21/10/2013
Un crâne vieux d'1,8 million d'années bouleverse l'histoire de l'espèce humaine
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
En Géorgie, des chercheurs ont retrouvé un crâne vieux de 1,8 million d'années. Une découverte qui remet en question toute l'histoire de l'évolution humaine car il laisse entendre que les hominidés de l’époque, qu’ils soient en Europe ou en Afrique, appartenaient à une seule et même espèce.
Et si les chercheurs s'étaient trompés au sujet de l'évolution de l'espèce humaine ? Aussi étonnant que cela puisse paraitre, c'est bel et bien ce que suggère une nouvelle étude publiée par des chercheurs suisses et géorgiens dans la revue Science. A l'origine de ces travaux : un crâne vieux de 1,8 millions d'années découvert en Géorgie, dans un village appelé Dmanisi. Celui-ci est l'un des plus anciens sites connus pour avoir été peuplés par les ancêtres de l'Homme une fois ceux-ci sortis d'Afrique.
Les archéologues ont d'ailleurs déniché à Dmanisi la collection la plus complète d'ossements, crânes et mâchoires, d'Homo erectus. Le nouveau crâne découvert il y a 5 ans maintenant, est le fossile le mieux préservé d'un ancêtre de l'homme connu à ce jour. Baptisé "crâne 5", il a été trouvé à côté des restes de quatre autres crânes, tous associés au même lieu et à la même époque. Toutefois, le fossile a présenté des caractéristiques tout à fait étonnantes, des caractéristiques similaires à ceux de la même époque retrouvés en Afrique.
Or, les scientifiques ne s'attendaient pas à cette ressemblance. En effet, les hommes modernes, ou Homo sapiens, sont actuellement le seul membre en vie de la lignée Homo apparue sur Terre en Afrique il y a quelque 2 millions d'années. Toutefois, avant qu'Homo sapiens ne fasse son apparition, plusieurs autres espèces d'Homo auraient existé tels qu'Homo habilis, Homo rudolfensis, Homo ergaster ou encore Homo erectus.
Plusieurs espèces qui n'en font qu'une ?
C'est du moins ce qu'estime actuellement la majorité des scientifiques au vu des nombreuses découvertes réalisées jusqu'ici. Mais le "crâne 5" bouleverse complètement cette théorie et suggère qu'il n'y aurait pas eu plusieurs hominidés présents à cette époque en Afrique et en Europe, mais une seule et même espèce globale. En effet, les chercheurs ont constaté que le crâne possédait une face longue, une mâchoire massive et de grosses dents, le tout associé à une petite boite crânienne.
D'après l'étude, cette dernière mesurerait environ le tiers de celle retrouvée chez les hommes modernes et ne serait pas plus grosse que celle de la plupart des fossiles primitifs africains. C'est la première fois qu'une telle combinaison de caractéristiques est observée sur un fossile d'Homo. Le niveau de variation d'un fossile à l'autre est normalement utilisé pour définir des espèces séparées. Mais les scientifiques estiment que les différences observées entre le crâne 5 et les quatre autres ne sont pas si importantes.
"Les individus de Dmanisi appartiennent tous à une population d'une espèce unique d'Homo. Les cinq individus de Dmanisi sont sensiblement différents, mais pas plus différents que cinq individus modernes ou cinq chimpanzés d'une population donnée", a expliqué Christoph Zollikofer, de l'institut d'anthropologie de l'université de Zurich.
Homo erectus en Europe et en Afrique
Au cours de leur étude, les scientifiques ont également enquêté sur le niveau de variation existant chez des fossiles d'Homo trouvés en Afrique. Ils ont constaté un niveau de diversité comparable à celui observé chez les fossiles de Dmanisi. D'après les chercheurs, les fossiles ne traduiraient donc pas l'existence de plusieurs espèces différentes vivant dans des habitats propres mais des variants d'une seule lignée qui aurait émergé en Afrique et qui aurait été capable de se spécialiser dans une variété d'habitats.
"Ce que nous pouvons déduire de notre étude à Dmanisi, c'est qu'il y a 1,8 millions d'années, il y avait une autre espèce humaine unique et globale", à l'instar d'Homo sapiens aujourd'hui, a précisé Zollikofer à LiveScience. Mais alors de quelle espèce s'agissait-il ? "Nous pensons qu'il est sensé d'attribuer tous les spécimens à Homo erectus", a encore ajouté le chercheur car les fossiles géorgiens présentent de longues jambes et des hanches étroites qui signent un bipédisme.
Mais les chercheurs restent modérés : ils ne proposent pas d'attribuer tous les fossiles trouvés à Homo erectus. "Nous parlons seulement de la période datant d'il y a 1,8 à 2 millions d'années", a souligné Zollikofer. Homo erectus serait donc apparu il y a deux millions d'années en Afrique. Il se serait ensuite propagé en Eurasie, en passant par la Géorgie, la Chine et Java, où les traces les plus anciennes qui ont été retrouvées remontent à 1,2 million d'années.
Une découverte qui suscite le débat
Sans surprise, cette nouvelle découverte divise les chercheurs. Ian Tattersall, paléoanthropologue interrogé par LiveScience trouve la découverte fantastique mais n'est pas vraiment convaincu. "C'est le spécimen le plus extraordinaire et important" jamais trouvé. Mais "je crois que c'est une erreur d'imposer Homo erectus dans l'intérêt de maintenir une image linéaire de l'évolution humaine. Le spécimen est en réalité très distinct d'un point de vue morphologique, et souligne que l'évolution humaine a impliqué une diversification vigoureuse et une expérimentation du potentiel des hominidés".
Questionné par BBC News, Fred Spoor de l'University College London estime lui que les méthodes d'analyse utilisées pour étudier les crânes n'étaient pas assez efficaces pour assurer qu'ils appartiennent à la même espèce. "Ils ont réalisé une analyse très générale de la forme du crâne qui décrit la forme de la face et de la boite crânienne avec des termes généraux et abusifs", a t-il expliqué. De même, Chris Stringer du Natural History Museum in London émet des doutes quant à l'appartenance à l'espèce Homo erectus.
L'équipe a fait du bon travail avec "ce nouveau crâne remarquable et sa mâchoire énorme", image de la variation naturelle de la population de Dmanisi. Mais classer tous les fossiles sous l'espèce Homo erectus est difficile. "Les créatures ont commencé à utiliser des outils et manger de la viande, et ceci a conduit l'évolution. Mais je pense que cela a aussi généré de la diversité. Le groupe de Dmanisi est un exemple des espèces qui ont émergé de cela et continué ensuite en se disséminant à travers tout le vieux monde".
(crédits photo : Georgian National Museum)
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17/10/2013
Pédophilie : Verts de honte en Allemagne
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Par Frédéric Lemaître...
La critique a d'abord touché Daniel Cohn-Bendit. Puis le parti écologiste dans son ensemble. Puis, par ricochet, le Parti libéral (FDP). Et maintenant la presse. Et la vague est loin d'être retombée. Trois ans après les révélations sur les pratiques pédophiles au sein de l'Eglise catholique, l'Allemagne s'interroge aujourd'hui sur sa tolérance passée à l'égard des rapports sexuels entre adultes et enfants.
"Les honneurs déshonorent, le titre dégrade", avait prévenu Flaubert. Daniel Cohn-Bendit a dû se mordre les doigts de ne pas avoir tenu compte de ce slogan de Mai 68 avant l'heure. Si le député européen n'avait pas accepté de recevoir, au printemps, le prestigieux prix Theodor-Heuss pour son engagement en faveur de la démocratie, rien de tout cela ne serait arrivé.
En effet, mi-mars, un mois avant la remise du prix à Stuttgart, Andreas Vosskuhle, le président de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, fait savoir qu'il renonce à prononcer l'éloge de l'ancien leader de Mai 68. La raison ? Ses écrits, "qui ne sont pas sans poser problème". Le magistrat fait référence au Grand Bazar (Belfond, 1975), ce livre dans lequel Daniel Cohn-Bendit raconte son expérience d'éducateur dans un jardin d'enfants autogéré de Francfort. "Il m'était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller, écrit-il. Je réagissais de manière différente selon les circonstances mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : "Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m'avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?" Mais s'ils insistaient, je les caressais quand même."
A de nombreuses reprises, le député européen s'est par la suite défendu en expliquant qu'"il n'y a eu aucun acte de pédophilie. La pédophilie est un des crimes les plus abjects qui puissent exister. Il n'y a pas eu de ma part non plus de désir d'enfants. Là où il y a un grand problème, c'est mon désir de provocation".
DANS LE PROGRAMME DU PARTI EN 1980
Néanmoins, le renoncement d'Andreas Vosskuhle, l'absence, pour les mêmes raisons, de la ministre de la justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (FDP), et les manifestants rassemblés le 20 avril devant le château où se tient la cérémonie ont convaincu les Verts : impossible, à six mois des élections fédérales du 22 septembre, de se contenter de dénoncer une exploitation de faits anciens à des fins politiques. Pour éteindre l'incendie, le parti écologiste ouvre ses archives à Franz Walter, un professeur qui dirige un institut de recherche en science politique (Göttinger Institut für Demokratieforschung). Rémunéré 209 000 euros, celui-ci doit remettre son rapport à la fin de 2014, mais le contrat prévoit qu'à chaque fois que le chercheur fait une découverte significative il la publie sans attendre, se contentant de prévenir les Verts douze heures à l'avance.
Auteur de nombreux travaux de sociologie politique, Franz Walter ne passe pas pour être complaisant avec les Verts. La suite va le confirmer. Le 12 août puis le 16 septembre, le chercheur publie dans la presse deux articles retentissants. Dans le premier, il revient en détail sur le combat mené par les Verts pour dépénaliser les relations sexuelles entre adultes et mineurs, au même titre que les relations entre personnes de même sexe. Cette revendication figure explicitement dans le premier programme du parti, adopté en 1980. Il montre aussi comment, à la même époque, l'Association allemande d'études et de travail sur la pédophilie a fait du lobbying en ce sens et pesé sur les débats d'une autre formation politique, le Parti libéral (centre droit).
A la suite de la publication de l'article dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Dagmar Döring, l'une des responsables de cette association dans les années 1980, renonce à se présenter comme candidate du Parti libéral aux élections législatives.
"UN FORT HÉDONISME INDIVIDUALISTE"
Le 16 septembre, six jours avant le scrutin, second coup d'éclat. Dans un article paru cette fois dans la Tageszeitung, un quotidien très proche des Verts, Franz Walter explique qu'en 1981 Jürgen Trittin était le responsable du programme des Verts de la ville de Göttingen, dans lequel figurait noir sur blanc la dépénalisation de la pédophilie. Précision : durant la campagne d'octobre 2013, Jürgen Trittin, coprésident du groupe écologiste au Bundestag, était la tête de liste des Verts contre Angela Merkel. La même semaine, à la suite, là encore, des révélations de l'équipe de Franz Walter sur ses écrits passés, Volker Beck, le secrétaire général du groupe écologiste au Bundestag, annonce que, s'il est élu, il ne sera plus que simple député. Le 22 septembre, les Verts n'attirent que 8,4 % des électeurs. Deux fois moins que ce que laissaient encore prévoir les sondages un an plus tôt.
Pendant la campagne, les choses paraissaient simples : les Verts, dans leur volonté de subvertir l'ordre établi, avaient, lors de leur fondation dans les années 1980, plaidé pour une autre sexualité, plus permissive, allant jusqu'à porter des revendications qui, aujourd'hui, paraissent déplacées. La Frankfurter Allgemeine Zeitung a d'ailleurs publié, le 15 septembre, un article en ce sens (refusé par la Tageszeitung) dans lequel l'auteur, Christian Füller, expliquait sur deux pages que les Verts ont "créé une idéologie qui favorise l'abus des enfants".
Le professeur Walter ne partage pas cet avis. "La protection de la nature et le développement durable ne constituent pas un terreau propice à la pédophilie et à l'abus d'enfants. Mais les Verts ont un deuxième créneau qui est curieusement peu compatible avec le premier : une sorte de libéralisme fondamental associé à un fort hédonisme individualiste. Dans cet environnement, ont émergé dans les années 1970, avant la fondation des Verts, des revendications pour la dépénalisation des délits sexuels et pour une tolérance à l'égard de la sexualité entre adultes et enfants. Au début des années 1980, une partie de ce libéralisme radical s'est retrouvée chez les Verts", explique-t-il au Monde.
DANS LES ANNÉES 70, UNE PRESSE PLUTÔT COMPLAISANTE
Certains articles de la presse allemande des années 1970 illustrent cette tendance. D'ailleurs, le Spiegel et Die Zeit ont battu leur coulpe, à la suite des recherches du professeur Walter. "Les principaux médias de la République ont contribué à banaliser la pédophilie dans les années de la révolution sexuelle", reconnaît le Spiegel, qui consacre, le 1er octobre, plus de deux pages à cette "errance morale".
A plusieurs reprises, l'hebdomadaire a publié des articles complaisants à l'égard de la pédophilie, cette "variante plus tendre du travail social". Et que dire de cette "une" de 1977 sur "les enfants et le marché du sexe" illustrée par la photo d'une fillette de 12 ans simplement vêtue d'une paire de bas et d'un collier lui descendant jusqu'au nombril ? "Cette publication était problématique et elle le reste aujourd'hui", écrit le journal, qui a d'ailleurs retiré cette couverture et ce dossier de ses archives en ligne.
Les charges contre Die Zeit, l'hebdomadaire de l'intelligentsia allemande, sont aussi accablantes. Dans une série d'articles parue en 1969, Rudolf Walter Leonhardt, responsable du Feuilleton (l'équivalent d'une rubrique Culture et Débats), défend longuement la pédophilie, "un tabou qu'il faut revoir", estime-t-il, s'appuyant notamment sur certaines théories d'Adorno, du sexologue Alfred Kinsey, ou sur les pratiques d'intellectuels comme Edgar Allan Poe ou Novalis. Pour lui, les réactions émotionnelles des parents ou des autorités peuvent davantage perturber les enfants que les contacts sexuels eux-mêmes. "A côté de ce qu'a écrit Leonhardt, la plupart de nos découvertes sur les Verts qui ont provoqué tant de débats paraissent dérisoires", reconnaît Franz Walter. Mais, selon Die Zeit, qui consacre une page à cette "grosse bêtise", le 3 octobre, ce qu'écrivait Leonhardt correspondait à une opinion largement partagée dans les milieux libéraux de l'époque. Ses écrits ne semblent d'ailleurs avoir provoqué aucune colère particulière de la part des lecteurs.
