexandre. Le patriarche Photius (mort en 895) inaugurait, dans son premier ouvrage, le Myriobiblion, une longue suite d’analyses et d’exégèses d’auteurs anciens. Michel Psellos (mort en 1078) commentait Platon et tentait d’associer le christianisme à la pensée grecque. Nulle trace dans l’Église, ni en Orient ni en Occident, d’un quelconque fanatisme, alors que les musulmans eux-mêmes rapportent nombre d’exemples de la fureur de leurs théologiens, et de leurs chefs religieux contre les études profanes. Al-Hakim, calife fatimide du Caire (996-1021), interdisait les bijoux aux femmes, aux hommes, les échecs, et aux étudiants, les livres païens. A la même date, en Espagne, al-Mansour, pour gagner l’appui des théologiens (musulmans), fit brûler par milliers les manuscrits grecs et romains de la grande bibliothèque de Cordoue. L’Occident chrétien n’a connu aucune crise de vertu de ce genre.
Les « Arabes » ont certainement moins recherché et étudié les auteurs grecs et romains que les chrétiens. Ceux d’Occident n’avaient nul besoin de leur aide, ayant, bien sûr, à leur disposition, dans leurs pays, des fonds de textes anciens, latins et grecs, recueillis du temps de l’empire romain et laissés en place. De toute façon, c’est à Byzance, non chez les « Arabes », que les clercs de l’Europe sont allés parfaire leur connaissance de l’Antiquité. Les pèlerinages en Terre sainte, les conciles œcuméniques, les voyages des prélats à Constantinople maintenaient et renforçaient toutes sortes de liens intellectuels. Dans l’Espagne des Wisigoths, les monastères (Dumio près de Braga, Agaliense près de Tolède, Caulanium près de Mérida), les écoles épiscopales (Séville, Tarragone, Tolède), les rois et les nobles, recueillaient des livres anciens pour leurs bibliothèques. Ce pays d’Ibérie servait de relais sur la route de mer vers l’Armorique et vers l’Irlande, où les moines, là aussi, étudiaient les textes profanes de l’Antiquité.

Peut-on oublier que les Byzantins ont, dans les années 550, reconquis et occupé toute l’Italie, les provinces maritimes de l’Espagne et une bonne part de ce qui avait été l’Afrique romaine ? Que Ravenne est restée grecque pendant plus de deux cents ans, et que les Italiens appelèrent cette région la Romagne, terre des Romains, c’est-à-dire des Byzantins, héritiers de l’empire romain ?

Byzance fut la source majeure de la transmission

Rien n’est dit non plus du rôle des marchands d’Italie, de Provence ou de Catalogne qui, dès les années Mille, fréquentaient régulièrement les escales d’Orient, et plus souvent Constantinople que Le Caire. Faut-il les voir aveugles, sans âme et sans cervelle, sans autre curiosité que leurs épices ? Le schéma s’est imposé, mais c’est à tort. Burgundio de Pise, fils d’une riche famille, a résidé à Constantinople pendant cinq années, de 1135 à 1140, chez des négociants de sa ville. Il en a rapporté un exemplaire des Pandectes, recueil des lois de Rome, rassemblé par l’empereur Justinien, conservé pieusement plus tard par les Médicis dans leur Biblioteca Laurenziana. Fin helléniste, il a traduit les ouvrages savants de Gallien et d’Hippocrate et proposa à l’empereur Frédéric Barberousse un programme entier d’autres traductions des auteurs grecs de l’Antiquité. Cet homme, ce lettré, qui ne devait rien aux Arabes, eut de nombreux disciples ou émules, tel le chanoine Rolando Bandinelli, qui devint pape en 1159 (Alexandre III).

Rendre les Occidentaux tributaires des leçons servies par les Arabes est trop de parti pris et d’ignorance : rien d’autre qu’une fable, reflet d’un curieux penchant à se dénigrer soi-même.

Jacques Heers, Nouvelle Revue d’Histoire, n° 1, juillet-août 2002

 

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24/08/2010

Paix et Sécurité

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

"Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple : Paix ! paix ! disent-ils. Et il n'y a point de paix." Sainte Bible, Jérémie 8 : 11

"(...) Ah ! Seigneur Eternel ! Voici, les prophètes leur disent: Vous ne verrez point d'épée, Vous n'aurez point de famine; Mais je vous donnerai dans ce lieu une paix assurée.
Et l'Eternel me dit : C'est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes ; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d'ordre, Je ne leur ai point parlé; Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, Des tromperies de leur coeur, qu'ils vous prophétisent."
Sainte Bible, Jérémie 14 : 13-14

"Ces choses arriveront parce qu'ils égarent mon peuple, En disant: Paix ! quand il n'y a point de paix. Et mon peuple bâtit une muraille, Et eux, ils la couvrent de plâtre." Sainte Bible, Ézéchiel 13 : 10

"Quand les hommes diront: Paix et sécurité ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point." Sainte Bible, 1 Thessaloniciens 5 : 3

Paix et Sécurité

Paix et Sécurité II

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23/08/2010

Didier Long : Christianisme et Capitalisme

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

Une piste de réflexion...

