Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/06/2007

Ars Magna...

La Présence en moi de quelque chose de difficile à cerner. Bouillonnement qui relève à la fois du meilleur comme du pire. Comme si une transformation radicale allait m’entraîner dans sa spirale. Quelque chose de la sorte. Ce n’est pas la première fois que j’éprouve ce genre de sentiment complexe et il ne s’est pas toujours passé quelque chose. J’ai l’impression d’être un œuf en gestation.

07:45 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

28/06/2007

"Combat... avec le Démon..."

On ne se remet jamais de sa venue au monde. On cherche toute sa vie la respiration paisible qui effacera la violence et le mystère de ce jour. Mais dés nos premiers pleurs nous héritons de tout ça, sans le vouloir vraiment, malgré nous, et toute notre vie nous devons le porter. Tout ce bordel. Et toute notre vie nous apprenons à nous en débarrasser et à n’en conserver que la meilleure part. Du moins pour ceux qui se sentent concernés. De nos jours, pour y parvenir, nous devons nous créer de toutes pièces un « No man’s land », un « Underground ». Et c’est difficile. Avoir part à son intimité profonde est de plus en plus difficile – les endroits se fondent les uns dans les autres de manière chaotique. L’image n’est pas claire. Quand elle a l’air claire elle manque de précision. Tout semble devenir plus petit. Plus bas. Accessible à tous. Lieux communs. Temps. Espace. Mots. Maux. Tout se réduit. Adieu ô Nuance ! La Globalisation nous écrase. Adieu ô Singularité. Marcher tel Rimbaud, tel Jim Morrison ? Fini tout cela. Il s’agit à présent de se taire (pas même d’un noble silence), demeurer assis dans une attente dépourvue d’objet, cligner des yeux devant la vache bariolée. Mourir à petit feu en souriant.

« It’s better to burn out than to fade away. » Neil Young


L’Ordre reviendra. Affaire de temps. Tout ce qui arrive se devait d’arriver. Le yin et le yang travaillent en synergie qu'on le veuille ou non. Tout le reste n'est que de la parlote, je trouve, des œillères qu'on se met. En gros ça sécurise, mais ça éloigne de la Véritable Vie ! D'où des incompréhensions dans les meilleurs des cas...et des massacres et des génocides dans les pires !

10:15 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

27/06/2007

"Love me tender, love me true..."

D’une façon générale on forme un couple en espérant qu’il est et demeurera une construction fixe, inaltérable, immuable. Or, les premiers meubles installés et les premiers vêtements rangés dedans, les premiers draps inaugurés dans le nid douillet (home sweet home), les premiers petit-déjeuners pris ensemble entre quatre yeux pétillants, le couple change déjà, n’est plus le même. On peut se faire des déclarations d’amour quotidiennes, se promettre la Lune à défaut de Mars, dire « toujours » et « rien que toi », chercher la fusion, la routine telle une valse enivrante (mais d’un mauvais vin) nous fera effectuer les mêmes gestes, adopter la même attitude avec constance et sans discernement, distribuer les mêmes caresses, éprouver les mêmes désirs, et nous nous mentirons en très bons comédiens, parfois même en excellents acteurs, en nous persuadant mutuellement que nous sommes identiques au premier jour béni des dieux et égaux à nous-mêmes. Faux, bien-sûr. Le temps nous change. Le temps change l’autre. Nous nous réveillons un jour à côté d’un ou d’une inconnu(e). Il ou Elle nous a échappé. Il ou Elle nous échappe encore. Nous redoutons l’inconnu. Nous quémandons avec nostalgie le retour de la routine salvatrice. Mais la Vie balaye ça d’une simple pulsion. Une pulsion vitale, pour être plus précis.

La vérité c’est qu’un individu est en constante mutation. Qu’il le veuille ou non. S’il se refuse à cette évidence, le cancer le guette. S’il s’accroche à ce qu’il croit acquis, le retour de manivelle sera foudroyant. Il y a LUI, il y a Elle. Le couple est encore une troisième entité qui devrait trouver une dynamique et l’appliquer, y répondre, se construire ainsi dans le changement, le dialogue constant, la redéfinition commune de règles en perpétuelles avancées. Les envies, les désirs peuvent changer de cibles. Pour l’UN, pour l’AUTRE, pour le COUPLE. Ce sont là trois secteurs qui se doivent de trouver leurs Libertés particulières, leurs confrontations communes d’où doivent aussi émerger des obligations, des devoirs auxquels on ne peut échapper. Un couple qui dure dans la joie est un couple dont les protagonistes savent changer ensemble par le dialogue tel que l'a défini David Bohm.

________________________________________________________________

Bande son du moment : Le Groupe Black Stone Cherry, album du même nom.

Lecture du moment : "Le peintre Nolten" d'Eduard Mörike

Citation du jour : « Et surtout soyons-nous l'un à l'autre indulgents. » Paul Verlaine (Jadis et naguère)

Humeur du moment : Humeur musicale...

21:35 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Couple, Dialogue, L'Autre, Lui, Elle, Liberté | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/06/2007

Danser

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=



N'oubliez pas... il faut deux jambes pour danser... une droite et une gauche.

18:36 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : danser, laurel et hardy, droite, gauche | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Born to Lose... Born to Win...

Les faux dieux s’affrontent dans la joie. Que nous reste-t-il sinon nos yeux pour pleurer ? Les larmes souvent nous empêchent de voir la réalité avec clarté. Le monde est rentré dans une vibration particulière. Une accélération mortuaire est apparue dans le cours de la vie. L’espace des possibles est ouvert, large, comme une offrande qu’il ne tient qu’à nous de prendre.

Il s’agit bien de se mettre le couteau sous la gorge, de s’acculer au mur pour se confronter aux lumières du monde, au HAZAR du MEKTOUB, forcer les faits ou conjuguer avec eux. Exorciser le mal, la ténèbres et la défaite de l’Être.

07:15 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/06/2007

Palimpseste

Lorsque l’encre parle, par le souffle de ma main, c’est pour dire le palimpseste de la vie et de sa mémoire. Curieux parchemin toujours maladroitement effacé pour en écrire un autre, puis un nouveau, puis un autre, toujours recommencé. Et cependant, bien qu’avançant vers l’avenir, l’écriture à chaque étape nouvelle cherche à éclairer l’origine, à reconstituer le manuscrit initial.

07:10 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

24/06/2007

Music is the healer... Bootlegs à foison...

En fond musical, ce jour : divers enregistrements pirates sur de vieilles cassettes audio que je retrouve après tant d’années ! Mountain, live 1974, les morceaux « Tales from an imaginary Westen », « Nantucket Sleigh Ride », suivis d’un medley de reprises « Roll over Beethoven/Whole lotta shakin’ goin’ on ».

Ensuite : Ted Nugent, live 1984, les morceaux : «Cat scratch fever », « Wang dang sweet poontang », « Migration », « Journey to the center of the mind », « Wango Tango », « Motor city madhouse ».

