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19/09/2012

Couché, l'Occident, donne la papatte à ton nouveau maître !

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

 

Je n'ai jamais été un grand fan de "Charlie Hebdo". Mais je comprends l'occasion que le journal satyrique saisit pour, non seulement se faire de la pub, mais pour affirmer également son attachement à la Liberté Totale d'Expression au moment ou un navet cinématographique soulève les foudres du monde musulman et où presque tout le monde utilise la langue de bois pour aborder le sujet.

Suite à la mise en ligne sur YouTube d'un film, ou d'extraits de ce film, on ne sait trop tellement les images tournées ne ressemblent à rien, des manifestants armés ont attaqué, la semaine dernière, le consulat américain à Benghazi (en Libye), provoquant la mort de l'ambassadeur J. Christopher Stevens et de trois fonctionnaires. C’est un rude contrecoup pour les Etats-Unis qui avaient eux-mêmes armé ces groupes pendant "la révolution libyenne" et qui aujourd’hui, pour ne pas changer, se retournent contre eux !
Ainsi au nom de la colère vis-à-vis d'un film, on sodomise, torture et tue un Ambassadeur avant d'en transbahuter le cadavre par les rues afin de clamer qu'il n'y a de Dieu qu'Allah, que Mahomet est son prophète, etc... tout cela en signe de protestation. Car l'Islam est une Religion d'Amour, de Tolérance et de Paix comme ces descendants de bédouins moyenâgeux nous le rappellent presque chaque jour que Dieu fait un peu partout à travers notre joli monde.

Nous allons voir, dés à présent, une montée en puissance des revendications musulmanes de la part des plus extrémistes, bien entendu, et un silence assourdissant de la part des supposés modérés. Le but étant, bien entendu, de nous imposer leur valeurs et leur vision du monde, de l'extérieur comme de l'intérieur. Ne vous inquiétez pas, quelques 200 000 immigrés officiels rentrent chaque année juste sur notre territoire franchouillard en toute légalité, sans parler des irréguliers qui s'accrochent comme ils peuvent. Le renouvellement va se poursuivre tranquillement mais sûrement. Il n'y a rien à craindre de ce côté, car si vous craignez quoi que ce soit c'est que vous êtes un sbire du Front National, un raciste et islamophobe en puissance, que dis-je ?, un monstre ! Et nos doux penseurs droit d'l'hommistes vont continuer à nous inviter à ne pas faire d'amalgames, à ne pas heurter une communauté enrichissante pour notre pays, à ne pas donner de signes d'exaspérations. Même si, bien entendu, les agitations se sont propagées un peu partout en Europe pour le plus grand bonheur de l'Actualité frémissante qui a toujours besoin de se mettre quelque chose sous la dent tout en jouant totalement le jeu de la bien-pensance et du "politiquement correct". Cela me rappelle, pour ne donner que cet exemple, la Bosnie vers... 1986...1989...1991... lorsque les musulmans se sont mis à avoir des revendications qui ont laissés les serbes pantois... et on a vu, ensuite, ce que ça a donné.

Le simple fait que Hollande ou Obama se la jouent mi-figue mi-raisin, cherchant par leurs déclarations récentes à préserver la chèvre et le choux au lieu d'affirmer ce que Bush, par exemple, avait affirmé à partir d'un tout autre problème mais selon des critères, au final, équivalents : "NOTRE MODE DE VIE N'EST PAS NEGOCIABLE !"

Car non, notre mode de vie, notre Culture, notre Langue, nos Moeurs, nos Traditions et nos Coutumes, notre Histoire, nos Racines, rien de tout cela ne devrait être, normalement négociable, en aucune manière. Voilà ce que les dirigeants occidentaux devraient avoir les couilles de dire clairement, sans ménager les musulmans, même les réputés modérés, non pas pour paraître irrespectueux mais simplement pour afficher clairement et sans prendre de gants ce qui caractérise notre manière d'être au monde selon nos valeurs qui, désolé de le dire, ne sont pas celles de l'Islam. Cela permettrait, entre autre, aux musulmans chez nous de dévoiler leurs vrais visages et de savoir reconnaître les ennemis affichés aux valeurs occidentales des autres qui veulent vivre tranquillement et pas faire chier leur monde.

Il faut qu'ils comprennent de façon définitive que l'on peut chier sur Mahomet et le Coran, chez nous, autant que sur Moïse, le Christ et la Bible... que les seules protestations se doivent d'être encadrées par le débat, l'échange ou la protestation verbale et courtoise ou, pourquoi pas, pamphlétaire. Que c'est ça et rien d'autre et que s'ils ne sont pas d'accord avec ce principe nous pouvons les expédier dans le pays musulman de leur choix pour le plus grand bonheur de leur Foi et de leurs courbettes sous l'égide de la Charia dont nous n'avons que foutre ici.

D'ailleurs, pour le dire clairement, au risque une fois de plus de passer pour le sale fasciste de service, le moindre barbu et croyant en appelant à la mort de notre Civilisation je te le foutrais directement dans un Charter avec interdiction de remettre les pieds sur notre territoire sans la moindre sommation et sans discutailler le bout d'gras avec lui. Et tanpis pour Bruxelles. Que l'on fasse, d'ailleurs, un Référendum à ce sujet auprès des français et Bruxelles pourra aller se rhabiller.

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Voici quelques articles trouvés ça et là histoire de vous faire cogiter...

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Ces faiblesses coupables de l'Occident pour la colère islamique par Gilles William Goldnadel.

Cette semaine aura été celle, une nouvelle fois, de la « colère islamique ». Colère !, colère !, colère ! Que de fois ce mot sanctifié aura été écrit, prononcé, annoncé, breveté, pour l'associer, avec une révérence craintive, à ces foules noires et blanches, de barbes et de voiles, à cette « rue arabe » (vous en connaissez d’autres ?) qui en aurait de droit le monopole, scrutée avec d'autant plus de fascination que ceux qui l’instrumentalisent à plaisir savent les faiblesses de l'Occident pour elle.

Si l'on veut mesurer l'étendue de la folie de l’époque que l'on dit moderne, si l'on veut, pour en apprécier la démesure surréaliste, peser les poids du virtuel et du réel, alors l'histoire du film ridicule sur Internet censé avoir allumé la mèche qui a conduit à l'explosion d’une ire ayant causé la mort d'Américains, non seulement innocents, mais encore ouverts à l'islam, en est un rude exemple.

Des films aussi stupides, la toile en charrie chaque jour des centaines, aussi haineux les uns que les autres, y compris sur les sites islamistes et surtout les télévisions du Caire ou de Doha autrement plus regardées, dont les prédicateurs ne sont pas en reste à l'égard des chrétiens et des juifs (« les porcs judéo-croisés ») sans que pour autant, les rues de Paris ou de New York se remplissent d'individus déchaînés.

En France, un Christ plongé dans l'urine, une pièce de théâtre ridiculisant le messie des chrétiens, n'ont évidemment déclenché que des réactions pacifiques, déjà sévèrement stigmatisées, au nom de la liberté d'expression.

Mais, « les injures que nous infligeons et celles que nous subissons se pèsent rarement à la même balance » disait déjà Esope...

Le prétexte, est, ici, tellement grotesque qu'il ne trompe plus que les derniers idiots utiles du monde occidental qui hurlent encore au complot dans lequel, bien entendu, un israëlo-américain et des juifs argentés y auraient pris leur part, alors que l'on sait à présent que l'auteur du brûlot est un copte aux pratiques financières hétérodoxes (1).

De son côté, le dernier carré d'optimistes qui veulent croire encore à la survie du bourgeon printanier, n'ont pas tort de faire observer que les foules colériques qui défilent à Tunis ou au Caire ne sont pas si nombreuses.

Une raison de plus, pour ne pas être fasciné par leur indignation scénarisée, et une de moins, de s'excuser d'une faute dont on n'est pas responsable et qui ne peut qu'alimenter une colère d'abord feinte.

A ce sujet, les excuses présentées par l'ambassade des Etats-Unis au Caire, comme l'humiliante démarche de ce chef d'état-major américain, suppliant un pasteur illuminé de ne pas soutenir le film crétin au risque de déclencher l'apocalypse, en disent long sur l'état d'esprit soumis de l'actuelle administration au pouvoir à Washington.

Le fait que Mitt Romney n'ait pu mettre en cause cette culture de l'excuse érigée par Barak Obama en un dogme dont on voit aujourd'hui la piteuse vanité, sans être morigéné par une grande partie des grands médias américains, en dit également long sur l'état d'esprit qui règne aussi dans les salles de rédaction de la côte est.

Heureusement, et une nouvelle fois, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a su dénoncer clairement la « manipulation » islamiste bien mieux que certains intellectuels contorsionnés s'obligeant à renvoyer symétriquement dos à dos un aigrefin copte et des centaines de milliers de fanatiques, dont des assassins.

 

(1)Manifestement, tout le monde ne le sait pas, puisque France 2 continuait le 13 septembre à 12h à propager la fausse information, alors que l'AFP l'avait rectifiée dès 9h30, et que, imbattable record, Patrick Le Hyaric, directeur de L'Humanité, à la fête du même nom, accusait ce dimanche16 « un cinéaste israélien d'avoir insulté l'islam » dans un discours retransmis par la chaîne LCP. Pure distraction sans doute de la part de « l’Huma » qui, on le sait, a depuis toujours le mensonge en horreur.


Source : cette chronique de Gilles William Goldnadel et quelques autres (l'enjeu des élections américaines, le silence des consciences bruyantes françaises face au massacre des civils innocents d'Alep et le départ de Richard Millet de chez Gallimard) se trouvent sur le site ATLANTICO

 

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En France, le blasphème n’existe plus par HUBERT LESAFFRE, Docteur en droit public et conseiller parlementaire

 

Non, contrairement à ce qu’envisagent certains éditorialistes, les exactions qui ont suivi la diffusion d’un pamphlet contre Mahomet sur Internet ne sauraient en aucun cas commander l’ouverture d’un débat sur les limites de la liberté d’expression.

