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30/10/2014

Un signe d'aristocratie du savoir et une diplomatie raffinée dans les rapports sociaux

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« La conception libérale de l'histoire se révèle être l'horizon de la civilisation moderne. […]
Le fondement psychologique du libéralisme n'est pas seulement un mouvement de libération et une défense des initiatives individuelles, c'est également un indice de maturité historique, un signe d'aristocratie du savoir et une diplomatie raffinée dans les rapports sociaux. »

« Notre libéralisme, que nous appelons révolutionnaire [...], s'inspire d'une inexorable passion libertaire. Il voit dans la réalité un rapport de forces capable de produire continuellement de nouvelles aristocraties dirigeantes pour autant que de nouvelles classe populaires puissent raviver la lutte avec leur volonté désespérée d'élévation sociale ; i comprend l'équilibre des organisations politiques en termes d'autonomie économique et il accepte la Constitution en tant que garantie de renouvellement. »

« L'égalité sociale est l'idéal [...] de tous les rêves rebelles, elle est depuis toujours l'aspiration la plus tragiquement affective de l'homme, mais elle épuise sa force dans l'engendrement de l'élan révolutionnaire.
Dans la lutte messianique de deux principes idéaux, vécus l'un comme rêve [ le mythe marxiste ] et l'autre comme réalité économique et politique [le libéralisme], l'histoire ne présente pas de solution de continuité et se sert des mythes, des convictions et des illusions pour renouveler son éternité. »

Piero Gobetti, La Révolution libérale 

 

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C’est dans le village d’Ars que je serai enterré

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« J’ai pu vivre très longtemps sans grands moyens, en m’appuyant sur l’arrière-pays, débris d’héritages, et surtout l’Île de Ré, propriété maternelle ancienne ayant échappé au désastre. C’est dans le village d’Ars que je serai enterré, près du carré des aviateurs anglais, australiens et néo-zélandais, tombés ici pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont 22, 23 ans, ils sont pilotes ou mitrailleurs. Personne n’a réclamé leurs corps. Ce voisinage me plaît. »

Philippe Sollers, Un vrai roman

 

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Transmettre ou pas ? Et transmettre "quoi" ? Doit-on interrompre une mémoire ? De quel droit ?

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« Père et fils : question ouverte. Mon père, agnostique, m’a transmis un doute radical sur les activités humaines (violence, guerre, travail, affaires, procréation). Ma mère, plus avisée, a fait semblant, avec humour et de façon très anticléricale, d’avoir de la religion (catholique). Au moment de la naissance de mon fils, j’ai choisi son prénom, David, en pensant aux psaumes bibliques (j’ai entendu pas mal de conneries malveillantes à ce sujet), et la question s’est posée : transmettre ou pas ? Et transmettre "quoi" ? Doit-on interrompre une mémoire ? De quel droit ? Julia, avec de très bonne raisons psychanalytiques, se déclare volontiers athée. Pas moi. Croyant, alors ? Non, à l’écoute.

J’ai donc décidé de faire baptiser mon fils, et de lui faire visiter ensuite la plupart des églises de Paris, en lui expliquant les prières et les rites. Les lieux les plus parlants auront été Notre-Dame et sa forêt de cierges, la très étrange église de Saint-Germain-l’Auxerrois, le cloître secret de Port Royal, la perle du Val-de-Grâce. Tout enfant il chuchotait "Au nom du Père, du Fils, et du sain d’esprit". Souvent, le soir, nous avons récité raîdement ensemble, à voix basse, un Notre-Père. Comme tout le monde (ou plutôt comme moi), il a fait sa "première communion" et sa "communion solennelle". Un dieu clandestin et discret nous protège, du haut du ciel, de façon respirable et palpable. Pas de communauté : une voie. »

Philippe Sollers, Un vrai roman

 

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29/10/2014

Un individu ne devient une personne que lorsqu’il a acquis un nom

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« Ce n’est pas un sujet anodin. Avant l’apparition des noms de famille, qui ne commence en Europe qu’autour de l’an mil, le prénom est tout simplement le nom. Or, donner un nom est un acte extrêmement important. Un individu ne devient une personne que lorsqu’il a acquis un nom. Sans nom ou privé de son nom, il est rejeté dans le néant. C’est pourquoi, à l’origine, le choix d’un nom ou d’un prénom ne doit rien au hasard. En choisissant un prénom, les parents expriment un vœu, formulent un espoir (parfois celui de forcer le destin) mais délivrent aussi un message familial et social qui place l’enfant sous la tutelle de ses ancêtres. »

Alain de Benoist, Eléments 132. Juillet 2009

 

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28/10/2014

Mes choix profonds n'étaient pas d'ordre intellectuel mais esthétique

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« Mes choix profonds n'étaient pas d'ordre intellectuel mais esthétique. L'important pour moi n'était pas la forme de l'Etat -une apparence- mais le type d'homme dominant dans la société. Je préférais une république où l'on cultivait le souvenir de Sparte à une monarchie vautrée dans le culte de l'argent. Il y avait dans ces simplifications un grand fond de vérité. Je crois toujours aujourd'hui que ce n'est pas la loi qui est garante de l'homme, mais la qualité de l'homme qui garantit la loi. »

Dominique Venner, Le coeur rebelle

 

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Le bouc émissaire

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« Aujourd'hui, tout le monde ou presque salue la défense des droits des minorités comme un principe moral supérieur. Mais ce principe qui interdit la discrimination, est appliqué par la majorité des intellectuels "progressistes" d'une façon discriminatoire : il vaut pour les minorités raciales ou religieuses, mais pas pour cette petite minorité exploitée, accusée, sans défense, que sont les hommes d'affaires. Pourtant, toutes les formes hideuses, brutales d'injustice, perpétrées contre les minorités raciales ou religieuses, les hommes d'affaires les subissent.
Tout mouvement qui cherche à asservir un pays, toute dictature ou dictature potentielle a besoin d'un groupe minoritaire comme bouc émissaire, à qui faire endosser la responsabilité des problèmes du pays, et pour justifier qu'on lui octroie des pouvoirs dictatoriaux. En Russie soviétique, le bouc émissaire a été la bourgeoisie ; en Allemagne nazie, le peuple juif ; en Amérique, ce sont les hommes d'affaires. »

Ayn Rand, Conférences du 17 décembre 1961 et du 15 février 1962

 

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27/10/2014

Un jeu d'enfant...

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« Dites à une femme deux ou trois mots qu'elle ne comprenne pas, d'aspect profond. Ils la déroutent, l'inquiètent, la rendent anxieuse, la forcent à réfléchir et vous la ramènent consciente de son infériorité, sans défense. Car le reste est un jeu d'enfant.
Il n’est, bien entendu, pas nécessaire que vous les compreniez vous-même. »

Jules Renard, Journal, à la date du 18 juillet 1887

 

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Pensifs, sur de ténébreux trônes

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« Au loin sous une brume aux épaisseurs profondes,
L’œil, dans l’obscurité, plus bas que tous les mondes,
Voit vaguement des fronts énormes s’agiter.
Tâchant encore d’aider l’homme et de l’assister,
Ils sont tous là, pensifs, sur de ténébreux trônes. »

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« Un vivant n’est plus là qu’un rêve dans un gouffre.
Entrer là, c’est entrer dans de l’oubli. L’on souffre,
On rampe, on saigne, on râle, on crie ; on ne sait pas.
Le captif va, vient, tremble ; il fait de vagues pas,
Sent à son pied sa chaîne et s’arrête farouche,
Boit à sa cruche, mord à son pain noir, se couche,
Se lève, se rendort, tressaille, et, réveillé,
Dit: Où suis-je? que suis-je? et tâte un mur mouillé. »

Victor Hugo, La fin de Satan

 

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26/10/2014

Un dieu qui commande la haine...

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Une monstruosité...

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24/10/2014

Bon service armé, apte à l'infanterie

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« Les majors à barbiches blanches et les édiles sourient. 1 m. 75, 63 kilos. Coeur et poumons excellents. Un peu mince, mais l'exercice l'étoffera vite. Bon service armé, apte à l'infanterie. Comme prévu. Cocasse que ce soient ces braves vieux toubibs débonnaires, costumés en officiers, qui choisissent la viande à mitraille, décident : "Celui-là se porte assez bien pour faire un mort." »

Lucien Rebatet, Les épis mûrs

 

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23/10/2014

Les habitants des côtes...

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« Les habitants des côtes doivent avoir l’esprit moins étroit que les habitants de l’intérieur. La mer, qui renferme l’idée de l’infini est sous leurs yeux. Ils parlent sans cesse des dangers qu’elle fait naître, du courage avec lequel on les surmonte et des fortunes rapides qu’on fait par le commerce maritime. La conversation du matelot fatigué et rentré au port est moins bête que celle du notaire de Bourges. »

Stendhal, Mémoires d’un touriste

 

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Je n'aurais jamais attendu qu'un normalien fût à ce point dépourvu de tout pédantisme et qu'un "intellectuel" s'amusât...

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« J'étais émerveillé. Je n'aurais jamais attendu qu'un normalien fût à ce point dépourvu de tout pédantisme et qu'un "intellectuel" s'amusât, avec tant de goût et d'expérience du "monde", à tracer le portrait des Parisiennes frivoles que nous nous trouvâmes connaître tous deux. Brasillach riait beaucoup, et comme j'aime, de tout coeur. Son rire l'ouvrait jusqu'à l'âme et cette âme, entrevue, rassurait, réconfortait, éblouissait. Mais, à mesure que mon nouvel ami parlait, m'enrichissant de dons insoupçonnables, je sentais que je ne pouvais rien lui offrir en retour. Brasillach ne pouvait que donner. Il était cet ami frotté d'huile "qui vous possède et que l'on ne possède pas" dont parle Sénèque à Lazare le ressuscité, en désignant Jésus (dans Le Jardin de Bérénice). Dès notre première rencontre, si frivole, je compris que les sources auxquelles celui qui devait devenir un martyr et un saint puisait sa force étaient d'origine extra-humaine. Un mystérieux noli me tangere flottait autour de ce garçon chaleureux qui ne s'occupait que de moi, le protégeant de toute indiscrétion même amicale, comme les hublots de ses lunettes protégeaient la raison sombre et velouté de ses prunelles. Nous nous levâmes ensemble ; nous entreprîmes une promenade côte à côte, sous le soleil de mai 1937. »

André Fraigneau, En bonne compagnie - Chroniques

 

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Sain d'esprit

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« "Imaginez, une vie consacrée à démasquer des criminels, et insensiblement vous découvrez que les vrais assassins sont ceux pour qui vous travaillez. Vous faites quoi ? Surtout quand tout le monde vous répète de ne pas vous tracasser, que vous ne pouvez rien y changer, que c'était il y a bien longtemps ?"
Elle le regarda différemment.
"Je suppose qu'on devient fou.
— Ou pire. Sain d'esprit." »

Robert Harris, Fatherland

 

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22/10/2014

Je n’ai même jamais vu de foi de cette qualité !

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Isabelle, la soeur d'Arthur

 

« Ma chère maman,

Dieu soit mille fois béni ! J’ai éprouvé dimanche le plus grand bonheur que je puisse avoir en ce monde. Ce n’est plus un pauvre malheureux réprouvé qui va mourir près de moi : c’est un juste, un saint, un martyr, un élu !

Pendant le courant de la semaine passée, les aumôniers étaient venus le voir deux fois : il les avaient reçus, mais avec tant de lassitude et de découragement qu’ils n’avaient pas osé lui parler de la mort. Samedi soir, toutes les religieuses firent ensemble des prières pour qu’il fasse une bonne mort. Dimanche matin, après la grand-messe, il semblait plus calme et en pleine connaissance : l’un des aumôniers est revenu et lui a proposé de se confesser ; et il a bien voulu !

Quand le prêtre est sorti, il m’a dit, en me regardant d’un air troublé, d’un air étrange : "Votre frère a la foi, mon enfant. Que nous disiez-vous donc ? Il a la foi, et je n’ai même jamais vu de foi de cette qualité !" Moi, je baisais la terre en pleurant et en riant. O Dieu ! quelle allégresse ! quelle allégresse, même dans la mort, même par la mort ! Que peuvent me faire la mort, la vie, et tout l’univers et tout le bonheur du monde, maintenant que son âme est sauvée ! Seigneur, adoucissez son agonie, aidez-le à porter sa croix, ayez encore pitié de lui, ayez encore pitié, vous qui êtes si bon ! oh oui, si bon. - Merci mon Dieu, merci ! »

Isabelle Rimbaud, Rimbaud Mourant - Lettre du Mercredi 28 Octobre 1891, à Marseille, d'Isabelle Rimbaud à sa mère à propos des derniers instants de son frère

 

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Votre concubine et de votre fille de joie

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« Bien que le nom d’épouse paraisse et plus sacré et plus fort, un autre a toujours été plus doux à mon cœur, celui de votre maîtresse, ou même, laissez-moi le dire, celui de votre concubine et de votre fille de joie ; il me semblait que, plus je me ferais humble pour vous, plus je m’acquerrais de titres à votre amour, moins j’entraverais votre glorieuse destinée.

Vous-même, en parlant de vous, vous n’avez pas tout à fait oublié ces sentiments dans votre lettre de consolation à un ami. Vous n’avez pas dédaigné de rappeler quelques-unes des raisons par lesquelles je m’efforçais de vous détourner d’un fatal hymen, mais vous avez passé sous silence presque toutes celles qui me faisaient préférer l’amour au mariage, la liberté à une chaîne. J’en prends Dieu à témoin, Auguste, le maître du monde, m’eût-il jugée digne de l’honneur de son alliance et à jamais assuré l’empire de l’univers, le nom de courtisane avec vous m’aurait paru plus doux et plus noble que le nom d’impératrice avec lui ; car ce n’est ni la richesse ni la puissance qui fait la grandeur : la richesse et la puissance sont l’effet de la fortune ; la grandeur dépend du mérite. » (Héloïse à Abélard)

Héloïse et Abélard, Lettres d'Abélard et Héloïse

 

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Aucune idée n'est mortelle

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« Vous pouvez éliminer un livre, vous pouvez éliminer une œuvre, vous pouvez éliminer TOUS les livres, rien n'y fera : aucune idée n'est mortelle, la mort elle-même n'est qu'une idée. »

« L'Islam est paradoxalement l'ennemi à la fois du vieil Occident Chrétien, et celui de la société multicuturelle post-moderne, il nous déteste à la fois comme croisés et comme pédés. »

« L'islam, ce communisme du désert ; le communisme, cet islam sans Dieu. »

« Je parle pour toi, homme de 2099, pas pour les journalistes de Libération. »

Maurice G. Dantec, American Black Box. Le Théâtre des opérations 3 : journal métaphysique et polémique, 2002-2006

 

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21/10/2014

On nous a perfidement dressés à confondre la justice et l'égalité

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« Loin de penser comme nous, à faire de l'État son nourricier, son tuteur, son assureur, l'homme d'autrefois n'était pas loin de le considérer comme un adversaire contre lequel n'importe quel moyen de défense est bon, parce qu'il triche toujours. C'est pourquoi les privilèges ne froissaient nullement son sens de la justice ; il les considérait comme autant d'obstacles à la tyrannie, et, si humble que fût le sien, il le tenait - non sans raison d'ailleurs - pour solidaire des plus grands, des plus illustres. Je sais parfaitement que ce point de vue nous est devenu étranger, parce qu'on nous a perfidement dressés à confondre la justice et l'égalité. Ce préjugé est même poussé si loin que nous supporterions volontiers d'être esclaves, pourvu que personne ne puisse se vanter de l'être moins que nous. Les privilèges nous font peur, parce qu'il en est de plus ou moins précieux. Mais l'homme d'autrefois les eût volontiers comparés aux vêtements qui nous préservent du froid. Chaque privilège était une protection contre l'État. Un vêtement peut être plus ou moins élégant, plus ou moins chaud, mais il est encore préférable d'être vêtu de haillons que d'aller tout nu. Le citoyen moderne, lorsque ses privilèges auront été confisqués jusqu'au dernier, y compris le plus bas, le plus vulgaire, le moins utile de tous, celui de l'argent, ira tout nu devant ses maîtres. »

Georges Bernanos, La France contre les robots

 

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18/10/2014

Léon Bloy : Le Pèlerin de l'Absolu (émission de Télévision de 1970, "En toutes Lettres")

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et

 

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15/10/2014

L'esprit du mahométisme est la persécution et la conquête...

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 Cliquez sur la photo

 

François-René de Chateaubriand

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03/10/2014

La Chine vue par Gustave Le Bon en 1898

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« La Chine n'est pas encore entrée dans le mouvement industriel, mais nous entrevoyons le moment où elle va s'y lancer. On peut alors prévoir qu'avec son immense population elle deviendra en peu d'années le premier centre commercial du monde, le régulateur des marchés et que ce sera la Bourse de Pékin qui déterminera le prix des marchandises dans le reste de l'univers. »

Gustave Le Bon, Psychologie du socialisme

 

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02/10/2014

Collectivisme...

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« Tout individu travaillant à une oeuvre collective au succès de laquelle il n'est pas intéressé fournit un faible rendement. De ce principe psychologique, si méconnu des socialistes, résulte que les entreprises gérées par l'État coûtent cher et rapportent peu. »

Gustave Le Bon, Hier et demain

 

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Rester solitaire

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« Rares sont les hommes osant agir et même penser autrement que leur entourage. Le nombre d'individus ayant des idées originales se trouve toujours pour cette raison infiniment restreint. On ne peut même en posséder qu'à la condition de rester solitaire. »

Gustave Le Bon, La vie des vérités

 

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La Tyrannie...

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« La tyrannie ne surgit et ne s'instaure dans aucun autre régime politique que la démocratie : c'est de l'extrême liberté que sort la servitude la plus totale et la plus rude. »

Platon, La République

 

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Le communisme

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« Le communisme, forme ultime de la puissance du nombre, semble représenter une évolution dernière des démocraties, en attendant leur terminaison par des dictatures personnelles suivant une loi que déjà formulait Platon et plusieurs fois vérifiée au cours de l'histoire. »

Gustave Le Bon, Bases scientifiques d'une philosophie de l'Histoire

 

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