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07/04/2013

Thilo Sarrazin, auteur de "L'Allemagne disparaît"

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28/03/2013

La Foi... selon Michael Lonsdale

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18/03/2013

Lundi Pur...

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Début du Grand Carême Orthodoxe ce jour du "Lundi Pur"...

 

RTBF - le carême, le jeûne, la prière et la confession by Orthobel on Mixcloud

 

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27/02/2013

Saint-Hessel est mort !

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J'avais déjà eu l'occasion de l'évoquer il y a un an... mais il me faut remettre le couvert...

Après un long naufrage intellectuel qui semblait sans fin, Saint-Hessel est mort ! Rendons-lui un vibrant hommage !

Partie 1 :

 

Partie 2 :

 

Partie 3 :

 

Partie 4 :

 

Partie 5 :

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26/02/2013

Cette Europe morte qui persiste...

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23/02/2013

J'ai tué Ben Laden...

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12/02/2013

Iran : quand les intellectuels français encensaient les fous d'Allah

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Il y a 34 ans, ils prenaient fait et cause pour la révolution iranienne sans voir les dangers. Daniel Salvatore Schiffer n'a pas oublié leur fourvoiement...


Jean-Paul Sartre avait accompagné, lors de son voyage à Téhéran, sa compagne Simone de Beauvoir, qui allait soutenir publiquement l'ayatollah Khomeyni.

Par DANIEL SALVATORE SCHIFFER

C'était le 11 février 1979. Ce jour-là, il y a donc aujourd'hui trente-quatre ans très exactement, l'ayatollah Khomeiny prenait officiellement le pouvoir, dans la toute nouvelle République islamique d'Iran, pour y instaurer, aidé en cela par une foule en délire et une armée non moins fanatisée, l'une des pires dictatures qui soient : une théocratie chiite, basée sur ce qu'une prétendue loi coranique appelle la "charia".

Soit ! Je ne redirai pas ici, pour la énième fois, tout le mal que je pense, à l'instar de tout authentique démocrate, à propos de ce qui apparaît manifestement là, au vu des tortures et autres crimes qui y sont quotidiennement perpétrés à l'encontre des opposants, comme l'un des plus sanguinaires et obscurantistes régimes existant sur cette terre. La pauvre Sakineh Mohammadi-Ashtiani, cette jeune femme iranienne menacée d'être lapidée pour adultère, en sait, hélas, quelque chose : seule l'énorme et quasi planétaire mobilisation de quelques intellectuels (dont ma modeste personne) lui auront alors évité, en été 2010, un châtiment aussi cruel et barbare.

Des dérives politico-idéologiques

Au nombre de ces bonnes âmes s'étant alors battues pour sauver Sakineh figuraient du reste, au sein de l'appel international que j'avais alors lancé dans les principaux médias européens, quelques-uns des plus beaux noms de l'intelligentsia française, dont Luc Ferry, Viviane Forrester, Caroline Fourest, Max Gallo, Marek Halter, Alexandre Jardin, Julia Kristeva, Edgar Morin, Gilles Perrault, Michelle Perrot, Élisabeth Roudinesco, Michel Serres, Alain Touraine, Michel Wieviorka... Et, certes, n'oubliera-t-on pas là, fort de son propre courage et nanti de sa propre pétition, Bernard-Henri Lévy, auquel se joignirent notamment André Glucksmann et Pascal Bruckner.

Mais voilà : les intellectuels, à propos desquels Julien Benda écrivit naguère une très éclairante Trahison des clercs (1927) et Raymond Aron un non moins lucide Opium des intellectuels (1955), ne se comportèrent pas toujours, à propos de cet Iran de Khomeiny, de manière aussi exemplaire. Ainsi, à titre de triste mais édifiant exemple, un esprit pourtant aussi délié que Michel Foucault, lequel, bien qu'il inventât certes cette très précieuse figure de l'"intellectuel spécifique", ne se priva cependant pas, en ces années-là, de se fourvoyer dans la plus lamentable, sinon coupable, des dérives politico-idéologiques.

Les écrits douteux de Michel Foucault

Qu'il suffise, pour s'en convaincre, de lire ce que, le 26 novembre 1978, il osa écrire dans le grand quotidien italien Corriere della Sera (article par ailleurs repris en français dans le deuxième tome de ses Dits et écrits) au sujet de ce même ayatollah Khomeiny qui s'apprêtait à devenir alors effectivement, après avoir renversé le shah d'Iran (Mohammad Reza Pahlavi), l'autoproclamé et terrible "guide spirituel" de cette effroyable "révolution islamique" : "C'est l'insurrection d'hommes aux mains nues qui veulent soulever le poids formidable qui pèse sur chacun de nous, mais, plus particulièrement sur eux, ces laboureurs du pétrole, ces paysans aux frontières des empires : le poids de l'ordre du monde entier. C'est peut-être la première grande insurrection contre les systèmes planétaires, la forme la plus moderne de la révolte et la plus folle." Démente, cette stratégie de l'aveuglement, lorsqu'on songe, notamment, à cette horrible burqa, sorte de prison ambulante, dans laquelle les mollahs et autres talibans prétendent enfermer, de sinistre et médiévale mémoire, leurs femmes, occultant ainsi là jusqu'à ce beau et noble "visage" que magnifie, par exemple, un penseur tel qu'Emmanuel Levinas en ce chef-d'oeuvre philosophique qu'est Totalité et infini (1961).

Michel Foucault, pourtant mémorable auteur de livres aussi importants, dans l'histoire des idées et des sciences humaines en général, que Les mots et les choses (1966) ou L'archéologie du savoir (1969), ne s'arrêta cependant pas en si bon chemin quant à ce genre d'outrances, pour le moins incompréhensibles sur le plan rationnel, puisque, dissertant toujours là sur Khomeiny, il alla même jusqu'à l'appeler alors très hyperboliquement, dans cette même tribune, "le saint homme exilé à Paris". Et pour cause : celui qui allait bientôt devenir l'un des pires tyrans du monde vivait alors, protégé par le président Valéry Giscard d'Estaing en personne, à Neauphle-le-Château, bourgade située dans la grande mais luxueuse banlieue parisienne !

Le voyage à Canossa (Téhéran) de Jean-Paul Sartre

Cette théocratie, matrice pseudo-religieuse du plus abominable des totalitarismes, où toute personne arbitrairement considérée comme "hérétique" risque la peine de mort (par lapidation ou pendaison), Michel Foucault ne fut toutefois pas, en ce temps-là, le seul des intellectuels français, loin de là, si on ajoute les très zélés maoïstes (tel Maurice Clavel, père idéologique des "nouveaux philosophes") et autres soixante-huitards (style Daniel Cohn-Bendit), à la cautionner du haut de son incomparable prestige.

Ainsi, il n'est pas jusqu'à Jean-Paul Sartre lui-même qui ne fît carrément là, accompagné pour l'occasion de Simone de Beauvoir en personne, le voyage de Téhéran afin d'y aller soutenir publiquement, à grand renfort de publicité, ce barbu enturbanné au regard halluciné. Pour le moins paradoxal, au vu du bien peu enviable statut des femmes au sein de la République islamique d'Iran, de la part de l'historique auteur de ce véritable manifeste de l'émancipation féminine que fut, pour l'époque, le très avant-gardiste Deuxième sexe (1949) !

