12/12/2010
Voyage à Moscou
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La Parole est à ma douce Irina...
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5 jours à Moscou. La Russie. Mère patrie de Dostoïevski et Boulgakov.
Voyage avant tout professionnel mais l’âme russe m’a vite gagnée et bouleversée. -25° pour mes premiers pas à Moscou. -30° le lendemain. Ce pays est rude et ces gens sont, pour une petite française que je suis, « génétiquement modifiés » pour supporter un climat pareil ! mais, étrangement, au bout de deux jours, je m’adapte, j’enfile plusieurs couches de tissus, je marche 30, 45mn et puis je rentre dans une église orthodoxe, il fait chaud, les bougies, les icônes, le silence, Dieu est presque présent. Mon corps a emmagasiné suffisamment de chaleur et de paix, je peux repartir, le froid n’est plus un obstacle.
Cette ville est étrange, pas très belle mais elle a une âme.
Cette ville est en mutation, s’y côtoient les extrêmes, une voiture de l’époque soviétique et une jaguar aux vitres fumées. L’anneau, comme les moscovites l’appellent, le centre, autour du Kremlin et de la Place Rouge, c’est le quartier de l’élite : magasins Chanel, Gucci, Dior, des voitures de luxe, des femmes belles et élégantes, des hommes d’affaire, tout cela est un peu étrange car à quelques rues de là, de l’autre côté de la Moskova, des quartiers plus populaires, avec des trolleybus, des gens simples, des petits commerçants sur les trottoirs, ce que j’ai préféré parce que ces gens-là représentent le réel, la vie à Moscou, difficile, le travail 6 jours sur 7, parfois 10h par jour pour certains. Des gens qui ne se plaignent pas parce qu’il faut vivre, se loger et se nourrir. Des gens étrangement méfiants pour une occidentale comme moi, des gens pudiques et pourtant tellement attachants. Ceux et celles avec qui j’ai pu parler étaient souriants, accueillants, fiers qu’une française soit venue jusqu’à eux. Beaucoup parlaient français, un français quasi parfait. C’est un peuple francophile, réellement. Un peuple infiniment touchant et de qui nous pourrions prendre des leçons.
Mardi, journée à l’ambassade, conférence et débats entre éditeurs russes et français.
Mercredi et jeudi, rendez-vous au Salon avec des éditeurs russes. De très riches échanges. L’édition russe se développe, à toute allure et est infiniment curieuse de ce que nous publions. Des contrats à venir, sans aucun doute.
Jeudi, fin de mes rendez-vous, après une pause à l’hôtel pour m’habiller un peu plus chaudement, je pars à l’aventure. Je traverse la Moskova pour me rendre vers le centre. J’aperçois le Kremlin. Il me faut traverser un second pont, plus long celui-là, mais la nuit commence à tomber et la température baisse rapidement, mon corps commence à s’engourdir, je renonce et fais demi tour, j’ai vraiment trop froid. Le Kremlin, ce sera pour demain.
Vendredi, visite d’une grande librairie moskovite, la direction nous reçoit et pendant presque deux heures, nous visitons la librairie et à l’aide de mon amie Anastasia (mon agent littéraire pour la Russie), nous apprenons comment tout est géré, de vrais pros, impressionnant à tous les niveaux (les vendeurs de la Fnac sont des petits joueurs !). Puis, accueil dans leur salle de réunion, thé, café, gâteaux et questions réponses sur comment ça fonctionne en France, comment ça fonctionne en Russie. Nous repartons avec des cadeaux et beaucoup d’émotion. Le groupe se sépare, je vais avec une collègue visiter la Place Rouge (défigurée hélas par une horrible patinoire), je découvre la cathédrale Saint Basile, magnifique, puis le Kremlin, nous marchons longuement dans le centre (la température était devenue plus clémente, -15°), nous passons devons le Bolchoï (en rénovation) et puis, tranquillement traversons deux fois la Moskova gelée pour rentrer nous réchauffer à l’hôtel.
Vendredi soir, soirée dans la résidence de l’ambassadeur. Des écrivains, des éditeurs, des politiques, un peu de champagne, quelques petits fours et nous nous esquivons pour finir la soirée et le séjour au célèbre Café Pouchkine. Un endroit mythique et envoûtant. Trois étages, de la pierre, du bois, des livres et une harpe. Une ambiance très feutrée, très chic et presque d’un autre temps. Il semble que se promènent là les vivants et les morts, comme si cet endroit était en permanence habité, difficile de l’exprimer avec des mots. Mais la soirée a été très joyeuse, un repas russe à la vodka, c’était divin. Une belle soirée pour terminer un beau séjour.
Samedi matin, je me réveille sous la neige, Moscou est blanche et presque silencieuse.
Un étrange sentiment lorsque l’avion quitte le sol.
Un étrange sentiment au moment de l’atterrissage à Roissy.
La Russie m’a marquée, sans aucun doute et j’y retournerai à coup sûr un jour.
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04/11/2010
Otto Von Habsburg
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Esprit vif, mémoire de l'Europe. Il approche de son centenaire. L'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine. Il ne perçoit pas l'Islam comme une menace, mais on le lui pardonnera en raison des autres sujets intéressants évoqués. Encore sur KTO.
Conseil : mettez la lecture en marche, dés qu'elle démarre appuyez sur "Pause", puis attendez que le film se charge avant de le regarder entièrement, sinon ça va souvent s'arrêter. Je sais, ça peut demander un peu de temps mais ça en vaut la peine.
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02/11/2010
La Nausée
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Bogdanov Brothers
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Je les aime bien, moi, les frères Bogdanov, parce qu'ils m'ont fait rêver avec leur émission "Temps X" à la fin des années 70 et durant les années 80. Et puis parce que ce sont deux vulgarisateurs scientifiques passionnants. Et puis ils sont diplômés, quoi qu'en disent les abrutis du CNRS ou d'ailleurs... c'est leur côté "alien" qui dérange, leur côté "en marge" qui désole, alors que ma pomme ça lui fait plaisir.
Ici ils sont reçus dans l'émission "Visages inattendus de personnalités" sur la chaîne KTO.
Spéciale Dédicace à l'ami Spendius qui, j'en suis sûr, appréciera leur approche du monde quantique par lequel ils veulent atteindre à... Dieu.
Conseil : mettez la lecture en marche, dés qu'elle démarre appuyez sur "Pause", puis attendez que le film se charge avant de le regarder entièrement, sinon ça va souvent s'arrêter. Je sais, ça peut demander un peu de temps mais ça en vaut la peine.
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27/10/2010
France Culture : “Le multiculturalisme est- il mort ?”
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Emission Du Grain à Moudre sur France Culture du 25.10.2010
Les Verts Allemands qui ont lancé le concept de "Multikulti" ont, à présent, pour consigne de ne plus l'utiliser car il est trop dévalorisé.
Invités :
Anne Marie Le Gloannec , spécialiste de l’Allemagne Directrice de recherches au CERI
Julien Landfried, cofondateur et directeur de l’Observatoire du communautarisme
Béatrice Durand, enseignante au Lycée français et à la Freie Universität de Berlin
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23/10/2010
Choc des Cultures
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Emission Répliques de ce matin sur France Culture – 23.10.2010
Alain Finkielkraut reçoit Jeannette Bougrab, présidente de la HALDE, Hugues Lagrange, sociologue, auteur du brûlot "Le Deni des Cultures" et directeur de recherche au CNRS, Daniel Leconte, journaliste français, producteur de films documentaires, à l'origine du reportage qui a secoué la France, "La Cité du Mâle".
Vous pouvez télécharger l'émission en cliquant sur le cercle de "Podcast".
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Appel Clair au Jihad
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Appel clair à l'amour au Jihad. Putain... y'en a qu'ont besoin d'une bonne psychanalyse... mais il y a mieux comme solution... un aller simple vers l'Arabie Saoudite ou l'Afghanistan, où ils pourront donner libre cours à leurs extases juridiques islamiques. Ca se passe à Limoges, en France, en 2010.
Merci à tonton Jean-Mi
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17/10/2010
Ah ils sont beaux les réformateurs du monde !