 

L’idéal judéo-chrétien de liberté, d’égalité et de fraternité est pour Didier Long fondateur de la civilisation du capitalisme, où la cupidité et le cynisme n’ont pas de place car ils en sont des perversions. Il l'évoque dans son livre, "Capitalisme et Christianisme"... et dans cette émission de Canal Académie.

podcast

 

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19/08/2010

UNCLE TUPELO : Satan, your kingdom must come down

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Satan, your kingdom must come down
Satan, your kingdom must come down
I heard the voice of Jesus say
Satan, your kingdom must come down

Gonna pray until they tear your kingdom down
Gonna pray until they tear your kingdom down
I heard the voice of Jesus say
Satan, your kingdom must come down

Gonna shout until they tear your kingdom down
Gonna shout until they tear your kingdom down
I heard the voice of Jesus say
Satan, your kingdom must come down

UNCLE TUPELO

 

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17/08/2010

L'héritage de l'Islam... par Maurice G. Dantec

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

Tiré du troisième pavé du Journal de Maurice G. Dantec, Le Théâtre des Opérations, 2002-2006, American Black Box, le long texte que je vous donne ici est à lire de bout en bout. Les notes données en fin de texte sont celles-là mêmes que Dantec attribue au site internet "Réfractaires" qui malheureusement n'existe plus, et la note n°: 2 renvoie à un lien internet qui ne fonctionne plus non plus. Pour le reste, ce sont des références tirées de livres. Je vous donne néanmoins ces notes telles quelles. Afin de permettre au lecteur d'approfondir par lui-même ce qu'il lit, j'ai mis des liens sur les noms propres essentiels ou sur les notions importantes chaque fois que cela m'a été possible. C'est moi qui ai souligné certaines parties du texte quand j'ai estimé qu'il était bon d'appuyer ce qui y était dit. Bonne lecture.

 

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"Retrouvé sur le site Réfractaires :

L’islam a permis de développer une civilisation riche, basée sur la spiritualité.

Les Arabes et les musulmans sont apparus sur la scène du monde en 630 P.C. Quand les armées de Muhammad ont commencé leur conquête du Moyen-Orient il s’agissait d’une conquête militaire, utilisant la force, et non d’une entreprise de missionnaires. Elle avait été autorisée par une déclaration de Jihad contre les « Infidèles » que les musulmans pouvaient convertir et assimiler de force.
Très peu de communautés indigènes du Moyen-Orient ont survécu à ces invasions, comme cela a été le cas des Assyriens [1], des Juifs, des Arméniens et des Coptes d’Égypte.
Par la conquête du Moyen-Orient, les Arabes ont placé ces communautés sous un système de dhimmitude (voir Islam and Dhimmitude, de
Bat Ye’Or), où les communautés ont été considérées en tant que minorités religieuses (chrétiens juifs et zoroastriens). Ces communautés ont dû payer un impôt (appelé un Jizzya en arabe) qui était, en fait, une pénalité pour être non musulman, et qui se montait, en général, à 80% en période de tolérance et jusqu’à 150% en période d’oppression. Cet impôt avait été conçu pour forcer ces communautés à se convertir à l’islam.

Les architectes arabes ont conçu des bâtiments défiant les lois de la pesanteur.

Les lignes de l’architecture arabe comprennent de nombreux dômes et voûtes.
Les progrès scientifiques nécessaires à ces réalisations sont fréquemment attribués aux Arabes. Pourtant, cette percée architecturale, fondamentale pour employer une forme parabolique au lieu d’une forme sphérique dans ces structures, a été faite par les Assyriens, plus de mille trois cents ans plus tôt, comme démontré par les sources archéologiques.
Un exemple frappant : Sainte-Sophie de Constantinople a été inaugurée en 537. Elle se caractérise par une gigantesque coupole haute de 56 mètres et de 32 mètres de diamètre. Elle fut transformée en mosquée en 1453. Elle représentait un défi architectural pour les musulmans. Plusieurs architectes turcs furent exécutés pour n’avoir pas réussi à égaler Sainte-Sophie.
Le plus grand architecte ottoman,
Koca Mimar Sinan (1491-1588), un janissaire (chrétien d’origine, converti de force à l’islam pour devenir soldat d’élite), écrit dans ses mémoires : « Les architectes de quelque importance en pays chrétiens se prétendent bien supérieurs aux musulmans, parce que ceux-ci n’ont jamais rien réalisé qui puisse se comparer à la coupole de Sainte-Sophie. Grâce à l’aide tu Tout-Puissant et à la faveur du Sultan, j’ai néanmoins réussi à bâtir, pour la mosquée du sultan Selim, une coupole dépassant celle de Sainte-Sophie de quatre aunes pour le diamètre et de six pour la hauteur. » En réalité, il se trompait (volontairement ?) dans ses dimensions. De plus, il avait atteint ce résultat en insérant d’inesthétiques barres de fer horizontales dans le creux des arcades des demi-coupoles latérales, afin de neutraliser les poussées latérales provoquées par la grande coupole. La mosquée de Selim à Edirne, jamais surpassée ultérieurement par un architecte musulman, fut terminée en 1575, plus d’un millénaire après Sainte-Sophie ! Il fallut deux fois plus de temps pour la construire que pour terminer son modèle.