Indépendamment de la médiocrité des images et des propos en cause dont les quelques minutes encore accessibles sur Internet montrent combien l’on est loin de la Vie de Brian des Monty Python, il faut bien mesurer une chose : non seulement il n’existe plus de délit de blasphème en France depuis 1791 puis 1881, mais encore, dans une république laïque, il n’existe tout simplement pas de blasphème.

La liberté d’expression ne saurait donc être limitée par la liberté de croyance. La seule limite en ce domaine est le respect de l’ordre public, qui prohibe l’incitation à la haine, la discrimination, ou encore l’incitation à la violence à l’égard non pas d’une religion, mais des personnes qui la pratiquent. La nuance peut paraître subtile mais elle est fondamentale, c’est le citoyen que protège la république, pas sa croyance.

Or, il faut bien mesurer que cette conception est loin d’être partagée par tous. L’Organisation de la conférence islamique (OCI) est le fer de lance du combat qui vise à faire condamner au sein des instances onusiennes l’utilisation de la liberté d’expression à des fins qu’elle juge blasphématoires. A chacune des réunions de ses ministres des Affaires étrangères, la Conférence adopte ainsi systématiquement depuis le précédent des caricatures de Mahomet deux résolutions, l’une intitulée «Lutte contre l’islamophobie et l’élimination de la haine et des préjugés à l’égard de l’islam», l’autre «Lutte contre la diffamation des religions».

Ainsi, le 25 mai 2009, condamnait-elle «dans les termes les plus énergiques tous les actes blasphématoires à l’encontre des principes, symboles, valeurs sacrées et personnages islamiques, notamment la publication des caricatures injurieuses du prophète ainsi que toutes les remarques désobligeantes sur l’islam et les personnalités sacrées et la diffusion d’un documentaire diffamatoire sur le Coran et la reprise par d’autres médias, sous le prétexte de la liberté d’expression et d’opinion».

Cette offensive est même parfois couronnée de succès, puisque l’OCI est parvenue à faire voter le 26 mars 2007 au sein du Conseil des droits de l’homme, contre évidemment les positions françaises, une résolution sur la «lutte contre la diffamation des religions»qui peut être regardée comme une remise en cause directe de la laïcité et un appel à la condamnation du blasphème. Ainsi peut-on y lire que la liberté d’expression doit s’exercer dans «le respect des religions et des convictions».

Face à cette offensive, dont nul ne doute qu’elle va redoubler de vigueur après la diffusion de ce «navet», il nous appartient de défendre avec la plus grande vigilance les valeurs qui fondent nos démocraties. Il ne faut à cet égard jamais perdre de vue, comme le rappelle avec constance la Cour européenne des droits de l’homme, que la liberté d’expression est consubstantielle à la démocratie et vaut pour les «idées accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent».

Aussi, ne serait-ce qu’envisager ouvrir un débat avec l’idée que l’on pourrait transiger avec nos valeurs est-il déjà une victoire des obscurantistes sur l’esprit des Lumières. Lorsque, après les attentats du 11 septembre, ont fleuri les législations antiterroristes dans tout l’Occident, l’Angleterre avait adopté un dispositif permettant de placer en détention illimitée tout étranger simplement soupçonné de terrorisme. Saisie de cette loi, la Cour suprême, et plus particulièrement lord Hoffman, avait affirmé avec force que «la réelle menace pour la Nation […] ne venait pas du terrorisme mais de ce genre de lois» qui constituait «l’exacte conséquence de ce à quoi peut aboutir le terrorisme». Et il concluait en se demandant si le «Parlement pouvait concéder une telle victoire au terrorisme» (Secretary of State for the Home Department, 16 décembre 2004).

Nous sommes là dans la même configuration. Nos Nations ne sont pas mises en danger par les réactions des extrémistes en tant que telles. Mais elles le deviendraient si nous-mêmes venions à douter de nos propres principes fondateurs, parmi lesquels figure la liberté d’expression, fut-elle du plus mauvais goût.

 

Source : Libération

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Islam : et si François Hollande se souvenait de 1453... par Rolland Jaccard

Si j’ai bien compris les propos tenus au Louvre hier par François Hollande, c’est dans l’islam qu’il faut chercher les valeurs permettant de combattre l’islamisme. C’est à peu de choses près ce que disait Barack Obama dans son discours du Caire. Il mesure aujourd’hui l’inanité de ses propos. Demain, il en sera sans doute de même pour François Hollande. Une erreur d’analyse, passablement doublée de démagogie, conduit inéluctablement à renverser le rapport de force qui oppose depuis des siècles les musulmans au reste du monde.

Comparer, comme l’ânonnent les commentateurs politiques, les affrontements entre chiites et sunnites à ceux qui opposèrent catholiques et protestants, ne me semble guère plus judicieux. Même si les interprétations du Coran peuvent millimétriquement diverger (c’est Allah en personne qui parle), il est hors de question de toucher à la figure du Prophète et de l’insulter en manifestant son impiété, voire en le blasphémant comme Charlie Hebdo nous y invite cette semaine.

La distinction classique que faisait Karl Popper entre sociétés ouvertes et sociétés fermées vaut aussi pour les religions. Ce n’est donc pas dans les vertus de l’islam qu’on cherchera des remèdes pour neutraliser les islamistes, mais dans la voix de la raison qui, comme disait Freud, est souvent affaiblie, mais jamais totalement inaudible.

Est-il enfin bien nécessaire de rappeler la date de la prise de Constantinople – 1453- par des musulmans qui avaient initialement demandé l’hospitalité à Byzance en se faisant passer pour d’humbles et misérables bergers venus des steppes ? Entrer dans le jeu rusé des musulmans jouant entre un islam modéré et un islamisme dont même les plus paisibles ou les plus lâches sont fiers, nous promet le sort réservé à Constantinople. 1453 devait être dans toutes les têtes et, surtout, dans celle de François Hollande.

Source : CAUSEUR


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16/09/2012

René Girard : La Violence

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Dommage que ce montage ne propose que la vision de René Girard, amputant celle, présente à l'origine, de Pierre Vidal-Naquet... C'est néanmoins intéressant.

 


Part 01/03

 


Part 02/03

 


Part 03/03

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12/09/2012

Alain Finkielkraut et Fabrice Hadjadj : La Modernité

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11/09/2012

Peter Sloterdijk et Rémi Brague : La Mondialisation

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10/09/2012

Cette petite salope hystérique et criminelle d'Adolf...

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

 

Je me souviens avoir découvert, un jour, ces passages du livre de l'écrivain homosexuel Jean Genet, "Pompes Funèbres" (1947) qui m'avait autant plu du point de vue du style, que fortement interloqué sur le plan du fond :

« Les joyeux l'appellent encore "œil de bronze" ce que l'on nomme aussi "la pastille", "la rondelle", "l'oignon", "le derch", "le derjeau", "la lune", "son panier à crottes". […] La vénération que je porte à cet endroit du corps et l'immense tendresse que j'ai accordée aux enfants qui me permirent d'y pénétrer, la grâce et la gentillesse du don de ces gosses, m'obligent de parler de tout cela avec respect. Ce n'est pas profaner le mort le mieux aimé que dire […] le bonheur qu'il m'offrit quand mon visage était enfoui dans une toison que ma sueur et ma salive rendaient moites, se collant en de petites mèches qui séchaient après l'amour et restaient rigides […]. J'aimai la violence de sa queue, son frémissement, sa taille, les boucles de ses poils, la nuque, les yeux de ce môme et le trésor unique et ténébreux, "l'œil de bronze" qu'il ne m'accorda que très tard, un mois avant sa mort environ. »

Erotisation homosexuelle de Adolf Hitler et de la violence nazie :

« Le petit gars de Paris accomplit son travail avec vaillance. D'abord il eut peur de faire du mal au Führer. Le membre était d'acier. De toute cette machine à supplice qu'était Paulo, la verge en était la pièce essentielle. Elle avait la perfection des rouages, des bielles fabriquées avec précision. […] Elle était également sans tendresse, sans douceur, sans le tremblement qui fait souvent frémir délicatement les plus violentes. […] Il fonça jusqu'au fond. Il éprouva une grande joie à sentir le tressaillement de bonheur de Madame. La reconnaissance de la beauté de son travail le rendit fier et plus ardent. Ses bras, par en dessous, près des épaules, s'aggripèrent au bras de l'enculé, et il fonça plus dur, avec plus de fougue. Le Führer râlait doucement. Paulo fut heureux de donner du bonheur à un tel homme. Il pensa : "T'en veux de l'aut' ?" et en fonçant : "Tiens mon chéri." Soulevant encore ses reins, sans sortir du trou : "Du petit Français" et fonçant "Encore un coup... C'est bon, ça te plaît ? Prends-en toujours." Et chaque mouvement de va-et-vient dans l'œil de bronze, s'accompagnait mentalement d'une formule dont le lyrisme était dicté par le bonheur accordé. A peine eut-il une fois un léger ricanement, vite effacé, quand il pensa "Cui-là, c'est la France qui te le met." Hitler une main sur sa queue et ses parties mutilées, sentait cette ardeur s'exalter, encore que chaque coup de bite arrachât un râle de bonheur. »

et également, parlant de la Milice Française sous l'occupation :

« J'aime ces petits gars dont le rire ne fut jamais clair. J'aime les miliciens. Je songe à leur mère, à leur famille, à leurs amis, qu'ils perdirent tous en entrant dans la Milice. Leur mort m'est précieuse […]. Le recrutement s'en fit surtout parmi les voyous, puisqu'il fallait oser braver le mépris de l'opinion générale qu'un bourgeois eut craint, risquer d'être descendu la nuit dans une rue solitaire, mais ce qui nous attirait surtout c'est qu'on y était armé. Ainsi j'eus, pendant trois ans, le bonheur délicat de voir la France terrorisée par des gosses de seize à vingt ans […]. J'aimais ces gosses dont la dureté se foutait des déboires d'une nation […]. J'étais heureux de voir la France terrorisée par des enfants en armes, mais je l'étais bien plus quand ces enfants étaient des voleurs, des gouapes. Si j'eusse été plus jeune, je me faisais milicien. Je caressais les plus beaux, et secrètement je les reconnaissais comme mes envoyés, délégués parmi les bourgeois pour exécuter les crimes que la prudence m'interdisait de commettre moi-même. »

 

 

Bien entendu, les liens entre homosexualité et Nazisme sont connus depuis des lustres, certes, pas par le grand public qui n'a retenu, de manière manichéenne et pavlovienne, que le fait des Triangles Roses en Camps de Concentration sous le IIIème Reich, mais les historiens informés connaissent cela depuis presque toujours. Serge Gainsbourg se moquait déjà des "gestapettes" au milieu des années 70 avec son album concept, "Rock Around The Bunker" dont un simple morceau comme "Nazi Rock" faisait se dresser les cheveux sur les têtes franchouillardes de la France giscardienne d'alors.