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Voilà... avec le son et l'image c'est encore mieux. La France qui passe son temps à geindre contre le simple clodo qui n'appartient à personne, est plus pauvre qu'eux et salut le Monument aux soldats morts pour la France, ancienne école, qui n'a pas de leçons à recevoir de ceux qui passent leur temps à cracher dans la soupe en postillonnant des leçons de morale et en déversant leur vertu bien grise sur ceux qui ne remuent pas la queue devant leur haut tribunal de nains. Magnifique Gabin, sublime Audiard.
Thanx to Eric Guillemain
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11/10/2010
Ces écoles anglaises qui obligent à porter le voile intégral
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"Le règlement est drastique. Dans au moins trois écoles anglaises, les élèves âgées de 11 à 18 ans seraient obligées de porter la burqa ou le niqab, selon le Daily Telegraph. Le port du voile intégral serait également imposé lors du trajet entre l'établissement et la maison. Le site internet de l'école Madani (actuellement indisponible), située à Londres, précise que "le présent uniforme est conforme au code de l'islam et inclut le port de la burqa ou du niqab noir." On peut aussi y lire que "ce qui est considéré comme acceptable dans les écoles normales peut être considéré comme inacceptable à Madani" et que "si des parents sont contactés par les services de l'Éducation nationale, ils ne doivent révéler aucune information sans en avoir discuté au préalable avec le comité" de l'école. Bref, des règles qui ne promeuvent pas particulièrement la transparence ou l'intégration à la culture britannique...
Si ces révélations n'ont pas déclenché en Grande-Bretagne de tollé, le sujet est néanmoins très sensible. Car même au pays du communautarisme-roi, les signes extérieurs religieux, quand ils paraissent extrêmes, inquiètent, en particulier depuis la perpétration des attentats du 7 juillet 2005 par des islamistes made in Britain. Les règles imposées par ces écoles ont donc immédiatement été critiquées, y compris au sein de la communauté musulmane, qui représente 2,5 % de la société britannique. Ed Husain, le directeur d'un groupe de réflexion musulman anti-islamiste cité par le Daily Telegraph, note ainsi qu'"il est absurde que ces écoles imposent ce rituel dépassé, qui appartient à un autre siècle et à un autre monde." Le docteur Taj Hargey, président du Centre éducatif musulman d'Oxford, remarque, quant à lui, que ces écoles "créent un précédent dangereux et inquiétant, en soumettant des enfants musulmans à un lavage de cerveau et en leur enseignant qu'ils doivent vivre en ségrégation, séparés du reste de la société, alors même que le port de la burqa ou du niqab ne constitue qu'une pratique tribale, pas même mentionnée dans le Coran."
Conforme à la loi
En 2004, le débat sur le port d'habits religieux en public avait fait rage outre-Manche, quand une jeune musulmane de 13 ans d'origine pakistanaise, Shabina Begum, avait été exclue d'un lycée public parce qu'elle portait le jilbab (une longue tunique noire qui couvre le corps des femmes des pieds à la tête). Mais si cette pratique, alors dénoncée comme un rejet des valeurs occidentales, est interdite dans les écoles publiques, elle demeure légale dans les établissements privés, tels que les trois mentionnés par le Daily Telegraph.
Il existe ainsi 166 écoles musulmanes en Grande-Bretagne, dont la grande majorité sont privées et financées à 100 % par le paiement des droits d'inscription et par des dons souvent recueillis par les imams des mosquées voisines, dans des quartiers à forte concentration musulmane. La majorité de ces écoles suivent le programme normal d'enseignement, mais certaines appliquent des règles très strictes, comme l'interdiction de se couper les cheveux, de jouer à certains sports "occidentaux", tels que le cricket, ou de lire des livres, par exemple Harry Potter. Et si certains sujets, comme les mathématiques et l'anglais, sont obligatoires, une partie du programme scolaire peut être adaptée librement en fonction des écoles : l'enseignement de l'histoire à Madani est ainsi limité à celle de l'Islam."
Le monde occidental est vraiment dérangé et bande moue.
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09/10/2010
Islam et Nazisme
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Si vous êtes des hommes et des femmes libres, il faut voir ce film qui est passé il y a un moment déjà sur ARTE, de façon assez inaperçue, et qui montre bien les liens évidents qui existent entre l'Islam et le Nazisme. C'est une part de notre Histoire Mondiale qui n'est pas très connue, un TABOU inavouable qui a encore, aujourd'hui même, de sombres résonances avec les mouvances musulmanes les plus banales et pas forcément chez les islamistes purs et durs. Voyez, par exemple, ce qu'on pouvait voir en Turquie même lors des manifestations anti-israéliennes après l'affaire de l'arraisonnement de la flotille pseudo-humanitaire il y a quelques mois.
Une pancarte dans une manifestation de protestation en Turquie le 5 juin dernier : Félicitations aux nazis : « Ellerinize Saglik » (Bien joué !) (Source)
Il faut le savoir, le monde arabo-musulman a non seulement reçu l'influence de l'émergence nationaliste hitlérienne et mussolinienne des années 20 et 30, influence qui a conduit à la création, par exemple, des Frères Musulmans en Egypte à la même époque, mais durant le second conflit mondial, le monde arabo-musulman a été l'allié objectif de Hitler, sans hésitation, et pas seulement parce qu'il voulait se débarrasser des colonisateurs anglais et français, mais aussi parce qu'il partageait les vues de Hitler à propos des juifs. En ce sens, la photo mise plus haut l'indique clairement. Mais d'autres comme celle qui suit également.
Le livre de Hitler est encore aujourd'hui un Best Seller dans le monde musulman. En Indonésie, en Turquie, en Tunisie. En Palestine aussi, bien entendu. La figure centrale de ce rapprochement n'est autre que Amin Al-Husseini, mufti de Jérusalem, ami personnel du dictateur nazi allemand, qui a passé la seconde guerre mondiale à Berlin, doté d'un Certificat d'Aryen, et a participé à la création de deux Divisions SS musulmanes dans les Balkans, la Division Handschar en Bosnie et la Division Skanderberg au Kosovo. Alija Izetbegovic, futur premier président de la Bosnie-Herzégovine, défendu en son temps par le sirupeux BHL qui n'a jamais rien compris à l'Histoire tourmentée des Balkans, a participé dans sa jeunesse au recrutement des SS en Bosnie pour le compte d'Amin Al Husseini. Sa profession de foi islamique l'a conduit en prison sous Tito, mais également elle lui a servi de Plateforme électorale pour devenir président. Ce qui devrait expliquer, non pas le massacre de Srebrenica, mais certainement la volonté des serbes d'en découdre avec les bosniaques et de ne pas laisser leur terre se soumettre à la Sharia. Ce que l'Europe de l'Ouest n'a jamais souhaité comprendre ne voyant dans cette guerre que la seule volonté des serbo-communistes-nationalistes de s'étendre et refusant d'y lire la Volonté évidente de l'Islam d'établir un pont de conquête de notre continent. De même pour l'indépendance du Kosovo.
Amin Al Husseini a été le mentor direct ou a exercé une influence considérable pour de nombreux futurs dirigeants du monde arabe : Anouar el-Sadate, Gamal Abdel Nasser, Sadam Hussein, Yasser Arafat, voire même le sombre Khadafi pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit.
Et puis il y a cette autre face inconnue de l'Histoire post-seconde guerre mondiale : les SS allemand qui n'ont pas été en mesure de s'enfuir pour l'Amérique Latine ont fini dans le monde arabo-musulman où ils ont été accueillis à bras ouverts.
Personnage essentiel de cette histoire méconnue, le SS Johann von Leers, ami personnel d'Amin al-Husseini, Adjoint de Goebbels, chargé de la propagande antisémite, puis à partir de 1955 responsable de la propagande anti‑israélienne au Caire.
