03/05/2011
Coureurs de race
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Vite ! Il faut prévenir de ce pas SOS Racisme... la chaîne de télévision Arte pense que les races existent ! Scandale !
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02/05/2011
La photo est un Fake !
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Eh oui... je l'évoquais ici... La photo est un Fake... l'AFP lève le lapin.
Une fois de plus nos médias, qui montrent cette photo depuis plusieurs heures, montrent leur incompétence en matière de renseignement. La photo aurait été fournie par une agence de presse pakistanaise. Ce qui rajoute de la confusion à la confusion. Y aura-t-il des photos justes et efficaces ? Un film du cadavre en plus de la publication officielle des preuves ADN ? Espérons-le.
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27/04/2011
Les travailleu(r)ses du sexe
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Pour faire écho à l'article de Philippe Caubère que j'avais évoqué il y a quelques jours par ici et puis aussi par là... voici quelques extraits du remarquable documentaire réalisé par Jean-Michel Carré qui chasse certains aprioris liés à celles ou ceux qui ont fait du sexe leur gagne-pain quotidien ou bien ceux qui sont en demande de ce "service". J'ai eu la chance de le voir la semaine dernière sur une des chaînes de Canal Sat... je ne sais plus laquelle, pardonnez-moi... mais je me suis souvenu du titre, "Les travailleu(r)ses du sexe", et j'ai cherché ces quelques extraits que j'ai réussi à trouver sur YouTube.
Eh oui... la prostitution est parfois un choix assumé qui ne naît pas systématiquement de la misère, de l'esclavagisme mafieux et autres traites de chair féminine. Vous pouvez toujours tenter de le voir sur Canal Sat ou de le trouver d'une façon ou d'une autre.
Comprenez-moi bien, mon but n'est pas de faire l'apologie de la prostitution, mais quitte à ce qu'il y ait des personnes désirant s'adonner à ces "joyeusetés", autant qu'elles le fassent en étant libres, en pleine possession des revenus qui leurs reviennent et, de même, dans la sécurité. La plus veille profession du monde ne devrait pas exister, la sexualité se devrait d'être bénie par le mariage ou alors simplement exercée dans le consentement et la gratuité adultes, mais comme il apparaît que c'est une "necessité" pour beaucoup d'hommes et de femmes, c'est une activité qui mériterait d'être reconnue et encadrée ce qui éviterait toutes sortes de dérives malsaines.
Vous pouvez, éventuellement louer le film ici...
Une entrevue sur RMC avec le réalisateur du documentaire, Jean-Michel Carré
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24/04/2011
Christ est ressuscité
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
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1 Le dimanche, Marie de Magdala se rendit au tombeau de bon matin, alors qu'il faisait encore sombre, et elle vit que la pierre avait été enlevée [de l'entrée] du tombeau.
2 Elle courut trouver Simon Pierre et l'autre disciple que Jésus aimait et leur dit: «Ils ont enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où ils l'ont mis.»
3 Pierre et l'autre disciple sortirent donc et allèrent au tombeau.
4 Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
5 Il se pencha et vit les bandelettes posées par terre, cependant il n'entra pas.
6 Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le tombeau. Il vit les bandelettes posées par terre ;
7 le linge qu'on avait mis sur la tête de Jésus n'était pas avec les bandes, mais enroulé dans un endroit à part.
8 Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra aussi, il vit et il crut.
9 En effet, ils n'avaient pas encore compris que, d'après l'Ecriture, Jésus devait ressusciter.
10 Ensuite les disciples repartirent chez eux.
11 Cependant, Marie se tenait dehors près du tombeau et pleurait. Tout en pleurant, elle se pencha pour regarder dans le tombeau,
12 et elle vit deux anges habillés de blanc assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l'un à la tête et l'autre aux pieds.
13 Ils lui dirent: « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répondit: « Parce qu'ils ont enlevé mon Seigneur et je ne sais pas où ils l'ont mis. »
14 En disant cela, elle se retourna et vit Jésus debout, mais elle ne savait pas que c'était lui.
15 Jésus lui dit: « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Pensant que c'était le jardinier, elle lui dit: « Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis et j'irai le prendre. »
16 Jésus lui dit: « Marie ! » Elle se retourna et lui dit en hébreu: « Rabbouni ! », c'est-à-dire maître.
17 Jésus lui dit: « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père, mais va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
18 Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur et qu'il lui avait dit cela.
(Jean 20 :1-18)
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1 Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu'elles avaient préparés.
2 Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre ;
3 et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
4 Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants.
5 Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre ; mais ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?
6 Il n'est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu'il était encore en Galilée,
7 et qu'il disait : "Il faut que le Fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu'il soit crucifié, et qu'il ressuscite le troisième jour."»
8 Et elles se ressouvinrent des paroles de Jésus.
9 A leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres.
10 Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles.
11 Ils tinrent ces discours pour des rêveries, et ils ne crurent pas ces femmes.
12 Mais Pierre se leva, et courut au sépulcre. S'étant baissé, il ne vit que les linges qui étaient à terre ; puis il s'en alla chez lui, dans l'étonnement de ce qui était arrivé.
(Luc 24 : 1-12)
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1 Quand le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour aller l'embaumer.
2 Et de grand matin, le premier jour de la semaine, elles vont à la tombe, le soleil étant levé.
3 Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre de l'entrée du tombeau ? »
4 Et, levant les yeux, elles voient que la pierre est roulée ; or, elle était très grande.
5 Entrées dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme, vêtu d'une robe blanche, et elles furent saisies de frayeur.
6 Mais il leur dit : « Ne vous effrayez pas. Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié : il est ressuscité, il n'est pas ici ; voyez l'endroit où on l'avait déposé.
7 Mais allez dire à ses disciples et à Pierre : Il vous précède en Galilée ; c'est là que vous le verrez, comme il vous l'a dit. »
8 Elles sortirent et s'enfuirent loin du tombeau, car elles étaient toutes tremblantes et bouleversées ; et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.
(Marc 16 : 1-8)
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1 Après le sabbat, au commencement du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent voir le sépulcre.
2 Et voilà qu'il se fit un grand tremblement de terre : l'ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s'assit dessus.
3 Il avait l'aspect de l'éclair et son vêtement était blanc comme neige.
4 Dans la crainte qu'ils en eurent, les gardes furent bouleversés et devinrent comme morts.
5 Mais l'ange prit la parole et dit aux femmes : « Soyez sans crainte, vous. Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié.
6 Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit ; venez voir l'endroit où il gisait.
7 Puis, vite, allez dire à ses disciples : Il est ressuscité des morts, et voici qu'il vous précède en Galilée; c'est là que vous le verrez. Voilà, je vous l'ai dit. »
8 Quittant vite le tombeau, avec crainte et grande joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
9 Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit: « Je vous salue.» Elles s'approchèrent de lui et lui saisirent les pieds en se prosternant devant lui.
10 Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte. Allez annoncer à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée : c'est là qu'ils me verront.»
(Matthieu 28 : 1-10)
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17/04/2011
Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et "client de prostituées" - II
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Pour faire écho à ce qui avait été évoqué ici, l'article paru dans Libération, Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et "client de prostituées"... et donner la possibilité à ceux qui n'ont pas vu l'intervention de l'acteur lors de l'émission animée par Laurent Ruquier, "On n'est pas couché" d'hier soir, samedi 16 avril 2011, de la voir.
Partie 1/2
Partie 2/2
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16/04/2011
Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et "client de prostituées"
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L'acteur Philippe Caubère, que j'avais, jeune, énormément apprécié dans le film d'Ariane Mnouchkine consacré à Molière, vient de commettre, il y a deux jours, un courageux article pour Libération bien ficelé où il balance quelques vérités à l'attention des vertueux et vertueuses qui voudraient nettoyer la place publique des aspérités qui s'y trouvent afin de rendre notre société plus jolie. J'ai envie de citer Alain Finkielkraut, interrogé pour le Magazine "Psychologie" à propos de la prostitution qui avait fort justement dit : « Il y a des propositions qui vont non seulement vers la pénalisation, mais aussi vers l’interdiction pure et simple de la prostitution. Bernard Tapie la réclame : moins vertueux que lui, je demanderai encore une fois que l’on sache faire la différence entre les femmes albanaises réduites en esclavage et les femmes qui préfèrent se prostituer plutôt que d’être caissière de supermarché. Kant parlait du "bois tordu dont est faite l’humanité". Il ne nous revient pas de redresser ce bois tordu. »
J'ai même envie de dire que lorsque Roselyne Bachelot en vient à se prendre pour Dieu la Mère (à défaut de Dieu le Père), ce qui est un signe indicateur des Temps qui sont les nôtres, ceux d'une détestable Matriarchie qui nous tend ses mamelles gonflées de poison tout en agitant le sécateur sensé nous castrer les couilles, à nous pauvres hommes hétérosexuels insatisfaits de nos érections de plus en plus modestes, j'ai tendance à me dire que les carottes sont cuites. Une société où l'on ne peut plus fumer, boire... et aller aux putes tranquillement, est une société condamnée.