Si bien que, face à l'énormité de pareilles errances, Sartre, qui n'en était pas à une contradiction près, avait parfaitement raison de se demander, en son Plaidoyer pour les intellectuels, si "les intellectuels sont [...] coupables". Car, de la première à la Seconde Guerre mondiale, de l'avènement du communisme à la chute du mur de Berlin et de l'émergence du national-socialisme à l'hypothétique mort des idéologies selon Francis Fukuyama, ce n'est effectivement, à de très rares exceptions près, que d'une longue suite d'erreurs, les unes plus tragiques que les autres sur le plan humain, que les annales de l'intelligentsia française, toutes tendances philosophiques confondues et par-delà tout clivage politique, se voient, malheureusement, parcourues. Ce fut là, pour reprendre la très juste et adéquate formule de Max Weber dans son essai intitulé "Le savant et le politique" (1959), la dangereuse victoire de la seule "éthique de conviction" au détriment de la nécessaire "éthique de responsabilité" !

Raymond Aron avait vu juste

Ainsi sera-t-il particulièrement édifiant de relire, de ce point de vue-là, ce qu'en disait déjà dans les années cinquante, en son indépassable et encore très actuel Opium des intellectuels, cet esprit aussi libre qu'éclairé, en plus d'être d'une rare honnêteté intellectuelle, que fut l'immense Raymond Aron : "Cherchant à expliquer l'attitude des intellectuels, impitoyables aux défaillances des démocraties, indulgents aux plus grands crimes, pourvu qu'ils soient commis au nom des bonnes doctrines, je rencontrai d'abord les mots sacrés : gauche, révolution, prolétariat. La critique de ces mythes m'amena à réfléchir sur le culte de l'Histoire, puis à m'interroger sur une catégorie sociale à laquelle les sociologues n'ont pas encore accordé l'attention qu'elle mérite : l'intelligentsia."

Car force est de constater que ces lignes du très visionnaire Aron n'ont pas pris, hélas, une ride. Au contraire, si l'on considère la manière dont bon nombre de nos intellectuels en chambre, mais souvent les plus médiatisés au sein de l'Hexagone, ont pris fait et cause, sans discernement philosophique ni nuances conceptuelles, pour ce que l'air du temps baptisa un peu trop vite, de Tunis (Tunisie) à Tripoli (Libye), en passant par Le Caire (Égypte), du beau nom de "Printemps arabe" : sinistre prélude, en réalité, du plus rude des hivers islamistes... À l'instar, précisément, de ce qui se passa, à l'occasion de la Révolution islamique d'Iran, avec la très redoutable mainmise de ces épouvantables fous d'Allah, l'ayatollah Khomeiny en tête, sur cette grande civilisation que fut pourtant jadis la Perse, puis, de là, sur cette bande de terroristes et intégristes en tout genre que constituent à présent, au Liban, le Hezbollah et, en Palestine, le Hamas.

Car cette gigantesque menace d'ordre politico-idéologico-religieux, c'est l'Iran de Khomeiny qui en donna en effet là, avec la très paradoxale caution d'intellectuels aussi prestigieux que Sartre et Foucault, véritables monstres sacrés de l'intelligentsia française, la première et terrifiante impulsion : celle-là même qui, par cette monstruosité d'un autre âge, ne craint pas de mettre aujourd'hui notre monde moderne, sinon nos démocraties européennes, en péril !

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SOURCE : LE POINT (Publié le 12/02/2013 à 09:16 - Modifié le 12/02/2013 à 17:51)

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16/12/2012

Les contradictions juridiques du "mariage pour tous"

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A regarder jusqu'au bout... bien entendu...

 


Aude Mirkovic : Les contradictions juridiques du "mariage pour tous" 1/4

 


Aude Mirkovic : Les contradictions juridiques du "mariage pour tous" 2/4

 


Aude Mirkovic : Les contradictions juridiques du "mariage pour tous" 3/4

 


Aude Mirkovic : Les contradictions juridiques du "mariage pour tous" 3/4

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06/10/2012

Pour Goebbels, le bolchevisme était "sain dans son principe" et pour Hitler entre nazisme et bolchevisme il y avait plus de points communs que de divergences...

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Georges Kaplan : Benoît Malbranque, vous publiez Le Socialisme en Chemise Brune, un « essai sur les dimensions socialistes du national-socialisme hitlérien ». Bénéficiez-vous d’une protection policière ?

Benoît Malbranque : Vous pensez que je devrais ? (Rires). Non, d’ailleurs le livre relève de l’analyse historique et pas de l’essai polémique. Son objet n’est pas de dire que le socialisme est une forme de nazisme. Ce serait prendre les choses à l’envers. Mon objectif est d’apporter des réponses à une question en apparence assez banale, à savoir : Pourquoi Hitler intitula-t-il son mouvement National-Socialisme (Nationalsozialismus).

La plupart des historiens n’ont pas voulu prendre l’idéologie nazie au sérieux et ont prétendu, sans même le prouver, que le nazisme n’avait rien à voir avec le socialisme. Pourtant, Hitler se disait lui-même socialiste, Joseph Goebbels qualifiait son idéologie de « socialisme national », l’ancien numéro deux du parti, Gregor Strasser, disait travailler à une « révolution socialiste », et dans ses mémoires, Adolf Eichmann expliqua même que sa « sensibilité politique était à gauche ». Ce sont des éléments troublants, et cela pose question.

GK : Mais en quoi, précisément, les Nazis étaient-ils socialistes ?

BM : Cela tient d’abord à l’histoire du mouvement. Quand il entra en politique, Hitler rejoignit le Parti Ouvrier Allemand, un groupuscule qui inquiétait l’armée par ses tendances communistes et révolutionnaires. Le programme politique de ce parti fut repris à l’identique quand, sous l’impulsion d’Hitler, il changea de nom pour devenir le Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands.

Le NSDAP se présentait comme un parti socialiste, opposé au capitalisme, à la haute finance, aux spéculateurs et aux grands patrons. Il promettait des nationalisations, l’interdiction du prêt à intérêt, l’éducation gratuite, et la mise en place d’un véritable État-Providence. Les Nazis critiquaient les sociaux démocrates au pouvoir en disant que leur soi-disant « socialisme » avait abouti à un capitalisme encore plus prédateur et esclavagiste.

GK : Oui mais ça ce sont les promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent – c’est un peu comme quand le PS se dit socialiste : les nazis n’ont pas nationalisé toute l’industrie allemande que je sache ?

BM : Pour Hitler, ces questions étaient inessentielles. Le régime de propriété n’importait pas. La conservation de la propriété privée n’empêchait pas l’intervention massive de l’État dans l’économie.

Et celle-ci fut effectivement massive. L’État indiquait ce qu’il fallait produire, en quelle quantité, et à quel prix. Il imposait aussi les sources d’approvisionnement et les circonstances de vente. Dès 1933, les industriels et commerçants récalcitrants furent envoyés à Dachau. L’inflation réglementaire toucha aussi le marché du travail. L’économie allemande était devenue dépendante du pouvoir centralisé de l’État nazi, qui la dirigeait par des plans quadriennaux. C’est ce que les nazis appelaient la Zwangswirtschaft, l’économie dirigée.

Enfin, Les plans de relance massifs tant promis furent mis en place par le régime. Les politiques sociales incluaient des aides aux plus démunis, des allocations par dizaine, et des réductions d’impôts pour les plus pauvres et la classe moyenne. Surtout, les Nazis ont institué un système d’État-Providence que de nombreux historiens ont comparé au Welfare State inspiré par William Beveridge.

Dans Mein Kampf, Hitler avait longuement salué la nécessité d’un mouvement syndical puissant et influent. Pour en finir avec l’exploitation capitaliste, il créa ainsi un syndicat géant, le Front du Travail, et ce dès 1933. Les douze années du Troisième Reich le prouvent : le socialisme d’Hitler n’était pas un argument électoral. Comme disent les anglais, he meant it.