Altern Erich, alias Ali Bella
Chef régional SD, Affaires juives en Galicie
Années 50 en Égypte puis instructeur de camps palestiniens
Appler Hans, alias Salah Chaffar
Information avec Goebbels
Égypte, ministère de l'information (1956)
Bartel Franz, alias el‑Hussein
Adjoint au chef de la Gestapo à Kattowitz (Pologne)
Depuis 1959, Section juive du ministère de l'Information au Caire
Baurnann, SS Standartenührer
Participe à la liquidation du Ghetto de Varsovie
Ministère de la Guerre au Caire : instructeur Front de libération de la Palestine
Bayerlein, col. Fritz
Aide‑de‑camp de Rommel
Égypte
Becher Hans
Section juive Gestapo, Vienne
Alexandrie (Égypte) : y instruit la police
Beissner, Dr Wilhelm
Chef Section VI C 13 RSHA
Égypte
Bender Bernhardt, alias Béchir Ben Salah
Gestapo, Varsovie
Conseiller de la police politique au Caire
Birgel Werner, alias El‑Gamin
Officier SS
Vient de RDA au Caire, au ministère de l'Information
Boeckler Wilhelm, SS Untersturmführer
Recherché en Pologne pour son rôle dans la liquidation du Ghetto de Varsovie
En Égypte depuis 1949, travaille au département Israël du Bureau d'informations
Boerner Wilhelm, alias Ali Ben Keshir, SS Untersturmführer
Gardien du camp de Mauthausen
Dépend du ministère de l'Intérieur égyptien, instructeur du Front de libération de la Palestine
Brunner Aloïs alias Georg Fischer, Ali Mohammed
SD, responsable déportations Autriche, Tchécoslovaquie, Grèce, Chef du camp de Drancy (France)
Damas, conseiller des services spéciaux RAU puis syriens. Résident BND
Buble Friedrich, alias Ben Amman, SS Obergruppenfùhrer
Gestapo
Dir. Département égyptien des relations publiques — 1952 conseiller de la police égyptienne
Bünsch Franz
Collaborateur de Goebbels à la propagande, co‑auteur avec Eichmann de : Les Habitudes sexuelles des juifs
Correspondant du BND au Caire puis en 1958 organisateur des SR d'Arabie saoudite pour le BND
Bunzel Erich, SA, Obersturmführer
Collaborateur de Goebbels
Département Israël, ministère de l'Information au Caire
Daemling Joachim, alias Jochen Dressel ou Ibrahim Mustapha
Chef de la Gestapo de Düsseldorf
Conseiller système pénitentiaire égyptien, fait partie des services de Radio‑Le Caire
Dirlewanger Oskar, Oberführer
Chef 36e Waffen SS (URSS, Pologne)
Au Caire depuis 1950 selon certaines sources, d'autres affirment qu'il est décédé le 7 juin 1945 en résidence surveillée en Allemagne. Une exhumation de son cadavre aurait eu lieu en 1960
Eisele Dr Hans
Médecin chef camp de Buchenwald
Décédé au Caire, le 4 mai 1965
Farmbacher Wilhelm, LieutenantGénéral SS
Wehrmacht front Est, supervise l'armée Vlassov en France en 1944
Conseiller militaire de Nasser
Gleim Leopold alias Lt‑Col. Al Nashar
Chef du SD à Varsovie
Cadre de la Sécurité d'État égyptienne chargé des détenus politiques sur la mer Rouge
Gruber, alias Aradji
Recruté par Canaris en 1924; réside en Égypte
1950 : agent d'influence en direction de la Ligue arabe
Heiden Ludwig, alias el‑Hadj
journaliste à l'agence antijuive Weltdienst (NSDAP)
Converti à l'Islam, traduit Mein Kampf en arabe, résidant en Égypte vers 1950
Heim Heribert, SS Hauptsturmführer
Médecin de Mauthausen
Médecin de la police égyptienne
Hithofer Franz
Cadre de la Gestapo à Vienne
Égypte, années 50
Luder Karl
Chef des jeunesses hitlériennes, responsable de crimes antisémites en Pologne
Ministère de la Guerre au Caire
Mildner Rudolf, SS Standartenführer
Chef de la Gestapo à Kattowitz, chef de la police au Danemark
Depuis 1963, vit en Égypte, membre de l'organisation Deutscher Rat
Moser Aloïs, Gruppenführer SS
Recherché en URSS pour crimes contre les juifs
Instructeur des mouvements paramilitaires de jeunesse au Caire
Münzel Oskar
Général SS blindés
Conseiller militaire au Caire, années 50
Nimzek Gerd von, alias Ben Ali
En Égypte, années 50
Oltramare Georges, alias Charles Dieudonné
Directeur du Pilori en France sous l'Occupation
Responsable de l'émetteur La Voix des Arabes au Caire. Décédé en 1960
Peschnik Aehim Dieter, alias el‑Saïd
Réside en Égypte
Rademacher Franz, alias Thomé Rossel
1940‑1943, dirige la section antijuive aux Affaires étrangères
journaliste à Damas
Rauff Walter
Chef du SD en Tunisie
Au Moyen‑Orient (Syrie) jusqu'en 1961. Arrêté, puis relâché au Chili, le 4 décembre 1962
Seipel, SS Sturmbannführer, alias Emmad Zuher
Gestapo à Paris
Converti à l'Islam. Service de sécurité du ministère de l'Intérieur au Caire
Sellmann Heinrich, alias Hassan Suleiman
Chef de la Gestapo à Ulm
Ministère de l'Information au Caire, Services spéciaux égyptiens
Thiemann Albert, alias Amman Kader
Officier SS en Tchécoslovaquie
Ministère de l'Information au Caire
Weinmann Erich, SS Standartenführer
Chef SD, Prague
Déclaré mort en 1949. En fait à Alexandrie conseiller de la police
Ainsi dans les années 70, des combattants gauchistes des Brigades Rouges italiennes, de l'armée Républicaine Irlandaise de l'IRA, ou de la Bande à Baader allemande se sont retrouvés dans les camps palestiniens pour recevoir des entraînements militaires supervisés par d'anciens officiers SS. Quand on parle de rapprochement Rouge/Brun/Vert de L'islam... on ne parle pas en l'air, croyez-moi, tellement ces trois nihilismes ont en commun une certaine proximité psychologique qui pousse un Vergès ou un Carlos à se convertir à l'islam exactement au même titre que les SS cités plus haut.
Calife = Petit Père des peuples = Führer
Oumma = Société collectiviste = Etat Aryen
L'Individu n'y est rien, la Masse y est tout.
Mais passons, à présent aux choses sérieuses.
Islam et Nazisme - 1/6
Islam et Nazisme - 2/6
Islam et Nazisme - 3/6
Islam et Nazisme - 4/6
Islam et Nazisme - 5/6
Islam et Nazisme - 6/6
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Douche froide pour le Giec
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Via Valeurs Actuelles...
L’Onu épingle les responsables de cet organisme dont l’alarmisme ne fait pas l’unanimité. Ses opposants se sont regroupés au sein du Heartland Institute. Nous avons rencontré ces experts qui parlent franc.
Rangez vos sahariennes. Sortez vos canadiennes. Nous entrons dans une période froide ! C’est le cri d’alarme du géologue Don Easterbrook, professeur émérite à la WesternWashington University. Il fait partie de ces milliers de scientifiques qui contestent les bilans alarmistes et catastrophistes du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), dont l’organisation et les méthodes de fonctionnement viennent d’être tancées sévèrement par l’Onu.
Dans un rapport remis le 30 août par le Conseil interacadémique, organisme consultatif composé de quinze académies des sciences, l’Onu recommande au Giec de « réformer fondamentalement sa structure de direction », aujourd’hui présidée par le très controversé chercheur indien Rajendra Kumar Pachauri, fragilisé par la critique, et de « renforcer ses procédures pour faire face à des évaluations climatiques de plus en plus complexes ».
Sans remettre en cause les conclusions climatologiques du Giec dont la présidence avait demandé ce rapport d’audit, conjointement avec l’Onu, le président du Conseil interacadémique, Harold Shapiro, professeur d’économie à Princeton, a été d’une grande franchise : « Je pense que les erreurs faites [par le Giec] ont entamé la crédibilité du processus. »
Le manque de transparence et de rigueur du Giec, créé en 1998 et récompensé par le prix Nobel de la paix en 2007 (partagé avec Al Gore), avait été mis en cause en 2009, après les révélations sur des erreurs et des manipulations de données de sa part, renforçant son alarmisme sur le réchauffement de la planète.