 

 

Voici venir la nuit des longs couteaux


Enfilez vos bas noirs les gars
Ajustez bien vos accroche-bas
Vos porte-jarretelles et vos corsets
Allez venez ça va se corser
On va danser le
nazi rock nazi
nazi nazi rock nazi

Maquillez vos lèvres les gars
Avec des rouges délicats
Faites vous des bouches sanglantes
Ou noires ou bleues si ça vous tente
On va danser le
nazi rock nazi
nazi nazi rock nazi

Sur vos boucles blondes les gars
Mettez fixatifs et corps gras
N´épargnez ni onguents ni fards
Venez avant qu´il n'soit trop tard
On va danser le
nazi rock nazi
nazi nazi rock nazi

 

Ah, on pourrait penser qu'il y a là des relents de cette virile homosexualité issue de la Grèce et de la Rome Antiques que n'aurait pas rejeté, non plus, le nationaliste japonais exalté qu'était Yukio Mishima. C'est exact. Mais en négatif, ai-je envie de préciser aussitôt, à mille lieux de la qualité spirituelle des "amateurs de garçons" d'Athènes dont riaient les guerriers de Sparte tout en reconnaissant en eux des adversaires de qualité. C'est une homosexualité décadente et sombre, nordique et d'un paganisme ténébreux, aucunement solaire et méditerranéenne comme l'était celle d'un éraste et d'un éromène.

 

Ah elle était belle "la Race des Seigneurs"... quelques langues commencent enfin à se délier et ça n'est qu'un début. Un historien viendra un jour qui écrira un livre de vulgarisation et servira de point de départ à un débat qui sèmera, à n'en point douter, la gène au sein de la communauté gay, ce qui sera rigolo... car comme toute personne sensée s'en doutait déjà, Adolf Hitler était probablement une fieffée salope gay...

Y'a du nouveau...

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Dossier Hitler : Le parti nazi est à l’origine un club gay dominé par un ex-prostitué nommé Adolf

 par Normand Lester

Cent vingt mille livres ont été écrits sur Hitler et le nazisme. Plus que sur Napoléon. Et on continue de découvrir des choses sur l’homme le plus monstrueux du XXe siècle.
Les recherches les plus récentes indiquent qu’Hitler était probablement un ex-prostitué sadomasochiste coprophile et bisexuel, assassin de sa nièce qui était aussi sa maîtresse.

Normand Lester fait le point sur la vie secrète du Führer.

1-    Pourquoi Hitler a tué l’amour de sa vie (3 août)
2-    Hitler, ses femmes et ses fouets (10 août)
3-    Eva Braun : avec son Hitler jusqu’en enfer (17 août)
4-    Le parti nazi: à l’origine un club gay dominé par un ex-prostitué nommé Adolf (24 août)


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1939 - Hitler félicitant Rudolf Hess. Les historiens attribuent une liaison à Hitler avec ce dernier

Hitler n’aimait pas seulement les adolescentes, il était aussi attiré par les homosexuels machos. Quiconque en doute n’a qu’à regarder l’iconographie nazie de l’époque. En fait, Hitler jusqu’en 1934 s’entourait continuellement d’homosexuels et cela depuis son adolescence. Le parti nazi lui-même à ses débuts était un véritable club social gay.

Le professeur Lothar Machtan de l’Université de Brême écrit dans son livre The Hidden Hitler, que c’est par la fréquentation des cercles homosexuels de Munich dans les années 1920 qu’il a développé son charisme érotique particulier. À ses débuts, toute la direction du parti nazi était constituée de déviants sexuels ou d’homos. C’est le cas de Ernst Röhm, qui a organisé, financé et armé les redoutables sections d’assaut (SA) du parti, les « chemises brunes ». Seuls des homosexuels pouvaient accéder au poste d’officier dans les SA.

 Le parti nazi se réunissait alors souvent à la brasserie Bratwurst Glöckl, fréquentée par des homos, où Röhm avait sa table. Un des principaux lieutenants de Hitler à l’époque, Julius Streicher, était un pédophile sadique bisexuel et un tortionnaire. Lui aussi se déplaçait toujours avec un fouet. Comme Röhm, Streicher était un violeur d’enfants. Les deux étaient des amis intimes de Hitler. Streicher éditait des revues pornographiques dans lesquelles paraissaient régulièrement des récits impliquant des meurtres rituels d’enfants et des viols de femmes.

Les historiens ont découvert beaucoup d’indices selon lesquels Hitler lui-même aurait eu des relations homosexuelles. On lui attribue des liaisons avec trois hommes, Ernst Röhm
dont on vient de parler, Rudolf Hess, son secrétaire particulier, et Albert Forster, le gauleiter de Danzig que Hitler appelait affectueusement « Bubi », un sobriquet que les homosexuels allemands de l’époque réservaient à leur amant. Quant à Hess, il serait devenu l’amant de Hitler alors qu’ils étaient emprisonnés ensemble à la forteresse de Landsberg dans les années 1920.

Libéré avant Hess, Hitler parlait de sa tristesse d’être séparé de « son Rudy », qui était surnommé « Fraulein Anna » dans les cercles homosexuels. Hitler considérait comme une de ses possessions les plus précieuses une lettre d’amour manuscrite de Louis II de Bavière à son valet.

Le chef des SA Ernst Röhm aurait eu des preuves de l’homosexualité de Hitler et aurait voulu le faire chanter. C’est ce qui expliquerait son assassinat et le massacre sur ordre du Führer de tout l’état-major homosexuel des SA lors de la « Nuit des longs couteaux » en 1934. Les derniers mots de Röhm furent, semble-t-il, pour crier son amour pour son Führer. À compter de cette date, l’Allemagne nazie mènera une campagne de répression contre l’homosexualité et des milliers d’homosexuels se retrouveront dans des camps de concentration, portant sur le bras de leur chemise un triangle rose à l’endroit où les Juifs portaient l’étoile jaune.

L’auteur juif Samuel Igra, dans son livre Germany’s National Vice, soutient qu’Hitler n’a pas gagné misérablement sa vie seulement comme artiste avant la Première Guerre mondiale, mais qu’il s’est régulièrement prostitué auprès de clients homosexuels à Vienne de 1907 à 1912 et, ensuite, à Munich de 1912 à 1914.

Pendant plusieurs années Hitler a vécu dans des maisons de chambres et des hôtels connus pour accueillir des homos. Il a vécu notamment à l’Hôtel Mannheim, fréquenté par des homosexuels juifs bourgeois. « Der Schone Adolf » — « le beau Adolf » comme on l’appelait — était fiché à la police de Vienne comme un « pervers sexuel » et comme un individu qui s’adonnait à des « pratiques homosexuelles ». L’expression utilisée dans le dossier de police s’appliquait à des jeunes hétéros sans le sou qui se prostituaient auprès de riches homos. Quand il ne se prostituait pas, Hitler peignait et dessinait pour gagner sa vie. Il existe plusieurs nus féminins de lui.

En 1914, il se porta volontaire pour servir dans l’armée du Kaiser. Son dossier militaire de la Première Guerre mondiale l’identifiait comme « pédéraste ». C’est ce qui expliquerait que, malgré sa bravoure et ses capacités de leadership, il ne dépassa jamais le grade de caporal.

Les explications sexuelles de son antisémitisme et de ses crimes abondent. Simon Wiesenthal, le célèbre chasseur de nazis, croit que le fait pour Hitler d’avoir contracté la syphilis d’une prostituée juive dans sa jeunesse à Vienne expliquerait sa haine des Juifs.

Certains affirment qu’il les détestait parce qu’il était lui-même en partie d’origine juive. Sa grand-mère, Anna-Maria Schikelgruber, a en effet donné naissance à son père, enfant illégitime, alors qu’elle était domestique chez un riche financier juif viennois qui serait donc son grand-père. Il serait maintenant possible de confirmer ou d’infirmer cette légende par des tests d’ADN sur un morceau du crâne d’Hitler conservé à Moscou depuis son autopsie de 1945. On dit que Staline s’en servait comme cendrier.

En 2010, le journal britannique The Daily Telegraph a révélé qu'une étude menée à partir de salive prélevée sur 39 parents connus d'Hitler pour déterminer leur ADN indique qu’Hitler pourrait avoir des origines juives.  

Le journal a rapporté qu’un historien et un journaliste belge, Jean-Paul Mulders, et Marc Vermeeren ont traqué des parents d’Hitler en Autriche pour faire les prélèvements qui révèlent qu’ils possèdent un chromosome appelé haplogroupe E1b1b1, rare Europe occidentale, trouvé plus fréquemment chez les juifs ashkénazes et séfarades ainsi que chez les Berbères d’Afrique du Nord. L’haplogroupe E1b1b1, qui représente les chromosomes d’environ 18 à 20% des la population ashkénaze et de 8.6 à 30% des séfarades, semble être l'une des principales lignées fondatrices de la population juive

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SOURCE

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Voyez également CE LIEN (en anglais)...