DE NOUVELLES DÉCOUVERTES
Après Die Zeit et le Spiegel, il est probable que d'autres journaux et d'autres institutions effectuent un travail comparable sur leur passé. S'ils ne le font pas spontanément, les recherches du professeur Walter pourraient les y contraindre. "Jour après jour, nous faisons de nouvelles découvertes, surprenantes et souvent déprimantes. Ce sera une partie de l'histoire de la bourgeoisie libérale de gauche allemande. Celle-ci semble être jusqu'ici marquée par le succès de la démocratisation et de l'émancipation de la société allemande dans la République fédérale. Maintenant, apparaissent également au grand jour les ambivalences, les zones d'ombre des poussées de la libéralisation", commente Franz Walter.
Est-ce un hasard ? Les deux partis qui incarnent ce mouvement, les Verts et le Parti libéral, ont nettement reculé aux élections.
DES RÉPERCUSSIONS EN FRANCE ?
Les résultats des travaux de Franz Walter pourraient avoir des répercussions dans d'autres pays européens. Dès son premier article, le professeur a insisté sur l'influence des défenseurs de la pédophilie aux Pays-Bas, encore plus grande qu'en Allemagne, selon lui, ainsi que sur la France, où "il y avait une plus longue tradition et aussi une plus grande sympathie pour ce courant de pensée chez des intellectuels de premier plan qu'en Allemagne".
Et le professeur de rappeler que, en janvier 1977, la fine fleur de l'intelligentsia française, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Louis Aragon, Catherine Millet, André Glucksmann, Jack Lang et Bernard Kouchner, avait publié dans Le Monde et Libération une lettre ouverte dans laquelle elle affichait sa solidarité avec trois hommes détenus et en attente de procès pour délit sexuel à l'encontre d'enfants de 13 et 14 ans. La boîte de Pandore ouverte par les Verts allemands n'est pas près de se refermer...
Frédéric Lemaître, pour le Journal Le Monde
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Lampedusa...
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« Au lieu de faire savoir aux Européens qui sont les trafiquants qui lancent sur les eaux les pitoyables cargaisons d’êtres humains qui échouent sur les côtes européennes, les médias, largement aidés par l’Eglise pour laquelle plus le prochain est lointain et plus il semble devoir être aimé, ont au contraire entrepris de culpabiliser les populations qui subissent ces débarquements.
Le drame de Lampedusa nous plonge enfin directement dans le "Camp des Saints" de Jean Raspail. Ce livre prophétique, puisqu’il date de 1973, décrit l’implosion des sociétés occidentales sous le débarquement de milliers de clandestins arrivés sur des navires-poubelle. Clandestins devant lesquels toutes les institutions s’effondrent en raison de l’ethno masochisme des "élites" européennes gavées de mièvrerie et déboussolées par un sentimentalisme qui a pris le pas sur la raison et même sur les instincts vitaux. »
Bernard Lugan, sur le Blog de Bernard Lugan
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16/10/2013
Alain Mimoun, la Légende...
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Alain Mimoun. Un grand monsieur, un grand français, un grand sportif, un patriote... au parcours sans faute. Un bonheur d'homme. Sens des valeurs. Sens de l'amitié. Humilité. Gentillesse. Volonté. Mysticisme. Et dévouement pour son pays.
Pour ceux qui ne connaissent pas à découvrir... pour les autres à savourer à nouveau.
Après ce film de 53 minutes, vous ne pourrez plus considérer, par exemple, l'Equipe de France de Football, pour ne donner que cet exemple, de la même manière... Enfin, j'me comprends...
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17/09/2013
Un total mépris de réalités manifestes et établies
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« L’affaire Mohamed Merah aidant, voici les “quartiers chauds” revenus au centre des débats de l’élection présidentielle. Sont-ils des pépinières à djihadistes ? Des couveuses pour bandits ? Alimentés par cent poncifs et idées reçues, les commentaires coulent à flots, issus de la culture de l’excuse, et véhiculés par nombre de journalistes et politiciens. Or, confronté aux faits et chiffres, ce catéchisme lacrymal a pour caractéristique majeure d’être entièrement et matériellement faux.
Rappel de la ritournelle des Diafoirus-sociologues : dans des “quartiers pauvres” et “territoires de relégation”, croupirait toute une “jeunesse abandonnée et méprisée”… “moins dangereuse qu’en danger”, des damnés de la terre condamnés à “une vie de galère” et ne recherchant finalement qu’“un peu d’attention et de reconnaissance”.
Observons d’abord que cette doctrine misérabiliste n’a absolument rien de marxiste, Karl Marx lui-même qualifiant férocement ce Lumpenproletariat (“prolétariat en haillons”) de “racailles”. On est là à mi-chemin entre le pire mélodrame hugolien et l’abbé Pierre du crépuscule – le tout dans un total mépris de réalités manifestes et établies. Qu’on en juge.
– Misère (entraînant et expliquant la révolte et la violence) ? faux ! D’après l’Insee, la Seine-Saint-Denis est le quinzième département le plus riche de France – compte non tenu, par définition, de l’économie souterraine qui l’irrigue. En y ajoutant les milliards de la drogue, le “9-3” est sans doute en réalité parmi les cinq départements les plus riches de France.
– Quels sont à l’inverse les plus pauvres ? L’Ariège (91e), le Cantal (92e) et la Creuse (96e). Ajoutons un taux de pauvreté de 19 % dans un tiers des départements ruraux de France métropolitaine – c’est-à-dire plus élevé que dans le “9-3”. Plus largement, souligne lumineusement le géographe Christophe Guilluy, « 85 % des ménages pauvres ne vivent pas dans les quartiers sensibles et… la majorité des chômeurs de longue durée se répartit sur l’ensemble du territoire ». Or, où brûlent les voitures ? Où tire-t-on à la kalachnikov sur les policiers ? Dans la Creuse ou en Seine-Saint-Denis ?
– Les pauvres “assignés à résidence”, dans de lointains territoires de relégation ? Archifaux, là encore ! À l’échelle du Bassin parisien dans son entier, la Seine-Saint-Denis est dans une position confortablement centrale, non dans une lointaine bordure – et dans les “zones urbaines sensibles” (Zus) de ce département, comme dans celles des autres de la région parisienne, la mobilité de la population est la plus élevée de France (taux de mobilité de 61 %, selon l’Observatoire national des Zus).
– Les quartiers sensibles représentent la jeunesse, la France rurale n’étant plus peuplée que de paysans âgés ? Faux ! Ces quartiers et cités ne rassemblent que 9 % de la jeunesse (l’Insee, toujours), la France périphérique au contraire (grande banlieue et villes-satellites des métropoles) abritant un jeune sur trois de 18-24 ans – et ce, avec un taux de criminalité fort bas.
Ajoutons que l’espace rural (18 % de la population métropolitaine, 11 millions d’habitants) compte désormais 32 % d’ouvriers, 27 % d’employés – et seulement 7 % d’agriculteurs… sans que nulle déprédation ou exaction ne s’y commette, ou presque.
Industrielle ou rurale, cette France périurbaine est celle des précaires, agriculteurs percevant les minima sociaux, ouvriers pauvres, travailleurs à temps partiel. Cette “France des plans sociaux” abrite les nouvelles classes populaires évincées des grandes métropoles (centre-ville et première couronne) – désormais fiefs de la bourgeoisie-bohème (“bobo”) et des immigrés récents. Or quoique victime de la recomposition sociale du territoire, cette France périphérique est calme. Malgré une pauvreté invisible, la délinquance y est rare et la criminalité, plutôt exceptionnelle.
Avec une insondable morgue, les journalistes “tendance bobo” dénigrent cependant cette France périphérique et sa “logique de repli”. Alors que, pour ces populations victimes de la mondialisation et de la prédation financière, il s’agit, tout au contraire, d’une demande de protection.
Or il est crucial de poser justement ce diagnostic, sans se laisser emporter par des lubies idéologiques ou par un sentimentalisme niais. Car, de même qu’on ne raisonne pas juste sur des figures fausses, on ne peut édifier de politique efficace sur des concepts erronés. Pourtant, c’est ce que l’on fait depuis trente ans sous le nom – déjà absurde – de “politique de la ville”. Comme de l’eau dans un trou, cette “politique” déverse des milliards d’euros dans des programmes immobiliers opaques et dans d’incontrôlables subventions : 550 millions d’euros en 2012 pour la politique de la ville ; 390 millions pour la “cohésion sociale et l’égalité des chances”, nom fort noble pour ce qui ressemble souvent à du racket ou du chantage à l’émeute. À la lumière des réalités que je viens d’énoncer, c’est cette politique-là, d’abord, qu’il faut revoir de fond en comble. Administré à partir d’un faux diagnostic, un médicament n’a aucune chance, jamais, de faire le moindre effet ! »
Xavier Raufer, Valeurs actuelles, 29 mars 2012
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02/09/2013
Poutine à propos de la Syrie : Limpide...
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27/08/2013
L’honneur d’Hélie de Saint Marc, par Jean Sévillia
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Nous le savions lentement aspiré par l’âge et la maladie, mais comme les vieux chênes, tant qu’il vivait et durait, il était là. Et puis est venu ce matin d’été où Hélie de Saint Marc est parti, et nous sommes nombreux, si nombreux, à être tristes. Et pourtant il n’aurait pas aimé notre tristesse, lui qui avait appris à surmonter les épreuves, toutes les épreuves que la vie lui avait infligées.
Quelle image retenir de lui, tant elles se bousculent dans la mémoire ? Enfance bordelaise et périgourdine, milieu de hobereaux désargentés. Sur une cheminée de la demeure familiale trône un buste de Marie-Antoinette. Le père, avocat, lit Charles Maurras mais veille, en 1942, à saluer dans les rues de Bordeaux les passants qui portent l’étoile jaune. Déjà un héritage de fidélité et d’esprit rebelle. Le jeune Hélie est membre d’un réseau de Résistance. En 1943, cherchant à rejoindre les forces combattantes d’Afrique du Nord, il est dénoncé, arrêté. Prison, Compiègne, Buchenwald, puis le camp satellite de Langenstein… Saint Marc en réchappe grâce à un communiste letton qui l’a pris sous sa protection. Quand il est libéré par les Américains, il pèse 42 kilos et ne se rappelle plus son nom.
Ayant frôlé la mort, il n’a plus peur. À 23 ans, il est élève à Saint-Cyr. Avec la Légion, ce sont ensuite deux séjours en Indochine, et cette scène qui le hantera jusqu’à la fin de ses jours : sur ordre du commandement, au cours d’une opération de repli à la frontière de Chine, il devra abandonner des villageois qui avaient fait confiance à l’armée française.
Ce sera ensuite la guerre en Algérie, sous la direction du général Massu, puis le putsch de 1961 dans lequel, commandant par intérim du 1er REP, il entraîne son régiment. Lors de son procès, le soldat perdu expliquera n’avoir pas voulu revivre ce qu’il avait subi en Indochine : trahir la parole donnée.
Condamné à dix ans de réclusion criminelle, gracié en 1966, il entame une carrière civile et mène enfin une vie de famille. Deux décennies d’activité professionnelle où il ressemble – en apparence – à un cadre tel que l’industrie française en emploie des milliers, mais où il mûrit en réalité une réflexion qui s’exprimera, à partir des années 1990, dans ses livres et ses conférences. Témoin et acteur d’événements tragiques, Hélie de Saint Marc devient alors un personnage public, qui raconte et commente ce qu’il a vu. Mais il ne le fait pas comme un ancien combattant ; soit dit avec le respect qu’on doit aux anciens combattants...
Ancien déporté, ancien officier ayant servi dans des guerres perdues, ancien prisonnier, ancien proscrit, Hélie de Saint Marc, quand il se racontait, ne ressassait pas ses malheurs. Au contraire, sans renier ses engagements, il sublimait sa propre histoire, parvenant à une sagesse lucide sur la destinée humaine. Ceux qui avaient l’honneur d’être reçus par lui, à Lyon ou à l’ombre de ses oliviers, dans la Drôme, le constataient : le présent et l’avenir le passionnaient plus encore que le passé.
La foi, la fidélité, l’honneur, le patriotisme, le courage, le don de soi, le service, telles étaient les valeurs qu’il prêchait, avec son profond regard et sa voix sûre, mais calme. « Il faut croire à la grandeur de l’aventure humaine », écrivait-il dans sa Lettre à un jeune de vingt ans. Adieu donc, cher Hélie de Saint Marc, à la douce pitié de Dieu. Vous aussi, à votre manière, vous étiez un Veilleur.
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26/08/2013
Matzneff : ne vous trompez pas de Barrès, Monsieur Valls !
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Manuel Valls s'en est pris à "la France de Barrès"... citant le poète antillais Aimé Césaire et souhaitant redonner le goût de la sécurité à une gauche qui sombre de plus en plus dans le déni de réalité...
Pauvre Valls... il faudrait lui rappeler que Léopold Sédar Senghor a créé le concept de "Négritude" après avoir lu "Les Déracinés" de Maurice Barrès que lui avait fait découvrir son ami Georges Pompidou qui, d'ailleurs, était socialiste à l'époque...
Les politiques devraient cesser de s'occuper des écrivains, la Littérature, du moins ce qu'il en reste, ne s'en portera que mieux...
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Matzneff : ne vous trompez pas de Barrès, Monsieur Valls!
Gabriel Matzneff, membre de l'Association d'amitié franco-arabe, recadre le ministre de l'Intérieur qui, ce week-end à La Rochelle, a fait un faux procès à Barrès.
Par Gabriel Matzneff...
Les écrivains ne doivent jamais perdre une occasion de proclamer le respect qu'ils éprouvent pour le ministre de l'Intérieur. Nous avons le droit de pester contre le chef de l'État, car tel est le privilège des poètes, mais le ministre de l'Intérieur, lui, est intouchable. C'est avec une déférence sans faille, et une prudence sans cesse en éveil, qu'il convient que nous nous exprimions lorsque nous écrivons sur le successeur de Fouché, de Thiers, de Chautemps, de Pierre Laval, de Jules Moch et de quelques autres.