Du coup, le courant des “climatosceptiques”, opposé au Giec, a repris de la vigueur après avoir lancé une sorte de contre-offensive scientifique organisée autour du Heartland Institute, la principale organisation scientifique américaine regroupant tous ceux qui doutent de la thèse du réchauffement des températures. En mai dernier, ses principaux représentants étaient réunis à Chicago pour leur quatrième conférence internationale sur le changement climatique.
Fondé en 1984 à Chicago, le Heartland Institute s’est installé dans la ville symbole de l’école libérale américaine, dont Milton Friedman fut l’une des figures de proue. L’institut défend avec passion la liberté de marché, s’oppose à toute régulation fédérale tendant à limiter l’esprit d’entreprise et à tout oukase ou à toute idéologie sur la recherche scientifique. Fort d’un budget de 5,2 millions de dollars (en 2007), il soutient ainsi les fabricants de tabac, les marchands d’alcool mais aussi les producteurs d’énergie.
Ses détracteurs sont nombreux. L’institut est accusé d’être à la solde des grands lobbies industriels. Il répond qu’il ne reçoit que 16 % de ses revenus de tels grands groupes – 84 % provenant de particuliers et de fondations. Il souligne qu’il n’accepte aucun fonds gouvernemental et qu’il n’effectue aucune recherche spéciale au profit de lobbies industriels. Le site Exxon-Secrets.org l’accuse pourtant d’avoir touché près de 800 000 dollars depuis 1998 de la société pétrolière Exxon-Mobil : « Le Heartland Institute n’est pas une organisation scientifique mais un moulin à propagande. » L’institut se défend : « Ces attaques viennent essentiellement de gauchistes qui s’opposent à notre position en faveur de la liberté individuelle et d’un État faible. »
Tous les chercheurs du Heartland Institute ne partagent pas les vues exprimées par Don Easterbrook pour qui le réchauffement de la planète s’est achevé pour plusieurs décennies et reprendra vers 2030, dans le cadre d’un cycle faisant alterner le chaud et le froid tous les trente ans. Le refroidissement à venir, affirme-t-il, sera encore plus néfaste que le réchauffement : il tuera deux fois plus de gens qu’une chaleur extrême, la production alimentaire diminuera, la consommation d’énergie augmentera ainsi que son prix, ce qui pourra entraîner une instabilité politique et sociale mondiale.
Richard Lindzen, du Massachusetts Institute of Technology, lui aussi venu à Chicago, est plus nuancé : « Dire que le réchauffement est dû aux activités humaines est trivialement vrai mais essentiellement dépourvu de sens. » À ses yeux, les alarmistes du Giec tentent d’appuyer les données qu’ils ont créées, au lieu de tester les hypothèses. Les chercheurs proches du Heartland Institute doutent aussi de l’impact des nouvelles lois antiréchauffement.
De son côté, l’économiste espagnol Gabriel Calzada a calculé que les emplois verts, en raison de la taxe imposée pour développer les énergies renouvelables, ont fait grimper le prix de l’électricité de 77 % entre 1998 et 2009. Son collègue italien Carlo Stagnaro estime que, pour un emploi vert créé, près de sept pourraient l’être ailleurs dans le secteur industriel, à investissement égal. L’ancien gouverneur de Virginie, George Allen, recommande de son côté de développer l’énergie nucléaire. Son argument : «Si les Français peuvent le faire, les Américains le peuvent aussi. »
« Tout ce que la gauche a réussi à faire, c’est de relégitimer le nucléaire », sourit Joseph Bast, le président du Heartland Institute. La polémique dite du Climategate, mettant en cause les méthodes du Giec, ne l’a pas étonné : « C’est un grand moment pour être sceptique. C’est un grand moment pour être libertaire. » La révélation par des courriels que le Centre de recherches sur le climat de l’université d’East Anglia (Royaume-Uni) aurait tenté d’étouffer les voix des climato-sceptiques en refusant de publier leurs articles a troublé les scientifiques.
Le climatologue Fred Singer, l’un des chefs de file du mouvement climatosceptique américain, estime lui aussi que cette affaire a changé le ton et l’atmosphère de la discussion entre scientifiques : « Le débat dure depuis près de vingt ans mais la publication des courriels concernés a confirmé ce que nous soupçonnions depuis longtemps. Un petit groupe d’individus a essayé de limiter le débat, ou, plus exactement, a tenté d’éviter qu’il ne devienne public. »
Enseignant les sciences environnementales à l’université de Virginie, fondée par Thomas Jefferson, Fred Singer connaît bien le milieu scientifique, autant que l’administration dans laquelle il a occupé de nombreuses fonctions, y compris à la Nasa. Expert mondialement reconnu pour ses travaux sur les questions d’énergie et d’environnement, Singer est l’un des fondateurs du Groupe international non gouvernemental sur le changement climatique (NIPCC, dans son sigle anglais), véritable machine de guerre contre le Giec dont il a disséqué les méthodes assez peu scientifiques : « Ils ont agi en écartant les dissidents, en exerçant des pressions sur les éditeurs pour qu’ils ne publient pas leurs travaux. L’aspect le plus important est qu’ils ont caché des données ou les ont manipulées, ce qui est pire. Ils ont, pour les citer, “dissimuler” le déclin de la température au public. »
Fred Singer poursuit : « Il est toujours dangereux de dire qu’une période est chaude ou froide, sauf si vous spécifiez de quelle période vous parlez, poursuit-il. De toute évidence, le climat s’est réchauffé depuis l’ère glaciaire, il y a 20 000 ans. Il s’est aussi réchauffé au cours des 200 dernières années. Mais il s’est refroidi depuis 1998. On ne peut pas dire qu’il fait plus froid ou plus chaud si on ne précise pas la période dont on parle. Cela n’a pas de sens. »
Le chercheur n’est pas avare en explications et en clarifications. Pour lui, une température peut baisser au cours des 10 ou 15 dernières années, tout en étant la plus élevée des 100 dernières années : « Cela n’est pas contradictoire. Dans un cas, on parle d’une tendance, mesurée en degrés centigrades par an ; dans l’autre cas, on parle d’une température en degrés centigrades. L’un est un taux de changement de température, l’autre un niveau de température. Ce sont deux concepts différents, comme la vitesse et l’accélération pour parler de la vélocité. »
Fred Singer ne nie pas que la température a été plus élevée au cours des 10 dernières années qu’au cours des 100 dernières. Avec ses amis du NIPCC, il montre que la température a en fait baissé durant les 10 dernières années. C’est la tendance : « On peut avoir une température en hausse et une “tendance” à la baisse. Ce qui compte, c’est la “tendance”, car elle prend en compte les gaz à effet de serre qui n’ont cessé d’être émis depuis la révolution industrielle. »
L’effet de serre ne l’effraie pas et le NIPCC estime qu’un réchauffement est dû à l’augmentation du CO2 : « L’effet de serre existe, mais les données ne le montrent pas. Nous croyons aux données, pas à la théorie. » C’est ce qui diviserait aujourd’hui la communauté scientifique : « Il y a ceux qui croient en la théorie : que la température doit augmenter car c’est ce que disent les modèles ; et ceux qui, comme nous, croient en l’observation de l’atmosphère. »
Le dialogue entre sceptiques et “réchauffistes” n’est pas rompu. « Il y a quelques très bons scientifiques dans l’autre camp », sourit Singer. Pour redorer son blason, le Giec a compris qu’il fallait inclure dans ses rapports des opinions dissidentes de scientifiques qui ont travaillé sur les mêmes informations, mais sans arriver aux mêmes conclusions.