GK : Pourtant, ils n’entretenaient pas précisément de bonnes relations avec les partis de la gauche marxiste : au-delà de la propriété des moyens de production, ils devaient bien avoir quelques désaccords, non ?

BM : Les relations entre Nazis et communistes étaient ambigües. Les Nazis étaient antibolchéviques parce qu’ils observaient que c’était un désastre et que les dirigeants russes étaient presque tous juifs. Mais en même temps ils reconnaissaient qu’au fond leur idéologie politique était juste. Goebbels disait que le bolchevisme était « sain dans son principe » et Hitler expliquera qu’entre nazisme et bolchevisme il y avait plus de points communs que de divergences.

Dans les deux partis ont reconnaissait de profondes similarités dans les programmes politiques. De fait, les années 1920 furent marquées par des allers-retours massifs d’électeurs entre le parti nazi et le parti communiste. Les différences concernaient principalement l’internationalisme, encore que Staline développa en URSS un « socialisme dans un seul pays ».

N’oublions pas non plus que les plus grands adversaires des marxistes étaient les sociaux démocrates. La lutte entre les différents partis du courant socialiste a toujours été très vive. Les antibolcheviques les plus acharnés d’Europe étaient les communistes Karl Kautsky et Rosa Luxembourg, et les socialistes comme Léon Blum.

Les communistes, les Nazis et les sociaux démocrates se combattaient les uns les autres parce qu’ils étaient concurrents. Les tentatives de rapprochement des uns vers les autres n’aboutirent jamais, au grand dam des Nazis. Goebbels travailla ardemment pour collaborer avec les leaders communistes et les socialistes. Dans une lettre ouverte destinée à récupérer l’électorat marxiste, il les appela même « mes amis de la gauche ».

GK : On a souvent souligné le soutien que les milieux d’affaires ont apporté aux Nazis ; ce n’est pas très cohérent avec un parti qui se réclame du socialisme…

BM : C’est une très vieille rengaine. Ce sont les soviétiques qui ont accusé en premier les Nazis d’être les agents du Grand Capital, et cette thèse a été utilisée abondamment par les historiens de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, elle est entièrement rejetée par l’historiographie du nazisme. On peut toujours citer les quelques cas individuels comme Fritz Thyssen, c’est vrai. Mais dans son ensemble, le Grand Capital resta loin d’Hitler, et appela même longtemps à lui barrer la route. Les grands industriels soutenaient en masse les partis de la droite conservatrice. Surtout depuis les travaux de l’historien américain Turner, les historiens du nazisme se sont détachés nettement de ce vieux mythe très utilisé dans les années de la Guerre froide.

GK : Vous faites un lien direct entre les politiques économiques hitlériennes et la nécessité de construire le Lebensraum, l’espace vital allemand : en quoi est-ce lié et n’y avait-il pas d’autres raisons ?

BM : Le racisme d’Hitler ne permet pas à lui seul d’expliquer correctement l’expansionnisme militaire et la construction du Lebensraum. J’ai donc essayé de déceler d’autres causes complémentaires plus significatives.

D’abord, l’ « espace vital » était un objectif de politique économique. Les Nazis essayèrent de développer l’autarcie économique par un protectionnisme massif, pour « échapper » au commerce international. C’est ce qu’expliquait déjà le philosophe socialiste Fichte, qui parlait d’ « État commercial fermé ». Il fallait étendre les frontières du Reich jusqu’à ce qu’il permette ce que Keynes appelait l’ « autosuffisance nationale ».

Entre l’expansion militaire et les politiques économiques, le lien est assez direct. La politique économique d’Hitler fut d’abord une réponse à la crise des années 1930. Le régime national-socialiste mit en place plusieurs plans de relance massifs, une politique de grands travaux issue des principes keynésiens. En parallèle, l’Allemagne se coupa du monde par un protectionnisme agressif. L’échec de ces deux politiques se traduisit par des déficits abyssaux.

À partir de 1938, Hitler expliqua que la guerre était inévitable parce que les finances du Reich étaient dans une situation trop catastrophique. L’expansion militaire fut une réponse rapidement trouvée, surtout qu’elle faisait échos aux considérations raciales du mouvement. Elle permettrait de maintenir en vie l’État national-socialiste. L’Allemagne ferait aussi un pas vers l’autarcie en constituant son « espace vital ».

Au-delà des considérations purement économiques, il est vrai également que les succès militaires pouvaient permettre de faire oublier la détérioration sensible du niveau de vie des Allemands.

GK : On a souvent tendance à réduire le nazisme à l’antisémitisme ; vous soutenez que la haine pathologique des Nazis pour les juifs trouve aussi ses racines dans leurs convictions socialistes… N’est-ce pas un peu tiré par les cheveux ?

BM : D’abord, on a toujours tort de réduire le nazisme à l’antisémitisme, bien que ce raccourci soit toujours fondé sur des sentiments très nobles de compassion vis-à-vis de l’horreur que constitue la Shoah. C’est humain, c’est compréhensible, mais cela revient à falsifier l’histoire. De nombreux Nazis ont affirmé qu’ils n’étaient pas antisémites. C’est le cas de Göring, de Ribbentrop, d’Hans Frank, de von Papen, et de bien d’autres. On l’oublie souvent.

Je suis parti d’une observation : les socialistes du XIXe siècle ont été les plus grands promoteurs de l’antisémitisme, et ce de l’aveu même des historiens. Nous trouvons de l’antisémitisme chez Marx, Proudhon, Fourrier, Leroux, Toussenel : les noms se pressent. Même Jean Jaurès tomba dans ce piège. Furieux contre cette tendance, Auguste Bebel, le grand leader des socialistes allemands, qualifiera l’antisémitisme de « socialisme des imbéciles ».

Là encore, c’est un constat qui pose question. Pour ces socialistes, le Juif était le représentant ultime du grand capitalisme et de la haute finance. Chez Hitler aussi, l’antisémitisme fut lié à l’anticapitalisme. Selon lui, ils dominaient les grandes entreprises, les grandes banques, et la presse. Le capitalisme était leur « création géniale » comme il le dira une fois, l’arme avec laquelle ils asservissaient le peuple allemand.

GK : Autre idée très répandue : Hitler était-il fou ?

BM : Nous aimerions tous que ce soit le cas. Les choses seraient tellement plus simples. Malheureusement, Hitler fut loin d’être un malade décérébré. Il était cultivé, maniéré, et souvent charmant. Selon les dires de son entourage, il lisait toujours au moins un livre par soir. Les témoignages dont nous disposons montrent qu’en plus d’un talent d’orateur, Hitler possédait une intelligence certaine. Ses biographes se refusent désormais à parler de folie. Hitler était un homme rationnel prisonnier dans une idéologie politique destructrice.

Les Nazis, d’une manière générale, n’étaient pas fous non plus. Le docteur Gilbert, psychologue lors du procès de Nuremberg, fit passer aux dignitaires nazis un test de QI. Ils eurent presque tous largement au-dessus de la moyenne. Selon le témoignage de Goldensohn, le psychiatre du procès, les Nazis étaient tout sauf des malades mentaux.

GK : La question qui tue : le Front National est-il national-socialiste ?

BM : Lisez le livre, et vous verrez par vous-même. Mais répondre à ce genre de questions n’est pas mon rôle. La comparaison entre le nazisme et une formation politique d’aujourd’hui, de gauche ou de droite, n’a pas sa place dans un livre d’histoire. Pour de telles questions, c’est au lecteur de se forger sa propre opinion.