Ted Nugent et Leslie West. Chacun dans son coin fait des merveilles. La guitare n’est pas jouée ! Elle brûle !

Aerosmith, live à New York en 1974, un son un peu pourri mais tellement plus Rock ‘n’ roll que tout ce qu’ils ont fait depuis ! Et les morceaux monstrueusement fiévreux, sales, sexuels, félins, camés, poussiéreux, joyeusement désespérés, interprétés sur le fil du rasoir : « Write me a letter », « S.O.S. », « Lord of the thighs », « Dream on », « Same old song and dance », « Woman of the world », « Train kept a rollin’ », « Walking the dog ».

Joe Perry magistral ! Classe de la Rue ! Aristocratie décadente. Et Steven Tyler, enragé. Les autres assurent Royalement ! Toujours aussi « classes » aujourd’hui, les gars d’Aerosmith ont perdu ce petit peps en plus qui faisait tellement leur charme dans les Seventies. Mais ils sont vivants, et sains semble-t-il, qu’ils soient bénis ! Leur concert du 19 Juin dernier, à Bercy, Paris, fut un grand moment.

Ensuite, Galactic Cowboys, l’album de 1993 «Space in your Face ». Un album tout ce qu’il y a de plus officiel. Les amis de King’s X font merveille avec leur Heavy Metal aux chœurs Beatlesques et à la production simple et efficace.

Enfin… John Coltrane Quartet en 1962 : l’album « Ballads ». Mc Tyner au Piano, Jimmy Garrison à la Contrebasse et Elvin Jones à la Batterie, accompagnent les poumons en Or de Monsieur Coltrane insufflant un souffle Divin dans son Sax pour en tirer ses Stances sonores, ses nappes de sons si particulières qui donnent envie de Croire en Dieu et même de sourire avec sincérité.

Mountain. Ted Nugent. Aerosmith. Galactic Cowboys. John Coltrane. J’essaye de me soigner.

Il ne manque plus que Nietzsche, se penchant par-dessus mon épaule et me chuchotant à l’oreille avec une voix de prophète de l’apocalypse : « Sans la musique la vie serait une erreur. »

07:00 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

23/06/2007

Le Salut par les Juifs - II

=--=Publié dans la Catégorie "Le Salut par les Juifs"=--=





Pour faire résonnance avec ma "brève" d'hier, voici un entretien avec le rabbin Reb Arieh Leib Weisfish qui a été effectué par Avi Katzman vers le début des années 1980 pour la revue israélienne en langue française Réalités. Prenez-en de la graine :

Vendredi après-midi, au coeur de Méa Shéarim, sous les combles. Un vieux juif à la barbe grisonnante, la tête couverte d'une large kippa noire, habillé simplement comme le sont les juifs pieux. Derrière ses lunettes épaisses brillent des yeux intelligents et tristes. Il fabrique des téfilines qu'il doit terminer avant l'entrée du shabbat. Reb Arieh Leib Weisfish parle avec fougue et ses paroles s'écoulent à un rythme rapide qui va en s'amplifiant. Il est né à Jérusalem il y a 65 ans, issu d'une famille qui fait partie de celles qui fondèrent Méa Shéarim, au début du siècle dernier.



Avi Katzman : Vous êtes membre de la secte des Nétourei Karta ?

Reb Arieh Leib Weisfish : La question est de savoir d'abord ce que sont les Nétourei Karta. Une personne, c'est quelqu'un, une personnalité. A l'origine, on trouve Rabbi Yohanan Ben Zachaï, après la destruction du Temple. Et il dit: "Ce ne sont pas les gardiens qui sont les gardiens mais ceux qui étudient". Depuis, le judaïsme du corps s'est séparé du judaïsme de l'âme. L'âme et le corps. Mais la réalité est différente. En réalité, l'âme et le corps sont indissociables. Divisez-les, il ne reste plus rien. Losque la philosophie, c'est-à-dire l'observation des individus de l'intérieur vers l'extérieur, a fait faillite, elle a été remplacée par la psychologie, c'est-à-dire par une observation de l'homme de l'extérieur vers l'intérieur. Mais l'homme ne peut être partagé, classifié, ni par Bergson, Freud ou Jung, ni par le marxisme. Toutes les conceptions univoques de l'homme ne tiennent pas compte de ce qui a précédé la logique et l'intuition.

Je me considère comme le spécialiste mondial de Nietzsche. Ce qui est intéressant, c'est que Nietzsche était contre tout: anti-socialiste, anti-européen, anti-christique, anti-tout-le-monde. La seule chose que Nietzsche adorait, c'était le judaïsme et les Juifs. Jusqu'à sa fin, il a révéré le judaïsme. Il l'a compris mieux que les plus grands rabbins du monde: "Sans les Juifs, point de Salut... Les Juifs sont éternels". C'est lui aussi qui écrivait à propos des Allemands : "Une race irresponsable qui porte sur sa conscience les grands désastres de la culture".



Avi Katzman : Comment voit-on dans la société dans laquelle vous vivez, cette vénération que vous avez pour Nietzsche ?

Reb Arieh Leib Weisfish : Le judaïsme, ce n'est pas quelque chose dans lequel on naît. C'est quelque chose que l'on crée en acceptant les critiques et sa propre autocritique. Si celles-ci ont pour but de vous aider à chercher la voie, la perfection, il ne s'agit plus alors de critique mais d'étude. Pour moi, Nietzsche et le Rabbi de Koutsk sont encore plus grands que Moïse. On m'a dit: "Weisfish des Nétourei Karta, comment oses-tu prononcer des mots pareils?" "C'est très simple", ai-je répondu: "Enlevez à Moshé Rabeinou les miracles et les dix plaies d'Egypte, il ne reste plus qu'un auteur de codes et de lois. Mais triompher de Spinoza, Kant, Hegel, Marx et de tous les réformistes des Etats-Unis ou de Wall-Street serait impossible sans Nietzsche. Et l'une des forces du Rabbi de Koutsk, c'est qu'il était contre les Hassidim et qu'il leur disait un peu comme Nietzsche: "Vous n'avez pas encore commencé à vous chercher vous-même et vous m'avez déjà trouvé?"

Il arrête son travail, se lève et ouvre une armoire. Il en tire un ouvrage vert, le feuillète et m'en fait lire un passage. Il retourne aux téfilines qui sont sur la table, reprend ses outils en mains et frappe de toutes ses forces. "Vous voyez, je n'arrive pas à discuter et à me concentrer sur mon travail". Il pose ses tenailles, ajuste le cuir, coupe et recolle.

Avi Katzman : On connaît surtout Nietzsche pour sa phrase...