Sainte Sophie, Constantinople

Les mathématiciens arabes ont créé l’algèbre et les algorithmes qui ont permis l’avènement de l’informatique.

Les bases fondamentales des mathématiques modernes ont été établies, non pas des centaines mais des milliers d’années avant l’islam, par les Assyriens et les Babyloniens qui connaissaient déjà le concept de zéro, le théorème de Pythagore, ainsi que de nombreux autres développements.
D’autre part, la mathématique indienne se manifeste brillamment dès le ve siècle avec
Aryabhata, premier grand mathématicien et astronome indien, et apparaît indépendante de celle des Grecs. Un autre mathématicien indien, Brahmagupta, est sans doute le premier, dans des calculs commerciaux, à user des nombres négatifs pour signifier les pertes et les profits et à les utiliser en algèbre en énonçant la règle des signes [2]. Il emploie dans ses calculs les chiffres décimaux (graphisme très proche de nos chiffres actuels dits « arabes ») et principalement le zéro dont l’apparition en Inde, tout particulièrement dans l’œuvre de Brahmagupta, est un pas de géant en algèbre [3].
L’Inde subira les invasions musulmanes et les Arabes adopteront les travaux des mathématiciens indiens. C’est ainsi que ces importants travaux indiens en mathématique, que les musulmans se sont appropriés
[4], seront transmis par les Arabes (Maures) lors de leurs invasions en Andalousie (sud de l’Espagne). Les chiffres de notre système décimal (1 à 9) dits « arabes » ne furent introduits en Europe que vers l’an 1000.

Les savants arabes ont étudié le corps humain et ont découvert de nouveaux traitements.

Une écrasante majorité de ces médecins (99%) étaient des Assyriens. Aux ive, ve et vie siècles, les Assyriens ont commencé une traduction systématique des connaissances grecques en assyrien. D’abord, ils se sont concentrés sur les travaux religieux, mais ensuite la philosophie et la médecine. Socrate, Platon, Aristote, Galien et beaucoup d’autres ont été traduits en assyrien, et de l’assyrien en arabe. Ce sont ces traductions arabes que les Maures ont apportées avec eux en Espagne, que les Espagnols ont traduites en latin et ont diffusé dans l’ensemble de l’Europe, induisant la période de la Renaissance.
Dès le vie siècle, les Assyriens avaient commencé à exporter de nouveau à Byzance leurs propres travaux sur la science, la philosophie et la médecine. Dans le domaine de la médecine,
la famille assyrienne de Bakhteesho a produit neuf générations de médecins et a fondé la grande école médicale de Gundeshapur (Iran). En outre, dans le secteur de la médecine, le manuel de l’Assyrien Hunayn-Ibn-Ishaq sur l’ophtalmologie, écrit en 950, est resté le manuel de référence sur le sujet jusqu’en 1800.
Dans le domaine de la philosophie, le travail assyrien du
philosophe Edessa a développé une théorie de physique qui a rivalisé avec la théorie d’Aristote et qui a cherché à remplacer la matière par des forces (mécanique quantique).
Un des plus grands accomplissements assyriens du ive siècle a été la fondation de la première université au monde,
l’école de Nisibis, qui a eu trois départements : théologie, philosophie et médecine. Elle est devenue un aimant et un centre du développement intellectuel dans le Moyen-Orient. Les statuts de l’école de Nisibis, qui ont été préservés, sont devenus le modèle sur lequel la première université italienne a été établie [5]. Quand les Arabes et l’islam ont envahi le Moyen-Orient en 630, ils ont rencontré six cents ans de civilisation chrétienne assyrienne, avec un héritage riche, une culture fortement développée, et des établissements d’études avancés. C’est cette civilisation qui est devenue la base de la civilisation arabe.

Les astronomes arabes ont étudié le ciel, nommé les étoiles, et préparé le terrain à l’exploration de l’espace.