Le principal problème que je soulève dans l’épilogue du livre est surtout la tendance générale de notre époque, et non le positionnement politique de telle ou telle formation politique. Mais vous avez raison, l’étude de l’histoire amène à se poser ces questions dérangeantes.

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SOURCE : ICI

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Le socialisme en chemise brune de Benoît Malbranque est téléchargeable gratuitement ici ou sur le blog éponyme.

 

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19/09/2012

Couché, l'Occident, donne la papatte à ton nouveau maître !

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Je n'ai jamais été un grand fan de "Charlie Hebdo". Mais je comprends l'occasion que le journal satyrique saisit pour, non seulement se faire de la pub, mais pour affirmer également son attachement à la Liberté Totale d'Expression au moment ou un navet cinématographique soulève les foudres du monde musulman et où presque tout le monde utilise la langue de bois pour aborder le sujet.

Suite à la mise en ligne sur YouTube d'un film, ou d'extraits de ce film, on ne sait trop tellement les images tournées ne ressemblent à rien, des manifestants armés ont attaqué, la semaine dernière, le consulat américain à Benghazi (en Libye), provoquant la mort de l'ambassadeur J. Christopher Stevens et de trois fonctionnaires. C’est un rude contrecoup pour les Etats-Unis qui avaient eux-mêmes armé ces groupes pendant "la révolution libyenne" et qui aujourd’hui, pour ne pas changer, se retournent contre eux !
Ainsi au nom de la colère vis-à-vis d'un film, on sodomise, torture et tue un Ambassadeur avant d'en transbahuter le cadavre par les rues afin de clamer qu'il n'y a de Dieu qu'Allah, que Mahomet est son prophète, etc... tout cela en signe de protestation. Car l'Islam est une Religion d'Amour, de Tolérance et de Paix comme ces descendants de bédouins moyenâgeux nous le rappellent presque chaque jour que Dieu fait un peu partout à travers notre joli monde.

Nous allons voir, dés à présent, une montée en puissance des revendications musulmanes de la part des plus extrémistes, bien entendu, et un silence assourdissant de la part des supposés modérés. Le but étant, bien entendu, de nous imposer leur valeurs et leur vision du monde, de l'extérieur comme de l'intérieur. Ne vous inquiétez pas, quelques 200 000 immigrés officiels rentrent chaque année juste sur notre territoire franchouillard en toute légalité, sans parler des irréguliers qui s'accrochent comme ils peuvent. Le renouvellement va se poursuivre tranquillement mais sûrement. Il n'y a rien à craindre de ce côté, car si vous craignez quoi que ce soit c'est que vous êtes un sbire du Front National, un raciste et islamophobe en puissance, que dis-je ?, un monstre ! Et nos doux penseurs droit d'l'hommistes vont continuer à nous inviter à ne pas faire d'amalgames, à ne pas heurter une communauté enrichissante pour notre pays, à ne pas donner de signes d'exaspérations. Même si, bien entendu, les agitations se sont propagées un peu partout en Europe pour le plus grand bonheur de l'Actualité frémissante qui a toujours besoin de se mettre quelque chose sous la dent tout en jouant totalement le jeu de la bien-pensance et du "politiquement correct". Cela me rappelle, pour ne donner que cet exemple, la Bosnie vers... 1986...1989...1991... lorsque les musulmans se sont mis à avoir des revendications qui ont laissés les serbes pantois... et on a vu, ensuite, ce que ça a donné.

Le simple fait que Hollande ou Obama se la jouent mi-figue mi-raisin, cherchant par leurs déclarations récentes à préserver la chèvre et le choux au lieu d'affirmer ce que Bush, par exemple, avait affirmé à partir d'un tout autre problème mais selon des critères, au final, équivalents : "NOTRE MODE DE VIE N'EST PAS NEGOCIABLE !"

Car non, notre mode de vie, notre Culture, notre Langue, nos Moeurs, nos Traditions et nos Coutumes, notre Histoire, nos Racines, rien de tout cela ne devrait être, normalement négociable, en aucune manière. Voilà ce que les dirigeants occidentaux devraient avoir les couilles de dire clairement, sans ménager les musulmans, même les réputés modérés, non pas pour paraître irrespectueux mais simplement pour afficher clairement et sans prendre de gants ce qui caractérise notre manière d'être au monde selon nos valeurs qui, désolé de le dire, ne sont pas celles de l'Islam. Cela permettrait, entre autre, aux musulmans chez nous de dévoiler leurs vrais visages et de savoir reconnaître les ennemis affichés aux valeurs occidentales des autres qui veulent vivre tranquillement et pas faire chier leur monde.

Il faut qu'ils comprennent de façon définitive que l'on peut chier sur Mahomet et le Coran, chez nous, autant que sur Moïse, le Christ et la Bible... que les seules protestations se doivent d'être encadrées par le débat, l'échange ou la protestation verbale et courtoise ou, pourquoi pas, pamphlétaire. Que c'est ça et rien d'autre et que s'ils ne sont pas d'accord avec ce principe nous pouvons les expédier dans le pays musulman de leur choix pour le plus grand bonheur de leur Foi et de leurs courbettes sous l'égide de la Charia dont nous n'avons que foutre ici.

D'ailleurs, pour le dire clairement, au risque une fois de plus de passer pour le sale fasciste de service, le moindre barbu et croyant en appelant à la mort de notre Civilisation je te le foutrais directement dans un Charter avec interdiction de remettre les pieds sur notre territoire sans la moindre sommation et sans discutailler le bout d'gras avec lui. Et tanpis pour Bruxelles. Que l'on fasse, d'ailleurs, un Référendum à ce sujet auprès des français et Bruxelles pourra aller se rhabiller.

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Voici quelques articles trouvés ça et là histoire de vous faire cogiter...

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Ces faiblesses coupables de l'Occident pour la colère islamique par Gilles William Goldnadel.

Cette semaine aura été celle, une nouvelle fois, de la « colère islamique ». Colère !, colère !, colère ! Que de fois ce mot sanctifié aura été écrit, prononcé, annoncé, breveté, pour l'associer, avec une révérence craintive, à ces foules noires et blanches, de barbes et de voiles, à cette « rue arabe » (vous en connaissez d’autres ?) qui en aurait de droit le monopole, scrutée avec d'autant plus de fascination que ceux qui l’instrumentalisent à plaisir savent les faiblesses de l'Occident pour elle.

Si l'on veut mesurer l'étendue de la folie de l’époque que l'on dit moderne, si l'on veut, pour en apprécier la démesure surréaliste, peser les poids du virtuel et du réel, alors l'histoire du film ridicule sur Internet censé avoir allumé la mèche qui a conduit à l'explosion d’une ire ayant causé la mort d'Américains, non seulement innocents, mais encore ouverts à l'islam, en est un rude exemple.

Des films aussi stupides, la toile en charrie chaque jour des centaines, aussi haineux les uns que les autres, y compris sur les sites islamistes et surtout les télévisions du Caire ou de Doha autrement plus regardées, dont les prédicateurs ne sont pas en reste à l'égard des chrétiens et des juifs (« les porcs judéo-croisés ») sans que pour autant, les rues de Paris ou de New York se remplissent d'individus déchaînés.

En France, un Christ plongé dans l'urine, une pièce de théâtre ridiculisant le messie des chrétiens, n'ont évidemment déclenché que des réactions pacifiques, déjà sévèrement stigmatisées, au nom de la liberté d'expression.

Mais, « les injures que nous infligeons et celles que nous subissons se pèsent rarement à la même balance » disait déjà Esope...