Ainsi que cet Article de chez LIBERATION...

 

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16/08/2012

Faire payer un loyer aux Propriétaires... Aaaah ! ça qu'ça en est une idée socialope !

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Vous êtes propriétaire et vous avez votez à Gôche ? Vous avez bien fait, bande de crétins naïfs !

Hollande voudrait faire payer les gens qui sont propriétaires de leur logement et qui ne payent plus de crédit dessus, sous prétexte que ne payant pas de loyer ce serait un "revenu fictif". Donc, résumons-nous un instant : l'ouvrier a fait l'acquisition d'une maison entre 25 et 35 ans. Il a payé son crédit toute sa vie en se saignant, dans l'espoir, la plupart du temps, de parvenir à transmettre quelque chose à ses enfants. Et à l'approche de la retraite (si on considère un crédit d'une durée de 20 à 30 ans) l'état SOCIALOPE va lui imposer un "loyer" pour la maison qui est la sienne !!!

Vous croyez que je blague, que je fais de l'anti-socialisme primaire ? Ca n'est qu'une proposition pour l'instant mais même si cela n'en dépasse pas le stade, cela montre à quel degré mental se situent les tenants de la "pensée" (pouvons-nous appeler cela comme ça ? Je me le demande !) de gauche.

Le socialisme c'est la lie de l'Humanité... des salopes dans toute leur splendeur maladive ! Incroyable de putasserie !

Source : Libération du 12 Août 2012...

Voir en fin d'article les propositions des têtes penseuses de la racaille sociale-triste ! Si vous ne voulez pas tout lire et que vous faites confiance à votre serviteur, ça dit :

« Parmi les 100 mesures, sept ramèneraient de nouvelles recettes suffisantes au financement de l’ensemble des autres. L’abolition d’un quotient conjugal dans le calcul des impôts permettrait notamment de dégager chaque année 24 milliards d’euros, sans rien changer à l’assiette et aux taux de l’impôt sur le revenu. D’autres relèvent du simple bon sens, comme la suppression des Maisons de l’emploi (40 millions), qui doublonnent avec le guichet unique qu’est devenu Pôle Emploi. Plus audacieuse, l’idée de soumettre à l’impôt sur le revenu les "revenus fictifs", que constitue l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt, rapporterait 5,5 milliards par an. "Si toutes ces mesures étaient mises en place, l’Etat serait largement bénéficiaire au final, conclut Agathe Cagé. Cela montre qu’il existe bien des marges de manœuvre sans que cela se traduise par une ponction supplémentaire sur l’économie." »

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Déclaration de Bruxelles 9 juillet 2012 par l'International Civil Liberties Alliance (ICLA)

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Deux vidéos à regarder jusqu'au bout. Des hommes et des femmes de bonne volonté s'organisent et résistent au sein de l'ICLA.

 

Alain Wagner présente l'International Civil Liberties Alliance (ICLA) dans une entrevue avec Pascal Hilout de "Riposte Laïque"...

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02/08/2012

PAUL MORAND, 1888-1976 : PORTRAIT

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Merci au fidèle lecteur de mon Blog, Paglop77, de m'avoir fait connaître ce lien...

Installez-vous et savourez. Un homme d'esprit.

 


Partie 1/2

 


Partie 2/2

 

Paul Morand

 

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17/07/2012

L'homme entre science et religion

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L'homme entre science et religion - 01/03

 


L'homme entre science et religion - 02/03

 


L'homme entre science et religion - 03/03

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15/07/2012

Au-delà du Big Bang

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Au-delà du Big Bang - 01/03



Au-delà du Big Bang - 02/03



Au-delà du Big Bang - 03/03

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07/07/2012

Le sens de la globalisation, la place de l'Occident et de l'Europe dans le monde

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Le sens de la globalisation, la place de l'Occident et de l'Europe dans le monde avec les philosophes Peter Sloterdijk et Rémi Brague...

 

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17/06/2012

Emil Michel Cioran

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Ne pas hésiter à visiter le Blog VOULOIR qui consacre à Cioran un beau dossier.

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Ernst Jünger, un témoin du XXème siècle

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Ernst Jünger, 102 années au coeur de l'Europe (Sous-titres en anglais... désolé pour ceux qui ne causent pas la langue de Shakespeare...)

Ernst Jünger

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03/06/2012

Le discours socialiste

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29/05/2012

La diversité donne à l’homme blanc les moyens de remplacer la haine par la condescendance...

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Raphaël Enthoven : « La diversité est une invention des Blancs, c’est un délire colonial ! »

Raphaël Enthoven

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23/05/2012

Evgueni Rodionov, Martyr pour la Foi

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Evgueni Rodionov est né le 23 mai 1977, un enfant à ce qu'on disait, aimable, serviable, poli et en parfaite santé. Bien que bon élève après sa classe de seconde, il part travailler dans une fabrique de meubles, et apprend le métier d'ébéniste, puis il se spécialise dans la tapisserie de mobilier. Ce travail lui convient et le salaire est convenable. Sa mère se souvient que même avec les trois emplois qu'elle cumulait elle ne gagnait pas autant que son jeune fils. Ce dernier améliore considérablement la vie familiale. Mais à ses dix-huit ans Evgueni est appelé sous les drapeaux.

En février 1996, le jeune soldat russe et garde-frontière est capturé par des rebelles musulmans de Tchétchénie.

Il est gardé prisonnier – et probablement torturé – pendant 100 jours afin d'abjurer sa Foi.

Le chef du groupe d'islamistes tchétchènes, Ruslan Khaikhoroyev, choisit de l'exécuter le 23 mai 1996, jour de son dix-neuvième anniversaire, et jour de l'Ascension du Seigneur selon le calendrier Orthodoxe.

Il est exécuté près de Bamut après avoir été torturé pour avoir refusé de retirer la croix qu'il portait autour du cou et de renier le Christ en épousant la Religion du Prophète Mahomet.

Sa tombe a été indiquée à sa mère par les assassins en personne contre une grosse rançon pour laquelle ses parents, modestes, ont dû hypothéquer leur maison. Elle a pu identifier le corps de son fils grâce à ses bottes mais surtout grâce à la croix qu'il y avait sur le corps sans tête, croix qui avait été donnée au jeune garçon par sa grand-mère maternelle le jour de ses 11 ans. Sa mère se souvient que jour pour jour 20 ans après son mariage le 23 Octobre 1997 elle déterrait le corps de son fils et le ramenait à la maison pour l'enterrer. L'inscription sur la tombe est "Pardonne moi, mon fils".

Cinq jours après son enterrement, son père décédait de chagrin.

Sa croix a été remise par sa mère à l'église Saint-Nicolas de Pygy à Moscou, et est conservée dans le sanctuaire de cette église.

Evgueni Rodionov est souvent considéré comme un saint en Russie. Une église porte son nom avec l'accord du Patriarche de Moscou et de toutes les Russies d'alors, Alexis II... Le jeune martyr n'est pas encore inscrit dans le registre des Saints Russes, mais il se murmure que cette situation ne va pas durer longtemps... on trouve déjà des icônes du jeune garçon.

Comme il y a une justice, tout de même, un mois après l'exécution d'Evgueni, le groupe tchétchène responsable de son exécution a été décimé par les forces spéciales russes.

Un des chefs Tchétchènes, Salautdin Temirbulatov a été capturé en Tchétchénie en 2000, et ensuite condamné à perpétuité pour les nombreux massacres qu'il avait ordonné.

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11/05/2012

Deutschland, Deutschland über alles

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A méditer... 


 

Les secrets de la réussite du travailleur allemand :  ces petits plaisirs qui nous sont défendus

Par Olivier Hirsch from CAUSEUR

On a disséqué les raisons de la compétitivité de l’économie allemande de long en large : tissu dense de PME, savoir-faire professionnel et culture technique, ou travail placé culturellement au dessus de tout. Tout cela est bien connu. 

Ces analyses négligent pourtant certains aspects essentiels de la condition du travailleur allemand, qui frappent le frontalier lorsqu’il pénètre en territoire allemand. Vue de l’autre côté du Rhin, la France apparaît réellement comme la grande nurserie que décrivait le regretté Philippe Muray. Car enfin, voici un pays qui donne des leçons à l’Europe entière, et qui dans le même temps célèbre la bière à l’occasion d’une fête mondialement connue1, où fumer un joint entre amis n’entraîne aucun risque de poursuite pénale, où les clopes sont vendues dans la rue par des automates, et se trouvent dans des versions low cost au Lidl du coin, où l’hygiénisme alimentaire n’a pas encore condamnné la si délicieuse Bratwurst à 1,50€. Outre-Rhin, il est aussi très facile de dîner de plats simples, mais robustes pour 5 ou 6 euros dans de nombreux restaurants. Comment ne pas y voir un lien de cause à effet sur le bien-être général ?

Mais il y a bien plus. En Allemagne, la frustration sexuelle, cause de tant de “dépressions” n’existe quasiment pas. Pour le prix de deux coupes de cheveux, le travailleur célibataire ou mal marié peut se soulager auprès de ces agents rationnels à l’avantage compétitif certain que sont les jeunes prostituées de l’Est. Celles-ci se relaient dans les “Häuser” qui ont fleuri jusque dans la moindre petite ville de tous les Länder2. La prostitution y relève quasiment de la pension de famille, bon enfant, loin de la clandestinité sordide où l’a poussée la législation sarkozyste en France. Dans des conditions de sécurité et de salubrité qui n’ont strictement rien à voir avec la précarité des professionnelles officiant sous nos cieux.