En fait, ces astronomes n’étaient pas des Arabes mais des Chaldéens et des Babyloniens (sud de l’Irak actuel) qui, pendant des millénaires, ont été des savants réputés. Ces peuples ont été arabisés et islamisés de force, tellement rapidement que, dès le viiie siècle, ils avaient disparu complètement.
Autre exemple :
« En l’année 156 (722 apr. J.-C.)
le calife Al-Mânsûr reçut en audience un homme originaire de l’Inde, qui connaissait à fond le calcul appelé "Sindhind", relatif aux mouvements des étoiles. Cet homme avait, de plus, avec lui, dans un livre comprenant douze chapitres, des équations astronomiques faites au moyen de sinus droits calculés à un quart de degré près, des procédés divers pour prédire l’avenir d’après les éclipses solaires et lunaires et les ascensions des signes zodiacaux, etc. Il disait que c’était là le résumé des sinus astronomiques attribués à un monarque indou appelé Kabagar, calculés à une seconde près.
Al-Mânsûr ordonna de traduire ce livre en arabe et d’en tirer un traité que les Arabes prendraient comme ouvrage fondamental dans l’étude des mouvements stellaires.
Muhammad al-Fazârî se chargea de ce travail et tira de ce livre l’ouvrage connu chez les astronomes, sous le titre d’As-Sindhind al Kabîr (‘’le Grand Sindhind’’) : ce mot signifie en sanscrit ‘’temps infini’’. Les savants de cette époque se servirent de ce traité jusque sous le règne d’al-Ma’mûn. À ce moment, al-Khwarizmi en fit un abrégé pour ce prince et en tira sa table fameuse dans tout le monde musulman. »
(Source : traduction de Les catégories des nations, de l’écrivain du xie siècle
Saïd).

La dette de la civilisation occidentale vis-à-vis de l’islam.

Cette interprétation de l’histoire résulte des recommandations issues en septembre 1968 par « l’Académie de Recherche islamique ». Cette conférence recommande la publication détaillée, en plusieurs langues, de la mise en évidence de la civilisation islamique, en ce qui concerne les Droits de l’Homme, et de la comparer avec la civilisation occidentale. La conférence recommande la préparation d’une études historique et scientifique expliquant l’impact de la civilisation musulmane et son enseignement sur les mouvements politiques, sociaux et religieux en Occident, depuis la Renaissance [6].
Par conséquent, de nombreux travaux ont été publiés, tout au long de ces dernières vingt années, par de distingués spécialistes de la culture arabe, qui magnifient la contribution islamique à la civilisation européenne.
Pour les musulmans, si la culture étrangère ne peut pas être détruite, elle est appropriée, et les historiens révisionnistes prétendent qu’elle est et était arabe, comme c’est le cas de la plupart des « accomplissements » arabes cités ci-dessus. Par exemple, les textes arabes d’histoire au Moyen-Orient enseignent que les Assyriens étaient des Arabes, un fait qu’aucun savant chercheur n’affirmerait, et qu’aucun Assyrien vivant n’accepterait.
Toute contestation du principe de supériorité islamique par les dhimmis, que ce soit par l’émancipation ou par la libération de leur pays, constitue un blasphème et une source amère d’humiliation et de rancœur. Et ce même comportement répétitif a continué d’exister après que l’oumma, avec ses propres philosophes et intellectuels, a développé une brillante civilisation.
L’un des principes de base de l’islam est enraciné dans le dogme de perfection de l’oumma, perfection qui la lie à l’obligation sacrée de diriger le monde entier.
Tout emprunt à une autre civilisation est interdit, puisque la perfection n’emprunte pas de l’imperfection sans s’abîmer elle-même. Les musulmans sont donc engagés dans une campagne de destruction et d’appropriation des cultures et des communautés, des identités et des idées. Partout où cette population rencontre un non-musulman, l’exemple de la destruction des statues bouddhistes en Afghanistan, ou de celle de Persépolis, par l’Ayatollah Khomeyni. C’est un modèle de comportement qui s’est inlassablement reproduit, depuis l’arrivée de l’islam, il y a mille quatre cents ans, et qui est amplement décrit dans les sources historiques.

Il est hors de doute que la civilisation islamique, telle que nous la connaissons, n’aurait tout simplement pas existé sans héritage grec [7].
Les traducteurs étaient principalement des chrétiens
[8].
Comme le rappelle
Ibn Khaldun, les Arabes n’ont pas joué un rôle important dans le développement des connaissances scientifiques de l’islam : « Il est étrange que, à de très rares exceptions, les musulmans qui ont excellé dans les sciences religieuses et intellectuelles ne sont pas des Arabes… »
La science dans l’islam n’est pas restée exclusivement aux mains des musulmans, même après l’arabisation. La contribution des chrétiens et des juifs était si active que le fons vitae d’
Ibn Gabirol (Avicebron) passait pour le travail d’un musulman, jusqu’au xixe siècle, quand Munk découvrit que son auteur était juif [9].