Le prétexte, est, ici, tellement grotesque qu'il ne trompe plus que les derniers idiots utiles du monde occidental qui hurlent encore au complot dans lequel, bien entendu, un israëlo-américain et des juifs argentés y auraient pris leur part, alors que l'on sait à présent que l'auteur du brûlot est un copte aux pratiques financières hétérodoxes (1).

De son côté, le dernier carré d'optimistes qui veulent croire encore à la survie du bourgeon printanier, n'ont pas tort de faire observer que les foules colériques qui défilent à Tunis ou au Caire ne sont pas si nombreuses.

Une raison de plus, pour ne pas être fasciné par leur indignation scénarisée, et une de moins, de s'excuser d'une faute dont on n'est pas responsable et qui ne peut qu'alimenter une colère d'abord feinte.

A ce sujet, les excuses présentées par l'ambassade des Etats-Unis au Caire, comme l'humiliante démarche de ce chef d'état-major américain, suppliant un pasteur illuminé de ne pas soutenir le film crétin au risque de déclencher l'apocalypse, en disent long sur l'état d'esprit soumis de l'actuelle administration au pouvoir à Washington.

Le fait que Mitt Romney n'ait pu mettre en cause cette culture de l'excuse érigée par Barak Obama en un dogme dont on voit aujourd'hui la piteuse vanité, sans être morigéné par une grande partie des grands médias américains, en dit également long sur l'état d'esprit qui règne aussi dans les salles de rédaction de la côte est.

Heureusement, et une nouvelle fois, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a su dénoncer clairement la « manipulation » islamiste bien mieux que certains intellectuels contorsionnés s'obligeant à renvoyer symétriquement dos à dos un aigrefin copte et des centaines de milliers de fanatiques, dont des assassins.

 

(1)Manifestement, tout le monde ne le sait pas, puisque France 2 continuait le 13 septembre à 12h à propager la fausse information, alors que l'AFP l'avait rectifiée dès 9h30, et que, imbattable record, Patrick Le Hyaric, directeur de L'Humanité, à la fête du même nom, accusait ce dimanche16 « un cinéaste israélien d'avoir insulté l'islam » dans un discours retransmis par la chaîne LCP. Pure distraction sans doute de la part de « l’Huma » qui, on le sait, a depuis toujours le mensonge en horreur.


Source : cette chronique de Gilles William Goldnadel et quelques autres (l'enjeu des élections américaines, le silence des consciences bruyantes françaises face au massacre des civils innocents d'Alep et le départ de Richard Millet de chez Gallimard) se trouvent sur le site ATLANTICO

 

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En France, le blasphème n’existe plus par HUBERT LESAFFRE, Docteur en droit public et conseiller parlementaire

 

Non, contrairement à ce qu’envisagent certains éditorialistes, les exactions qui ont suivi la diffusion d’un pamphlet contre Mahomet sur Internet ne sauraient en aucun cas commander l’ouverture d’un débat sur les limites de la liberté d’expression.

Indépendamment de la médiocrité des images et des propos en cause dont les quelques minutes encore accessibles sur Internet montrent combien l’on est loin de la Vie de Brian des Monty Python, il faut bien mesurer une chose : non seulement il n’existe plus de délit de blasphème en France depuis 1791 puis 1881, mais encore, dans une république laïque, il n’existe tout simplement pas de blasphème.

La liberté d’expression ne saurait donc être limitée par la liberté de croyance. La seule limite en ce domaine est le respect de l’ordre public, qui prohibe l’incitation à la haine, la discrimination, ou encore l’incitation à la violence à l’égard non pas d’une religion, mais des personnes qui la pratiquent. La nuance peut paraître subtile mais elle est fondamentale, c’est le citoyen que protège la république, pas sa croyance.

Or, il faut bien mesurer que cette conception est loin d’être partagée par tous. L’Organisation de la conférence islamique (OCI) est le fer de lance du combat qui vise à faire condamner au sein des instances onusiennes l’utilisation de la liberté d’expression à des fins qu’elle juge blasphématoires. A chacune des réunions de ses ministres des Affaires étrangères, la Conférence adopte ainsi systématiquement depuis le précédent des caricatures de Mahomet deux résolutions, l’une intitulée «Lutte contre l’islamophobie et l’élimination de la haine et des préjugés à l’égard de l’islam», l’autre «Lutte contre la diffamation des religions».

Ainsi, le 25 mai 2009, condamnait-elle «dans les termes les plus énergiques tous les actes blasphématoires à l’encontre des principes, symboles, valeurs sacrées et personnages islamiques, notamment la publication des caricatures injurieuses du prophète ainsi que toutes les remarques désobligeantes sur l’islam et les personnalités sacrées et la diffusion d’un documentaire diffamatoire sur le Coran et la reprise par d’autres médias, sous le prétexte de la liberté d’expression et d’opinion».

Cette offensive est même parfois couronnée de succès, puisque l’OCI est parvenue à faire voter le 26 mars 2007 au sein du Conseil des droits de l’homme, contre évidemment les positions françaises, une résolution sur la «lutte contre la diffamation des religions»qui peut être regardée comme une remise en cause directe de la laïcité et un appel à la condamnation du blasphème. Ainsi peut-on y lire que la liberté d’expression doit s’exercer dans «le respect des religions et des convictions».

Face à cette offensive, dont nul ne doute qu’elle va redoubler de vigueur après la diffusion de ce «navet», il nous appartient de défendre avec la plus grande vigilance les valeurs qui fondent nos démocraties. Il ne faut à cet égard jamais perdre de vue, comme le rappelle avec constance la Cour européenne des droits de l’homme, que la liberté d’expression est consubstantielle à la démocratie et vaut pour les «idées accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent».

Aussi, ne serait-ce qu’envisager ouvrir un débat avec l’idée que l’on pourrait transiger avec nos valeurs est-il déjà une victoire des obscurantistes sur l’esprit des Lumières. Lorsque, après les attentats du 11 septembre, ont fleuri les législations antiterroristes dans tout l’Occident, l’Angleterre avait adopté un dispositif permettant de placer en détention illimitée tout étranger simplement soupçonné de terrorisme. Saisie de cette loi, la Cour suprême, et plus particulièrement lord Hoffman, avait affirmé avec force que «la réelle menace pour la Nation […] ne venait pas du terrorisme mais de ce genre de lois» qui constituait «l’exacte conséquence de ce à quoi peut aboutir le terrorisme». Et il concluait en se demandant si le «Parlement pouvait concéder une telle victoire au terrorisme» (Secretary of State for the Home Department, 16 décembre 2004).

Nous sommes là dans la même configuration. Nos Nations ne sont pas mises en danger par les réactions des extrémistes en tant que telles. Mais elles le deviendraient si nous-mêmes venions à douter de nos propres principes fondateurs, parmi lesquels figure la liberté d’expression, fut-elle du plus mauvais goût.

 

Source : Libération

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Islam : et si François Hollande se souvenait de 1453... par Rolland Jaccard

Si j’ai bien compris les propos tenus au Louvre hier par François Hollande, c’est dans l’islam qu’il faut chercher les valeurs permettant de combattre l’islamisme. C’est à peu de choses près ce que disait Barack Obama dans son discours du Caire. Il mesure aujourd’hui l’inanité de ses propos. Demain, il en sera sans doute de même pour François Hollande. Une erreur d’analyse, passablement doublée de démagogie, conduit inéluctablement à renverser le rapport de force qui oppose depuis des siècles les musulmans au reste du monde.