Enfin, comment ne pas évoquer les Autobahn ? Un pays dont la police roule en Porsche 911, au pire en break Audi, semble avoir bien compris que le plaisir de conduire vite est un acquis de l’homme libre à l’ère du pétrole. Certes les panneaux “conseillent” une vitesse de 130 km/h, au risque de complications assurantielles pour les fauteurs d’accidents. Mais cette responsabilité n’est-elle pas la condition même de la liberté ?

Lorsque le travailleur allemand n’est pas au turbin, il peut donc boire, fumer, bouffer, baiser et se taper une pointe – pas nécessairement dans cet ordre – dans des conditions qui n’ont strictement rien à voir avec celles que connaît son malheureux voisin français. Parce qu’on le considère comme un adulte.

Et si c’était ça, le secret de la productivité allemande ?

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08/05/2012

Le Rire Féroce

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Discussions sur Face Book entre quelques gars pas vraiment de "Gôche"... sympas, et tout, mais pas hypnotisés, en tout cas, par l'Empire du Bien... du tout...

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JPT : Le premier qui parle de politique se prend mon genou dans les burnes.

GTdm : Tu "stigmatize" les femmes qui n'en sont pas doté !

JPT : ça se respecte parait-il !

JPT : Je suis pas encore arrivé au stade terminal de la misogynie.

Nebo : Merde ! Les socialistes sont au pouvoir !

JPT : Ouais Nebo... et bientôt les talibans vont t'enfiler avec une kalachnikov !

Allez soyons pleins d'entrain et de légèreté foutrerance !

AV : Ok j'en parle pas. Parlons d'autre chose. T'as aimé le dernier album de Yannick Noah ? ah ah ah!

JPT : Ah ah ah ah ah ah ! Je suis un vrai fêlé de ce type talentueux et chaleureux !

AV : Je me félicite du grand retour de Balasko. Une atrice de haut vol ! Et Cali, putain, qu'est-ce que c'est bien !

JPT : Mais j'en suis ravi ! Et quel port altier ! Et Cali, superbe de courage : comment il avait mis au pas Zemmour et Naulleau (j'avais la vraie télouze à l'époque)...

AV : Et avec Clémentine Célarier, on va pouvoir recommencer à rouler des pelles à des pédés sidaïques ! 



JPT : La fête te dis-je ! Sans entraves ! 



AV : J'ai mis du Zebda en boucle dans ma Toyota Hybride !

JPT : Mieux que Manu Chao

AV : Et Mamadou et marimiriam et Francis Cantat

JPT : Zebda orchestre majeur

AV : Le retour des soirées Louise Attaque

JPT : Trop de bonheur ! faut que j'aille chier

AV : J'ai ressorti mes sous-pulls acryliques rouges

Nebo : Les gars... vous me faites pisser de rire depuis tout à l'heure !

AV : Hue ! 


Nebo : Robert est encore de ce monde ?

AV : Ouais, il fait ses courses aux 4 Fontaines près d'chez moi

JPT : Un monde sans Robert n'a pas de sens

AV : Putain, tout ça, ça m'donne envie de faire un tour de France en Velib !

JPT : Tu peux tu fumes plus ! vazi Andy !

AV : Ouah, et le meilleur des meilleurs: BRUEL !

JPT : Oui il est séduisant, juif mais séduisant !

Nebo : Patriiiiiiiiiick !
Moi j'aime beaucoup les juifs... mais je n'aime pas Bruel... ni BHL...

AV : Moi j'aime bien les humanistes qui boivent du champagne en écoutant du Barbara

JPT : J'aime tout le monde jourd'hui -- hrmpf BHL faut voir !

AV : J'me suis mis un badge "Touche pas à mon Pote" pour aller à la Fête de l'Huma', hummppfff !

JPT : La fête de l'Huma c'est pas politique, c une fiesta de copains dont certains font de la musique !

AV : Ouais et t'as toujours un concert de Manu Chao et de Cali, et ça, c'est cool !

JPT : Et pis d'ailleurs l'URSS était pas communiste juste Soviétique !

Donc tout va comme sur des roulettes !

AV : je suis content d'un truc : on va de nouveau entendre du Djembé partout avec des jeunes cool avec des dreads qui veulent un monde meilleur j'veux dire !

Nebo : Vos gueules ! Z'avez pas vécu dans un pays communiste comme moi !

AV : Je pense qu'on va revoir "Nulle Part Ailleurs" avec Didier l'Embrouille aussi... L'esprit canal + va triompher !

JPT : La Yougoslavie c'était un pays titiste, pas un pays communiste !

Nebo : Encore du temps de Didier l'Embrouille ils étaient rigolos... ils prenaient de la Coke et baisaient en coulisses ! Aujourd'hui ils mettent en avant la Vertu à l'abris derrière leurs gros salaires ! 


JPT : Denisot, ce babouinosse putrescent, a droit à tout mon respect !


Le grand retour de l'Altérité : joie !

Nebo : Oui... TITISTE fut la Yougoslavie... où l'on vous envoyait en rééducation politique au milieu de l'Adriatique sur des îles entourées de vagues bleues... ça aussi c'était cool !

Joie plein l'anus ! Dégoulinante joie !

AV : Y va y avoir encore plus de marchés bios !

Nebo : Et des cours de yoga...

JPT : Ce que je préfère c'est les bus arc-en-ciel !

AV : Plus de métissage aussi...

JPT : Enfin bref, le soleil brille intensément

Nebo : Et de couples gays mixtes (black/blanc) adoptant un bébé asiatique, prenant des cours de yoga et mangeant bio durant la fête de leur mariage ! Life is sweet !

AV : Une France juste, Une France reggae man !

Nebo : Cette Civilisation naissante s'annonce magnifique ! Faites tourner le spliff !

AV : Avec des pique-niques où on s'aime les uns les autres !

Nebo : Ouais... des pique-niques citoyens !

AV : Un monde sans productivité, sans course à la rentabilité ! Un monde gratuit, un monde sans pollution, un monde avec des éoliennes dans le jardin !

Nebo : Et des piscines sans chlore et sans chauffage !

AV : Un monde où on part en vacances équitables, où on achète son sucre au rayon bio des supermarchés Leclerc.
Un monde où on écoute Laurent Souchon et Alain Voulzy !

Nebo : N'oubliez pas l'alcoolique Véronique Sanson...

AV : ...et la lesb' Cratrine La Rat !

Que va devenir Yann Moix ?


JPT : Ah ah ah ah ah ! Je le verrais bien explorer une zone grise, ou peintre figuratif au nord Mali ! 


La littérature, gros, c'est risquant !

AV : Je me réjouis du retour des Jolivet aussi Ahhhh hueee !

JPT : Tous mes voeux de succès, de bonheur et de dysenterie les escortent ! 



AV : Et Bruno Mazure au 20 heures à la place de l'aut'...
"A la saint roupettes, on n'sort pas eud 'd'ssous de la couette" !

JPT : Décontracté, cool kwa !

AV : Une p'tite touche de décontracte après les guerres dans l'monde !

Ca me fait tellement de bien que les crises, les famines et les guerres s'arrêtent enfin !
Et que les racissss y soient mis aux zoubliettes !

JPT : Hum trop féroces, les racistes... on les foutra sur des voiliers 'vec des équipages de nègres conviviaux !

AV : Et le triomphe, surtout, de la musique de bonne qualité : Zaz 

JPT : Y a pas de blèmes juste des soluces !
Bertrand Grantas réécrira Sophocle !

AV : Et retour de Mc Solaar, eul'noir qu'est pas con pask'il a eu son bac
J'adore la Mano, c'est trop bien la Mano Negra... Manu, c'est un rebelle, y veut un aut'monde, c'est pour ça, y chante à Solidays !

JPT: Solidays everyday !!!

AV : Elkabbach, y va encore se faire virer !

Il a pas pu cotiser tous ses trimestres avé toutes ces périodes de chomedu le Elkabbach !

JPT : En revanche DSK va écrire "Toute ma vérité" (best seller) !
Et un roman-fleuve : "Le Complot" ("Kakfa hante ce livre admirable" déclarera Pascale Clark) !
Anne-Sophie Lapixe directrice des médias !

AV : Guillon, directeur des programmes de France Inter !

JPT : Ce n'est que justice (les Français ont grande soif de justice)

Nebo : Quel bonheur ça va être de vivre en France !

RV : T'as pas voté au moins ?

JPT : hein ?
Tiens, je vais aller voir les voisins ça va être le plus mauvais jour de leur vie !

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07/05/2012

Les lendemains de fête risquent d’être rudes

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Petit aperçu des événements d'hier soir, de la foule festive et bariolée parisienne, à l'occasion de la victoire de Flamby Fromage François Hommande, par notre envoyé Spécial, Nico de Montreuil.


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Bastille, ce soir. Sur le quai du métro, déjà des cris. Nous croisons un groupe d’africains qui monte en vitesse dans la rame en criant « Sarko en prison ! » La progression dans le couloir est très difficile, l’ambiance électrique. Les agents de la RAPT sont sur le côté, nerveux. Un beur les nargue, « M’sieur, m’sieur, mon pote, il a pas de tickets ! Vous faites rien ? » Sourires crispés. C'est le genre de fête qu'on craint de ne plus parvenir à maîtriser. Un homme en bonnet phrygien s’adresse aux CRS en prononçant le nom de Sarkozy. Le CRS n’a pas compris, lui demande de répéter, pour s’assurer qu’il ne vient pas de se foutre de sa gueule. Il vient de le faire certainement, mais que faire dans ce chaos ?

Nous sortons enfin. La foule est très diverse. Je réalise alors que je n’ai aucune chance d’approcher la colonne de la Bastille. J'espérais prendre de belles photos des drapeaux algériens et autres que vous avez tous vu à la télé.
Au sujet des drapeaux, la grande majorité sont partisans : drapeaux rouges du front de gauche PCF, drapeaux verts, PS. Ensuite ce sont les drapeaux communautaires : pays d’origine des immigrés, drapeaux multicolores et l’UE.
Enfin, il y a les drapeaux français tenus par des blancs, mais aussi par des « issus de ».