Reb Arieh Leib Weisfish : On ne connaît pas Nietzsche. Il n'est pas existentialiste parce qu'il murît et grandit sans cesse. Ce qu'on se rappelle de lui, c'est "Dieu est mort". Dieu est mort parce que nous l'avons tué. Il dit plus que cela. Un jour, j'ai rencontré un jeune arabe qui lit un peu Nietzsche et qui me l'a cité: "Si Dieu existe, alors qui suis-je? C'est la preuve qu'Il n'existe pas". Vous rendez-vous compte de la profondeur de cette phrase? Dans la Kabbale, il existe une science qui est celle du réductionnisme. Dire "Mon Dieu, Béni sois-tu", ce sont des choses qu'il faut apprendre, qu'il faut vivre, sur lesquelles on peut réfléchir à l'infini. Nietzsche lui-même écrit quelque part: "La philosophie n'existe pas. Ce qui existe, c'est l'expérience de la vie. Mon désir constant de changement et ma critique d'aujourd'hui sur ma vie d'hier". Dans le judaïsme, on considère que les plus grands des Justes doivent faire un retour constant à la religion. Qu'ils sont toujours sur la Voie... Lorsque vous lisez aujourd'hui un quotidien, ou que vous sortez dans la rue, vous n'en revenez pas: on vole, on pille, on tue, on viole. Rien n'est interdit. La seule interdiction est d'interdire. En dehors de cela, tout est permis. Alors, que nous soyons dans la jungle, à Babylone ou dans le ghetto allemand, aussi grande que soit notre science, si le sionisme avait pour but de changer la situation inconfortable qui est celle des juifs dans le monde, il a prouvé au contraire que nous sommes un peuple tellement fort que le monde entier nous craint.


Avi Katzman : Comment vous sentez-vous en Israël ?

Reb Arieh Leib Weisfish : Menahem Begin était au mariage de ma fille. Elle s'est mariée avec un millionnaire, que Dieu nous préserve, et Begin était invité du côté du marié. "J'ai appris que tu lisais Nietzsche", m'a-t-il demandé. J'ai pensé: "Encore un avec ses questions." Et je lui ai répondu: "Si tu lisais Nietzsche, tu serais encore plus grand que Menahem Begin." J'espère que finalement les jeunes liront Nietzsche. Des kibboutznikim sont venus me voir et m'ont demandé: "Si nous lisons Nietzsche, cela fera-t-il de nous de meilleurs combattants sur le Golan?" Je leur ai répondu: "Si vous lisez Nietzsche vous trouverez un langage avec le monde qui n'a pas besoin de canons..." J'ai bien connu Ben-Gourion; j'ai beaucoup discuté avec lui. Le judaïsme, ce n'est pas de la politique. C'est bien plus que cela. Lorsque des gens viennent me voir et me demandent une définition du judaïsme, je leur réponds que jusqu'à l'avènement du sionisme, nous savions que, comme le christianisme et l'islam, il existe le judaïsme. C'est-à-dire qu'il peut y avoir un juif américain, un juif russe et que le judaïsme est une religion. Vient le sionisme et il dit: "Le judaïsme est une affiliation à une caisse de retraite, à des chansons patriotiques, à un drapeau, non plus une vie sainte mais une mort sainte. On me demande: "Que représentent les Nétourei Karta, combien êtes-vous?" Et je réponds: "La question n'est pas de savoir combien, elle est de savoir si nous avons raison ou tort. Si nous avons raison, ne serions-nous qu'un seul, et si nous avons tort, serions-nous cinq milliards". Vous savez quelle est la tragédie de Nietzsche? Bien qu'il soit à mes yeux un homme saint et juste, il est au-dessus de nos conceptions. Je n'ai pas encore rencontré une personne qui puisse dire qu'elle comprend vraiment Nietzsche. Autant Nietzsche m'émerveille, autant je suis encore loin d'être parvenu à saisir son immensité...


Avi Katzman : A qui appartient Jérusalem ?

Reb Arieh Leib Weisfish : Un jour, à la radio, on m'a posé cette question. Si la question est de savoir à qui elle appartient, alors elle n'appartient à personne. La véritable question à se poser est celle-ci: "Est-ce que moi, individu, j'appartiens à Jérusalem?". Autant il y aura d'individus, sans différence de religion, de race, de couleur, de nationalité qui répondront individuellement: "J'appartiens à Jérusalem", autant il y aura de place pour eux à Jérusalem. Quand les gens se tiennent debout, ils sont tous serrés et il n'y a pas assez de place pour chacun d'entre eux. Lorsqu'ils se prosternent, il y a de la place pour tous. Jacob, le premier qui ait pris le nom d'Israël, disait: "Je ne savais pas que cet endroit était saint". Arrive Teddy Kollek, le maire de la ville, et il dit: "Je balaie les rues de la ville, donc elle m'appartient". Jérusalem, ce n'est aucun des mots grandioses qu'on dit sur elle; c'est bon pour les journaux et les livres, pour le sensationnel. Moïse n'a pas pu entrer en Eretz-Israël et nous nous y promenons. Si les Russes et les Arabes venaient et qu'ils voulaient donner tout Israël aux juifs, nous, Nétourei Karta, nous nous y opposerions. Quel titre de propriété les autorise-t-il à donner ou à ne pas donner? Je peux vivre au Yémen ou en Allemagne, manger une olive ou du pain sec et je continuerai vingt fois par jour à prier Jérusalem. Et je peux vivre en plein Tel Aviv et ne pas faire partie d'Eretz-Israël. Israël, ce n'est pas une tranche de pain ou du riz.


Avi Katzman : De quel camp politique vous sentez-vous le plus proche ?

Reb Arieh Leib Weisfish : Pour vous dire la vérité, je suis loin de me sentir proche de moi-même. L'autocritique, avec ce qu'elle sous-entend de recherche de la perfection, est la perfection. Alors, lorsque tant d'idées et d'opinions se confondent et que vous cherchez la Voie, vous parvenez forcément à une situation sans issue, comme s'il n'existait pas de voie. Qu'est-ce que cela signifie? Que la recherche de cette voie est peut-être la meilleure des voies. La philologie de Jérusalem, c'est la crainte de la perfection qui est elle-même la voie de la perfection. Est-ce que vous comprenez ce que j'essaie de vous dire? Finalement, ce que nous disons, c'est que l'homme est un monde microcosmique. Le monde commence avec moi; pas demain ni là-bas, mais ici, maintenant et avec moi. Le judaïsme n'est pas une géographie sioniste. S'enfermer dans un ghetto avec un gouvernement polonais au Moyen-Orient ne résout aucun problème pour le peuple juif. Le judaïsme est bien plus important que ne le croient les fonctionnaires de l'appareil sioniste. Bien sûr, depuis que j'ai jeté un coup d'oeil dans le monde du savoir il m'est impossible d'être antisioniste comme il ne m'est pas possible d'être antichristique. Mais ces concepts n'évoluent pas dans ma sphère pour que je discute de leur "oui" ou de leur "non". Et si j'ai cru un jour que je savais et que les choses sont simples, je comprends mieux aujourd'hui, en vieillissant, que les choses deviennent encore plus complexes et compliquées, à tel point qu'il ne reste pas de temps à perdre pour les affaires publiques. L'éloignement permet une vision plus claire de ces questions. C'est ainsi que l'on parvient à un judaïsme plus réel, plus vivant. Je constate avec regret que la jeunesse israélienne, et plus particulièrement les étudiants, au lieu d'apprendre la connaissance, la nature, l'essence même du judaïsme et de l'homme, apprennent à connaître les boulons des tanks sur le Golan. C'est un dessèchement de l'esprit. C'est ne pas vouloir se connaître soi-même. Le judaïsme est un ensemble d'individus. Ce n'est ni un parti, ni une nationalité, ni rien d'autre. Nietzsche dit que c'est une race, la race supérieure. D'après Nietzsche, il n'existe aucun peuple qui soit destiné à vivre toujours en dehors du judaïsme. Si je possédais un amplificateur électronique universel, j'irais crier dans les universités aux étudiants qu'ils se lèvent, se saisissent de gourdins et cassent tout, tables, chaises et livres de cours. Ce qu'ont fait les Beatles, ce qu'a fait John Lennon, ce n'est encore rien à côté de ce que les jeunes doivent apprendre de l'insubordination, de ce qu'ils doivent se poser comme questions concernant leur vie.
________________________________________________________________