Je suis, pour ma part, en train d’étudier une histoire des sciences arabes en trois volumes et je constate en effet :
1) que les sources indiennes, chaldéo-babyloniennes, assyriennes, grecques, perses, égyptiennes, voire juives, de la science arabe ne peuvent être contestées, même par des historiens arabo-musulmans. Vers l’an 600, les Arabes pré-islamisés n’étaient encore qu’un peuple de Bédouins et de marchands. On ne note la présence d’aucun fait marquant dans le domaine des sciences qui puisse venir d’Arabie avant la grande conquête du viie siècle, et disons même plutôt avant celle des premières dynasties établies, c’est-à-dire aux viiie et ixe siècles. Il n’y a plus rien ou presque après 1300.
2) En revanche, la CONQUÊTE militaire éclair des années 630-680 permet à ce peuple de semi-nomades du désert d’accéder d’un coup aux merveilles du monde antique, devenu chrétien : culture helléno-chrétienne, philosophies platonicienne et pré-socratique, architecture byzantine, astronomie chaldéo-babylonienne, mathématiques indiennes et grecques, chimie venue des Perses et des Égyptiens, etc.
3)
Les Arabes islamisés furent donc de grands pillards et de grands synthétiseurs. Leur rôle ne doit pas être amoindri mais ne peut en aucun cas passer pour ce qu’il n’est pas.

 

Il faut également, en cette même époque de révisionnisme cool, et furieusement tendance, c’est-à-dire masochiste-nihiliste, il faut aussi, alors que les Croisades sont vouées aux gémonies par des armadas de crétins instruits d’articles de journaux, et que tout le monde a oublié la splendeur des deux siècles de prospérité amenés par les États latins d’Orient, oui, il faut donc parler un peu plus précisément de cette « religion de paix et de tolérance ».
Petit rappel du passé :

VIIe siecle

à partir de 622 : banditisme organisé par Muhammad depuis Médine (Arabie Saoudite), bataille de Badr où Muhammad et ses affidés tuent 70 hommes et ramènent un imposant butin, multiples assassinats politiques contre les adversaires du Prophète, nombreuses attaques de juifs de la région.
627 : extermination par l’armée de Muhammad de la tribu juive des Bann Qurayza (600 à 900 personnes).
• 634 : invasion de la Syrie par
Abu Bakr, mort de 4 000 habitants défendant leurs terres entre Gaza et Césarée. Campagne de Mésopotamie : 600 monastères détruits, moines tués, Arabes monophysites convertis ou tués, extermination de la population d’Elam et notables exécutés à Susa.
• 634-638 : invasion de Jérusalem avec destruction d’églises, pillages provoquant en 639 une famine qui fait des milliers de morts.
• en Arménie, massacre de la population d’Euchaita.
• Assyrie dévastée, grandes destructions dans la région de Daron, au sud-ouest du lac Van (Turquie), nouvelles exactions en 642 avec massacres et esclavage.
• de 639 à 642 le général musulman
Amr Ibn Al’As envahit l’Égypte. L’Égypte ne lui suffit pas et pour cela il tenta de coloniser la Makuria, un royaume chrétien indépendant.
• 643 : conquête de Tripoli par Amr, pillage, esclavage des femmes et des enfants au profit de l’armée arabe.
• 652 à 1276 : envoi annuel d’esclaves de la Nubie vers Le Caire.
• Carthage rasée et habitants exécutés, de même en Anatolie (Turquie), Mésopotamie, Syrie, Iran et Irak.
• fin VIIe siècle : conquête de l’Égypte par Amr b. al As, massacre de tous les habitants de Behnesa près de Rayum ainsi qu’à Fayoum, Aboit, Nikin.

VIIIe siecle

• 704-705 : des nobles arméniens sont rassemblés dans les églises de Saint-Grégory à Naxcawan et Xram sur l’Azaxis et brûlés vifs.
• 712 : conquête de Sind en Inde par
Muhammad b. Qasim, massacres au port de Debal (embouchure de l’Indus) pendant trois jours, entre 6 000 et 16 000 personnes tuées à Brahminabad.
• 722 : destruction de couvents et d’églises en Égypte.
• 745 : le général Omar, le nouveau gouverneur d’Égypte, intensifie la persécution des chrétiens, mais le roi Cyriacus de la Makuria réussit à stopper cette nouvelle attaque.
• 781 : sac d’Éphèse (Turquie), 7 000 Grecs déportés.
VIIIe siècle : monastères hindous de Kizil détruits.

IXe siecle

• 831 : le roi Zakaria, le nouveau monarque de la Makuria, s’inquiète à cause des chasseurs musulmans d’esclaves qui envahissent son pays (l’actuel Soudan).
• 832 : massacre de
coptes en basse Égypte suite à leur révolte contre une taxation discriminatoire.
• 838 : prise d’Amorion et esclavage des vaincus.
• 852-855 : persécutions en Arménie.
• 884 : couvent de Kalilshn à Bagdad pillé et détruit.
IXe siècle : conversions forcées à Harran, massacre de chrétiens à Séville.

Xe siecle

• 903 : 22 000 chrétiens rendus esclaves à Thessalonique.
• 924 : église et couvent de Marie à Damas détruits ainsi que des milliers d’églises en Égypte et en Syrie.
• vers l’an mil : pillages et destruction en Inde par
Mahmud de Ghazni, 50 000 hommes tués lors de la bataille de Sommath.