Qu'ils s'occupent donc de nous débarrasser des réseaux mafieux russes et balkaniques qui nous importent des esclaves de la misère balancées sur les sordides trottoirs avoisinant les périphériques et qu'ils ré-ouvrent les maisons closes... et par la même occasion qu'ils autorisent les Coffee-Shops. Cela fera des putes consentantes et protégées quant aux fumeurs de haschisch ils auront des poumons plus sains en ne fumant plus du shit coupé au pneu Michelin ZX, mais du végétal naturel. Le trafic en banlieue se verra drastiquement réduit et l'Etat, par le biais des taxes et des impôts verra une entrée significative d'argent dans ses caisses. Les frustrés iront se dé-stresser la bite tous les quinze jours et la société ne s'en portera que mieux. Et puis cela nous épargnera les donneurs et donneuses de leçons frustrées qui viennent nous encombrer les épaules de leur propre misère masquée. Merci...
Mais la parole est à Philippe Caubère :
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Je viens de lire dans le Libé du 1er avril (comme une sorte de mauvaise blague) qu’allait être déposée par Mme Roselyne Bachelot une proposition de loi visant à pénaliser les «clients de prostituées» d’une lourde peine s’inspirant du « modèle suédois », c’est à dire une amende (lourde aussi, j’imagine), plus 6 mois de prison. Cette proposition, je cite encore: « ne fait guère débat chez les parlementaires, à gauche comme à droite. Elle est soutenue par la plupart des associations féministes… etc ». C’est donc sous la bénédiction générale et dans le silence de tous qu’une telle abjection va s’abattre sur nous, - huit ans après celle qui, interdisant toute forme de racolage, consista à jeter dans la clandestinité, la précarité, la misère et l’enfer toutes les personnes se prostituant et au désespoir, ainsi que dans cet autre enfer, celui de leur solitude ou de leur propre couple, tous ceux qui profitaient de leur secours, de leur savoir, de leurs «services».
Au fait, quelle bénédiction ? Celle d’une église ? de toutes ? d’associations religieuses ou morales intégristes ? Pas du tout. Celle de l’état français impartial et laïque, toutes tendances politiques confondues, soutenu, pire du pire, par toutes les associations, -et là, je ne puis que mettre des guillemets, « féministes» ! Marié pour la deuxième fois, très proche encore et toujours de ma première femme, m’autorisant depuis toujours, amantes, amoureuses ou petites amies (avec tous les ennuis que ça implique…), acceptant naturellemment la réciproque (et les ennuis… etc), je ne représente pas vraiment le prototype du mec frustré, sexuellement ou sentimentalement. Je n’ai pourtant jamais cessé depuis l’âge de 24 ou 25 ans d’avoir des relations -et des rapports- avec des personnes se prostituant. Serait-ce que je serais doté -ou affligé- d’une sorte de libido hos-normes? Je ne le crois pas (hélas, pourrais-je rajouter…).
En revanche je sais que ce que je trouve avec une prostituée est une chose unique, que je ne trouverai jamais avec aucune autre personne, dans aucune relation dite « normale ». Il faut bien essayer, au moins de dire, sinon comprendre, pourquoi des hommes vont « voir les putes» avant de les punir. Non ? Ne pas vouloir les écouter, encore moins les entendre, se contenter de faire appel à la loi, à l’état, au législateur, je ne sais quoi de cet ordre-là, pour pouvoir plus vite et mieux les châtier, les sacquer, les humilier, c’est tout de même un acte d’une extrème indigence, d’une extrème pauvreté, d’une extrème lâcheté. Non ? J’ai vécu longtemps sous la coupe et la dictature d’une femme qui elle non plus ne voulait rien savoir, - ce n’était pas les putes à cette époque-là, c’était les femmes en général, le sexe en particulier.
Cette femme, cette pauvre femme, c’était ma mère. Intelligente, brillante, charmante, amoureuse, généreuse, féministe avant l’heure, elle nous apprenait, à ma sœur et à moi, que les femmes devaient être les égales des hommes, qu’elles devaient travailler, être indépendantes, ne pas dépendre d’un homme etc. Mais dès qu’il s’agissait de sexe et de plaisir, elle devenait folle, méchante, abrutie, assassine, moyen-âgeuse. Son discours, d’éclairé, progressiste et anticonformiste, surtout à l’époque, devenait obscurantiste, obscène et mortifère. Et j’ai dû, tout au long de ma longue, si longue adolescence en subir les effets, les tourments, le martyre. Penser que ce discours imbécile est devenu celui, officiel, du « féminisme» d’aujourd’hui, gauche et droite réunis (c’est rare) me stupéfie, me consterne et m’insupporte. Car le but que poursuit cette proposition de loi n’est pas, comme le prétendent cyniquement ceux qui l’ont initié ou celles qui le défendent, de mettre à l’abri les prostituées. Pour eux, ces femmes n’existent pas, réduites à une sorte de sous-race composée uniquement de «victimes», des hommes évidemment, souteneurs, violeurs et clients mis désormais sur le même plan.
Sans voix, sans parole, sans pensée ni jugement, on leur dénie tout autre droit que celui de se taire, se soumettre et rejoindre le camp des bien-pensants et ceux de redressement. Non, le but de cette loi n’est pas sûrement de défendre qui que ce soit -grossier mensonge !- mais bien de satisfaire les instincts du «bon» peuple, celui des électeurs, dans l’espoir bien entendu de pouvoir un jour, peut-être, obtenir leurs voix. Interdire, réprimer, ostraciser, humilier, frapper au plus intime, au plus secret, au plus fragile, dégrader enfin à travers le désir et le sexe, l’homme, la femme et en jouir. Et faire jouir. En toute tranquillité, toute bonne conscience. Voilà la vérité. J’avais de l’estime pour madame Bachelot. Mais je me souviens, comme d’une drôle d’histoire, d’un conflit qui l’avait opposé à un animateur de télévision qui, lors d’une soirée - où d’ailleurs, l’on se demandait un peu ce qu’elle foutait là… Que font les hommes ou femmes politiques dans de telles galères ?- s’était moqué de son rire, lui prêtant une connotation sexuelle. Sa réaction, très violente, dramatique même -elle était allée jusqu’à refuser les excuses publiques de cet animateur- m’avait paru compréhensible et légitime.
L’ayant vu l’autre soir à la télévision, les mâchoires serrées, le visage fermé, déclarer sa faveur pour ce texte répressif, dégradant, attentant de plein fouet aux libertés publiques, celle de se prostituer, comme celle de payer un service sexuel à un adulte consentant, j’ai pensé soudain que Laurent Ruquier avait du mettre le doigt (si j’ose dire…) sur un vrai problème. Que je connais. Ma mère avait le même. Il m’a fallu quelques années (et que je la joue dans de nombreux spectacles) pour le comprendre et l’assumer. Ma mère était une obsédée. Une vraie. Gravement perturbée, que sa frustration agitait parfois jusqu’à la démence, déclenchant en elle des accés d’une violence affreuse, castratrice et terriblement prédatrice. Pour ses enfants, pour son mari et surtout pour elle-même. Elle en a tout perdu, jusqu’à la vie.
Je n’ai pu non plus faire semblant de ne pas voir dans les féroces demi-sourires de ces quelques « féministes» de gauche déclarant sur ce même écran leur satisfaction au sujet de cette loi qui allait, je les cite « apprendre un peu aux hommes qu’on ne paye pas une femme pour lui faire l’amour» les symptomes de ce mal. Un roman parle de cela. Celui, admirable, de Christine Angot, Les petits. Encore que dans un roman on ne «parle» pas «de», on écrit et qu’il ne s’agit pas d’un témoignage mais d’un récit, elle décrit une chose secrète, taboue, presque inavouable : la violence des femmes. On parle beaucoup – quoiqu’encore pas assez, c’est l’un des plus graves problèmes de notre société – de celle qui leur est faite. Du coup, c’est terrible, on ne peut plus parler de ce que Christine Angot, avec un très grand courage -qu’elle paye aujourd’hui, comme autrefois Flaubert, devant les tribunaux- décrit sans pitié, avec la froideur et le savoir-faire d’un chirurgien de l’âme et de la société, la plaie la plus secrète, quelque part la plus abominable : la dégradation, la dérive et finalement la faillite d’un « féminisme» qui, s’inspirant du fameux «modèle suédois», -celui-là même qui permet à une journaliste adulte et responsable ayant accepté une relation sexuelle sans préservatif d’en faire envoyer l’auteur en prison- se consacre aujourd’hui à la pratique de cette nouvelle chasse à courre dont l’homme est le gibier, qu’il soit célèbre comme Julian Assanges, Bertrand Cantat ou Roman Polanski, ou inconnu (tel le soldat) comme moi, réduit que je suis désormais à ce statut pénal de «client de prostituées».
Donc, je m’explique : ce que j’ai trouvé et que je trouve encore au bout de tant d’années auprès des personnes qui ont choisi de louer (et sûrement pas de vendre) leur corps et leurs talents pour de l’argent n’a rien à voir avec ce qu’une relation dite « normale» peut offrir de bonheur, d’amour et de plaisir ; comme d’ailleurs de souffrance ou de désespoir. Car l’amour, le bonheur et le plaisir se paient cher, tout le monde le sait ; dans son cœur comme dans sa vie. Les livres, les films ou les pièces de théâtre - ces laboratoires, les seuls où cette matière humaine si complexe est décrite, autopsiée, parfois même comprise - en sont pleins. On s’en nourrit. Seule la relation sexuelle avec une personne qui demande de l’argent pour cela peut se prétendre et s’affirmer comme réellement gratuite. Si ce n’est cette somme d’argent, librement et ouvertement échangée, si faible d’ailleurs au regard du «service» rendu – et que je déteste cette formulation ! Le sentiment n’est pas forcément exclu de l’échange, mais mis à l’écart ; il ne fait pas partie de la transaction, il ne « compte » pas. Donc, la souffrance non plus.
Le ou la prostitué(e) ne fait que dévoiler et assumer le rapport d’argent et de commerce tapi sous n’importe quel rapport amoureux ou sexuel, - du dîner offert à la personne qu’on drague, ou qu’elle se fait offrir, jusqu’à -bien pire et plus banalisée- l’estimation de la situation sociale et financière de celle, homme ou femme, prétendant au coït ou au mariage. La prostituée -ou la personne qui décide de se livrer pour un moment à la prostitution- nous libère de ce chantage, de ce non dit, nous en délivre. On peut -enfin !- baiser gratuit. Cette proposition de loi, bien sûr, ne parle pas de cela. Mais des « réseaux». Ah, ces réseaux, comme ils sont bienvenus ! Comme il est plus facile - et rentable à tous points de vue : électoral, moral, télévisuel - de proscrire et interdire une activité humaine aussi nécessaire, vitale ; et sacrée, car son objet est la jouissance et donc, que ça vous plaise ou non, le bonheur ; un bonheur simple, court, éphémère comme un orgasme, oui, mais aussi comme ce bref sentiment de liberté qui, le temps d’un instant, nous émeut, nous encourage en plein milieu de ce fleuve de soumission, d’esclavage, de servitude, qu’il nous faut chaque jour traverser, où chaque jour qui se lève nous retrouve à moitié noyés.
Ah, oui, certes, il est plus facile de s’en prendre à ce moment de vie que de traquer vraiment, policièrement, militairement, ces fameux réseaux, - bien réels, c’est un fait, il ne viendrait à l’esprit de personne de le nier ; mais je n’écris pas ce texte pour parler de cela, tout le monde le fera, ne fera que ça et bien mieux que moi. Comme il sera moins dangereux et surtout plus amusant pour les policiers comme pour les télés de prendre en chasse ces malheureux « clients» hagards, vulnérables et culpabilisés, pantalon sur les pieds, ainsi que leurs partenaires, les plus malheureuses encore prostituées, doublement, triplement, infiniment humiliées ! On voit déjà l’aubaine pour M6 ou certaines émissions de France 2. Comme ils vont pouvoir en tirer tous les divertissements qu’autorisent -et encouragent pour sa publicité- cet État moraliste et immoral, ce proxénète officiel et donneur de leçons. Comment est-il possible qu’en 2011 en France, des caméras de télévision aient le droit de filmer des policiers en train de pourchasser, interpeller, malmener, invectiver des êtres humains qualifiés pour l’occasion d’ « individus » ou « délinquants» et que ce spectacle infâme, indigne, obscène et dégradant puisse être livré gratuitement, comme une sorte de pornographie légale, une corrida humaine autorisée, des jeux du cirque tolérés, aux familles françaises bien-pensantes pouvant ainsi se repaître en toute hypocrisie du spectacle du malheur et de la punition des autres ? Comment est-il possible que soit proposée et protégée une telle prostitution?
Je ne finirai pas cette chronique sans redire aux «filles» combien je les aime et les respecte, qu’elles sont mes sœurs, mes frangines, mes pareilles, - j’en suis une : sur la scène, la mienne, celle du théâtre (à une époque ce fut aussi celle de la rue), moi aussi je fais jouir. Avec mon corps, avec ma voix, avec mes mots ; et même avec ma vie. Pour un prix dont je m’efforce qu’il soit toujours le plus bas possible, quand j’essaie de donner en échange la prestation la meilleure. Autrement dit, j’essaie d’être une bonne pute, et si possible la meilleure sur le marché. Je ne finirai pas non plus sans leur redire que ce n’est pas cette loi scélérate qui m’effraiera, me culpabilisera, ni ne m’empêchera de revenir les voir où qu’elles seront, se planqueront, se terreront, pour les aimer encore et les payer pour ça. Il est un film qui, mieux que tous les autres, incarne la France dans le monde entier, son cœur et son esprit. Il raconte une histoire d’amour, la plus belle, la plus ancienne, éternelle, entre un acteur et une putain. Joué par Jean-Louis Barrault et Arletty, il s’appelle Les Enfants du Paradis.
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13/04/2011
Le sort des chrétiens d'Egypte après la Révolution des dernières semaines...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Elle est belle la révolution égyptienne... quand elle conduit l'armée à s'en prendre à la communauté chrétienne du pays. Où sont le plaintes de l'Europe ? Qui s'en préoccupe ? Personne, bien entendu... Mais cela vous surprend ?
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11/04/2011
Love and Hate
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Quand Spike Lee cite Charles Laughton avec délectation...
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10/04/2011
"La Nuit du Chasseur" de Charles Laughton
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
C'est dimanche. Voyez ou revoyez un classique du Cinéma et bossez votre anglais, bande de flemmards.
Lorsque le Mal sous l'apparence du Bien veut transpercer l'innocence même. La photo de ce film, ce noir et blanc tellement évocateur jusqu'à transcender les mots "love" et "hate" tatoués sur les doigts des mains du Pasteur possédé par le démon... le jeu de Mitchum, unique... les enfants, vaillants et nobles petits coeurs ... tout est montré sous l'angle du paradoxe, par moment on ne sait qui est du côté de la Lumière et qui est du côté des Ténèbres. Et la Nuit y est tellement noire que les films gores des années 70/80/90 passent pour des contes de fées face à ce chef d'oeuvre. Et lorsque l'on sait que c'est là le seul et unique film, si ma mémoire est bonne, qu'a dirigé le comédien Charles Laughton, on regrette que sa carrière de réalisateur n'ait eu une suite à l'échelle de cette incroyable promesse cinématographique.
Night Of the Hunter - 1/9
Night Of the Hunter - 2/9
Night Of the Hunter - 3/9
Night Of the Hunter - 4/9
Night Of the Hunter - 5/9
Night Of the Hunter - 6/9
Night Of the Hunter - 7/9
Night Of the Hunter - 8/9
Night Of the Hunter - 9/9
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09/04/2011
La Menace Chrétienne
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Via Causeur encore, cet article qui démontre clairement que s'il est une Religion qui est stigmatisée en Europe, ça n'est pas l'Islam... mais bien le Christianisme. La Tolérance prônée avec tant de véhémence par nos bons coeurs universalistes ne peut conduire qu'à une seule et unique chose : l'INTOLERANCE GENERALE au nom du bien commun. Comme le disait fort bien Karl Popper : "Moins connu est le paradoxe de la tolérance : La tolérance illimitée doit mener à la disparition de la tolérance. Si nous étendons la tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas disposés à défendre une société tolérante contre l'impact de l'intolérant, alors le tolérant sera détruit, et la tolérance avec lui." Je vous invite à méditer cela sans retenue aucune... et puis voyez plutôt...
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Depuis le 28 février 2011 et la condamnation par la Haute Cour de justice britannique de Eunice et Owen Johns, le délit d’opinion chrétienne est officiellement et légalement reconnu dans l’un des 27 pays de l’Union Européenne. Habitant Derby, dans le nord ouest de l’Angleterre, monsieur et madame Johns ont été condamnés parce qu’ils ont des opinions chrétiennes, pentecôtistes pour être plus précis. L’information est évidemment passée inaperçue en France, où nous sommes hantés par une « inquiétude majeure » : que l’on reconnaisse les racines chrétiennes de l’Europe ou d’un pays. Obnubilés que nous sommes par cette fausse querelle, nous ne voyons pas ce qui se produit réellement et qui fera date : ce n’est pas la laïcité qui est menacée en Europe, mais le droit au christianisme.
Owen et Eunice Johns
Que s’est-il passé le 28 février dernier ? Le couple Johns comparaissait devant les tribunaux. La Haute Cour a décidé de leur interdire le statut de famille d’accueil pour des enfants en rupture familiale. Les Johns ne sont pourtant pas soupçonnables de mettre en danger le moindre enfant – cela le tribunal le reconnaît, comme il reconnaît qu’on ne peut pas leur reprocher de ne pas savoir éduquer les chérubins. Difficile de faire autrement : les Johns ont élevé quatre enfants, ils en ont recueilli plus d’une quinzaine, garçons et filles indifféremment. Ni délinquants, ni criminels, ni sexistes, ni pédophiles, ni dangereux, parfaitement aptes à l’éducation. Alors quoi ? Les Johns sont chrétiens. Et cela suffit pour que la Haute Cour de justice les juge incapables d’accueillir et d’éduquer des enfants sans parents.
Une loi de 2007, portant sur la tolérance et la diversité, oblige les villes britanniques à s’assurer que les familles d’accueil prônent cette diversité et cette tolérance. Lisons bien : non pas « respectent » mais « prônent ». Du coup, la municipalité de Derby a demandé aux Johns d’inculquer la tolérance vis-à-vis des couples homosexuels, plus précisément de dire aux enfants que « l’homosexualité est une bonne chose ».
Mme Johns était d’accord pour ne pas dire aux enfants que l’homosexualité serait une mauvaise chose. Mais Mme Johns ne veut pas inculquer aux enfants l’idée que l’homosexualité serait particulièrement bienfaisante. Donc, Mme Johns est condamnée et n’a plus le droit d’accueillir des enfants. Elle a perdu son job. Son opinion est pourtant une simple opinion, liée selon elle à ses conceptions chrétiennes. Elle peut avoir raison ou tort sur ce point.
La tolérance exigée par la loi se mue ainsi en intolérance manifeste mais légalisée. Et l’on voit apparaître un délit d’opinion chrétienne, en vertu duquel on ne saurait avoir sur l’homosexualité un point de vue s’écartant tant soit peu de l’approbation enthousiaste. Le 28 février fera date. Peut-être qu’un jour les fonctionnaires de l’Etat britannique devront fournir un certificat d’homosexualité, avec photos à l’appui, pour être autorisés à travailler.
Owen et Eunice Johns
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« L’islam est venu pour dominer le monde, y compris la France »
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Non... il n'y a aucun problème avec l'ISLAM en France. Cette Religion est juste une fois de plus stigmatisée. Via CAUSEUR je suis tombé sur ce qui suit. Ma foi ça vaut la peine de vérifier le haut niveau de Tolérance et de Paix auquel ces croyants veulent nous soumettre. Quand ils appellent à manifester contre l'interdiction du Niqab, leur tract rédigé en excellent français... ... n'est qu'amour.
Allez-y voir, bon sang, ça en vaut la peine. Surtout si vous êtes des Bisounours démocrates et progressistes.
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15/03/2011
Racisme anti-blanc
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Je me souviens de la tête de mes collègues issus de l'immigration, à mon travail, qui avaient affiché leur mécontentement à mon égard lorsque j'eus un jour le culot de dire que les dernières insultes racistes que j'avais pu entendre au cours des 15 dernières années, dans la cité où je vis, n'étaient ni "sale nègre", ni "bougnoule" ni "bicot"... mais plutôt "mangeur de porc", "fromage blanc", "sale français" et j'en oublie... L'homme étant homme... quelle que soit sa "race", les choses suivent leur cours...
Voyez et entendez plutôt...
L'auteur du livre se nomme Tarik Yildiz, il est français d'origine turque, sociologue de formation et il ne prend pas de gants pour aborder, enfin, un problème que nos grands censeurs et donneurs de leçons refusent de regarder pleinement en face sous le foireux prétexte que cela ferait le jeu du Front National et des zeurléplussombredeuhnotistwouare...
Sur RTL, Robert Ménard parle du racisme anti-Blanc et conseille la lecture du livre de Tarik Yildiz
Sur RTL, Ivan Rioufol du "Figaro" conseille aux mouvements antiracistes la lecture du livre de Tarik Yildiz
Interview de Tarik Yildiz sur Beur FM
Les interventions des auditeurs de Beur FM... putain... ça vaut le coup de les entendre ! Le déni de la réalité ! Le ressentiment ravalé et retenu ! La justification pleine de relents de merde ! On sent l'auteur, Tarik Yildiz, gêné par tant de crasseuse connerie et par ceux qui justifient le racisme anti-Blanc comme une "vengeance" contre les Français de souche. Bref... à savourer comme du p'tit lait en essayant de garder son calme...
L'émission de Beur FM étant un peu longue, je vous rappelle que vous pouvez la télécharger en fichier "mp3" en cliquant sur le cercle "podcast"...
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11/03/2011
Troublantes alliances masquées...
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De l'art et la manière de nous enduire la rondelle de vaseline...
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06/03/2011
Un signe de Dieu ?
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La Parole est à ma douce Irina...
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Février 2010 : Notre fils se fait agresser par 5 jeunes d’origine noire africaine sur le quai du métro St-Placide (6e arrondissement). Trois bloquent la sortie et deux lui vident les poches. Ils lui volent son i-pod et le laissent, tout ca devant témoins. Dépôt de plainte, aucune suite.
Novembre 2010 : Notre fils se fait agresser près du domicile par 7 jeunes d’origine noire africaine et maghrébine qui le suivent à la sortie du bus et l’attaquent par derrière, le font tomber et lui donne des coups de pieds à la tête et sur le corps et se sauvent en l’abandonnant à terre. Violence gratuite et courageuse, comme dans 99% des cas d’agression, à plusieurs contre un. Constat des blessures auprès d’un médecin, dépôt de plainte, aucune suite.
Vendredi 4 mars 2011, dans la matinée, notre fils se rend à la station RER pour aller au collège. Deux jeunes d’origine noire africaine et maghrébine le rackettent et lui prennent son i-pod.
Cette fois, le hasard fait bien les choses : je l’accompagne au commissariat et sur le chemin il reconnaît un de ses agresseurs, une voiture de police se trouve là, en face de nous, je vais aussitôt les voir, leur explique la situation, ils menottent le jeune maghrébin et l’embarquent dans leur voiture en nous ayant auparavant « cachés » chez un fleuriste. Nous nous rendons au commissariat pour déposer plainte. Une heure plus tard, l’autre agresseur d’origine africaine arrive au commissariat, son pote l’ayant balancé.
Notre fils a récupéré son i-pod, nous avons déposé notre plainte et les deux jeunes ont été relâchés le soir même.
Quelques détails, les deux jeunes choisissent la tactique "cool" : « salut ! t’es d’où ? comment du t’appelles ? t’es de quel collège ? t’as une clope ? » et puis on passe au niveau supérieur : « tu sors ton portable ? Passes un SMS pour moi. Tu me montres ton i-pod ? Bon aller, donne-le à mon pote, il en n’a pas et il arrête pas de me faire chier avec ça. Bon alors écoute, si tu veux récupérer ton i-pod, rendez-vous demain à la même heure et au même endroit. » Le type tend la main à notre fils : « bon allez, tu me fais confiance » et mon fils tend la sienne, ils se serrent la main. Une tactique vicieuse, pas de violence, mais on se la joue cool tout en mettant la pression (notre fils sentait bien que s’il n’avait pas fait tout ce qu’ils demandent ça pouvait très vite mal tourner).
Notre fils se rend ensuite à la gare et ne nous prévient que vers 13h (bouleversé, il ne savait pas comment agir toute la matinée). Il me raconte plus tard qu’en arrivant au collège (il commençait à 10h ce matin-là), il s’est rendu tout de suite à la chapelle (collège catholique), a récité un Notre Père et s’est adressé à Dieu. Lorsque plus tard, en sortant de la gare il reconnaît un de ses agresseurs et que, comme par miracle, une voiture de police se trouve là, notre fils en a été ébranlé, il me dit : « tu sais maman j’ai prié ce matin à la chapelle du collège, tu penses que Dieu est pour quelque chose dans ce qui vient de se passer ? » J’étais je l’avoue troublée et moi qui prie très régulièrement, je me suis dit qu’effectivement Dieu n’était peut-être pas étranger au fait que les deux lascars aient été arrêtés.
Je sais pourtant bien que ça ne les empêchera certainement pas de recommencer avec d’autres mais au moins, ils auront été arrêtés (et ce n’était pas la première fois puisque la police les connaissait) et ils ont réalisé (même s’ils l’oublieront très vite) que leurs actes ont une conséquence et qu’ils doivent assumer ce qu’ils font (ce qu’ils n’ont pas fait au commissariat car ils hurlaient tellement fort contre les policiers qu’on les entendait de tous côtés). Bilan de ce soir, à chaud : de la colère d’abord et un grand sentiment d’injustice mais aussi de peur. Va-t-il y avoir des représailles ? Que se passera-t-il si un jour leur chemin croise à nouveau celui de notre fils ? Il va falloir être vigilent, changer d’itinéraire le matin pour se rendre au collège, chose qu’il fait déjà le soir pour éviter de traverser un quartier peu recommandable. Et puis quoi ? il va falloir changer nos habitudes pour être à peu près sûrs d’être en sécurité ?! Ces racailles ont gagné, ils nous soumettent, ils savent qu’ils peuvent agir en toute impunité et dans le pire des cas, quand ils font de la prison ils en reviennent en roulant des mécaniques auprès de leurs potes, ils font de la prison un trophée, c’est leur fierté. Comment lutter contre ça ?!
A deux pas de la maison, en bas de l’immeuble de ma sœur, un trafic de drogue se fait au grand jour. Un ballet de voitures aux environs de 2h du mat se met en place, s’arrêtant tout feu éteint en pleine rue, attendant les clients. Des allées et venues dans l’escalier de l’immeuble. Chaque soir. On laisse faire. Et, bien sûr, encore des jeunes d’origine maghrébine et africaine.
Nebo qui en 2008 avait été appelé comme juré, a visité la prison de Fleury-Mérogis. En passant devant la cour de la prison, il me racontait qu’il cherchait les « blancs ». 95% de la population de cette cour était d’origine maghrébine et africaine. Constat.
Zemmour condamné pour « provocation à la discrimination raciale » ?! Non mais de qui on se fout là ?!
Arrêtons avec cette hypocrisie généralisée ! Zemmour n’a rien inventé, on le sait très bien que la majorité des délinquants sont noirs et arabes ou de cette origine s'ils sont français de papiers et ceux qui osent prétendre le contraire sont soit complètement déconnectés de la réalité, vivent sur une autre planète qui s’appelle Neuilly ou le 16e arrondissement ou tout autre beau quartier de Paris ou sont tout simplement d’ignobles faux-culs. Il y a aussi les gens de gauche qui ont un double discours : celui politiquement correct qu’ils tiennent en public et l’autre qu’ils tiennent en privé qui ne différera guère de celui de Zemmour.
Pour exemple : la nouvelle édition du livre de Jean Raspail, Le Camp des Saints qui vient d’être remise en vente est augmentée d’une nouvelle préface où Jean Raspail avoue avoir reçu des coups de fils de gens de gauche qui le félicitaient pour le propos de son livre, déclaration qu’ils ne feront évidemment jamais en public !!!
Alors quoi ? Quel est mon propos ? Que je n’aime ni les arabes ni les africains ? non. Je dénonce l’hypocrisie, le laxisme, et ceux qui pensent trop avec leur cœur plutôt qu’avec leur tête. Ces jeunes immigrés posent problème. Pourquoi ? La banlieue a toujours été depuis plusieurs dizaines d’année maintenant un endroit où se côtoyaient français et immigrés. Au début les immigrés étaient en petit nombre, l’intégration se faisait naturellement et la cohabitation était paisible. Les années ont passé, l’immigration a augmenté, le regroupement familial en 1976 et ça a été crescendo.
Aujourd’hui dans beaucoup de quartiers les français de souche sont en minorités alors comment l’intégration peut-elle se faire ? Et puis quand les immigrés étaient polonais, italiens, espagnols, portugais, leur culture était tout de même proche de la nôtre, nos racines judéo-chrétiennes étant communes. Comment, aujourd’hui, faire intégrer une majorité de musulmans à une minorité française aux racines judéo-chrétiennes ? Le résultat est qu’un centre commercial qui, il y a à peine 15 ans offrait 4 ou 5 bouchers, une crèmerie, deux magasins de chaussures, des coiffeurs, un Prisunic à l’époque, une mercerie, un marchand de vin, un pressing, deux boulangers et quelques magasins de vêtements, est aujourd’hui en majorité constitué de boucheries hallal, de vendeurs de sandwichs grecs, de coiffeur pour « blacks », de bazars tenus par des maghrébins et j’en passe. Tous les magasins comme la mercerie, le marchand de vin ou la crèmerie ont fermé et les ¾ des magasins ont pour clientèles les maghrébins et africains du quartiers. Le seul boucher non hallal qui résiste, tel le village gaulois d'Astérix et Obélix, parle à demi-mots de partir. Et puis combien de piscines municipales ont aménagé des horaires pour les femmes musulmanes ? Combien de cantines ne donnent plus de porc à manger à la cantine ? Combien de restaurants deviennent hallal ?
Non seulement ces immigrés ne s’intègrent plus mais ils sont en train de faire en sorte que nous intégrions leur mode de vie au nôtre. C’est tout de même préoccupant non ?!
Jusqu’où irons-nous dans le laxisme ? Vont-ils exiger que l’élevage de porc soit interdit en France ? Certains quartiers vont-ils exiger que les françaises se voilent ? Allons-nous intégrer le ramadan et autre fêtes musulmanes à notre calendrier ?
A qui j’en veux ? Pas aux noirs, ni aux arabes. Mais aux différents pouvoirs en place qui ont laissé faire les choses jusqu’à bientôt ne plus pouvoir les réguler. On a laissé beaucoup trop de monde passer nos frontières pour tout un tas de bonnes et mauvaises raisons et ensuite les problèmes de fond ont été mis de côté. Aujourd’hui, parce qu’ils sont débordés par tout ça ( ?), les politiques brassent de l’air et ne tranchent pas dans le vif parce que ça ne serait pas "politiquement correct".
Il nous faut donc aujourd’hui être tolérants et accueillants, donner des papiers aux sans-papier, distribuer à droite à gauche du RMI, de la CMU et j’en passe, donner sans broncher nos i-pod ou porte-monnaie à qui nous le demande plus ou moins gentiment, s’excuser de manger du porc, et laisser nos enfants dans le public où le niveau général baisse à vue d’œil, où le nivellement est un nivellement vers le bas, bref, participer à l’anéantissement général, au génocide culturel en tout genre et à faire que ce pays soit finalement exsangue de tout ce qui a brillé ici autrefois.
« Je suis triste pour ma génération … » (Antoine de Saint Exupéry)
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Quant à moi, Nebo, ce que j'ai à en dire, c'est que 3 agressions en 1 an ça commence à faire un peu beaucoup. Je sens monter en moi une colère de premier ordre. Une "Colère Sainte"... la colère d'un homme qui tient simplement à la sécurité de ses enfants, de sa famille.
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04/03/2011
Wafa Sultan nous met en garde !
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Une femme courageuse dont la générosité d'esprit et de coeur ne fait pas de doute...
Merci à Lafouine pour m'avoir signalé cette vidéo...
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01/03/2011
"Le Corps cette raison supérieure..."
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28/02/2011
Honneur... Ernst Jünger
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"Toute chose exquise est un présent du hasard, le meilleur en la vie est gratuit." Ernst Jünger
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30/01/2011
Go ahead Punks ! Make my day !
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Seek & Destroy !
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28/01/2011
Il n'existe pas de culture judéo-chrétienne occidentale
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"Il n'existe pas de culture judéo-chrétienne occidentale", qu'il dit le monsieur. Il s'appelle Khalil Merroun, c'est un imam, donc il doit dire la vérité... avec sa mielleuse Takya.
Il est vrai que la culture arabo-musulmane n'a jamais existé non plus, chacun le sait.
Ces types sont des malades... et ceux qui les croient pas moins.
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23/01/2011
Céline, écrivain essentiel
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« Le monde n'est, je vous assure, qu'une immense entreprise à se foutre du monde. » Louis-Ferdinand Céline, ("Voyage au bout de la nuit", 1932)
« Il est temps d’expliquer ce qui sous-tend le despotisme bon teint appliqué à la langue qu’on a appelé politiquement correct. Il s’agit ni plus ni moins d’un racisme inconscient déchaîné et garrotté dans une camisole de bons sentiments. » Stéphane Zadganski, ("Suite et fin du professeur Y", L’Infini, n°63, automne 1998, p. 113)
Notre bon ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, retire Louis-Ferdinand Céline des célébrations nationales 2011. Cela fait 50 ans que l'écrivain est mort et cela ne sera pas l'occasion d'évoquer ses livres. Verboten ! La Kommandantur a parlé !
Frédéric Mitterrand a annoncé le retrait de Céline du recueil des célébrations nationales 2011 après la polémique suscitée par la présence dans cette liste de l’écrivain qui a été également l'auteur de textes antisémites orduriers.
Serge Klarsfeld, président de l’association des fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF), s’est indigné de voir l’anniversaire de la mort de Céline inscrit dans ce recueil au côté par exemple de Blaise Cendrars, Franz Liszt, André Leroi-Gourhan ou encore Georges Pompidou.
“Après mûre réflexion, et non sous le coup de l’émotion, j’ai décidé de ne pas faire figurer Céline dans les célébrations nationales”, a dit M. Mitterrand vendredi soir dernier.
Je suggère à notre chère Police de la Pensée de supprimer de l'école Voltaire. Je ne cite que ce pilier de nos Lumières pré-Révolutionnaires devant lequel tout le monde se pâme et j'invite les lecteurs à se forger une opinion en lisant ces quelques extraits de l'Essai sur les mœurs et l'esprit des nations, paru en 1756, où le philosophe considère les juifs d'une façon... guère philosophique :
« Si Dieu avait exaucé toutes les prières de son peuple, il ne serait restés que des Juifs sur la terre ; car ils détestaient toutes les nations, ils en étaient détestés ; et, en demandant sans cesse que Dieu exterminât tous ceux qu'ils haïssaient, ils semblaient demander la ruine de la terre entière »
« On ne voit au contraire, dans toutes les annales du peuple hébreu, aucune action généreuse. Ils ne connaissent ni l'hospitalité, ni la libéralité, ni la clémence. Leur souverain bonheur est d'exercer l'usure avec les étrangers ; et cet esprit d'usure, principe de toute lâcheté, est tellement enracinée dans leurs cœurs, que c'est l'objet continuel des figures qu'ils emploient dans l'espèce d'éloquence qui leur est propre. Leur gloire est de mettre à feu et à sang les petits villages dont ils peuvent s'emparer. Ils égorgent les vieillards et les enfants ; ils ne réservent que les filles nubiles ; ils assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves ; ils ne savent jamais pardonner quand ils sont vainqueurs : ils sont ennemis du genre humain. Nulle politesse, nulle science, nul art perfectionné dans aucun temps, chez cette nation atroce ».
Mais également ce qui suit...
« Vous me semblez être le plus mauvais du lot. les Kaffirs, les Hottentots, et les Nègres de Guinée sont beaucoup plus raisonnable et plus honnête que vos ancêtres, les Juifs. Vous avez surpassé toutes les nations, dans des fables impertinentes, dans une mauvaise conduite et dans le barbarisme. Vous méritez d'être puni, tel est votre destiné. » (Lettre que Voltaire a envoyé à une personne de confession juive qui se plaignait de son antisémitisme dans son Essai sur les mœurs et l'esprit des nations)
« Pourquoi les Juifs n’auraient-ils pas été anthropophages ? C’eût été la seule chose qui eût manqué au peuple de Dieu pour être le plus abominable de la terre ». (Dictionnaire Philosophique, 1764, article : Anthopophage)
« …une horde de voleurs et d'usuriers… ». (Dictionnaire Philosophique, 1764, article : États, gouvernements)
« C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre ». (Dictionnaire Philosophique, 1764, article : Tolérance)
Dois-je évoquer l'antisémitisme de Kant, Wagner, Shakespeare ou de Goethe, ou celui de Ronsard, d'Holbach, Rousseau, Dickens, Balzac, Gide, John Lennon, Gandhi, Freud, Simenon ou encore Marlon Brando, et des centaines d'autres, a priori non suspects d'hostilité à l'égard des Juifs, qui n'ont pas échappé à cette tentation facile. Voyez le "Dictionnaire de l'antisémitisme" de Paul-Eric Blanrue.
Peut-être devrions-nous supprimer de la mémoire collective tous ces penseurs et artistes ? Les jeter dans les basses-fosses de l'oubli ? Pour le grand bonheur de Serge Klarsfeld qui se trompe de cible et devrait se contenter de chasser les nazis cachés (en reste-t-il ?) et, peut-être, leurs sinistres descendants idéologiques (y'en a pas mal), au lieu de mettre sur le même niveau qualitatif "Voyage au Bout de la Nuit" (1932) et "Bagatelles pour un massacre" (1937) ou "L'École des cadavres" (1938), sans oublier le détestable "Les Beaux Draps" (1941). Car c'est ce que Serge Klarsfeld a fait avec son caca nerveux. Je peux comprendre que sa douleur soit grande à l'évocation des textes monstrueux que l'écrivain a commis à l'endroit des juifs, mais, par contre, 10 pages du "Voyage au bout de la nuit" écrasent une bonne partie de toute la production littéraire de ces 50 dernières années... et, croyez-le ou non, je pèse mes mots. Et puis n'oublions pas "D'un château l'autre" (1957), "Nord" (1960) et "Rigodon" sorti après sa mort (1969)... toute une époque passée au scalpel.
Les Pamphlets antisémites de Céline sont des diarrhée haineuses et verbales, des monstres en mutation dans un Siècle qui, de toute façon, avait déjà entièrement perdu la tête dés la première guerre mondiale. Ces criminelles erreurs parfaitement condamnables moralement, littérairement sans grand intérêt , n'enlèvent rien à l'esprit vif et au style unique des autres livres de Céline qui n'ont pas le même rapport avec l'antisémitisme. Céline est, probablement, le dernier authentique styliste de la langue française avec Proust. Les décisions, comme celle de notre ministre de la Culture, nous évitent de considérer droit dans les yeux la seule chose qui compte : le trou béant de la Shoah et ses 6 000 000 de cadavres au pied du Moloch machinique... La posture moraliste et "vertueuse" de Frédéric Mitterrand à cause des états d'âme de Serge Klarsfeld ne nous permet aucunement d'avancer dans la fange de ce charnier. Or, nous nous devons de le faire, c'est même notre devoir pour l'avenir de l'humanité.
Je ne suis pas de ceux qui considèrent que l'on puisse séparer l'auteur de son oeuvre, car s'il est un art qui mêle fortement l'auteur à son oeuvre c'est bien celui de la Littérature. Il y a plusieurs niveaux de lectures pour chaque livre. Or il est indéniable qu'il se passe quelque chose, chez Céline, avec la Langue, à laquelle il fait atteindre un degré de délire nouveau sous le soleil. Et ce degré de délire augmente soudainement dans l'invective criminelle lorsqu'il s'en prend aux juifs qui ne sont ni plus ni moins et une fois de plus, c'est banal de le dire, que les boucs émissaires d'un monde à l'agonie.
« Les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître. [...] Dans l’élevage humain, ce ne sont, tout bluff à part, que bâtards gangreneux, ravageurs, pourrisseurs. Le juif n’a jamais été persécuté par les aryens. Il s’est persécuté lui-même. Il est le damné des tiraillements de sa viande d’hybride.»
L'école des Cadavres
Ouvrez L'école des Cadavres à n'importe quelle page et c'est sur ça que vous tomberez. De quoi vous donner le vertige du dégoût.
Je ne sépare pas, quant à moi, l'auteur de l'oeuvre car je ne suis pas un révisionniste qui cherche à épurer l'écrivain de ce qui ne serait pas présentable aux yeux du politiquement correcte. Gilles Deleuze voit, dans "Critique et Clinique" , le style de Céline comme une espèce de langue délirante creusée dans la langue, qui n’est pas spécifique, d'ailleurs, à l’antisémitisme. Les pamphlets sont, du point de vue du style, du pur Céline. Il y a une haine chez Céline, la haine d'un homme revenu de tout : de la première guerre mondiale, de la merde des conventions humaines qui nous masquent ce que nous sommes, de cette immense entreprise qu'est l'univers et qui se fout du monde, de l'Afrique Coloniale, alors il choisit l'abandon au sanglant délire pour alléger sa carne de ce qu'il ne supporte guère. Il faut toujours se trouver une explication qui rassure, n'est-ce pas ?, même lorsqu'on se croit éduqué et qu'on pense avoir l'esprit critique. Désigner le juif comme responsable de tous les malheurs que nous rencontrons est une vieille recette qui n'a toujours pas fini d'être remise sur la table d'ouvrage des conspirations haineuses toujours recommencées.
Non, le filtrage doit se faire à un autre niveau, par delà Bien et Mal, ai-je envie de dire comme Nietzsche aurait pu le formuler, dans un cercle qui, d'ailleurs, n'est pas donné à tous... « Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi » affirmait à juste titre le moustachu allemand.
« Tout ce qui ne chante pas, pour moi, c’est de la merde. Qui ne danse pas fait l’aveu tout bas de quelque disgrâce. » écrivait quant à lui Céline qui parvint même à faire chanter sa haine et à rendre la merde dansante.
Je suis bien incapable de dire si Céline savait, en 1941, ce qui se tramait, à l'Est, avec l'avancée des allemands sur l'URSS, mais après avoir écrit dans les années 30, « Les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître», il fait publier en pleine collaboration "Les beaux draps", livre dans lequel il ne se calme guère et tout cela prend une résonance bien nauséabonde.
Pas folle la guêpe, Céline refusera que ses Pamphlets soient publiés après la guerre alors que, curieusement, ils n'étaient pas interdits de publication et, officiellement, ne le sont toujours pas. Mais que les naïfs parmi vous ne s'en sentent pas davantage rassurés. Un Ezra Pound ouvertement pro-Mussolini durant la seconde guerre mondiale dira au poète beatnik, et juif, Allen Ginsberg, venu lui rendre visite à Venise bien après la guerre que l'antisémitisme est un « Stupide préjugé banlieusard » et aussi « J’avais tort. Tort à 90 %. J’ai perdu la tête dans un orage. ». En 1946, Pound aurait murmuré au poète Charles Olson : « J’ai toujours dit ce qu’il ne fallait pas, et renversé autour de moi toute la foutue porcelaine. » Lorsqu'on lui demandait où il vivait, Ezra Pound répondait, en montrant son coeur, « En Enfer. » Céline, par contre, adopte une tout autre stratégie. Dans une lettre à Albert Paraz (qui a préfacé, bien qu'en prenant ses distances avec l'auteur sur la question des chambres à gaz, "Le Mensonge d'Ulysse" de Paul Rassinier, l'un des ouvrages fondateurs du négationnisme) Céline écrit à propos de ce même livre qui le fascine : « Son livre admirable va faire grand bruit – quand même il tend à faire douter de la magique chambre à gaz ! Ça permettait tout ! », ("Lettre à Albert Paraz", Cahier Céline 6, Paris, Gallimard, 1980, p. 276) Comme quoi... on n'en sort pas. Car tenace est le ressentiment lorsque, par exemple, dans son livre "D'un château l'autre" l'auteur en vient par une crispation assumée à chercher à amoindrir les souffrances du peuple juif, en les comparant aux siennes propres, à amoindrir les crimes des nazis en insistant sur la violence des épurateurs français à la Libération, où d’autres crimes de l’Histoire. Céline se plaint de n’avoir pas vu le même accueil réservé à la gare aux rescapés des camps de la mort et aux collaborateurs exilés. Mais seulement voilà, nous avons ici un témoignage unique d'une époque à la dérive, écrit dans un style singulier, vociférateur à souhait, plaintif, malheureux, équarrissage de l'humaine condition. Et ce livre est tout de même publié à la fin des années 50, l'auteur aurait eu le temps de réfléchir, il n'a sans doute pas manqué de le faire, mais pour se trouver des excuses uniquement ce qui, à mon humble avis, ne suffit pas à sa Rédemption. Il en est même ridiculement touchant, Céline, en même temps qu'il frôle une fois encore la crapulerie nauséabonde.
C'est, une fois encore, Ezra Pound qui donne de la situation célinienne la plus juste réponse, alors qu'il parlait de lui-même, mais vous allez voir, c'est parfaitement transposable, sans le moindre effort et sans adaptation aucune : « Il est difficile », avait dit Pound, « d’écrire un paradis quand tout semble vous pousser à écrire une apocalypse. Il est évidemment beaucoup plus facile de peupler un enfer ou même un purgatoire. » Et la façon dont Pound devait qualifier ses Cantos va à merveille aux Pamphlets orduriers et criminels de Céline : « Un échec qui vaut toutes les réussites de son époque. »
Môssieur Mitterrand ne veut pas que Céline apparaisse aux côtés de Blaise Cendrars ? Il faudrait considérer ce que Cendrars a pu écrire sur les juifs également. Autant le dire, ça ne manque pas de piquant...
A l'été 1936, juste après l’arrivée au pouvoir du Front populaire de Léon Blum, Blaise Cendrars avait rédigé une ébauche de pamphlet pour une collection intitulée « La France aux Français » . Cela ne vous rappelle-t-il pas les zeurléplussombredeuhnot'histwouare ? Intitulé "Le Bonheur de vivre" , ce document non publié du vivant de l’auteur (Ouf ! Le mec s'en est bien sorti) est cependant conservé dans les archives de Blaise Cendrars à la Bibliothèque nationale suisse de Berne (Aïe ! Pas cool pour lui !). En voici le seul extrait paru à ce jour, cité par la fille de l'auteur, Miriam Cendrars, dans la biographie "Blaise Cendrars", Paris, Balland, 1984, chapitre 31, p. 493 :
« [...] il faut, par ces temps de désordre et de bourrage de crâne, traverser [la France] en chemin de fer de bout en bout pour comprendre que malgré le malheur des temps et les menaces de dictature d’un gouvernement de Front populaire, ce verger n’est pas encore entre les mains des Juifs… »
Charmant !
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Muriel Grémillet (journaliste indépendante), Michel Godet (économiste, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, Alexis Brezet (journaliste Figaro Magazine) autour de Bernard Poirette (RTL), dans l'émission "On Refait Le Monde" RTL le 21/01/2011
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Mais passons aux choses sérieuses.
Si vous avez la flemme de lire Céline, écoutez-le, récité par Fabrice Luchini...
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Et puis mieux que tout le reste... écoutons le bonhomme lui-même...
Albert Zbinden s'entretient avec Louis-Ferdinand Céline, le 8 Juillet 1957, à Meudon. Céline, alias le docteur Destouches, parle de sa vie, de l'antisémitisme, de l'Allemagne, de sa fuite à Sigmaringen, son "séjour" au Danemark. Il est essentiel d'écouter l'intéressé sur ces thèmes douloureux, pour se faire une idée réelle du personnage, écrivain essentiel, fièvre du Style, un des plus traduit et diffusé dans le monde parmi ceux du XXe siècle avec Marcel Proust. Sans Céline pas de Kerouac et de Ginsberg, pas de Djian, de Genka et pas de Nabe. Peut-être même pas de Jim Morrison qui consacra une chanson clin d'oeil à Céline avec ses Portes de la Perception. Et depuis Céline... rien de neuf sous le soleil en matière de Verbe déployant ses scalpels. Quelques tentatives honorables, quelques humeurs acides, quelques fous insultant l'univers... mais en général : calme plat. Dormez tranquilles, citoyens... et ne vous posez aucune question dérangeante. La seule chose qui convienne c'est de célébrer les valeurs de la République.
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Et qu'en pense Philippe Sollers ?
« Oublions tout ce qu'on a pu dire, et surtout médire, de Céline, plus que jamais l'ennemi public universel. Ouvrons simplement ces petits cahiers d'écolier danois, griffonnés au crayon, en 1946, par un prisonnier du quartier des condamnes à mort de Copenhague. La main qui écrit, pendant dix-huit mois, est obligée, dans des conditions effroyables, de se tenir au style télégraphique. C'est le malheur, l'épuisement, le vertige au bout de la nuit. Céline a voulu aller au diable ? Il y est. Il a traversé l'Allemagne en feu avec sa femme et son chat, il a été arrêté, il s'attend à être fusillé d'un moment à l'autre :
"Je titube bourdonne comme une mouche et puis je vois mille choses comme des mouches, mes idées se heurtent à un énorme chagrin." "Je suis plein de musique et de fièvre." "L'envie de mourir ne me quitte plus, c'est la seule douceur." "Je suis fou."
On peut détester Céline, il est, je crois, impossible de lire ces cahiers sans émotion. Ce n'est plus ici qu'un damné qui brûle, et qui, chose stupéfiante, ne sait pas pourquoi. "J'ai voulu empêcher la guerre, c'est tout. J'ai tout risqué. J'ai tout perdu." Il n'est d'ailleurs pas accusé, à l'époque, d'antisémitisme criminel, mais de trahison, ce qui l'indigne, et lui fait citer, comble d'exotisme, le cardinal de Retz: "Une âme délicate et jalouse de la gloire a peine à souffrir de se voir ternir par les noms de rebelle, de factieux, de traître."
Autour de lui, tout n'est que bruit, fureur, hurlements, douleur, et il regarde de temps en temps, au-dehors, la palissade où il s'attend à être collé pour son exécution. "Les moineaux, derniers amis du condamné, les mouettes au ciel, liberté." "Les gardiens me font signe que je vais être expédié en France pour être fusillé. Ca m'est bien égal." Ce qui l'inquiète surtout, c'est Lucette, sa danseuse. Elle maigrit, on lui a peut-être cassé "le rythme divin si fragile de la danse, le secret des choses". Il la voit danser dans le vent, "elle connaît le secret du vent". La main et le crayon tiennent bon, cependant, et la mémoire devient une hémorragie permanente: "Les souvenirs les plus petits sont les fibres de votre âme. S'ils se rompent, tout s'évanouit."
L'épouvantable Céline avait-il du coeur? Hé oui, il faut s'y résoudre. Et il aggrave son cas : "L'effroyable danger d'avoir bon coeur : il n'est pas déplus horrible crime, plus implacablement traqué, minutieusement, qui n'est expié qu'avec cent mille douleurs." Le coeur ? Attention, il peut disparaître : "A partir du moment où vous passez sur un cadavre, un seul cadavre, tout est perdu, le charnier vous tient." Phrase prodigieuse de lucidité, tracée à deux doigts de la mort. "Il faut raconter l'éparpillement d'une âme vers la mort par l'horreur et le chagrin."
Bien entendu, Céline pense à sa stratégie de défense et aux livres qu'il écrira plus tard, les plus beaux : "Féerie pour une autre fois", "D'un château l'autre", "Nord", "Rigodon" (il y a encore des arriérés qui veulent le limiter au "Voyage".) Traître, lui ? "J'aurais livré le Pas-de-Calais, la tour Eiffel, la rade de Toulon, je ne serais pas plus coupable." Il n'a pas l'air de se rendre compte (comme le dit justement Sartre à propos de Genet) que la société pardonne beaucoup plus facilement les mauvaises actions que les mauvaises paroles. "Bagatelles", voilà le problème, et pour longtemps. Céline, lui, veut renverser l'accusation. Il n'est après tout qu'un persécuté, et il a, en cela, de glorieux prédécesseurs, exilés ou emprisonnés : Villon, Descartes, Voltaire, Chateaubriand, Hugo, Rimbaud, et bien d'autres. "La France, à toutes les époques, s'est toujours montrée féroce envers ses écrivains et poètes, elle les a toujours persécutés, traqués autant qu'elle pouvait." Ainsi de Chateaubriand, qu'il appelle "René", "enragé sentimental patriote passéiste comme moi" : "Il rêve la France, l'âme de la France, je l'ai rêvée aussi, moi, pauvre barbet misérable."
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Céline, en 1944, a emporté des livres avec lui : La Fontaine (le plus grand d'après lui), Ronsard, Molière, La Bruyère, La Rochefoucauld, les "Historiens et Chroniqueurs du Moyen Age", et, évidemment, "les Mémoires d'outre-tombe". Et voilà, mêlées à ses vertiges en cellule, des citations qui surgissent comme des bouées de sauvetage, maximes des increvables moralistes du XVIIe siècle, "cette petite civilisation, ces phrases brèves, ces bouffées d'étoiles". L'art de la citation, on ne le sait pas assez, est le plus difficile qui soit, et on peut rêver du livre que Céline, qui cache un Plutarque sous son lit, aurait pu composer dans cette dimension résurrectionnelle. Voici ce qu'il choisit de Talleyrand : "On dit toujours de moi trop de bien ou trop de mal. Je jouis des honneurs de l'exagération." Ou de Mme Rolland : "Je ne dois mon procès qu'aux préventions, aux haines violentes qui se développent dans les grandes agitations, et s'exercent pour l'ordinaire contre ceux qui ont été en évidence, ou auxquels on reconnaît quelque caractère." Ou encore ceci, dans"«Note de la censure à Louis XVI", en 1787 : "Les gens gais ne sont pas dangereux, et les troubles des Etats, les conspirations, les assassinats ont été conçus, combinés et exécutés par des gens réservés, tristes et sournois."
On oublie trop vite que Céline est un grand écrivain comique, parfois terrifiant, certes, mais profondément comique. Si vous en doutez encore, lisez ses "Entretiens avec le Professeur Y", à mourir de rire, comme le meilleur Molière. Ce point est essentiel, il est médical. Le rire de Céline est aussi pointu et énorme que son expérience du délire et sa conviction du néant. "Tout fait musique dans ma tête, je pars en danse et en musique." L'oreille immédiate voit tout à travers les grimaces, les cris, les bombardements, les incendies, la décomposition. C'est là qu'il rejoint Voltaire, rieur endiablé, que les dévots en tous genres ne pourront jamais supporter. Son persécuteur de l'ambassade de France à Copenhague, acharné à demander son extradition, c'est-à-dire sa mort (les Danois ont sauvé Céline), en saura quelque chose.
Le rire, mais aussi l'amour étrange, comme le prouvent les lettres magnifiques qu'il envoie à la pianiste Lucienne Delforge, sa maîtresse en 1935, "toi petit terrible secret, petite fée du cristal des airs". La musique, la danse, les femmes : le plus sensible et délicat Céline est là tout entier. "Sois heureuse autant que possible, selon ton rythme, tu verras, tout passe, tout s'arrange, rien n'est essentiel, tout se remplace, sauf le pauvre refuge où tout se transpose et s'oublie." Et en juin 1939: "Je ne sais pas ce que je deviendrais si tu venais à ne plus jouer. Comment ne t'aimerais-je pas et mieux que personne, mon cher petit double." Et aussi, juste avant la catastrophe: "Les jours en silex succèdent aux jours en caca. C'est la bonne vie de vache pour laquelle je suis fait. J'accumule les maléfices, je m'en servirai bien un jour."»
Philippe Sollers, Céline en Enfer
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Jetez un oeil à l'article du Petit Conservateur Palaisien...
Et puis également faites un saut chez l'excellent STALKER...
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21/01/2011
Dans le Hallouf tout est bon ! - II -
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Un petit complément au film que j'avais mis en ligne ici-même il y a quelques semaines...
22:13 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
09/01/2011
Wafa Sultan témoigne pour Geert Wilders
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Wafa Sultan, que j'ai déjà évoqué en ces lieux de par le passé, a apporté son témoignage et son soutien à Geert Wilders lors de son procès, il y a quelques mois, procès que le politicien hollandais a gagné.
Part 01
Part 02
Geert Wilders a beau défendre Israël, défendre les homosexuels, préciser que les étrangers ne le dérangent pas tant qu'ils s'intègrent au mode de vie du pays qui les reçoit, rien y fait : toute la bien-pensance le présente comme un politicien d'extrême-droite. Normal, ses représentants n'ont que cet argument.
22:18 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
06/01/2011
Michel Onfray : “On n’a pas fait la révolution française pour que les femmes se voilent”
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Trouvé chez les infréquentables de François de Souche...
Michel Onfray : "En Europe il y a des problèmes qui ne sont pas ceux de l’intégrisme européen mais de gens qui veulent importer l’intégrisme en Europe » « On commence à avancer au-delà des lieux communs qui consistent à dire que l’Islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour : ça ce sont les lieux communs qui sont répétés ad nauseam. Si on commence à dire qu’il y a dans le Coran des idées indéfendables du genre misogynie, phallocratie, homophobie, antisémitisme, éloge de la violence, de la brutalité, célébration de la guerre etc…, on se fait prendre pour un islamophobe, comme ça l’affaire est réglée, on ne peut pas penser cette question là."
Je passe, quant à moi, sur ses sympathies post-Besancenot et actuellement pro-Mélenchon ou pro-Stéphane Hessel...
Pensez à monter le son... petit carré en bas à droite (lecture une fois lancée), coupé par ma réduction de l'écran...
20:54 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
15/12/2010
Dans le Hallouf tout est bon !
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Je suis en plein Carême avant Noël depuis le 15 Novembre, mais je le dis et le redis... Tout est bon dans le cochon...
En cliquant sur les Subtitles vous pouvez choisir "French".
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13/12/2010
"La Finlande est un pays de 5 millions d’habitants totalement homogène."
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L'enquête PISA place la France dans le fond de ses chaussettes en matière d'apprentissage scolaire...
Ce qui n'est pas surprenant pour un pays qui, désormais, donne le BAC, le distribue afin que toutes nos têtes blondes se prennent pour des intellectuels et fuient comme la peste le travail manuel. De toute façon, même le travail manuel n'est plus pour nos jeunes, car y'a encore 60 piges, au lendemain de la seconde guerre mondiale, un syndicaliste prolétaire avait lu Le Capital de Marx et savait de quoi il causait. De nos jours, Marx comme le reste n'a aucune importance. Le Savoir et la Culture n'intéressent presque plus personne... sauf les abrutis qui considèrent qu'écouter "Les Grandes gueules" sur RMC, suivre les débats propagandistes minables sur ARTE ou regarder les "reportages animaliers" à la télévision ce serait se cultiver. Les cons. Au mieux, ça aime utiliser les symboles transformés en marchandise, comme le CHE, qui était tout de même un meurtrier d'enfant, un raciste notoire supportant à peine les noirs africains et un des plus mauvais ministres de l'histoire humaine, tous les postes qu'il a occupés ont menés essentiellement à des catastrophes... alors chers fans du communiste cubain, arborez vos tee-shirts du CHE, quand le temps aura passé et que vous lirez l'histoire de sa vie en considérant son parcours vous pourrez avoir honte de votre connerie crasse.
C'est à se demander comment le pays qui fut celui des Lumières, de Montesquieu, de Baudelaire, de Montaigne, d'Albert Camus a pu obtenir ce classement lamentable.
Nos dirigeants nous donnent des pistes... par exemple lorsque notre bon ministre Luc Chatel affirme, probablement sans faire exprès quelques vérités dérangeantes comme celle-ci : "La Finlande est souvent citée en exemple, on oublie de dire que la Finlande est un pays de 5 millions d’habitants totalement homogène.”
La preuve ici...
Même cette pauvre bille de Luc Ferry avoue que si on avait fait effectuer cette enquête dans les écoles des centres-villes (comprenez... là où l'immigration est vraiment moindre) les résultats auraient été différents... nous aurions peut-être été premiers !
Alors les immigrés ne peuvent pas apprendre ? C'est à se poser des questions... en tout cas Léopold Senghor, lui, avait accès à un enseignement élitiste, celui de la troisième République... Grec, Latin, Français de pointe. Senghor a forgé la notion de Négritude en lisant... Maurice Barrès, écrivain remarquable et homme politique Nationaliste et identitaire qui fait se révulser BHL & co de nos jours. Grande différence. L'enseignement n'était pas frileux... il était vaste... et seuls les bons s'en sortaient... les autres, qui n'étaient pas faits pour cela, allaient grossir les rangs des artisans, ouvriers, techniciens, ouvriers spécialisés... et c'est tout.
D'ailleurs le meilleur Lycée de France se trouve... en Ardèche... loin de tout, sans "chance pour la France", sans "zy-va" avec casquettes à l'envers et jogging sous les fesses.
Je sais... j'attaque fort... mais ça a le mérite d'être clair... et ça dérange, donc ça ne peut qu'être bon !
Portez-vous bien... et Keep on Rocking !
15:04 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | | del.icio.us | | Digg | Facebook