Source : http://www.lyber-eclat.net/lyber/weisfish.html

22/06/2007

Le Salut par les Juifs

=--=Publié dans la Catégorie "Le Salut par les Juifs"=--=

Curieux, tous ces Physiciens et Psychanalystes d’origine Juive (Einstein, Freud …) qui ont su percer les secrets de la matière et de l’âme !

Et toutes ces liaisons très secrètes entre la matière et l’âme, très secrètes et tellement concrètes !

Et même les athées parmi ces grands hommes… tellement spirituels.

« L'histoire des Juifs barre l'histoire du genre humain comme une digue barre un fleuve, pour en élever le niveau. Ils sont immobiles à jamais, et tout ce qu'on peut faire, c'est de les franchir en bondissant avec plus ou moins de fracas, sans aucun espoir de les démolir. » écrivait le réactionnaire Léon Bloy, qui avait tout compris, dans son livre "Le Salut par les Juifs".

J'écrivais : "Curieux, tous ses Physiciens et Psychanalystes d’origine Juive (Einstein, Freud …) qui ont su percer les secrets de la matière et de l’âme ! " Je rectifie : à la place de "curieux" je préfère mettre "guère surprenant".

Je suis un philosémite confirmé et, messieurs les revenchards antisémites haineux et imbus de vos propres névroses, je vous emmerde. Je vais relire David Bohm, tiens...

21/06/2007

L'Oeuvre au Noir...

je me suis battis pour survivre à ma détresse et à ma solitude d’enfant exilé puis d’adolescent perdu une carapace de chevalier bien épaisse qui m’a donné cet air intrépide et indestructible, alors que ma fragilité bien réelle n’a fait qu’augmenter de l’intérieur au cours des années !

L’histoire fameuse du chevalier à l’armure rouillée. Je passe sur les détails, mais la symbolique est forte : Il s'agit d'un chevalier qui par la force a réussi à tout combattre, tout affronter sans sourciller, mais s'est forgé une carapace résistant à toute émotion. Sa force est symbolisée par son armure qui le recouvre tout entier... mais dont finalement, à y voir de plus près, il se retrouve prisonnier. Sa force mentale ne suffit plus pour lui permettre d'avancer dans sa quête. Seuls les pleurs qu'il réussit à verser vont peu à peu rouiller son armure et l'en libérer... Car il s’agit bien de nous libérer de nos émotions, nous montrer tels que nous sommes et nous faire accepter la nudité de ce que nous sommes tels quels ! Autrement dit : je dois me reconstruire de fonds en combles en permanence, là est le challenge. Il ne suffit pas de quelques séances de "bien-être", d’acupuncture et de psychanalyse pour aller mieux ! Il est question d’ascèse !
Car il s’agit bien pour moi, à présent , de lire entre les lignes de mon être et d’y trouver le complément, qui jusqu’à présent m’a toujours échappé, de ce que je suis vraiment ! Sinon comment m’accomplir ?

Il me faut bien faire émerger un être nouveau de mes eaux sombres comme émergerait une nouvelle Tora selon les Kabbalistes anciens !

Des liens essentiels sont là, sous nos propres yeux, et nous ne savons pas les voir, des liens entre notre petit être tourné et retourné sur son propre tourment, sa dépravation ou son extase et l’Être Majeur vers lequel nous aspirons… appelons le : Dieu, ça nous aidera à nous comprendre… mais pour que ce lien, ce canal ou ces canaux soient vacants, disponibles, pour recevoir nos communications qui quémandent, espèrent, désirent, il nous faut bien regarder notre fibre, notre réalité propre en face, et surtout ne rien y changer, n’enlever ou n’y ajouter aucune lettre ! Mais lire entre les lignes ! Le dogme biblique affirme qu’il n’y a pas d’autre Tora que celle transmise par Moïse et accomplie par Jésus-Christ. Comment une nouvelle Tora pourrait donc surgir ?

Nous-mêmes, faits à l’image de Dieu, portons en nous l’Adam primordial et l’Adam-Kadmon, l’ « Homme Total », le « Sur-Homme » de Nietzsche ! Tout cela, pour moi, c’est la même chose ! Pour que cet Adam-Kadmon advienne il nous faut lire entre les lignes de la fibre palpable ET impalpable de notre être ! Lisons ceci : « Voilà ce qui en est : le blanc, les espaces dans le rôle de la Tora proviennent également des lettres. A l’époque messianique, Dieu révélera le blanc de la Tora dont les lettres sont actuellement invisibles pour nous, et c’est ce que le terme « nouvelle Tora » laisse penser. » Cité par Gershom Scholem dans « La Kabbale et sa symbolique ».

De nouveau rouleaux sont promis à l’ouverture !

Sans attendre l’époque Messianique Universelle, il me faut faire venir mon époque Messianique personnelle et intérieure et me reconstruire à partir de ce que je sais, vers ce qui se doit d’être. Simplement !

C’est une ascèse... une ascèse.

07:50 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/06/2007

Verbe

Lire la Vie, Écrire la Vie, requiert une attention toute particulière. On peut aussi la déchiffrer au sabre, à la hussarde, qu’importe ! Ce qui compte plus que tout c’est l’embrasement de lumière à atteindre : seule issue salvatrice. Au gré des pages vivantes tournées au quotidien (un peu comme on passerait les grains d’un chapelet dans le creux de sa main comme pour éprouver Dieu sait quoi) on trouve des formulations qui aident à vivre, des vers, des phrases qui participent à la texture même de la réalité. Pierres précieuses placées comme des indicateurs par les chemins ! Je dis « pierres précieuses », mais ces pierres précieuses peuvent être de simples petites pierres blanches sur le chemin d’une sombre forêt issue d’un conte du Pays d’enfance !
Il s’agit tout de même de ne pas perdre le fil d’Ariane, de faciliter le franchissement de la fougueuse rivière qui sépare la rive de ce que l’on sait de la berge inconnue et inexplorée. Nous assistons ainsi en de Royales occasions à l’émergence de l’Être se sachant à la fois créature et créateur de sens par le biais de la parole ! Car la parole n’est pas seulement cet éternuement binaire, ce code social utilitaire qu’elle tend de plus en plus à devenir ! « Yes ! I speak English ! Wall street English ! » dit la publicité ! La parole est ce creuset qui nous projette vers l’infini. Elle peut rendre fou ! Oui ! Elle peut rendre Saint ! C’est un itinéraire de la pensée par lequel la pensée se donne naissance à elle-même de façon renouvelée, constamment. Poésie, hurlement de l’Être, grâce, gloire de l’Être, pulsion vitale, prière, les quatre éléments, espace, temps, espace-temps, courbes, ellipses, stances, déchéance sombre, chant des cordes vocales qui de leurs vibrations magnétiques donnent naissance à un raisonnement supérieur.