XIe siecle

• 1004 : Mahmud envahit Multan (Pakistan), conversions forcées dans la région de Ghor.
• 1010 : Mahmud envahit le royaume de Dawud de Multan.
• 1010 à 1013 : des centaines de juifs tués dans le sud de l’Espagne.
• 1016 : juifs chassés de Kairouan (Tunisie).
• 1033 : massacre de 6 000 juifs à Fez (Maroc).
• 1064 : conquête de la Géorgie et de l’Arménie par
Alp Arslan, massacres et esclavage.
• 1066 : 4 000 juifs tués à Grenade (Espagne).
• 1076 : Kumbi Kumbi, la capitale du Ghana, est détruite par les envahisseurs musulmans, la population réduite en esclavage.
XIe siècle : massacre de juifs à Fez et Grenade.

XIIe siecle

• 1126 : chrétiens espagnols déportés au Maroc par les Almoravides.
• vers 1150 : persécutions à Tunis.
• 1165 et 1178 : conversions forcées au Yémen pour les juifs.
• 1192 : dans l’État de Bihar (est de l’Inde),
Muhammad Khiji massacre des moines bouddhistes et rase une grande bibliothèque, destruction de temples à Sarnath près de Bénarès.
• 1198 : conversions forcées à Aden pour les juifs.
XIIe siècle : massacres de juifs en Afrique du Nord par
les Almohades.

XIIIe siecle

• vers 1200 : persécutions envers les bouddhistes.
• 1232 : massacre de juifs à Marrakech.
• 1268 : massacre lors de la conquête d’Antioche (Turquie) par
Baybars.
• 1274 : les musulmans de l’Égypte subjuguée commencent à coloniser et à détruire l’
Alwa, la Makuria et la Nobatia, les trois royaumes antiques chrétiens en Afrique. Les peuples de ces nations, autrefois indépendantes et rayonnantes, sont  vendus comme esclaves.
• 1291 et 1318 : conversions forcées des juifs à Tabriz (nord-ouest de l’Iran).
xiiie siècle :
près de Damas (Syrie), la population de Safad est décapitée par le sultan Baybars.

XIVe siecle

• 1333 et 1334 : conversions forcées des juifs à Bagdad (Irak).
• 1351 :
Firuz Chah dirige le nord de l’Inde : 180 000 esclaves dans la ville, destruction de temples hindous.
XIVe au XVIIe siècle :
prélèvement d’un cinquième des fils des familles de l’aristocratie chrétienne en Grèce, Serbie, Bulgarie, Arménie et Albanie, soit environ entre 8 000 et 12 000 personnes par an.

XVe siecle

• 1400 : Tamerlan dévaste Tbilissi (Géorgie).
• 1403 : nouvelle expédition de Tamerlan en Géorgie, massacres, destruction de villes et villages.
• début XVe siècle : en Mésopotamie, massacre de 4 000 personnes à Sivas (Turquie), 10 000 à Tus, 100 000 à Saray (Turquie), 90 000 à Bagdad (Irak) et 70 000 à Ispahan (Iran).

XVIIe siecle

• 1622 : persécutions contre les juifs en Perse.
• moitié xviie siècle : conversions forcées des juifs en Perse.
• 1679-1680 : destruction de temples à Udaipur, Chitor, Jaipur par Aurangzeb (nord de l’Inde).
XVIIe siècle : conversions forcées en Anatolie (Turquie).

XVIIIe siecle

• 1770 à 1786 : les juifs expulsés de Djeddah (Arabie Saoudite) se réfugient au Yémen.
• 1790 : massacre de juifs à Tétouan (Maroc).

XIXe siecle

• 1828 : massacre de juifs à Bagdad.
• 1834 : pillage à Safed.
• 1839 : conversions forcées et massacre de juifs à Meshed (Iran).
• 1840 : massacre de juifs à Damas.
• 1867 : massacre de juifs à Barfurush.
1894, 1895 et 1896 : massacre de 250 000 Arméniens par les Turcs.

XXe siecle

1904 et 1909 : 30 000 Arméniens tués à Adana.
• 1915 :
fin du génocide des Arméniens par les Turcs, plus d’un million de morts.

Entre 650 et 1905, des rapports évaluent que plus de vingt millions d’Africains ont été vendus en tant qu’esclaves par les musulmans. Il est intéressant de remarquer que la majorité de ces vingt millions d’esclaves n’était pas constituée par des hommes, mais par des femmes et des enfants qui sont plus vulnérables.

