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21/03/2015

L’argent a toujours raison du Nombre

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« Il est fou de confier au Nombre la garde de la Liberté. Il est fou d’opposer le Nombre à l’argent, car l’argent a toujours raison du Nombre, puisqu’il est plus facile et moins coûteux d’acheter en gros qu’au détail. Or, l’électeur s’achète en gros, les politiciens n’ayant d’autre raison d’être que de toucher une commission sur l’affaire. »

Georges Bernanos, La France contre les Robots

 

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Le "mâle blanc hétérosexuel" à son crépuscule

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« "Vincent, François, Paul et les autres" marque l’échec de la génération d’après-guerre, qui avait voulu abolir l’humiliation de la défaite de juin 1940. La Libération de 1945 reposait sur la présomption de l’héroïsme retrouvé ("Paris libéré par son peuple !!!"), de la Résistance unanime qui effaçait les déchirements entre pétainistes, gaullistes et communistes, de la solidarité entre les classes (sécurité sociale) qui soldait les vieux comptes des journées de juin 1848, de la Commune, de Germinal, etc., et enfin, même si cela était moins assumé, sur la reprise en main des femmes (dont le symbole extrême et cruel fut les tondues) qui avaient abandonné sans vergogne le vaincu dévirilisé pour s’abandonner dans les bras du vainqueur, allemand puis américain.

La crise du pétrole de 1973, l’usure du modèle keynésien, la remise en cause de la mémoire gaullo-communiste et, last but not least, le combat féministe qui exaltait le "droit de disposer de son corps" même avec un soldat ennemi, le développement de l’individualisme et de l’hédonisme au détriment des valeurs patriotiques, familiales et collectives qui avaient soudé la France de la Reconstruction, tout marquait l’usure et l’échec final de la génération de "Vincent, François, Paul et les autres".

Montand, Piccoli, Reggiani étaient tous des fils d’immigrés italiens, si bien assimilés qu’ils étaient devenus des modèles accomplis du Français, et de son ancêtre, le Gaulois. Ils parlaient, ils chantaient, ils jouaient, ils bouffaient et baisaient dans la langue de Racine, dans la verve de Molière, dans l’esprit de Descartes.

Dans quelques années, leurs origines seront exhumées par l’antiracisme militant, non pour leur en faire honte mais gloire, alors que le génie français de l’assimilation avait été de les occulter. Ce sera leur seconde mort, mais ils l’ignorent encore.

Vincent, François, Paul et les autres incarnent le "mâle blanc hétérosexuel" à son crépuscule. Bientôt, des armées de Lilliputiens – féministes, militants gays, et combattants de la décolonisation – abattront sa statue pour danser au milieu des ruines, sans être capables d’en bâtir une autre, pour le plaisir nihiliste de contempler le reflet des flammes, auxquels Vincent, François, Paul et les autres allumeront leurs derniers cigares. »

Eric Zemmour, Le suicide français

 

 



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19/03/2015

Bourgeois de gauche

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« Quand on est bourgeois de gauche, on n’est pas un révolutionnaire, mais on a une sensibilité révolutionnaire. Cela signifie qu’on ira risquer ni sa peau, ni sa fortune, mais on est toujours prêt à toutes les faiblesses, à toutes les compromissions, les lâchetés, pour avancer l’heure de son triomphe. Une telle disposition procure au sujet la flatteuse sensation qu’il a conscience du péril personnel où il se trouve engagé, mais qu’il se laisse déborder par son tempérament poétique. On fait ordinairement à ce genre d’imbéciles une grande réputation d’intelligence. »

Marcel Aymé, Le confort intellectuel

 

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Une part de notre adolescence

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« Il y a toujours une part de notre adolescence à laquelle nous ne survivons pas. »

Alain de Benoist, Mémoire vive, entretiens avec François Bousquet

 

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Comme des fleuves qui rentrent dans leur lit naturel

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« Quand nous nous fâcherions, nous reviendrions toujours l’un vers l’autre, comme des fleuves qui rentrent dans leur lit naturel. On ne peut se soustraire à la fatalité de son cœur. Tu es à moi, je suis à toi. Qu’on en souffre ou qu’on en jouisse, il le faut ; cela est. »

Gustave Flaubert, Lettres à Louise Colet

 

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Ni xénophobie, ni ontologie révolutionnaire