Il a aussi subi des pressions. « Un scientifique chinois a suggéré que le groupe s’ouvre aux contestataires, poursuit Singer, mais je ne crois pas que cela arrive. Nous continuerons à écrire nos opinions séparément, avec le NIPCC pour les diffuser. Notre objectif est de publier des mises à jour annuelles et un rapport complet en 2013. »
Les débats scientifiques ont toujours existé. Ils continueront : « Il y a toujours une majorité qui s’accroche à une certaine position jusqu’à ce qu’on lui prouve qu’elle a eu tort. Le débat est sincère, il va dans la direction des sceptiques, car un vrai scientifique doit toujours être sceptique. » Ses adversaires “réchauffistes” ne lui semblent pas malveillants : « Ils ne sont pas mauvais. Ils ont simplement tort. C’est tout. Mon espoir est qu’après ce qui s’est passé à Paris et à Londres, les choses vont changer, très bientôt. »
Fred Singer et ses amis du NIPCC perçoivent un grand mouvement en France. « L’Académie des sciences a enfin reconnu le sérieux du débat et il doit y avoir une discussion publique en octobre à Paris. Plus important encore, la Royal Society de Londres, la plus ancienne société scientifique du monde, extrêmement alarmiste, vient de reconnaître que les opinions dissidentes sont importantes. »
Elle a créé une commission chargée d’examiner les modèles. Ses conclusions auront un effet sur les autres académies, « notamment sur l’américaine, qui a publié un horrible rapport ne faisant que répéter toutes les fictions, toutes les hypothèses, ignorant les opinions divergentes et produisant un ramassis d’arguments éculés. Tout cela après avoir dépensé 6 millions de dollars »
Claude Porsella
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08/10/2010
Le Canada se heurte aux limites de la discrimination positive
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Via Le Temps...
Sara Landriault s'est vu refuser une place dans l'administration fédérale canadienne... car elle est blanche
Au Canada, où les « minorités visibles » constituent une part de plus en plus importante de la population, l’Etat impose des quotas de non-Blancs. Cette politique est de plus en plus critiquée. Fait historique au pays du multiculturalisme roi, le gouvernement conservateur veut remettre en cause la discrimination positive.
« J’approuve tout à fait l’objectif qui consiste à édifier une fonction publique représentative de la diversité du Canada. Mais nous devons veiller à ce que tous les Canadiens aient des chances égales de travailler pour leur gouvernement en fonction de leur mérite, peu importe leur race ou leur origine ethnique », a déclaré récemment le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. Lors de son discours, le ministre ne prenait pas la défense d’une travailleuse noire ou asiatique écartée d’un emploi dans l’administration en raison de la couleur de sa peau, mais d’une mère de famille blanche.
250 000 immigrants
Cet été, l’administration fédérale a refusé la candidature d’une Ontarienne, Sara Landriault, parce qu’elle était Blanche. « J’étais scandalisée. Parce que je suis Blanche, je ne peux pas soumettre ma candidature? » s’est insurgée Sara Landriault, avant d’ajouter, lors d’une entrevue à l’agence de presse QMI: « Un employeur soucieux de donner des chances égales à tout le monde ne doit pas empêcher un groupe ethnique de postuler. » Ironiquement, Sara Landriault a longtemps été présidente de la National Family Childcare Association, un organisme militant pour la défense des droits des femmes au foyer. Lors d’un témoignage devant un comité parlementaire en 2007, elle assurait: « Je suis mère au foyer et j’ai trois filles. Je le suis et je le resterai. »
Au pays du politiquement correct où jamais un mot ne dépasse l’autre et où l’on accueille bon an, mal an entre 220 000 et 250 000 immigrants, ce qui est devenu l’affaire Landriault n’aurait jamais dû avoir lieu. Il aurait été impensable il y a encore quelques années de voir une Blanche se plaindre d’être écartée d’un emploi au profit d’une personne de couleur.
Depuis 1976, la Charte québécoise des droits et des libertés de la personne garantit le « droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge ». Il est interdit de mentionner sur un curriculum vitæ son âge ou sa situation matrimoniale et d’apposer une photographie. Le candidat n’indique que son nom. Mais la discrimination positive est appliquée depuis longtemps. Le gouvernement québécois a imposé des quotas annuels d’embauche de personnes issues des minorités visibles (ndlr: les personnes dont la couleur de peau n’est pas blanche. Les Amérindiens, qui ne sont pas considérés comme des minorités visibles, bénéficient aussi de la discrimination positive) dans les ministères et les organismes parapublics.
Dans les transports en commun montréalais, un quart des embauches d’agents et de chauffeurs doit provenir des minorités ethnoculturelles. Dans le privé, les mesures sont plus timorées et difficiles à évaluer, même si les entreprises de plus de 100 employés qui obtiennent un contrat gouvernemental ou qui reçoivent des subventions supérieures à 100 000 dollars canadiens (97 970 francs) doivent embaucher du personnel appartenant aux minorités visibles. Ces dernières constituaient 4,7% de la population du Canada en 1981, contre 18% aujourd’hui. D’ici 20 ans, ce nombre devrait être de 32 à 35% de la population.
L’affaire Sara Landriault a donc montré les limites d’une politique de discrimination positive qui vire parfois au ridicule. Les Chinois de Hongkong, immigrants beaucoup plus fortunés que les autres, bénéficient de cette discrimination positive. En Colombie-Britannique, les employeurs originaires de l’importante communauté chinoise, moteur économique de la région, demandent toujours aux candidats, non sans ironie, de parler cantonais ou mandarin.
Situation difficile à gérer
La discrimination positive demeure toutefois un sujet épineux. Une étude de la Chaire en études ethniques de l’Université Concordia de Montréal sur « la discrimination au Québec » souligne que: « Les gestionnaires de l’administration québécoise ont tendance à privilégier les candidats qui partagent les mêmes repères culturels et linguistiques qu’eux… et à favoriser les candidatures des Québécois de souche. » A l’inverse, un francophone qui posera sa candidature dans une province anglophone a de fortes chances d’être écarté. La toute dernière enquête de l’institut national Statistique Canada, issue du recensement de 2006, est étonnante. Alors que le taux de chômage chez les Québécois de souche a été cette année-là de 6,3%, il a été de 27,9% chez les immigrants maghrébins arrivés depuis moins de cinq ans dans la Belle Province. Les immigrants européens connaissent un taux de chômage de 13,4%. Il est d’environ 15% pour les Sud-Américains.
Au-delà des handicaps liés à la découverte d’un pays, le racisme est bien là. Dans l’entreprise, les nouveaux embauchés se font reprocher par leurs collègues d’avoir été choisis parce qu’ils faisaient partie d’une minorité visible. Si le ministre de l’Immigration a demandé un examen des dispositions de la loi sur l’emploi dans la fonction publique afin que tous les Canadiens puissent être embauchés dans l’administration, les résistances sont vives. Les organismes ethniques, les chefs amérindiens, les syndicats de la fonction publique s’opposent à toute modification de la loi. Michael Ignatieff, le chef du Parti libéral, le principal parti d’opposition, a dit au lendemain des propositions d’Ottawa: « Je crois que c’est un pas en arrière pour le gouvernement. Nous sommes contre… C’est un autre aspect de la politique réactionnaire du gouvernement conservateur. »
Ludovic Hirtzmann, Montréal
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07/10/2010
La légende du ghetto
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Via Valeurs Actuelles...
Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté la loi Loppsi 2, consacrée à divers amendements sécuritaires. Une loi durcie, disent les médias, “après les événements de Grenoble”. La formule étant (à dessein ?) un peu floue, revenons sur cette fameuse affaire de Grenoble, sa réalité et son sens profond.
En juillet, fuyant la scène d’un braquage commis dans un casino, le malfaiteur récidiviste Karim Boudouda ouvre le feu à balles réelles, avec une arme de guerre, sur des policiers. En état de légitime défense, ceux-ci l’abattent alors qu’il se réfugie dans son fief, un quartier de Grenoble nommé la Villeneuve. La mort de Boudouda déclenche des émeutes – non des habitants du cru, terrifiés et terrés à domicile, mais de groupes armés, qui multiplient les saccages et tirent (encore) sur les policiers venus rétablir l’ordre.
Or l’histoire même de la Villeneuve, devenue le fief de dangereuses bandes de narcotrafiquants, n’est pas anodine, puisqu’elle résume à elle seule l’histoire de la “culture de l’excuse”, dans sa dimension urbanistique et architecturale.