07:00 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

19/06/2007

Athanor


De ce regard jeté en arrière, pour considérer un peu mon parcours, que puis-je conserver ? Où en suis-je ? Qui suis-je ? Qu’est-ce que j’ai créé ? Quelles sont mes convictions ? Suis-je prêt à mourir ? Qu’est-ce que je laisserai derrière moi si je partais ? Ai-je assez donné et reçu d’amour ?

Aurores lointaines je vous appelle.
Pointez vos ailes vers moi.
Baptisez-moi d’une Sainteté d’Or.
Je veux votre vertige. Je veux votre ferveur.
O souffrance d’être ou de n’être pas.
O souffrance d’égaré.

Je m’efforce de lutter à armes égales avec le temps, c’est-à-dire avec la mortalité inéluctable. Seul l’Art me donne cette capacité. Mille et une forces travaillent mon corps et semblent l’anéantir. La purge est de plus en plus difficile. Et je suis fatigué d’en être encore à la catharsis !

09:00 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (4) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/06/2007

Vivre... et se tenir prêt...

« Hâte toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie. »

Sénèque


Vivre chaque jour comme si c’etait le dernier. Vieille maxime Antique qui, des pré-Socratiques à l’Empire Romain, en passant par la bouche du Christ, nous invite à tenir nos affaires en ordre et à profiter du temps présent avant que la maladie, la guerre, la mort n’aient leurs mots à dire.

Je viens, justement, de visionner le film de Zack Snyder, "300" adapté de la bande dessinée de Frank Miller, lui-même inspiré par la Bataille des Thermopyles. Loin de jouer l'exactitude historique, le film met en avant le sens du sacrifice et la bravoure qui l'accompagne. Quelques sujets de réflexions auxquels devraient s'adonner les chiens qui nous font office d'hommes politiques... de "Drouâte" comme de "Gôche"... les extrêmes, de "Drouâte" comme de "Gôche", étant de pitoyables et vulgaires caricatures pseudo-traditionnalistes ou nationalistes bêlantes. Ce film, je vous conseille de le voir et puis votre intelligence en fera ce que bon lui semble. Quant à moi, je vais réouvrir "Paideia" de Werner Jaeger... et "Le Japon moderne et l'Éthique Samouraï" de Yukio Mishima.

Je m'en retourne à ma guitare.

 

23:55 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (16) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/06/2007

United States of the World

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

A l’origine, un fait, un acte, une information qu’on se donnait la volonté de diffuser faisait créer une communication propice à l’expansion de l’information en question. De nos jours, c’est le contraire qui s’est installé dans les habitudes de ce qu’on nomme à présent les médias : la communication tend à créer une information. Oui, faut tout de même pas déconner,y’a la boutique à faire tourner pour pouvoir casser la croûte, si possible chez Maxim et pas au bistrot du coin, encore moins dans une petite kitchenette aménagée. Le spectaculaire est bien intégré et il règne.

Il est cependant encore donné, à qui veut bien se creuser la cervelle, d’apercevoir la magouille, souvent grossière, la combine, le mensonge trafiqué, rendu acceptable, la ligne de front, la frontière du risque, l’injustice masquée, l’inégalité et la différence qui nécessitent un considérable effort de compréhension ; car, si les distances se sont amenuisées et que le Monde est disponible et vacant par un simple « click » de souris, il y a encore et toujours une réalité Historique (même si les abrutis pensent que nous accédons en ce moment même à la Fin de l’Histoire), Géographique, Géo-politique même, une réalité Sociologique, Religieuse, Culturelle, Militaire… Et dans chaque cas aux lectures et interprétations multiples . Jadis Réalité Ethnologique lointaine qui n’intéressait pas beaucoup les simples et braves gens mais faisait beaucoup rêver l’adolescent Rimbaldien, l’Archéologue, le Scientifique, l’Ecrivain, le Monde nous laissait le temps de le comprendre, de l’ignorer, de le savourer ou de le vomir. A présent la complexité est omniprésente, oppressante et semble toujours grandir, comme un monstre qui nous échappe.

La Mondialisation n'oeuvre qu’à une seule chose : simplifier cette réalité, la rendre plus uniforme en façade… mais créer toujours un peu plus de troubles en coulisses pour qu’une sorte de dictatoriale omniprésence de l’autre devienne un violent facteur d’éloignement, de repli sur soi, d’incompréhension et d’ignorance. Or, pour parvenir à aimer le monde il faut le complexifier.

07:25 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

15/06/2007

Point de dédain ou de condescendance...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Je lis vos commentaires avec intérêt... mais je n'ai pas du tout le temps de vous répondre car j'ai d'autres dragons à maîtriser en ce moment... et pour le peu de temps qu'il me reste je préfère encore venir sur vos blogs pour vous lire aussi... merci de votre compréhension... les choses rentreront dans l'ordre d'ici peu... ma guitare m'appelle.

Bien à Vous...

@)>-->--->---

22:40 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quelques réflexions spontanées sur L'Aristocratie

Les époques reculées qui ont donné naissance aux Aristocraties étaient des périodes de guerre constantes ! Les vieux mythes, tant que l’on ne cherche pas à les réinstaurer (car là on basculerait dans l’extrême-droite !) peuvent nous apprendre beaucoup de choses ! L’Aristocratie n’a pas été inventée par quelques brutes épaisses pour assoire leur domination sur le peuple ! C’est un mensonge que nous enseigne encore la République et qui fait sourire tout Historien un peu sérieux (même de gauche !) quand il sait par l’étude comment et pourquoi sont nées les Aristocraties ! Ainsi, sous la plume de Fabre d’Olivet, on peut trouver une explication de la naissance de l’Aristocratie chez les peuples Indo-Européens dont nous descendons tous ethniquement ou Culturellement sur notre Vieux Continent, qui me semble très juste ! Nietzsche aussi s’est penché sur ce problème dans sa « Généalogie de la morale ». Et je ne citerais pas Georges Dumézil.