Ce nonobstant, je ne résiste pas à l'envie de gourmander notre actuel ministre de l'Intérieur, le pétulant Manuel Valls, en espérant qu'il ne le prendra pas en mauvaise part. Mieux, je forme le voeu qu'après être rentré en lui-même et avoir médité cette brève chronique dans le silence du cabinet, le successeur de François Mitterrand et Nicolas Sarkozy à l'hôtel de Beauvau me donne raison.
À La Rochelle, lors du colloque socialiste, M. Manuel Valls a cité élogieusement Aimé Césaire, et apprendre que les poètes sont à l'honneur sur les rayons de sa bibliothèque a réjoui le coeur de tous les honnêtes citoyens. En revanche, lorsqu'il a nommé Maurice Barrès de manière hostile, méprisante, nous sommes, je pense, nombreux, à en avoir été affligés.
Barrès n'est même pas en Pléiade!
Barrès serait un écrivain à la mode, couvert d'honneurs, fêté par les medias, le critiquer pourrait être une preuve d'insolence, de liberté d'esprit. Hélas, il n'en est rien. Barrès est peu édité, peu lu, ce maître à penser et à écrire de Louis Aragon, d'Henry de Montherlant, d'André Malraux n'est même pas dans la Pléiade, et réduire son oeuvre, comme à La Rochelle l'a fait M. Valls, à l'expression d'une droite sclérosée est suprêmement injuste ; risque, venant du ministre de l'Intérieur, de dissuader le ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, de rendre en décembre prochain, à l'occasion du quatre-vingt-dixième anniversaire de sa mort, l'hommage qui est dû à l'auteur d'Amori et dolori sacrum.
Je vois bien les textes de Barrès qui déplaisent à M. Valls : le côté "la terre et les morts", l'anémique nationalisme. Ils me déplaisent à moi aussi qui suis un Français d'origine étrangère, un fils d'émigrés ; mais outre le contexte politique dans lequel de telles pages furent écrites (la défaite de 1870, la perte de l'Alsace et de la Lorraine, l'humiliation infligée à la France par l'Allemagne), elles sont peu de chose à comparaison de livres de toute beauté qui témoignent au contraire de l'ouverture d'esprit de Maurice Barrès, de sa curiosité universelle.
Écrivant cela, je ne pense pas seulement à Du sang, de la volupté et de la mort, à Greco ou le secret de Tolède, où il parle admirablement de l'Espagne, de l'Italie, mais plus encore aux ouvrages où se manifeste son amour de l'Orient arabe, tel Un jardin sur l'Oronte.
Par les temps qui courent - la tragédie qui ensanglante la Syrie, le Liban -, il serait même bon que M. Laurent Fabius, notre ministre des Affaires étrangères, emportât dans ses bagages Une enquête aux pays du Levant, écrit par Barrès en 1914, mais à cause de la guerre publié seulement en 1923, un livre où cet amour et ce respect de l'Orient arabe s'expriment de façon toute particulière. Barrès y rappelle à ses devoirs le gouvernement français, évoque l'amitié que François Ier, Louis XIV, Louis XVI, la Convention, Napoléon Ier et tous les chefs d'État français successifs manifestèrent aux habitants de cette région du monde, il transmet cette amitié à ses lecteurs, sa passion pour ce berceau des trois religions abrahamiques.
On peut aimer Éluard sans être communiste
Certes, il ne fut pas le premier : avant lui, un Volney, un Chateaubriand, un Nerval, un Flaubert, un Loti avaient célébré l'Orient arabe, ses visages multiples, ses beautés esthétiques et spirituelles ; mais l'oeuvre de Barrès demeure, dans ce domaine, indispensable, comme l'est, dans un ordre divers, l'oeuvre de ces grands arabisants que furent Émile Dermenghem et Louis Massignon. Des maîtres auxquels je ne perds jamais une occasion de rendre hommage ; sans l'exemple fécond desquels je ne serais peut-être pas, dès sa création, devenu membre de l'Association d'amitié franco-arabe ; je n'aurais peut-être jamais écrit Le carnet arabe.
On peut aimer Bossuet sans être monarchiste, Stendhal sans être bonapartiste, Rimbaud sans être anarchiste, Éluard sans être communiste. Barrès n'a jamais hésité à avouer l'estime, l'admiration qu'il ressentait pour son "adversaire" Jean Jaurès. Cher Manuel Valls, puisez en vous la générosité qui vous permettra d'aimer Barrès sans être nationaliste, de saluer ce qu'il y a dans son oeuvre de beau et de bon. Les opinions politiques ont certes de l'importance, je n'en disconviens pas, mais elles ne sont pas l'essentiel. Nous devons être capables de rendre justice à un auteur dont nous ne partageons pas les idées. Sinon, c'est la censure, l'excommunication, la mise au pilori, bref, le contraire de notre liberté chérie.
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13/08/2013
Comprendre l'Empire des Moralistes...
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04/08/2013
Jacques Bainville, un prophète de la politique
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Une émission du Canal Académie...
Fabrice d’Almeida dialogue avec Christophe Dickès à propos de sa biographie de Bainville...
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31/07/2013
Brétigny, mensonge d'Etat...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
J'ai trouvé cet article intéressant sur ce Blog... je le reproduis ici intégralement... à lire impérativement...
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Vous trouverez sur le site Metula News Agency (Mena), un témoignage crédible et édifiant d’un policier qui a participé aux événements qui ont immédiatement suivi le déraillement du train à Brétigny.
L’article complet, intitulé : « Il n’y a pas que les trains qui déraillent en France« , est consultable ici, en voici des extraits ci-dessous :
« Faute de témoignages de première main, il était objectivement impossible de dire si des pillages en bandes avaient suivi le déraillement du train ou si un pickpocket avait seulement bousculé un pompier par inadvertance. La machine à faire taire de l’Etat français s’était mise en branle et elle paraissait efficace ».
A la Ména, nous nous sommes bien gardés de prendre parti, ne versant pas volontiers dans les accusations sans fondements. Dès samedi, dérangés par les versions contradictoires, l’abysse qui les sépare, ainsi que par la gravité des faits inférés, nous nous sommes mis en quête d’indices, ne sachant pas, à priori, qui disait la vérité, mais convaincus que quelqu’un mentait.
Notre témoin est fiable pour plusieurs raisons. D’abord, ceux qui nous l’ont présenté sont des gens bien, que j’avais côtoyés pendant que je couvrais les émeutes de la cité de la Villeneuve à Grenoble en 2010. Ils m’avaient déjà, à l’époque, permis de diffuser la vérité [voir "Grenoble ou le cimetière des rêves", sur le site d’un syndicat de policiers] sur ces troubles. Ensuite, son récit se tient, il est logique, ne contient aucune contradiction et s’illustre de détails difficiles à inventer. Et finalement, il suffit presque de voir et d’entendre ce policier de carrière, parlant sans crainte et sans préjugés, pour se persuader qu’il ne nous mène pas en bateau.
Ce nouveau témoignage permet d’établir que Manuel Valls, Frédéric Cuvillier et le Préfet Fuzeau ont menti aux Français, qu’ils ont décidé de dissimuler un crime terrible, et que, pour parvenir à leur fin, en plus de mentir, ils n’ont pas hésité à corrompre des fonctionnaires de l’Etat, à brandir des menaces et à infliger des pressions sur d’honnêtes professionnels disant la vérité, dans le but unique qu’ils la taisent.
Plus que cela, la situation générale décrite par notre intervenant dépeint un univers apocalyptique ignoré par la majorité de mes compatriotes, qui présente un état de déliquescence mafieuse et de désagrégation sociale et sécuritaire auxquelles il est difficile d’imaginer des remèdes. Et contre lesquelles l’Etat de droit ne fait rien ou si peu, à part, peut-être, s’efforcer de cacher leur existence.
J’évoque aux oreilles de M. Damien (appelons-le ainsi) la difficulté que nous avons eue à recueillir le narratif d’un témoin oculaire des faits.
Damien : »C’est normal, tout est cloisonné. La compagnie de CRS qui est intervenue à Brétigny a été spécialement rassemblée par son commandant et a reçu l’ordre de ne rien dire, de ne rien raconter aux proches de ce qui s’était passé, car il ne s’est rien passé ! »
La Ména : »Il ne s’est réellement rien passé ? »
Damien : »Il y a eu un attroupement de jeunes des banlieues autour des victimes, des blessés et des morts, qui leur ont fait les poches. Ils se sont également livrés à des vols et des rackets sur les secouristes ».
Cela s’est déroulé »en champ ouvert », selon l’expression que nous utilisons, pas en champ fermé, devant les yeux de tout le monde, pas en petit comité.
La Ména : »Les autorités parlent d’un seul secouriste qui se serait fait dérober son téléphone ».
Damien : « C’est totalement faux. D’ailleurs, si on n’avait volé qu’un seul téléphone, comment y aurait-il eu quatre interpellations ? Ils se mettent maintenant à quatre pour chouraver un portable ? Il y a eu de nombreux vols et plus encore de tentatives de vols sur les secouristes ».
Et il y a eu un affrontement en règle CRS-jeunes. Au départ, ils étaient une quinzaine, vingt peut-être ; lors de l’affrontement, leur nombre a pratiquement doublé. Les hommes ont dû faire usage de la force et de petites grenades DMP, à la fois fumigènes et lacrymogènes. Nous avons essuyé des jets de pierres et de canettes nourris.
La Ména : »Pourquoi ne les avez-vous pas appréhendés ? »
Damien : »A quoi ça sert, j’ai envie de vous dire à quoi ça sert ! Récemment, nous en avons serrés qui venaient de dégrader une voiture de RER et qui avaient racketté les passagers, ils n’ont eu que du sursis. A quoi ça sert ? »
Ils sont arrivés juste après le déraillement, se sont jetés sur les personnes qui se trouvaient au sol – je ne sais pas si elles étaient blessées ou mortes -, en tout cas, ils se sont jetés sur elles, les ont fouillées et ont commencé à leur faire les poches.
Dans un premier temps, on a cru qu’ils s’approchaient des victimes pour donner un coup de main aux secouristes, mais nous nous sommes très vite rendu compte qu’ils étaient en train de les dépouiller.
Et on a classé cela sans suite. Comme ils ne veulent pas que ça se sache, c’est classé sans suite. Eh oui !
La Ména : »Les gens dans la gare, les passagers qui n’étaient pas blessés n’ont rien vu, rien dit, rien fait ? »
Damien : »Vous savez, mademoiselle, les gens qui sont dans les gares, ce sont des locaux, des gens habitant les cités, les environs, les banlieues. Ils connaissent parfaitement la chanson. Ils savent très bien qu’ils doivent fermer leur gueule, point barre. Ils n’ont rien vu, rien entendu ».
Ils savent pertinemment que s’ils s’indignent ou s’ils contestent, il s’en prendront plein la figure, il se feront prendre à partie. S’ils sont identifiés par les jeunes, ils savent très bien que leur voiture brûlera. Les voitures ne brûlent pas par hasard dans les banlieues, mademoiselle, ce sont des otages mécaniques aux mains des jeunes pour forcer les braves gens au silence.
Vous savez, les gens d’aujourd’hui se taisent. J’ai souvent vu cela quand quelqu’un se fait prendre à partie ; ils sont quatre ou cinq sur lui et personne ne bouge – la loi du silence. Les gens passent à côté, personne ne lève le petit doigt.
La Ména : »Oui mais de là à voler des morts et des blessés ? »
Damien : »Moi je ne suis pas étonné, cela ne me surprend pas plus que ça, connaissant la mentalité des mecs des banlieues. Quand vous savez qu’ils volent leurs propres parents, donc pourquoi ne pas voler les morts et les rescapés ? »
La Ména : »Des animaux ? »
Damien : »Bin, c’est bien plus que des animaux. »
Leur métier paie, ils gagnent beaucoup d’argent. Lorsqu’ils se font prendre par la police, nous, personnellement, on les coffre, il m’est déjà arrivé d’en coffrer plusieurs. Vous les amenez au commissariat, vous établissez une procédure et, quelques heures plus tard, vous les retrouvez dans la rue en train de vous faire un doigt, un doigt d’honneur. Et ils rigolent.
La Ména : »Pourquoi ne sont-ils pas poursuivis ? »
Damien : »Mais comment voulez-vous qu’ils les poursuivent ? En fait, cela dépend des parquets ; si cela se passe à Lille ou Metz et dans quelques autres villes, ils risquent effectivement d’être poursuivis, parce qu’il y a moins de délits qu’ici. Mais sur Paris, par exemple le parquet de Bobigny… il est tellement saturé… Si vous prenez le 93, il y a tellement d’arrestations que les magistrats sont débordés, et les prisons pleines à craquer.
Je connais perso des gros braqueurs qui n’ont fait que quelques semaines, ils ont ensuite été libérés avec un bracelet. Juste un bracelet, parce que les prisons sont pleines à craquer. Les prisons sont pleines.
La Ména : »Je ne digère pas votre témoignage… Je n’y parviens pas…. Ils se sont réellement rués sur ceux qui étaient couchés ? »
Damien : »Ah oui, oui, oui, ils se sont rués ! Ils se sont jetés sur les cadavres ou sur les rescapés et ils leur faisaient les poches ! Ils leur faisaient les poches… (Damien baisse les yeux). »
La Ména : »Et il n’y en a pas un parmi toute cette compagnie qui ait le courage de s’exprimer ? »
Damien : »Ils ne le feront pas. »
La Ména : »Ils se font virer s’ils parlent ? »
Damien : »Non, ils ne se font pas virer mais en tout cas leur dossier sera noir. Le camarade qui demande une mutation, qui veut rentrer chez lui, ne l’obtiendra jamais. Celui qui veut monter en grade, ne montera jamais. Celui qui désire effectuer un stage ou partir quelque part, demander quelque chose, il ne l’aura jamais. Vous voyez, quelque part, ils nous tiennent par les cou … »
La Ména : »Ensuite, comment cela s’est passé ? »
Damien : »On a écarté les voyous, on a installé un périmètre de sécurité après quelques échauffourées, quelques jets de gaz… voilà, quoi. Cela s’est passé comme ça, avec quelques interpellations à la clé. »
La Ména : »Le timbre de votre voix est monotone, on a presque l’impression que vous décrivez des événements ordinaires ? »
Damien : »Non, ce qui s’est passé à Brétigny n’est pas normal, je n’avais jamais vu cela. Je répète simplement que cela ne m’étonne pas ; connaissant le comportement des gens ici en France, des jeunes de banlieue, cela ne me surprend absolument pas. »
La Ména : »Ils n’ont plus aucune valeur, rien ? »
Damien : »Le mot « valeur » veut dire beaucoup de choses ; malheureusement, nous ne les avons pas, ces… valeurs. »
La Ména : »Aucun de ces jeunes n’a un emploi ? Ils sont tous au chômage ? »
Damien : »Ils gagnent très bien leur vie, ils sont nourris, hein ! Les petits voyous servent de « chauffe » : si vous voulez, dans chaque cité, il y a des jeunes qui squattent. Ils restent assis toute la journée et ont pour instruction de passer un coup de téléphone ou de faire claquer des pétards quand les forces de l’ordre arrivent. De cette façon, les gros dealers, et les gros bonnets, ceux qui sont en train de couper la drogue ou de la vendre, sont alertés et ils peuvent se cacher. »
Ces jeunes-là touchent 50 à 60 euros quotidiens plus un repas livré sur place, sur leur poste de guet. Ca, c’est le minimum, vous en avez aussi qui ramassent 500, 1 000, 2 000 euros par jour.