Disons clairement ce sur quoi la presse bobo a délicatement glissé : le quartier de la Villeneuve est un projet gauchiste, développé à Grenoble après Mai 68 par des urbanistes de sensibilité maoïste ayant séduit la très progressiste municipalité grenobloise d’alors. « Une expérience urbaine pensée par des architectes militants », dit le Parisien ; en fait, une utopie imaginée par les bébés-Mao de Le Corbusier.
Le quartier a été édifié, ajoute le Monde, « avec la volonté de favoriser la communauté de vie et la mixité sociale ». Il connaît alors (nous sommes vers 1972) un « véritable engouement... ingénieurs, universitaires et professeurs se pressant » pour s’y installer et partager le beau rêve.
Seulement voilà : au fil des années, le prétendu “quartier modèle”, un immense puzzle de béton, a mal tourné : chômage énorme, précarité, gangs de trafiquants enracinés… À la Villeneuve et dans ses environs, les règlements de comptes entre bandits ont provoqué 20 homicides de 2008 à 2010. Épouvantés, les bobos ont alors filé en douce vers des espaces urbains plus cléments – sans piper mot bien sûr sur le rêve devenu cauchemar et du paradis devenu “ghetto”. Le ghetto expliquant bien sûr – culture de l’excuse dixit – que de malheureuses victimes de l’exclusion comme Boudouda, modernes émules de Jean Valjean, aient pris la “kalach” pour s’assurer de quoi ne pas mourir de faim.
Mais au fait, la Villeneuve est-elle vraiment un ghetto délaissé ? « Socialement, pas du tout, dit le maire (socialiste) de Grenoble. C’est un quartier récent, bien équipé en structures publiques, crèches, écoles, collèges et centres sociaux. Les programmes de réhabilitation sont constants. » Même son de cloche au Parisien : « Rien n’y manque… Commerces, équipements sociaux et sportifs… marché quotidien ». Pour le Monde, encore, ce quartier est « l’un des mieux dotés de la ville en matière d’aides à l’insertion […], centres sociaux […], guichets d’aide aux démarches administratives, etc. »
La Villeneuve (15 000 habitants environ) s’étend sur 167 hectares, dont 66 d’espaces verts. On y trouve 2 piscines, 4 gymnases, 1 patinoire, 8 “équipements culturels”, 3 collèges, 6 écoles primaires, 5 établissements de formation professionnelle supérieure. On est loin de Calcutta. Maintenant, posons la question qui fâche : quelle ville rurale comparable, dans la Creuse ou dans le Cantal, bénéficie d’un tel luxe d’équipements et de guichets (seulement même de la moitié) ? Aucune. Cependant, on ne constate dans ces villes rurales pauvres qu’une délinquance faible – et une criminalité moindre encore.
Jusqu’à quand, alors, nous serinera-t-on la complainte misérabiliste des damnés de la terre croupissant dans des ghettos ? Car elle est clairement fausse. Même les médias les plus politiquement corrects doivent désormais le reconnaître...
Xavier Raufer, criminologue
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25/09/2010
Garde à vous ! Présentez arme !
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Mon cousin Nikola, en chie des ronds de chapeau depuis deux mois chez les Diables Rouges de Colmar. Je fais cette note courte parce que nous l'aimons tous, dans la famille, et que nous sommes fiers de lui. Il va en chier encore pendant quatre mois... s'il tient le coup... ou si son corps ou son moral ne le lâchent pas. Mais il est déterminé, du haut de ses vingt et une piges, à tenir le coup et à servir la France.
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23/09/2010
La Foi prise au Mot : Le chrétien Bernanos
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Les larmes durant une lecture sont rares. Elles m'ont été données, sur le tard, lorsque j'ai ouvert "Journal d'un curé de campagne". Et puis la lucidité, aussi, à la lecture de "La France Contre les Robots". Voici une émission de KTOTV qui permet de le découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas et de le retrouver un peu pour ceux qui le connaissent déjà.
Eventuellement à voir ou à revoir... ici et là...
Et puis visitez cette page de l'excellent Stalker...
22:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
22/09/2010
Les mardis des Bernardins : La question du Salut chez les Soufis
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Le Soufisme est la branche mystique de l'Islam. Voici une émission de KTO, issue de la série "Les Mardis des Bernardins" qui vous permettra d'en savoir un peu plus. Laissez le temps au fichier WMV de se charger.
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14/09/2010
Qui a peur de l'Islam ?
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Je l'avais mis en ligne dimanche dernier et, en l'espace de quelques heures, le reportage en 3 parties sur Dailymotion avait été supprimé. Le voici, à présent, disponible à nouveau en une seule partie. Un plaisir de voir Lepers, ce fier défenseur du Bien-Vivre-Z'Ensemble déchanter quelque peu au contact de ces détenteurs d'une pensée archaïque. La Diversitude a parfois une curieuse gueule.
Bien entendu, les questions essentielles sur la dhimmitude, la jizya, le double langage musulman, etc... ne sont absolument pas posées. Le reportage de Lepers se termine, il fallait s'y attendre, sur une note optimiste. Ne faisons pas trop peur dans les foyers des souchiens, et puis le reportage se doit de pouvoir passer sans trop d'encombres sur France 4. Cependant, à plusieurs moments, on sent bien que Lepers n'est pas dans son assiette. Pour le dire en un mot, on sent bien que le fond de cette affaire... pue !
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13/09/2010
Mark Steyn sur l'avenir de l'Europe
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06/09/2010
Mais qu'a donc dit, ce cher Thilo ?
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Thilo Sarrazin fait scandale en Allemagne. Normal, la bien-pensance festive et désinvolte s'est propagée partout. Dés que l'on nomme les choses clairement, les poils se hérissent. Cependant, plus de 90 % de la population allemande semble soutenir les propos de Monsieur Sarrazin qui a, il faut bien le dire, un nom de famille prémonitoire. Angela Merkel après avoir fermement condamné les déclarations de Thilo Sarrazin a finalement avoué : “La violence des jeunes musulmans est un problème en Allemagne”.
Mais qu'a donc dit, ce cher Thilo ?
Mes pensées les meilleures pour mon ami Jean-Jacques L. dont l'Allemagne Romantique est la Patrie Spirituelle.
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03/09/2010
La Cité du Mâle
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Initialement prévue mardi 31 août, sur ARTE, dans le cadre d'une soirée thématique "Femmes: pourquoi tant de haine?", la diffusion du documentaire "La Cité du Mâle" a été annulée une heure seulement avant l'horaire prévue. Un choix que la chaîne a expliqué le lendemain sur son compte Twitter, évoquant certains protagonistes du documentaire, ayant témoigné à visage découvert, victimes de menaces et de pressions. Des menaces ? Ah ! Bon ?
Le film de 50 minutes, réalisé à partir d'un travail de terrain qui a pris entre 6 et 8 mois, s'intéresse aux rapports entre garçons et filles et au machisme ordinaire au sein de la cité Balzac de Vitry-sur-Seine, où Sohane Benziane, jeune fille de 17 ans, avait été brûlée vive en 2007 dans un local poubelles par un jeune de 19 ans.
ARTE devrait annoncer la nouvelle date de programmation la semaine prochaine.
Quelques morceaux choisis pour montrer le Haut Niveau, vraiment, de Conscience de nos "Chances pour la France".
Le Pouvoir du Frère
Des Chiennes !
Machisme dans la Cité
Et ce qu'en pense Malika Sorel ?
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30/08/2010
Abdennour Bidar : La lapidation, "preuve extrême de la logique de violence de l'islam"
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Abdennour Bidar, semble-t-il, ne craint pas la Fatwa.
En tant qu'intellectuel musulman, je dois prendre la responsabilité de dire cela haut et fort, en m'insurgeant contre cette sentence de lapidation au nom de la dignité de la personne humaine. Mais je ne saurais m'en tenir à cette indignation. Si en effet la pulsion totalitaire de la religion islamique trouve là l'une de ses expressions les plus inhumaines, il faut y voir simplement l'une des formes les plus radicales d'une logique générale qui a pris, au fil des siècles, le contrôle de la vie spirituelle des musulmans du monde. Hélas !, la religion islamique entière se nourrit de violence.