Femmes en Niqab sur les Champs-Elysées

Surprise, j’entends une marseillaise assez véhémente. Je m’approche. Un groupe de jeunes gens pas vraiment vêtus comme des gauchistes. Ils crient « vive la France ! » de toute leurs forces. Ce sont des FN ou des UMP, venu prendre une revanche symbolique, en se faisant passer pour des socialos. J’en croiserais d’autres dans la foule, aisément reconnaissable, car ils observent attentivement ce qui se passe autour d'eux. Je m’approche un peu de la scène. La chanteuse Anaïs. On n’entend rien, pas une note. La sono est insuffisante. Je déteste cet endroit, cette foule, le bordel qui règne partout dans une ambiance Barbès. Et surtout cette haine qui partout s’étale, victorieuse, indécente ; on ne compte plus les slogans anti-Sarko, particulièrement venant des black beur, « Casse toi pov’con », « Naboléon. »

Mais soudain une clameur. Martine Aubry apparaît à l’écran. De l’endroit où je me trouve, on n’entend toujours rien. Les blagues désobligeantes sur son physique fusent.

Je me souviens, cinq ans auparavant, place de la Concorde. La foule joyeuse, calme, qui commence tranquillement à huer les socialistes, et Sarkozy qui les arrête au nom du respect dû aux électeurs, et la foule qui se tait, aussitôt. Je me souviens de la foule fervente et tranquille du Front National, l’autre jour.

Quel contraste avec le déchaînement de haine de ce soir ! Je n’avais pas besoin qu’on me le démontre, mais c’est toujours impressionnant de le constater : la gauche, si convaincue d’incarner le bien, n’aime rien tant que crier sa haine contre le Mal.

J’en ai ma claque de cet endroit. Et je ne parviens pas à prendre de bonnes photos, trop de mouvement partout. Il me faudra encore une demi-heure pour sortir de la foule. Je suis au-delà de l’écoeurement. Nous sommes en France, le jour de la plus grande élection, et personne autour de moi n’a l’air étonné de voir des drapeaux étrangers. On a honte pour les leaders du PS qui s’expriment et dont je vois les visages sur l’écran qui disparaît derrière moi. Oui, il y avait Chirac en 2002, mais ils pouvaient dire alors qu’il y avait un « contexte » particulier.
Maintenant, c’est simplement une habitude.

Je quitte la place sur le son des tams-tams. Un groupe devant moi scande « On va s’ma-rier ! » sur l’air de « on a ga-gné ! ». Et puis, plus tard, « Sarko, t’es foutu, les pédés sont dans la rue ! ». Les passants sourient.

Dans un café, des arabes d’âge mûr assis écoutent, l’air sombre. Visiblement, ils n’aiment pas ce genre de provocations. On dirait qu’ils pensent « Quant nous serons majoritaires, il faudra remettre de l’ordre ici. »

Les lendemains de fête risquent d’être rudes.


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Bienvenu dans un monde meilleur... Bienvenu dans l'Empire du Bien...

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01/05/2012

Mein Kampf, c'était écrit (Reportage ARTE)

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Reportage pas mal du tout qui a, entre autre, l'honnêteté de préciser que c'est un éditeur d'extrême-droite française, un maurrassien, qui s'est efforcé d'avertir l'opinion française des dangers du livre d'Adolf Hitler et que son effort a été relayé par une organisation juive ce qui est paradoxal lorsque l'on sait l'animosité qui pouvait régner entre certains maurassiens et certains juifs, même si Charles Maurras aimait Proust ou Daniel Halévy fréquentait à l'occasion le Cercle Proudhon. Comme quoi, les faits sont plus complexes que la bien-pensance ne le laisse entendre généralement.


Mein Kampf, c'était écrit - Part01/03



Mein Kampf, c'était écrit - Part02/03



Mein Kampf, c'était écrit - Part03/03

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30/04/2012

"Mettons que Hollande soit élu président... (ou le triomphe du relativisme culturel)", par Denis Tillinac

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Denis Tillinac imagine une France dans laquelle le candidat PS est élu. Un cauchemar pour l'écrivain qui craint de voir "démonétiser le sens de l'honneur, de l'altitude, de l'aventure et de l'humour" au cours de cet éventuel quinquennat à venir.

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Mettons que François Hollande soit élu président.

Aubry, Fabius, Montebourg, Joly, Duflot, Mélenchon et consorts le laisseront régner, mais pas gouverner. La France sera à la merci d'un mixe d'idéologues obtus, de snobinards parisianistes et de notabilités régionales prudhommesques. Les pulsions inquisitoriales des militants et le clientélisme bananier des ducs, comtes et marquis « décentralisés » produiront un univers grisaillant de planqués serviles et de tartufes coincés. La police du langage prohibera toute allusion au fuselage d'une minette (sexisme), toute présomption d'une supériorité esthétique de Vermeer sur le tag, de Mozart sur le rap (élitisme discriminant). Le propos de hiérarchiser tant soit peu les goûts et les couleurs, voire de présumer qu'une marge implique une norme, sera tenu au mieux pour « réac », au pire pour « facho » . Une flicomanie sournoise enténèbrera le pays de Rabelais, du Cid de Corneille, du Cyrano de Rostand, de la môme Piaf et de Gabin dialogué par Audiard. Une bigoterie fielleuse s'évertuera à démonétiser le sens de l'honneur, de l'altitude, de l'aventure et de l'humour.

La gauche ruinera la France avec la pharmacopée en usage auprès des incurables et des dépressifs : morphine des emplois bidons (« culture », « communication »), Prozac de l'« animation » depuis la crèche jusqu'à la maison de retraite. Caser son rejeton ad vitam dans un bureau quelconque d'une collectivité territoriale sera le must des ambitions parentales. L'animateur « socio-cul » à catogan et oreille baguée et le journaliste frotté de « sciences humaines » seront les anesthésistes au quotidien d'un peuple jadis gai, fécond et indocile. Leur catéchisme sirupeux, d'un pharisaïsme qu'un Peguy, un Bernanos ou un Mauriac auraient vomi, fragmentera le tissu social en « minorités » dont les revendications seront par principe « légitimes ».

En vertu du même principe, les aspirations de la majorité dite silencieuse, et pour cause, seront non avenues. L'invocation d'une filiation, d'un genre, d'un terroir ou d'une affinité élective sera suspecte et le recours à la mémoire historique, strictement encadré par le clergé des bulletins paroissiaux (Libé, L'Obs, Télérama, Médiapart, France Culture...).

Il sera périlleux d'afficher du respect pour l'intériorité, de l'appétence pour le panache, de la sympathie pour Saint-Louis sous son chêne, Jeanne-d'Arc à Orléans, Bayard à Marignan, Bonaparte au Pont d'Arcole. Et même pour De Gaulle, réputé factieux en son temps par les consciences de la gauche (Mitterrand, Mendès, les communistes, etc.). Le patriotisme sera taxé de « xénophobie » franchouillarde s'il s'abreuve à d'autres sources que le droit du sol, la « laïcité » selon le père Combes et la défense des langues régionales.Tout enracinement affectif dans la mythologie et la poétique de la France sera coupable de péché mortel contre l'esprit cosmopolite; il faudra taire notre dû à la civilisation occidentale sous peine d'être expédiés dans l'enfer des esclavagistes, des colonialistes, des impérialistes, et caetera. Mieux vaudra pour mendier une subvention se targuer d'un pélérinage au mur des Fédérés qu'à la cathédrale de Chartres ou à Colombey-les-deux-églises. Bien entendu l'allusion la plus précautionneuse à l'impact éventuel des flux migratoires sera passible d'une mise en parallèle avec le racisme des nazis. Rien de moins. Autant dire que le sens des distinguos et des nuances sera décoté à la bourse des convenances. Tout se vaut, tout s'équivaut : de ce présupposé inepte, nul ne sera cencé s'affranchir.

Mettons que Hollande soit élu président.

L'arrosage aura une fin et les hochets du « sociétal » (mariage homo, euthanasie, etc.) n'abuseront pas indéfiniment des militants qui ont biberonné le lait sûri du ressentiment. Tôt ou tard, ils exigeront des bûchers et des potences pour assouvir leur frénésie de ratiboisage par le bas. Mais les vrais « riches » ayant décampé depuis belle lurette, vers qui, vers quoi orienter leur vindicte ? Vers le « réac » et le « facho », soit. Mais ces mots qu'on croirait exhumés d'un manuel de démonologie médiévale qualifient à peu près n'importe quel voisin de palier ou de bureau. On le débusquera. On le dénoncera. Chacun sera le réac d'un autre, le double mauvais de sa propre rancoeur. Ça promet des moeurs de vicelards qui s'épieront derrière leurs persiennes. Ça promet pire que la ruine : le deuil de toute jouvence, la réclusion dans un ennui nauséeux. Ça promet une manière de pétainisme rosâtre et verdâtre, frangé de rouge, un pétainisme bio et soft mais pas clean où l'on s'emm...comme des rats morts.

Mettons que Hollande soit élu président.

Il n'aura pas voulu ce désastre mais le vin de la haine étant tiré, il le boira jusqu'à la lie, pour survivre en son palais. Les insoumis s'en tireront mieux que lui car les nihilistes de l'« ordre moral » socialiste n'oseront pas mettre à l'index notre patrimoine spirituel, intellectuel et esthétique bien qu'il soit très majoritairement « élitiste » et assez foncièrement « réac ». Ni fermer les bonnes auberges où les vins ont le goût du pays. Ni attenter à nos jardins secrets, où l'âme de la France continuera de rayonner. A leur insu puisque l'âme n'a pas droit de cité dans le réduit bétonné de leur imaginaire. Ils nous débineront, ils nous excommunieront mais nous sommes trop nombreux pour qu'ils nous embastillent. Dans l'exil intérieur où ils croiront nous enclore, l'ironie sera notre clé des champs ; nous filouterons du bonheur entre les mailles de leur « social ».

Mettons que j'ai cauchemardé et que Sarkozy soit réélu.

Tout n'ira pas au mieux dans le meilleur des mondes, il s'en faudra de beaucoup. Au moins sera conjurée pour un temps la menace d'une torpeur sans rêve dans la morne bienséance d'un cléricalisme de basse saison.

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SOURCE : ATLANTICO

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"Pourquoi le multiculturalisme et l’égalitarisme nous mènent à un suicide collectif", par Denis Tillinac

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Pour l'écrivain Denis Tillinac, la France mérite mieux que "la bigoterie rose, rouge et verte qui fera la loi" si François Hollande est élu Président de la République le 6 mai prochain.

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Cet article de Denis Tillinac est la suite de son texte, "Pourquoi est-il si difficile d'être de droite ?"

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Le multi-culturalisme que la gauche promeut, c'est la négation de notre identité de Français, d'Européens, d'Occidentaux- d'héritiers de Jérusalem, d'Athènes et de Rome. C'est aussi la mort de l'altérité et de la frontière intime. Nous refusons ce cosmopolitisme qui ferait de la France un agrégat de communautés aigrement rivales dans un open-space sans mémoire. Il sonnerait le glas de nos attaches culturelles les plus profondes et ferait peser sur notre descendance la menace d'une désintégration du corps social.

L'égalitarisme dogmatique que la gauche revendique est une contrefaçon du sens de la justice et l'avènement d'une société de fonctionnaires nous promettrait le sort de l'Espagne au XVIIIe siècle : un pays sous-développé.Nous refusons la décadence qui résulterait inéluctablement d'une politique d'assistanat.

Le féminisme made in USA et le militantisme « gay » de la gauche conspirent à l'instauration d'un androgynat, selon cette logique de l'indifférencié qui récuse l'altérité des genres. Pour nous, un homme n'est pas une femme, une paire n'est pas un couple et dans une cité civilisée, l'individu n'a pas tous les droits, il doit prendre en compte son héritage et sa postérité. Nous refusons l'utopie sinistre d'une société dont les égos seraient à la fois souverains, déracinés, insatiables et interchangeables. Un monde sans altérité où le même serait réduit à ne dialoguer qu'avec soi dans le miroir terni d'un narcissisme barbare.

Ce à quoi nous aspirons tous, plus ou moins consciemment, c'est l'émergence d'une nouvelle élite. J'ose dire : d'une chevalerie des âmes. Vous, demain peut-être. Une élite chevaleresque émancipée de l'argent et de la notoriété médiatique -présentement les seules sources d'un pouvoir que plus personne ne respecte, et pour cause. Une élite qui préconisera le sens de la mémoire, de l'altitude, du recueillement -pour conjurer l'éffrayante prophétie d'Huxley dans son « Meilleur des mondes ».

Il vous faudra du temps, du courage, de la lucidité,du repli dans des thébaïdes. Il faudra apprendre à se ressourcer pour qu'advienne un printemps des âmes. Ce sera votre tâche historique.

Pour l'heure, il faut aller au charbon, comme on dit dans les milieux rugbystiques quand le paquet d'avants adverse promet de la castagne. La gauche française nous promet pire : son mépris, notre marginalisation. Réagissons! Contre-attaquons avec panache et dans l'allégresse ! Oh, nous savons bien, hélas, que cette droite est rarement chevaleresque. Souvent elle nous déçoit, et même nous exaspère par sa soumission aux présupposés de ses adversaires. On dirait qu'elle a peur de l'ombre portée de ce moralisme de gauche qui pourtant est agonisant. On la voudrait plus enjouée, moins techno et plus franche du collier. Mais il importe au préalable qu'elle reste majoritaire le printemps prochain (...)

J'ai soutenu mon ami et compatriote Jacques Chirac en 1995 et en 2002 sans aucune réserve contre le candidat des socialistes et je ne l'ai jamais regretté, même si certains de ses choix ont pu me désorienter. J'ai soutenu en 2007 et je soutiens Nicolas Sarkozy, également sans réserve, même si j'ai pu pareillement déplorer certaines initiatives, et plus encore certaines nominations. Elles m'ont beaucoup déplu mais elles ne portaient pas sur l'essentiel. Dans la tourmente d'une crise mondiale, le cap aura été le bon et la réélection de Sarkozy est une nécessité impérieuse. En tant que corrézien je connais Hollande . C'est une personnalité estimable qui m'inspire de la sympathie. Mais peu importe : il est le candidat d'un parti de bobos sans âme qui s'est signalé par son intolérance, son pharisaïsme, sa démagogie et sa soumission aveugle à l'air du temps. Si Hollande atteint le second tour, il sera le candidat de Mélenchon, d' Eva Joly et de deux trozkyistes. Ces idéologues le tiendront en laisse car il devra souscrire des alliances avec eux. Ça promet des tractations peu claires, des concéssions inavouées et une cacophonie dont on se gaussera à l'étranger. Quand les idéologues s'emparent du pouvoir, ils font la chasse aux sorcières, l'ambiance s'alourdit, la France perd son humour, sa jovialité, sa personnalité pour tout dire. Avec une nouvelle cure d'assistanat- ou du « care » cher à Me Aubry, elle se réduirait aux tristes acquets d'un gardiennage « socio-cul » depuis la crèche jusqu'à la maison de retraite.

La France mérite mieux. Si la bigoterie rose, rouge et verte fait la loi, les idées printanières auront du mal à fleurir, on s'ennuyera énormément au pays de Rabelais, il faudra se rabattre sur les chansonniers pour rire à notre aise et encore, ils risquent la mise à l'index dans les prétoires de Mme Joly. Car si Hollande devient notre Président, cette dame peut être ministre : on n'aura plus de nucléaire mais il faudra aller aux abris. La seule évocation d'un tel Fukushima politique fait froid dans le dos. Supposons qu'Hollande s'en débarrasse. Il aura Duflot dans les pattes, et derrière son gentil minois se dissimule une idéologue ultra, bien plus dangereuse car plus rusée. (...)

Chirac a tenu avec dignité la barre sur la scène internationale, mais c'est Jospin qui a gouverné la France et nous en payons encore l'addition en perte de compétitivité, en démoralisation du corps social, en temps gaspillé pour le redressement des comptes, malgré quelques privatisations opportunes d'un certain Strauss-Kahn. Lui, les ténors socialistes l'ont balayé dans les « poubelles de l'Histoire » , comme disait Lenine, après lui avoir fait la danse du ventre pour qu'il soit candidat, en toute connaissance de sa personnalité. Vous aurez le droit de rappeler son deal avec Madame Aubry, ou d'évoquer les moeurs de série B de leurs amis politiques dans le Pas-de-Calais où les Bouches-du-Rhône, si un de vos copains de fac socialistes s'avisait de dégainer la morale. Vous devrez surtout rappeler vos copains indécis ou blasés aux réalités politiques. Car si par mégarde les électeurs imposaient à la France une nouvelle cohabitation, c'est Mme Aubry qui la gouvernerait, elle a perdu les primaires mais elle a gardé le parti. À bon entendeur...

(...) Tout est à refonder pour que renaisse l'espérance dans ce vieux pays pris en otage par un nihilisme qui ne lui ressemble pas. Je le répète : ce sera la tâche historique de votre génération d'en finir avec le conformisme qui depuis plus d'un demi-siècle met la liberté de l'esprit en berne. Ne manquez pas ce rendez-vous avec l'Histoire. Il sera infiniment plus facile si au printemps prochain Nicolas Sarkozy reste aux commandes de la France, avec une majorité de députés pour soutenir son action. Dans ces moments cruciaux, les états d'âme ne sont plus de mise. Il faut refaire le beau serment des Mousquetaires de Dumas sur la place des Vosges : tous pour un, un pour tous.

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L'ensemble des deux parties de ce texte correspondent à de larges extraits d'un discours prononcé par Denis Tillinac devant les membres de l'UNI.

 

SOURCE : ATLANTICO

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"Pourquoi est-il si difficile d'être de droite ?" par Denis Tillinac

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"Réac", "facho" : se revendiquer "de droite" suscite souvent des réactions peu amènes. L'écrivain Denis Tillinac évoque ce "péril d'être de droite" (En deux épisodes : 1/2)

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En France, depuis la Libération, le ciel des idées est enténèbré par une vision de l'homme qu'entretient le monopole de la pensée de gauche dans les sphères pédagogiques, médiatiques, éditoriales et mondaines. Vous êtes bien plaçés pour en connaître les pesanteurs à l'université, où jusqu'à Mai 68 régnait un stalinisme de béton armé. Il fut relayé par un marxo-freudisme à la sauce trotskiste, castriste ou maoïste jusqu'au recyclage par Mitterrand du gaucho manichéen en un bobo cynique, hédoniste, nihiliste.

Aujourd'hui la gauche s'affiche en démocrate rose frangée de vert mais le rouge continue d'affleurer ici ou là : dans les cryptes de son inconscient, il y a toujours un Marat, un Robespierre ou un Saint-Just pour envoyer un Malesherbes, un Condorcet, un Chénier, un Danton même à l'échafaud. Toujours un Lazare Carnot pour exterminer des rebelles : nous sommes tous des Vendéens potentiels. Le Hollande le plus tempéré par les jeux politiciens est toujours flanqué de commissaires politiques : Joly, Mélenchon, les trotskystes de service, les alter-mondialistes- et toujours s'embusque un délateur maquillé en journaliste pour traquer l'infidèle. Toujours resurgit dans l'ombre d'un chef anodin, mais avec son aval au moins implicite, cette inquisition médiévale qui voue l'insoumis aux enfers du « réac ».

Ce mot « réac » a été forgé par le cléricalisme de gauche pour néantiser quiconque refuse la clôture dans son Empire du Bien. Le réac, c'est vous, c'est moi. Nul n'est à l'abri de la diabolisation, et si « réac » ne suffit pas, on vous décrètera « facho ». Mieux vaudrait en rire si l'Histoire ne nous avait signalé les risques de miradors et de barbelés quand des idéologues s'avisent de socialiser l'homme dans toutes ses instances en décrétant son âme interdite de cité. En France, la gauche a des tentations liberticides récurrentes depuis la Convention, c'est sa tare originelle. En France et seulement en France, le mot socialisme, en dépit de ses lugubres connotations historiques- le national-socialisme, l'union des républiques soviétiques socialistes- et de ses avatars contemporains- le socialisme de la Corée du Nord, le socialisme de Cuba-ce mot dont Manuel Valls avait vainement souhaité la mise au rebut, ce mot a toujours des relents de totalitarisme. Il faut le savoir, il vaut mieux s'en méfier.

L'avantage du monopole de la gauche, c'est d'avoir engendré par réaction des générations de dissidents armés de leur courage et de leur ironie. Vous, entre autres, puisque le mot « droite » ne vous fait pas peur. En osant le revendiquer, vous vous inscrivez dans un sillage de frondeurs, de factieux et de malicieux - le sillage empanaché des Mousquetaires et de Cyrano, celui des « hussards » à la Blondin mais aussi de Aron et de ses disciples qui du temps de la dictature sartrienne sur la rive gauche de la Seine ont eu le courage de défendre le monde libre contre les communistes, leurs fondés de pouvoir à l'université et leur domesticité innombrable dans la presse. De cette dictature longue et pesante, on ne sache pas que Hessel se soit jamais indigné. C'était pourtant sa génération . Vous êtes peu ou prou l' « armée des ombres » de Kessel entre les mailles de la France « officielle », c'est votre honneur car en France le droitier n'est jamais du côté du manche.

En France il y a péril à être de droite, et rien de moins simple qu'une conscience qui se sent de ce bord. La gauche possède une dogmatique: l'homme nouveau selon la norme socialiste doit être cosmopolite, interchangeable et androgyne. L'indifférenciation est la finalité, le ratiboisage par le bas, le moyen. La gauche possède une armada de figures tutélaires, presque toujours des politiques, de Danton ou Robespierre à Blum ou Thorez en passant par Guesde , Blanqui, Gambetta ou Jaurés. Elle possède son langage ( « les justes revendications des travailleurs »), sa liturgie (les manifs, les congrés) ses lieux sacrés( le mur des Fédérés). Rien de tel à droite, et tant mieux. Pas de cléricalisme, pas de credo alternatif à celui de la gauche. Nous sommes les incrédules de son approche sommaire et réductrice des réalités. Nos figures symboliques sont rarement des politiques . Nous préférons des aventuriers fastueux, des héros de légende ou des plumes enchantées: Roland à Roncevaux, Jeanne d'Arc à Orléans, Bayard à Marignan, d'Artagnan, Lupin , Mermoz, St Ex , la môme Piaf , Gabin, Tintin. Mais aussi Chateaubriand ou Tocqueville. Citer ces deux écrivains, c'est illustrer la complexité de la galaxie droitière. Chacun de nous à ses propres références, ses nostalgies, ses allergies.

Chacun de nous a ses raisons intimes de refuser le credo de la gauche, tantôt métaphysiques, tantôt morales, tantôt esthétiques. Souvent les trois ensemble mais pas toujours, autour des mêmes thèmes ou sur le même tempo. Chacun de nous cultive à sa façon les vertus cardinales que la gauche méprise ou dédaigne: le sens de l'honneur, la fierté de l'héritage, le culte de l'intériorité. J'ajouterais volontiers la liberté de l'esprit, dont la gauche se targue indûment car elle la baillonne sans vergogne quand sa dogmatique est piégée. Eric Zemmour a payé cher en monnaie de discrédit pour le savoir, il a même été condamné en épilogue à cet absurde procés politique où j'ai cru devoir témoigner en sa faveur.

Aucun corpus doctrinal, ne nous aligne en rangs par deux au pas de l'oie. Nous refusons juste d'être socialisés selon une approche, celle des soi-disant Lumières, qui réduit l'humain aux acquets de fonctionalités, avec la complicité des soi-disant sciences humaines, cette imposture majeure des deux derniers siècles. Nos connivences s'expriment en postures d'ironie ou de défi, parfois lourdes de mélancolie, toujours avec le sentiment d'être incompris, car nos consciences ne sont pas tirées au cordeau du rationalisme. Nous sommes sujets au doute, sensibles à la fluidité et aux ambivalences du réel- et chacun de nous sait qu'aucune droite répertoriée ne peut faire miroiter l'intégralité de ses aspirations. Cependant nous savons tous ce qui nous attend si nous ne résistons pas...

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SOURCE : ATLANTICO

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La galaxie Dieudonné, pour en finir avec les impostures

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Une émission des anarchistes de Radio Libertaire fort intéressante sur l'entourage de Dieudonné...


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21/04/2012

Un grand-père indigné

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Lettre reçue dans une "chaîne"... Un grand-père indigné qui n'est pas Stéphane Hessel.

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J'ai 65 ans, J'ai travaillé à l'école, réussi ma carrière sans l'aide de mes parents. Fils d'ouvriers, je n'en ai pas honte ! Mais je m'aperçois que tout va de travers de plus en plus chaque jour. Avant, les semaines de travail étaient longues, sans 35 heures, ni RTT. C'était comme ça ! On ne s'en plaignait pas vraiment. Je n'ai pas hérité de biens substantiels. Ma position professionnelle et sociale ne m'a pas été donnée non plus. J'ai travaillé pour ça. Et au soir de ma vie, je suis fatigué.

 

 Je suis fatigué de m'entendre dire que je dois partager ce que j'ai, avec des gens qui n'ont pas mon honnêteté. Fatigué de constater qu'en permanence nos gouvernements, de quelque bord qu'ils soient, me prennent de l'argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler. Bien sûr, je veux bien aider ceux que le sort a brutalement frappés : chômage, maladie grave. Mais ce n'est pas le cas de la majorité des personnes concernées.

 

Je suis fatigué de m'entendre rappeler combien la France va mal, par la faute bien sûr de la droite, mais aussi des socialistes (ou apparentés) millionnaires comme Messieurs Fabius, Strauss- Kahn, Noah, Berger, de Mesdames Bouquet, Balasko, etc...

 

Fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui appellent de leurs voix une France ouverte à tous, alors que tant d'entre eux résident à l'étranger pour ne pas payer leurs impôts en France et ne fréquentent jamais les zones de non-droit plus d'une heure ou deux, encadrés et protégés, pour les soins de la propagande. Dans 20 ans ou 30 ans, si nous continuons à les suivre comme nous le faisons déjà, nous aurons l'économie d'un pays sous développé, la liberté de la presse de la Chine, la violence du Mexique, du Salvador ou de la Colombie et la même intolérance que l'Iran ou le Pakistan.

 

Je suis fatigué du comportement hégémonique des Syndicats qui ne représentent pas grand monde, mais qui n'hésitent pas à paralyser tout le pays pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du temps, sans aucun souci du bien de la collectivité alors qu'ils sont sensés la protéger.

 

Je suis fatigué que notre tolérance vis à vis des autres cultures nous amène à considérer comme normal que l'Arabie Saoudite finance chez nous des mosquées, dans lesquelles on prêche la haine de nos moeurs, de notre culture, et plus généralement de l'Occident, et ce avec les subsides qu'elle tire du pétrole, alors qu'elle proscrit sur son sol la construction d'églises ou de synagogues. Je suis fatigué que les donneurs de leçons n'aient jamais ouvert le Coran. Mais est-ce surprenant puisque notre époque se refuse à pratiquer l'art de penser alors que de mon temps l'école nous y obligeait ? L'école de mon temps donnait des philosophes et des plombiers. Les premiers excellaient dans la construction de systèmes abstraits, mais les deuxièmes s'ils ne comprenaient pas les premiers, au moins partageaient-ils avec eux un bon sens qui les unissait.

 

Je suis fatigué d'entendre à longueur de temps que je dois diminuer mes émissions de CO2, parce que ce serait "bon pour la planète", alors que la Chine inaugure deux à trois centrales thermiques par semaine.

 

Je suis fatigué de m'entendre dire que notre tradition d'asile nous oblige à accepter tous les miséreux de la planète à payer pour eux, même quand ils sont clandestins ou n'ont jamais travaillé ni cotisé un centime chez nous,  et je suis encore plus fatigué de constater que nos personnages politiques, de droite comme de gauche, trouvent apparemment ça très bien puisqu'ils ne font rien pour y remédier quand ils sont au pouvoir, ou approuvent quand ils sont dans l'opposition.

 

Je suis fatigué des Français que je trouve prétentieux, donneurs de leçons, égoïstes, lâches et finalement pas sérieux. Ils ne savent pas être individualistes au noble sens du terme en se responsabilisant et en se prenant en main. Ils ont besoin que l'Etat fasse tout pour eux et ils aiment à se cacher derrière une pompeuse souveraineté qui n'existe jamais en actes et qui leur donne l'illusion d'être dans l'assurance de leurs propos alors qu'ils ne sont que dans l'assurance de la sécurité sociale et de l'idéologie des "droits de l'homme".

 

Je suis fatigué de devoir payer des impôts fonciers largement augmentés, alors que nous nous sommes privés pour payer notre maison et que maintenant, que nous sommes sensés être propriétaires, nous payons un loyer à l'État.

 

Au final, je suis heureux d'avoir 65 ans. Je ne verrai pas le Monde que nous préparons consciencieusement par veulerie à nos enfants et petits-enfants, mais je plains sincèrement mes descendants .

 

 

Un grand-père indigné !!

 

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