À ces chiffres, on peut rajouter maintenant le conflit israélo-palestinien depuis la seconde intifada : trois fois plus de civils juifs tués que de civils arabes, la guerre du Liban (massacres de chrétiens équivalant à des dizaines de Sabra et Chatila), l’Afghanistan des talibans, l’Irak de Saddam Hussein, l’Algérie des GIA ou de la Sécurité militaire (deux vent mille morts en douze ans), le Nigeria et ses exactions continuelles depuis sa « décolonisation », je passe sur le Soudan, l’Indonésie, le Pakistan, la Malaysia…
Il est à peu près aussi concevable aujourd’hui de critiquer l’Islam qu’il l’était de critiquer le communisme dans les années 1960 et 70.
Le seul changement, mais il est notable, c’est qu’il est désormais interdit par la loi republicaine de critiquer une religion qui s’est donné pour but l’asservissement général de l’humanité.
De plus en plus les points de jonction « théologiques » entre le gnosticisme islamique, l’universalisme socialiste et l’occultisme nazi s’éclairent : communisme du désert, gangstérisme clanique usurpant la charge des prophètes, la religion de Mahomet est aussi le premier programme de nationalisation de Dieu.
L’Islam n’est en fait rien d’autre que l’invention de la modernite.
Un protonazisme qui devait influencer pernicieusement toute la pensée mécaniste postchrétienne, jusqu’à ce qu’elle parvienne à sa perfection moderne, au xxe siècle, avec Hitler, ce Mahomet du Tyrol.

Tout illuminisme est un mécanisme accompli.

Il n’y a aucun moderne (post-quelque chose aujourd’hui) qui ne soit au fond de lui déjà prêt à la conversion plus ou moins forcée, ou dans le meilleur des cas à s’acquitter de la Jyzzia, pour conserver son statut de dhimmi, de « protégé ».
Les conquérants islamiques furent les premiers à institutionnaliser la discrimination religieuse : ils furent les inventeurs du concept de l’ « étoile jaune ». Chrétiens et juifs étaient considérés comme citoyens de seconde zone, leur vie ne tenait jamais qu’à un fil. Lors de la christianisation de l’Europe, aucun païen n’eut à souffrir de persécution — ce fut plutôt l’inverse — et lorsque après 313 (édits de Milan par Constantin) l’Empire devient chrétien, les païens ne furent aucunement rejetés hors de la société et moins encore exécutés, ou asservis en dhimmis. Ils furent convertis, par la grâce des saints missionnaires qui sillonnèrent le continent en tous sens, de l’Irlande à la Volga, de la Méditerranée à la Baltique, et dont le Verbe était si plein de la Lumière même du Logos qu’ils convertissaient sur leur passage des peuplades entières, leurs noblesses, leurs rois, sans jamais, jamais, tirer le sabre, mais au contraire en préférant se faire couper la tête plutôt que de renier leur foi.
C’est cela un martyr, par un teen-ager qu’on fait passer de la console Nintendo au pilotage-suicide d’avions de ligne, via les sourates du Coran.

Notes

[1] Les Assyriens se sont installés la première fois à Nineveh, une des villes assyriennes principales, en 5000 A.C.N., ce qyu est 5 630 ans avant que les Arabes ne soient venus dans ce secteur. Même le mot « Arabe » est un mot assyrien, signifiant « Occidental ».
[2]
http://chronomath.irem.univ-mrs.fr
[3] Victor J. Katz, A History of Mathematics, an Introduction, Addison-Wesley Educational Publishers, 1999.
[4] Neugebauer, L’Histoire des mathématiques babyloniennes.
[5] Arthur Voobus, Les Statuts de l’École de Nisibis.
[6] Islam et Dhimmitude, Bat Ye’or, Madison — Teaneck, Fairleigh Dickinson University Press, Lancaster, UK : Gazelle Book Services Ltd., 2002.
[7] Rosenthal, The Classical Age of Islam, Londres, 1975, p.13.
[8] Ibn Warracq, Pourquoi je ne suis pas musulman, p. 317.
[9] Ibn Warracq, ibid., p. 329.
Von Grunebaum, Islam. Essays in the Nature and Growth of a Cultural Tradition, Chicago, 1955, p. 114.
Renan, L’Islamisme et la science, conférence donnée à la Sorbonne le 29 mars 1883, Bâle, Bernheim, 1883."
@réfractaires.org

Maurice G. Dantec – Le théâtre des opérations, 2002-2006 – American Black Box

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En guise de Complément :

Fichier PDFL'APPORT DE L'INDE AUX MATHÉMATIQUES ARABES

Lien en "Cache"TRADUCTION ET TRANSMISSION SCIENTIFIQUES AUX VIIIe-Xe SIÈCLES

...et puis voici un petit film qui ne dure que 7 minutes 16 secondes...

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16/08/2010

Ce peuple mystique

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=

En Serbie, le 7 Octobre 2006, à l'occasion des 800 ans du Monastère de Zica, une liturgie extraordinaire s'y tint et fut retransmise en direct à la télévision. La plupart des évêques et souverains serbes du Moyen-Âge furent consacrés et couronnés en ce lieu avant la chute du Royaume Serbe sous l'invasion Ottomane à la fin du XIVème siècle. En voici un extrait télévisé. J'ai traduit, du mieux que j'ai pu, les interventions des commentateurs... mais ce qui me touche le plus c'est le Chant des moines à la Gloire de Dieu. Jamais je n'ai pu entendre une telle ferveur humaine dans la liturgie Catholique et je n'attends qu'une seule chose c'est que mes amis catholiques viennent me contredire à ce sujet.

Commentaire à 1min29-2min41

Précisément, nous entendons la cantillation de l'Hymne des Chérubins, cantillation effectuée par les moines du Monastère de Kovilje et la "Chorale Antique" de Moïse Petrovitch. L'Hymne des Chérubins est un Chant primordial qui est adressée aux croyants, à tous ceux présents à ce rassemblement, les invitant à abandonner le moindre souci de la vie de tous les jours à l'instant Saint de la Liturgie afin de recevoir le Christ-Tsar qui vient par l'Eucharistie et non pas simplement du pain et du vin qui en eux-même ne sont pas saints. Les paroles de l'Hymne des Chérubins nous l'indiquent bien mieux puisqu'elles disent : "Nous qui, mystiquement, sommes l'icône des chérubins, et qui en l'honneur de la Trinité vivifiante chantons l'hymne trois fois sainte, déposons tout souci du monde afin d'accueillir le Tsar de toutes choses escorté par les ordres angéliques, Alléluïa, Alléluïa, Alléluïa."

Commentaire à 7min26 jusqu'à à la fin

--Il faudrait peut-être donner quelques explications supplémentaires.
--Bien-sûr. C'est ici quelque chose qui de la meilleure des façons exprime la grande Joie des Chrétiens dans le service même de Dieu, faisant ressortir des instants particulier de ce service dans le sens où ces instants sont une sorte de paroxysme et d'une autre façon, cela montre la joie qu'il peut y avoir dans chaque liturgie car la Foi Chrétienne est avant tout une Foi de Joie. Pour quelle raison ? Chaque Chrétien Orthodoxe appartient à l'Eglise car il croit, et le montre par sa vie, témoignant, que le Seigneur Jésus Christ, afin de nous sauver nous les hommes, est descendu des Cieux avec l'aide de l'Esprit-Saint en le sein de la Vierge Marie et s'est fait homme. Il a vécu avec les hommes sur terre, a été crucifié et est ressuscité, a ainsi vaincu la Mort et par là, à nous les chrétiens, il a montré le chemin. Descendant du Ciel sur terre puis par son Ascension remontant au Ciel, il nous a montré la voie sur laquelle nous devons marcher. Cette voie même si elle semble à beaucoup de gens difficile, épineuse, triste et pleine de souffrance, cette voie est toujours placée sous le signe de la Joie de la Résurrection. Et ceci, la Liturgie, en chacun de ses instants, en chacune de ses parties, le montre de la meilleure manière qui soit. Mais bien entendu, le summum de tout ceci sera la Communion par tous ceux qui seront aptes à la recevoir.

 

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14/08/2010

Ce peuple qui ne se donnera pas - II

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=


La Vierge Marie tissait une broderie
Elle tissait une broderie, une robe divine
Elle tissait une broderie, une robe divine
Dans le Château blanc sur la table d'or

Elle s'assoupit un peu, faisant un étrange rêve
La vigne s'est penché du Ciel clair
Du Ciel clair jusqu'à son sein blanc
Et le rêve lui fit savoir qu'elle mettrait au monde un fils

Mettrait au monde un fils, Emmanuel
Emmanuel, Dieu est avec les hommes
La Vierge Marie tissait une broderie
Elle tissait une broderie, une robe divine

La Vierge Marie tissait une broderie

 

A propos des images vues dans le clip...

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13/08/2010

Ce peuple qui ne se donnera pas...

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Une chanson comme celle-ci, en France, ne passerait jamais ni à la radio ni à la télévision. Interprétée par le groupe de musique traditionnelle Stupovi (Les Piliers), cette chanson chante et célèbre pas moins que la résurrection du Christ.

Le texte dit :

Peuple réjouis toi, et toutes les nations entendez :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !
Dansez étoiles et chantez montagnes :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !

Murmurez forêts et soufflez vents :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !
Mers proclamez et bêtes rugissez :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !

Frétillez abeilles et oiseaux chantez :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !
Anges debout ! Triplez cette chanson :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !

Le Ciel s'est rabaissé pour que la terre monte :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !
Sonnez cloches, annoncez à tout le monde :
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !

Gloire à toi Seigneur TOUT t'est possible !
Christ est ressuscité et il apporte la Joie !

 

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Entre deux femmes...

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"Notre situation entre deux femmes a quelque ressemblance avec un jugement de Salomon - où nous serions tout à la fois le juge et l'enfant. Il faut nous donner à celle qui ne veut pas nous partager."

Second Journal de Paris, Journaux de guerre 1939-1948 (1965), Ernst Jünger

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11/08/2010

Cuisine sale, cuisine propre

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Trouvez-moi un homme qui vit seul et dont la cuisine est propre en permanence, et neuf fois sur dix je vous montrerai un homme tout à fait détestable.

Trouvez-moi un homme qui vit seul et dont la cuisine est sale en permanence, et six fois sur dix je vous montrerai un homme exceptionnel.

Charles Bukowski

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Ta Gueule !

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