Oui… que cela plaise ou non, nous descendons des Indo-Européens et de la Grèce, puis de Rome ! On peut même s’appeler Mohamed, Bakari ou N’Guyen… si notre culture a été Indo-Européenne nous ne sommes plus Arabe, Sénégalais ou Viet-Namien ! Ce n’est pas du Racisme puant, c’est une affaire de choix Culturel, de choix de Civilisation ! Mais c'est un autre débat...

D’après Fabre d’Olivet, les deux vieilles Races Mythiques qui s’affrontèrent pendant longtemps furent la Race Noire Sudéenne et la Race Blanche Boréenne ! Bien entendu, il ne s’agit pas là encore de « racisme » de bas étages, mais de deux peuples s’affrontant dans des temps primitifs avec en leurs seins certains individus sachant respecter l’adversaire et d’autres n’ayant pas ce niveau de conscience ! De tout temps il y a eu des Racistes et des non-Racistes !

A un moment, la menace des Sudéens sur les Boréens est très périlleuse ! Que se passe-t-il alors ?

Fabre d’Olivet : « Le péril commun éveilla la Volonté générale chez les Boréens. Cette volonté se manifesta et le décret qu'elle porta prit la forme d'un plébiciste ; mais son exécution ne fut plus aussi facile qu'elle l'avait été autrefois. Elle n'agissait plus sur elle-même. Le PEUPLE assemblé le sentit, et vit bien que l'intention de faire la guerre ne suffisait pas, et qu'il serait indubitalement vaincu s'il ne trouvait pas des moyens de la diriger. Là-dessus, un homme que la Nature avait doué d'une grande taille et d'une force extraordinaire, s'avança au milieu de l'assemblée, et déclara qu'il se chargeait d'indiquer ces moyens. Son aspect imposant, son assurance, électrisèrent l'assemblée. Un cri général s'éleva en sa faveur. Il fut proclamé le Herman ou Gherman, c'est-à-dire le chef des hommes. Tel fut le premier chef militaire. »

C'est de ce nom de Herman ou Gherman que dérivent les noms de Germains et de Germanie, que nous donnons encore aux Allemands et à l'Allemagne. La racine « her » signifie au propre une éminence, et au figuré un souverain, un maître.

Adolf Hitler et ses sbires ont récupéré ces aspects dans leur politique ignominieuse et depuis, dés qu’on parle d’ « Aristocratie », de « Mythe », etc… on passe pour un « Facho » ! Désolé ! Je ne marche pas et ne vais pas laisser ce territoire à l’extrême-droite ! Cela ne leur appartient pas ! Cela appartient à toute l’Humanité ! Et ce n’est pas parce que le « politiquement correcte » règne que je vais m’y plier et ne pas parler d’un aspect FONDAMENTAL de l’Histoire Humaine !

Fabre d’Olivet : « L'important décret qui établissait un homme au-dessus de tous n'avait nul besoin d'être écrit ni promulgué. Il était l'expression énergique de la Volonté générale. La force et la vérité du mouvement l'avaient gravé dans toutes les âmes. Lorsqu'il a été nécessaire d'écrire les lois, c'est que les lois n'étaient plus unanimes.»

Tiens ! CETTE ARISTOCRATIE PREMIÈRE AURAIT ÉTÉ … DÉMOCRATIQUE ????

Fabre d’Olivet : « Le Herman divisa d'abord les hommes en trois classes. Dans la première, il plaça tous les vieillards hors d'état par leur âge de supporter les fatigues de la guerre ; il appela dans la seconde tous les hommes jeunes et robustes, dont il composa son armée ; et plaça dans la troisième les hommes faibles et âgés, mais encore actifs, qu'il destina à pourvoir à ses besoins de toute espèce. Les femmes jeunes et les enfants furent renvoyés au loin, au-delà des fleuves ou dans la profondeur des forêts. Les femmes âgées et les jeunes garçons servirent à porter les vivres ou à garder les chariots. Comme les vieillards étaient chargés de distribuer à chacun des combattants sa ration journalière, et qu'ils veillaient sur les provisions, on leur donna le nom de Diète, c'est-à-dire la subsistance. »

Personnellement, vu les temps sombres et durs que vivaient les populations en ces temps reculés, l’Aristocratie et la hiérarchisation qui s’appliquèrent me semblent des exemples de JUSTICE !!! Vous ne trouvez pas ?

Fabre d’Olivet : « Et ce nom (le nom de « DIETE ») s'est conservé jusqu'à nos jours dans celui de la Diète germanique, non pas qu'elle s'occupe comme autrefois de la subsistance proprement dite, mais de l'existence du corps politique. Cette Diète fut le modèle de tous les sénats qui furent institués par la suite en Europe, pour représenter la volonté générale. Quant aux deux autres classes établies dans la masse de la population, on donna à l'une, à celle qui contenait les guerriers, le nom de Leyt, c'est-à-dire l'Elite ; et à l'autre, celui de Folk ou Volg, c'est-à-dire ce qui suit, ce qui sert, la foule, le vulgaire. Voilà l'origine tant cherchée de l'inégalité des conditions, établie de si bonne heure parmi les nations septentrionales. Cette inégalité ne fut ni le résultat du caprice, ni celui de l'oppression ; il fut la suite nécessaire de l'état de guerre dans lequel se trouvaient engagées ces nations. Le Destin qui provoquait cet état, en déterminait toutes les conséquences. Il partageait irrésistiblement le peuple en deux classes : celle des forts et celle des faibles : celle des forts, appelée à combattre, et celle des faibles, réservée pour nourrir et servir les combattants.

Cet état de guerre, qui, par sa longue durée, devait devenir l'état habituel de la Race boréenne, consolida ces deux classes, et en rendit, par la suite des temps, la démarcation fixe et les emplois héréditaires. De là naquirent au sein même de cette Race, la noblesse et la roture avec tous leurs privilèges et tous leurs attributs ; et lorsque après avoir été longtemps asservie ou comprimée, cette même Race prit enfin le dessus sur la Race sudéenne, et qu'elle en subjugua les diverses nations, elle y consigna encore l'existence de ces deux classes, dans les titres de Boréens et d'Hyperboréens, ou de Barons et de Hauts-Barons, que s'attribuèrent les vainqueurs, devenus maîtres souverains, ou féodaux. »


De même, les Sidéens attribuèrent un titre d'honneur en Asie et en Afrique, avec le mot Sidi, ou Syd, et qu'on retrouve dans « le Cid ». Seigneur Espagnol au sang Arabe probablement !

Je me souviens lorsque, commençant ce BLOG, je me demandais par quel moyen, de quelle façon je pouvais parvenir à me refaire une conscience Politique ! Je ne sais toujours pas. Cependant, seule une hiérarchie authentique avec un sens profond de la Justice, de la Paix comme de la Guerre, une connexion avec des valeurs spirituelles supérieures pourront nous faire accéder à plus de Souveraineté, donc à plus de Liberté.


On ne comprend un problème que si on y réfléchit bien ! OK ?

Définition de l'aristocratie au sens étymologique: « gouvernement des meilleurs » .