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« Tous les sociologues savent que lorsque deux populations différant nettement du point de vue ethno-culturel vivent l'une avec l'autre, dès que l'on dépasse un certain seuil, il en résulte des difficultés de toutes sortes : discrimination, ségrégation, déculturation, délinquance, etc. C'est dans ce genre de difficultés que se débattent les Etats-Unis. Il va sans dire qu'elles nuisent profondément à toutes les communautés en présence, à commencer par les communautés minoritaires, qui sont, dès lors, fondées à exprimer leur indignation. Dans le problème de l'immigration, je distinguerai deux aspects. Tout d'abord, une question de principe. On dit que l'immigration est indispensable à l'économie. C'est possible, encore qu'il ne soit pas certain qu'on prenne toujours en compte les coûts marginaux. Quoi qu'il en soit, une telle affirmation revient à dire que les impératifs économiques doivent être considérés comme prioritaires par rapport à tous les autres. Ce n'est pas forcément évident. Nous sommes donc, à nouveau, devant une question de choix. D'autre part, à l'heure actuelle, la formule "indispensable à l'économie" signifie en clair "indispensable au maintien de la marge bénéficiaire des grandes entreprises".

On peut donc s'étonner de la voir employée par des organisations qui se déclarent "anticapitalistes". Le rapport Massenet met l'accent sur un point important. Le recours aux immigrés n'est-il pas un recours à une énergie de substitution à l'innovation économique ? A terme, c'est l'innovation qui conditionne la compétitivité. Il y a là un risque de protectionnisme. Sous l'Empire romain, l'esclavage a freiné l'innovation, parce que, sur le moment, il était toujours plus facile d'avoir recours aux esclaves. Le retour à une telle situation serait inacceptable. Ensuite, il y a une situation de fait. On compte en France environ quatre millions de travailleurs immigrés, soit 6% de la population totale. Ils contribuent pour 56% à notre croissance démographique. Trop souvent, ces travailleurs sont traités en parias. Méprisés, exploités, parfois redoutés, ils vivent dans des conditions qui nous paraissent choquantes. Cette situation est odieuse. La présence des immigrés irnplique des devoirs réciproques. Il y a ceux qui veulent mettre "les Arabes dehors" et ceux qui, comme les gauchistes, parlent dans l'abstrait d'"hommes comme les autres" et, dès lors, refusent tout contrôle. On ne doit tomber ni dans la xénophobie ni dans l'ontologie révolutionnaire. »

Alain de Benoist , Éléments n°8-9, 1974

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Les hommes ont mépris pour la Religion...

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Blaise Pascal

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18/03/2015

Ce qui a commencé peut se recommencer

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« Toutes les traditions ont eu un commencement et les sentiments de fidélité monarchique, s’ils remontent très haut, ne remontent point indéfiniment : ce qui a commencé peut se recommencer ; ce qui eut un point de départ peut en retrouver un second. »

« La nation est le plus vaste des cercles communautaires qui soient, au temporel, solides et complets. Brisez le, et vous dénudez l’individu. Il perdra toute sa défense, tous ses appuis, tous ses concours. »

« La monarchie héréditaire est en France la constitution naturelle, rationnelle, la seule constitution possible du pouvoir central. Sans roi, tout ce que veulent conserver les nationalistes s’affaiblira d’abord et périra ensuite nécessairement. Sans roi, tout ce qu’ils veulent réformer durera et s’aggravera ou, à peine détruit, reparaîtra sous des formes équivalentes. Condition de toute réforme, la monarchie en est aussi le complément normal et indispensable. »

Charles Maurras, Mes idées politiques

 

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L’antisémitisme est un mal, si l’on entend par là cet antisémitisme de peau qui aboutit au pogrom

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« L’antisémitisme est un mal, si l’on entend par là cet antisémitisme de peau qui aboutit au pogrom et qui refuse de considérer dans le Juif une créature humaine pétrie de bien et de mal, dans laquelle le bien peut dominer. On ne me fera pas démordre d’une amitié naturelle pour les Juifs bien nés. »

Charles Maurras, L’Action française, 18 février 1937

 

« Nous ne pouvions manquer, ici d’être particulièrement sensibles : le racisme est notre vieil ennemi intellectuel ; dès 1900, ses maîtres français et anglais, Gobineau, Vacher de Lapouge, Houston Chamberlain, avaient été fortement signalés par nous à la défiance des esprits sérieux et des nationalistes sincères. »

Charles Maurras, L’Action française, 4 août 1939

 

 

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16/03/2015

Clichés

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« La caractéristique essentielle de "notre époque" est de tout transformer en clichés, en schémas, en phrases. Les grands hommes ont dit leur mot. Il y a eu Schopenhauer et le "pessimisme" est devenu une phrase. Il y a eu Nietzsche et son "Antéchrist" s'est mis à hennir. Dieu merci, pendant ce temps on a cessé de lire l'Evangile, sinon la même chose serait arrivée.