La Ména : »Vous intervenez pour faire cesser ce trafic ? »
Damien : »Non, pas toujours. Ce qu’on nous demande est de ne pas entrer dans les quartiers pour ne pas les « énerver ». Donc on va rester à la périphérie. »
La Ména : »(J’ai du mal à déglutir) On vous demande de ne pas entrer dans les quartiers ?? »
Damien : »Oui, oui, oui… Pas toujours, mais de plus en plus fréquemment. Vous allez rester à la périphérie des cités, faire du contrôle, de gens, de véhicules. Vous allez contrôler ceux qui rentrent chez eux, qui sortent du boulot pour aller chez eux. »
Et par contre, les petits dealers que vous connaissez, de même que les gros voyous qui sont à l’intérieur, nous n’allons pas les chercher.
La Ména : »Qui est-ce qui vous donne ces ordres ? »
Damien : »La direction. Le préfet donne des ordres, la direction centrale suit les ordres et puis voilà. Ca vient de très haut, les ordres. De très très haut. »
La Ména : »C’est démoralisant… »
Damien : »Complètement démoralisant, vous voulez dire. Dans quelques années… »
Propos recueillis par Patricia La Mosca
Edifiant non ? Et Manuel Valls caracole encore en haut des sondages, même après la répression autour des manifs pour tous ! Allez y comprendre quelque chose !
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27/07/2013
Décidément, il est des rencontres qui ne sont pas dues au hasard...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Décidément, il est des rencontres qui ne sont pas dues au hasard. Non. Déjà ici, j'avais eu l'occasion de le souligner grâce à l'article de quelqu'un d'autre. Article qui n'est plus en ligne, d'ailleurs, et c'est bien dommage, mais qu'importe.
Mais notre société a les "intellectuels" qu'elle mérite. On en sort pas... Cependant, cette fois-ci, on atteint les sommet de la bêtise la plus abjecte. Lorsque notre grand sociologue s'acoquine avec le plus vil des représentants du lumpenproletariat... ce qui lui servait de "pensée" se retrouve disqualifié définitivement...
Un ami Facebookien... le bien nommé Pierre Costals, précise quant à lui que notre Grand Penseur "peut avoir quelques qualités. Mais il est disqualifié par la nature, la physiologie même, de ses lecteurs : des fanatiques, des possédés, des monstres du ressentiment, des révolutionnaires aux petits pieds, des épaves, des branleurs, des parasites, des racailles, des esclaves chiant 4000 commentaires sous les vidéos mensuelles de leur Spartacus de Prisunic, des Musulmans étatistes, des bolchéviques guettant le Malin au guichet de leur banque populaire... et des antisémites viscéraux. Tout le ressentiment et la haine de l'impuissant, du raté, de l'incapable. Ayant la mentalité du dealer, Soral vend ses livres comme le caïd de banlieue refile son taga de mauvaise qualité. Toute une hiérarchie, avec le chouf en bas de l'échelle (illuminés suçant leur gourou pour que dalle), les intermédiaires (illuminés à prétention intellectuelle) puis les juifs (qui dirigent le business, maison d'édition, commerces en ligne, etc) : Soral trône au sommet de l'échelle, de son business de petit caïd du Marais. Le voir ainsi se réconcilier avec Morsay est tout sauf une surprise : le front des parasites, mentalité de dealer, caillera spirit.
A force d’écrire pour des racailles mentales, Soral a fini par leur ressembler. Dommage, il avait une belle carrière comme porte-chemises chez Jean-Paul Gauthier qui l’attendait...
Soral, le Booba du Concept."
Glissons à notre tour une Grosse Quenelle à Soral et sa clique. Puisque le maître se dit marxiste, citons-lui son philosophe de prédilection :
« Le lumpenproletariat - cette lie d'individus déchus de toutes les classes qui a son quartier général dans les grandes villes - est, de tous les alliés possibles, le pire. Cette racaille est parfaitement vénale et tout à fait importune. Lorsque les ouvriers français portèrent sur les maisons, pendant les révolutions, l'inscription : "Mort aux voleurs !", et qu'ils en fusillèrent même certains, ce n'était certes pas par enthousiasme pour la propriété, mais bien avec la conscience qu'il fallait avant tout se débarrasser de cette engeance. Tout chef ouvrier qui emploie cette racaille comme garde ou s'appuie sur elle, démontre par là qu'il n'est qu'un traître. » La sociale démocratie allemande
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21/07/2013
Dictature Socialiste et Police Politique...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Je ne suis pas sarkozyste... mais Sarkozy ne se serait jamais permis de donner ce genre de directives...
Verbalisé pour port d'un pin's de "La Manif pour tous"
Des Veilleurs maintenus en "cage"...
Paris... Le 14 Juillet dernier...
Un groupe d'Avocats empêche des arrestations arbitraires devant le Palais de justice
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01/07/2013
Jean Parvulesco, un aventurier de l'esprit...
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19/06/2013
Dominique de Roux
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15/06/2013
Carl Gustav Jung
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Partie 01/06
Partie 02/06
Partie 03/06
Partie 04/06
Partie 05/06
Partie 06/06
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03/06/2013
Drieu Godefridi - La théorie du genre
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01/06/2013
Le vrai but du mariage homosexuel : imposer la théorie du Genre (Gender)
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31/05/2013
La lutte contre la réalité...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Les Monty Python assurent... c'est comme ça qu'on dit ?
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De la violence de la théorie du genre à la négation du droit et de la réalité
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Expulsion imminente des Bushmen pour faire place à un corridor biologique !
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
"Expulsion imminente des Bushmen pour faire place à un corridor biologique !"
L'idéologie écologiste post-moderne a une capacité criminelle digne des grandes heures staliniennes ou maoïstes, lorsque le "Petit Père des peuples" ou le "Grand Timonier" déplaçaient des populations entières pour la réalisation du Grand Bonheur Universel...
"Un corridor biologique" ça a des relents de "Couloir de la Mort"... mais sans doute certains penseront que j'ai, décidément, un très mauvais esprit...
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Au sud du Botswana, une communauté bushman est menacée d'expulsion imminente pour faire place à un couloir biologique.
Survival International a reçu des informations inquiétantes concernant l’expulsion imminente de plusieurs centaines de Bushmen du sud du Botswana pour faire place à un corridor biologique.
Le gouvernement local aurait annoncé à la communauté bushman de Ranyane que des camions arriveraient lundi prochain pour les expulser du territoire qu’ils habitent depuis des générations et que leurs maisons seraient détruites.
Le territoire de ces Bushmen se situe au cœur du projet d’un corridor biologique (PDF) que l’organisation américaine Conservation International, dont l’un des membres du conseil d’administration est le président botswanais Ian Khama, et le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) avaient préparé depuis de nombreuses années. Ce territoire qui se trouve entre la Réserve du Kalahari central (CKGR) et le Parc transfrontalier de Kgalagadi est également habité par des colons et des fermiers.
Survival International s’est adressée au président Khama, à Conservation International, à l’Ambassadeur français au Botswana et au FFEM pour leur exprimer sa vive opposition à l’expulsion planifiée de la communauté bushman.
Un Bushman a déclaré à Survival : ‘Nous appelons la communauté internationale à soutenir les Bushmen de Ranyane dans leur lutte pour leur droit à rester sur leur terre ancestrale. L’opinion publique internationale doit savoir que le gouvernement agit mal avec nous’.
L'expulsion des peuples indigènes de leurs terres anéantit leurs moyens de subsistance et leur auto-suffisance et a des impacts dévastateurs sur leur santé.
Ce n’est pas la première fois que les Bushmen du Botswana sont la cible du gouvernement au nom de la conservation. Lors de trois évictions brutales, entre 1997 et 2005, des milliers de Bushmen ont été expulsés de la CKGR, soi-disant au nom de la conservation de la faune. Les Bushmen expulsés de leur territoire en 2002 avaient poursuivi le gouvernement botswanais en justice et, dans un verdict historique, la Haute Cour botswanaise avait statué en 2006 que leur expulsion était ‘illégale et anticonstitutionnelle’.
L’expulsion forcée des peuples indigènes de leurs terres ancestrales a des impacts dévastateurs sur leur santé et anéantit leurs moyens de subsistance et leur auto-suffisance. Dans les camps dits de ‘relocalisation’ au Botswana, les Bushmen évincés de leur terre dépendent entièrement des aides gouvernementales et souffrent fréquemment d’alcoolisme, de dépression et de bien d’autres maladies.
Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘La destruction des peuples indigènes au nom de la ‘conservation’ a des relents de colonialisme. Cela ne devrait plus être admis de nos jours et les écologistes soucieux de la place de l’homme dans son environnement devraient s’en indigner’.
Télécharger la lettre de Survival adressée au président botswanais Ian Khama en fichier PDF
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Cet article date du 24 mai dernier et il semble que l'ordre d'expulsion soit, pour l'instant, suspendu. J'ai néanmoins mis cet article en ligne afin de montrer combien une idéologie de "Khmers verts" peut s'avérer destructrice à l'encontre des peuples.
C'est exactement les mêmes postures et crispations idéologiques qui, sous d'autres formules, tentent d'anéantir les peuples d'Europe, en les arrachant à leur Histoire commune, leur Mémoire commune, leurs Cultures, moeurs et traditions, leurs Langues... au nom de l'aplanissement général, au nom des Droits de l'Homme qui de cette déclaration n'ont retenu que l'appellation, pour le supposé bien commun, en liant les états aux conglomérats et aux lobbies, en cherchant à anéantir la Famille, socle civilisationnel, en introduisant la théorie du "Gender" comme vérité absolue dans nos écoles dés la maternelle, en voulant laver la cervelle de nos enfants à grands coups de "morale laïque" et en martelant la même politique économique Keynésiste tout en incriminant à grands coups de propagande que le "Libéralisme" de tous les maux de la terre. Alors que le problème n'est pas là.
Se faire traiter de "fasciste" par ces véritables nazillons masqués est un plaisir de gourmet, pour paraphraser je ne sais plus qui... les entendre parler de "diversités" humaines est un plaisir encore plus grand.
Probablement que ces affreux Bushmen sont d'affreux identitaires et de dangeruex fascistes !
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27/05/2013
Ludwig von Mises et l’islam
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Ludwig von Mises et l’islam
Ludwig von Mises n’a pas écrit de longs exposés consacrés exclusivement à l’islam. Par contre, il référa fréquemment à la religion dans ses ouvrages. Dans une partie de ce texte, j’ai regroupé les événements marquants de l’islam qu’il mentionna et dans une autre je suis revenu sur les nombreux parallèles qu’il établit entre l’islam et le socialisme. J’ai fait précéder le tout d’un bref survol de ce que cinq ténors du libéralisme classique antérieurs à Mises avaient écrit sur l’islam.
NOTE : Les citations du texte sont immédiatement suivies du nom de leur auteur. Dans la majorité des cas, ce nom en majuscules sert d’hyperlien vers une version électronique du texte cité. Lorsque j’ai référé à plus d’un ouvrage du même auteur, son nom est suivi d’un chiffre qui permet de distinguer les différents ouvrages de cet auteur dans la bibliographie. Quand j’ai pu consulter la version papier d’un ouvrage cité, l’autre chiffre à droite du tiret indique le numéro de la page (ex : MISES 1–234).
LES TÉNORS DU LIBÉRALISME CLASSIQUE ET L’ISLAM
Dans un chapitre consacré à la littérature du libéralisme, Ludwig von Mises a écrit que « quiconque désire se familiariser avec l’esprit libéral doit retourner (aux classiques) de David Hume, Adam Smith et tout particulièrement à ceux de Jeremy Bentham ». (MISES 5) Il encouragea également la lecture des Œuvres complètes de Frédéric Bastiat qu’il décrivit comme un « brillant styliste (dont) la critique du protectionnisme n’a pas été dépassée à ce jour ». (MISES 5) Ailleurs, il salua Tocqueville pour avoir exposé que « la pire et la plus dangereuse forme d’absolutisme demeurait celle d’une majorité intolérante ». (MISES 8–67)
Un bref retour sur ce que ces grandes figures du libéralisme écrivirent de l’islam permet de situer le contexte dans lequel Mises énonça ses propres remarques. Des cinq auteurs, Adam Smith est le seul dont j’ai pu retrouver quelques bons mots sur cette religion.
Adam Smith (1723 – 1790)
« (Après la chute de l’empire romain), l’empire des califes semble avoir été le premier état sous lequel le monde bénéficia du niveau de tranquillité requis pour le développement des sciences. C’est sous la protection de ces grands princes généreux que l’ancienne philosophie et l’astronomie des Grecs furent ramenées et promues en Orient. La tranquillité que leur gouvernement religieux doux et juste répandit dans son vaste empire stimula la curiosité des hommes et les incita à investiguer les lois de la nature ». (SMITH 1–67)
À la mention d’un gouvernement musulman « doux » par Adam Smith, son éditeur crut opportun d’ajouter dans une note de bas de page que Smith avait été « plutôt optimiste dans sa description de la tolérance musulmane ». (SMITH 1–67)
Cependant, quand ailleurs Adam Smith discuta de principes spécifiques de l’islam, son niveau d’optimisme décrût passablement.