Pour Nietzsche, c'est le dépassement de l'homme par l'homme (DÉPASSEMENT de l’Homme par lui-même) qui se distingue de la hiérarchie de classe qui repose, elle, sur des rapports entre maîtres de la finance et esclaves prolétaires.

« Tout ce qui a son prix est de peu de valeur. » Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

Le maître est avant tout CELUI QUI SE MAÎTRISE LUI-MÊME !

Le Maître, selon Nietzsche, ne cherche pas à DOMINER AUTRUI… mais à l’ECLAIRER !

Le Maître, selon Nietzsche, se contente de peu de choses dans la vie : SON PAIN ET SON ART …


Ceux qui nous gouvernent ne sont pas l’Élite VERITABLE… Nietzsche les appelle « les hommes supérieurs »… il les critique avec beaucoup d’IRONIE dans « Ainsi parlait Zarathoustra ».

Le premier Roi Capétien de France fut ÉLU par les Seigneurs, parce qu’ils estimèrent qu’il était à ce moment donné : LE MEILLEUR ! L’Aristocratie « héréditaire » est une décadence qui s’est installée par la suite conduisant, à JUSTE TITRE, vers les Révolutions (dont la Révolution Française qui était NÉCESSAIRE même si elle a très mal tourné) !

LES REVOLUTIONS N’ONT PAS ABOUTIES ! Elles ont rapidement été récupérées par les Bourgeois qui nous ont imposé leurs valeurs mercantiles.

Qu’est ce qui règne dans l’idéologie Libérale ? LE MATERIEL !!

Qu’est ce qui règne dans les idéologies de gauche dites progressistes ? LE MATERIEL !

LE FRIC ET LE SOCIAL ! UNIQUEMENT !

En effet, les uns comme les autres ne conçoivent de SOLUTIONS (pour mener l’Homme vers le bonheur) que MATERIELLES !!!! Les uns comme les autres ne considèrent que les symptômes au lieu de chercher Le Lieu et La Formule.

LE SPIRITUEL, LE PHILOSOPHIQUE, LE CULTUREL, SONT ÉRADIQUÉS D’UN REVERS DE LA MAIN ! PFFFT !

« Le but de toute culture est de former une élite d'hommes indépendants de toute nature. » Nietzsche

Voilà, ami lecteur, amie lectrice, les choses qui me traversent l’Esprit ces temps derniers et que je vous communique dans une note spontanée un peu plus longue que d'habitude !

 

07:00 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (8) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/06/2007

La Paix ?

=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=

Dans Nietzsche encore. Ce superbe Texte qui exige qu’au bout de l’Horreur, la paix soit encore trouvée. Mais c’est toujours sous le couvert d’une Aristocratie que cette Paix pourra être trouvée...

Car la foule lâchée sans bride ne peut que semer confusion et massacres.

« Beaucoup trop d'hommes viennent au monde : l'Etat a été inventé pour ceux qui sont superflus. »
Friedrich Nietzsche

« L'homme a besoin de ce qu'il y a de pire en lui s'il veut parvenir à ce qu'il a de meilleur. »
Friedrich Nietzsche


L’Homme se doit d’être dépassé ! Il se doit de se dépasser.

« L'homme est une corde tendue entre l'animal et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme. »
Friedrich Nietzsche

Et bien-sûr cet abîme est plus qu’inquiétant.

Dans ce livret paru il y a à peine une petite poignée d’années et regroupant des bribes attribuées à Nietzsche dans sa période de Folie durant les 11 dernières années de sa vie, il y a cette phrase comique mais saisissante : « La foule est une somme d'erreurs qu'il faut corriger. » Friedrich Nietzsche, Mort parce que bête

Donc, ce texte dont je parlais à l'ouverture de ma note, le voici, à l’heure où l’Irak est ensanglanté par la force de frappe Américaine :

« Aucun gouvernement n'avoue aujourd'hui qu'il entretient son armée pour satisfaire à l'occasion ses envies de conquête. L'armée doit, au contraire, servir à la défense. Pour justifier cet état de choses, on invoque une morale qui approuve la légitime défense. On se réserve ainsi, pour sa part, la moralité, et on attribue au voisin l'immoralité, car il faut imaginer celui-ci prêt à l'attaque et à la conquête si l'État dont on fait partie doit être dans la nécessité de songer aux moyens de défense. De plus on accuse l'autre qui, de même que notre État, nie l'intention d'attaquer et n'entretient, lui aussi, son armée que pour des raisons de défense. pour les mêmes motifs que nous, on l'accuse, dis-je, d'être un hypocrite et un criminel rusé qui voudrait se jeter, sans aucune espèce de lutte, sur une victime inoffensive et maladroite. Dans ces conditions, tous les États se trouvent aujourd'hui les uns en face des autres ; ils admettent les mauvaises intentions chez le voisin et se targuent de bonnes intentions. Mais c'est une inhumanité aussi néfaste et pire encore que la guerre, c'est déjà une provocation et même un motif de guerre, car on prête l'immoralité au voisin et, de ce fait, on semble appeler les sentiments hostiles. II faut renier la doctrine de l'armée conçue comme moyen de défense tout aussi catégoriquement que les désirs de conquête. Et viendra peut-être le jour grandiose où un peuple, distingué dans la guerre et la victoire, par le plus haut développement de la discipline et de l'intelligence militaires, habitué à faire les plus lourds sacrifices à ces choses, s'écriera librement : " Nous brisons l'épée ! " - détruisant ainsi toute son organisation militaire jusqu'en ses fondements. Guidé par l'élévation du sentiment, se rendre inoffensif, tandis qu'on est le plus redoutable - c'est le moyen d'arriver à la paix véritable qui doit toujours reposer sur une disposition d'esprit paisible, tandis que ce que l'on appelle la paix armée, telle qu'elle est pratiquée maintenant dans tous les pays, répond à un sentiment de discorde, à un manque de confiance en soi et dans le voisin et empêche de déposer les armes, soit par haine, soit par crainte. Plutôt périr que de haïr et que de craindre, et plutôt périr deux fois que de se laisser haïr et craindre, - il faudra que cela devienne un jour la maxime supérieure de toute société établie ! - On sait que nos représentants du peuple libéraux manquent de temps pour réfléchir à la nature de l'homme : autrement, ils sauraient qu'ils travaillent en vain s'ils s'appliquent à une diminution graduelle des charges militaires. Au contraire, ce n'est que lorsque ce genre de misère sera le plus grand que le genre de dieu qui seul puisse aider sera le plus près. L'arbre de la gloire militaire ne pourra être détruit qu'en une seule fois, par un coup de foudre : mais la foudre, vous le savez, vient des hauteurs. »
Friedrich Nietzsche, « Le voyageur et son ombre », aphorisme 284

Et j'y rajoute ce qui suit...