Prenons l'exemple le plus actuel, celui du mois de ramadan qui s'est ouvert le 11 août. Evidemment, nous paraissons ici au plus loin de l'affaire de la lapidation, et aujourd'hui en France l'on n'entend guère de critiques sur cette pratique du jeûne. Au contraire, s'est installée sur la question une sorte de consensus angélique. Nous aurions là un événement "entré dans la vie et ancré dans le calendrier de la nation" et nos médias semblent incapables de faire autre chose que de célébrer la convivialité, la solidarité, le caractère festif de cette période.
Soit, mais qui soulignera en contrepartie le caractère violent de ce jeûne total exigé de la part de tout pratiquant pubère du matin au soir pendant un mois entier ? De nombreux musulmans éludent la question en prétendant que, pour l'individu qui a la foi et qui est entouré d'autres musulmans solidaires dans leur jeûne, celui-ci est facile.
Comment peut-on avoir l'inconscience de prétendre cela ? Jeûner toute la journée, sans avoir même le droit de boire un peu d'eau, et ce pendant un douzième de l'année, constitue un exercice de privation radical et relève d'un ascétisme religieux de haut niveau que rien ne justifie d'ordonner à l'ensemble d'une communauté. La tradition n'exempte de cet effort supérieur que les malades, les femmes enceintes ou en période de menstruation et les voyageurs.
Mais force reste à la loi totalitaire qui ne reconnaît aucun droit au choix personnel : seul est reconnu comme vrai musulman celui qui jeûne. L'orthodoxie d'institution - les dignitaires - et l'orthodoxie de masse - le corps communautaire - exercent là sur les comportements une double surveillance et censure.
Il n'y a peut-être pas de commune mesure entre la pratique ignoble de la lapidation des femmes et celle du ramadan. Mais il y a entre elles ce rapport que le discernement doit savoir établir entre une radicalité générale et l'un de ses excès les plus extrêmes. Ici et là, ce qui se manifeste est une violence infligée à la personne humaine au nom de la religion. L'islam n'a pas commencé de dénouer le rapport qui unit la violence et le sacré.
Chacune de ses pratiques en porte la marque infamante, à des degrés certes très divers mais toujours repérables. Les cinq prières quotidiennes exigées à heure fixe ? Une violence morale faite au jugement personnel d'un être humain qui pourrait prétendre choisir les moments qu'il veut consacrer à sa vie spirituelle. Le pèlerinage à La Mecque ? Une violence symbolique et politique par laquelle l'islam mondial est maintenu inféodé à la tutelle du wahhabisme saoudien.
Il ne s'agit pas de condamner ces pratiques rituelles - jeûne, prière, pèlerinage - en tant que telles. Elles peuvent offrir un support efficace au besoin éprouvé par tel individu de mener une vie spirituelle (étant bien entendu que celle-ci peut aussi se conduire hors de tout champ religieux).
Mais qu'est-ce que les musulmans attendent pour les déclarer libres ? Contrairement à l'objection courante, cela n'atomiserait pas la communauté, mais la ferait passer de l'état clos de l'uniformité à l'état ouvert de la diversité. Et contrairement à une autre objection, cela ne détruirait pas l'autorité de Dieu, mais obligerait chaque conscience à aller chercher cette voix divine dans sa propre intériorité. Enfin, cela permettrait à l'islam de sortir de sa logique générale de radicalité et de violence dont la sentence de lapidation contre laquelle nous nous insurgeons aujourd'hui n'est qu'un extrême.
Si cette culture religieuse de l'islam ne change pas, elle continuera de se déconsidérer aux yeux du monde. Car de tels excès monstrueux ne peuvent évidemment pas surgir n'importe où et il serait trop facile de les considérer comme des phénomènes n'ayant - selon la formule consacrée par les bien-pensants - "rien à voir avec l'islam". Ils ne sont que la grimace la plus affreuse d'une religion qui passe son temps à se caricaturer elle-même. "Qui bene amat bene castigat", qui aime bien châtie bien.
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Newt Gingrich : Islam et USA
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Ces deux films sont à voir. Désolé, mais juste le premier des deux est sous-titré, ça apprendra aux autres d'avoir glandé à l'école durant les cours d'anglais.
On raconte (bruits de couloirs ?) que Newt Gingrich se prépare pour les prochaines primaires avant les présidentielles de 2012. C'est un républicain, bien entendu, et il n'épargne ni Obama, ni les intellectuels gauchistes américains qui nous dispensent leur rêve mou de bisounours à longueur de "Yes we can" et de "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" qui inspirait déjà beaucoup Jean Yanne 30 piges en arrière.
Islam et USA
Une mosquée à proximité de Ground Zero ?
En tout cas, une clarté comme celle-là, sortant de la bouche d'un homme politique fait cruellement défaut non seulement aux USA, mais de par chez nous aussi.
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26/08/2010
"Islam" veut bien dire "Soumission"... et non "Paix" !
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Un article du Figaro d'hier. Merci à l'ami JC de me l'avoir signalé.
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Un musulman d'origine sénagalaise a été violemment pris à partie par plusieurs individus alors qu'il se trouvait en terrasse d'un bar. Deux semaines après les faits, il se trouve toujours hospitalisé.
Un déchainement de violences sous prétexte qu'il ne respectait pas la «tradition». Un père de famille de 45 ans, résidant à Lyon, a été pris a partie par plusieurs individus alors qu'il buvait tranquillement un café en terrasse, a révélé mardi Lepoint.fr. Motif : l'homme, un musulman d'origine sénégalaise, ne respectait pas la tradition du jeûne, normalement imposé par le ramadan qui a démarré le 11 août dernier.
Tout commence le vendredi 13 août. Hamara Diarra est tranquillement assis dans un café du centre-ville lorsqu'un homme vient le voir et lui reproche de ne pas respecter le ramadan en buvant un café avant la tombée du soleil. L'intéressé lui rétorque alors qu'il agit en fonction de ses croyances personnelles, rapporte un témoin de la scène. Une défense qui n'est pas du goût de son interlocuteur, qui appelle aussitôt en renfort «au moins trois amis», tous «d'origine maghrébine», indique la police.
Le quadragénaire est alors violemment agressé. Frappé à l'arrière du crâne par une bouteille en verre et une chaise, Hamara Diarra s'effondre sur le sol et est transféré d'urgence à l'hôpital. Les médecins sont contraints de lui faire une trépanation, soit un trou dans la boîte crânienne. Deux semaines après son agression, il se trouve toujours hospitalisé et n'a pas pu être interrogé. Son état est jugé stationnaire.
Une autre agression à Toulouse
Les enquêteurs sont toujours à la recherche des individus. Car si l'agression a bien été filmée par une caméra de surveillance, la qualité d'image est trop mauvaise pour permettre de les identifier. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire et les enquêteurs ont lancé un appel à témoins. Le gérant du café pourrait décider de témoigner sous X, par peur de représailles.
Le recteur de la Grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a vivement condamné cette agression. Ces individus «ne sauraient se prévaloir de la pratique ou non du jeûne de ramadan», a-t-il indiqué dans un communiqué. «Cette agression n'est en aucun cas compatible avec les principes religieux que professe l'islam. La Mosquée de Lyon rappelle que la religion demeure de la responsabilité du musulman face à son créateur et que lui seul à le pouvoir de juger chacun d'entre nous pour ces actes et sa pratique religieuse. Nul homme n'a le pouvoir de se substituer à lui».
Lepoint.fr fait part d'une autre agression du même type, survenue quelques jours plus tard à Toulouse. Une jeune femme a porté plainte après avoir été agressée dans une grande surface. Deux adolescents lui auraient violemment reproché d'acheter de la nourriture en plein ramadan. La jeune femme leur aurait alors expliqué être de confession juive, et non musulmane, ce qui n'a fait que redoubler l'agressivité des deux jeunes. Un vigile a assisté à la scène mais n'est pas intervenu. Interrogé par les enquêteurs sur les raisons de sa passivité, l'homme a indiqué qu'il respectait le ramadan et qu'il était donc pressé de partir «pour pouvoir s'alimenter, dès le coucher du soleil ».