Ainsi, lorsqu’il commenta les relations sexuelles légitimées par l’islam entre des hommes d’âge mûr et de très jeunes filles, il écrivit qu’elles équivalaient « à des viols d’enfants ». (SMITH 2–156) La position de l’islam en cette matière est évidemment basée sur la sunna, sur les actions du prophète Muhammad.
Hadith Sahih Boukhari 7.62.88 « Le Prophète conclut (un contrat de mariage) avec Aïcha quand elle était âgée de six ans et consomma son mariage avec elle quand elle en avait neuf. »
Dans une vidéo récente, un responsable saoudien réitéra qu’en matière matrimoniale comme dans le reste, le comportement du prophète demeure la norme à suivre pour les musulmans.
Adam Smith s’attarda également à exposer les effets négatifs du pillage à grande échelle pratiqué par les Tatares et les Arabes de son époque.
« Chez les Tatares et les Arabes, des bandes de barbares errent constamment d’un endroit à l’autre en quête de butin. Ils pillent tout sur leur passage. Des régions entières sont ainsi ravagées. (…) Rien ne saurait constituer un pire obstacle à l’accroissement de la richesse. » (SMITH 3–224)
« Quand les gens sont ainsi menacés à chaque instant de se faire voler tout ce qu’ils possèdent, ils n’ont plus aucune raison d’être industrieux. » (SMITH 3–223)
Le pillage des infidèles ne fut évidemment pas une innovation des Tatares et des Arabes contemporains d’Adam Smith. Il fut encouragé dès les premières années de l’islam par Muhammad lui-même lors de la bataille de Badr (624). La sourate 8 du Coran précisément intitulée Le butin rapporte la bataille et fournit toutes les justifications morales et religieuses pour le pillage des infidèles. Depuis les débuts de l’islam, l’attaque de Badr est invoquée par les exégètes comme une preuve de la validité du concept de jihad offensif. J’ai eu l’occasion d’élaborer sur l’importance historique de cette bataille dans un article précédent.
Dans ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Adam Smith reprit l’affirmation de Montesquieu à l’effet que la prohibition de l’usure nuit au développement économique des pays musulmans. (SMITH 4–208)
L’un et l’autre expliquent que loin d’éliminer l’intérêt sur les prêts, la prohibition de l’usure par l’islam entraîne, dans les faits, une augmentation du taux d’intérêt chargé aux emprunteurs puisque là où l’usure est interdite, le prêteur doit non seulement se prémunir contre le risque de ne pas être remboursé, il doit également charger un montant pour les risques qu’il prend d’être condamné pour une activité illégale. Plusieurs prêteurs potentiels refusant de prendre un tel risque, une raréfaction des capitaux disponibles s’ensuit, ce qui entraîne une autre d’augmentation du taux d’intérêt chargé.
2:275 « Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu’ils disent : Le commerce est tout à fait comme l’intérêt. Alors qu’Allah a rendu licite le commerce et illicite l’intérêt. »
Dans le monde chrétien, le bannissement de l’usure fut longtemps justifié par des passages de la Bible tels Lévitique 25 37 et Luc 6 35. En 1787, Jeremy Bentham signa une série de lettres dans lesquelles il démontra combien cette interdiction nuisait à la prospérité générale. Les lettres ont été regroupées dans un document connu depuis comme la Défense de l’usure. Du combat de Bentham, Mises écrivit qu’il fut mené « non pas pour le bénéfice des prêteurs mais pour le bénéfice de tous ».
« Le libéralisme repose sur la thèse d’une compatibilité des intérêts bien compris des individus, des classes et des peuples. Il rejette l’idée que ce qui est à l’avantage de l’un est au désavantage de l’autre. Si ce principe est fondé quand il s’agit de la guerre et du pillage, il ne l’est plus quand il s’agit d’économie et de commerce. » (MISES 6)
Puisqu’il y a une relation directe entre la disponibilité du capital et la prospérité d’une région, la prohibition de l‘intérêt contribue donc directement à l’appauvrissement des régions où elle est en vigueur.
David Hume (1711 – 1776)
« Les partisans et les admirateurs du Coran font sonner bien haut l’excellence de la morale répandue par cette barbare production. (…) Voulez-vous savoir si les principes du prétendu Prophète ont été justes et conformes à la saine morale ? Suivez-le dans sa narration. Vous le verrez décorer des plus grands éloges des traits d’inhumanité, de trahison, de cruauté, de vengeance et de bigoterie qui ne sauraient être tolérés dans aucune société, pour peu qu’elle soit policée. Point de règle fixe de Droit. Une action est louée ou blâmée (selon) qu’elle est favorable ou contraire aux intérêts des vrais croyants. » (HUME–97)
Jeremy Bentham (1748 – 1832)
Bentham était avocat. Il écrivit la remarque suivante dans un de ses textes de droit pénal.
« C’est par un document écrit que la preuve devient permanente et authentique. Les transactions verbales, sauf les plus simples, sont sujettes à d’interminables disputes. Litera scripta manet (Les écrits demeurent – et les paroles s’envolent). Muhammad lui-même a recommandé de respecter cette précaution. C’est presque le seul passage du Coran (2:282) qui contienne un grain de bon sens. » (BENTHAM – 551)
Ailleurs dans ses écrits, Bentham écrivit de l’islam qu’il s’agissait d’une « religion barbare ». (BENTHAM–175)
Frédéric Bastiat (1801 – 1850)
« Nous avons vu toutes les Harmonies sociales contenues en germe dans ces deux principes : Propriété, Liberté. Nous verrons que toutes les dissonances sociales ne sont que le développement de ces deux autres principes antagoniques aux premiers : Spoliation, Oppression. » (BASTIAT–112)
« La Spoliation, sous sa forme la plus brutale, armée de la torche et de l’épée, remplit les annales du genre humain. Quels sont les noms qui résument l’histoire ? Cyrus, Sésostris, Alexandre, Scipion, César, Attila, Tamerlan, Mahomet, Pizarre, Guillaume le Conquérant. » (BASTIAT–113)
Alexis de Tocqueville (1805 – 1859)
« La doctrine que la foi sauve, que le premier de tous les devoirs religieux est d’obéir aveuglément au prophète ; que la guerre sainte est la première de toutes les bonnes œuvres et ... toutes ces doctrines dont le résultat pratique est évident se retrouvent à chaque page et presque à chaque mot du Coran. Les tendances violentes et sensuelles du Coran frappent tellement les yeux que je ne conçois pas qu’elles échappent à un homme de bon sens. » (TOCQUEVILLE–554 )
Les nombreux commentaires de Tocqueville sur l’islam et les autres religions ont été regroupés par Jean-Louis Benoît dans un ouvrage intitulé Notes sur le Coran et autres textes sur les religions (Paris : Les Éditions Bayard, 2007). L’Université du Québec à Chicoutimi en offre des versions Word et PDF.
LES RÉFÉRENCES À L’HISTOIRE DE L’ISLAM DANS L’ŒUVRE DE MISES
Voici les événements marquants de l’histoire de l’islam auxquels Ludwig von Mises référa dans son œuvre.
Les conquêtes musulmanes de l’Afrique et de l’Espagne
« Celui qui proclame la divinité de l’État et l’infaillibilité de ses prêtres, les bureaucrates, est considéré comme un analyste impartial des sciences sociales. Tous ceux qui soulèvent des objections sont étiquetés comme étant partiaux et étroits d’esprit. Les supporteurs de cette nouvelle religion qui vénère l’État ne sont pas moins fanatiques et intolérants que le furent les conquérants musulmans de l’Afrique et de l’Espagne. » (MISES 2–482)
La destruction de la bibliothèque d’Alexandrie (642)
Ludwig von Mises établit un parallèle entre la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie attribuée au calife Omar, deuxième successeur de Muhammad, et les autodafés de livres promus par le socialiste français Étienne Cabet (1788 – 1856) dans son Icarie utopiste. (MISES 2–166) La légende veut qu’Omar ait justifié la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie en déclarant : « Si les livres contredisent le Coran, ils sont hérétiques et s’ils s’y conforment, ils sont superflus ».
Mises rapporte que dans l’Icarie de Cabet, « seuls les livres qui plaisent à la République pourront être imprimés et (que) tous les écrits de la période présocialiste devront être examinés par la République. Ceux jugés partiellement utiles devront être révisés et ceux jugés dangereux ou inutiles, brûlés. » Cabet refusait d’admettre un rapprochement entre les mesures qu’il proposait et celles pratiquées par les fanatiques religieux : « Nous faisons en faveur de l’humanité ce que les oppresseurs faisaient contre elle ». « Nous avons fait du feu pour brûler les méchants livres, tandis que des brigands ou des fanatiques allumaient les bûchers pour brûler d’innocents hérétiques. » Mises rejetait cet argument :
« Si l’on excepte les purs opportunistes, chacun est convaincu de la justesse de ses opinions. Si une telle conviction est suffisante pour justifier l’intolérance, il en découle que chacun aura le droit de contraindre et de persécuter ceux qui ne partagent pas ses opinions. » (MISES 2–166)
Bien qu’il soit admis que la bibliothèque d’Alexandrie ait été détruite dans le passé, il est peu vraisemblable que la destruction de 642 à laquelle réfère Mises ait effectivement eu lieu.
Discutant de la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie dans la New York Review of Books du 27 septembre 1990, l’orientaliste Bernard Lewis rappela que ni la littérature musulmane, ni les littératures copte et juive d’Égypte ne la mentionnèrent durant les six siècles qui suivirent le moment où l’événement est censé être survenu. L’histoire fit seulement surface dans la littérature musulmane du XIIIe siècle. Il serait invraisemblable, soutient Lewis, qu’un événement d’une telle envergure ait été passé sous silence aussi longtemps et par autant de parties aux intérêts divergents s’il était vraiment survenu. Les historiens contemporains partagent généralement ce point de vue et Lewis identifie ceux d’entre eux qui débusquèrent le mythe. Quel était donc l’intérêt des musulmans de lancer une telle histoire six siècles après qu’elle soit censée être survenue ?
Les mythes ne naissent jamais de façon fortuite explique Bernard Lewis. Ils doivent servir leur auteur. Dans le cas présent, l’émergence du mythe coïncide avec l’arrivée au Caire du leader musulman Saladin (1138 – 1193) venu écraser le califat des Fatimides jugé hérétique. Les historiens reconnaissent qu’après avoir rétabli l’autorité sunnite au Caire, Saladin se débarrassa d’une grande quantité de livres. Bernard Lewis suggère que la destruction d’une si riche source de savoir généra du mécontentement dans une partie de la population. En inventant le mythe de la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie par le calife Omar,Saladin aurait tenté de légitimer sa propre opération de destruction en la présentant comme une réplique de celle d’Omar, un leader populaire chez les musulmans de l’époque.
Au fil des siècles, d’autres autorités reconnues de l’islam ont promu les autodafés de livres. C’est le cas de l’exégète Abou Hamid Al-Ghazali (1058 – 1111). Il consacra la destruction des livres infidèles comme une partie intégrante du jihad.
« Chacun doit participer au jihad au moins une fois par année. Il est permis d’utiliser la catapulte contre eux (les non-musulmans) quand ils sont dans une forteresse, et ce, même s’il y a des femmes et des enfants parmi eux. Il est permis de les brûler ou de les noyer. Si une personne appartenant aux gens du Livre (les chrétiens et les juifs) est faite esclave, son mariage est annulé. Il est possible de couper leurs arbres. Il est requis de détruire leurs livres inutiles. Les combattants peuvent prendre comme butin tout ce qu’ils désirent. Ils peuvent saisir toute la nourriture dont ils ont besoin. » (AL-GHAZALI–199)
Dans la troisième partie de ses Prolégomènes, l’historien musulman Ibn Khaldoun (1332 – 1406) discute de la destruction d’une autre bibliothèque par les conquérants musulmans, en Perse (Iran) cette fois-ci. Les détails sont identiques à ceux que la légende fait valoir au sujet de la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie.
« Les musulmans, lors de la conquête de la Perse, trouvèrent dans ce pays, une quantité innombrable de livres et de recueils scientifiques et (leur général) Saad ibn Abi Oueccas demanda par écrit au khalife Omar ibn al-Khattab s’il lui serait permis de les distribuer aux vrais croyants avec le reste du butin. Omar lui répondit en ces termes : Jette-les à l’eau ; s’ils renferment ce qui peut guider vers la vérité, nous tenons de Dieu ce qui nous y guide encore mieux (le Coran) ; s’ils renferment des tromperies, nous en serons débarrassés, grâce à Dieu ! En conséquence de cet ordre, on jeta les livres à l’eau et dans le feu, et dès lors les sciences des Perses disparurent. » (KHALDOUN–125 )
La conversion forcée des chrétiens du Moyen-Orient
« Durant plusieurs siècles les questions religieuses furent tranchées par des batailles et des guerres. Ce sont des campagnes militaires qui déterminèrent la religion qu’allait adopter chacune des nations. Les chrétiens du Moyen-Orient furent contraints d’accepter la croyance de Muhammad et les païens d’Europe et d’Amérique la foi chrétienne. » (MISES 8–43)
L’arrêt de l’invasion musulmane par Charles Martel et Léon l’Isaurien (732-740)
« C’est une légende que les victoires des conquérants arabes obtenues durant les premiers siècles de l’islam résultèrent des enseignements fatalistes de Muhammad. Les leaders des armées musulmanes qui conquirent une grande partie de la région méditerranéenne en une période de temps extrêmement courte ne mirent pas leur confiance fataliste en Allah. Ils croyaient plutôt que leur Dieu c’était ces imposants bataillons bien équipés et dirigés avec expertise. D’autres raisons que la confiance aveugle dans la destinée explique le courage des guerriers sarrasins (musulmans). Quand les chrétiens dirigés par Charles Martel (688 – 741) et Léon l’Isaurien (675 – 741) stoppèrent leur avance, ils n’étaient pas moins courageux que les musulmans et pourtant le fatalisme n’avait pas de prise sur eux. La léthargie qui s’est répandue chez les peuples musulmans ne s’explique pas par le fatalisme de leur religion non plus. C’est le despotisme qui paralysa l’initiative de ses sujets. Les tyrans féroces qui opprimaient les masses n’étaient certainement pas léthargiques et apathiques. Ils étaient infatigables dans leur quête de pouvoir, de richesses et de plaisirs. » (MISES 8–79)
L’expulsion des musulmans de la Sicile (1072)
« Les Normands sont les descendants des Vikings qui se sont emparés de la Normandie et s’y sont établis au neuvième et au dixième siècle. (…) Ils ont adopté le christianisme et la langue française avant d’entreprendre la conquête de l’Angleterre, de la Sicile et de territoires italiens et français. Une fois victorieux, les Normands établirent la loi et l’ordre tout en adoptant plusieurs des habitudes des pays qu’ils avaient conquis. En Sicile et dans le sud de l’Italie, ils supportèrent les chrétiens opprimés dans leur lutte contre leurs maîtres sarrasins(musulmans). » (MISES 4)
Le déclin de la civilisation musulmane causé par le conformisme religieux (XIIIe siècle)
« Quand les Arabes se familiarisèrent avec la littérature grecque au contact des peuples qu’ils avaient conquis, la culture islamique connut un essor remarquable en Perse, en Mésopotamie et en Espagne. Jusqu’au XIIIe siècle, le niveau du savoir arabe n’était pas inférieur à ce qu’il était en Occident. Puis l’orthodoxie religieuse imposa un conformisme rigide. Elle mit fin à l’activité intellectuelle et à la réflexion individuelle dans les pays musulmans. » (MISES 8–375)
« (Dans ces pays), l’effort s’est arrêté, leurs cultures sont devenues engourdies et léthargiques. Ils ont perdu l’habileté de régler leurs problèmes économiques. Leur génie intellectuel et artistique s’est dissipé. Leurs artistes et leurs auteurs répètent les vieux procédés. Leurs théologiens, leurs philosophes et leurs avocats se complaisent invariablement dans l’exégèse d’anciens documents. Les monuments érigés par leurs ancêtres se sont affaissés. » (MISES 1–102)
« L’islam n’a pas changé depuis le jour des conquêtes arabes. Leur littérature, leurs philosophies continuent de répéter les vieilles idées ; elles se limitent aux questions théologiques. On cherche en vain chez eux des hommes et des mouvements comparables à ce que la chrétienté occidentale a produits à chaque siècle. (Les musulmans) maintiennent leur identité seulement en rejetant par traditionalisme et conservatisme tout ce qui est étranger et différent. Seulement leur haine de ce qui est différent les incite à entreprendre de grandes actions de temps en temps. Toutes les nouvelles sectes qui surgissent de leur sein, et même les nouvelles doctrines qui apparaissent ne sont rien de plus que des échos de ce combat contre l’étranger, le nouveau et l’infidèle. » (MISES 2–370)
Quatre siècles de menace islamique sur l’Europe (1299 – 1683)
Durant la Seconde Guerre mondiale, Mises compara les invasions nazies à celles menées par l’empire ottoman en Europe à compter du treizième siècle. (MISES 7–237)
Ailleurs, Mises référa aux « braves Serbes et Croates qui défendirent l’empire des Habsbourg, donc l’Europe, contre les Turcs. » (MISES 7–287)
Un documentaire historique disponible sur internet reconstitue le siège de Vienne par les Turcs en 1529, l’un des épisodes de la confrontation évoquée par Mises.
La traite d’esclaves arabo-musulmane
« (Pour justifier le maintien du système colonial européen, certains font valoir) qu’il serait du devoir des Européens (…) de prévenir l’anarchie présumée qui éclatera lors de l’évacuation des colonies. (Il faudrait) donc maintenir l’empire dans l’intérêt et pour le bénéfice des nations (colonisées) elles-mêmes. Pour se faire convaincants, les supporteurs de cet argument dressent un portrait sinistre des conditions qui existaient en Afrique centrale et dans plusieurs parties de l’Asie avant que les puissances européennes ne s’y installent. Certains rappellent les razzias menées par les Arabes en Afrique centrale pour capturer des esclaves. (…) Il y a évidemment beaucoup d’hypocrisie dans ce genre d’argumentation puisque, ne l’oublions pas, la traite des esclaves a pu prospérer en Afrique seulement parce que des descendants d’Européens établis dans les colonies américaines étaient acheteurs. » (MISES 5)
Contrairement à l’affirmation de Mises, les Arabes n’ont pas attendu une requête des Amériques pour capturer des esclaves puisqu’ils approvisionnaient déjà un vaste marché à l’intérieur même de leur empire quand s’amorça la traite transatlantique. La traite destinée aux Amériques dura trois siècles et demi alors que celle des arabo-musulmans perdura durant plus de treize siècles. Les Arabes commencèrent à pratiquer l’esclavage avant que ne débute la traite transatlantique et continuèrent après qu’elle eût cessé.
Le génocide voilé de Tidiane N’Diaye et Race and Slavery in the Middle East : An Historical Enquiry de Bernard Lewis, comptent parmi les ouvrages qui approfondissent cet aspect généralement négligé de l’esclavage. Deux vidéos disponibles sur internet permettent également de se familiariser avec la question :
Vidéo 1 – Tidiane N’Diaye discute de son livre Le génocide voilé
Vidéo 2 – Les esclaves oubliés de l’histoire
Selon les chiffres fournis par Tidiane N’Diaye, entre 9.6 et 11 millions d’esclaves furent dénombrés à leur arrivée dans les Amériques. Du côté arabe, il y eut 9 millions d’individus capturés pour la traite qui se déroula dans la région du Sahara et 8 millions dans la région de la mer Rouge et de l’océan Indien, soit un total de 17 millions. Ces chiffres n’incluent pas les victimes collatérales qui mouraient quand les chasseurs d’esclaves attaquaient des populations et incendiaient des villages pour capturer leur butin. En raison de la politique de castration systématique pratiquée par les Arabes, on ne trouve à peu près plus de trace des populations noires qui furent déplacées vers la Turquie, l’Iran, le Yémen, l’Arabie saoudite et l’Afrique du Nord tandis que dans les Amériques, on dénombre 70 millions de descendants ou métis d’Africains.
La piraterie arabo-musulmane en Méditerranée (1000 – 1860)
Dans un passage où il évoque la piraterie toujours pratiquée à son époque par les « nations barbares » du Maghreb, Adam Smith rappelle que le sort qui attendait les otages capturés par les pirates arabes, c’était « d’être tué ou réduit en esclavage ». (SMITH 2–172)
Mises référa brièvement aux menaces que ces pirates faisaient peser sur la marine marchande en Méditerranée lorsqu’il évoqua les ambitions expansionnistes de l’Allemagne du XXe siècle.
« Le prétexte invoqué par l’Allemagne pour dissimuler ses véritables intentions fut d’affirmer qu’elle avait besoin d’une flotte puissante pour protéger son commerce maritime en expansion. Les Britanniques comprirent rapidement de quoi il en retournait. Quand il y avait encore des pirates, les bateaux marchands nécessitaient la protection d’escortes sur les mers dangereuses. Depuis que la sécurité prévaut sur les mers (environ depuis 1860), ces mesures ne sont plus requises. Il était impossible d’expliquer la construction d’une flotte de bateaux de guerre (par l’Allemagne) par un désir de protéger le commerce maritime. » (MISES 6)
Le recours à la piraterie par les provinces ottomanes du Maghreb et le Maroc était justifié par des considérations religieuses. L’ambassadeur de Tripoli Sidi Haji Abdrahaman en fit part aux ambassadeurs américains Thomas Jefferson et John Adams quand il les rencontra à Londres en 1786 pour leur expliquer les raisons derrière les attaques répétées de pirates arabes contre la marine marchande américaine en Méditerranée.
« L’ambassadeur nous répondit que (leur droit) était fondé sur les lois du Prophète, qu’il était écrit dans leur Coran que toutes les nations qui n’avaient pas accepté leur autorité étaient pécheresses, que c’était leur droit et leur devoir de leur faire la guerre où qu’elles se trouvent et de réduire en esclavage autant de prisonniers qu’ils pourraient capturer. Il a ajouté que chaque musulman tué dans la bataille était assuré d’aller au Paradis. » (USA–342)
9:111 « Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d’Allah : ils tuent, et ils se font tuer. (…) Réjouissez-vous donc de l’échange que vous avez fait : Et c’est là le très grand succès. »
La popularité de l’égalitarisme musulman chez les philosophes du XVIIIe siècle
Ludwig von Mises rappela qu’au XVIIIe siècle, l’égalitarisme musulman était considéré d’un bon œil par plusieurs philosophes occidentaux. « Ce qu’ils trouvaient louable », écrit Mises, « c’était l’absence d’une aristocratie héréditaire et de grands propriétaires terriens. Ils s’imaginaient donc que ces nations avaient mieux réussi à instaurer l’égalité que les leurs. »
C’est cet égalitarisme qui empêcha l’accumulation de grandes fortunes.
« Les dirigeants percevaient leurs riches sujets comme des menaces à leur suprématie. Du leader au dernier de ses sujets, chacun était convaincu que celui qui accumulerait de grandes richesses le ferait en privant autrui de ce qui lui revenait de droit. On croyait que la richesse d’une poignée causait la pauvreté de la multitude. »
« Or, c’est cette hostilité envers l’accumulation de richesses qui stoppa les progrès de la civilisation en Orient. Elle entraîna des populations entières au bord de la famine. L’accumulation de capital étant restreinte, une avancée technologique était impossible. Le capitalisme fut importé en Orient comme une idéologie étrangère. Il fut imposé par des armées et des flottes de guerre. (…) Ces procédés violents n’étaient certainement pas la bonne façon de changer les méthodes traditionnalistes des Orientaux. Une fois cette réalité historique reconnue, il demeure cependant que c’est cette répugnance envers l’accumulation du capital qui a réduit plusieurs centaines de millions d’Asiatiques à la pauvreté et à la famine. »
« C’est précisément parce qu’on reconnait que dans le passé la culture de plusieurs peuples orientaux fut grandement en avance sur celle de leurs contemporains occidentaux qu’on en est à se demander ce qui a produit cette stagnation en Orient. »
« (La philosophie libérale) peut triompher seulement dans un environnement où l’égalité des revenus est un idéal peu populaire. Si les Anglais du XVIIIe siècle avaient été préoccupés par cette chimère de l’égalité des revenus, la philosophie du laissez-faire n’aurait eu aucun attrait pour eux, tout comme elle n’a aucun attrait pour les Chinois ou les musulmans d’aujourd’hui. » (MISES 4–842)
Rappelons que ces remarques sur la Chine ont été écrites en 1949.
LE NAZISME ET L’ISLAM
Dans son Omnipotent Government publié durant la Seconde Guerre mondiale, Ludwig von Mises établit un parallèle entre les invasions menées par l’empire ottoman au treizième siècle et celles menées par l’Allemagne nazie.
« La réalité du nazisme laisse tous ceux qu’il confronte face à une alternative. Ils doivent l’écraser ou renoncer à (…) leur liberté et à leur existence même comme êtres humains. S’ils cèdent, ils seront les esclaves d’un monde dominé par les nazis. (…) Aucune troisième voie n’est disponible. (…) Les nazis n’abandonneront pas leurs plans pour l’hégémonie mondiale. (…) C’est une erreur mortelle que de considérer cette guerre simplement comme une des guerres que les pays occidentaux se sont livrés au cours des derniers siècles. Celle-ci est une guerre totale. Ce n’est pas seulement le sort d’une dynastie, d’une province ou d’un pays qui est en jeu mais bien le sort de toutes les nations et de toutes les civilisations. L’Europe n’a pas rencontré un tel danger depuis les invasions tatares du treizième siècle. » (MISES 7–237)
Mises mentionna également les liens que l’Allemagne nazie et les Arabes entretinrent durant la Seconde Guerre mondiale.
« Les Nazis ont déclaré qu’ils participaient à une guerre décisive entre la race nordique supérieure et les races inférieures. Or, dans ce combat, ils se sont alliés aux Italiens que leurs doctrines raciales décrivent comme des métissés ainsi qu’aux Japonais aux yeux bridés et aux cheveux foncés. D’un autre côté, ils méprisent les Scandinaves nordiques hostiles à leurs plans de domination mondiale. Les nazis se qualifient d’antisémites mais supportent les tribus arabes dans leur combat contre les Britanniques qu’ils considèrent nordiques. Les Arabes parlent un dialecte sémite et les experts nazis les considèrent sémites. » (MISES 7–172)
Pour éviter de froisser leurs alliés, les nazis mirent effectivement une sourdine sur certains des aspects de leurs théories raciales qui ne concernaient pas directement leur ennemi principal. Ils prirent ainsi la peine d’informer leurs alliés arabes des distinctions qu’ils établissaient entre eux et les Juifs, tel qu’en fait foi cette déclaration de 1942 d’un porte-parole du Ministère allemand des Affaires étrangères :
« La différence d’attitude de l’Allemagne face aux Juifs et aux Arabes a été clairement exposée dans un échange de lettres entre l’ancien premier ministre d’Iraq, Rachid Ali, et l’Institut allemand sur les questions raciales. Jamais, nous n’avons dit que les Arabes constituaient une race inférieure. Au contraire, nous avons toujours reconnu le passé glorieux du peuple arabe. » (New York Times, 5 novembre 1942, p. 2)
Du côté arabe, le mufti de Jérusalem Amin al-Husseini (1895-1974) fut sans doute celui qui contribua le plus à approfondir la relation entre l’islam et le nazisme. En plus de relayer à partir de Berlin la propagande allemande dans des émissions de radio destinées au monde arabe, le mufti se fit confier par Hitler la tâche de recruter des jeunes musulmans Bosniaques pour former plusieurs divisions de Waffen SS. La plus importante d’entre elles fut la 13edivision de montagne Handschar.
Une courte vidéo tirée des archives de Vichy rapporte la rencontre du 21 novembre 1941 entre le mufti et Hitler.
Les nazis et les islamistes se vouaient une admiration mutuelle. Hitler vanta plusieurs fois l’islam et ses leaders historiques. Alors qu’il ridiculisait les « prétentions ridicules » de Mussolini pour s’être fait décerner le titre de Glaive de l’islam par des notables arabes après avoir pris le contrôle de la Libye, Hitler affirma dans son Testament politique que, ce faisant, le duce avait porté ombrage aux grands conquérants qu’avaient été Muhammad et Omar. (HITLER–71)
Dans ses mémoires, Albert Speer (1905 – 1981), le ministre des Armements du Reich et l’ami personnel du führer, revint sur l’attrait que l’islam présentait pour Hitler :
« Hitler fut fort impressionné par les bribes d’histoire qu’il apprit d’une délégation d’Arabes distingués. Quand les musulmans tentèrent d’atteindre l’Europe centrale en passant par la France au VIIIe siècle, ils furent repoussés lors de la bataille de Tours. Si les Arabes avaient gagné cette bataille, le monde serait musulman aujourd’hui parce que leur religion croit à la propagation de la foi par l’épée et à la subjugation de toutes les nations à cette foi. Une telle religion était parfaitement adaptée au tempérament allemand. Hitler déclara qu’éventuellement les conquérants arabes se seraient montrés incapables d’affronter le climat et les conditions plus rigoureuses de ce pays. Ils auraient été incapables de garder sous leur contrôle les Allemands de souche qui sont plus résistants. Éventuellement, les Allemands convertis à l’islam et non pas les Arabes auraient été à la tête de l’empire islamique. Hitler termina sa spéculation historique en faisant remarquer que ce fut notre malchance d’avoir la mauvaise religion. Pourquoi n’avions-nous pas la religion des Japonais qui accorde la plus grande valeur au sacrifice pour la mère-patrie ? L’islam aurait également été beaucoup plus compatible avec ce que nous sommes que le christianisme. Pourquoi fallait-il que ce soit le christianisme avec toute sa douceur et sa mollesse ? » (SPEER–96)
Outre leur esprit de conquête, l’islam et le nazisme se rejoignent également dans leur hostilité face aux Juifs. En 1942, les propagandistes du Reich publièrent un document qui reprenait les passages hostiles aux Juifs qu’on retrouve dans le Coran, les hadiths et la vie du prophète de l’islam. Intitulé Judentum und Islam als Gegensatze (Le judaïsme et l’islam face à face), ce texte fut récemment traduit en anglais et inclus par Andrew Bostom dans son ouvrage The Legacy of Islamic Antisemitism.
Un des hadiths retenu par la propagande allemande résume à la fois la teneur de la compilation et la position de l’islam face aux Juifs :
Hadith Sahih Boukhari 4.52.177 « Le Messager d’Allah déclara : L’heure du Jugement dernier ne viendra pas (…) tant qu’une pierre derrière laquelle un Juif s’est caché (ne vous appelle et) ne vous dise : Ô Musulman ! Il y a un Juif qui se cache derrière moi ; alors tue-le. »
Après la guerre, Johann von Leers, le protégé de Goebbels qui avait réalisé la compilation de ces textes islamiques, passa par l’Italie et l’Argentine avant de se réfugier dans l’Égypte de Nasser. Là, il travailla au Ministère de l’Information et se convertit à l’islam en 1956.
Après que le régime nazi ait étudié et diffusé les textes de l’islam, voici qu’à leur tour les islamistes contemporains s’inspirent de la politique nazie. Plusieurs sermons islamistes récents vantent les politiques nazies d’extermination des Juifs. En voici deux échantillons :
Vidéo 1 – Sur les ondes d’Al-Jazeera, Youssef al-Qaradaoui explique « qu’à travers l’histoire, Allah a imposé aux Juifs des individus qui devaient les punir pour leur corruption et qu’Hitler fut le dernier (choisi par Allah) pour appliquer un tel châtiment ». Al-Qaradaoui dirige le Conseil européen de la fatwa et fut pressenti il y a quelques années pour diriger la section égyptienne des Frères musulmans.
Vidéo 2 – Amin Al-Ansari, un leader religieux égyptien justifie l’extermination nazie et évoque son espoir d’un autre holocauste mené par les musulmans cette fois-là. Un peu après la sixième minute de la vidéo, Al-Ansari présente des scènes tirées d’archives allemandes dans lesquelles des Juifs sont enterrés vivants et d’autres, morts, sont poussés par des tracteurs vers des fosses communes. Al-Ansari loue alors Allah pour avoir rendu possible ce carnage et récite le verset 3:112 promettant l’avilissement et le malheur à ceux qui refusent l’islam.
Dans un chapitre consacré à l’antisémitisme, Ludwig von Mises dénonça « la bestialité sadique (que les nazis) manifestèrent lors du meurtre et de la torture des Juifs ». (MISES 7–184)
Nul doute qu’il aurait condamné avec la même vigueur les islamistes contemporains qui se font les apologistes des crimes qu’il dénonçait en 1944.
LES AFFINITÉS ENTRE LE SOCIALISME ET L’ISLAM
Quand Ludwig von Mises voulut illustrer par une analogie l’esprit de destruction qui accompagna la progression rapide du socialisme au XXe siècle, il se tourna vers l’islam.
« Le socialisme n’est pas du tout ce qu’il prétend être. Il n’est pas le précurseur d’un monde meilleur et plus raffiné mais le destructeur de ce que des milliers d’années de civilisation ont créé. Il ne construit pas, il démolit. La destruction est dans son essence même. Il ne produit rien, il ne fait que consommer ce que l’ordre social fondé sur la propriété privée des moyens de production a créé. » (MISES 2–414)
« L’expansion rapide du socialisme a souvent été comparée à celle du christianisme. Il serait peut-être plus approprié de la comparer à celle de l’islam qui inspira les fils du désert à ravager des civilisations anciennes, qui cacha leur furie destructrice derrière une idéologie de la vertu et qui renforça leur courage avec un fatalisme rigide. » (MISES 2–417)
« Le marxisme arrive aisément à s’allier avec le fanatisme islamiste. C’est gonflé de fierté que le marxiste Otto Bauer s’exclamait (vers 1923) : Au Turkestan et en Azerbaïdjan, les monuments dédiés à Marx font face aux mosquées et les mullahs de Perse (Iran) mélangent les citations de Marx aux versets du Coran quand ils incitent le peuple à mener la guerre sainte contre l’impérialisme européen. » (MISES 2–417)
Marx proclama que le déroulement de l’Histoire menait vers l’avènement de la société communiste.
Muhammad proclama qu’inch’Allah l’islam dominerait la terre entière.
9:33 « C’est Lui (Allah) qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu’elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu’en aient les associateurs. »
Cette notion commune aux deux doctrines d’un futur inéluctable n’échappa pas à Ludwig von Mises.
« L’erreur des prophètes qui s’aventurent à prédire le cours de l’histoire c’est qu’ils s’imaginent que les hommes ne pourront jamais adopter d’autres idées que celles qu’eux-mêmes connaissent. (…) Chacun d’entre eux était pleinement convaincu d’être l’homme que les pouvoirs mystérieux dirigeant providentiellement les affaires humaines avaient choisi pour sceller l’évolution de l’histoire. Rien de substantiel ne pourrait survenir après eux. Désormais, les gens n’avaient plus besoin de penser. Il ne restait plus aux générations futures qu’à tout mettre en place pour se conformer aux préceptes concoctés par le messager de la Providence. À cet égard, rien ne sépare Marx de Muhammad. » (MISES 8–379)
Mises distingua le libéralisme fondé sur l’association volontaire d’individus « capables de voir les avantages qu’ils tirent de leur consentement aux règles de vie qu’implique la coopération sociale » des doctrines totalitaires comme celles de Marx et Muhammad qui soutiennent « (qu’)un être supérieur enjoint les hommes rétifs à se soumettre à la loi et aux autorités sociales ».
« Il importe peu que cet être suprême soit appelé Dieu, le Weltgeist (l’Esprit du Monde), la Destinée, l’Histoire, Wotan (une divinité germanique préchrétienne qui inspira les nazis) ou les Forces productives matérielles. Peu importe également le titre que l’on confère à ses apôtres, les dictateurs. » (MISES 4–147)
Mises maintint son analogie en désignant le Capital de Marx comme « le Coran des marxistes ». (MISES 3)
En parallèle à Marx et Engels qui firent de l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’hommeleur slogan de combat dans le Manifeste du parti communiste, Sayyid Qutb (1906 – 1966), l’intellectuel islamiste du dernier siècle qui a sans doute le plus contribué à actualiser le concept de jihad, écrivit de l’islam qu’il vise à abolir la servitude des hommes aux idées d’autres hommes afin qu’ils vénèrent Allah seul. (QUTB–103)
Les islamistes font donc passer le recours à la raison pour un acte de servitude alors que la libération de cette servitude est elle-même une soumission puisqu’en langue arabe, le terme islam signifie soumission (à Allah). La liberté c’est l’esclavage : une autre application de la formule du 1984 de George Orwell.
Du paradis terrestre utopique promis par les communistes, Mises écrivit que tout l’apparentait au « paradis de Muhammad » promis aux musulmans. (MISES 6)
Pour favoriser l’avènement de ce paradis, Marx et ses successeurs enjoignirent leurs supporteurs à éliminer ceux qui s’opposaient au projet communiste en instaurant la dictature du prolétariat, une période dite temporaire et de transition devant mener à la société sans classe.
Muhammad promit également le paradis à ses fidèles qui combattraient les opposants à ses principes et recourraient aux mêmes méthodes que celles prônées par les marxistes :
9:111 « Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d’Allah : ils tuent, et ils se font tuer. (…) Réjouissez-vous donc de l’échange que vous avez fait : Et c’est là le très grand succès. »
8:12 « Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. »
Le recours à la violence est requis non seulement pour faire triompher les principes de l’islam face aux non-musulmans, il l’est également pour résoudre les divergences entre musulmans. Les crimes d’honneur et les actes de violence sectaire qui surviennent régulièrement entre musulmans sont des conséquences directes du postulat selon lequel le Coran et les hadiths ne peuvent offrir qu’une seule réponse acceptable aux diverses questions qui confrontent les hommes. C’est la même logique qui conduisit aux purges perpétrées par les communistes au sein de leurs propres rangs. Tout ce qui déroge à ce qu’une faction ou une autre considère être l’orthodoxie n’est nécessairement que mécréance ou révisionnisme et doit être traité comme tel.
« Le principal problème avec toutes ces doctrines universalistes, collectivistes et globales est le suivant : par quel signe puis-je reconnaître la vraie règle, la parole de l’authentique apôtre de Dieu et l’autorité légitime ? Plusieurs proclament avoir été envoyés par la Providence et chacun de ces prophètes prêche un évangile différent. Pour le croyant fidèle il ne peut y avoir aucun doute ; il est complètement certain qu’il a épousé la seule véritable doctrine. C’est précisément l’inflexibilité de telles croyances qui rend les antagonismes irréconciliables. Chaque camp est prêt à faire prévaloir ses propres principes. Comme l’argumentation logique ne peut permettre de résoudre les contradictions entre ces diverses croyances mutuellement exclusives, seul l’affrontement armé permet de régler les disputes. Les doctrines non-rationalistes, non-utilitaristes et non-libérales doivent engendrer des guerres et des guerres civiles jusqu’à ce qu’un des adversaires ait été éliminé ou subjugué. L’histoire des grandes religions du monde en est une de batailles et de guerres tout comme l’est celle de ces religions déguisées que sont le socialisme, l’étatisme et le nationalisme. » (MISES 4–147)
En 1940, Mises critiqua le recours au mot « démocratique » pour décrire autant les réalités musulmane que communiste.
« Avec la confusion sémantique grandissante, on a transformé les termes politiques en leurs exacts opposés. L’épithète démocratique est utilisée à toutes les sauces. C’est ainsi que les peuples musulmans qui n’ont jamais connu d’autres formes de gouvernement qu’un absolutisme sans borne sont maintenant qualifiés de démocratiques. » (MISES 4–842)
« Les défenseurs du totalitarisme (soviétique) renversent le sens des mots, (…) ils appellentdémocratie les méthodes russes de gouvernement dictatorial (et) démocratie industrielle le recours à la violence et à la coercition pratiqué par les syndicats. » (MISES 4–284)
Mises écrivit dans un passage consacré au culte aveugle que les communistes vouaient à l’URSS d’après-guerre « qu’à l’instar des musulmans pieux qui désirent ardemment se rendre en pèlerinage à La Mecque, l’intellectuel communiste considère qu’un pèlerinage vers les lieux saints de Moscou constituera le moment marquant de sa vie. » (MISES 2–505)
Plusieurs membres de l’élite littéraire des deux derniers siècles naguère critiqués par Mises pour leur promotion du socialisme et leur esprit de destruction (MISES 2–422) sont aujourd’hui promus par les islamistes pour avoir, par ailleurs, exprimé des sympathies envers l’islam. Différents documents islamistes saluent ces écrivains non-musulmans qui se sont « tenus exaltés devant la vie et la conduite de notre Prophète ». Les noms de quatre écrivains critiqués par Mises reviennent fréquemment dans la littérature islamiste : Thomas Carlyle(1795 – 1881), H.G. Wells (1866 – 1946), Léon Tolstoï (1828 – 1910) et George Bernard Shaw (1856 – 1950).
Des quatre, Thomas Carlyle est sans doute celui que Mises dénonça le plus durement. Il écrivit de lui qu’il avait « glorifié la guerre, la révolution, les bains de sang et les conquêtes » et qu’il fut « le précurseur des idées que Lénine et Staline, Hitler et Mussolini avaient appliquées ». (MISES 4–649)
Dans un autre passage, Mises écrivit qu’avec John Ruskin, Bernard Shaw, les Webb (Beatrice et Sidney) et quelques autres, Thomas Carlyle passera à l’histoire « comme l’un des fossoyeurs de la liberté britannique, de la civilisation et de la prospérité ». (MISES 1–76)
Ce jugement de Mises s’applique bien au commentaire que Thomas Carlyle consacra au prophète Muhammad dans son livre On Heroes and Hero Worship and the Heroic in History.
« Beaucoup a été dit sur le fait que Muhammad propagea sa religion par l’épée. C’est beaucoup plus noble que ce dont nous pouvons nous vanter concernant la religion chrétienne puisqu’elle fut propagée pacifiquement en prêchant et en convainquant. C’est une erreur fondamentale que de considérer le recours à la violence comme un argument prouvant la véracité ou la fausseté d’une religion. (…) Chaque nouvelle opinion est toujours celle d’une minorité à ses débuts. Elle se trouve dans la tête d’un seul homme. Une seule personne au monde y croit. Voici un homme contre tous les hommes. Qu’il prenne une épée dans ces circonstances et tente de propager son idée lui sera fort peu utile. (…) Une idée se propagera comme elle le peut. Nous ne pouvons d’ailleurs pas dire du christianisme qu’il a toujours dédaigné l’épée lorsqu’il en eut à sa disposition. Ce n’est pas en prêchant que Charlemagne a converti les Saxons. L’usage de l’épée m’est égal. Je permettrai à une idée de faire son chemin en ce monde en recourant à l’épée, à la parole, à quelque instrument qu’elle ait à sa disposition ou qu’elle puisse se procurer. Nous la laisserons prêcher, polémiquer, combattre, se remuer tant qu’elle peut et se débattre bec et ongles, convaincus qu’en fin de compte elle ne conquerra rien qui ne méritait pas d’être conquis. Une nouvelle idée ne peut seulement vaincre que ce qui est moins bon qu’elle. Dans ce grand duel, la nature elle-même sert d’arbitre et ne peut se tromper. C’est l’idée enracinée le plus profondément dans la nature, c’est cette idée que nous désignons comme la plus vraie qui survivra. » (CARLYLE–48
Ainsi, selon Carlyle, la véracité d’une thèse est établie par la capacité de son défenseur à survivre physiquement à une confrontation avec les supporteurs de thèses opposées. Là où une telle conception arrive à s’imposer, ses tenants ne travaillent plus à évaluer les idées et les doctrines à leur mérite trop occupés qu’ils sont à se positionner par rapport au potentat qui remporta le dernier round. Plus cette conception prévaut dans une société et plus la vie des innovateurs est menacée par ceux qui bénéficient du statu quo. L’innovation rejetée, le conformisme s’installe et la pauvreté suit.
« La civilisation est un produit de l’esprit bourgeois et non pas de l’esprit de conquête. » (MISES 4–650)
C’est en invoquant ces conséquences du despotisme et de l’esprit de conquête invariablement associé à l’islamisation d’une région que Jeremy Bentham expliqua le dépérissement de l’agriculture et du commerce en Asie mineure, en Grèce, en Égypte et sur les côtes de l’Afrique après l’absorption de ces régions par l’Empire ottoman. (BENTHAM – 310) Son explication était identique à celle fournie par Mises pour expliquer « la léthargie qui s’est répandue chez les peuples musulmans ». (MISES 8–80)
LA PAIX DES CIMETIÈRES
Un autre parallèle entre le socialisme et l’islam s’impose. C’est la propension de leurs leaders à présenter leur doctrine respective comme des doctrines de paix à ceux qui sont dans leur mire. Contrairement à tant de ses contemporains, Ludwig von Mises ne se fit pas berner par les déclarations de paix des marxistes et de l’URSS :
« La paix (dont parlent les marxistes) n’est pas la paix du progrès que le libéralisme s’efforce d’atteindre mais la paix des cimetières. Ce n’est pas la paix des pacifistes mais celle des pacificateurs, des hommes de violence qui cherchent la paix par la subjugation. Chaque potentat établit ce genre de paix en imposant sa domination absolue. Elle dure tant qu’il réussit à maintenir sa domination. » (MISES 2–73)
Après avoir pris le pouvoir en URSS, les leaders communistes réalisèrent rapidement qu’ils suscitaient la crainte et la suspicion en étalant au grand jour leurs projets révolutionnaires. Ils résolurent donc d’offrir un nouveau discours empreint de paix, de colombes et de coexistence pacifique sans changer d’un iota leur programme original. Dorénavant, ils réserveraient aux initiés les détails du travail de sape planifié dans le monde non-communiste ainsi que les justifications des campagnes de terreur menées dans le camp du socialisme. Leur discours pacifiste servirait à émousser la vigilance de l’adversaire.
La nouvelle tactique fut appliquée pour la première fois en 1922 lors de la Conférence de Gênes à laquelle participèrent les délégations de trente-quatre pays. Peu avant la conférence qui devait être consacrée aux problèmes monétaires confrontant les pays participants, Lénine contacta le chef de la délégation soviétique Guéorgui Tchitchérine et lui demanda de profiter de l’occasion pour présenter une proposition de désarmement général aux autres participants. Surpris, Tchitchérine contacta Lénine pour demander des éclaircissements. Il ne comprenait pas qu’il doive défendre une position contraire à tout ce que les communistes avaient soutenu jusque là. La réponse de Lénine est édifiante :
« Camarade Tchitchérine, vous et moi avons combattu le pacifisme en tant que programme du Parti prolétarien révolutionnaire. Cela est clair. Mais où, quand et qui a répudié l’utilisation des pacifistes par (notre) parti pour désagréger l’ennemi ? » (LÉNINE–479)
La paix de l’islam tient de la même logique. Après les émeutes qui se déroulèrent au Danemark et dans d’autres pays du monde à l’occasion de la publication des caricatures de Muhammad, l’Organisation de la conférence islamique (OCI) invita cent trente-huit leaders musulmans du monde à endosser une lettre ouverte au pape Benoît XVI et à d’autres leaders chrétiens dans laquelle ils déclaraient vouloir vivre dans un climat « de paix sincère, d’harmonie et de bonne volonté mutuelle ». L’OCI regroupe les cinquante-sept pays musulmans du monde et la lettre ouverte fut rendue publique le 13 octobre 2007.
L’OCI conclut sa déclaration en citant le verset 5:48 du Coran.
5:48 « Et sur toi (Muhammad) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité (le Coran), pour confirmer le Livre qui était là avant lui (L’Ancien et le Nouveau Testament) et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t’est venue. »
D’autres versets suivent immédiatement 5:48 et élaborent sur les châtiments prévus à l’intention de ceux qui s’aviseraient de ne pas reconnaître cette prévalence du Coran. L’OCI a évidemment omis de citer ces versets. C’est que « la guerre se mène par la déception et la tromperie », pour reprendre la formule de Muhammad rapportée dans les hadiths de Boukhari (4.52.269).
5:49-51 « Juge alors parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu’ils ne tentent de t’éloigner d’une partie de ce qu’Allah t’a révélé. Et puis, s’ils refusent (le jugement révélé) sache qu’Allah veut les affliger [ici-bas] pour une partie de leurs péchés. Beaucoup de gens, certes, sont des pervers. (…) Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. »
Les exégètes ont abondamment commenté la signification de ce passage. Voici le commentaire coranique d’Ibn Kathir facilement accessible sur internet :
Ibn Kathir sur 5:48-51 : « Tout ce qui dans les Livres précédents concorde avec le Coran est vrai et tout ce qui diverge du Coran est faux. (…) Quiconque préfère suivre son opinion et ses désirs plutôt que la Loi d’Allah et la Sunna (voie) de son Messager est un mécréant qui mérite d’être combattu jusqu’à ce qu’il ait accepté les décisions d’Allah et de Son Messager. »
Plusieurs des signataires choisis par l’OCI pour endosser son prétendu message de paix ont réaffirmé la conclusion d’Ibn Kathir dans les années récentes. Ils ont confirmé que la paix de l’islam n’est jamais plus qu’une trêve dans un jihad sans fin mené pour imposer les principes de Muhammad. C’est notamment le cas du signataire Muhammad Usmani, un des experts en droit islamique de l’OCI :
« Tant que les musulmans ne possèdent pas les ressources requises pour détruire le prestige de la mécréance, il est permis de conclure des accords de paix avec d’autres pays tout en continuant à accumuler les ressources nécessaires (au jihad). (…) Si les musulmans ne possèdent pas la capacité de mener le jihad armé, des ententes (de paix) peuvent être conclues jusqu’à ce que cette capacité soit atteinte. » (USMANI–136)
Mises discuta précisément de cette caractéristique des doctrines de subjugation qui consiste à prôner la guerre perpétuelle :
« (Dans les doctrines qui visent à subjuguer les hommes), les lois de Dieu et de la Destinée proclament leur validité universelle et considèrent tous les hommes redevables aux autorités qu’elles déclarent légitimes. Tant que le prestige de ce genre de code asservissant de moralité s’est maintenu (…), il n’a pas pu être question de tolérance ou de paix durable. Quand les combats cessaient, cela servait seulement à renouveler les forces en vue de la prochaine bataille. L’idée de tolérer les vues divergentes d’autres personnes put prendre racine seulement quand les doctrines libérales vinrent à bout de cet universalisme. » (MISES 4–148)
« Les supporteurs de cette moralité asservissante et de ces doctrines collectivistes ne peuvent espérer démontrer la validité de leurs principes éthiques et la supériorité de leur idéal par un raisonnement logique. Ils sont donc obligés de demander aux gens d’accepter crédulement leur système de pensée et de capituler devant l’autorité. Ils sont déterminés à faire taire les dissidents ou à les battre jusqu’à ce qu’ils aient été subjugués. » (MISES 4–148)
C’est le grand mérite des analyses de Ludwig von Mises de nous aider à décoder le message des doctrines de subjugation. Ses analyses nous permettent de comprendre que parfois paixveut dire guerre et liberté, esclavage.
BIBLIOGRAPHIE
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BASTIAT – Frédéric Bastiat, Harmonies et perturbations sociales, Paris : Librairie de Guillaumin, 1852.
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KHALDOUN – Ibn Khaldoun, Les prolégomènes, Partie III, Paris : Imprimerie impériale, 1863.
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MISES 4 – Ludwig von Mises, Human Action : A Treatise on Economics, Chicago : Contemporary Books Inc., 1963.
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SMITH 1 – Adam Smith, Essays on Philosophical Subjects, New York : Oxford University Press, 2003.
SMITH 2 – Adam Smith, Lectures on Jurisprudence, New York : Oxford University Press, 2004.
SMITH 3 – Adam Smith, Lectures on Justice, Police, Revenue and Arms, Chestnut Hill : Elibron Classics, 2006.
SMITH 4 – Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Tome 1, Paris : Librairie de Guillaumin, 1859.
SPEER – Albert Speer, Inside the Third Reich : Memoirs, Toronto : Macmillan, 1970.
TOCQUEVILLE – Alexis de Tocqueville, Œuvres complètes, Tome V, Paris : Michel Lévy Frères, 1866.
USA – Secretary of State, The Diplomatic Correspondence of the United States of America, (September 10, 1783 – March 4, 1789), Washington : 1837.
USMANI – Muhammad Taqi Usmani, Islam and Modernity, New Delhi : Adam Publishers & Distributors, 2002.
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25/05/2013
L'Esprit Samouraï
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« Que faire ? Réponse : Un processus involutif doit aller au bout de sa logique pour épuiser ses effets, et que puisse naître autre chose. C’est ce que montre l’exemple des dix années de la Révolution française. Certains processus peuvent être beaucoup plus longs. Quant au reste, les Européens ont d’abord besoin de refaire leurs forces en se lavant de ce qui les a minés. Ils peuvent aussi faire leur profit de la maxime chinoise : "Utilise la main d’un autre pour abattre ton ennemi."
L’obligation d’abstention est naturellement odieuse à ceux que possède la passion d’agir. Qu’ils se montrent dignes de cette passion, chassant d’eux les paroles imprudentes et l’orgueil qui corrompt. C’est dans le travail et le silence que sont vécues les veillées d’armes. Après avoir longtemps désespéré de ne jamais revoir Ithaque et d’y faire bonne justice, on sait que l’occasion s’est enfin présentée pour Ulysse de la façon la plus imprévue. Loin de se ruer en aveugle, il a puisé dans sa patience et sa ruse, essuyant même les avanies des "prétendants" avant d’en triompher à coup sûr.
Les renaissances ont toujours été préparées par de très petits nombres capables de s’imposer les règles ascétiques des anciens ordres militaires, cultivant les aptitudes de la pensée et de l’action. Tels furent les réformateurs prussiens après 1806 : des samouraïs lettrés. L’une des tâches ultérieures sera de civiliser les rebelles et les violents qui auront ébranlé ce qui doit disparaître. »
Dominique Venner, Le Siècle de 1914
Yukio Mishima 01/06
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20/05/2013
Je supplie nos hommes politiques et notre société : de grâce, ouvrez les yeux.
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Nassim Ben Iman est un ex-musulman allemand d'origine Nord Africaine, passé au Catholicisme, auteur en 2002 du livre "Le véritable ennemi" (Der wahre Feind), il a donné récemment une interview où il évoque la nature de l’islam de même que la naïveté des européens à son sujet au nom de l'humaniste tolérance occidentale.
« La tolérance est une vertu bonne et importante, l'amour du prochain est une vertu chrétienne, la tolérance au dépend de la vérité est d'une insondable stupidité, et le prix à payer en sera très lourd. »
Drapeau Nazi déployé à proximité d'une Mosquée dans la ville palestinienne de Beit Ommar
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23/04/2013
La conspiration communiste
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Ce petit document ne dure que 16 minutes et 40 secondes, mais il est à regarder de bout en bout pour comprendre la raison pour laquelle l'état moral de l'Occident est ce qu'il est depuis une bonne quarantaine d'années. Pourquoi, après la défection géographique du communisme, un certain état d'esprit collectiviste persiste à demeurer actif de par les cervelles citoyennes et pousse les européens à accepter tout et n'importe quoi, au nom des Droits Civils, au nom des Droits de l'Homme, au nom de la Tolérance, au nom de l'Humanisme, au nom du supposé "progressisme" : immigration, islamisation, repentance et auto-flagellation, haine de soi, etc...
C'est bien l'Islam qui, à l'heure actuelle, tire le gros lot grâce à la subversion communiste mise en place bien des années auparavant. Il est intéressant de rappeler que le monde islamique, de manière générale, et ce au moins jusqu'à l'invasion par l'URSS de l'Afghanistan, était dans l'ensemble soutenu par les soviétiques. Il est bon, enfin, de préciser que la Oumma Islamique est également un collectivisme imposé et régi par des règles draconiennes qui n'auraient rien à envier au marxisme-léninisme le plus "pur", et que, comme le rappelait une fois Eric Zemmour sur un plateau de télévision, l'Islam c'est le communisme + Dieu. Le terroriste Carlos, communiste passé à l'Islam, a donné sa bénédiction à Zemmour pour ce constat, le lui faisant savoir via son avocate et épouse, Isabelle Coutant-Peyre, lors d'une confrontation que celle-ci eut avec Zemmour dans une émission de télévision.
Prenez-en de la graine...
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