« La perspective certaine de la mort pourrait mêler à la vie une goutte délicieuse et parfumée d'insouciance - mais, âmes bizarres d'apothicaires, vous avez fait de cette goutte un poison infect, qui rend répugnante la vie toute entière ! » Friedrich Nietzsche

Voici, ami lecteur, amie lectrice, le philosophe que l’on fait encore passer pour le précurseur du Nazisme !

07:15 Publié dans Friedrich Nietzsche | Lien permanent | Commentaires (4) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

12/06/2007

"You're a Devil in disguise..."

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

Ah! Le diable ! C’est une affaire de questions/réponses ! Ping-pong avec nos couilles dans les Sphères Méta-physiques ! Il fait de nous selon ce que nous faisons de lui ! Il n'est que notre projection « humaine trop humaine » et nous devenons bien vite la sienne. Il est vrai que lorsqu’ il nous échappe il prend ses aises qui s'avèrent souvent dévastatrices ! Mais c'est un Prince, disent les Saintes Écritures, et il faut lui rendre les honneurs d'un Prince, nous précisent-elles encore !

Je préfère de loin Dieu... même en tant qu'idée... pauvre agnostique que je suis. C'est le grand "Clandestin" de notre époque, comme dirait Sollers. Il se cache plus chez Rimbaud, Artaud et Picasso que dans les hosties et l'eau bénite !

20:45 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

11/06/2007

Antenne brisée...

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

Que ne donnerai-je pas pour être au meilleur de moi-même, afin d’avaler d’une bouchée, une seule, ce foutoir qui m’obsède, me torture et me fait me dresser dignement en de rares occasions où « quelque chose » de profond et de supérieur, s’empare de moi à son gré, malgré moi, sans me demander mon avis. Heureusement !

J’ai perdu le fil de ces instants particuliers que j’ai vécu maintes fois de par le passé, il n’y a pas si longtemps que ça d’ailleurs, mais qui me semblent aussi éloignées que le jour de ma naissance !

02:50 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (5) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/06/2007

Spleen

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

 

Le désespoir me tombe dessus sans aucune raison consciente. Il me faut l’accueillir tel quel. Que faire ?

« C’est peut-être cela que l’on cherche toute sa vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible, pour devenir soi-même avant de mourir. » Louis-Ferdinand CELINE

Toute la journée à demeurer sur le fil tranchant du rasoir. Il aurait suffi d’un léger vent pour que je bascule du mauvais côté. Un Spleen effroyable, toute la journée durant, m’a pilonné le cœur et la cervelle. Cette sensation désagréable m’a progressivement quitté en début de soirée sans aucune raison consciente. Ma séance d’enregistrement a dû jouer son rôle de catharsis. Cependant, comme toujours, une langueur morbide demeure. Me serre dans sa gangue. Me maintiens dans mes limites. Curieux comme je peux traverser divers cycles, très rapidement, au cours d’une simple journée. Soleil. Ténèbres. Crépuscule. Aurore lointaine et indistincte, à grande peine discernable.

19:55 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

08/06/2007

Angoisse Métaphysique...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=



Dog's life is Tough, brothers and sisters...

18:47 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : angoisse, métaphysique, fun | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Distance

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

Tant de cons et de connes tout autour de nous... et en plus dans une promiscuité outrageuse ! Personne ne sait aimer... ou alors ce qu'ils nomment « amour » s'avère être bien souvent du CANNIBALISME couronné de NÉVROSES et décoré d'HYSTÉRIE ! De la joie ? NENNI ! De la légèreté ? NENNI ! De la tendresse ? Mon cul !!!! Rien que du PHAGOCYTAGE SANS HUMOUR! Même les plus chouettes des filles, femmes, amantes que je croise se dévoilent vite comme des POSSÉSSIVES, DOMINATRICES auxquelles il faut RENDRE DES COMPTES comme à des MAMANS !

Reproduction constante et éternelle des vieux schémas familiaux !

Destructeur !

Viendront un jour les dépressions, les chutes dans les gouffres, les cancers !


C’est triste, je trouve…

Avec le temps une distance s’impose à moi comme de toute première nécessité et de plus en plus et de plus en plus loin…
Être tranquille et en paix loin du remue-ménage quotidien…

L’écriture m’y aide, m’y invite constamment.
La chair des mots qui fait frémir les lettres du corps ?
Sans doute !

04:25 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (8) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/06/2007

"Le Bonheur sur fond noir..."

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

Un équilibre, en somme, que l'on cherche toute sa vie durant...avec plus ou moins de chance! Paraître ou être? Certes, certes, ÊTRE ! Mais... paraître, parfois, un certain temps, par stratégie... peut révéler une part de l'Être enfoui en nous ! Que la joie demeure !

Que les particules élémentaires tourbillonnent et circulent !
Déployons notre Verve Vivante…nos bénédictions ultimes en ces instants où le monde perd la tête.


Si épanchements d’âmes il y a…et bien, dans ce cas, qu’ils soient charnels ! Si les corps chancèlent…et bien, alors, que l’esprit demeure ! Mais que le plaisir règne…sinon… à quoi bon notre pitoyable incarnation ???!!! Je me le demande ! Une ascèse n’a de valeur que si elle est jouissive comme une danse au sabre… une maîtrise en somme de ce qui est et doit être et… sera… quelque chose qui conduit à une expansion de l’Être ! Un courant continu depuis la nuit des temps ! Energie Eternelle !

De l’allégresse…de la légèreté… de la douceur au terme d’une guerre ! La douceur est impossible pendant la guerre, car il faut compter ses balles ! Surtout quand on est encerclés par les cow-boys !

Un verre de Sauternes glacé… J’ouvre un livre (« La vie des femmes mariées » de Pierre Arétin- XVI ème Siècle)… L’aimée est là, à proximité, pleine de voluptueuses langueurs océanes… Jean Sébastien Bach par Pablo Casals en fond musical…

Oui… il faut jouir et être heureux, envers et contre tout…

…et parfois il faut faire la guerre ! Si possible sans haine…mais la faire !

14:15 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (6) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/06/2007

Catacombes

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

Pascal Quignard, dans « Les ombres errantes » : « Les sociétés secrètes d’hommes libres sont portées à devenir de plus en plus minuscules. Elles sont presque individuelles. Mes amis me sont de plus en plus chers et de moins en moins nombreux. »

Oui, certains jours je suis apprenti, compagnon et maître de loge à moi tout seul ! Une confrérie entière se tient dans ma bouche, au bout de ma queue et dans mon coeur !

07:30 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (12) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/06/2007

Hurlement

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

C’est comme si la terre entière, autour de moi, laissait échapper un hurlement lugubre et final de sa plaie béante. Comme si le point de non-retour était atteint. Comme si absolument tout s’écroulait. La confusion est générale et telle qu’on se demande, en ce monde, s’il y a une sortie. Ca se masturbe le bulbe de tous côtés !

J’ai bien envie, le moment est propice, de retourner à Montaigne.

Montesquieu écrivait : « Dans la plupart des auteurs, je vois l’homme qui écrit. Dans Montaigne, je vois l’homme qui pense. »

05:25 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (9) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook