28/01/2011
Il n'existe pas de culture judéo-chrétienne occidentale
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
"Il n'existe pas de culture judéo-chrétienne occidentale", qu'il dit le monsieur. Il s'appelle Khalil Merroun, c'est un imam, donc il doit dire la vérité... avec sa mielleuse Takya.
Il est vrai que la culture arabo-musulmane n'a jamais existé non plus, chacun le sait.
Ces types sont des malades... et ceux qui les croient pas moins.
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23/01/2011
Céline, écrivain essentiel
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
« Le monde n'est, je vous assure, qu'une immense entreprise à se foutre du monde. » Louis-Ferdinand Céline, ("Voyage au bout de la nuit", 1932)
« Il est temps d’expliquer ce qui sous-tend le despotisme bon teint appliqué à la langue qu’on a appelé politiquement correct. Il s’agit ni plus ni moins d’un racisme inconscient déchaîné et garrotté dans une camisole de bons sentiments. » Stéphane Zadganski, ("Suite et fin du professeur Y", L’Infini, n°63, automne 1998, p. 113)
Notre bon ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, retire Louis-Ferdinand Céline des célébrations nationales 2011. Cela fait 50 ans que l'écrivain est mort et cela ne sera pas l'occasion d'évoquer ses livres. Verboten ! La Kommandantur a parlé !
Frédéric Mitterrand a annoncé le retrait de Céline du recueil des célébrations nationales 2011 après la polémique suscitée par la présence dans cette liste de l’écrivain qui a été également l'auteur de textes antisémites orduriers.
Serge Klarsfeld, président de l’association des fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF), s’est indigné de voir l’anniversaire de la mort de Céline inscrit dans ce recueil au côté par exemple de Blaise Cendrars, Franz Liszt, André Leroi-Gourhan ou encore Georges Pompidou.
“Après mûre réflexion, et non sous le coup de l’émotion, j’ai décidé de ne pas faire figurer Céline dans les célébrations nationales”, a dit M. Mitterrand vendredi soir dernier.
Je suggère à notre chère Police de la Pensée de supprimer de l'école Voltaire. Je ne cite que ce pilier de nos Lumières pré-Révolutionnaires devant lequel tout le monde se pâme et j'invite les lecteurs à se forger une opinion en lisant ces quelques extraits de l'Essai sur les mœurs et l'esprit des nations, paru en 1756, où le philosophe considère les juifs d'une façon... guère philosophique :
« Si Dieu avait exaucé toutes les prières de son peuple, il ne serait restés que des Juifs sur la terre ; car ils détestaient toutes les nations, ils en étaient détestés ; et, en demandant sans cesse que Dieu exterminât tous ceux qu'ils haïssaient, ils semblaient demander la ruine de la terre entière »
« On ne voit au contraire, dans toutes les annales du peuple hébreu, aucune action généreuse. Ils ne connaissent ni l'hospitalité, ni la libéralité, ni la clémence. Leur souverain bonheur est d'exercer l'usure avec les étrangers ; et cet esprit d'usure, principe de toute lâcheté, est tellement enracinée dans leurs cœurs, que c'est l'objet continuel des figures qu'ils emploient dans l'espèce d'éloquence qui leur est propre. Leur gloire est de mettre à feu et à sang les petits villages dont ils peuvent s'emparer. Ils égorgent les vieillards et les enfants ; ils ne réservent que les filles nubiles ; ils assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves ; ils ne savent jamais pardonner quand ils sont vainqueurs : ils sont ennemis du genre humain. Nulle politesse, nulle science, nul art perfectionné dans aucun temps, chez cette nation atroce ».
Mais également ce qui suit...
« Vous me semblez être le plus mauvais du lot. les Kaffirs, les Hottentots, et les Nègres de Guinée sont beaucoup plus raisonnable et plus honnête que vos ancêtres, les Juifs. Vous avez surpassé toutes les nations, dans des fables impertinentes, dans une mauvaise conduite et dans le barbarisme. Vous méritez d'être puni, tel est votre destiné. » (Lettre que Voltaire a envoyé à une personne de confession juive qui se plaignait de son antisémitisme dans son Essai sur les mœurs et l'esprit des nations)
« Pourquoi les Juifs n’auraient-ils pas été anthropophages ? C’eût été la seule chose qui eût manqué au peuple de Dieu pour être le plus abominable de la terre ». (Dictionnaire Philosophique, 1764, article : Anthopophage)
« …une horde de voleurs et d'usuriers… ». (Dictionnaire Philosophique, 1764, article : États, gouvernements)
« C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre ». (Dictionnaire Philosophique, 1764, article : Tolérance)
Dois-je évoquer l'antisémitisme de Kant, Wagner, Shakespeare ou de Goethe, ou celui de Ronsard, d'Holbach, Rousseau, Dickens, Balzac, Gide, John Lennon, Gandhi, Freud, Simenon ou encore Marlon Brando, et des centaines d'autres, a priori non suspects d'hostilité à l'égard des Juifs, qui n'ont pas échappé à cette tentation facile. Voyez le "Dictionnaire de l'antisémitisme" de Paul-Eric Blanrue.
Peut-être devrions-nous supprimer de la mémoire collective tous ces penseurs et artistes ? Les jeter dans les basses-fosses de l'oubli ? Pour le grand bonheur de Serge Klarsfeld qui se trompe de cible et devrait se contenter de chasser les nazis cachés (en reste-t-il ?) et, peut-être, leurs sinistres descendants idéologiques (y'en a pas mal), au lieu de mettre sur le même niveau qualitatif "Voyage au Bout de la Nuit" (1932) et "Bagatelles pour un massacre" (1937) ou "L'École des cadavres" (1938), sans oublier le détestable "Les Beaux Draps" (1941). Car c'est ce que Serge Klarsfeld a fait avec son caca nerveux. Je peux comprendre que sa douleur soit grande à l'évocation des textes monstrueux que l'écrivain a commis à l'endroit des juifs, mais, par contre, 10 pages du "Voyage au bout de la nuit" écrasent une bonne partie de toute la production littéraire de ces 50 dernières années... et, croyez-le ou non, je pèse mes mots. Et puis n'oublions pas "D'un château l'autre" (1957), "Nord" (1960) et "Rigodon" sorti après sa mort (1969)... toute une époque passée au scalpel.
Les Pamphlets antisémites de Céline sont des diarrhée haineuses et verbales, des monstres en mutation dans un Siècle qui, de toute façon, avait déjà entièrement perdu la tête dés la première guerre mondiale. Ces criminelles erreurs parfaitement condamnables moralement, littérairement sans grand intérêt , n'enlèvent rien à l'esprit vif et au style unique des autres livres de Céline qui n'ont pas le même rapport avec l'antisémitisme. Céline est, probablement, le dernier authentique styliste de la langue française avec Proust. Les décisions, comme celle de notre ministre de la Culture, nous évitent de considérer droit dans les yeux la seule chose qui compte : le trou béant de la Shoah et ses 6 000 000 de cadavres au pied du Moloch machinique... La posture moraliste et "vertueuse" de Frédéric Mitterrand à cause des états d'âme de Serge Klarsfeld ne nous permet aucunement d'avancer dans la fange de ce charnier. Or, nous nous devons de le faire, c'est même notre devoir pour l'avenir de l'humanité.
Je ne suis pas de ceux qui considèrent que l'on puisse séparer l'auteur de son oeuvre, car s'il est un art qui mêle fortement l'auteur à son oeuvre c'est bien celui de la Littérature. Il y a plusieurs niveaux de lectures pour chaque livre. Or il est indéniable qu'il se passe quelque chose, chez Céline, avec la Langue, à laquelle il fait atteindre un degré de délire nouveau sous le soleil. Et ce degré de délire augmente soudainement dans l'invective criminelle lorsqu'il s'en prend aux juifs qui ne sont ni plus ni moins et une fois de plus, c'est banal de le dire, que les boucs émissaires d'un monde à l'agonie.
« Les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître. [...] Dans l’élevage humain, ce ne sont, tout bluff à part, que bâtards gangreneux, ravageurs, pourrisseurs. Le juif n’a jamais été persécuté par les aryens. Il s’est persécuté lui-même. Il est le damné des tiraillements de sa viande d’hybride.»
L'école des Cadavres
Ouvrez L'école des Cadavres à n'importe quelle page et c'est sur ça que vous tomberez. De quoi vous donner le vertige du dégoût.
Je ne sépare pas, quant à moi, l'auteur de l'oeuvre car je ne suis pas un révisionniste qui cherche à épurer l'écrivain de ce qui ne serait pas présentable aux yeux du politiquement correcte. Gilles Deleuze voit, dans "Critique et Clinique" , le style de Céline comme une espèce de langue délirante creusée dans la langue, qui n’est pas spécifique, d'ailleurs, à l’antisémitisme. Les pamphlets sont, du point de vue du style, du pur Céline. Il y a une haine chez Céline, la haine d'un homme revenu de tout : de la première guerre mondiale, de la merde des conventions humaines qui nous masquent ce que nous sommes, de cette immense entreprise qu'est l'univers et qui se fout du monde, de l'Afrique Coloniale, alors il choisit l'abandon au sanglant délire pour alléger sa carne de ce qu'il ne supporte guère. Il faut toujours se trouver une explication qui rassure, n'est-ce pas ?, même lorsqu'on se croit éduqué et qu'on pense avoir l'esprit critique. Désigner le juif comme responsable de tous les malheurs que nous rencontrons est une vieille recette qui n'a toujours pas fini d'être remise sur la table d'ouvrage des conspirations haineuses toujours recommencées.
Non, le filtrage doit se faire à un autre niveau, par delà Bien et Mal, ai-je envie de dire comme Nietzsche aurait pu le formuler, dans un cercle qui, d'ailleurs, n'est pas donné à tous... « Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi » affirmait à juste titre le moustachu allemand.
« Tout ce qui ne chante pas, pour moi, c’est de la merde. Qui ne danse pas fait l’aveu tout bas de quelque disgrâce. » écrivait quant à lui Céline qui parvint même à faire chanter sa haine et à rendre la merde dansante.
Je suis bien incapable de dire si Céline savait, en 1941, ce qui se tramait, à l'Est, avec l'avancée des allemands sur l'URSS, mais après avoir écrit dans les années 30, « Les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître», il fait publier en pleine collaboration "Les beaux draps", livre dans lequel il ne se calme guère et tout cela prend une résonance bien nauséabonde.
Pas folle la guêpe, Céline refusera que ses Pamphlets soient publiés après la guerre alors que, curieusement, ils n'étaient pas interdits de publication et, officiellement, ne le sont toujours pas. Mais que les naïfs parmi vous ne s'en sentent pas davantage rassurés. Un Ezra Pound ouvertement pro-Mussolini durant la seconde guerre mondiale dira au poète beatnik, et juif, Allen Ginsberg, venu lui rendre visite à Venise bien après la guerre que l'antisémitisme est un « Stupide préjugé banlieusard » et aussi « J’avais tort. Tort à 90 %. J’ai perdu la tête dans un orage. ». En 1946, Pound aurait murmuré au poète Charles Olson : « J’ai toujours dit ce qu’il ne fallait pas, et renversé autour de moi toute la foutue porcelaine. » Lorsqu'on lui demandait où il vivait, Ezra Pound répondait, en montrant son coeur, « En Enfer. » Céline, par contre, adopte une tout autre stratégie. Dans une lettre à Albert Paraz (qui a préfacé, bien qu'en prenant ses distances avec l'auteur sur la question des chambres à gaz, "Le Mensonge d'Ulysse" de Paul Rassinier, l'un des ouvrages fondateurs du négationnisme) Céline écrit à propos de ce même livre qui le fascine : « Son livre admirable va faire grand bruit – quand même il tend à faire douter de la magique chambre à gaz ! Ça permettait tout ! », ("Lettre à Albert Paraz", Cahier Céline 6, Paris, Gallimard, 1980, p. 276) Comme quoi... on n'en sort pas. Car tenace est le ressentiment lorsque, par exemple, dans son livre "D'un château l'autre" l'auteur en vient par une crispation assumée à chercher à amoindrir les souffrances du peuple juif, en les comparant aux siennes propres, à amoindrir les crimes des nazis en insistant sur la violence des épurateurs français à la Libération, où d’autres crimes de l’Histoire. Céline se plaint de n’avoir pas vu le même accueil réservé à la gare aux rescapés des camps de la mort et aux collaborateurs exilés. Mais seulement voilà, nous avons ici un témoignage unique d'une époque à la dérive, écrit dans un style singulier, vociférateur à souhait, plaintif, malheureux, équarrissage de l'humaine condition. Et ce livre est tout de même publié à la fin des années 50, l'auteur aurait eu le temps de réfléchir, il n'a sans doute pas manqué de le faire, mais pour se trouver des excuses uniquement ce qui, à mon humble avis, ne suffit pas à sa Rédemption. Il en est même ridiculement touchant, Céline, en même temps qu'il frôle une fois encore la crapulerie nauséabonde.
C'est, une fois encore, Ezra Pound qui donne de la situation célinienne la plus juste réponse, alors qu'il parlait de lui-même, mais vous allez voir, c'est parfaitement transposable, sans le moindre effort et sans adaptation aucune : « Il est difficile », avait dit Pound, « d’écrire un paradis quand tout semble vous pousser à écrire une apocalypse. Il est évidemment beaucoup plus facile de peupler un enfer ou même un purgatoire. » Et la façon dont Pound devait qualifier ses Cantos va à merveille aux Pamphlets orduriers et criminels de Céline : « Un échec qui vaut toutes les réussites de son époque. »
Môssieur Mitterrand ne veut pas que Céline apparaisse aux côtés de Blaise Cendrars ? Il faudrait considérer ce que Cendrars a pu écrire sur les juifs également. Autant le dire, ça ne manque pas de piquant...
A l'été 1936, juste après l’arrivée au pouvoir du Front populaire de Léon Blum, Blaise Cendrars avait rédigé une ébauche de pamphlet pour une collection intitulée « La France aux Français » . Cela ne vous rappelle-t-il pas les zeurléplussombredeuhnot'histwouare ? Intitulé "Le Bonheur de vivre" , ce document non publié du vivant de l’auteur (Ouf ! Le mec s'en est bien sorti) est cependant conservé dans les archives de Blaise Cendrars à la Bibliothèque nationale suisse de Berne (Aïe ! Pas cool pour lui !). En voici le seul extrait paru à ce jour, cité par la fille de l'auteur, Miriam Cendrars, dans la biographie "Blaise Cendrars", Paris, Balland, 1984, chapitre 31, p. 493 :
« [...] il faut, par ces temps de désordre et de bourrage de crâne, traverser [la France] en chemin de fer de bout en bout pour comprendre que malgré le malheur des temps et les menaces de dictature d’un gouvernement de Front populaire, ce verger n’est pas encore entre les mains des Juifs… »
Charmant !
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Muriel Grémillet (journaliste indépendante), Michel Godet (économiste, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, Alexis Brezet (journaliste Figaro Magazine) autour de Bernard Poirette (RTL), dans l'émission "On Refait Le Monde" RTL le 21/01/2011
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Mais passons aux choses sérieuses.
Si vous avez la flemme de lire Céline, écoutez-le, récité par Fabrice Luchini...
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Et puis mieux que tout le reste... écoutons le bonhomme lui-même...
Albert Zbinden s'entretient avec Louis-Ferdinand Céline, le 8 Juillet 1957, à Meudon. Céline, alias le docteur Destouches, parle de sa vie, de l'antisémitisme, de l'Allemagne, de sa fuite à Sigmaringen, son "séjour" au Danemark. Il est essentiel d'écouter l'intéressé sur ces thèmes douloureux, pour se faire une idée réelle du personnage, écrivain essentiel, fièvre du Style, un des plus traduit et diffusé dans le monde parmi ceux du XXe siècle avec Marcel Proust. Sans Céline pas de Kerouac et de Ginsberg, pas de Djian, de Genka et pas de Nabe. Peut-être même pas de Jim Morrison qui consacra une chanson clin d'oeil à Céline avec ses Portes de la Perception. Et depuis Céline... rien de neuf sous le soleil en matière de Verbe déployant ses scalpels. Quelques tentatives honorables, quelques humeurs acides, quelques fous insultant l'univers... mais en général : calme plat. Dormez tranquilles, citoyens... et ne vous posez aucune question dérangeante. La seule chose qui convienne c'est de célébrer les valeurs de la République.
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Et qu'en pense Philippe Sollers ?
« Oublions tout ce qu'on a pu dire, et surtout médire, de Céline, plus que jamais l'ennemi public universel. Ouvrons simplement ces petits cahiers d'écolier danois, griffonnés au crayon, en 1946, par un prisonnier du quartier des condamnes à mort de Copenhague. La main qui écrit, pendant dix-huit mois, est obligée, dans des conditions effroyables, de se tenir au style télégraphique. C'est le malheur, l'épuisement, le vertige au bout de la nuit. Céline a voulu aller au diable ? Il y est. Il a traversé l'Allemagne en feu avec sa femme et son chat, il a été arrêté, il s'attend à être fusillé d'un moment à l'autre :
"Je titube bourdonne comme une mouche et puis je vois mille choses comme des mouches, mes idées se heurtent à un énorme chagrin." "Je suis plein de musique et de fièvre." "L'envie de mourir ne me quitte plus, c'est la seule douceur." "Je suis fou."
On peut détester Céline, il est, je crois, impossible de lire ces cahiers sans émotion. Ce n'est plus ici qu'un damné qui brûle, et qui, chose stupéfiante, ne sait pas pourquoi. "J'ai voulu empêcher la guerre, c'est tout. J'ai tout risqué. J'ai tout perdu." Il n'est d'ailleurs pas accusé, à l'époque, d'antisémitisme criminel, mais de trahison, ce qui l'indigne, et lui fait citer, comble d'exotisme, le cardinal de Retz: "Une âme délicate et jalouse de la gloire a peine à souffrir de se voir ternir par les noms de rebelle, de factieux, de traître."
Autour de lui, tout n'est que bruit, fureur, hurlements, douleur, et il regarde de temps en temps, au-dehors, la palissade où il s'attend à être collé pour son exécution. "Les moineaux, derniers amis du condamné, les mouettes au ciel, liberté." "Les gardiens me font signe que je vais être expédié en France pour être fusillé. Ca m'est bien égal." Ce qui l'inquiète surtout, c'est Lucette, sa danseuse. Elle maigrit, on lui a peut-être cassé "le rythme divin si fragile de la danse, le secret des choses". Il la voit danser dans le vent, "elle connaît le secret du vent". La main et le crayon tiennent bon, cependant, et la mémoire devient une hémorragie permanente: "Les souvenirs les plus petits sont les fibres de votre âme. S'ils se rompent, tout s'évanouit."
L'épouvantable Céline avait-il du coeur? Hé oui, il faut s'y résoudre. Et il aggrave son cas : "L'effroyable danger d'avoir bon coeur : il n'est pas déplus horrible crime, plus implacablement traqué, minutieusement, qui n'est expié qu'avec cent mille douleurs." Le coeur ? Attention, il peut disparaître : "A partir du moment où vous passez sur un cadavre, un seul cadavre, tout est perdu, le charnier vous tient." Phrase prodigieuse de lucidité, tracée à deux doigts de la mort. "Il faut raconter l'éparpillement d'une âme vers la mort par l'horreur et le chagrin."
Bien entendu, Céline pense à sa stratégie de défense et aux livres qu'il écrira plus tard, les plus beaux : "Féerie pour une autre fois", "D'un château l'autre", "Nord", "Rigodon" (il y a encore des arriérés qui veulent le limiter au "Voyage".) Traître, lui ? "J'aurais livré le Pas-de-Calais, la tour Eiffel, la rade de Toulon, je ne serais pas plus coupable." Il n'a pas l'air de se rendre compte (comme le dit justement Sartre à propos de Genet) que la société pardonne beaucoup plus facilement les mauvaises actions que les mauvaises paroles. "Bagatelles", voilà le problème, et pour longtemps. Céline, lui, veut renverser l'accusation. Il n'est après tout qu'un persécuté, et il a, en cela, de glorieux prédécesseurs, exilés ou emprisonnés : Villon, Descartes, Voltaire, Chateaubriand, Hugo, Rimbaud, et bien d'autres. "La France, à toutes les époques, s'est toujours montrée féroce envers ses écrivains et poètes, elle les a toujours persécutés, traqués autant qu'elle pouvait." Ainsi de Chateaubriand, qu'il appelle "René", "enragé sentimental patriote passéiste comme moi" : "Il rêve la France, l'âme de la France, je l'ai rêvée aussi, moi, pauvre barbet misérable."
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Céline, en 1944, a emporté des livres avec lui : La Fontaine (le plus grand d'après lui), Ronsard, Molière, La Bruyère, La Rochefoucauld, les "Historiens et Chroniqueurs du Moyen Age", et, évidemment, "les Mémoires d'outre-tombe". Et voilà, mêlées à ses vertiges en cellule, des citations qui surgissent comme des bouées de sauvetage, maximes des increvables moralistes du XVIIe siècle, "cette petite civilisation, ces phrases brèves, ces bouffées d'étoiles". L'art de la citation, on ne le sait pas assez, est le plus difficile qui soit, et on peut rêver du livre que Céline, qui cache un Plutarque sous son lit, aurait pu composer dans cette dimension résurrectionnelle. Voici ce qu'il choisit de Talleyrand : "On dit toujours de moi trop de bien ou trop de mal. Je jouis des honneurs de l'exagération." Ou de Mme Rolland : "Je ne dois mon procès qu'aux préventions, aux haines violentes qui se développent dans les grandes agitations, et s'exercent pour l'ordinaire contre ceux qui ont été en évidence, ou auxquels on reconnaît quelque caractère." Ou encore ceci, dans"«Note de la censure à Louis XVI", en 1787 : "Les gens gais ne sont pas dangereux, et les troubles des Etats, les conspirations, les assassinats ont été conçus, combinés et exécutés par des gens réservés, tristes et sournois."
On oublie trop vite que Céline est un grand écrivain comique, parfois terrifiant, certes, mais profondément comique. Si vous en doutez encore, lisez ses "Entretiens avec le Professeur Y", à mourir de rire, comme le meilleur Molière. Ce point est essentiel, il est médical. Le rire de Céline est aussi pointu et énorme que son expérience du délire et sa conviction du néant. "Tout fait musique dans ma tête, je pars en danse et en musique." L'oreille immédiate voit tout à travers les grimaces, les cris, les bombardements, les incendies, la décomposition. C'est là qu'il rejoint Voltaire, rieur endiablé, que les dévots en tous genres ne pourront jamais supporter. Son persécuteur de l'ambassade de France à Copenhague, acharné à demander son extradition, c'est-à-dire sa mort (les Danois ont sauvé Céline), en saura quelque chose.
Le rire, mais aussi l'amour étrange, comme le prouvent les lettres magnifiques qu'il envoie à la pianiste Lucienne Delforge, sa maîtresse en 1935, "toi petit terrible secret, petite fée du cristal des airs". La musique, la danse, les femmes : le plus sensible et délicat Céline est là tout entier. "Sois heureuse autant que possible, selon ton rythme, tu verras, tout passe, tout s'arrange, rien n'est essentiel, tout se remplace, sauf le pauvre refuge où tout se transpose et s'oublie." Et en juin 1939: "Je ne sais pas ce que je deviendrais si tu venais à ne plus jouer. Comment ne t'aimerais-je pas et mieux que personne, mon cher petit double." Et aussi, juste avant la catastrophe: "Les jours en silex succèdent aux jours en caca. C'est la bonne vie de vache pour laquelle je suis fait. J'accumule les maléfices, je m'en servirai bien un jour."»
Philippe Sollers, Céline en Enfer
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Jetez un oeil à l'article du Petit Conservateur Palaisien...
Et puis également faites un saut chez l'excellent STALKER...
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21/01/2011
Dans le Hallouf tout est bon ! - II -
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Un petit complément au film que j'avais mis en ligne ici-même il y a quelques semaines...
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09/01/2011
Wafa Sultan témoigne pour Geert Wilders
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Wafa Sultan, que j'ai déjà évoqué en ces lieux de par le passé, a apporté son témoignage et son soutien à Geert Wilders lors de son procès, il y a quelques mois, procès que le politicien hollandais a gagné.
Part 01
Part 02
Geert Wilders a beau défendre Israël, défendre les homosexuels, préciser que les étrangers ne le dérangent pas tant qu'ils s'intègrent au mode de vie du pays qui les reçoit, rien y fait : toute la bien-pensance le présente comme un politicien d'extrême-droite. Normal, ses représentants n'ont que cet argument.
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06/01/2011
Michel Onfray : “On n’a pas fait la révolution française pour que les femmes se voilent”
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Trouvé chez les infréquentables de François de Souche...
Michel Onfray : "En Europe il y a des problèmes qui ne sont pas ceux de l’intégrisme européen mais de gens qui veulent importer l’intégrisme en Europe » « On commence à avancer au-delà des lieux communs qui consistent à dire que l’Islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour : ça ce sont les lieux communs qui sont répétés ad nauseam. Si on commence à dire qu’il y a dans le Coran des idées indéfendables du genre misogynie, phallocratie, homophobie, antisémitisme, éloge de la violence, de la brutalité, célébration de la guerre etc…, on se fait prendre pour un islamophobe, comme ça l’affaire est réglée, on ne peut pas penser cette question là."
Je passe, quant à moi, sur ses sympathies post-Besancenot et actuellement pro-Mélenchon ou pro-Stéphane Hessel...
Pensez à monter le son... petit carré en bas à droite (lecture une fois lancée), coupé par ma réduction de l'écran...
20:54 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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15/12/2010
Dans le Hallouf tout est bon !
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Je suis en plein Carême avant Noël depuis le 15 Novembre, mais je le dis et le redis... Tout est bon dans le cochon...
En cliquant sur les Subtitles vous pouvez choisir "French".
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13/12/2010
"La Finlande est un pays de 5 millions d’habitants totalement homogène."
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L'enquête PISA place la France dans le fond de ses chaussettes en matière d'apprentissage scolaire...
Ce qui n'est pas surprenant pour un pays qui, désormais, donne le BAC, le distribue afin que toutes nos têtes blondes se prennent pour des intellectuels et fuient comme la peste le travail manuel. De toute façon, même le travail manuel n'est plus pour nos jeunes, car y'a encore 60 piges, au lendemain de la seconde guerre mondiale, un syndicaliste prolétaire avait lu Le Capital de Marx et savait de quoi il causait. De nos jours, Marx comme le reste n'a aucune importance. Le Savoir et la Culture n'intéressent presque plus personne... sauf les abrutis qui considèrent qu'écouter "Les Grandes gueules" sur RMC, suivre les débats propagandistes minables sur ARTE ou regarder les "reportages animaliers" à la télévision ce serait se cultiver. Les cons. Au mieux, ça aime utiliser les symboles transformés en marchandise, comme le CHE, qui était tout de même un meurtrier d'enfant, un raciste notoire supportant à peine les noirs africains et un des plus mauvais ministres de l'histoire humaine, tous les postes qu'il a occupés ont menés essentiellement à des catastrophes... alors chers fans du communiste cubain, arborez vos tee-shirts du CHE, quand le temps aura passé et que vous lirez l'histoire de sa vie en considérant son parcours vous pourrez avoir honte de votre connerie crasse.
C'est à se demander comment le pays qui fut celui des Lumières, de Montesquieu, de Baudelaire, de Montaigne, d'Albert Camus a pu obtenir ce classement lamentable.
Nos dirigeants nous donnent des pistes... par exemple lorsque notre bon ministre Luc Chatel affirme, probablement sans faire exprès quelques vérités dérangeantes comme celle-ci : "La Finlande est souvent citée en exemple, on oublie de dire que la Finlande est un pays de 5 millions d’habitants totalement homogène.”
La preuve ici...
Même cette pauvre bille de Luc Ferry avoue que si on avait fait effectuer cette enquête dans les écoles des centres-villes (comprenez... là où l'immigration est vraiment moindre) les résultats auraient été différents... nous aurions peut-être été premiers !
Alors les immigrés ne peuvent pas apprendre ? C'est à se poser des questions... en tout cas Léopold Senghor, lui, avait accès à un enseignement élitiste, celui de la troisième République... Grec, Latin, Français de pointe. Senghor a forgé la notion de Négritude en lisant... Maurice Barrès, écrivain remarquable et homme politique Nationaliste et identitaire qui fait se révulser BHL & co de nos jours. Grande différence. L'enseignement n'était pas frileux... il était vaste... et seuls les bons s'en sortaient... les autres, qui n'étaient pas faits pour cela, allaient grossir les rangs des artisans, ouvriers, techniciens, ouvriers spécialisés... et c'est tout.
D'ailleurs le meilleur Lycée de France se trouve... en Ardèche... loin de tout, sans "chance pour la France", sans "zy-va" avec casquettes à l'envers et jogging sous les fesses.
Je sais... j'attaque fort... mais ça a le mérite d'être clair... et ça dérange, donc ça ne peut qu'être bon !
Portez-vous bien... et Keep on Rocking !
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12/12/2010
Voyage à Moscou
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La Parole est à ma douce Irina...
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5 jours à Moscou. La Russie. Mère patrie de Dostoïevski et Boulgakov.
Voyage avant tout professionnel mais l’âme russe m’a vite gagnée et bouleversée. -25° pour mes premiers pas à Moscou. -30° le lendemain. Ce pays est rude et ces gens sont, pour une petite française que je suis, « génétiquement modifiés » pour supporter un climat pareil ! mais, étrangement, au bout de deux jours, je m’adapte, j’enfile plusieurs couches de tissus, je marche 30, 45mn et puis je rentre dans une église orthodoxe, il fait chaud, les bougies, les icônes, le silence, Dieu est presque présent. Mon corps a emmagasiné suffisamment de chaleur et de paix, je peux repartir, le froid n’est plus un obstacle.
Cette ville est étrange, pas très belle mais elle a une âme.
Cette ville est en mutation, s’y côtoient les extrêmes, une voiture de l’époque soviétique et une jaguar aux vitres fumées. L’anneau, comme les moscovites l’appellent, le centre, autour du Kremlin et de la Place Rouge, c’est le quartier de l’élite : magasins Chanel, Gucci, Dior, des voitures de luxe, des femmes belles et élégantes, des hommes d’affaire, tout cela est un peu étrange car à quelques rues de là, de l’autre côté de la Moskova, des quartiers plus populaires, avec des trolleybus, des gens simples, des petits commerçants sur les trottoirs, ce que j’ai préféré parce que ces gens-là représentent le réel, la vie à Moscou, difficile, le travail 6 jours sur 7, parfois 10h par jour pour certains. Des gens qui ne se plaignent pas parce qu’il faut vivre, se loger et se nourrir. Des gens étrangement méfiants pour une occidentale comme moi, des gens pudiques et pourtant tellement attachants. Ceux et celles avec qui j’ai pu parler étaient souriants, accueillants, fiers qu’une française soit venue jusqu’à eux. Beaucoup parlaient français, un français quasi parfait. C’est un peuple francophile, réellement. Un peuple infiniment touchant et de qui nous pourrions prendre des leçons.
Mardi, journée à l’ambassade, conférence et débats entre éditeurs russes et français.
Mercredi et jeudi, rendez-vous au Salon avec des éditeurs russes. De très riches échanges. L’édition russe se développe, à toute allure et est infiniment curieuse de ce que nous publions. Des contrats à venir, sans aucun doute.
Jeudi, fin de mes rendez-vous, après une pause à l’hôtel pour m’habiller un peu plus chaudement, je pars à l’aventure. Je traverse la Moskova pour me rendre vers le centre. J’aperçois le Kremlin. Il me faut traverser un second pont, plus long celui-là, mais la nuit commence à tomber et la température baisse rapidement, mon corps commence à s’engourdir, je renonce et fais demi tour, j’ai vraiment trop froid. Le Kremlin, ce sera pour demain.
Vendredi, visite d’une grande librairie moskovite, la direction nous reçoit et pendant presque deux heures, nous visitons la librairie et à l’aide de mon amie Anastasia (mon agent littéraire pour la Russie), nous apprenons comment tout est géré, de vrais pros, impressionnant à tous les niveaux (les vendeurs de la Fnac sont des petits joueurs !). Puis, accueil dans leur salle de réunion, thé, café, gâteaux et questions réponses sur comment ça fonctionne en France, comment ça fonctionne en Russie. Nous repartons avec des cadeaux et beaucoup d’émotion. Le groupe se sépare, je vais avec une collègue visiter la Place Rouge (défigurée hélas par une horrible patinoire), je découvre la cathédrale Saint Basile, magnifique, puis le Kremlin, nous marchons longuement dans le centre (la température était devenue plus clémente, -15°), nous passons devons le Bolchoï (en rénovation) et puis, tranquillement traversons deux fois la Moskova gelée pour rentrer nous réchauffer à l’hôtel.
Vendredi soir, soirée dans la résidence de l’ambassadeur. Des écrivains, des éditeurs, des politiques, un peu de champagne, quelques petits fours et nous nous esquivons pour finir la soirée et le séjour au célèbre Café Pouchkine. Un endroit mythique et envoûtant. Trois étages, de la pierre, du bois, des livres et une harpe. Une ambiance très feutrée, très chic et presque d’un autre temps. Il semble que se promènent là les vivants et les morts, comme si cet endroit était en permanence habité, difficile de l’exprimer avec des mots. Mais la soirée a été très joyeuse, un repas russe à la vodka, c’était divin. Une belle soirée pour terminer un beau séjour.
Samedi matin, je me réveille sous la neige, Moscou est blanche et presque silencieuse.
Un étrange sentiment lorsque l’avion quitte le sol.
Un étrange sentiment au moment de l’atterrissage à Roissy.
La Russie m’a marquée, sans aucun doute et j’y retournerai à coup sûr un jour.
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04/11/2010
Otto Von Habsburg
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Esprit vif, mémoire de l'Europe. Il approche de son centenaire. L'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine. Il ne perçoit pas l'Islam comme une menace, mais on le lui pardonnera en raison des autres sujets intéressants évoqués. Encore sur KTO.
Conseil : mettez la lecture en marche, dés qu'elle démarre appuyez sur "Pause", puis attendez que le film se charge avant de le regarder entièrement, sinon ça va souvent s'arrêter. Je sais, ça peut demander un peu de temps mais ça en vaut la peine.
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02/11/2010
La Nausée
23:03 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Bogdanov Brothers
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Je les aime bien, moi, les frères Bogdanov, parce qu'ils m'ont fait rêver avec leur émission "Temps X" à la fin des années 70 et durant les années 80. Et puis parce que ce sont deux vulgarisateurs scientifiques passionnants. Et puis ils sont diplômés, quoi qu'en disent les abrutis du CNRS ou d'ailleurs... c'est leur côté "alien" qui dérange, leur côté "en marge" qui désole, alors que ma pomme ça lui fait plaisir.
Ici ils sont reçus dans l'émission "Visages inattendus de personnalités" sur la chaîne KTO.
Spéciale Dédicace à l'ami Spendius qui, j'en suis sûr, appréciera leur approche du monde quantique par lequel ils veulent atteindre à... Dieu.
Conseil : mettez la lecture en marche, dés qu'elle démarre appuyez sur "Pause", puis attendez que le film se charge avant de le regarder entièrement, sinon ça va souvent s'arrêter. Je sais, ça peut demander un peu de temps mais ça en vaut la peine.
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27/10/2010
France Culture : “Le multiculturalisme est- il mort ?”
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Emission Du Grain à Moudre sur France Culture du 25.10.2010
Les Verts Allemands qui ont lancé le concept de "Multikulti" ont, à présent, pour consigne de ne plus l'utiliser car il est trop dévalorisé.
Invités :
Anne Marie Le Gloannec , spécialiste de l’Allemagne Directrice de recherches au CERI
Julien Landfried, cofondateur et directeur de l’Observatoire du communautarisme
Béatrice Durand, enseignante au Lycée français et à la Freie Universität de Berlin
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23/10/2010
Choc des Cultures
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Emission Répliques de ce matin sur France Culture – 23.10.2010
Alain Finkielkraut reçoit Jeannette Bougrab, présidente de la HALDE, Hugues Lagrange, sociologue, auteur du brûlot "Le Deni des Cultures" et directeur de recherche au CNRS, Daniel Leconte, journaliste français, producteur de films documentaires, à l'origine du reportage qui a secoué la France, "La Cité du Mâle".
Vous pouvez télécharger l'émission en cliquant sur le cercle de "Podcast".
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Appel Clair au Jihad
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Appel clair à l'amour au Jihad. Putain... y'en a qu'ont besoin d'une bonne psychanalyse... mais il y a mieux comme solution... un aller simple vers l'Arabie Saoudite ou l'Afghanistan, où ils pourront donner libre cours à leurs extases juridiques islamiques. Ca se passe à Limoges, en France, en 2010.
Merci à tonton Jean-Mi
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17/10/2010
Ah ils sont beaux les réformateurs du monde !
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Voilà... avec le son et l'image c'est encore mieux. La France qui passe son temps à geindre contre le simple clodo qui n'appartient à personne, est plus pauvre qu'eux et salut le Monument aux soldats morts pour la France, ancienne école, qui n'a pas de leçons à recevoir de ceux qui passent leur temps à cracher dans la soupe en postillonnant des leçons de morale et en déversant leur vertu bien grise sur ceux qui ne remuent pas la queue devant leur haut tribunal de nains. Magnifique Gabin, sublime Audiard.
Thanx to Eric Guillemain
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11/10/2010
Ces écoles anglaises qui obligent à porter le voile intégral
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"Le règlement est drastique. Dans au moins trois écoles anglaises, les élèves âgées de 11 à 18 ans seraient obligées de porter la burqa ou le niqab, selon le Daily Telegraph. Le port du voile intégral serait également imposé lors du trajet entre l'établissement et la maison. Le site internet de l'école Madani (actuellement indisponible), située à Londres, précise que "le présent uniforme est conforme au code de l'islam et inclut le port de la burqa ou du niqab noir." On peut aussi y lire que "ce qui est considéré comme acceptable dans les écoles normales peut être considéré comme inacceptable à Madani" et que "si des parents sont contactés par les services de l'Éducation nationale, ils ne doivent révéler aucune information sans en avoir discuté au préalable avec le comité" de l'école. Bref, des règles qui ne promeuvent pas particulièrement la transparence ou l'intégration à la culture britannique...
Si ces révélations n'ont pas déclenché en Grande-Bretagne de tollé, le sujet est néanmoins très sensible. Car même au pays du communautarisme-roi, les signes extérieurs religieux, quand ils paraissent extrêmes, inquiètent, en particulier depuis la perpétration des attentats du 7 juillet 2005 par des islamistes made in Britain. Les règles imposées par ces écoles ont donc immédiatement été critiquées, y compris au sein de la communauté musulmane, qui représente 2,5 % de la société britannique. Ed Husain, le directeur d'un groupe de réflexion musulman anti-islamiste cité par le Daily Telegraph, note ainsi qu'"il est absurde que ces écoles imposent ce rituel dépassé, qui appartient à un autre siècle et à un autre monde." Le docteur Taj Hargey, président du Centre éducatif musulman d'Oxford, remarque, quant à lui, que ces écoles "créent un précédent dangereux et inquiétant, en soumettant des enfants musulmans à un lavage de cerveau et en leur enseignant qu'ils doivent vivre en ségrégation, séparés du reste de la société, alors même que le port de la burqa ou du niqab ne constitue qu'une pratique tribale, pas même mentionnée dans le Coran."
Conforme à la loi
En 2004, le débat sur le port d'habits religieux en public avait fait rage outre-Manche, quand une jeune musulmane de 13 ans d'origine pakistanaise, Shabina Begum, avait été exclue d'un lycée public parce qu'elle portait le jilbab (une longue tunique noire qui couvre le corps des femmes des pieds à la tête). Mais si cette pratique, alors dénoncée comme un rejet des valeurs occidentales, est interdite dans les écoles publiques, elle demeure légale dans les établissements privés, tels que les trois mentionnés par le Daily Telegraph.
Il existe ainsi 166 écoles musulmanes en Grande-Bretagne, dont la grande majorité sont privées et financées à 100 % par le paiement des droits d'inscription et par des dons souvent recueillis par les imams des mosquées voisines, dans des quartiers à forte concentration musulmane. La majorité de ces écoles suivent le programme normal d'enseignement, mais certaines appliquent des règles très strictes, comme l'interdiction de se couper les cheveux, de jouer à certains sports "occidentaux", tels que le cricket, ou de lire des livres, par exemple Harry Potter. Et si certains sujets, comme les mathématiques et l'anglais, sont obligatoires, une partie du programme scolaire peut être adaptée librement en fonction des écoles : l'enseignement de l'histoire à Madani est ainsi limité à celle de l'Islam."
Le monde occidental est vraiment dérangé et bande moue.
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09/10/2010
Islam et Nazisme
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Si vous êtes des hommes et des femmes libres, il faut voir ce film qui est passé il y a un moment déjà sur ARTE, de façon assez inaperçue, et qui montre bien les liens évidents qui existent entre l'Islam et le Nazisme. C'est une part de notre Histoire Mondiale qui n'est pas très connue, un TABOU inavouable qui a encore, aujourd'hui même, de sombres résonances avec les mouvances musulmanes les plus banales et pas forcément chez les islamistes purs et durs. Voyez, par exemple, ce qu'on pouvait voir en Turquie même lors des manifestations anti-israéliennes après l'affaire de l'arraisonnement de la flotille pseudo-humanitaire il y a quelques mois.
Une pancarte dans une manifestation de protestation en Turquie le 5 juin dernier : Félicitations aux nazis : « Ellerinize Saglik » (Bien joué !) (Source)
Il faut le savoir, le monde arabo-musulman a non seulement reçu l'influence de l'émergence nationaliste hitlérienne et mussolinienne des années 20 et 30, influence qui a conduit à la création, par exemple, des Frères Musulmans en Egypte à la même époque, mais durant le second conflit mondial, le monde arabo-musulman a été l'allié objectif de Hitler, sans hésitation, et pas seulement parce qu'il voulait se débarrasser des colonisateurs anglais et français, mais aussi parce qu'il partageait les vues de Hitler à propos des juifs. En ce sens, la photo mise plus haut l'indique clairement. Mais d'autres comme celle qui suit également.
Le livre de Hitler est encore aujourd'hui un Best Seller dans le monde musulman. En Indonésie, en Turquie, en Tunisie. En Palestine aussi, bien entendu. La figure centrale de ce rapprochement n'est autre que Amin Al-Husseini, mufti de Jérusalem, ami personnel du dictateur nazi allemand, qui a passé la seconde guerre mondiale à Berlin, doté d'un Certificat d'Aryen, et a participé à la création de deux Divisions SS musulmanes dans les Balkans, la Division Handschar en Bosnie et la Division Skanderberg au Kosovo. Alija Izetbegovic, futur premier président de la Bosnie-Herzégovine, défendu en son temps par le sirupeux BHL qui n'a jamais rien compris à l'Histoire tourmentée des Balkans, a participé dans sa jeunesse au recrutement des SS en Bosnie pour le compte d'Amin Al Husseini. Sa profession de foi islamique l'a conduit en prison sous Tito, mais également elle lui a servi de Plateforme électorale pour devenir président. Ce qui devrait expliquer, non pas le massacre de Srebrenica, mais certainement la volonté des serbes d'en découdre avec les bosniaques et de ne pas laisser leur terre se soumettre à la Sharia. Ce que l'Europe de l'Ouest n'a jamais souhaité comprendre ne voyant dans cette guerre que la seule volonté des serbo-communistes-nationalistes de s'étendre et refusant d'y lire la Volonté évidente de l'Islam d'établir un pont de conquête de notre continent. De même pour l'indépendance du Kosovo.
Amin Al Husseini a été le mentor direct ou a exercé une influence considérable pour de nombreux futurs dirigeants du monde arabe : Anouar el-Sadate, Gamal Abdel Nasser, Sadam Hussein, Yasser Arafat, voire même le sombre Khadafi pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit.
Et puis il y a cette autre face inconnue de l'Histoire post-seconde guerre mondiale : les SS allemand qui n'ont pas été en mesure de s'enfuir pour l'Amérique Latine ont fini dans le monde arabo-musulman où ils ont été accueillis à bras ouverts.
Personnage essentiel de cette histoire méconnue, le SS Johann von Leers, ami personnel d'Amin al-Husseini, Adjoint de Goebbels, chargé de la propagande antisémite, puis à partir de 1955 responsable de la propagande anti‑israélienne au Caire.
Altern Erich, alias Ali Bella
Chef régional SD, Affaires juives en Galicie
Années 50 en Égypte puis instructeur de camps palestiniens
Appler Hans, alias Salah Chaffar
Information avec Goebbels
Égypte, ministère de l'information (1956)
Bartel Franz, alias el‑Hussein
Adjoint au chef de la Gestapo à Kattowitz (Pologne)
Depuis 1959, Section juive du ministère de l'Information au Caire
Baurnann, SS Standartenührer
Participe à la liquidation du Ghetto de Varsovie
Ministère de la Guerre au Caire : instructeur Front de libération de la Palestine
Bayerlein, col. Fritz
Aide‑de‑camp de Rommel
Égypte
Becher Hans
Section juive Gestapo, Vienne
Alexandrie (Égypte) : y instruit la police
Beissner, Dr Wilhelm
Chef Section VI C 13 RSHA
Égypte
Bender Bernhardt, alias Béchir Ben Salah
Gestapo, Varsovie
Conseiller de la police politique au Caire
Birgel Werner, alias El‑Gamin
Officier SS
Vient de RDA au Caire, au ministère de l'Information
Boeckler Wilhelm, SS Untersturmführer
Recherché en Pologne pour son rôle dans la liquidation du Ghetto de Varsovie
En Égypte depuis 1949, travaille au département Israël du Bureau d'informations
Boerner Wilhelm, alias Ali Ben Keshir, SS Untersturmführer
Gardien du camp de Mauthausen
Dépend du ministère de l'Intérieur égyptien, instructeur du Front de libération de la Palestine
Brunner Aloïs alias Georg Fischer, Ali Mohammed
SD, responsable déportations Autriche, Tchécoslovaquie, Grèce, Chef du camp de Drancy (France)
Damas, conseiller des services spéciaux RAU puis syriens. Résident BND
Buble Friedrich, alias Ben Amman, SS Obergruppenfùhrer
Gestapo
Dir. Département égyptien des relations publiques — 1952 conseiller de la police égyptienne
Bünsch Franz
Collaborateur de Goebbels à la propagande, co‑auteur avec Eichmann de : Les Habitudes sexuelles des juifs
Correspondant du BND au Caire puis en 1958 organisateur des SR d'Arabie saoudite pour le BND
Bunzel Erich, SA, Obersturmführer
Collaborateur de Goebbels
Département Israël, ministère de l'Information au Caire
Daemling Joachim, alias Jochen Dressel ou Ibrahim Mustapha
Chef de la Gestapo de Düsseldorf
Conseiller système pénitentiaire égyptien, fait partie des services de Radio‑Le Caire
Dirlewanger Oskar, Oberführer
Chef 36e Waffen SS (URSS, Pologne)
Au Caire depuis 1950 selon certaines sources, d'autres affirment qu'il est décédé le 7 juin 1945 en résidence surveillée en Allemagne. Une exhumation de son cadavre aurait eu lieu en 1960
Eisele Dr Hans
Médecin chef camp de Buchenwald
Décédé au Caire, le 4 mai 1965
Farmbacher Wilhelm, LieutenantGénéral SS
Wehrmacht front Est, supervise l'armée Vlassov en France en 1944
Conseiller militaire de Nasser
Gleim Leopold alias Lt‑Col. Al Nashar
Chef du SD à Varsovie
Cadre de la Sécurité d'État égyptienne chargé des détenus politiques sur la mer Rouge
Gruber, alias Aradji
Recruté par Canaris en 1924; réside en Égypte
1950 : agent d'influence en direction de la Ligue arabe
Heiden Ludwig, alias el‑Hadj
journaliste à l'agence antijuive Weltdienst (NSDAP)
Converti à l'Islam, traduit Mein Kampf en arabe, résidant en Égypte vers 1950
Heim Heribert, SS Hauptsturmführer
Médecin de Mauthausen
Médecin de la police égyptienne
Hithofer Franz
Cadre de la Gestapo à Vienne
Égypte, années 50
Luder Karl
Chef des jeunesses hitlériennes, responsable de crimes antisémites en Pologne
Ministère de la Guerre au Caire
Mildner Rudolf, SS Standartenführer
Chef de la Gestapo à Kattowitz, chef de la police au Danemark
Depuis 1963, vit en Égypte, membre de l'organisation Deutscher Rat
Moser Aloïs, Gruppenführer SS
Recherché en URSS pour crimes contre les juifs
Instructeur des mouvements paramilitaires de jeunesse au Caire
Münzel Oskar
Général SS blindés
Conseiller militaire au Caire, années 50
Nimzek Gerd von, alias Ben Ali
En Égypte, années 50
Oltramare Georges, alias Charles Dieudonné
Directeur du Pilori en France sous l'Occupation
Responsable de l'émetteur La Voix des Arabes au Caire. Décédé en 1960
Peschnik Aehim Dieter, alias el‑Saïd
Réside en Égypte
Rademacher Franz, alias Thomé Rossel
1940‑1943, dirige la section antijuive aux Affaires étrangères
journaliste à Damas
Rauff Walter
Chef du SD en Tunisie
Au Moyen‑Orient (Syrie) jusqu'en 1961. Arrêté, puis relâché au Chili, le 4 décembre 1962
Seipel, SS Sturmbannführer, alias Emmad Zuher
Gestapo à Paris
Converti à l'Islam. Service de sécurité du ministère de l'Intérieur au Caire
Sellmann Heinrich, alias Hassan Suleiman
Chef de la Gestapo à Ulm
Ministère de l'Information au Caire, Services spéciaux égyptiens
Thiemann Albert, alias Amman Kader
Officier SS en Tchécoslovaquie
Ministère de l'Information au Caire
Weinmann Erich, SS Standartenführer
Chef SD, Prague
Déclaré mort en 1949. En fait à Alexandrie conseiller de la police
Ainsi dans les années 70, des combattants gauchistes des Brigades Rouges italiennes, de l'armée Républicaine Irlandaise de l'IRA, ou de la Bande à Baader allemande se sont retrouvés dans les camps palestiniens pour recevoir des entraînements militaires supervisés par d'anciens officiers SS. Quand on parle de rapprochement Rouge/Brun/Vert de L'islam... on ne parle pas en l'air, croyez-moi, tellement ces trois nihilismes ont en commun une certaine proximité psychologique qui pousse un Vergès ou un Carlos à se convertir à l'islam exactement au même titre que les SS cités plus haut.
Calife = Petit Père des peuples = Führer
Oumma = Société collectiviste = Etat Aryen
L'Individu n'y est rien, la Masse y est tout.
Mais passons, à présent aux choses sérieuses.
Islam et Nazisme - 1/6
Islam et Nazisme - 2/6
Islam et Nazisme - 3/6
Islam et Nazisme - 4/6
Islam et Nazisme - 5/6
Islam et Nazisme - 6/6
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Douche froide pour le Giec
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L’Onu épingle les responsables de cet organisme dont l’alarmisme ne fait pas l’unanimité. Ses opposants se sont regroupés au sein du Heartland Institute. Nous avons rencontré ces experts qui parlent franc.
Rangez vos sahariennes. Sortez vos canadiennes. Nous entrons dans une période froide ! C’est le cri d’alarme du géologue Don Easterbrook, professeur émérite à la WesternWashington University. Il fait partie de ces milliers de scientifiques qui contestent les bilans alarmistes et catastrophistes du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), dont l’organisation et les méthodes de fonctionnement viennent d’être tancées sévèrement par l’Onu.
Dans un rapport remis le 30 août par le Conseil interacadémique, organisme consultatif composé de quinze académies des sciences, l’Onu recommande au Giec de « réformer fondamentalement sa structure de direction », aujourd’hui présidée par le très controversé chercheur indien Rajendra Kumar Pachauri, fragilisé par la critique, et de « renforcer ses procédures pour faire face à des évaluations climatiques de plus en plus complexes ».
Sans remettre en cause les conclusions climatologiques du Giec dont la présidence avait demandé ce rapport d’audit, conjointement avec l’Onu, le président du Conseil interacadémique, Harold Shapiro, professeur d’économie à Princeton, a été d’une grande franchise : « Je pense que les erreurs faites [par le Giec] ont entamé la crédibilité du processus. »
Le manque de transparence et de rigueur du Giec, créé en 1998 et récompensé par le prix Nobel de la paix en 2007 (partagé avec Al Gore), avait été mis en cause en 2009, après les révélations sur des erreurs et des manipulations de données de sa part, renforçant son alarmisme sur le réchauffement de la planète.
Du coup, le courant des “climatosceptiques”, opposé au Giec, a repris de la vigueur après avoir lancé une sorte de contre-offensive scientifique organisée autour du Heartland Institute, la principale organisation scientifique américaine regroupant tous ceux qui doutent de la thèse du réchauffement des températures. En mai dernier, ses principaux représentants étaient réunis à Chicago pour leur quatrième conférence internationale sur le changement climatique.
Fondé en 1984 à Chicago, le Heartland Institute s’est installé dans la ville symbole de l’école libérale américaine, dont Milton Friedman fut l’une des figures de proue. L’institut défend avec passion la liberté de marché, s’oppose à toute régulation fédérale tendant à limiter l’esprit d’entreprise et à tout oukase ou à toute idéologie sur la recherche scientifique. Fort d’un budget de 5,2 millions de dollars (en 2007), il soutient ainsi les fabricants de tabac, les marchands d’alcool mais aussi les producteurs d’énergie.
Ses détracteurs sont nombreux. L’institut est accusé d’être à la solde des grands lobbies industriels. Il répond qu’il ne reçoit que 16 % de ses revenus de tels grands groupes – 84 % provenant de particuliers et de fondations. Il souligne qu’il n’accepte aucun fonds gouvernemental et qu’il n’effectue aucune recherche spéciale au profit de lobbies industriels. Le site Exxon-Secrets.org l’accuse pourtant d’avoir touché près de 800 000 dollars depuis 1998 de la société pétrolière Exxon-Mobil : « Le Heartland Institute n’est pas une organisation scientifique mais un moulin à propagande. » L’institut se défend : « Ces attaques viennent essentiellement de gauchistes qui s’opposent à notre position en faveur de la liberté individuelle et d’un État faible. »
Tous les chercheurs du Heartland Institute ne partagent pas les vues exprimées par Don Easterbrook pour qui le réchauffement de la planète s’est achevé pour plusieurs décennies et reprendra vers 2030, dans le cadre d’un cycle faisant alterner le chaud et le froid tous les trente ans. Le refroidissement à venir, affirme-t-il, sera encore plus néfaste que le réchauffement : il tuera deux fois plus de gens qu’une chaleur extrême, la production alimentaire diminuera, la consommation d’énergie augmentera ainsi que son prix, ce qui pourra entraîner une instabilité politique et sociale mondiale.
Richard Lindzen, du Massachusetts Institute of Technology, lui aussi venu à Chicago, est plus nuancé : « Dire que le réchauffement est dû aux activités humaines est trivialement vrai mais essentiellement dépourvu de sens. » À ses yeux, les alarmistes du Giec tentent d’appuyer les données qu’ils ont créées, au lieu de tester les hypothèses. Les chercheurs proches du Heartland Institute doutent aussi de l’impact des nouvelles lois antiréchauffement.
De son côté, l’économiste espagnol Gabriel Calzada a calculé que les emplois verts, en raison de la taxe imposée pour développer les énergies renouvelables, ont fait grimper le prix de l’électricité de 77 % entre 1998 et 2009. Son collègue italien Carlo Stagnaro estime que, pour un emploi vert créé, près de sept pourraient l’être ailleurs dans le secteur industriel, à investissement égal. L’ancien gouverneur de Virginie, George Allen, recommande de son côté de développer l’énergie nucléaire. Son argument : «Si les Français peuvent le faire, les Américains le peuvent aussi. »
« Tout ce que la gauche a réussi à faire, c’est de relégitimer le nucléaire », sourit Joseph Bast, le président du Heartland Institute. La polémique dite du Climategate, mettant en cause les méthodes du Giec, ne l’a pas étonné : « C’est un grand moment pour être sceptique. C’est un grand moment pour être libertaire. » La révélation par des courriels que le Centre de recherches sur le climat de l’université d’East Anglia (Royaume-Uni) aurait tenté d’étouffer les voix des climato-sceptiques en refusant de publier leurs articles a troublé les scientifiques.
Le climatologue Fred Singer, l’un des chefs de file du mouvement climatosceptique américain, estime lui aussi que cette affaire a changé le ton et l’atmosphère de la discussion entre scientifiques : « Le débat dure depuis près de vingt ans mais la publication des courriels concernés a confirmé ce que nous soupçonnions depuis longtemps. Un petit groupe d’individus a essayé de limiter le débat, ou, plus exactement, a tenté d’éviter qu’il ne devienne public. »
Enseignant les sciences environnementales à l’université de Virginie, fondée par Thomas Jefferson, Fred Singer connaît bien le milieu scientifique, autant que l’administration dans laquelle il a occupé de nombreuses fonctions, y compris à la Nasa. Expert mondialement reconnu pour ses travaux sur les questions d’énergie et d’environnement, Singer est l’un des fondateurs du Groupe international non gouvernemental sur le changement climatique (NIPCC, dans son sigle anglais), véritable machine de guerre contre le Giec dont il a disséqué les méthodes assez peu scientifiques : « Ils ont agi en écartant les dissidents, en exerçant des pressions sur les éditeurs pour qu’ils ne publient pas leurs travaux. L’aspect le plus important est qu’ils ont caché des données ou les ont manipulées, ce qui est pire. Ils ont, pour les citer, “dissimuler” le déclin de la température au public. »
Fred Singer poursuit : « Il est toujours dangereux de dire qu’une période est chaude ou froide, sauf si vous spécifiez de quelle période vous parlez, poursuit-il. De toute évidence, le climat s’est réchauffé depuis l’ère glaciaire, il y a 20 000 ans. Il s’est aussi réchauffé au cours des 200 dernières années. Mais il s’est refroidi depuis 1998. On ne peut pas dire qu’il fait plus froid ou plus chaud si on ne précise pas la période dont on parle. Cela n’a pas de sens. »
Le chercheur n’est pas avare en explications et en clarifications. Pour lui, une température peut baisser au cours des 10 ou 15 dernières années, tout en étant la plus élevée des 100 dernières années : « Cela n’est pas contradictoire. Dans un cas, on parle d’une tendance, mesurée en degrés centigrades par an ; dans l’autre cas, on parle d’une température en degrés centigrades. L’un est un taux de changement de température, l’autre un niveau de température. Ce sont deux concepts différents, comme la vitesse et l’accélération pour parler de la vélocité. »
Fred Singer ne nie pas que la température a été plus élevée au cours des 10 dernières années qu’au cours des 100 dernières. Avec ses amis du NIPCC, il montre que la température a en fait baissé durant les 10 dernières années. C’est la tendance : « On peut avoir une température en hausse et une “tendance” à la baisse. Ce qui compte, c’est la “tendance”, car elle prend en compte les gaz à effet de serre qui n’ont cessé d’être émis depuis la révolution industrielle. »
L’effet de serre ne l’effraie pas et le NIPCC estime qu’un réchauffement est dû à l’augmentation du CO2 : « L’effet de serre existe, mais les données ne le montrent pas. Nous croyons aux données, pas à la théorie. » C’est ce qui diviserait aujourd’hui la communauté scientifique : « Il y a ceux qui croient en la théorie : que la température doit augmenter car c’est ce que disent les modèles ; et ceux qui, comme nous, croient en l’observation de l’atmosphère. »
Le dialogue entre sceptiques et “réchauffistes” n’est pas rompu. « Il y a quelques très bons scientifiques dans l’autre camp », sourit Singer. Pour redorer son blason, le Giec a compris qu’il fallait inclure dans ses rapports des opinions dissidentes de scientifiques qui ont travaillé sur les mêmes informations, mais sans arriver aux mêmes conclusions.
Il a aussi subi des pressions. « Un scientifique chinois a suggéré que le groupe s’ouvre aux contestataires, poursuit Singer, mais je ne crois pas que cela arrive. Nous continuerons à écrire nos opinions séparément, avec le NIPCC pour les diffuser. Notre objectif est de publier des mises à jour annuelles et un rapport complet en 2013. »
Les débats scientifiques ont toujours existé. Ils continueront : « Il y a toujours une majorité qui s’accroche à une certaine position jusqu’à ce qu’on lui prouve qu’elle a eu tort. Le débat est sincère, il va dans la direction des sceptiques, car un vrai scientifique doit toujours être sceptique. » Ses adversaires “réchauffistes” ne lui semblent pas malveillants : « Ils ne sont pas mauvais. Ils ont simplement tort. C’est tout. Mon espoir est qu’après ce qui s’est passé à Paris et à Londres, les choses vont changer, très bientôt. »
Fred Singer et ses amis du NIPCC perçoivent un grand mouvement en France. « L’Académie des sciences a enfin reconnu le sérieux du débat et il doit y avoir une discussion publique en octobre à Paris. Plus important encore, la Royal Society de Londres, la plus ancienne société scientifique du monde, extrêmement alarmiste, vient de reconnaître que les opinions dissidentes sont importantes. »
Elle a créé une commission chargée d’examiner les modèles. Ses conclusions auront un effet sur les autres académies, « notamment sur l’américaine, qui a publié un horrible rapport ne faisant que répéter toutes les fictions, toutes les hypothèses, ignorant les opinions divergentes et produisant un ramassis d’arguments éculés. Tout cela après avoir dépensé 6 millions de dollars »
Claude Porsella
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08/10/2010
Le Canada se heurte aux limites de la discrimination positive
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Via Le Temps...
Sara Landriault s'est vu refuser une place dans l'administration fédérale canadienne... car elle est blanche
Au Canada, où les « minorités visibles » constituent une part de plus en plus importante de la population, l’Etat impose des quotas de non-Blancs. Cette politique est de plus en plus critiquée. Fait historique au pays du multiculturalisme roi, le gouvernement conservateur veut remettre en cause la discrimination positive.
« J’approuve tout à fait l’objectif qui consiste à édifier une fonction publique représentative de la diversité du Canada. Mais nous devons veiller à ce que tous les Canadiens aient des chances égales de travailler pour leur gouvernement en fonction de leur mérite, peu importe leur race ou leur origine ethnique », a déclaré récemment le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. Lors de son discours, le ministre ne prenait pas la défense d’une travailleuse noire ou asiatique écartée d’un emploi dans l’administration en raison de la couleur de sa peau, mais d’une mère de famille blanche.
250 000 immigrants
Cet été, l’administration fédérale a refusé la candidature d’une Ontarienne, Sara Landriault, parce qu’elle était Blanche. « J’étais scandalisée. Parce que je suis Blanche, je ne peux pas soumettre ma candidature? » s’est insurgée Sara Landriault, avant d’ajouter, lors d’une entrevue à l’agence de presse QMI: « Un employeur soucieux de donner des chances égales à tout le monde ne doit pas empêcher un groupe ethnique de postuler. » Ironiquement, Sara Landriault a longtemps été présidente de la National Family Childcare Association, un organisme militant pour la défense des droits des femmes au foyer. Lors d’un témoignage devant un comité parlementaire en 2007, elle assurait: « Je suis mère au foyer et j’ai trois filles. Je le suis et je le resterai. »
Au pays du politiquement correct où jamais un mot ne dépasse l’autre et où l’on accueille bon an, mal an entre 220 000 et 250 000 immigrants, ce qui est devenu l’affaire Landriault n’aurait jamais dû avoir lieu. Il aurait été impensable il y a encore quelques années de voir une Blanche se plaindre d’être écartée d’un emploi au profit d’une personne de couleur.
Depuis 1976, la Charte québécoise des droits et des libertés de la personne garantit le « droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge ». Il est interdit de mentionner sur un curriculum vitæ son âge ou sa situation matrimoniale et d’apposer une photographie. Le candidat n’indique que son nom. Mais la discrimination positive est appliquée depuis longtemps. Le gouvernement québécois a imposé des quotas annuels d’embauche de personnes issues des minorités visibles (ndlr: les personnes dont la couleur de peau n’est pas blanche. Les Amérindiens, qui ne sont pas considérés comme des minorités visibles, bénéficient aussi de la discrimination positive) dans les ministères et les organismes parapublics.
Dans les transports en commun montréalais, un quart des embauches d’agents et de chauffeurs doit provenir des minorités ethnoculturelles. Dans le privé, les mesures sont plus timorées et difficiles à évaluer, même si les entreprises de plus de 100 employés qui obtiennent un contrat gouvernemental ou qui reçoivent des subventions supérieures à 100 000 dollars canadiens (97 970 francs) doivent embaucher du personnel appartenant aux minorités visibles. Ces dernières constituaient 4,7% de la population du Canada en 1981, contre 18% aujourd’hui. D’ici 20 ans, ce nombre devrait être de 32 à 35% de la population.
L’affaire Sara Landriault a donc montré les limites d’une politique de discrimination positive qui vire parfois au ridicule. Les Chinois de Hongkong, immigrants beaucoup plus fortunés que les autres, bénéficient de cette discrimination positive. En Colombie-Britannique, les employeurs originaires de l’importante communauté chinoise, moteur économique de la région, demandent toujours aux candidats, non sans ironie, de parler cantonais ou mandarin.
Situation difficile à gérer
La discrimination positive demeure toutefois un sujet épineux. Une étude de la Chaire en études ethniques de l’Université Concordia de Montréal sur « la discrimination au Québec » souligne que: « Les gestionnaires de l’administration québécoise ont tendance à privilégier les candidats qui partagent les mêmes repères culturels et linguistiques qu’eux… et à favoriser les candidatures des Québécois de souche. » A l’inverse, un francophone qui posera sa candidature dans une province anglophone a de fortes chances d’être écarté. La toute dernière enquête de l’institut national Statistique Canada, issue du recensement de 2006, est étonnante. Alors que le taux de chômage chez les Québécois de souche a été cette année-là de 6,3%, il a été de 27,9% chez les immigrants maghrébins arrivés depuis moins de cinq ans dans la Belle Province. Les immigrants européens connaissent un taux de chômage de 13,4%. Il est d’environ 15% pour les Sud-Américains.
Au-delà des handicaps liés à la découverte d’un pays, le racisme est bien là. Dans l’entreprise, les nouveaux embauchés se font reprocher par leurs collègues d’avoir été choisis parce qu’ils faisaient partie d’une minorité visible. Si le ministre de l’Immigration a demandé un examen des dispositions de la loi sur l’emploi dans la fonction publique afin que tous les Canadiens puissent être embauchés dans l’administration, les résistances sont vives. Les organismes ethniques, les chefs amérindiens, les syndicats de la fonction publique s’opposent à toute modification de la loi. Michael Ignatieff, le chef du Parti libéral, le principal parti d’opposition, a dit au lendemain des propositions d’Ottawa: « Je crois que c’est un pas en arrière pour le gouvernement. Nous sommes contre… C’est un autre aspect de la politique réactionnaire du gouvernement conservateur. »
Ludovic Hirtzmann, Montréal
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07/10/2010
La légende du ghetto
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Via Valeurs Actuelles...
Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté la loi Loppsi 2, consacrée à divers amendements sécuritaires. Une loi durcie, disent les médias, “après les événements de Grenoble”. La formule étant (à dessein ?) un peu floue, revenons sur cette fameuse affaire de Grenoble, sa réalité et son sens profond.
En juillet, fuyant la scène d’un braquage commis dans un casino, le malfaiteur récidiviste Karim Boudouda ouvre le feu à balles réelles, avec une arme de guerre, sur des policiers. En état de légitime défense, ceux-ci l’abattent alors qu’il se réfugie dans son fief, un quartier de Grenoble nommé la Villeneuve. La mort de Boudouda déclenche des émeutes – non des habitants du cru, terrifiés et terrés à domicile, mais de groupes armés, qui multiplient les saccages et tirent (encore) sur les policiers venus rétablir l’ordre.
Or l’histoire même de la Villeneuve, devenue le fief de dangereuses bandes de narcotrafiquants, n’est pas anodine, puisqu’elle résume à elle seule l’histoire de la “culture de l’excuse”, dans sa dimension urbanistique et architecturale.
Disons clairement ce sur quoi la presse bobo a délicatement glissé : le quartier de la Villeneuve est un projet gauchiste, développé à Grenoble après Mai 68 par des urbanistes de sensibilité maoïste ayant séduit la très progressiste municipalité grenobloise d’alors. « Une expérience urbaine pensée par des architectes militants », dit le Parisien ; en fait, une utopie imaginée par les bébés-Mao de Le Corbusier.
Le quartier a été édifié, ajoute le Monde, « avec la volonté de favoriser la communauté de vie et la mixité sociale ». Il connaît alors (nous sommes vers 1972) un « véritable engouement... ingénieurs, universitaires et professeurs se pressant » pour s’y installer et partager le beau rêve.
Seulement voilà : au fil des années, le prétendu “quartier modèle”, un immense puzzle de béton, a mal tourné : chômage énorme, précarité, gangs de trafiquants enracinés… À la Villeneuve et dans ses environs, les règlements de comptes entre bandits ont provoqué 20 homicides de 2008 à 2010. Épouvantés, les bobos ont alors filé en douce vers des espaces urbains plus cléments – sans piper mot bien sûr sur le rêve devenu cauchemar et du paradis devenu “ghetto”. Le ghetto expliquant bien sûr – culture de l’excuse dixit – que de malheureuses victimes de l’exclusion comme Boudouda, modernes émules de Jean Valjean, aient pris la “kalach” pour s’assurer de quoi ne pas mourir de faim.
Mais au fait, la Villeneuve est-elle vraiment un ghetto délaissé ? « Socialement, pas du tout, dit le maire (socialiste) de Grenoble. C’est un quartier récent, bien équipé en structures publiques, crèches, écoles, collèges et centres sociaux. Les programmes de réhabilitation sont constants. » Même son de cloche au Parisien : « Rien n’y manque… Commerces, équipements sociaux et sportifs… marché quotidien ». Pour le Monde, encore, ce quartier est « l’un des mieux dotés de la ville en matière d’aides à l’insertion […], centres sociaux […], guichets d’aide aux démarches administratives, etc. »
La Villeneuve (15 000 habitants environ) s’étend sur 167 hectares, dont 66 d’espaces verts. On y trouve 2 piscines, 4 gymnases, 1 patinoire, 8 “équipements culturels”, 3 collèges, 6 écoles primaires, 5 établissements de formation professionnelle supérieure. On est loin de Calcutta. Maintenant, posons la question qui fâche : quelle ville rurale comparable, dans la Creuse ou dans le Cantal, bénéficie d’un tel luxe d’équipements et de guichets (seulement même de la moitié) ? Aucune. Cependant, on ne constate dans ces villes rurales pauvres qu’une délinquance faible – et une criminalité moindre encore.
Jusqu’à quand, alors, nous serinera-t-on la complainte misérabiliste des damnés de la terre croupissant dans des ghettos ? Car elle est clairement fausse. Même les médias les plus politiquement corrects doivent désormais le reconnaître...
Xavier Raufer, criminologue
17:17 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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25/09/2010
Garde à vous ! Présentez arme !
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Mon cousin Nikola, en chie des ronds de chapeau depuis deux mois chez les Diables Rouges de Colmar. Je fais cette note courte parce que nous l'aimons tous, dans la famille, et que nous sommes fiers de lui. Il va en chier encore pendant quatre mois... s'il tient le coup... ou si son corps ou son moral ne le lâchent pas. Mais il est déterminé, du haut de ses vingt et une piges, à tenir le coup et à servir la France.
20:10 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (2) | |
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23/09/2010
La Foi prise au Mot : Le chrétien Bernanos
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Les larmes durant une lecture sont rares. Elles m'ont été données, sur le tard, lorsque j'ai ouvert "Journal d'un curé de campagne". Et puis la lucidité, aussi, à la lecture de "La France Contre les Robots". Voici une émission de KTOTV qui permet de le découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas et de le retrouver un peu pour ceux qui le connaissent déjà.
Eventuellement à voir ou à revoir... ici et là...
Et puis visitez cette page de l'excellent Stalker...
22:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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22/09/2010
Les mardis des Bernardins : La question du Salut chez les Soufis
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Le Soufisme est la branche mystique de l'Islam. Voici une émission de KTO, issue de la série "Les Mardis des Bernardins" qui vous permettra d'en savoir un peu plus. Laissez le temps au fichier WMV de se charger.
21:37 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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14/09/2010
Qui a peur de l'Islam ?
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Je l'avais mis en ligne dimanche dernier et, en l'espace de quelques heures, le reportage en 3 parties sur Dailymotion avait été supprimé. Le voici, à présent, disponible à nouveau en une seule partie. Un plaisir de voir Lepers, ce fier défenseur du Bien-Vivre-Z'Ensemble déchanter quelque peu au contact de ces détenteurs d'une pensée archaïque. La Diversitude a parfois une curieuse gueule.
Bien entendu, les questions essentielles sur la dhimmitude, la jizya, le double langage musulman, etc... ne sont absolument pas posées. Le reportage de Lepers se termine, il fallait s'y attendre, sur une note optimiste. Ne faisons pas trop peur dans les foyers des souchiens, et puis le reportage se doit de pouvoir passer sans trop d'encombres sur France 4. Cependant, à plusieurs moments, on sent bien que Lepers n'est pas dans son assiette. Pour le dire en un mot, on sent bien que le fond de cette affaire... pue !
16:22 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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13/09/2010
Mark Steyn sur l'avenir de l'Europe
19:34 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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