Pas possible de sortir de là.

- Vous voulez le succès ?
- Oui.
- Un instant. Nous allons vous préparer un cliché.
- Mais je voulais du sentiment. C'est à l'âme que je pensais.
- Excusez, mais nous n'avons que des clichés.
- Alors inutile... Je préfère partir. En emmenant ma pauvreté. »

Vassily Vassilievitch Rozanov, Feuilles tombées

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Refus de la liberté

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« Refuser l’Etat de Bien-Etre en invoquant des idées abstraites de liberté est une attitude peu convaincante. La perte des libertés économiques et politiques qui constituaient l’aboutissement des deux siècles précédents peut sembler un dommage négligeable dans un Etat capable de rendre la vie administrée, sûre et confortable. Si les individus sont satisfaits, s’ils sont heureux grâce aux marchandises et aux services que l’administration met à leur disposition, pourquoi chercheraient-ils à obtenir des institutions différentes, une production différente de marchandises et de services ? Et si les individus qui sont au préalable conditionnés dans ce sens, s’attendent à trouver, parmi les marchandises satisfaisantes, des pensée, des sentiments et des aspirations, pourquoi désireraient-ils penser, sentir et imaginer par eux-mêmes ? »

Herbert Marcuse, L’homme unidimensionnel, (1964)

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Un goût répugnant pour tout ce qui est sordide et laid

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« Dans ses œuvres littéraires, Sartre manifeste un goût répugnant pour tout ce qui est sordide et laid. Un personnage des "Chemins de la liberté" accompagne une jeune fille malade et hume avec délices, sur ses lèvres, l'odeur ignoble de ses vomissements. Le pays de Sartre est celui des hôtels borgnes et des tentatives d'avortement. La beauté, la légèreté, la lumière, le bonheur, la fantaisie, la nature ont pour lui quelque chose d'intolérable. Son œuvre, dépourvue de tout charme, souvent naïve et scolaire, n'offre même pas les attraits d'une horreur profonde. Elle se traîne à la surface d'eaux boueuses. Son influence aura certainement contribué à enlaidir la littérature de son temps.
En 1964, Sartre se vit décerner le prix Nobel qu'il refusa. La parodie d'un mot d'Erik Satie s'impose : "Ce n'est pas tout de refuser le prix Nobel, encore faudrait-il ne pas l'avoir mérité. Sartre refuse le prix, mais son œuvre l'accepte." Il est assez mélancolique de voir que cet immense effort – il est vrai pseudo-révolutionnaire – ne semble fait que pour séduire un groupe d'académiciens suédois.
Dans le sillage de Sartre se dresse toujours vaillamment Simone de Beauvoir. De sa plume inlassable elle a construit un massif inégal et pâteux que sapent déjà les termites du temps qui passe. Son autobiographie, alourdie par d'épaisses tartines déjà cent fois mortes sur les idées et l'action politique de son clan, offre des pages pénétrantes sur sa propre jeunesse et sa vie avec Sartre. Simone de Beauvoir écrit n'importe comment. Cela fait partie de sa pauvre doctrine. Mais dans ses "Mémoires d'une jeune fille rangée", plus rarement dans la "Force des choses", certaines pages attaquées gaillardement et d'une allure presque martiale nous donnent l'idée d'un écrivain qui aurait pu être, et que Sartre a complètement égaré. »

Kléber Haedens, Une histoire de la littérature française

 

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Le produit d’un superbe brassage

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« C’est vrai que la France, c’est le produit d’un superbe brassage, sur fond de sauce gallo-romaine, de Francs, de Burgondes, de Vikings, de Wisigoths, de Germains, puis d’Alsaciens, de Basques, de Catalans, de Juifs d’Alsace et de Lorraine et du Comtat-Venaissin, de Corses, de Flamands, de Bretons, de Provençaux, d’Ecossais, de Savoyards, d’Occitans, enfin d’Italiens, d’Espagnols, de Polonais, de Portugais, mais c’était l’Europe qui s’était invitée chez elle. Rien que l’Europe. Les voilà, les Français de souche ! »

Jean Raspail, Le Camp des Saints

 

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15/03/2015

Pierre Drieu la Rochelle, 15 Mars 1945

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Pierre Drieu la Rochelle

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Si la patrie était une vérité mathématique, il serait absurde de combattre pour elle autrement que par des arguments intellectuels

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« Si la patrie était une vérité mathématique, il serait absurde de combattre pour elle autrement que par des arguments intellectuels. Si deux peuples contestaient entre eux à la façon de deux savants pour décider sur un point de science ou de philosophie, il serait risible de les voir en venir aux coups, puisque toute contestation aboutit à une possession et que les vérités scientifiques ne se saisissent pas avec les mains. Mais, certes, notre patrie n'est pas semblable à ces vérités qui peuvent appartenir en même temps à tous les hommes et dont Aristote disait déjà, il y a plus de 2 000 ans, qu'elles ne donnent aucune joie. Notre patrie est au contraire une chose bonne et qui donne de la joie ; notre patrie, c'est du blé, du fer, du charbon, le climat le plus doux, les meilleures vignes du monde, les moissons les plus régulières, les rivages les plus heureux ; ce sont des choses excellentes, qui donnent et entretiennent la vie, qui la fortifient, la réjouissent et l'élèvent, des choses que l'on convoite et que l'on retient avec les mains, que l'on défend non seulement avec des paroles, mais par des fatigues et des souffrances et, s'il le faut, au prix du sang.

Mais notre patrie, qui est tout cela, est encore plus que cela. Le drapeau qui la symbolise, et dont la signification impérieuse ne change pas avec les années, représente non seulement un groupe d'hommes parlant la même langue, des campagnes fertiles, des fleuves et des montagnes heureusement distribués ; il représente surtout la partie invisible et immuable de notre patrie. Les richesses françaises, comme le territoire, comme le langage français, sont sujettes au changement ; mais, dans sa symbolique unité, le drapeau représente au contraire un ordre de choses qui est soustrait aux changements. Il représente l'ordre français, c'est-à-dire la conscience, les luttes et les souffrances de nos aïeux français. Il représente cette volonté de bien de nos pères qui arrêta deux invasions barbares – qui fit les Croisades, qui nettoya la Méditerranée de ses pirates - qui fit l'unité italienne, qui produisit, saint Louis, Bayard, Jeanne d'Arc, Richelieu, donnant ainsi au monde le modèle des rois, des capitaines, des ministres, et cette sublime jeune fille dont la gloire a découragé les poètes les plus illustres.

Si le monde avait seulement besoin de blé ou de laine ou de charbon ou de bétail, l'existence de la France ne serait pas indispensable, mais, plus encore que de pain et de vêtements, l’homme a besoin d'admiration. Qui oserait dire que le monde est demeuré le même après saint Louis, après Bayard, après Descartes, après Pasteur et surtout après Jeanne d'Arc ? C'est à cause de ces âmes que la France est nécessaire au monde. »

Lieutenant de Vaisseau Pierre Dupouey, Lettres et Essais (1933)

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14/03/2015

La verticalité

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« La verticalité est intrinsèque à la masculinité et à l’ancien ordre européen. Elle se manifeste par une tension naturelle vers le risque, la différence, l’altitude en tout. Elle méprise la sécurité, la tranquillité, l’indolence, l’hédonisme, qui sont penchants horizontaux. Elle distingue, élève, attribue un rang. Elle hiérarchise les idées et les personnes. L’ordre d’Homère est vertical comme l’est aussi le langage, l’élégance, la grammaire, les donjons, ou la forme que l’on donne aux authentiques créations. »

Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens

 

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Je vais à la rencontre de mes origines et de mon éternité

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« Comme le chien loup de Jack London, je ne peux résister longtemps à l’appel de la forêt. Le besoin que j’ai d’elle s’enracine dans ma part animale autant que dans ma spiritualité. L’une n’allant pas sans l’autre. Je ne me "promène" pas en forêt. Marchant par les taillis et les futaies, je vais à la rencontre de mes origines et de mon éternité. Bien que domestiqué par l’homme, la forêt conserve son mystère. Il suffit pour cela d’attendre la chute du jour et les angoisses du cycle nocturne, domaine d’Artémis, la toujours jeune, dont les cheveux d’or s’ornent du croissant de lune. »

Dominique Venner, Dictionnaire amoureux de la chasse

 

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13/03/2015

Être sélectionnée pour commander

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« Au fil des siècles, chez les peuples européens et dans chacune de leurs cultures particulières, les formes du pouvoir nobiliaire n’ont pas cessé de changer, et souvent de façon rapide, mais la fonction politique et morale de la noblesse, en Grèce, à Rome, en Germanie, dans l’Europe médiévale ou moderne, est restée identique pour l’essentiel. La noblesse n’est pas l’aristocratie ; il y a des aristocraties de la fortune et de l’argent. Elle n’est que partiellement dépendante de l’hérédité. Elle repose sur le mérite, et celui-ci doit toujours être confirmé. La noblesse se gagne et se perd. Elle vit sur l’idée que le devoir et l’honneur sont plus importants que le bonheur individuel. Ce qu’elle a en propre c’est son caractère public. Elle est faite pour diriger la chose publique, la "res publica". Sa vocation n’est pas d’occuper le sommet de la société mais le sommet de l’Etat. Ce qui la distingue, ce ne sont pas les privilèges, mais le fait d’être sélectionnée pour commander. Elle gouverne, juge et mène au combat. La noblesse est associée à la vigueur des libertés publiques. Ses terres d’élection sont les libertés féodales et les monarchies aristocratiques ou constitutionnelles. Elle est impensable dans les grandes tyrannies orientales, Assur ou l’Egypte. En Europe même, elle s’étiole ou disparaît chaque fois que s’établit un pouvoir despotique, ce qu’est le centralisme étatique. Elle implique une personnalisation du pouvoir qui humanise celui-ci à l’inverse de la dictature anonyme des bureaux. »

Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens

 

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Il y a parfois de petites dorures

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« Le monde n’est pas si laid, il y a parfois de petites dorures, et au fond, la vie, ce n’est rien d’autre que la recherche de ces miettes d’or. »

Philippe Claudel, Les âmes grises

 

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Dans la seule sensualité

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« Toute passion, acceptée et conçue dans la seule sensualité, devient bientôt plus amère que la mort pour ceux qui s’y sont abandonnés. »

Villiers de l’Isle d’Adam, Contes cruels

 

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11/03/2015

L’homme de la technique

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« L’homme moderne, l’homme de la technique, obsédé par son efficience, les objectifs à atteindre, n’a pour univers mental que ce qui est subordonné à cette efficacité. Beauté, sagesse, poésie, sont subalternes, à moins d’être monnayables. La tyrannie de l’efficience débouche sur l’invivable, sur une nouvelle barbarie sans la santé des barbares : la ville qui n’est pas une ville, la domination de l’argent, le saccage de la nature et la manipulation du vivant. A force de calculer, l’homme rencontre l’incalculable. »

Dominique Venner, Histoire et Tradition des Européens

 

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Tout revient, tout renaît, tout revit

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« Sans doute, sans doute. Mais aussi tout revient, tout renaît, tout revit. Les enfants sont enfantés et succèdent aux pères. Et quand bien même des générations seraient oublieuses et infidèles, sans qu’elles le sachent, par elles la vie se transmet et avec elle une part de l’héritage que retrouveront plus tard d’autres générations avides de revenir aux sources du royaume, au-delà du temps. »

Dominique Venner, Histoire et Tradition des Européens

 

 

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Le respect des lois de l’hospitalité

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« Tant que ne se concrétise pas le péril d’une invasion ou d’une disparition par assimilation ou métissage, les peuples n’ont aucune raison de se méfier des étrangers. Bien au contraire, ils les reçoivent dans le respect des lois de l’hospitalité. Tout change évidemment du jour où ils découvrent que l’hôte en profite pour leur prendre leur femme ou leur fille, rafler leur bétail, les chasser de leur maison et s’emparer peut-être de l’âme de leur fils. »

Dominique Venner, Histoire et Tradition des Européens

 

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Ce qui reste immuable et qui toujours peut renaître

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« Chaque peuple porte une tradition, un royaume intérieur, un murmure des temps anciens et du futur. La tradition est ce qui persévère et traverse le temps, ce qui reste immuable et qui toujours peut renaître en dépit des contours mouvants, des signes de reflux et de déclin. »

Dominique Venner, Histoire et Tradition des Européens

 

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Son clan, son peuple, sa cité

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« Un homme n’existe et n’a de signification qu’à travers son clan, son peuple, sa cité. »

« C’est toujours dans l’histoire d’un grand malheur que se manifeste la beauté de la geste. »

Dominique Venner, Histoire et Tradition des Européens

 

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