Comparer, comme l’ânonnent les commentateurs politiques, les affrontements entre chiites et sunnites à ceux qui opposèrent catholiques et protestants, ne me semble guère plus judicieux. Même si les interprétations du Coran peuvent millimétriquement diverger (c’est Allah en personne qui parle), il est hors de question de toucher à la figure du Prophète et de l’insulter en manifestant son impiété, voire en le blasphémant comme Charlie Hebdo nous y invite cette semaine.

La distinction classique que faisait Karl Popper entre sociétés ouvertes et sociétés fermées vaut aussi pour les religions. Ce n’est donc pas dans les vertus de l’islam qu’on cherchera des remèdes pour neutraliser les islamistes, mais dans la voix de la raison qui, comme disait Freud, est souvent affaiblie, mais jamais totalement inaudible.

Est-il enfin bien nécessaire de rappeler la date de la prise de Constantinople – 1453- par des musulmans qui avaient initialement demandé l’hospitalité à Byzance en se faisant passer pour d’humbles et misérables bergers venus des steppes ? Entrer dans le jeu rusé des musulmans jouant entre un islam modéré et un islamisme dont même les plus paisibles ou les plus lâches sont fiers, nous promet le sort réservé à Constantinople. 1453 devait être dans toutes les têtes et, surtout, dans celle de François Hollande.

Source : CAUSEUR


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16/09/2012

René Girard : La Violence

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Dommage que ce montage ne propose que la vision de René Girard, amputant celle, présente à l'origine, de Pierre Vidal-Naquet... C'est néanmoins intéressant.

 


Part 01/03

 


Part 02/03

 


Part 03/03

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12/09/2012

Alain Finkielkraut et Fabrice Hadjadj : La Modernité

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11/09/2012

Peter Sloterdijk et Rémi Brague : La Mondialisation

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10/09/2012

Cette petite salope hystérique et criminelle d'Adolf...

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Je me souviens avoir découvert, un jour, ces passages du livre de l'écrivain homosexuel Jean Genet, "Pompes Funèbres" (1947) qui m'avait autant plu du point de vue du style, que fortement interloqué sur le plan du fond :

« Les joyeux l'appellent encore "œil de bronze" ce que l'on nomme aussi "la pastille", "la rondelle", "l'oignon", "le derch", "le derjeau", "la lune", "son panier à crottes". […] La vénération que je porte à cet endroit du corps et l'immense tendresse que j'ai accordée aux enfants qui me permirent d'y pénétrer, la grâce et la gentillesse du don de ces gosses, m'obligent de parler de tout cela avec respect. Ce n'est pas profaner le mort le mieux aimé que dire […] le bonheur qu'il m'offrit quand mon visage était enfoui dans une toison que ma sueur et ma salive rendaient moites, se collant en de petites mèches qui séchaient après l'amour et restaient rigides […]. J'aimai la violence de sa queue, son frémissement, sa taille, les boucles de ses poils, la nuque, les yeux de ce môme et le trésor unique et ténébreux, "l'œil de bronze" qu'il ne m'accorda que très tard, un mois avant sa mort environ. »

Erotisation homosexuelle de Adolf Hitler et de la violence nazie :

« Le petit gars de Paris accomplit son travail avec vaillance. D'abord il eut peur de faire du mal au Führer. Le membre était d'acier. De toute cette machine à supplice qu'était Paulo, la verge en était la pièce essentielle. Elle avait la perfection des rouages, des bielles fabriquées avec précision. […] Elle était également sans tendresse, sans douceur, sans le tremblement qui fait souvent frémir délicatement les plus violentes. […] Il fonça jusqu'au fond. Il éprouva une grande joie à sentir le tressaillement de bonheur de Madame. La reconnaissance de la beauté de son travail le rendit fier et plus ardent. Ses bras, par en dessous, près des épaules, s'aggripèrent au bras de l'enculé, et il fonça plus dur, avec plus de fougue. Le Führer râlait doucement. Paulo fut heureux de donner du bonheur à un tel homme. Il pensa : "T'en veux de l'aut' ?" et en fonçant : "Tiens mon chéri." Soulevant encore ses reins, sans sortir du trou : "Du petit Français" et fonçant "Encore un coup... C'est bon, ça te plaît ? Prends-en toujours." Et chaque mouvement de va-et-vient dans l'œil de bronze, s'accompagnait mentalement d'une formule dont le lyrisme était dicté par le bonheur accordé. A peine eut-il une fois un léger ricanement, vite effacé, quand il pensa "Cui-là, c'est la France qui te le met." Hitler une main sur sa queue et ses parties mutilées, sentait cette ardeur s'exalter, encore que chaque coup de bite arrachât un râle de bonheur. »

et également, parlant de la Milice Française sous l'occupation :

« J'aime ces petits gars dont le rire ne fut jamais clair. J'aime les miliciens. Je songe à leur mère, à leur famille, à leurs amis, qu'ils perdirent tous en entrant dans la Milice. Leur mort m'est précieuse […]. Le recrutement s'en fit surtout parmi les voyous, puisqu'il fallait oser braver le mépris de l'opinion générale qu'un bourgeois eut craint, risquer d'être descendu la nuit dans une rue solitaire, mais ce qui nous attirait surtout c'est qu'on y était armé. Ainsi j'eus, pendant trois ans, le bonheur délicat de voir la France terrorisée par des gosses de seize à vingt ans […]. J'aimais ces gosses dont la dureté se foutait des déboires d'une nation […]. J'étais heureux de voir la France terrorisée par des enfants en armes, mais je l'étais bien plus quand ces enfants étaient des voleurs, des gouapes. Si j'eusse été plus jeune, je me faisais milicien. Je caressais les plus beaux, et secrètement je les reconnaissais comme mes envoyés, délégués parmi les bourgeois pour exécuter les crimes que la prudence m'interdisait de commettre moi-même. »

 

 

Bien entendu, les liens entre homosexualité et Nazisme sont connus depuis des lustres, certes, pas par le grand public qui n'a retenu, de manière manichéenne et pavlovienne, que le fait des Triangles Roses en Camps de Concentration sous le IIIème Reich, mais les historiens informés connaissent cela depuis presque toujours. Serge Gainsbourg se moquait déjà des "gestapettes" au milieu des années 70 avec son album concept, "Rock Around The Bunker" dont un simple morceau comme "Nazi Rock" faisait se dresser les cheveux sur les têtes franchouillardes de la France giscardienne d'alors.

 

 

Voici venir la nuit des longs couteaux


Enfilez vos bas noirs les gars
Ajustez bien vos accroche-bas
Vos porte-jarretelles et vos corsets
Allez venez ça va se corser
On va danser le
nazi rock nazi
nazi nazi rock nazi

Maquillez vos lèvres les gars
Avec des rouges délicats
Faites vous des bouches sanglantes
Ou noires ou bleues si ça vous tente
On va danser le
nazi rock nazi
nazi nazi rock nazi

Sur vos boucles blondes les gars
Mettez fixatifs et corps gras
N´épargnez ni onguents ni fards
Venez avant qu´il n'soit trop tard
On va danser le
nazi rock nazi
nazi nazi rock nazi

 

Ah, on pourrait penser qu'il y a là des relents de cette virile homosexualité issue de la Grèce et de la Rome Antiques que n'aurait pas rejeté, non plus, le nationaliste japonais exalté qu'était Yukio Mishima. C'est exact. Mais en négatif, ai-je envie de préciser aussitôt, à mille lieux de la qualité spirituelle des "amateurs de garçons" d'Athènes dont riaient les guerriers de Sparte tout en reconnaissant en eux des adversaires de qualité. C'est une homosexualité décadente et sombre, nordique et d'un paganisme ténébreux, aucunement solaire et méditerranéenne comme l'était celle d'un éraste et d'un éromène.

 

Ah elle était belle "la Race des Seigneurs"... quelques langues commencent enfin à se délier et ça n'est qu'un début. Un historien viendra un jour qui écrira un livre de vulgarisation et servira de point de départ à un débat qui sèmera, à n'en point douter, la gène au sein de la communauté gay, ce qui sera rigolo... car comme toute personne sensée s'en doutait déjà, Adolf Hitler était probablement une fieffée salope gay...

Y'a du nouveau...

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Dossier Hitler : Le parti nazi est à l’origine un club gay dominé par un ex-prostitué nommé Adolf

 par Normand Lester

Cent vingt mille livres ont été écrits sur Hitler et le nazisme. Plus que sur Napoléon. Et on continue de découvrir des choses sur l’homme le plus monstrueux du XXe siècle.
Les recherches les plus récentes indiquent qu’Hitler était probablement un ex-prostitué sadomasochiste coprophile et bisexuel, assassin de sa nièce qui était aussi sa maîtresse.

Normand Lester fait le point sur la vie secrète du Führer.

1-    Pourquoi Hitler a tué l’amour de sa vie (3 août)
2-    Hitler, ses femmes et ses fouets (10 août)
3-    Eva Braun : avec son Hitler jusqu’en enfer (17 août)
4-    Le parti nazi: à l’origine un club gay dominé par un ex-prostitué nommé Adolf (24 août)


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1939 - Hitler félicitant Rudolf Hess. Les historiens attribuent une liaison à Hitler avec ce dernier

Hitler n’aimait pas seulement les adolescentes, il était aussi attiré par les homosexuels machos. Quiconque en doute n’a qu’à regarder l’iconographie nazie de l’époque. En fait, Hitler jusqu’en 1934 s’entourait continuellement d’homosexuels et cela depuis son adolescence. Le parti nazi lui-même à ses débuts était un véritable club social gay.

Le professeur Lothar Machtan de l’Université de Brême écrit dans son livre The Hidden Hitler, que c’est par la fréquentation des cercles homosexuels de Munich dans les années 1920 qu’il a développé son charisme érotique particulier. À ses débuts, toute la direction du parti nazi était constituée de déviants sexuels ou d’homos. C’est le cas de Ernst Röhm, qui a organisé, financé et armé les redoutables sections d’assaut (SA) du parti, les « chemises brunes ». Seuls des homosexuels pouvaient accéder au poste d’officier dans les SA.

 Le parti nazi se réunissait alors souvent à la brasserie Bratwurst Glöckl, fréquentée par des homos, où Röhm avait sa table. Un des principaux lieutenants de Hitler à l’époque, Julius Streicher, était un pédophile sadique bisexuel et un tortionnaire. Lui aussi se déplaçait toujours avec un fouet. Comme Röhm, Streicher était un violeur d’enfants. Les deux étaient des amis intimes de Hitler. Streicher éditait des revues pornographiques dans lesquelles paraissaient régulièrement des récits impliquant des meurtres rituels d’enfants et des viols de femmes.

Les historiens ont découvert beaucoup d’indices selon lesquels Hitler lui-même aurait eu des relations homosexuelles. On lui attribue des liaisons avec trois hommes, Ernst Röhm
dont on vient de parler, Rudolf Hess, son secrétaire particulier, et Albert Forster, le gauleiter de Danzig que Hitler appelait affectueusement « Bubi », un sobriquet que les homosexuels allemands de l’époque réservaient à leur amant. Quant à Hess, il serait devenu l’amant de Hitler alors qu’ils étaient emprisonnés ensemble à la forteresse de Landsberg dans les années 1920.

Libéré avant Hess, Hitler parlait de sa tristesse d’être séparé de « son Rudy », qui était surnommé « Fraulein Anna » dans les cercles homosexuels. Hitler considérait comme une de ses possessions les plus précieuses une lettre d’amour manuscrite de Louis II de Bavière à son valet.

Le chef des SA Ernst Röhm aurait eu des preuves de l’homosexualité de Hitler et aurait voulu le faire chanter. C’est ce qui expliquerait son assassinat et le massacre sur ordre du Führer de tout l’état-major homosexuel des SA lors de la « Nuit des longs couteaux » en 1934. Les derniers mots de Röhm furent, semble-t-il, pour crier son amour pour son Führer. À compter de cette date, l’Allemagne nazie mènera une campagne de répression contre l’homosexualité et des milliers d’homosexuels se retrouveront dans des camps de concentration, portant sur le bras de leur chemise un triangle rose à l’endroit où les Juifs portaient l’étoile jaune.

L’auteur juif Samuel Igra, dans son livre Germany’s National Vice, soutient qu’Hitler n’a pas gagné misérablement sa vie seulement comme artiste avant la Première Guerre mondiale, mais qu’il s’est régulièrement prostitué auprès de clients homosexuels à Vienne de 1907 à 1912 et, ensuite, à Munich de 1912 à 1914.

Pendant plusieurs années Hitler a vécu dans des maisons de chambres et des hôtels connus pour accueillir des homos. Il a vécu notamment à l’Hôtel Mannheim, fréquenté par des homosexuels juifs bourgeois. « Der Schone Adolf » — « le beau Adolf » comme on l’appelait — était fiché à la police de Vienne comme un « pervers sexuel » et comme un individu qui s’adonnait à des « pratiques homosexuelles ». L’expression utilisée dans le dossier de police s’appliquait à des jeunes hétéros sans le sou qui se prostituaient auprès de riches homos. Quand il ne se prostituait pas, Hitler peignait et dessinait pour gagner sa vie. Il existe plusieurs nus féminins de lui.

En 1914, il se porta volontaire pour servir dans l’armée du Kaiser. Son dossier militaire de la Première Guerre mondiale l’identifiait comme « pédéraste ». C’est ce qui expliquerait que, malgré sa bravoure et ses capacités de leadership, il ne dépassa jamais le grade de caporal.

Les explications sexuelles de son antisémitisme et de ses crimes abondent. Simon Wiesenthal, le célèbre chasseur de nazis, croit que le fait pour Hitler d’avoir contracté la syphilis d’une prostituée juive dans sa jeunesse à Vienne expliquerait sa haine des Juifs.

Certains affirment qu’il les détestait parce qu’il était lui-même en partie d’origine juive. Sa grand-mère, Anna-Maria Schikelgruber, a en effet donné naissance à son père, enfant illégitime, alors qu’elle était domestique chez un riche financier juif viennois qui serait donc son grand-père. Il serait maintenant possible de confirmer ou d’infirmer cette légende par des tests d’ADN sur un morceau du crâne d’Hitler conservé à Moscou depuis son autopsie de 1945. On dit que Staline s’en servait comme cendrier.

En 2010, le journal britannique The Daily Telegraph a révélé qu'une étude menée à partir de salive prélevée sur 39 parents connus d'Hitler pour déterminer leur ADN indique qu’Hitler pourrait avoir des origines juives.  

Le journal a rapporté qu’un historien et un journaliste belge, Jean-Paul Mulders, et Marc Vermeeren ont traqué des parents d’Hitler en Autriche pour faire les prélèvements qui révèlent qu’ils possèdent un chromosome appelé haplogroupe E1b1b1, rare Europe occidentale, trouvé plus fréquemment chez les juifs ashkénazes et séfarades ainsi que chez les Berbères d’Afrique du Nord. L’haplogroupe E1b1b1, qui représente les chromosomes d’environ 18 à 20% des la population ashkénaze et de 8.6 à 30% des séfarades, semble être l'une des principales lignées fondatrices de la population juive

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SOURCE

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Voyez également CE LIEN (en anglais)...