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25/08/2010
L'Oeuvre de l'Historien Jacques Heers
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Cette émission du Canal Académie retrace le parcours de l'Historien Jacques Heers. Il en profite pour briser quelques préjugés, comme dans le texte que je vous propose plus bas.
Pour rebondir, d'une certaine façon, sur le long extrait du Journal de Maurice G. Dantec, que j'ai mis en ligne il y a quelques jours, voici un texte de Jacques Heers consacré à la légende de la transmission du Savoir Antique par le monde arabo-musulman durant le moyen-âge.
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A en croire nos manuels, ceux d’hier et plus encore ceux d’aujourd’hui, l’héritage de la Grèce et de Rome fut complètement ignoré dans notre monde occidental, de la chute de l’empire romain et du développement du christianisme jusqu’à la «Renaissance» : nuit du Moyen Âge, mille ans d’obscurantisme !
Et d’affirmer, du même coup, que les auteurs de l’Antiquité ne furent connus que par l’intermédiaire des Arabes, traducteurs appliqués, seuls intéressés, seuls capables d’exploiter et de transmettre cette culture que nos clercs méprisaient.
Parler d’«Arabes» est déjà une erreur. Dans les pays d’islam, les Arabes, lettrés et traducteurs, furent certainement bien moins nombreux que les Persans, les Egyptiens et les chrétiens de Syrie et d’Irak. La plupart des textes grecs ont d’abord été traduits en langue syriaque, parler araméen de la ville d’Edesse, qui a largement survécu à l’islam et ne disparaît qu’au XIIIe siècle. Au temps d’al Ma’mum, septième calife abbasside (813-833), Hunan ibn Isbak, le plus célèbre des hellénistes, hôte privilégié de la Maison de la Sagesse à Bagdad, était un chrétien. Il a longtemps parcouru l’Asie Mineure pour y recueillir des manuscrits grecs, qu’il traduisait ou faisait traduire sous sa direction. Nos livres parlent volontiers des savants et traducteurs de Tolède, qui, au temps des califes de Cordoue, auraient étudié et fait connaître les auteurs anciens. Mais ils oublient de rappeler que cette ville épiscopale - comme plusieurs autres et nombre de monastères - était déjà, sous les rois barbares, bien avant l’occupation musulmane, un grand foyer de vie intellectuelle toute pénétrée de culture antique. Les clercs, demeurés chrétiens, très conscients de l’importance de transmettre cet héritage, ont tout simplement poursuivi leurs travaux sous de nouveaux maîtres.
On veut nous faire croire aux pires sottises et l’on nous montre des moines, copistes ignares, occupés à ne retranscrire que des textes sacrés, acharnés à jeter au feu de précieux manuscrits auxquels ils ne pouvaient rien comprendre. Pourtant, aucun témoin, aux temps obscurs du Moyen Age, n’a jamais vu une bibliothèque livrée aux flammes et nombreux sont ceux qui, au contraire, parlent de monastères rassemblant d’importants fonds de textes anciens. Il est clair que les grands centres d’études grecques ne se situaient nullement en terre d’islam, mais à Byzance. Constantin Porphyrogénète, empereur (913-951), s’est entouré d’un cercle de savants, encyclopédistes et humanistes ; les fresques des palais impériaux contaient les exploits d’Achille et d’Alexandre. Le patriarche Photius (mort en 895) inaugurait, dans son premier ouvrage, le Myriobiblion, une longue suite d’analyses et d’exégèses d’auteurs anciens. Michel Psellos (mort en 1078) commentait Platon et tentait d’associer le christianisme à la pensée grecque. Nulle trace dans l’Église, ni en Orient ni en Occident, d’un quelconque fanatisme, alors que les musulmans eux-mêmes rapportent nombre d’exemples de la fureur de leurs théologiens, et de leurs chefs religieux contre les études profanes. Al-Hakim, calife fatimide du Caire (996-1021), interdisait les bijoux aux femmes, aux hommes, les échecs, et aux étudiants, les livres païens. A la même date, en Espagne, al-Mansour, pour gagner l’appui des théologiens (musulmans), fit brûler par milliers les manuscrits grecs et romains de la grande bibliothèque de Cordoue. L’Occident chrétien n’a connu aucune crise de vertu de ce genre.
Les « Arabes » ont certainement moins recherché et étudié les auteurs grecs et romains que les chrétiens. Ceux d’Occident n’avaient nul besoin de leur aide, ayant, bien sûr, à leur disposition, dans leurs pays, des fonds de textes anciens, latins et grecs, recueillis du temps de l’empire romain et laissés en place. De toute façon, c’est à Byzance, non chez les « Arabes », que les clercs de l’Europe sont allés parfaire leur connaissance de l’Antiquité. Les pèlerinages en Terre sainte, les conciles œcuméniques, les voyages des prélats à Constantinople maintenaient et renforçaient toutes sortes de liens intellectuels. Dans l’Espagne des Wisigoths, les monastères (Dumio près de Braga, Agaliense près de Tolède, Caulanium près de Mérida), les écoles épiscopales (Séville, Tarragone, Tolède), les rois et les nobles, recueillaient des livres anciens pour leurs bibliothèques. Ce pays d’Ibérie servait de relais sur la route de mer vers l’Armorique et vers l’Irlande, où les moines, là aussi, étudiaient les textes profanes de l’Antiquité.
Peut-on oublier que les Byzantins ont, dans les années 550, reconquis et occupé toute l’Italie, les provinces maritimes de l’Espagne et une bonne part de ce qui avait été l’Afrique romaine ? Que Ravenne est restée grecque pendant plus de deux cents ans, et que les Italiens appelèrent cette région la Romagne, terre des Romains, c’est-à-dire des Byzantins, héritiers de l’empire romain ?
Byzance fut la source majeure de la transmission
Rien n’est dit non plus du rôle des marchands d’Italie, de Provence ou de Catalogne qui, dès les années Mille, fréquentaient régulièrement les escales d’Orient, et plus souvent Constantinople que Le Caire. Faut-il les voir aveugles, sans âme et sans cervelle, sans autre curiosité que leurs épices ? Le schéma s’est imposé, mais c’est à tort. Burgundio de Pise, fils d’une riche famille, a résidé à Constantinople pendant cinq années, de 1135 à 1140, chez des négociants de sa ville. Il en a rapporté un exemplaire des Pandectes, recueil des lois de Rome, rassemblé par l’empereur Justinien, conservé pieusement plus tard par les Médicis dans leur Biblioteca Laurenziana. Fin helléniste, il a traduit les ouvrages savants de Gallien et d’Hippocrate et proposa à l’empereur Frédéric Barberousse un programme entier d’autres traductions des auteurs grecs de l’Antiquité. Cet homme, ce lettré, qui ne devait rien aux Arabes, eut de nombreux disciples ou émules, tel le chanoine Rolando Bandinelli, qui devint pape en 1159 (Alexandre III).
Rendre les Occidentaux tributaires des leçons servies par les Arabes est trop de parti pris et d’ignorance : rien d’autre qu’une fable, reflet d’un curieux penchant à se dénigrer soi-même.
Jacques Heers, Nouvelle Revue d’Histoire, n° 1, juillet-août 2002
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24/08/2010
Paix et Sécurité
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"Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple : Paix ! paix ! disent-ils. Et il n'y a point de paix." Sainte Bible, Jérémie 8 : 11
"(...) Ah ! Seigneur Eternel ! Voici, les prophètes leur disent: Vous ne verrez point d'épée, Vous n'aurez point de famine; Mais je vous donnerai dans ce lieu une paix assurée.
Et l'Eternel me dit : C'est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes ; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d'ordre, Je ne leur ai point parlé; Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, Des tromperies de leur coeur, qu'ils vous prophétisent." Sainte Bible, Jérémie 14 : 13-14
"Ces choses arriveront parce qu'ils égarent mon peuple, En disant: Paix ! quand il n'y a point de paix. Et mon peuple bâtit une muraille, Et eux, ils la couvrent de plâtre." Sainte Bible, Ézéchiel 13 : 10
"Quand les hommes diront: Paix et sécurité ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point." Sainte Bible, 1 Thessaloniciens 5 : 3
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