Ainsi que cet Article de chez LIBERATION...

 

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16/08/2012

Faire payer un loyer aux Propriétaires... Aaaah ! ça qu'ça en est une idée socialope !

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Vous êtes propriétaire et vous avez votez à Gôche ? Vous avez bien fait, bande de crétins naïfs !

Hollande voudrait faire payer les gens qui sont propriétaires de leur logement et qui ne payent plus de crédit dessus, sous prétexte que ne payant pas de loyer ce serait un "revenu fictif". Donc, résumons-nous un instant : l'ouvrier a fait l'acquisition d'une maison entre 25 et 35 ans. Il a payé son crédit toute sa vie en se saignant, dans l'espoir, la plupart du temps, de parvenir à transmettre quelque chose à ses enfants. Et à l'approche de la retraite (si on considère un crédit d'une durée de 20 à 30 ans) l'état SOCIALOPE va lui imposer un "loyer" pour la maison qui est la sienne !!!

Vous croyez que je blague, que je fais de l'anti-socialisme primaire ? Ca n'est qu'une proposition pour l'instant mais même si cela n'en dépasse pas le stade, cela montre à quel degré mental se situent les tenants de la "pensée" (pouvons-nous appeler cela comme ça ? Je me le demande !) de gauche.

Le socialisme c'est la lie de l'Humanité... des salopes dans toute leur splendeur maladive ! Incroyable de putasserie !

Source : Libération du 12 Août 2012...

Voir en fin d'article les propositions des têtes penseuses de la racaille sociale-triste ! Si vous ne voulez pas tout lire et que vous faites confiance à votre serviteur, ça dit :

« Parmi les 100 mesures, sept ramèneraient de nouvelles recettes suffisantes au financement de l’ensemble des autres. L’abolition d’un quotient conjugal dans le calcul des impôts permettrait notamment de dégager chaque année 24 milliards d’euros, sans rien changer à l’assiette et aux taux de l’impôt sur le revenu. D’autres relèvent du simple bon sens, comme la suppression des Maisons de l’emploi (40 millions), qui doublonnent avec le guichet unique qu’est devenu Pôle Emploi. Plus audacieuse, l’idée de soumettre à l’impôt sur le revenu les "revenus fictifs", que constitue l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt, rapporterait 5,5 milliards par an. "Si toutes ces mesures étaient mises en place, l’Etat serait largement bénéficiaire au final, conclut Agathe Cagé. Cela montre qu’il existe bien des marges de manœuvre sans que cela se traduise par une ponction supplémentaire sur l’économie." »

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Déclaration de Bruxelles 9 juillet 2012 par l'International Civil Liberties Alliance (ICLA)

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Deux vidéos à regarder jusqu'au bout. Des hommes et des femmes de bonne volonté s'organisent et résistent au sein de l'ICLA.

 

Alain Wagner présente l'International Civil Liberties Alliance (ICLA) dans une entrevue avec Pascal Hilout de "Riposte Laïque"...

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02/08/2012

PAUL MORAND, 1888-1976 : PORTRAIT

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Merci au fidèle lecteur de mon Blog, Paglop77, de m'avoir fait connaître ce lien...

Installez-vous et savourez. Un homme d'esprit.

 


Partie 1/2

 


Partie 2/2

 

Paul Morand

 

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17/07/2012

L'homme entre science et religion

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L'homme entre science et religion - 01/03

 


L'homme entre science et religion - 02/03

 


L'homme entre science et religion - 03/03

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15/07/2012

Au-delà du Big Bang

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Au-delà du Big Bang - 01/03



Au-delà du Big Bang - 02/03



Au-delà du Big Bang - 03/03

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07/07/2012

Le sens de la globalisation, la place de l'Occident et de l'Europe dans le monde

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Le sens de la globalisation, la place de l'Occident et de l'Europe dans le monde avec les philosophes Peter Sloterdijk et Rémi Brague...

 

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17/06/2012

Emil Michel Cioran

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Ne pas hésiter à visiter le Blog VOULOIR qui consacre à Cioran un beau dossier.

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Ernst Jünger, un témoin du XXème siècle

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Ernst Jünger, 102 années au coeur de l'Europe (Sous-titres en anglais... désolé pour ceux qui ne causent pas la langue de Shakespeare...)

Ernst Jünger

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03/06/2012

Le discours socialiste

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29/05/2012

La diversité donne à l’homme blanc les moyens de remplacer la haine par la condescendance...

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Raphaël Enthoven : « La diversité est une invention des Blancs, c’est un délire colonial ! »

Raphaël Enthoven

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23/05/2012

Evgueni Rodionov, Martyr pour la Foi

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Evgueni Rodionov est né le 23 mai 1977, un enfant à ce qu'on disait, aimable, serviable, poli et en parfaite santé. Bien que bon élève après sa classe de seconde, il part travailler dans une fabrique de meubles, et apprend le métier d'ébéniste, puis il se spécialise dans la tapisserie de mobilier. Ce travail lui convient et le salaire est convenable. Sa mère se souvient que même avec les trois emplois qu'elle cumulait elle ne gagnait pas autant que son jeune fils. Ce dernier améliore considérablement la vie familiale. Mais à ses dix-huit ans Evgueni est appelé sous les drapeaux.

En février 1996, le jeune soldat russe et garde-frontière est capturé par des rebelles musulmans de Tchétchénie.

Il est gardé prisonnier – et probablement torturé – pendant 100 jours afin d'abjurer sa Foi.

Le chef du groupe d'islamistes tchétchènes, Ruslan Khaikhoroyev, choisit de l'exécuter le 23 mai 1996, jour de son dix-neuvième anniversaire, et jour de l'Ascension du Seigneur selon le calendrier Orthodoxe.

Il est exécuté près de Bamut après avoir été torturé pour avoir refusé de retirer la croix qu'il portait autour du cou et de renier le Christ en épousant la Religion du Prophète Mahomet.

Sa tombe a été indiquée à sa mère par les assassins en personne contre une grosse rançon pour laquelle ses parents, modestes, ont dû hypothéquer leur maison. Elle a pu identifier le corps de son fils grâce à ses bottes mais surtout grâce à la croix qu'il y avait sur le corps sans tête, croix qui avait été donnée au jeune garçon par sa grand-mère maternelle le jour de ses 11 ans. Sa mère se souvient que jour pour jour 20 ans après son mariage le 23 Octobre 1997 elle déterrait le corps de son fils et le ramenait à la maison pour l'enterrer. L'inscription sur la tombe est "Pardonne moi, mon fils".

Cinq jours après son enterrement, son père décédait de chagrin.

Sa croix a été remise par sa mère à l'église Saint-Nicolas de Pygy à Moscou, et est conservée dans le sanctuaire de cette église.

Evgueni Rodionov est souvent considéré comme un saint en Russie. Une église porte son nom avec l'accord du Patriarche de Moscou et de toutes les Russies d'alors, Alexis II... Le jeune martyr n'est pas encore inscrit dans le registre des Saints Russes, mais il se murmure que cette situation ne va pas durer longtemps... on trouve déjà des icônes du jeune garçon.

Comme il y a une justice, tout de même, un mois après l'exécution d'Evgueni, le groupe tchétchène responsable de son exécution a été décimé par les forces spéciales russes.

Un des chefs Tchétchènes, Salautdin Temirbulatov a été capturé en Tchétchénie en 2000, et ensuite condamné à perpétuité pour les nombreux massacres qu'il avait ordonné.

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